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JTC2024:”Transit Tripoli” : une épopée contemporaine sur l’exil

Produite à Berlin (Allemagne) au mois de novembre 2022, jouée par la suite à Tripoli et à Beyrouth au Liban, et récemment au Festival des Arts Contemporains de Downtown (D-CAF) en Egypte, la pièce “Transit Tripoli”, programmée dans le cadre de la section non-compétitive de la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC), sera donnée le mercredi 27 novembre (19h30), au Théâtre des Régions de la Cité de la culture Chedly Klibi de Tunis.

Considérée comme une épopée contemporaine au cœur des luttes d’émigration, mêlant récits personnels et histoire collective, la pièce bien accueillie dans les milieux artistiques où elle a été saluée pour son traitement sensible des thèmes de l’exil, de la migration et de l’histoire des réfugiés est une libre adaptation par la metteuse en scène libanaise Caroline Hatem du roman “Transit” (1942) écrit par l’allemande Anna Seghers durant son exil.

Coproduite par l’Akademie der Künste de Berlin en partenariat avec le Schaubühne Theatre (Berlin), avec le soutien du Fonds international de coproduction du Goethe-Institut et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’œuvre est une adaptation au contexte syrien actuel de déplacement et d’émigration.

Combinant “une variété de dispositifs narratifs et un usage intensif de la scénographie numérique pour convoquer la fascinante pléthore de personnages secondaires, mais aussi la mer et la ville ouverte”, la pièce est jouée avec un un seul acteur sur scène, le grand comédien libanais Josef Akiki.

Au théâtre, au cinéma et à la télévision, Josef Akiki s’est distingué en tant qu’acteur et comédien dans plusieurs œuvres remarquables. Il a entre autres joué un rôle central dans le long-métrage fiction “Al Hayba” (2022) réalisé par le syrien Samer El Berkawi et basé sur la série culte du même nom, diffusée dans plus de quinze pays. Il a également joué dans “Disorder”, un film du libanais Lucien Bourjeily, présenté en avant-première à El Gouna Film festival. Son interprétation de Saadoun dans “The Dictator” du dramaturge libanais Issam Mahfouz dans une mise en scène de Hassan Mouhieddine, lui a valu le prix du Meilleur acteur au Festival de Théâtre d’Alexandrie en 2019.

Théâtres et résistances aux JTC 2024

Deux spectacles tunisiens figurent parmi 12 arabes et africains dans la course aux Tanits de la 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC 2024), prévues du 23 au 30 novembre 2024, avec pour slogan «Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie».

Le programme de cette édition a été dévoilé, vendredi 15 novembre 2024, lors d’une conférence de presse organisée à la Cité de la culture.

Le festival des présente une sélection de 125 spectacles issus de 32 pays arabes, africains et d’ailleurs.

Le théâtre syrien sera à l’honneur, en reconnaissance à sa grande contribution au développement du théâtre arabe. Le grand acteur et metteur en scène syrien Duraid Lahham et son compatriote Mamdouh Al Atrash seront notamment honorés, aux côtés des Tunisiens Lamine Nahdi, Aissa Harrath et Béchir Kahwaji.

La cause palestinienne et la guerre contre le Liban seront au cœur de cette édition présidée par l’homme de théâtre Mounir Argui.

Un spectacle chinois, ‘‘Star Returning’’ mis en scène par Lemi Ponifasio sera  présenté hors compétition, à la cérémonie officielle d’ouverture prévue au Théâtre de l’Opéra à la Cité de la Culture. Ce sera sa première mondiale, après avoir été présenté, le 8 novembre courant, en avant-première chinoise dans la ville de Xichang (Province de Sichuan). Cette œuvre profonde et visionnaire de l’artiste de théâtre polynésien Lemi Ponifasio, a été créée en collaboration avec le peuple Yi de la région de Daliangshan en Chine.

Dans la compétition officielle, exclusivement destinée aux structures théâtrales professionnelles, arabes et africaines, il y aura deux spectacles tunisiens ‘ ‘Danse Céleste’’ de Tahar Aissa Ben Arbi et ‘‘Toxic paradise’’ de Sadok Trabelsi.

Les 10 autres pays représentés en compétition sont la Palestine, le Liban, l’Irak, le Bénin, le Sénégal, l’Egypte, le Qatar, la Jordanie, le Maroc et les Emirats arabes unis.

Le jury de la compétition officielle, présidé par l’auteur, poète et critique tunisien Mohamed El-Ouni, réunit le griot, dramaturge et comédien burkinabé Hassan Kassi Kouyaté, le dramaturge et académicien irakien Khazaal Al Mejidi, la comédienne et autrice palestinienne Raeda Taha, la comédienne syrienne Hala Omrane et l’universitaire tunisien, Yacine Ouni, en tant que rapporteur.

Des hommages seront aussi rendus au Saoudien Sami Al-Jamaan et aux Tunisiens Amel Baccouche, Wajiha Jendoubi, Mokdad Salhi, Yahya Al-Faydi, Fatma Bahri, Mounir Ben Youssef, Ouyoun Al Kalam (Amal Hamrouni et Khemaies Bahri). Ainsi que des hommages posthumes à Abdelmajid Jemâa, Mourad Karrout, Saadi Zidani, Abdelhak Khemir, Abdelaziz Belgaied Hassine, Mahjouba Ben Saad et Mohamed Mourali.

Spectacles en compétition officielle :

‘‘Danse Céleste’’, Tahar Aissa Ben Arbi (Tunisie) ;

‘‘Toxic paradise’’, Sadok Trabelsi (Tunisie)

‘‘L’amoureux’’, Nabil Azer (Palestine);

‘‘Tnein Bel Lel’’, Samer Hanna (Liban);

‘‘La maison d’Abu Abdallah’’, Anas Abdessamad (Irak);

‘‘Zone franc(h)e’’, Migan Bardol (Bénin);

‘‘Médecin après la mort’’, Ibrahima Sarr (Sénégal);

‘‘Fin de partie’’, Saïd Kabil (Egypte);

‘‘Entre deux cœurs’’, Mohammed Youssef Al-Mulla (Qatar);

‘‘A ceux qui gravissent les montagnes’’, Abdelssalam Qabilat (Jordanie);

‘‘La victoria’’, Ahmed Amine Sahel (Maroc);

‘‘Comment nous pardonner?’’, Mohamed Al-Amri (Emirats arabes unis).

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