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Les cours du café montent, l’Etat allège la fiscalité des importateurs privés : est-ce le bon moment?

Les conditions climatiques extrêmes entraînant des pluies intempestives, des incendies et des sécheresses en Asie du Sud et en Amérique latine ont alimenté les inquiétudes concernant les prix du café, déjà en forte hausse. Cette situation, associée à la préférence croissante des consommateurs indiens pour le café en tant que boisson, s’est avérée bénéfique pour les producteurs.

La plupart des agriculteurs se trouvent dans une position favorable qui leur permet de vendre plus cher et d’engranger des bénéfices plus importants. Ils n’ont pas besoin de stocker en attendant qu’un négociant vienne les chercher.

Un déficit d’offre

Tous les signes convergent vers des prix qui continueront à augmenter dans un avenir prévisible. Il est très probable qu’ils atteignent un sommet au bout de deux ans. C’est inquiétant parce qu’au moment où ils franchiront un certain seuil, ils deviendront totalement inabordables pour tous les acteurs de la chaîne de valeur.

Les prix du café, principalement des grains d’arabica, sont à leur plus haut niveau depuis près de 13 ans, en raison de perturbations persistantes de l’offre. Les cours ont augmenté d’environ 40 % en 2024, car les pénuries de robusta, moins cher, ont suscité une demande pour l’arabica, variété privilégiée par les chaînes spécialisées en raison de sa saveur aromatique douce.

Lire aussi: Liberté d’importation du café : un soupir de soulagement pour les consommateurs

Les pluies sporadiques et les températures plus élevées au Brésil, principal producteur, ont sérieusement nui à la production de ce pays d’Amérique du Sud. Le Viêtnam, deuxième producteur de café, est également confronté à des pluies excessives et les agriculteurs se tournent vers la production de durian, un fruit très populaire en Asie du Sud, qui s’avère plus rentable que le café.

De plus, la consommation indienne locale s’est développée alors que 70 % du café produit dans ce pays est exporté. L’Inde se classe au cinquième rang des exportations totales de café dans le monde. Maintenant que la classe moyenne se développe et que le revenu disponible augmente, les Indiens sont en train de devenir l’un des plus gros consommateurs de café.

Ce n’est qu’un début

Cependant, plusieurs défis assombrissent l’avenir optimiste des producteurs de café, la pénurie de main-d’œuvre étant l’un d’entre eux. Près des deux tiers du coût total d’une exploitation est constitué par le coût de la main-d’œuvre, une composante qui n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années.

La culture du café est généralement réalisée sur des pentes avec des caféiers, ce qui rend l’utilisation des machines difficile.

Le changement climatique a été un autre vent contraire pour les producteurs. Des pluies soudaines ont endommagé les cultures de café ou contribué à la baisse de la qualité. Le plus dur est que toutes les analyses et études affirment que l’impact est juste minime pour l’instant. Certes, il y a eu des difficultés en termes d’eau, de températures, mais cela n’a pas affecté la production de manière majeure. Le pire est donc à venir.

Pour la Tunisie, la solution pour assurer l’approvisionnement semble être trouvée, en autorisant les opérateurs privés à importer le café en bénéficiant de la suspension de la TVA, mais sous le contrôle de l’OCT. L’Etat ne doit plus mobiliser de la trésorerie pour importer cette matière. Toutefois, les privés ne vont pas supporter la hausse des cours et vont la répercuter mécaniquement sur le prix de vente. La hausse des prix de vente du café, observée récemment, n’est donc pas exceptionnelle. Elle serait probablement enregistrée une autre fois dans quelques mois si l’offre et la demande ne s’équilibrent pas.

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L’écosystème des startups en industrie 4.0: les chiffres

Une nouvelle infographie publiée par Entrepreneurs of Tunisia a retracé l’écosystème des startups en Industrie 4.0 en Tunisie. Ces entités ont la capacité de révolutionner l’économie, en innovant et en transformant les entreprises traditionnelles grâce à des solutions technologiques avancées. Les retombées sont positives sur l’efficacité, la sécurité et la compétitivité de l’industrie, ce qui créera de nouvelles opportunités économiques.

Nous y trouvons les startups d’impression 3D, de Cloud Computing, de Big Data & IA Analytique (6 startups), d’ERP & MES, d’IoT (18) et de robotique (8). En tout, il y a 39 startups jusqu’à fin mai 2024, soit 3% seulement de la totalité des startups. Géographiquement, elles sont implantées dans le Grand-Tunis. Il y en a 5 à Sousse, 4 à Sfax, 2 à Nabeul, 1 à Gafsa et 1 à Monastir. De plus, la majorité absolue de ces startups, soit 35, sont fondées ou cofondées par des femmes.

Ces startups bénéficient de l’appui d’une longue liste de bailleurs de fonds comme l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel, Invest for Jobs, la GIZ, Smart Capital, Expertise France, le Groupe de la Banque mondiale, innovi, Fast, l’AFD et la CDC.

Les structures d’accompagnement comptent 5 programmes (Starti4, Factory, DeepMake, Deep Tech Women et make it real). Il y a aussi 4 Startup Support Organizations (Novation Business Accelerator, Vitamin, CoStart et makerlab). Il y a aussi plusieurs centres 4.0 dans les régions de Bizerte, Monastir, Sfax, Sousse et Sidi Thabet.

Il y a donc un bon écosystème en place capable de soutenir une plus large base de startups. À vos projets. 

 

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9,5% des ingénieurs dans les grandes entreprises mondiales sont des fantômes

Le débat sur l’efficacité du télétravail s’est intensifié depuis quelques mois. Il y a des doutes sur la qualité du travail fourni par les personnes qui travaillent chez eux, loin de tout contrôle. Vous pouvez même le vérifier dans votre entourage. Ceux qui bossent à partir de leurs domiciles ont désormais organisé leur quotidien de sorte à passer moins de temps effectif pour bosser et plus de temps pour les activités sportives, culturelles et familiales. Retourner au bureau est devenu un calvaire et beaucoup ont choisi de changer d’employeurs à cause de la flexibilité qu’ils offrent en matière de présence sur site.

L’Université de Stanford a réalisé une étude sur ce sujet. Elle a travaillé sur la data des développeurs informatiques dans 100 parmi les plus grandes sociétés technologiques au monde, dont IBM, Microsoft, Oracle, Google, Amazon, SAP, Adobe et Atlassian. Les ingénieurs chargés de développer les applications sont au nombre de 815 000. L’étude a révélé que les ingénieurs fantômes, ceux qui travaillent à distance et que leur valeur ajoutée est nulle, sont au nombre de 77 473, soit 9,5% de l’effectif. Le coût de ce groupe est de 11,621 milliards de dollars par an.

Cela justifie donc les vagues de licenciements que nous observons dans le secteur technologique et, plus inquiétant encore, ouvre la porte à d’autres réductions d’effectifs dans les années à venir. La montée en puissance de l’IA, qui aide à mieux contrôler mais aussi à remplacer des cerveaux humains, va coûter cher à ce métier.

 

 

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Une enveloppe budgétaire de 240 Mtnd pour les départs anticipés à la retraite

Les représentants du peuple dans les deux chambres législatives ont approuvé, lors des travaux de la commission des finances, l’article 12 du projet de loi de finances 2025. Le texte prolonge encore le programme de départs volontaires jusqu’à la fin de l’année 2027. Le programme a été lancé en 2021 et a couvert les trois années suivantes. Il prendra donc fin au mois de décembre 2024 alors que les demandes se multiplient.

Le départ anticipé à la retraite fait l’affaire de toutes les parties prenantes au dossier. L’État veut bien alléger son effectif pour diverses raisons. D’abord, cela lui permettra de limiter la croissance de la masse salariale et de retrouver un niveau proche des 12,9% ciblés. Ensuite, la réduction de sa taille humaine signifie aussi l’engagement de moindres dépenses opérationnelles. Enfin, cela ouvre progressivement la porte à une plus grande dose de digitalisation dans le futur. Pour les fonctionnaires, c’est une opportunité pour pouvoir prendre soin de leurs familles, de leur santé ou pour se lancer dans une nouvelle expérience professionnelle privée.

À son lancement, le programme visait 6 000 fonctionnaires, et nous en sommes actuellement à 12 000 bénéficiaires pour 16 000 demandes reçues. Outre le critère d’avoir servi au moins durant 15 ans, y compris les années de coopération technique à l’étranger, l’accord de l’administration est essentiel. S’il s’agit d’une personne clé pour le bon fonctionnement du service public, la demande sera rejetée.

Globalement, le programme est un succès. Néanmoins, cela n’a pas couvert le personnel des collectivités locales du moment que l’État continuera à supporter la charge salariale même après le départ à la retraite, ce qui fait que l’affaire est peu intéressante sur le plan budgétaire.

En tout, l’État a prévu une enveloppe de 240 Mtnd dans le budget de cette année pour couvrir ces départs. Ce montant dépensé immédiatement sera rentabilisé au fil des années grâce aux économies générées et à l’amélioration de l’efficacité du rendement. Si vous avez ces critères, n’hésitez pas. C’est une belle fenêtre de tir qui s’offre à vous.

 

 

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Le marché de la pension livrée atteint un record de plus de 62 milliards de dinars

Certains produits financiers sont exclusivement réservés aux institutionnels, faisant partie de la partie invisible du marché financier qui conditionne le coût des ressources octroyées aux agents économiques. Parmi eux, nous trouvons la pension livrée.

Connue sous le nom de REPO dans la finance anglo-saxonne, la pension livrée est un contrat qui permet à toute personne morale ou OPCVM de céder à une autre personne morale ou OPCVM des valeurs mobilières et/ou des effets de commerce. La particularité de ce contrat est l’engagement irrévocable de la part du cédant à reprendre les actifs sous-jacents et du cessionnaire à les lui rétrocéder à un prix et à une date convenus à la date de cession. Il s’agit donc d’une opération de prêt pour le cessionnaire et d’emprunt pour le cédant, mais avec un taux d’intérêt librement fixé entre les deux parties. Bien évidemment, plus la liquidité manque, plus les taux augmentent.

Jusqu’à la date d’hier, 25 novembre 2024, 12 084 transactions de ce type ont été enregistrées, contre 9 589 à la même date de l’année dernière. La hausse a également concerné le volume qui est passé de 51 061,569 MTND en 2023 à 62 172,768 MTND cette année. L’essentiel des transactions a concerné la maturité 8 – 90 jours, représentant 75,8% du volume global. Viennent ensuite les opérations 1 – 7 jours (15% du volume) et celles au-delà des 90 jours (9,2% du volume).

Les taux moyens pondérés étaient, respectivement, de 8,98% – 8,93% et 9,56%. Pour toutes les maturités, les taux ont augmenté de plus de 100 points de base, une dynamique qui montre à quel point les agents économiques ont des besoins de liquidité et qu’ils en ont procuré à un prix fort élevé. Cela explique les taux que les établissements de crédit sont en train de facturer à leurs clients.

D’autre part, cela traduit l’augmentation de la taille du gisement de titres qui peuvent servir à de telles opérations, surtout avec le rythme soutenu d’émissions de titres par l’État, qui sont le meilleur outil pour les échanger contre du cash sur le marché.

Ces chiffres plaident en faveur de taux toujours élevés pour les mois à venir. Même si le taux directeur baisse, l’effet concret ne serait ressenti qu’après des mois, car il faut du temps pour que les prix s’ajustent. Le dinar se fera encore rare dans les tiroirs des banques. 

 

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COP29 : un financement annuel de 300 milliards de dollars pour lutter contre les changements climatiques

La Conférence des Nations unies pour le climat dans sa 29ème édition (COP29), qui s’est tenue dans la capitale de l’Azerbaïdjan, devait s’achever vendredi 22 novembre. Toutefois, elle a joué les prolongations. Car les négociateurs de près de 200 pays ont lutté pour parvenir à un consensus sur le plan du financement de la lutte contre le changement climatique pour la prochaine décennie.

À un moment donné, les délégués des pays pauvres et des petites nations insulaires ont quitté le sommet de la COP29, frustrés par ce qu’ils ont qualifié de manque d’inclusion. Et craignant que les pays producteurs de combustibles fossiles ne cherchent à édulcorer certains aspects de l’accord.

Une belle enveloppe pour le climat

Finalement, les pays se sont mis d’accord dimanche 24 courant sur un objectif de financement annuel de 300 milliards de dollars pour aider les pays les plus pauvres à faire face aux impacts du changement climatique. Les pays riches seront les premiers à effectuer les paiements.

Cependant, bien qu’il soit positif à première vue, l’accord de la COP29 a été critiqué par les pays en développement, qui l’ont qualifié d’insuffisant.

Tous les participants étaient à la recherche de financements pour atteindre l’objectif fixé par l’Accord de Paris. A savoir limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, au-delà de laquelle des impacts climatiques catastrophiques pourraient se produire.

Selon le rapport 2024 des Nations unies sur le déficit d’émissions, le monde est actuellement en passe de connaître un réchauffement de 3,1 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre et l’utilisation des combustibles fossiles continuant d’augmenter.

Le nouveau cadre vise à remplacer l’engagement pris par les pays développés de fournir 100 milliards de dollars par an pour financer la lutte contre le changement climatique dans les pays les plus pauvres d’ici à 2020. Cet objectif a été atteint avec deux ans de retard, en 2022, et expire en 2025.

Ainsi, ces montants permettront à l’essor des énergies propres de se poursuivre et protégeront des centaines de millions de vies. Ils contribueront à ce que tous les pays partagent les énormes avantages d’une action climatique audacieuse : plus d’emplois; une croissance plus forte; une énergie moins chère et plus propre pour tous.

Défi relevé

Le sommet de la COP29 est entré dans le vif du débat sur la responsabilité financière des pays industrialisés, dont l’utilisation historique des combustibles fossiles est à l’origine de la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre, pour indemniser les autres de l’aggravation des dommages causés par le changement climatique.

En outre, il a mis à nu les divisions entre les gouvernements des pays riches, contraints par des budgets nationaux serrés, et les pays en développement, qui subissent les conséquences des tempêtes, des inondations et des sécheresses.

Les pays se sont également mis d’accord dans la soirée du samedi 23 novembre sur les règles d’un marché mondial d’achat et de vente de crédits de carbone. Lequel pourrait mobiliser des milliards de dollars supplémentaires dans de nouveaux projets de lutte contre le réchauffement climatique, allant de la reforestation au déploiement de technologies d’énergie propre.

La liste des pays tenus de contribuer, dont les États-Unis, les pays européens et le Canada, remonte à une liste établie lors des négociations des Nations unies sur le climat en 1992. Les gouvernements européens ont exigé que d’autres pays se joignent à eux, notamment la Chine, deuxième puissance économique mondiale et les États du Golfe riches en pétrole. L’accord final encourage les pays en développement à apporter leur contribution, mais ne l’exige pas.

Le texte comprend également un objectif plus large consistant à mobiliser 1 300 milliards de dollars par an pour le financement de la lutte contre le changement climatique d’ici à 2035. Ce qui inclurait des fonds provenant de toutes les sources publiques et privées et correspondrait à la somme nécessaire pour lutter contre le réchauffement de la planète.

L’épreuve de force sur le financement des pays en développement intervient au cours d’une année qui, selon les scientifiques, devrait être la plus chaude jamais enregistrée.

Les pays développés ne sont pas épargnés des effets de cette chaleur extrême, les inondations en Espagne ne sont qu’une nouvelle preuve. Tandis que depuis le début de l’année, les États-Unis ont enregistré 24 catastrophes qui ont coûté des milliards de dollars.

Reste enfin à préciser que tout cela demeure un beau récit. Il faut se rappeler que comme toute police d’assurance, elle ne fonctionne que si les primes sont payées intégralement et à temps.

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L’ATL cherche à mobiliser jusqu’à 40 MTND sur le marché obligataire

Pour la deuxième fois cette année, ATL se lance sur le marché obligataire, pour lever un montant de 20 MTD susceptible d’être porté à 40 MTND. L’opération a pour objectif de financer son activité et de restructurer sa dette en lui octroyant une ressource mieux adaptée à la nature de ses interventions en termes de maturité.

Pour cette sortie, le Conseil d’administration de l’établissement se repose sur la récente autorisation de l’Assemblée générale des actionnaires, tenue le 25 avril 2024, pour émettre jusqu’à 150 MTND avant la date de la tenue de la prochaine Assemblée qui statuera sur les comptes de 2024.

Les souscripteurs ont une seule catégorie d’obligations, ayant une maturité de 5 ans au taux fixe de 10,35% brut l’an. Le remboursement sera effectué par un amortissement annuel constant qui commencera dès la première année. Les intérêts et le remboursement du capital seront payés, à terme échu, le 27 janvier de chaque année. Sur la durée du placement, une obligation de 100 TND rapportera, en net, 24,840 TND. Le lancement de l’opération le prochain mois est un moment bien choisi, puisqu’actuellement, il serait peu facile de concurrencer l’offre alléchante de l’emprunt national en cours.

Les souscriptions à cet emprunt seront ouvertes le 09 décembre 2024 et clôturées, au plus, tard le 27 janvier 2025. Elles peuvent être clôturées, sans préavis, dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. A noter que l’ouverture des souscriptions reste tributaire de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. Le 15 octobre dernier, l’agence a confirmé le rating de la compagnie à BBB + (tun) avec une perspective stable, et F2 (tun) pour la notation à court terme. A titre provisoire, Fitch Rating a accordé la note BBB+ (EXP) (tun) à l’émission envisagée, en attendant sa confirmation finale.

Le placement s’avère une bonne opportunité. Pour 2024, l’ATL a prévu des mises en force de 370 MTND, qui seront financées à hauteur de 58,100 MTND par des emprunts obligataires, 24,900 MTND par des crédits bancaires locaux et extérieurs et le reste par le cash-flow généré par l’activité. Sur les neuf premiers mois de l’exercice, la société a déjà réalisé une production de 289,773 MTND, ce qui signifie que l’objectif sera atteint selon les chiffres historiques au dernier quart. C’est une bonne opportunité pour investir en obligation corporate.

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La taille moyenne des transactions par carte bancaire et wallet a bien reculé en 2024

Alors que le nombre de cartes bancaires en Tunisie s’est établi à 6,361 millions fin septembre 2024, il demeure toujours en déclin par rapport aux 7,053 millions enregistrés fin 2023. L’infrastructure de paiement comprend 3 287 DAB/GAB et 38 200 Terminaux de Paiements Electroniques. Cela est censé booster la culture de paiement en ligne.

L’activité monétique par le biais des cartes a effectivement bien progressé, totalisant 121,2 millions d’opérations (112,1 millions en septembre 2023) pour un montant de 20 917,7 MTND (19 040,0 MTND en septembre 2023). La taille de la transaction moyenne s’est élevée à 172,588 TND (169,848 TND fin septembre 2023).

Les cartes continuent à être essentiellement utilisées pour le retrait en espèces à partir des GAB/DAB plutôt que pour des paiements digitaux. En effet, 62% des opérations monétiques et 77% de leurs valeurs revêtent le caractère de retrait. C’est une évolution positive puisque ces proportions surtout en ce qui concerne la proportion des retraits qui était de 64% une année auparavant.

En moyenne, un paiement par carte, qu’il soit en ligne ou à proximité, est de 104,461 TND contre 108,514 TND une année auparavant. Cela reflète la baisse du pouvoir d’achat par les consommateurs tunisiens. Si nous poussons encore l’analyse, nous constatons que le paiement moyen de proximité est de 126,677 TND (130,145 TND en septembre 2023), alors que le e-paiement moyen est de 61,412 TND (66,268 TND en septembre 2023). La conclusion est donc la même, avec une utilisation plus importante en volume mais plus petite en valeur.

Par contre, le retrait moyen est de 214,343 TND fin septembre 2024 contre 204,348 TND une année auparavant, ce qui prouve qu’en dépit des mesures prises pour faire baisser les frais sur les opérations bancaires, le cash demeure roi.

Quant au paiement mobile, les 15 prestataires de services autorisés comptent 313 000 wallets, qui ont permis près de 1,6 millions de transactions pour une valeur de 232,700 MTND, soit un paiement moyen de 145,437 TND contre 237,735 TND une année auparavant. Encore une fois, la valeur moyennedes transactions a reculé, ce qui reflète une modification profonde dans le comportement du consommateur tunisien.

En réalité, les chiffres publiés ne sont pas bons. Il y a une plus grande généralisation de l’utilisation des cartes, mais ce n’est pas accompagnée par une amélioration de la taille de ces opérations. C’est ce qui rend le commerce électronique peu développé en Tunisie, et la récente fermeture de Jumia en est l’illustration.

 

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L’immobilier bénéficiera encore d’une TVA à 13% en 2025

La pression et le lobbying exercés par les promoteurs immobiliers ont fini par réussir, encore une fois. L’entrée en vigueur de l’application d’une TVA de 19%, au lieu de 13% actuellement, aura lieu en 2026 au lieu de 2025. Pour rappel, c’est la quatrième fois que cela est reporté. La hausse a été initialement décidée dans la loi de finances 2018.

Bien que cela soit une bonne nouvelle pour le secteur et le consommateur d’une manière générale, il est temps de se poser sérieusement la question sur cette mesure. Jusqu’à quand allons-nous continuer à reporter cette décision?

Il faut affronter le problème. En réalité, augmenter la TVA de 6 points de pourcentage n’est pas le nœud de la problématique du blocage du marché actuellement. À notre avis, il y a deux gros handicaps.

Le premier est les prix pratiqués par les promoteurs, qui dépassent la capacité de paiement moyenne des Tunisiens qui, pour rappel, ont un salaire moyen de 924 Tnd, selon les chiffres de l’INS. Avec un taux moyen dépassant 11% sur les six premiers mois de 2024 appliqué sur les crédits à l’habitat, il est difficile de parvenir à un équilibre entre le coût de la vie quotidienne d’une part et le fardeau du paiement d’une mensualité de l’autre.

Le second est le risque fiscal. Auparavant, ceux qui parviennent à se faire une petite richesse loin des yeux de l’administration fiscale, soit à travers le commerce parallèle, soit en sous-déclarant leurs revenus, investissaient dans l’immobilier. Maintenant, toute acquisition est mise sous la loupe par l’administration, ce qui a fait chuter le volume des transactions. Il s’est avéré que c’est cette catégorie de personnes qui a animé le marché. Le fait qu’ils se sont retirés a créé un nombre énorme d’invendus et a poussé les prix vers le haut. Il faut que l’appartement qui trouve un acheteur assure la marge de deux ou trois appartements qui restent fermés.

Sans trouver une solution pour ce second point, reporter ou appliquer le nouveau taux de TVA ne servira à rien. À bon entendeur…  

 

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IRPP : les détails du nouveau barème révisé pour 2025

Sur les dizaines de mesures proposées par le projet de la Loi des Finances 2025, celle concernant la modification du barème de l’impôt sur les revenus des personnes physiques (IRPP). Dans la version du 15 octobre, le nouveau barème était comme suit :
– De 0 à 5 000 TND : 0%
– De 5 000,001 TND à 10 000 TND : 15%
– De 10 000,001 TND à 20 000 TND : 25%
– De 20 000,001 TND à 30 000 TND : 30%
– de 30 000,001 TND à 40 000 TND : 33%
– de 40 000,001 TND à 50 000 TND : 36%
– Supérieur à 50 000 TND : 40%

De vives contestations ont été recensées depuis. Les hauts cadres ont considéré que c’est injuste qu’ils soient aussi taxés. Plusieurs corps de métiers, comme les banquiers et les médecins, ont exprimé leurs mécontentements publiquement dans des communiqués officiels. Pour ces derniers en particulier, il y a le risque qu’une surimposition accentue l’hémorragie de leur départ à l’étranger, où les contrats sont juteux.

De plus, les représentants du peuple dans les deux chambres, ont considéré que le seuil de 50 000 TND de brut par an n’est pas celui de la richesse. Ainsi, un nouveau barème consensuel a vu le jour comme suit :
– De 0 à 5 000 TND : 0%
– De 5 000,001 TND à 10 000 TND : 15%
– De 10 000,001 TND à 20 000 TND : 25%
– De 20 000,001 TND à 30 000 TND : 30%
– de 30 000,001 TND à 40 000 TND : 33%
– de 40 000,001 TND à 50 000 TND : 36%
– de 50 000,001 TND à 70 000 TND : 38%
– Supérieur à 70 000 TND : 40%

Ainsi, ceux qui ont un revenu annuel imposable de 30 000 TND pourront gagner 1,5% dans leurs salaires, soit 450 TND par an. Par contre, ceux qui gagnent 60 000 TND verront leurs IRPP grimper de 350 TND seulement contre 550 TND dans la version initiale.

A notre avis, l’impact sur l’économie en général demeure le même, puisque ceux qui ont des salaires moyens et faibles ont une plus grande proportion à dépenser, donc une nouvelle dose d’inflation. Certes, une partie sera récupéré sous forme de TVA, mais la priorité doit être accordée à la production et l’offre pour que ces revalorisations salariales soient converties en un pouvoir d’achat concret.

 

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La faillite de Northvolt confirme les temps sombres de l’industrie automobile européenne

Le fabricant suédois de batteries Northvolt s’est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis, portant un coup dur aux ambitions européennes en matière d’électrification de son parc automobile.

Partenaire des principaux constructeurs automobiles européens, Northvolt produit des batteries lithium-ion pour les fabricants de véhicules électriques, une industrie secouée par une concurrence accrue.

L’entreprise basée à Stockholm a longtemps été considérée comme le meilleur espoir de l’Europe de créer un champion des batteries pour véhicules électriques. Plus récemment, cependant, l’entreprise s’est efforcée de rester à flot tout en menant une vaste campagne de réduction des coûts. Maintenant, sa mise en faillite volontaire lui permettrait de restructurer sa dette, de réduire ses activités et d’assurer une base durable pour la poursuite de ses opérations. Elle a précisé qu’elle continuerait à fonctionner normalement pendant le processus de restructuration, qui devrait s’achever au cours du premier trimestre 2025. Cette procédure permettra à Northvolt de préserver son objectif consistant à établir une base industrielle européenne pour la production de batteries.

Le secteur continue à souffrir en Europe. La concurrence étrangère est également féroce, surtout de la Chine. Une voiture électrique chinoise est significativement moins chère à produire qu’une européenne, bien que les équipementiers chinois aient une génération d’avance sur les Européens en termes de technologie. L’enjeu est de taille et des économies sont en proie au géant asiatique.

 

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1 829 tracteurs vendus en Tunisie jusqu’à fin août 2024

Tout le monde se rappelle la visite du président de la République à Sfax, à l’exploitation du Châal et sa fameuse souris qui a consommé deux tonnes de pistaches, apparemment en regardant Netflix. Parmi les autres affaires, il y a celle des tracteurs vendus à prix cassés. Cela nous a incité à aller chercher la taille du business des ventes de tracteurs en Tunisie, et les chiffres sont relativement importants.

En 2023, 1 884 tracteurs ont été immatriculés, soit une moyenne mensuelle de 157 unités. En 2024, et jusqu’à la fin du mois d’août, les ventes ont totalisé 1 829 tracteurs, ce qui signifie que les chiffres de l’année dernière seront battus. La moyenne mensuelle s’est établie à plus de 228 unités par mois. Cela reflète l’amélioration de la saison céréalière et l’investissement dans des segments profitables, comme les oliviers.

Pour rappel, il y a des avantages fiscaux importants pour ces acquisitions qui entrent dans le cadre d’un projet d’investissement. Nous pouvons citer la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée et du droit de consommation sur les biens, produits et services nécessaires à la réalisation d’opérations d’exportation. Le tracteur peut être neuf ou usagé, avec la condition de ne pas être âgé de plus de 5 ans lors de son entrée en exploitation.

Si l’on ajoute les exonérations sur les revenus issus des exploitations agricoles et un taux d’imposition à 10% seulement, nous comprenons que le secteur primaire est la meilleure destination pour placer son argent.

 

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Les capitaux traités par la Bourse de Tunis dépassent 3 milliards de dinars

Le volume des capitaux traités par la Bourse de Tunis a dépassé le seuil des 3 MdsTND, atteignant 3 004,388 MTND à la date du 21 novembre 2024. Par rapport à l’année dernière, c’est une hausse notable de 26,7%.

Cette performance provient essentiellement des opérations d’enregistrement, qui sont les actes de cession et/ou d’acquisition résultant d’un transfert de propriété d’actions de sociétés non cotées. Elles ont totalisé 1 506,092 MTND depuis le début de l’année, une montée de 121,2% en glissement annuel. Par contre, cette effervescence n’est pas observée côté déclaration, qui est la procédure à suivre lorsque la transaction s’effectue entre des non-résidents. Le volume de ces opérations a fondu de 91,2% par rapport à 2023, à 1,801 MTND.

Si nous combinons cela avec les chiffres de l’investissement dans le pays, nous pouvons déduire deux conclusions.

La première est que la dynamique qui s’est installée cette année concerne la reprise des entreprises par la nouvelle génération, celle des descendants des pères fondateurs. Nous l’avons déjà remarqué dans les sociétés cotées ces derniers mois, et elle est confirmée dans le hors-cote. En tenant compte de la génération des industriels des années 1970, il est temps qu’ils passent le flambeau.

La seconde est que la nature de ces transactions explique l’absence d’investissements qui accompagnent ces mouvements. Le nouveau management n’est qu’une continuité de l’histoire et il va continuer l’aventure avec les moyens du bord, au moins dans un premier temps. Si la visibilité s’améliore, cela conduira à installer une nouvelle vague d’investissements technologiques.

Le marché a enregistré également un recul du volume des titres de capital de 7,9%, à 1 353,023 MTND, et de celui des titres de créance de 16,6%, à 126,526 MTND. En tout, l’année est bonne aussi bien pour la BVMT que pour les intermédiaires en Bourse, qui devraient se réjouir de ces statistiques.

 

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AeTech: les chiffres ont buggé

AeTech a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2023. Les produits d’exploitation se sont inscrits en forte baisse de -71,9% à 1,426 MTND. Cette baisse provient du fait que depuis le second semestre 2022, l’activité de distribution des produits Ooredoo a été transférée à la filiale Advanced e-services. Mais même en ne tenant compte que de l’activité solution, le chiffre d’affaires a fondu de 40,8% en glissement annuel.

Les charges d’exploitation ont reculé de -52,4%, à 2,519 MTND, pour la même raison. Le résultat d’exploitation est négatif de -1,054 MTND contre -0,182 MTND en 2022. L’Ebitda est également en couleur rouge, à -0,860 MTND, l’entreprise n’investissant plus depuis quelques années.

Les charges financières nettes se sont établies à 0,448 MTND. Si le résultat net de l’année dernière a été sauvé par des gains ordinaires de 3,850 MTND, en apportant l’activité distribution à la filiale Advanced e-services contre une plus-value de 3,751 MTND, cela n’est pas le cas en 2023. Les pertes se sont élevées à -1,613 MTND au titre de l’exercice 2023. Les fonds propres sont de -3,979 MTND. Le conseil d’administration a convoqué les actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire, au sens de l’article 388 du Code des sociétés commerciales, pour décider de la continuité de l’exploitation.

Au niveau consolidé, la même tendance a été constatée, avec une perte nette de -1,413 MTND. 

Le commissaire aux comptes a émis des réserves dans son rapport, soulignant, entre autres, qu’il a constaté une insuffisance concernant le passif des dettes fiscales de 0,712 MTND qui sont déjà inscrites à la recette des finances. Il y a également un risque de pénalité de retard non comptabilisé sur le paiement des dettes de la société auprès de la Cnss pour 0,378 MTND.

Et comme les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules, AeTech fait l’objet d’une vérification approfondie depuis le 8 août 2024 au titre de l’impôt sur les sociétés, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariés, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023.

L’assemblée du 13 décembre serait très importante. Il est clair que la société a besoin d’une injection d’argent frais pour retrouver l’équilibre et poursuivre son exploitation. Au rythme actuel, il est quasiment impossible de compter sur l’activité pour générer suffisamment de bénéfices couvrant le besoin en fonds propres.

 

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2,5 millions de tonnes des phosphates supplémentaires pourraient compenser la baisse des prix d’huile d’olive

Quand l’espagnol Deoleo parle, il faut l’écouter. C’est le premier transformateur mondial d’huile d’olive qui établit ses propres prévisions pour le marché mondial en la matière.

Selon la société, le secteur se rapproche de la fin de l’un des cycles les plus difficiles de son histoire. Les prix de l’or liquide devraient être réduits de près de moitié par rapport à leur niveau record de l’année dernière. Une bien mauvaise nouvelle pour la Tunisie.

L’augmentation de l’offre stabilise les marchés

L’année 2024 fut historique pour l’huile d’olive. La période prolongée de conditions climatiques extrêmes et de sécheresse dans le sud de l’Europe a gravement affecté les récoltes d’olives ces dernières années, entraînant une hausse vertigineuse des prix. La pénurie d’huile d’olive, un aliment de base du régime méditerranéen, a poussé le secteur dans la crise.

Les prix se sont toutefois refroidis depuis, car les estimations de l’industrie indiquent une amélioration significative des récoltes pour la saison 2024-2025, en particulier dans les principaux producteurs tels que l’Espagne, la Grèce et la Turquie. Les leçons apprises des années précédentes indiquent que la crise n’est pas terminée, mais des étapes vers l’amélioration ont été accomplies.

Le marché traverse toujours une phase de tension dans les prix de l’huile d’olive, en particulier celles de qualité supérieure, telle que l’extra vierge. Dans les mois à venir, les perspectives commenceront à se stabiliser et la normalité serait progressivement rétablie à mesure que la nouvelle récolte progresse et que l’offre augmente.

Les prix chutent

Les prix de l’huile d’olive extra vierge en Espagne tourne actuellement autour de 6 euros le kilogramme, une baisse de 35 % par rapport au record de 9,2 euros atteint en janvier 2024.

Cette détente des prix devrait se consolider en décembre et janvier prochains, à condition que les conditions météorologiques et de récolte restent stables. Deoleo estime que les prix tomberaient à environ 5 euros le litre, ce qui représente une chute brutale.

L’industrie commence à s’adapter plus rapidement à un avenir de plus en plus incertain causé par le changement climatique. En même temps, elle absorbe des investissements importants dans de nouvelles technologies agricoles et dans le développement de variétés d’olives plus résistantes. L’objectif est de maintenir l’offre à des niveaux qui permettent un prix accessible pour le consommateur final.

La carte des phosphates

Mais pour un pays comme la Tunisie, le plus important dans les calculs est l’exportateur et les recettes qu’il rapatrie. Pour 2024, le cap des 5 milliards de dinars de recettes a été dépassé. Pour 2025, cela relève du domaine de l’impossible. Nous allons perdre, au moins, un milliard de dinars de revenus d’exportation.

Pour remplacer cette perte, il n’y a pas deux chemins. Seule la piste des phosphates peut être réactivée rapidement. Avec seulement 2,5 millions de tonnes produites depuis le début de l’année, il y a une marge de progression.

Avec un prix moyen de 150 dollars pour la tonne métrique, nous aurions besoins de produire pas moins de 2,5 millions de tonnes supplémentaire en 2025 pour s’assurer que nous pourrons compenser intégralement toute baisse des prix de l’huile d’olive.

A bon entendeur.

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La zone Mena est un gisement pour les marchés volontaires de carbone

La demande pour le marché volontaire de carbone dans la région Mena a augmenté pour atteindre 2,5 millions de tonnes en 2024, soit une hausse de 14% par rapport aux 2,2 millions de tonnes de l’année dernière. Une nouvelle progression est attendue dans les années à venir selon le marché régional volontaire du carbone. Les pays de la région parviendraient à couvrir une part équitable des émissions de carbone grâce à ces mécanismes d’ici à 2030.

La zone Mena comporte de gros pollueurs actuellement, avec la production pétrolière et les industries chimiques. Ses émissions de CO2 représentent 7,4% du total mondial fin 2023.  Il y a donc un potentiel d’atteindre un volume d’échange de 100 millions de tonnes, en catalysant des centaines de millions de dollars dans des projets climatiques.

Au niveau mondial, et comme de plus en plus d’entreprises assument la responsabilité de leurs émissions, le gisement de croissance est préservé. À noter que le marché mondial des crédits carbone volontaires a connu une forte baisse, passant de 2,1 milliards de dollars en 2021 à 720 millions de dollars en 2023, selon les statistiques de l’Ecosystem Market Place. L’investissement dans les pays du Sud, qui dépensent plus que les pays du Nord en proportion de leurs PIB respectifs, est une piste pour accélérer rapidement la reprise de ces marchés. Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont une excellente adresse pour se lancer, car la zone est parmi les plus touchées. Pas moins de 16% du PIB régional devrait être dépensé chaque année pour permettre la transition, alors que la moyenne mondiale est de 7,5%.

Le cabinet McKinsey prévoit que le marché mondial atteindra 50 milliards de dollars d’ici à 2030 et 250 milliards de dollars d’ici à 2050, en raison de la demande croissante du secteur privé. Une évolution que la Tunisie ne devrait pas rater, en offrant au moins un marché pour ses propres exportateurs.

 

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Assurance: un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dinars à fin septembre 2024

Le communiqué du Comité de surveillance macro-prudentielle a passé en revue plusieurs secteurs d’activité, et pas que les banques. Il s’est intéressé également aux assureurs.

Au niveau du secteur des assurances, les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2024, avec une progression de 8,2% pour atteindre 3,4 milliards de dinars fin septembre. C’est extrêmement prometteur et l’industrie se dirige vers une année record. Cela a permis d’accroître la contribution des entreprises d’assurance au financement de l’État et des entreprises privées. Parallèlement, les indicateurs de solvabilité sont rassurants, avec la hausse des fonds propres de 12,3% pour atteindre 2,1 milliards de dinars.

En dépit de ces améliorations, le taux de pénétration reste faible. Il y a encore du potentiel pour ce secteur qui maintient un bon rythme de croissance. Le projet de loi de finances 2025 a apporté de bonnes, et de moins bonnes, nouvelles. D’une part, les compagnies vont devoir payer 1% de leurs primes nettes au profit de la nouvelle caisse de prévention contre la perte d’emploi pour des raisons économiques. Bien que cela soit fiscalement déductible de la base imposable, il réduira la trésorerie des compagnies et leur capacité à placer. D’autre part, la révision du tableau de l’IRPP incitera ceux ayant des revenus élevés à souscrire une assurance vie.

De belles années attendent cette industrie et nous pensons qu’il faut miser sur les assureurs plutôt que sur les banques pour les investisseurs à long terme. Le secteur est plus prêt pour passer aux standards internationaux et dispose d’une bonne capacité à supporter les chocs, plus que n’importe quel autre type d’établissement financier.

 

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AMI Assurances tourne une page et deviendra BNA Assurances

Le conseil d’administration d’AMI Assurances a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire le 9 décembre 2024. Au menu, un seul article, et pas n’importe lequel: AMI Assurances deviendra BNA Assurances.

La banque est montée progressivement dans le capital de l’assureur ces dernières années. À la date du 31 décembre 2023, le Groupe public détient 51,16% du capital de l’assureur, soit 45 579 712 actions et droit de vote. Il est de loin le premier actionnaire devant HBG Holding (14,35% du capital) et l’UGTT (9,50%). Dans les états financiers de la BNA, AMI Assurances est consolidée par intégration globale. 

Le 15 novembre 2021, la BNA avait acquis directement 38,33% des actions de la compagnie, et 1,62% indirectement, et ce, à la suite de la souscription, à titre irréductible et réductible, à la recapitalisation lancée par l’assureur. Le Conseil du marché financer avait dispensé la banque de procéder à une OPA obligatoire ou à une procédure de maintien de cours sur le reste des actions qu’elle ne détient pas dans le capital d’AMI. L’une des deux procédures est obligatoire, sauf dérogation par le régulateur, lorsqu’un acquéreur dépasse la part de 40% du capital d’une société, et ce, dans la limite du plafond fixé par le Comité général des assurances, soit 50,5% du capital. 

Il y a de fortes synergies entre les deux groupes. À titre d’exemple, AMI Assurances a souscrit bon nombre d’emprunts obligataires émis par la banque, et à la date du 31/12/2023, l’encours restant dû s’élève à 24,600 Mtnd. Il y a aussi une convention-cadre de bancassurance entre les deux parties, et qui permet un flux d’affaires au profit de la compagnie.

Ce changement de dénomination n’est autre que la dernière étape d’un long processus de rapprochement entre les deux entités.

 

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Hausse mondiale attendue des prix de l’huile de tournesol?

L’Association ukrainienne de l’agro-industrie a révélé que la récolte des graines de tournesol de cette année est tombée à 10,8 millions de tonnes, ce qui représente une baisse significative par rapport à la récolte de l’année dernière qui s’élevait à près de 15 millions de tonnes. Cette estimation décevante intervient alors que l’Ukraine reste l’un des plus grands producteurs de graines de tournesol et exportateurs d’huile de tournesol au monde, ce qui renforce l’importance de cette baisse et son impact sur le marché mondial.

Les prévisions de l’association sont bien inférieures aux 12,5 millions de tonnes prévues par les producteurs locaux. Selon les données du ministère de l’Agriculture, les agriculteurs avaient récolté 9,7 millions de tonnes de graines de tournesol à la fin de la première semaine de novembre. Cette divergence entre les producteurs et les statistiques officielles concernant le volume réel de la récolte de graines de tournesol provient du fait que les autorités estiment que les agriculteurs cachent jusqu’à 1,5 million de tonnes de graines de tournesol qui ne sont pas incluses dans les rapports officiels. La capacité de traitement des graines oléagineuses du pays est bien plus importante que la quantité de la récolte, et certaines petites raffineries achètent souvent des tournesols en dehors du marché officiel pour éviter de payer des taxes et pour être compétitives par rapport aux raffineries plus récentes et plus productives.

Sur les marchés, cela risque de donner un coup de pouce aux prix qui n’est pas en faveur des pays importateurs, comme la Tunisie. Ce produit est sensible et cher, et il représente un casse-tête pour le ministère du Commerce. Cette tendance risque d’augmenter l’inflation et de gonfler la facture des subventions. Bref, tout ce qui est indésirable pour l’économie.

 

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