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Tunisie – Détournement de médicaments: un fonctionnaire arrêté pour fraude de 60.000 dinars

Un fonctionnaire au sein d’une institution publique a été placé en garde à vue par le parquet de Tunis, après avoir été accusé de « faux et usage de faux » ainsi que de « détournement de fonds confiés à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions ». Le suspect est accusé d’avoir orchestré une fraude impliquant des médicaments coûteux, pour un montant dépassant les 60.000 dinars.

Selon un communiqué de la Direction générale de la sécurité nationale, l’individu aurait utilisé un dossier médical falsifié d’un patient décédé depuis deux ans pour obtenir des médicaments à son profit. Ces médicaments, qui devaient être administrés à un patient vivant, ont été détournés à plusieurs reprises avant que le fonctionnaire n’abandonne son poste et ne prenne la fuite.

L’enquête, menée par les unités de la police judiciaire d’El Menzah, a permis de localiser et d’arrêter le suspect après plusieurs semaines de recherches. Cette arrestation met en lumière une nouvelle facette de la fraude dans le secteur public, soulignant les risques de détournement dans des systèmes sensibles, tels que celui des médicaments destinés aux patients.

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AICCE27: La Tunisie au cœur de l’innovation et de la durabilité dans l’industrie du ciment

La Tunisie a été le théâtre, aujourd’hui, d’un événement phare pour l’industrie du ciment et des matériaux de construction. Du 26 au 28 Novembre 2024, sous la présidence du Chef du Gouvernement, la 27e Conférence et Exposition Internationale Arabe sur le Ciment et les matériaux de construction (AICCE27) s’est tenue à Tunis. Organisé par l’Union Arabe pour le Ciment et les Matériaux de construction (UACM) en partenariat avec le Ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), cet événement a réuni plus de 500 participants des cinq continents, incluant des représentants de l’UACM, des institutions arabes et internationales, des entreprises, des universités, des cabinets de conseil spécialisés, des médias et bien d’autres invités.
L’événement a offert une plateforme unique pour échanger sur les enjeux actuels du secteur, notamment la durabilité, l’innovation technologique et la transition énergétique. Parmi les personnalités présentes figuraient Fatma Thabet Chiboub, Ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Ahmed Mahmoud Al-Rousan, Secrétaire général de l’UACM, Mohamed Salah Ben Aissa, Secrétaire général adjoint et Président du Centre de la Ligue arabe à Tunis, Samir Majoul, Président de l’UTICA, ainsi que Brahim Sanaâ, Directeur général de Carthage Cement et représentant l’État tunisien. Ce forum a ainsi permis de mettre en lumière les défis et les opportunités qui façonnent l’avenir de cette industrie essentielle.

Enjeux et perspectives pour l’industrie du ciment

Dans son discours d’ouverture, Ben Aissa a souligné l’importance stratégique des stratégies de développement urbain durable à l’horizon 2030, mettant en évidence leur lien direct avec l’industrie du ciment, un secteur clé dans la transformation des villes et des infrastructures modernes. Il a précisé que les objectifs de développement durable de l’ONU sont étroitement liés à l’évolution des techniques de fabrication du ciment. Il a également insisté sur le rôle central que cette industrie doit jouer dans la réduction de son empreinte environnementale afin de répondre aux défis de demain.
A cette occasion, Al-Rousan, a souligné que la production de ciment dans les pays arabes avait atteint un impressionnant total de 390 millions de tonnes. Cependant, il a noté que la consommation restait relativement faible, principalement en raison des défis économiques rencontrés par certains pays de la région.
De son côté, Majoul a retracé l’histoire de la fabrication du ciment et son rôle crucial dans l’économie, en mettant en lumière son impact sur la construction et le développement des infrastructures. Il a également abordé le rôle des fabricants de ciment en Tunisie, ainsi que les projets publics qui ont soutenu la croissance du secteur. Puis, il a souligné les défis actuels, insistant sur la nécessité de réduire les émissions de carbone afin de rendre l’industrie plus durable. Selon lui, cette transition vers des pratiques plus écologiques pourrait entraîner une révolution industrielle, en stimulant l’innovation et un développement économique plus responsable.
La ministre a, quant à elle, insisté sur la nécessité d’intensifier la coopération arabe dans ce secteur stratégique. Elle a détaillé les efforts de la Tunisie pour moderniser son industrie du ciment, en alignant ses actions avec les objectifs de développement durable. Elle a également mis en avant l’engagement du pays pour une transition énergétique ambitieuse, centrée sur les énergies renouvelables et l’économie circulaire, afin de réduire l’empreinte carbone et renforcer la compétitivité de l’industrie locale.

Défis et innovations: Une vision d’avenir pour l’industrie du ciment

Lors de cette conférence, environ 35 panels sont organisés sur trois jours pour aborder des enjeux majeurs pour l’avenir du secteur, tels que les technologies de production de ciment à faible émission de carbone, la gestion durable des ressources et les défis économiques actuels. Parmi les solutions proposées, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la réduction de l’impact environnemental des processus de production sont des priorités.
Par ailleurs, les discussions se concentrent également sur des innovations clés, avec une attention particulière à la décarbonisation de l’industrie, l’utilisation de carburants alternatifs et les technologies associées, telles que les systèmes AFR pour la gestion flexible des combustibles. L’optimisation des procédés dans les cimenteries, notamment pour le contrôle de la température des fours et l’utilisation de réfractaires à haute performance, est également au programme. La transition vers un ciment plus écologique, notamment le remplacement partiel du clinker par de l’argile calcinée, est l’une des avancées les plus marquantes.
En outre, les experts explorent aussi des solutions pratiques pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions, notamment grâce aux stations de carburant secondaire avancées et aux technologies Polysius pour la décarbonation. L’optimisation des circuits de broyage et la gestion des matières premières alternatives demeurent également des points importants. Enfin, les discussions mettent en lumière les progrès réalisés en numérisation et en valorisation des déchets, offrant ainsi des solutions pour réduire l’empreinte carbone tout en maintenant une productivité élevée.
L’exposition accompagnant la conférence a offert une vitrine exceptionnelle pour les entreprises du secteur, avec environ 107 exposants internationaux présentant des matériaux innovants et des technologies avancées, illustrant ainsi l’évolution du secteur vers des pratiques plus durables.

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Sophia Feriani, Coach de Vie, à La Presse: le « je », le « tu » et le « nous », l’équilibre du couple

En 2024, une vague d’intérêt pour le coaching émerge en Tunisie, particulièrement autour des transitions familiales comme les mariages, divorces et adoptions. Imaginez des familles, confrontées à ces moments cruciaux, cherchant un phare dans la tempête des émotions et des changements. Ces bouleversements, souvent déroutants, poussent les gens à chercher un soutien, à la fois pratique et émotionnel, pour naviguer dans ces eaux tumultueuses. C’est ici qu’intervient Sophia Feriani, avocate et coach de vie bien connue, pour répondre à ce besoin croissant, déterminée à offrir des outils et des stratégies qui aideront les familles à intégrer ces transitions dans leur quotidien. Dans cette interview, elle partage son expérience et dévoile les enjeux d’une telle démarche, éclairant ainsi la lanterne de ceux qui se trouvent à la croisée des chemins.

De quelle manière la révolution de 2011 a-t-elle impacté le couple tunisien? 

Je dirais que la révolution de 2011 a marqué un tournant, c’était un événement socio-culturel, géographico-politique mais un événement plus récent, comme la pandémie de Covid-19, a eu un impact encore plus profond sur la vie des couples et des familles à l’échelle mondiale. En 2020, la crise sanitaire a bouleversé notre quotidien, isolant de nombreuses familles et mettant à l’épreuve des relations déjà fragiles.La pandémie a généré des tensions psychologiques considérables. Beaucoup de couples se sont retrouvés face à face dans un environnement confiné, ce qui a exacerbé des conflits existants. Par ailleurs, les statistiques montrent une augmentation alarmante de la violence à l’égard des femmes pendant cette période. Cette situation a conduit à une prise de conscience sur les difficultés relationnelles et la nécessité de réévaluer les liens personnels.

Cependant, il est également important de souligner que la pandémie a permis à certains couples de se redécouvrir et d’adopter une nouvelle dynamique. En étant forcés de vivre ensemble dans un espace réduit, certains ont réussi à renforcer leur complicité et à aborder leurs relations différemment. Néanmoins, le phénomène des divorces a fortement augmenté après le confinement, témoignant de l’impact durable de cette période sur les relations humaines, tant ici qu’ailleurs.

Je constate souvent, en tant qu’avocate et coach, que ce temps d’écoute et d’échange est négligé. La vie quotidienne, avec ses obligations professionnelles
et familiales, peut reléguer le couple au second plan.

Par quoi expliquez-vous le taux de divorce de plus en plus croissant en Tunisie?  

Il existe plusieurs raisons qui expliquent l’évolution des relations de couple aujourd’hui. Tout d’abord, sur le plan culturel, nous ne sommes plus au début du XXe siècle. À cette époque, le mariage était perçu comme un engagement à vie, et le divorce était mal accepté dans de nombreux milieux sociaux. Les couples se mariaient avec l’idée de rester ensemble, que ce soit l’homme ou la femme. Au fil du temps, des évolutions sociales et culturelles ont eu lieu. De nos jours, tant les hommes que les femmes travaillent, ce qui change la dynamique du couple. Les femmes ne sont plus seulement des épouses au foyer, attendant patiemment le retour de leur mari. Elles ont désormais leur propre indépendance financière et une vie sociale active, ce qui peut parfois entraîner une désunion. Dans ce contexte, il est fréquent que les couples ne prennent pas le temps de s’asseoir ensemble pour se recentrer sur leur relation. Un couple repose sur un équilibre entre le « je », le « tu » et le « nous ». Or, je constate souvent, en tant qu’avocate et coach, que ce temps d’écoute et d’échange est négligé. La vie quotidienne, avec ses obligations professionnelles et familiales, peut reléguer le couple au second plan. Cependant, l’amour aujourd’hui est aussi synonyme de liberté. On peut aimer son conjoint tout en préservant son jardin secret et sa propre identité. Pour moi, un mariage est une construction qui nécessite un entretien quotidien. Cela demande attention et engagement, comme arroser une plante. Malheureusement, lorsqu’on est pris dans un tourbillon d’obligations, il est facile de perdre de vue cette construction commune, ce qui peut mener à une séparation.

Un autre aspect que je constate est un manque de responsabilité dans la gestion de la relation. De nombreux couples choisissent le divorce par consentement mutuel, mais il est crucial de bien le faire, surtout lorsqu’il y a des enfants. Cette étape peut être ressentie comme un tsunami, révélant blessures, des souffrances et une confiance ébranlée. Dans chaque situation de divorce, je souligne toujours l’importance de l’enfant. Celui-ci n’a pas demandé à ce que ses parents se séparent et en subit souvent les conséquences. Les séquelles peuvent être importantes, mais tout dépend du comportement de chacun des parents. Il est essentiel que chaque parent respecte ses droits et ses responsabilités envers son enfant.

Pourquoi les enfants sont devenus aujourd’hui (dans certains couples) un instrument de chantage? 

Le divorce est souvent une décision difficile, parfois subie par l’un des partenaires. J’ai rencontré de nombreux cas où une cliente m’a confié que son mari voulait divorcer après vingt ans de mariage. Cela peut être un choc émotionnel profond et difficile à accepter. Dans ces moments, l’expression de la douleur et des souffrances peut se manifester de manière destructrice, notamment à travers les enfants: « Non, je ne te les confierai pas » ou « Tu ne verras pas ton fils. ». Je suis fermement en faveur du divorce par consentement mutuel, car il contribue à apaiser les tensions et à mieux gérer l’intérêt des enfants. Il est crucial de rappeler que le père restera toujours le père et la mère toujours la mère. Lorsqu’une annonce de divorce survient, elle s’accompagne souvent de colère et de tristesse, et les parents peuvent, à tort, utiliser les enfants comme un moyen de faire pression sur l’autre.

Ce qui me préoccupe particulièrement, c’est lorsque les parents critiquent l’autre devant l’enfant. Ces échanges doivent être évités; les conflits doivent être réglés entre adultes, sans impliquer les enfants. J’encourage toujours mes clients à préserver leur rôle parental, quel que soit le contexte. Aujourd’hui, les enfants grandissent souvent dans des environnements où le divorce est courant. À Tunis, par exemple, on estime que deux couples sur cinq sont divorcés. Cela signifie que beaucoup d’enfants se retrouvent dans des situations similaires.

Cependant, il arrive que l’un des parents, après avoir refait sa vie, néglige les enfants du premier mariage, ce qui entraîne une grande souffrance. Divorcer est une affaire d’adultes, tout comme se remarier. Les enfants ont besoin de soutien et d’amour, que les parents soient ensemble ou séparés. Malheureusement, le chantage émotionnel peut laisser des séquelles durables, car les enfants vivent dans un environnement de colère, de tristesse et de déchirement.

Que conseillez-vous aux nouveaux mariés? 

L’amour est un roman enchanteur, où tout semble magique et où l’on désire ardemment partager chaque moment avec l’autre. Cependant, pour qu’un couple fonctionne, il est important de considérer le « nous », qui repose sur le « je » et le « tu ». Il est utile que chacun trouve son harmonie pour construire une relation solide. Par exemple, je suis passionnément amoureuse d’un homme qui adore le football, alors que je ne comprends rien à ce sport. L’essentiel est de respecter ses passions et d’accepter l’autre tel qu’il est, sans chercher à le changer.

Au-delà de l’amour et du respect, la communication est primordiale dans une relation. Écouter l’autre est essentiel. Lorsque des tensions se manifestent, il est important de prendre un moment pour se calmer avant d’aborder des sujets délicats. Parfois, il vaut mieux s’accorder un temps de réflexion, boire un verre d’eau, respirer profondément, puis engager le dialogue avec son partenaire. Un couple repose sur un échange constant et quotidien. Toutefois, avant d’accepter pleinement l’autre, il est crucial d’apprendre à s’accepter soi-même et de travailler sur sa propre personne. C’est ainsi que l’on peut construire une relation équilibrée et épanouissante.

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Tunisie – Nabeul accueille son premier marché de Noël : une immersion dans le savoir-faire local

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, et pour les habitants de Nabeul et les visiteurs de passage, Eventy, le marché de Noël local, promet de faire rayonner la ville au cœur de cette saison festive.

Cet événement qui allie convivialité, créativité et gourmandise, se tiendra le Samedi 30 Novembre et le Dimanche 1er Décembre, de 9h à 19h, au Club des Trières de Nabeul (à proximité du Club Energy) en présence de nombreux artisans venus de différents gouvernorats de Tunisie.

L’inauguration officielle du marché sera marquée par la présence de Sana Mansour, Déléguée Régionale de l’Office National de l’Artisanat à Nabeul, qui soulignera l’importance de ce type d’événements pour la valorisation du talent local et du savoir-faire tunisien.

Marché au cœur de la création locale

Céramistes, artisans du verre, créateurs de bijoux, couturiers, pâtissiers et bien d’autres talents locaux se réuniront pour offrir une expérience immersive dans l’univers de l’artisanat.

Plus d’une vingtaine d’exposants seront présents, chacun avec sa touche personnelle pour séduire les visiteurs à la recherche de cadeaux uniques.

L’artisane Lamia Ben Slimaine a souligné que nos artisans sont des personnes créatives, ce qui illustre parfaitement la diversité et l’originalité des créations qui seront exposées.

Chaque stand raconte une histoire, chaque objet, une passion. Les visiteurs pourront découvrir une sélection de créations aussi diversifiées que raffinées: des pièces en céramique aux bijoux faits main, en passant par des produits cosmétiques naturels, du linge de maison élégant, et des douceurs de Noël qui raviront les papilles des gourmands.

Il y aura également une dégustation de spécialités locales, où chacun pourra savourer des mets typiques et raffinés.

Ambiance solidaire

Au-delà des produits à la vente, Eventy se distingue par l’atmosphère chaleureuse et festive qu’il crée. Les animations prévues tout au long du week-end offriront des moments de joie et de convivialité. La tombola permettra à tous les chanceux de repartir avec de magnifiques cadeaux surpris, pour prolonger la magie des fêtes.

Les prix des produits sont raisonnables, permettant à chacun de trouver un cadeau ou une pièce unique sans se ruiner.

L’artisane Nabila Ben Khelifa a précisé: « Nous avons voulu encourager le produit tunisien », une volonté qui se retrouve dans chaque article présenté sur le marché, symbole de l’engagement pour la promotion du savoir-faire local. Elle a ajouté: « Chaque artisan propose son propre produit, comme s’il s’agissait d’une exposition sélective », soulignant ainsi l’authenticité et la singularité de chaque création.

L’événement sera aussi l’occasion de célébrer la solidarité et le partage, en partenariat avec l’association Leo Club Neroli Nabeul, qui mettra en avant les valeurs de bienveillance et de soutien à la communauté locale. Un bel exemple de l’esprit de Noël, qui va bien au-delà de l’aspect commercial pour faire place à l’entraide et à la générosité.

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2.758 tonnes de pommes de terre potentiellement empoisonnées arrivent en Tunisie : une enquête explosive ouverte

La Brigade de la Police judiciaire de Sousse a ouvert une enquête concernant une cargaison de pommes de terre en provenance de Turquie, suspectée d’être impropre à la consommation.

Cette cargaison, d’une quantité impressionnante de 2.758 tonnes, est arrivée récemment au Port commercial de Sousse et devait être distribuée dans plusieurs régions du pays, dont Sousse, Kairouan, Mahdia, El Jem et Tunis, afin de pallier la pénurie alimentaire et la flambée des prix.

L’importation de ces pommes de terre, effectuée par une société privée, avait pour objectif de stabiliser le marché et de répondre aux besoins pressants de la population, confrontée à une crise alimentaire qui touche particulièrement les produits de base. Cependant, des doutes ont rapidement émergé quant à la qualité de la cargaison. Selon certaines sources, cette cargaison aurait été contaminée par des bactéries potentiellement dangereuses pour la santé.

Le député Badreddine Gammoudi, a affirmé que des tests effectués sur la marchandise ont révélé la présence de deux types de bactéries. Il a ajouté que, pour des raisons de sécurité sanitaire, la cargaison sera probablement détruite. Ce scandale alimentaire soulève de nombreuses interrogations sur les contrôles sanitaires et les mécanismes de régulation des importations en Tunisie, notamment en période de crise, où les autorités doivent veiller à la fois à la qualité des produits et à leur disponibilité.

L’enquête en cours vise à déterminer l’origine de la contamination et à identifier les responsables, dans un contexte où les consommateurs sont de plus en plus vigilants concernant la qualité des produits qu’ils consomment. Cette affaire relance également le débat sur la sécurité alimentaire en Tunisie, notamment sur les pratiques de contrôle des importations et la responsabilité des entreprises privées dans la commercialisation de produits alimentaires.

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Frappes israéliennes : le Liban ferme ses écoles et passe à l’enseignement virtuel

La violence des frappes israéliennes sur Beyrouth et ses environs a contraint les autorités libanaises à suspendre l’enseignement en présentiel dans la capitale et ses alentours.

Dès ce Lundi, les écoles, collèges et universités de Beyrouth, du Metn, de Baabda et du Chouf fermeront leurs portes, avec des cours en ligne prévus jusqu’à la fin Décembre, dans un contexte de sécurité de plus en plus précaire.

Le ministre de libanais de l’Éducation, Abbas Halabi, a justifié cette décision par la nécessité de garantir la sécurité des élèves et du personnel éducatif, après plusieurs attaques meurtrières israéliennes en l’espace d’une semaine.

Selon lui, les conditions actuelles rendent les déplacements dangereux et l’enseignement en présentiel impossible.

Cette suspension des cours en personne concerne aussi bien les établissements publics que privés, ainsi que les instituts techniques.

En réponse à cette situation, des solutions à distance seront mises en place, permettant aux étudiants de poursuivre leur apprentissage tout en restant protégés des dangers immédiats des bombardements. Cependant, la mesure ne fait qu’ajouter un nouveau défi dans un pays déjà profondément marqué par la guerre et les tensions régionales. Les écoles, véritables refuges pour les générations futures, se trouvent une nouvelle fois au cœur d’un conflit dont les enfants sont les premières victimes.

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Tunisie : Quand les trottoirs deviennent un danger public

En Tunisie, les trottoirs, ces espaces censés assurer la sécurité et le confort des piétons, sont devenus un véritable terrain de conflit.

Entre leur occupation illégale par des commerçants, leur dégradation avancée et leur aménagement souvent insuffisant, ces espaces publics sont loin de remplir leur rôle de manière optimale.

Lors de son intervention ce lundi 25 Novembre 2024 sur les ondes d’une chaîne radio privée, le Colonel Haytham Chaabani, responsable du Centre-Ouest pour la sécurité routière, a dressé un état des lieux alarmant de la situation.

Selon les données de l’Observatoire national de l’éducation, près de 60% des trottoirs aux abords des établissements scolaires sont mal aménagés, voire inexistants. Ces conditions rendent la circulation piétonne dangereuse, en particulier pour les enfants.

Pire encore, une étude de l’Observatoire national de la sécurité routière a révélé que 50% des trottoirs en Tunisie sont tout simplement inutilisables, un constat qui alarme les experts en matière de sécurité routière.

Le Colonel Chaabani a mis en lumière un autre problème majeur: l’occupation illégale de ces espaces publics. Si l’État autorise parfois l’usage temporaire de certaines portions de trottoirs par des vendeurs ou des cafés, cela se fait sous des conditions strictes visant à garantir la sécurité des piétons.

Pourtant, une proportion importante de ces occupations se fait sans aucun cadre légal ni respect des règles de sécurité, ce qui rend encore plus difficile la circulation des piétons.

L’impact de cette situation sur la vie quotidienne des Tunisiens est considérable. Les trottoirs, au lieu de faciliter les déplacements, deviennent souvent des obstacles, contraignant les piétons à marcher sur la chaussée, augmentant ainsi les risques d’accidents.

Cette réalité appelle à une réévaluation urgente des priorités en matière d’aménagement urbain et de gestion de l’espace public en Tunisie, afin de garantir à tous les citoyens un environnement sûr et accessible.

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Pakistan : 82 morts dans une guerre religieuse sans fin

Une escalade de violence entre sunnites et chiites a défiguré le paysage du nord-ouest du Pakistan, où les affrontements ont fait au moins 82 victimes et 156 blessés en seulement trois jours.

Depuis jeudi, la province de Khyber Pakhtunkhwa, plus précisément le district de Kourram, est le théâtre de violences qui opposent les deux communautés religieuses, plongées dans un cycle meurtrier qui semble ne jamais s’arrêter.

Les affrontements ont commencé avec une attaque ciblée jeudi, lorsque des assaillants ont ouvert le feu sur deux convois chiites escortés par la police. En représailles, des groupes chiites ont lancé des raids contre les quartiers sunnites, incendiant maisons et commerces, envenimant davantage le climat déjà tendu. Selon des sources locales, parmi les 82 morts, 66 étaient chiites et 16 sunnites, un bilan tragique illustrant l’intensité de la confrontation.

Depuis le début des hostilités, des tirs sporadiques résonnent encore dans la région, bien que les autorités n’aient pas rapporté de nouveaux décès depuis samedi soir. L’isolement du district a été renforcé par la coupure de la téléphonie mobile et la fermeture des routes principales, créant un climat d’anxiété et d’incertitude.

Les violences confessionnelles, bien que fréquentes dans cette région du Pakistan, semblent avoir franchi un nouveau seuil. Le silence des autorités locales et l’absence d’une solution immédiate pour désamorcer la crise nourrissent les inquiétudes d’une possible extension de ces affrontements à d’autres régions.

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Tunisie: des caméras dans les établissements scolaires pour protéger élèves et enseignants

Face à la montée de la violence dans les espaces publics, notamment autour des établissements scolaires, le ministère de l’Intérieur met en place des mesures concrètes pour protéger les enfants et les femmes. Lors d’une conférence de presse, le colonel Imed Memacha, porte-parole de la police nationale, a détaillé les nouvelles initiatives visant à renforcer la sécurité et prévenir les comportements violents.

Une des actions majeures annoncées est l’installation de caméras de surveillance aux abords des écoles, notamment aux carrefours stratégiques aux alentours. Ces dispositifs visent à dissuader toute forme de violence et à assurer une présence dissuasive pour protéger les élèves et le personnel éducatif.

Le colonel Memacha a précisé que l’installation de ces caméras s’inscrit dans une stratégie plus large de surveillance et de détection précoce des comportements suspects. Le but étant d’intervenir rapidement pour prévenir les agressions et offrir une sécurité renforcée, notamment pour les jeunes qui sont souvent vulnérables aux violences physiques et psychologiques.

En parallèle, des investissements dans de nouveaux équipements et véhicules ont été réalisés pour optimiser la réactivité des forces de l’ordre. Cependant, le porte-parole de la police a insisté sur l’importance d’une coordination interministérielle pour assurer le succès de ces initiatives.

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COP 29: Un accord de 300 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique

À l’issue de négociations marquées par des tensions, la COP 29 s’est conclue Dimanche à Bakou avec un accord crucial: les pays développés s’engagent à fournir 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 aux nations en développement pour faire face aux impacts du changement climatique. Bien que cet engagement représente une augmentation significative par rapport aux 100 milliards de dollars par an promis précédemment, il n’a pas suffi à satisfaire totalement les demandes des pays les plus vulnérables.

Les négociations, qui ont duré deux semaines ont été rythmées par des divergences profondes entre les nations riches et les pays en développement. Ces derniers réclamaient des financements bien plus conséquents pour soutenir leurs efforts d’adaptation aux dérèglements climatiques, notamment face à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et dévastatrices.

Malgré l’insistance de certaines délégations, l’accord final a permis de garantir un flux de financements à hauteur de 300 milliards de dollars par an, mais les pays du Sud ont exprimé leur frustration. Ils soulignent que, bien que l’engagement soit une avancée, il reste insuffisant pour répondre aux défis urgents du climat et pour compenser les pertes et dommages causés par les catastrophes climatiques.

Cet accord, bien qu’une étape importante, marque donc un compromis difficile dans un contexte de plus en plus tendu sur la scène mondiale. L’issue des discussions montre qu’il reste encore beaucoup à faire pour assurer une réponse juste et équitable face au changement climatique à l’échelle globale.

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Liban: Plus de 50 morts dans des frappes israéliennes dévastatrices  

Des frappes israéliennes ont frappé le Liban  faisant plus de 50 victimes, principalement à Beyrouth, selon le ministère libanais de la Santé.

Le bilan provisoire fait état de 50 morts et 66 blessés, mais des sources locales indiquent que ce nombre pourrait encore augmenter à mesure que les décombres sont fouillés.

Les frappes auraient visé plusieurs zones sensibles, dont des quartiers denses de la capitale. Bien que des informations circulent sur la possible cible d’un haut responsable du Hezbollah, aucune confirmation officielle n’a été donnée sur l’identité de la personne visée. Un député du mouvement, Amin Cherri, a démenti toute implication de dirigeant du Hezbollah, réfutant les rumeurs concernant un ciblage à Basta, un quartier de Beyrouth.

Cette attaque survient dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et le Liban, exacerbées par la situation régionale. Les frappes israéliennes, qui ont principalement affecté des infrastructures civiles et des zones résidentielles, ont plongé la population dans l’effroi. Le nombre de victimes pourrait s’alourdir, à mesure que les secours tentent d’extraire des survivants sous les débris.

Les autorités libanaises appellent à une aide internationale pour faire face à l’ampleur de la catastrophe, tandis que la communauté internationale redoute une déstabilisation accrue de la région. L’incertitude demeure sur les objectifs stratégiques d’Israël, alors que la situation reste tendue, sans signes de désescalade imminente.

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Forum International de la Cybersécurité: Tunis au cœur de l’innovation numérique

La Tunisie abritera la 4e édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC), les 3 et 4 Décembre 2024, placé sous le thème « Confiance et cybersécurité: innovations et stratégies pionnières pour un avenir numérique plus sécurisé ». Ce rendez-vous majeur s’inscrit dans un cadre stratégique visant à renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine de la cybersécurité et à promouvoir un avenir numérique sûr et durable.

Ce forum, organisé dans le cadre des efforts continus de l’Organisation arabe des technologies de l’information et de la communication (OATIC), a pour objectif principal de présenter les dernières solutions technologiques et de développer des stratégies innovantes pour répondre aux défis émergents de la cybersécurité. Il permettra également de renforcer la protection des environnements numériques au sein des pays arabes et de favoriser les échanges entre les différents acteurs du secteur.

L’événement se veut un espace de réflexion pour examiner les nouvelles tendances et technologies dans les domaines de la cybersécurité et de la confiance numérique, tout en abordant des stratégies pour renforcer la résilience des institutions face aux risques cyber. De plus, le forum mettra l’accent sur l’échange de bonnes pratiques et d’expériences au sein des différents secteurs, favorisant ainsi la collaboration entre les parties prenantes clés.

Sous l’égide du ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, et en collaboration avec l’Agence nationale de la sécurité informatique (ANSI), ce forum verra la participation de nombreuses personnalités de haut niveau. Parmi les invités, des directeurs d’organisations et d’institutions arabes et régionales, des leaders de l’industrie, des décideurs politiques, ainsi que des chercheurs et experts internationaux en cybersécurité et en confiance numérique.

Ce forum se positionne comme une plateforme stratégique pour la discussion et la formulation de solutions concrètes face aux défis actuels, tout en ouvrant la voie à une meilleure coopération régionale et mondiale dans le domaine de la cybersécurité. L’événement constitue une occasion unique pour la Tunisie de réaffirmer son rôle de leader dans la construction d’un avenir numérique sûr et fiable.

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Tunisie – Priorités budgétaires 2025 : le calendrier décisif de l’ARP

Les rapports des Commissions des Finances et du Budget de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ont été publiés marquant une étape clé dans le processus législatif de la Loi de Finances 2025.

La version amendée du projet, qui intègre plusieurs ajustements importants, sera au cœur des discussions parlementaires prévues pour les 24 et 25 Novembre 2024.

Au cours de ces séances, les membres des commissions présenteront en détail les différents aspects du projet de loi, permettant aux députés de débattre des mesures proposées.

La ministre des Finances sera également présente pour répondre aux questions des parlementaires, clarifiant les choix budgétaires et les priorités du gouvernement pour l’année à venir.

L’agenda des débats continue avec des séances programmées pour les 25, 26 et 27 Novembre, durant lesquelles les députés examineront et voteront sur les budgets alloués aux différentes missions ainsi que sur les mesures spécifiques inscrites dans le projet de la Loi de Finances 2025.

Le vote final sur le texte dans sa globalité est prévu pour les 2, 3 et 4 Décembre 2024. Ces dates seront cruciales pour déterminer les priorités économiques du pays pour l’année 2025, un exercice législatif clé dans un contexte économique complexe. Les ajustements apportés à ce projet de loi seront surveillés de près, car ils détermineront en grande partie la direction des politiques fiscales et économiques de la Tunisie pour l’année à venir.

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Tunisie : Samir Abid à la tête de la 38e session du Conseil National du Commerce

Dans une démarche importante visant à renforcer la coopération entre les différents acteurs du secteur commercial, le ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid, a présidé les travaux de la 38e du Conseil National du Commerce. Cette édition, tenue au siège du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), a réuni plusieurs personnalités influentes du secteur, notamment le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), le président du Conseil de la Concurrence, ainsi que des représentants des structures ministérielles et administratives, des membres du secteur privé et des organisations de la société civile.

Dans son discours, le ministre a souligné l’importance de ces rencontres régulières, qui renforcent la culture du dialogue et de la coordination entre le ministère et les structures professionnelles, ainsi que les ministères concernés. Il a insisté sur la nécessité de discuter des enjeux cruciaux du secteur commercial, afin de favoriser un dialogue constructif d’idées et de propositions afin d’optimiser la performance commerciale, en réponse aux défis et aux exigences des marchés locaux et internationaux.

Abid a également souligné la nécessité d’identifier et d’analyser les faiblesses du secteur commercial, afin de mettre en place des mesures correctives visant à améliorer la compétitivité, tout en renforçant les mécanismes de contrôle pour lutter contre les pratiques anticoncurrentielles et de spéculation. Il a insisté sur l’importance de garantir la transparence dans les transactions commerciales, en particulier face aux conditions exceptionnelles que traverse le pays en matière d’approvisionnement du marché. L’objectif est d’assurer une stabilité des prix et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Au cours des discussions, le Conseil a examiné plusieurs axes stratégiques majeurs, notamment l’organisation des circuits de distribution, les programmes de qualification des produits agricoles et de la pêche, ainsi que le suivi des projets des infrastructures commerciales dans les gouvernorats de Bizerte, Sidi Bouzid et Médenine (Ben Guerdane). Une attention particulière a été portée sur le programme de numérisation des marchés de gros et l’instauration d’un système interne modèle pour les marchés de production, une avancée importante pour la modernisation du secteur.

Par ailleurs, le rôle du Conseil de la Concurrence dans la régulation du marché et la promotion d’une concurrence loyale a également été un sujet central des débats, tout comme la planification des programmes et événements commerciaux à venir. Tous les participants ont convenu de la nécessité de renforcer la synergie entre les différents acteurs pour atteindre les objectifs du Conseil, véritable plateforme d’échanges pour améliorer le secteur commercial.

A la fin de la rencontre, Abid a réaffirmé la nécessité d’un effort collectif pour construire un système commercial plus transparent et efficace, afin d’améliorer les services aux consommateurs et garantir la stabilité du marché tunisien face aux défis économiques.

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Tunisie – Corruption dans les marchés publics : un mandat de dépôt pour un gérant d’entreprise de forage

Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a ordonné un mandat de dépôt contre le représentant légal d’une société spécialisée dans le forage de puits. Cette décision fait suite à l’ouverture d’une enquête suite à des soupçons de corruption financière et administrative dans le cadre d’un marché public attribué par le Commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Kasserine.

L’affaire, qui a attiré l’attention des autorités tunisiennes, porte sur des irrégularités présumées dans l’attribution de contrats liés à la réalisation de puits profonds, jugés essentiels pour le développement agricole dans la région. Le ministère public du tribunal de première instance de Tunis, a confié à l’unité nationale d’investigation des crimes financiers complexes, sous l’égide de la police judiciaire d’El Gorjani, la mission d’enquêter sur ces marchés publics.

Au terme de plusieurs semaines d’investigations, le dossier a été remis au juge d’instruction, qui a mené un interrogatoire approfondi du gérant de l’entreprise concernée. Après examen, il a décidé de placer ce dernier en détention préventive, témoignant de la gravité des accusations portées à son encontre. Les enquêteurs continuent de scruter les tenants et aboutissants de cette affaire, élargissant leur investigation à d’autres acteurs potentiellement impliqués dans ce scandale de corruption, qui pourrait avoir des répercussions sur l’intégrité des marchés publics dans toute la région.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte où la lutte contre la corruption est devenue une priorité pour les autorités tunisiennes, déterminées à assainir les pratiques administratives et à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques. Les autorités judiciaires continuent de mener des enquêtes pour identifier tous les responsables et la situation reste à suivre de près dans les prochains mois.

Le scandale soulève des questions cruciales sur la transparence des marchés publics, notamment dans les régions défavorisées, où des projets essentiels comme le forage de puits peuvent être la cible de pratiques douteuses. Les révélations à venir sur cette affaire devraient offrir un éclairag

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Tunisie : 200.000 employés dans la friperie, dont 8.000 diplômés

Le secteur de la friperie en Tunisie, bien que méconnu et souvent sous-estimé, occupe une place prépondérante dans l’économie informelle, employant environ 200.000 personnes à travers le pays.

Parmi ces travailleurs, environ 8.000 sont des diplômés de l’enseignement supérieur, un chiffre qui témoigne de la réalité complexe du marché du travail tunisien, où des jeunes diplômés se tournent vers des secteurs informels en raison du manque d’opportunités dans leurs spécialisations. 

Le constat a été dressé par Sahbi Maâlaoui, président de la chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de friperie, lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale, ce Vendredi 22 Novembre 2024.

Selon lui, ce secteur, qui regroupe près de 54 entreprises spécialisées, traverse une période difficile, avec seulement 34 d’entre elles en activité. Les 20 autres ont fermé leurs portes en raison de sanctions financières lourdes ou d’incidents tels que des incendies. Cette situation souligne une fragilité préoccupante, alors que la friperie, à la fois source de revenus pour des milliers de familles et d’opportunités pour de jeunes diplômés, peine à se maintenir à flot.

La friperie, qui regroupe le commerce des vêtements d’occasion, est un secteur en pleine croissance à l’échelle mondiale, en raison de son caractère durable et économique.

En Tunisie, elle constitue une bouée de sauvetage pour de nombreux ménages, tout en offrant une alternative à la mode jetable et polluante. Cependant, malgré son importance pour l’économie informelle et les emplois qu’elle génère, elle souffre d’un cadre légal obsolète et souvent inadapté.

Maâlaoui a ainsi souligné l’urgence d’une révision des textes législatifs régissant ce domaine, afin de permettre aux commerçants de développer leurs activités au-delà de leur gouvernorat d’origine. Cette contrainte géographique limite considérablement le potentiel de croissance du secteur, malgré que de nombreux tunisiens sont prêts à investir dans la vente de fripes dans des régions où l’offre est faible.

Le secteur de la friperie se distingue également par son aspect exportateur, avec cinq entreprises qui concentrent leurs activités sur les marchés internationaux. Toutefois, les défis économiques et législatifs locaux freinent l’essor de ces entreprises, malgré leur potentiel d’exportation qui pourrait non seulement dynamiser le secteur, mais aussi contribuer à l’amélioration de la balance commerciale du pays.

L’enjeu est désormais de taille: comment réformer un secteur vital tout en l’intégrant davantage dans le tissu économique formel? Les appels à une révision des lois et à une modernisation du cadre de régulation se multiplient, mais l’avenir de la friperie en Tunisie dépendra aussi de la capacité des autorités à offrir un environnement propice à la croissance et à la durabilité de ce secteur souvent ignoré, mais pourtant essentiel à la vie économique du pays.

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Massacre à Palmyre: 68 morts dans une frappe israélienne

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a confirmé hier Jeudi un lourd bilan suite à une frappe israélienne sur la ville de Palmyre, dans le centre de la Syrie. Au total, 68 personnes ont perdu la vie dans ces raids aériens. Parmi les victimes, 42 sont des Syriens, tandis que 26 autres viennent de pays étrangers, notamment l’Irak et le Liban.

Bien que le nombre de victimes soit élevé, les autorités syriennes ont tenu à préciser que les célèbres temples gréco-romains de la ville, patrimoine mondial de l’UNESCO, n’ont pas été endommagés lors des frappes. Nadhir Awad, directeur général des Antiquités et des Musées en Syrie, a rassuré la communauté internationale sur l’intégrité de ces sites historiques.

Les raids israéliens ciblent régulièrement des positions militaires en Syrie, souvent en réponse à la présence d’armements ou de groupes armés soutenus par l’Iran. Cependant, cette attaque à Palmyre semble avoir frappé une zone qui abritait à la fois des combattants étrangers et des éléments de l’armée syrienne.

Le bilan humain de cet incident soulève de nouvelles inquiétudes concernant l’escalade des violences dans le pays, déjà ravagé par plus de 13 ans de conflit. Alors que les autorités israéliennes n’ont pas commenté cette frappe, l’attaque relance le débat sur la légalité et les objectifs des opérations militaires israéliennes en Syrie.

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Tunisie – Scandale financier: 8 ans de prison pour l’ex-président d’une association sportive

La justice tunisienne a prononcé une lourde condamnation à l’encontre d’un homme d’affaires et ancien président d’une association sportive de la capitale.

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de première instance l’a condamné à huit ans de prison pour son implication dans deux affaires de fraude bancaire.

Dans la première affaire, l’ex-président de l’association sportive a été reconnu coupable d’avoir obtenu des prêts bancaires en contournant les procédures légales relatives aux garanties exigées par les institutions financières. La cour a prononcé une peine de six ans de prison, accompagnée d’une amende de 20 millions de dinars.

La deuxième affaire, liée à des irrégularités similaires dans l’obtention de financements, a conduit à une condamnation de deux ans de prison, ainsi qu’une amende supplémentaire, dont le montant se chiffre en dizaines de milliers de dinars.

L’homme d’affaires, qui nie les faits qui lui sont reprochés, conserve la possibilité de faire appel de ces décisions. En cas d’appel, l’exécution des peines sera suspendue jusqu’à l’examen du dossier par la cour d’appel.

Cette affaire s’inscrit dans une série de procédures judiciaires visant à lutter contre la corruption financière et les malversations dans le pays.

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Tunisie – Lutte contre la spéculation : le ministère du Commerce renforce les mesures de contrôle

Le ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Obeid, a présidé une réunion stratégique avec les directeurs généraux du ministère, les directeurs régionaux et les autorités sécuritaires, dans le but de renforcer les efforts de contrôle des prix et de lutter contre la spéculation.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’application des recommandations du Président de la République, appelant à une vigilance constante pour éradiquer les dérives économiques tout au long de l’année.

Lors de cette réunion, le ministre a salué les progrès réalisés grâce aux récentes interventions de contrôle menées dans tout le pays, soulignant les résultats positifs obtenus dans la lutte contre les monopoles et les hausses injustifiées des prix. Il a assuré que ces actions se poursuivront avec une intensité accrue et des mécanismes de travail renforcés, visant à maximiser leur visibilité sur le terrain et à améliorer la situation pour les citoyens.

Obeid a également évoqué la nécessité de renforcer les sanctions, en particulier contre les grands monopoleurs. Il a insisté sur l’importance d’un suivi rigoureux pour détecter les violations majeures qui perturbent l’équilibre du marché. Le ministre a précisé que l’objectif principal reste d’agir rapidement pour corriger les irrégularités tout en favorisant une approche de dialogue avec les parties prenantes, renforçant ainsi la confiance entre les citoyens et les commerçants.

De leur côté, les autorités sécuritaires ont réaffirmé leur engagement à soutenir les opérations de contrôle économique. Le Ministère de l’Intérieur a promis de mobiliser toutes les ressources nécessaires, tant humaines que logistiques, pour aider à démanteler les réseaux parallèles et garantir la fluidité des circuits de distribution.

La réunion a également permis de faire le point sur les mesures prises pour sécuriser l’approvisionnement en produits essentiels comme la viande blanche, le lait et les pommes de terre. En outre, des ajustements seront effectués pour mieux réguler le marché de gros de Bir El Kassaâ, avec un approvisionnement suffisant garanti par l’Office du Commerce de la Tunisie.

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