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Céline Moyroud alerte sur la « triple crise » climatique en Afrique

Lors du Forum Afrique-France de la transition écologique et énergétique des 23 et 24 avril 2025 à Tunis, Céline Moyroud, représentante du PNUD en Tunisie, a souligné les défis majeurs liés à la triple crise climatique, écologique et de pollution qui frappe l’Afrique. Tout en mettant en lumière les dynamiques positives et les engagements nationaux pour une transition énergétique ambitieuse à l’horizon 2030-2050. Elle a insisté sur la nécessité d’un travail de terrain intensif et concerté pour transformer ces enjeux en opportunités durables pour le continent.

Céline Moyroud souligne à cet effet : « Entre aujourd’hui et demain, il y aura un énorme travail de terrain, dont nous avons discuté ce matin. Aujourd’hui, je souhaite parler rapidement des cinq prochaines années, en m’inspirant bien sûr du travail du système des Nations unies, notamment du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), très actif dans le monde, en Tunisie, mais aussi dans les pays représentés ici aujourd’hui : la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Sénégal, la Guinée, l’Algérie et la Mauritanie. »

Le premier constat, selon elle, est de partir du commencement et de rappeler qu’aujourd’hui nous faisons face à une triple crise : climatique, écologique et liée à la pollution. Cela démontre que des réponses concertées et concrètes sont non seulement possibles, mais indispensables. Pour cadrer les enjeux et les opportunités, le bilan mondial du climat présenté à la COP28 a rappelé l’urgence de l’action climatique. Le réchauffement pourrait atteindre 2 degrés Celsius d’ici 2050, voire 2100, avec des effets majeurs : cyclones plus intenses, élévation du niveau de la mer, vagues de chaleur extrêmes.

Elle ajoute : « L’Afrique est responsable de moins de 4 % des émissions mondiales, mais elle est parmi les régions les plus exposées. En Afrique du Nord, on compte plus de 250 jours de chaleur potentiellement mortelle, avec des températures dépassant 45 degrés Celsius pendant plus de 45 jours consécutifs dans certaines villes du Maghreb. En Afrique de l’Ouest, 33 millions de personnes ont souffert de l’insécurité alimentaire aggravée par les sécheresses, tandis que le littoral recule de un à cinq mètres par an, menaçant des quartiers entiers à Abidjan, Dakar ou Cotonou. Par ailleurs, 65 % des terrains agricoles sont dégradés ou ont disparu en 30 ans. Moins de 20 % des petits environnements agricoles en Afrique sont encore viables. »

Le deuxième constat est qu’en dépit de ces vulnérabilités multiples, des dynamiques encourageantes émergent partout sur le continent. On observe une mobilisation croissante des citoyens et des gouvernements. Par exemple, le Maroc vise une réduction de 32 % de ses émissions d’ici 2030. La Tunisie, depuis 2023, a adopté une stratégie nationale de neutralité carbone à l’horizon 2050, déclinée à travers le déploiement de l’énergie solaire.

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Tozeur : Atelier sur l’autonomisation économique des femmes

Un atelier a été organisé, lundi 21 avril, à Tozeur dans le cadre du projet de l’économie verte et et de l’autonomisation économique des femmes en Tunisie, mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) avec un financement canadien.

Ce projet vise à passer d’une économie classique basée sur l’exploitation des ressources naturelles, et qui peine à faire face aux changements climatiques, à une économie plus résiliente, capable de créer des opportunités d’emploi pour les femmes et les jeunes, selon la responsable du projet, Insaf Cherif.

L’atelier, dont les travaux se poursuivent jusqu’au 23 avril courant, a consacré sa première journée à une session de formation réunissant des intervenants du domaine économique et de la femme, notamment des représentants du ministère de l’Économie et de la Planification, principal partenaire dans les gouvernorats de Tozeur et Kébili.

L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs locaux de l’inclusion économique des femmes, et de développer une chaîne de valeur verte adaptée aux spécificités régionales, favorisant l’emploi des jeunes et des femmes, et définissant les priorités propres à chaque région, selon la même source.

L’atelier prévoit également l’élaboration de programmes pour chaque chaîne de valeur convenue. Le reste du programme de l’atelier sera dédié à la création de partenariats entre les secteurs public et privé, en raison de leur importance dans la réalisation des objectifs de l’économie verte.

Selon la même source, les résultats attendus de cet atelier incluent en particulier la mise en place de chaînes de valeur vertes résilientes face aux changements climatiques dans chaque gouvernorat, ainsi que l’exécution de programmes de partenariat public-privé favorisant l’inclusion économique des femmes et des jeunes.

Avec TAP

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Le projet “Vers un modèle d’économie circulaire pour le traitement et la valorisation des déchets” vise à renforçer l’économie verte sur l’île de Djerba

Le projet “Vers un modèle d’économie circulaire pour le traitement et la valorisation des déchets sur l’île de Djerba”, lancé le 14 avril courant, à Djerba, lors d’une conférence organisée par l’ANME, s’inscrit dans la dynamique nationale de décarbonisation, à travers la valorisation énergétique des déchets et la création d’opportunités d’emplois durables dans des domaines clés, tels que le tri, le recyclage et la production de biométhane.

Ce projet soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et financé par le gouvernement japonais et le Fonds Italien pour le Climat, vise selon l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie, à optimiser la gestion des déchets sur l’île de Djerba, d’une manière durable, tout en renforçant l’économie verte locale et la résilience climatique.

Ce projet constitue le début d’une solution à la problématique des déchets à Djerba dans le cadre d’une approche globale qui comporte, en première étape, la valorisation énergétique d’une quantité de déchets organiques. La première tranche de ce projet sera finalisée au début de l’année 2026.

Le projet permettra de produire de l’énergie renouvelable à partir des déchets organiques, laquelle soit alimentera le réseau national de gaz naturel, soit sera convertie en électricité.

A la suite de cette conférence, une série de réunions a réuni les différentes parties prenantes pour accélérer la finalisation des études nécessaires et favoriser le lancement effectif du projet dans les meilleurs délais.

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Djerba lance un modèle communautaire de valorisation des déchets

L’île de Djerba a accueilli, lundi le 14 avril 2025, le lancement officiel du projet pilote visant à transformer les déchets organiques ménagers en énergie propre et renouvelable. Un projet qui pourrait être dupliqué dans d’autres régions tunisiennes.

Ce projet intitulé «Vers un modèle circulaire de traitement et de valorisation des déchets et des matières» est une initiative innovante portée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), en partenariat avec l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) et l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). Il s’inscrit dans les engagements climatiques ambitieux de la Tunisie, notamment dans le cadre de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), et vise à transformer la gestion des déchets à Djerba à travers des solutions circulaires, durables et intégrées.

Il ne s’agit pas seulement d’une solution technique, mais d’une réponse centrée sur les populations face à une urgence environnementale et sociale. Il bénéficiera d’un financement généreux du gouvernement du Japon, ainsi que d’un appui complémentaire de l’Italie via le mécanisme Pista.

Lors de l’événement de lancement, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takeshi Osuga, a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de la transition écologique et du développement durable ainsi que de la consolidation de la sécurité humaine en Tunisie, tout en soulignant l’importance de renforcer les synergies sectorielles entre l’environnement, l’énergie et l’agriculture, notamment à travers les efforts de sensibilisation et la collaboration internationale élargie, pour construire des modèles de gestion des déchets résilients, créateurs d’emplois et respectueux de l’environnement.

Céline Moyroud, représentante résidente du Pnud en Tunisie, a pour sa part salué la mobilisation des partenaires nationaux et locaux, et rappelé que ce projet incarne la vision d’un développement inclusif et durable. «Ce projet pilote est une démonstration d’un modèle économique circulaire qui peut améliorer la vie des citoyens tout en répondant à l’urgence climatique», a-t-elle déclaré, en insistant sur l’importance d’initiatives concrètes, ancrées dans les territoires, pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.

Badreddine Lasmar, directeur général de l’Anged, a salué l’engagement des partenaires internationaux aux côtés de la Tunisie dans sa transition vers un avenir meilleur. Il a souligné l’importance de l’exemple de Djerba, qui permettra d’apporter une réponse intégrée à la problématique des déchets, en combinant plusieurs techniques pour une revalorisation efficiente et durable.

De son côté, Imed Landolsi, directeur de la biomasse de l’ANME, a réaffirmé l’engagement de son agence à soutenir toutes les initiatives visant à diversifier les sources d’énergie proposées en Tunisie. Il a rappelé l’importance stratégique de la valorisation des biodéchets comme gisement énergétique, essentiel pour renforcer l’indépendance énergétique du pays. «Djerba devient une référence. Nous y construisons un système qui intègre recyclage et valorisation énergétique de manière intelligente», a-t-il déclaré.

Avec le soutien des communautés locales et des partenaires internationaux, ce projet suscite déjà de l’intérêt pour une réplication à Sfax, Tunis et ailleurs. Il montre qu’une solution environnementale peut aussi améliorer la santé publique, créer de l’emploi et renforcer la cohésion sociale.

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