L’assistance juridique et judiciaire reste rarement accessible, en Tunisie, notamment pour les catégories les plus vulnérables, c’est ce qui ressort d’un rapport, récemment, publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Tunisie.
Le rapport, publié sur le site officiel du PNUD Tunisie, a révélé que la majorité des citoyens, notamment dans les zones rurales, ignorent les mécanismes d’assistance juridique, contrairement à leur connaissance des systèmes d’aides sociales, qu’elles soient financières ou en nature.
Selon le rapport, l’assistance juridique pour les femmes victimes de violence et les victimes de la traite des personnes et du terrorisme « n’est pas connu par les Tunisiens », malgré l’existence de cadres juridiques relatifs à la protection de ces victimes.
Par ailleurs, le rapport pointe un manque de coordination dans l’échange d’informations entre les secteurs de la protection sociale et de la justice, « ce qui empêche les intervenants sociaux de prendre connaissance des mécanismes juridiques disponibles et prive ainsi les personnes les plus vulnérables de leurs droits ».
Le rapport évoque, en outre, d’autres obstacles entravant l’accès des catégories vulnérables à l’assistance juridique, tels que les honoraires des avocats.
A cet effet, le PNUD en Tunisie a appelé à intégrer l’assistance juridique dans un système global impliquant toutes les parties prenantes, à simplifier les procédures d’accès à cette assistance et à renforcer l’accès à l’aide juridique pour les personnes détenues en prison.
Dans ce cadre, le PNUD œuvre, en partenariat avec la Banque mondiale, les Pays-Bas et en coordination avec les institutions tunisiennes, à renforcer les mécanismes d’assistance juridique publique dans le cadre du projet « Assistance juridique et protection sociale ».
Ce projet permet aux acteurs de ce domaine de développer leurs compétences et d’améliorer la qualité de leurs services. Dans ce contexte, 25 ateliers de débat ont été organisés, réunissant 1270 représentants des principaux intervenants dans le domaine de l’assistance juridique, notamment des sociologues, des magistrats, des greffiers, des avocats, des représentants des services sociaux dans les prisons, ainsi que des membres de la Commission nationale de lutte contre le terrorisme.
L’assistance juridique et judiciaire reste rarement accessible en Tunisie, notamment pour les catégories les plus vulnérables. C’est en tout cas ce qu’il ressort d’un rapport publié récemment par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Tunisie.
Publié sur le site officiel du PNUD Tunisie, le rapport révèle que la majorité des citoyens, notamment dans les zones rurales, ignorent les mécanismes d’assistance juridique. Et ce, contrairement à leur connaissance des systèmes d’aides sociales, qu’elles soient financières ou en nature.
Manque de coordination…
Selon le rapport, l’assistance juridique pour les femmes victimes de violence et les victimes de la traite des personnes et du terrorisme « n’est pas connu par les Tunisiens »; malgré l’existence de cadres juridiques relatifs à la protection de ces victimes.
Par ailleurs, le rapport pointe un manque de coordination dans l’échange d’informations entre les secteurs de la protection sociale et de la justice. « Ce qui empêche les intervenants sociaux de prendre connaissance des mécanismes juridiques disponibles et prive ainsi les personnes les plus vulnérables de leurs droits », affirme-t-il.
Honoraires des avocats, un obstacle…
Le rapport évoque, en outre, d’autres obstacles entravant l’accès des catégories vulnérables à l’assistance juridique, tels que les honoraires des avocats.
A cet effet, le PNUD en Tunisie appelle à intégrer l’assistance juridique dans un système global impliquant toutes les parties prenante. De même qu’il demande de simplifier les procédures d’accès à cette assistance et à renforcer l’accès à l’aide juridique pour les personnes détenues en prison.
De plus, le PNUD œuvre, en partenariat avec la Banque mondiale, les Pays-Bas et en coordination avec les institutions tunisiennes, à renforcer les mécanismes d’assistance juridique publique dans le cadre du projet « Assistance juridique et protection sociale ». Ce projet permet aux acteurs de ce domaine de développer leurs compétences et d’améliorer la qualité de leurs services.
Dans ce contexte, 25 ateliers de débat ont été organisés, réunissant 1270 représentants des principaux intervenants dans le domaine de l’assistance juridiqu. A savoir, notamment, des sociologues, des magistrats, des greffiers, des avocats, des représentants des services sociaux dans les prisons; ainsi que des membres de la Commission nationale de lutte contre le terrorisme.
L’assistance juridique et judiciaire reste rarement accessible, en Tunisie, notamment pour les catégories les plus vulnérables, c’est ce qui ressort d’un rapport, récemment, publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Tunisie.
Le rapport, publié sur le site officiel du PNUD Tunisie, a révélé que la majorité des citoyens, notamment dans les zones rurales, ignorent les mécanismes d’assistance juridique, contrairement à leur connaissance des systèmes d’aides sociales, qu’elles soient financières ou en nature.
Selon le rapport, l’assistance juridique pour les femmes victimes de violence et les victimes de la traite des personnes et du terrorisme “n’est pas connu par les Tunisiens”, malgré l’existence de cadres juridiques relatifs à la protection de ces victimes.
Par ailleurs, le rapport pointe un manque de coordination dans l’échange d’informations entre les secteurs de la protection sociale et de la justice, “ce qui empêche les intervenants sociaux de prendre connaissance des mécanismes juridiques disponibles et prive ainsi les personnes les plus vulnérables de leurs droits”.
Le rapport évoque, en outre, d’autres obstacles entravant l’accès des catégories vulnérables à l’assistance juridique, tels que les honoraires des avocats.
A cet effet, le PNUD en Tunisie a appelé à intégrer l’assistance juridique dans un système global impliquant toutes les parties prenantes, à simplifier les procédures d’accès à cette assistance et à renforcer l’accès à l’aide juridique pour les personnes détenues en prison.
Dans ce cadre, le PNUD œuvre, en partenariat avec la Banque mondiale, les Pays-Bas et en coordination avec les institutions tunisiennes, à renforcer les mécanismes d’assistance juridique publique dans le cadre du projet “Assistance juridique et protection sociale”. Ce projet permet aux acteurs de ce domaine de développer leurs compétences et d’améliorer la qualité de leurs services.
Dans ce contexte, 25 ateliers de débat ont été organisés, réunissant 1270 représentants des principaux intervenants dans le domaine de l’assistance juridique, notamment des sociologues, des magistrats, des greffiers, des avocats, des représentants des services sociaux dans les prisons, ainsi que des membres de la Commission nationale de lutte contre le terrorisme.
Une conférence nationale sur l’entrepreneuriat féminin, comme moteur d’une économie verte et inclusive s’est tenue hier, jeudi 21 novembre 2024 à Tunis.
Organisé par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), en partenariat avec le ministère de l’Economie et de la Planification, et avec l’appui du Canada, cet espace d’échange et de dialogue a permis de mettre en lumière le rôle clé des femmes entrepreneures dans le développement économique local résilient aux changements climatiques.
Alors que les femmes en Tunisie représentent la moitié de la population en âge de travailler, seules 27,9% sont actives, et leur taux de chômage (21,3%) reste nettement supérieur à celui des hommes (13,6%). Occupant souvent des emplois précaires et informels, elles sont particulièrement vulnérables face aux crises économiques et climatiques.
La Tunisie fait en effet face à des risques climatiques qui s’intensifient : des sécheresses de plus en plus longues, des températures élevées accompagnées d’une baisse importante des précipitations ou encore la désertification des terres. Les changements climatiques pèsent sur l’économie (2,1% du PIB), et le secteur de l’agriculture, dans lequel les femmes représentent près de 70% de la main d’œuvre, est particulièrement impacté. Elles sont donc en première ligne face à l’impact du changement climatique, d’autant plus qu’elles sont souvent dans des situations économiques et sociales précaires, ne leur permettant pas de se protéger ou d’accéder à d’autres opportunités économiques.
La Tunisie a ainsi reconnu le lien entre climat et genre, comme souligné dans sa Contribution déterminée au niveau national (CDN). Véritable feuille de route climatique pour la Tunisie, la CDN met au centre de ses mesures d’adaptation et d’atténuation la création d’emplois pour toutes et tous, veillant à ne laisser personne de côté.
Il est en effet estimé que 12 000 emplois seraient créés d’ici 2030 à travers la transition énergétique. De ce fait, la transition vers une économie verte et inclusive, inscrite dans la Vision Tunisie 2035, reste une priorité, non seulement pour éviter de creuser davantage les inégalités, mais aussi pour contribuer à redresser l’économie tunisienne.
Dans ce cadre, Céline Moyroud, représentante résidente du Pnud, a affirmé : «Le Pnud s’engage avec la Tunisie pour appuyer une transition écologique inclusive et durable, où l’autonomisation économique des femmes reste une priorité, notamment face à l’urgence climatique qui affecte de manière disproportionnée les populations les plus vulnérables. Nous sommes fiers d’appuyer l’entreprenariat féminin, à travers une approche d’économie verte, comme levier de résilience des communautés, et de réduction des inégalités».
L’initiative «Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie» (Green Economy: Women’s Economic Empowerment in Tunisia, Geweet) dans laquelle la conférence s’inscrit illustre bien cet engagement. Ciblant les gouvernorats de Gabès, Gafsa, Kairouan, Kébili, Médenine, Tataouine et Tozeur, le Pnud travaille à promouvoir une économie verte tout en renforçant l’autonomisation économique des femmes.
Agissant à la fois au niveau institutionnel et auprès des populations cibles, à l’échelle centrale et locale, le Pnud s’engage dans une approche intégrée en faveur de modèles économiques et des stratégies alignés sur les Accords de Paris et les priorités du gouvernement Tunisie.
Ces initiatives visent une croissance durable et inclusive, permettant aux femmes des régions ciblées de réaliser leur plein potentiel économique tout en renforçant leur résilience face aux chocs climatiques.
Avec cette initiative, le Canada réaffirme son engagement envers la promotion des droits des femmes et le financement d’initiatives en faveur d’un entrepreneuriat féminin durable en Tunisie, illustrant une coopération bilatérale fructueuse entre les deux pays.
L’ambassadrice du Canada en Tunisie, Lorraine Diguer, a déclaré : «Pour le Canada, la croissance pour toutes et tous et l’égalité des genres sont au cœur de notre politique d’aide internationale féministe. À travers cette initiative, le Canada pourrait accompagner davantage de femmes éco-entrepreneures, en renforçant leur résilience face aux défis climatiques et en soutenant le développement de leurs activités dans le cadre de l’économie verte.»
De son côté, Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, a souligné dans son intervention «le développement de l’entrepreneuriat féminin dans le cadre de l’économie verte s’inscrit pleinement dans les priorités de nos politiques publiques. Il constitue un levier stratégique pour la Tunisie afin de réussir la transition vers un modèle économique inclusif et durable, en répondant aux défis environnementaux et sociaux.»
Dans cette optique, la conférence a marqué le lancement du programme d’accompagnement en éco-entrepreneuriat du Pnud, Green’it 2.0, qui encadrera 350 femmes micro-entrepreneures ciblées dans les chaînes de valeurs vertes sur les volets de création, reconversion ou diversification d’entreprises. Cette conférence multisectorielle a rassemblé des acteurs économiques, institutionnels et de la société civile autour de la question de l’entrepreneuriat féminin et des financements pour une économie verte et plus résiliente.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec le ministère de l’Économie et de la Planification et soutenu par le Canada, a organisé une conférence nationale sur l’entrepreneuriat féminin en Tunisie, soulignant son rôle crucial dans la transition vers une économie verte et inclusive.
Cet événement a mis en lumière les défis auxquels font face les femmes, qui représentent 50 % de la population active. Alors qu’elles n’ont qu’un taux d’activité de 27,9 %, avec un chômage atteignant 21,3 %, bien supérieur à celui des hommes.
La Tunisie est confrontée à des risques climatiques croissants, tels que des sécheresses prolongées et la désertification, affectant particulièrement le secteur agricole où près de 70 % des travailleurs sont des femmes. Ces conditions rendent les femmes particulièrement vulnérables sur le plan économique et social. Dans ce contexte, la Tunisie a reconnu l’importance de l’égalité des genres dans sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN), qui vise à créer 12 000 emplois d’ici 2030 grâce à la transition énergétique.
Céline Moyroud, Représentante Résidente du PNUD, a réaffirmé l’engagement du programme des Nations Unies à soutenir une transition écologique inclusive, avec un accent particulier sur l’autonomisation économique des femmes face aux défis climatiques. L’initiative « Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie » (GEWEET) cible ainsi plusieurs gouvernorats pour promouvoir cette économie. Tout en renforçant les capacités économiques des femmes.
La conférence a également marqué le lancement du programme Green’it 2.0, qui accompagnera 350 micro-entrepreneures dans la création ou la diversification de leurs activités au sein des chaînes de valeurs vertes. Ce programme s’inscrit dans une approche intégrée visant à aligner les stratégies économiques sur les priorités gouvernementales et les Accords de Paris. Et ce, tout en favorisant une croissance durable et inclusive.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) en Tunisie organise la conférence nationale sur l’«Entrepreneuriat féminin : moteur d’une économie verte et inclusive en Tunisie», le jeudi 21 novembre 2024 à l’hôtel Laico à Tunis.
La conférence s’inscrit dans le cadre du projet «Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie» (Green Economy : Women’s Economic Empowerment in Tunisia, Geweet), mis en œuvre par le Pnud, en partenariat avec le ministère de l’Économie et de la Planification, et avec l’appui financier du Canada.
Ce projet vise à soutenir l’entrepreneuriat féminin dans des régions spécifiques de la Tunisie, notamment Gabès, Gafsa, Kairouan, Kébili, Médenine, Tataouine et Tozeur.
Cette journée marquera le lancement de la nouvelle phase du programme d’accompagnement en éco-entrepreneuriat du Pnud, Green’it 2.0, qui travaillera avec 350 femmes micro-entrepreneures ciblées dans les chaînes de valeurs vertes sur trois volets, à savoir : la création, la reconversion ou diversification d’entreprises, avec une mise à l’échelle et l’accélération des entreprises.
Cette conférence aspire à promouvoir le rôle clé des femmes entrepreneures dans la transition vers une économie verte et durable qui est essentielle pour relever les défis socio-économiques et environnementaux actuels.
Ce rendez-vous réunira des acteurs économiques, institutionnels et de la société civile pour échanger sur les opportunités et les défis auxquels les femmes entrepreneures en particulier sont confrontées dans le secteur de l’économie verte.