Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie : Les principales dispositions du projet de loi de finances 2025 dévoilées

Les principaux articles inclus dans le projet de loi de finances modifié, au titre de l’année 2025, dont l’examen a été entamé, lundi 25 novembre par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts
(CNRD), sont présentés dans cet encadré.

L’article 12 prévoit la prolongation du programme spécifique du départ anticipé à la retraite avant l’âge légal, pour couvrir la période allant du 1er janvier 2025, jusqu’au 31 décembre 2027.

Les fonds, programmes et les lignes de financement

– La création du fonds de protection sociale des ouvrières agricoles. Ce fonds est soumis à la gestion du fonds national de sécurité sociale, en vertu d’une convention. La gestion des programmes d’intégration économique est à la charge de la Banque tunisienne de solidarité (BTS).

-La création d’un « Fonds d’assurance contre la perte d’emploi pour des raisons économiques », financé par une subvention de 5 millions de dinars prélevés sur le budget de l’Etat (article 15).

-La création d’un compte spécial à la trésorerie « compte d’assurance pour les victimes d’accidents de la route, en cas d’accidents sans tiers identifié, et de non –souscription à un contrat d’assurance.

-Poursuite du soutien à l’insertion financière et économique des familles pauvres ou à faible revenu, par la création d’une ligne de financement de 20 millions de dinars, allouée aux ressources du Fonds national de l’emploi (article 19).

-La création d’une ligne de financement d’un montant de 5 millions de dinars provenant des ressources du fonds national de l’emploi, destinée aux personnes handicapées.

-La création d’une ligne de financement de 2 millions de dinars provenant des ressources du fonds national de l’emploi, destinée aux personnes bénéficiaires de l’insertion économique et la création des postes d’emploi, selon la circulaire n° 20 de l’année 2022.

-Renforcement de l’opération d’acquisition du premier logement et la mise en place d’une enveloppe de 2 millions de dinars pour l’amélioration du logement, pour l’octroi des crédits sans intérêts, ne dépassant pas les 20 mille dinars par crédit.

-Le projet renforce le rôle de l’Office National de la Famille et de la Population dans la prévention contre les maladies transmissibles et le renforcement des entreprises opérant dans le domaine de la prise en charge des enfants.

-Baisse de la taxe sur la valeur ajoutée appliquée sur l’électricité à faible tension.

La consommation locale et le soutien des secteurs

Le soutien aux efforts de la Société Ellouhoum pour remplir son rôle de régulation en assurant les besoins du marché, et la réduction de la taxe sur le thé et le café fournis par l’Office tunisien du commerce , ainsi que la mise en place d’une ligne de financement de 10 millions de dinars pour soutenir l’auto financement des agriculteurs, lors de l’obtention des crédits d’acquisition des génisses sur le marché local ou importé.

Réforme fiscale et appui budgétaire

-L’allégement de la charge fiscale des individus par la révision de l’impôt sur les revenus de certaines catégories et le renforcement de la justice fiscale en promouvant d’avantage l’impôt progressif sur l’impôt sur les sociétés tout en créant une contribution conjoncturelle qui sera payée au profit du budget de l’Etat par les grandes entreprises.

Impulser l’investissement et financer les entreprises

-Création d’une ligne de financement d’un montant de 7 millions de dinars(MD)pour faciliter l’accès au financement des petites et moyennes entreprises(PME), d’une autre ligne de financement de 10 MD au profit des PME et des startups outre une ligne de financement d’une valeur de 3 MD pour la création des entreprises.

– Création d’un mécanisme de garantie pour les financements octroyés au profit des PME, avec un financement de 20 MD et l’allègement de la fiscalité sur l’acquisition de bus par les entreprises industrielles réservés au transport du personnel, outre l’encouragement au financement des opérations de transfert et de restructuration financières des entreprises à travers la propagation des délais jusqu’au 31 décembre 2025.

-Le Gouvernement poursuivra le soutien aux sociétés communautaires tout en allouant un crédit supplémentaire de 20 MD au profit d’une ligne de financement des sociétés communautaires et en incitant le financement des entreprises à travers le financement participatif et le renforcement de la compétitivité de la société « El Fouladh » (article 54)…

-Le PLF 2025 prévoit des mesures pour la création des projets dans les domaines de l’économie verte, bleue et circulaire, le soutien à l’intégration des auto-entrepreneurs dans le circuit économique en créant une ligne de financement de 10 MD. Il projette, également, de lutter contre l’évasion fiscale et intégration de l’économie parallèle.

 

Tozeur : Avancement de 80% des travaux de construction du pont de l’oued Fareed à Tamaghza

Le projet de construction d’un pont sur l’oued El Fareed au village de Remitha relevant de la délégation de Tamaghza (gouvernorat de Tozeur) a atteint un taux d’avancement de 80%. La fin des travaux est prévue pour mars 2025.

Le directeur régional de l’équipement, Thabet Nsibi a indiqué à l’Agence TAP que ce projet vise à protéger le village de Remitha contre les crues de l’oued El Fareed provoquées par les pluies ou les torrents en provenance des régions algériennes.

Il a ajouté que les travaux devaient être achevés, début 2024, et ont pris du retard en raison de difficultés financières.

La même source a fait savoir que ce projet, réalisé sur la route régionale n°201 reliant la délégation de Tamaghza au post frontalier Fej Bouzaiène permettra de désenclaver la région et de favoriser une circulation fluide pour les usagers de la route, en particulier ceux se rendant au poste frontalier.

PLF 2025 : focus sur l’investissement, l’économie durable et la lutte contre l’évasion fiscale

Les membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, lundi 25 novembre 2024, lors une séance plénière commune, la discussion des dispositions du projet de loi de finances (PLF) de l’année 2025 après avoir clôturer l’examen du budget de l’Etat pour l’année 2025.

Les rapports des commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD sur le PLF 2025 ont été présentés, lors de cette séance, en présence de la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia.

Le PLF de 2025 comporte 86 articles. Il est réparti en cinq principaux axes à savoir : le renforcement du rôle social de l’Etat et le soutien du pouvoir d’achat des citoyens, la poursuite de la réforme fiscale et le renforcement des ressources du trésor, le soutien financier aux entreprises et le développement de l’investissement, la promotion de l’économie verte et du développement durable ainsi que l’intégration de l’économie parallèle et la lutte contre l’évasion fiscale.

Le PLF pour l’exercice 2025 prévoit que les ressources budgétaires seront estimées à environ 50 milliards de dinars alors que les charges budgétaires s’élèveraient à 59,828 milliards de dinars. Il table sur un déficit budgétaire de l’ordre de 9,8 milliards de dinars.

Le gouvernement projette de mobiliser 45,2 milliards de dinars grâce aux recettes fiscales et 4,4 milliards provenant des recettes non fiscales.

L’Etat prévoit de recourir, au cours de l’exercice 2025, à des emprunts d’une valeur estimée à 28,2 milliards de dinars dont 21,8 milliards de dinars des emprunts internes.

Parmi les mesures sociales et de soutien sectoriel du PLF 2025, figurent le prolongement de la date de départ à la retraite pour les fonctionnaires et la création d’un Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles ainsi que la prise en charge accrue des victimes d’attaques terroristes et des ayant-droits des martyrs de la révolution et des blessés.

Le PLF pour l’année 2025 prévoit de consacrer une enveloppe de 10 millions de dinars des ressources du Fonds de développement de la compétitivité dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, pour appuyer et renforcer les fonds propres des petits éleveurs de bovins et soutenir les efforts de la Société Ellouhoum pour remplir son rôle de régulation du marché.

Obésité infantile : des experts appellent à des programmes de prévention durables en Tunisie

Des spécialistes en nutrition ont souligné samedi l’urgence de mettre en œuvre des programmes de prévention durables pour lutter contre l’obésité, en particulier chez les enfants.

Selon un communiqué publié par le ministère de la santé, les spécialistes ont recommandé le renforcement de la sensibilisation à l’importance d’une alimentation saine à travers la mise en place de stratégies de communication efficaces visant à améliorer la prévention et ce, lors d’une journée de sensibilisation organisée par l’Institut national Zouhair Kallel de nutrition et des technologies alimentaires à Tunis à l’occasion de la Journée mondiale du diabète.

Lors de cette manifestation, des consultations gratuites ont été organisées pour dépister le diabète, l’obésité et l’hypertension artérielle outre la tenue de conférences sur la nutrition adaptée aux diabétiques.

Le pongiste tunisien Wassim Essid brille en double mixte au championnat du monde des jeunes

Le jeune pongiste tunisien, Wassim Essid disputera ce lundi les quarts de finale du double mixte des moins de 19 ans au championnat du monde des jeunes (22-29 novembre), disputé en Suède.

Le champion Tunisien qui fait la paire avec l’égyptienne Hana Jouda, affrontera un tandem japonais.

Essid et Jouda s’étaient qualifiés pour les quarts en battant en 16es de la compétition, le duo américain formé de Sally Moyland et Nandan Naresh 3-1 (11-13, 11-8, 11-9 et 11-7).

Pour rappel, l’équipe tunisienne dirigée par l’entraîneur Ghazi Belkahia, est composée des pongistes Wassim Essid, Youssef Abdelli et Mohamed Amine Khalloufi, engagés dans la compétition par équipe des moins de 19 ans, tandis que Wassim Essid est engagé aux épreuves du simple garçons (U19) et du double mixte de la même catégorie en compagnie de l’Egyptienne Hana Jouda.

Awled Ghodwa: Quand la Jeunesse Tunisienne Donne Espoir à l’Avenir

C’est dans une ambiance festive et porteuse d’espoir que l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) a organisé une cérémonie de remise de prix dans ses locaux Pour célébrer cette première édition de l’émission télévisée “Awled Ghodwa” et honorer les jeunes lauréats de l’émission, en présence de l’état-major UBCI, des lauréats et de leurs parents.

Organisée par l’association « Graines d’Entrepreneurs », cette émission diffusée du 13 octobre au 16 novembre à la télévision, a rassemblé 14 jeunes talents qui ont pitché leurs projets devant un jury spécialisé, afin de désigner la Graine d’entrepreneur de l’année.

Awled Ghodwa” : un tremplin pour les entrepreneurs de demain

L’émission a offert une plateforme unique aux jeunes porteurs de projets pour présenter leurs idées et bénéficier des conseils d’experts. Plus qu’un simple concours, ce programme a permis de structurer les projets des participants tout en leur offrant une visibilité nationale, marquant ainsi une étape importante dans leur parcours entrepreneurial.

En collaboration avec l’association Graine d’Entrepreneurs, l’émission a créé un écosystème propice à l’éclosion d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, transformant des rêves en réalités tangibles grâce à un mentorat et un accompagnement sur mesure.

Des récompenses pour stimuler l’audace et l’ingéniosité

Les 14 participants ont été honorés pour leur créativité et leur détermination. Chaque participant a reçu un livret d’épargne de 500 dinars, un encouragement concret pour poursuivre leurs ambitions.

Le grand lauréat, Selim Ben Mbarek, à la tête du projet MS Green, a reçu un livret d’épargne d’une valeur exceptionnelle de 1 000 dinars. Âgé de seulement 10 ans, Selim ambitionne de transformer le secteur agricole grâce à l’utilisation innovante de drones. « Cette victoire est une source de fierté pour Selim, mais également un signal fort pour toute une génération : l’avenir se construit dès aujourd’hui, avec des idées audacieuses et des talents prometteurs », ont déclaré les membres du jury.

UBCI, Une Banque engagée envers la jeunesse de la Tunisie

En soutenant cette initiative, l’UBCI réaffirme sa volonté d’investir dans les talents émergents et d’encourager l’innovation.

« Ces jeunes talents sont les bâtisseurs d’un futur entrepreneurial solide », a déclaré Mme BEN SASSI, Directrice de la communication UBCI.

Par cet engagement, l’UBCI entend inscrire l’entrepreneuriat au cœur de sa démarche RSE, en misant sur le potentiel illimité de la jeunesse.

A PROPOS DE L’UBCI :

Née en 1961, l’UBCI dispose aujourd’hui d’un réseau de 102 Agences et 117 GABs opérant au cœur même des principaux centres économiques de la Tunisie.

 L’UBCI offre une large gamme de produits et de services à l’attention de sa Clientèle de Particuliers et de Professionnels couvrant leurs différents univers de besoins en matière de banque au quotidien, de financement de projets, de bancassurance et de gestion patrimoniale.

Au service également de ses Clients Entreprises et Institutionnels, l’UBCI se démarque notamment par le biais de ses équipes spécialisées dans les domaines du cash management, des activités de marchés, de la banque d’affaires, du commerce international, de l’ingénierie financière, du leasing et du factoring.

Certifiée ISO 9001 pour ses activités à l’International depuis 2002 et pour ses activités monétiques depuis 2012.

 L’UBCI est aussi la première banque en Tunisie ayant obtenu en 2022 le label engagé RSE décerné par AFNOR Certification grâce à sa démarche RSE ancrée depuis 2012.

 Pour plus d’information : www.ubci.tn

A PROPOS DE GRAINES D’ENTREPRENEURS :

GRAINES D’ENTREPRENEURS a été fondée en 2018 par Sana Ksouri, c’est une structure qui initie les leaders de demain à l’esprit

entrepreneurial, grâce à une équipe jeune dynamique et multidisciplinaire, elle accompagne les enfants de 8 à 16 ans dans leurs idées de projets en utilisant une approche pédagogique active basée sur l’expérimentation.

GRAINES d’entrepreneurs vise donc à inculquer la culture entrepreneuriale aux jeunes dès leur plus jeune âge.

Nous misons sur les prochaines générations en fournissant aux enfants les outils nécessaires pour construire un avenir de jeunes leaders prêts à relever les défis du développement.

 

L’aéronautique, un secteur clé pour l’économie tunisienne : quelles perspectives ?

avionAprès la décision des équipementiers automobiles off shore implantés en Tunisie de réinvestir,  massivement,  dans des extensions de leurs usines, c’est autour des équipementiers aéronautiques de faire de même. La tendance commence à être visible. Les projets d’extension de deux partenaires de grands industriels de l’aéronautique implantés en Tunisie méritent qu’on s’y attarde.

La première extension annoncée officiellement concerne

le groupe français Figeac Aero, spécialisé dans la fabrication de composants aéronautiques. C’est le PDG du groupe, Jean-Claude Maillard, qui a fait, il y a deux mois, le déplacement à Tunis, pour en informer les autorités tunisiennes.

Le groupe français Figeac Aero renforce sa présence en Tunisie

Le groupe prévoit une extension de son unité de production dans la zone industrielle de Mghira 5 (gouvernorat de Ben Atrous) avec la création de plus de 120 nouveaux emplois. Est il besoin de rappeler que Figeac Aero, acteur majeur dans son domaine, emploie, déjà,  dans son unité de production, à Mghira, plus de 775 personnes.

La deuxième extension projetée est à l’actif de la société off shore Pursuit Aerospace, multinationale américaine implantée, depuis, 2000 à Megrine (gouvernorat de Ben Arous).

Bientôt l’extension de Pursuit Aerospace

Le projet d’extension a été annoncé à l’occasion d’une récente visite dans les locaux de l’unité, par l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie Joey Hood.

Le groupe, fabricant de premier plan en matière de composants et de matériaux  pour le secteur de l’aéronautique, est spécialisé dans la fourniture de solutions aux applications d’usure, de chaleur et de corrosion. Le groupe est réputé pour son expertise développée dans les alliages de cobalt et de nickel laquelle expertise lui a permis d’élaborer un portefeuille complet de matériaux qui sont devenus des références du secteur pour de nombreuses applications critiques.

“L’extension des usines Figeac Aero et Pursuit Aerospace témoigne de la confiance des investisseurs étrangers dans le potentiel de la Tunisie.”

Par delà ces annonces, les projets d’extensions de deux grands équipementiers aéronautiques ne manqueront pas de renforcer une industrie aéronautique en pleine croissance en Tunisie. Ces projets  sont vivement encouragés par les structures tunisiennes d’appui à l’investissement extérieur. En effet, pour contourner les difficultés rencontrées, ces dernières années pour attirer de nouveaux investisseurs étrangers, ces mêmes structures ont décidé de fidéliser les entreprises off shore existantes et de leur faciliter tout projet de réinvestissement, voire d’extension.

Selon des données fournies par l’Agence de promotion de l’investissement et de l’innovation (APII), ce secteur, retenu officiellement comme une activité stratégique de l’économie tunisienne, représente plus de 3,5% du PIB tunisien, compte une cinquantaine d’entreprises dont 90% totalement exportatrices et emploie 10 000 personnes. En 2023, le secteur a exporté pour près de 1,3 MDT, soit 2,1% de la valeur totale des exportations de la Tunisie.

L’industrie aéronautique, un secteur en plein de croissance

Le secteur s’est fortement développé, ces vingt dernières années, notamment, par la création d’une chaîne de valeur intégrée présente dans tout le pays (dans le Grand Tunis, avec le parc aéronautique de Mghira, mais aussi dans le Sahel, à Soliman, Bizerte, Béja, Zaghouan ou encore Sfax).

Ce début de performance tire son origine des avantages comparatifs qu’offre le site de production internationale Tunisie pour les investisseurs étrangers dans ce domaine. Au nombre de ceux-ci, figurent : un site industriel « best cost » compétitif, le nearshoring voire, la proximité géographique de l’Europe (faibles coûts de transport, courts délais d’approvisionnement et de livraisons), la qualité et compétitivité de la main-d’œuvre qualifiée (ingénieurs et techniciens).

“L’expertise tunisienne, couplée à des coûts compétitifs, fait de la Tunisie une destination de choix pour les entreprises aéronautiques.”

Mention spéciale pour la présence française avec près de 40 entreprises opérant dans le secteur. La France est le premier pays investisseur étranger du secteur. Présentes sur l’ensemble du territoire, les entreprises françaises du secteur aéronautique emploient près de 8 500 personnes, soit 92% du total des emplois du secteur aéronautique.

Pour la plupart, membres du Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (GITAS), les entreprises françaises sont positionnées sur l’ensemble de la filière : usinage de haute précision, assemblage, systèmes aéronautiques, ingénierie et bureau d’études, maintenance, câblage, et traitements de surface. Parmi elles, des leaders du secteur tels que Airbus Atlantic, Mecachrome, Safran, Latecoere, Figeac Aero, Corse Composite Aéronautique ou encore Hutchinson.

“La Tunisie doit saisir cette opportunité pour développer une industrie aéronautique durable et innovante.”

Néanmoins, selon des observateurs de l’attractivité du site Tunisie, ce dernier serait confronté à plusieurs défis dont une concurrence accrue d’autres sites dont celui du Maroc et le respect des normes de décarbonation exigées aux frontières européennes.

Au rayon des pistes à explorer pour perdurer, les mêmes observateurs proposent la possibilité pour la Tunisie d’investir dans les solutions complètes et plus sophistiquées pour l’aéronautique du futur, à l’instar de l’accord de partenariat conclu récemment dans le secteur automobile entre Ampère, filiale du groupe Renault spécialiste des technologies pour véhicules électriques, et le  groupe ACTIA Tunisie, spécialisé dans les systèmes électroniques embarqués pour voitures. Les deux groupes se  sont associés pour développer, sur le site Tunisie, des logiciels de diagnostic pour les véhicules électriques de nouvelle génération.  Des groupes off shore opérant dans l’aéronautique peuvent faire autant.

Abou Sarra

Comment le théâtre peut-il aider les enfants à s’épanouir ? Réponse au Festival Néapolis !

Neapolis EnfantsLa 37ème édition du Festival International Néapolis de Théâtre pour Enfants, est prévue du 22 au 29 décembre 2024.

Outre la Tunisie, le festival verra la participation de troupes théâtrales en provenance de 16 pays : Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Belgique, Chine, Égypte, Émirats Arabes Unis, Espagne, France, Hongrie, Indonésie, Irak, Iran, Maroc, Palestine et Russie.

Des spectacles de théâtre, de danse et des performances pluridisciplinaires sont au programme de cette édition 2024. Le festival qu’abrite chaque année la ville de Nabeul prévoit une sélection de 21 spectacles dont 12 tunisiens.

Nabeul vivra au rythme des spectacles de rue qui auront lieu quotidiennement tout au long de la durée du festival. La programmation couvrira également certaines villes relevant du gouvernorat de Nabeul, à savoir Kélibia, Grombalia, Maâmoura, Korba, Haouaria et Hammamet.

D’autres spectacles seront organisés dans différentes villes à travers la république dont Tunis, Bizerte, Kairouan, Agareb et Sfax.

Le festival est habituellement axé sur les sections suivantes : les Journées de Néapolis du théâtre pour enfant, les Journées de Néapolis du théâtre des contes et les Journées de Néapolis du théâtre scolaire qui est une section à vocation internationale pour les institutions scolaires publiques et privées.

Comme chaque année, la programmation parallèle sera composée de conférences, de tables rondes et d’ateliers de théâtre pour enfants et pour adultes.

Le Festival international Néapolis du théâtre pour enfants est organisé par l’association Néapolis en partenariat avec la délégation régionale des Affaires culturelles et la municipalité de Nabeul.

Depuis sa première édition en 1980, le Festival s’est donné pour objectif de faire du théâtre pour enfants un outil efficace pour s’exprimer, s’épanouir et former une personnalité équilibrée à travers la culture théâtrale.

Cour des comptes : Fadhila Gargouri évoque les mécanismes de contrôle et les défis à venir

Selon la vice-présidente de la Cour des comptes, Fadhila Gargouri, la juridiction est soumise à plusieurs types de contrôle. Elle s’emploie à ce titre à se conformer de sa propre initiative à la réglementation en vigueur.

Intervenant vendredi lors de la plénière commune, dédiée à l’examen de la mission de la Cour des comptes pour 2025, la vice-présidente a affirmé que la juridiction obéit elle aussi à une série de mécanismes de contrôle.

L’équipe formée par le Conseil provisoire de la justice financière est habilitée à contrôler les activités de la Cour, comme c’était le cas au cours de la période 2017/2020.

Gargouri a cité le mécanisme du « contrôle préalable » des dépenses de la Cour dans sa version avancée et celui de l’audit interne.

La vice-présidente a en outre rappelé que la loi organique sur la Cour des Comptes est venue conforter ses fonctions juridictionnelles telles que prévues dans les constitutions antérieures dont la constitution de 1959.

Gargouri a en outre passé en revue les nouvelles fonctions assignées à la Cour en vertu de la loi électorale et du code des collectivités locales.

Il s’agit, a-t-elle expliqué, de vérifier les comptes des comptables publics et de réprimer les fautes professionnelles.

Elle a, par ailleurs, évoqué la nouvelle mission dévolue à la Cour à savoir l’élaboration et l’exécution du budget au niveau local et l’évaluation des politiques publiques.

Cour des comptes : Défis de contrôle, digitalisation et budget limité débattus au Parlement

Les moyens de renforcer le contrôle exercé par la Cour des comptes, la célérité dans le traitement des dossiers et la digitalisation sont autant de questions débattues par les députés lors de l’examen de la mission spéciale de la cour des comptes pour 2025.

Ils ont également discuté des relations de la cour avec le Législatif et l’Exécutif.

Prenant la parole, le député Ahmed Bennour a exhorté le chef de l’Etat et l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à donner leur aval à la cour pour qu’elle effectue des missions de contrôle à leur demande.

Dans ce contexte, il a appelé le président de la République à autoriser une mission de contrôle urgente visant à couvrir l’action de la cour durant la période allant de 2011 jusqu’au aujourd’hui.

Il a critiqué à ce propos le rôle du Parlement en la matière qui, a-t-il dit, exerce un contrôle « fictif » sur le travail de la Cour.

D’autres députés ont plaidé en faveur de la « publication régulière » des rapports d’audit émis par la Cour des comptes de manière à ce qu’ils soient accessibles au large public.

La question de la digitalisation des méthodes de travail de la Cour a été soulevée lors de cette plénière.

Ils ont à ce titre souligné que la digitalisation et la modernisation des méthodes de travail de la Cour n’est plus une « option » et qu’il s’agit plutôt d’une « nécessité », appelant à renforcer ses moyens humains et financiers.

Selon la 1e présidente adjointe de la Cour des comptes, Fadhila Gargouri, le budget de la Cour pour 2025 s’élève à 34 MD, soit une hausse de 3 %.

Un budget qui ne permettra pas à la Cour d’effectuer des recrutements pour la période à venir, a-t-elle regretté

“Ain Mhabba” : un concert magique sous la direction du maestro Youssef Belhani

Le Théâtre des Régions de la Cité de la Culture Chedly Klibi s’est transformé, vendredi soir, en un véritable écrin de la chanson tunisienne, en présence d’un public cosmopolite et nombreux ayant retrouvé avec joie les mélodies et paroles envoûtantes du répertoire musical tunisien à l’occasion du deuxième rendez-vous de “Ain Mhabba”.

Rehaussée par la présence de la ministre des affaires culturelles Amina Srarfi, de plusieurs ambassadeurs et représentants de missions diplomatiques accrédités en Tunisie, ainsi que d’artistes et musiciens, la soirée s’inscrit dans le cadre du programme initié par l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV), en partenariat avec le Théâtre de l’Opéra de Tunis, pour soutenir les artistes et créateurs tunisiens et redonner à la chanson tunisienne ses lettres de noblesse.

Avec l’Orchestre National Tunisien sous la direction du jeune maestro Youssef Belhani, le concert a réuni une pléiade de stars de la chanson tunisienne qui ont interprété un répertoire riche et varié, mettant à l’honneur des œuvres emblématiques ayant marqué l’histoire musicale du pays.

Ce deuxième rendez-vous, qui aspire à devenir une tradition, a été marqué par des retrouvailles avec le grand artiste et animateur radio Ridha Hajjem, figure emblématique de la chanson humoristique tunisienne à la fin des années 1970.

La soirée a également été ponctuée de duos réunissant des artistes de générations différentes, tels qu’Alia Belaid et Meherzia Touil, Anis Letaief et Karim Chouaieb, ainsi que Chokri Bouzayen et Ahmed Rebai, sans oublier Nawel Ghachem.

Entre nostalgie et retrouvailles, “Aïn Mhabba” a transporté le public dans une odyssée musicale envoûtante, où les notes, les refrains et les paroles ont tout simplement réchauffé les cœurs à travers la célébration de l’âme musicale tunisienne.

Le Conseil international des dattes : la Tunisie au cœur des discussions sur la commercialisation et la durabilité

La Tunisie a participé aux travaux de la quatrième session du Conseil international des dattes tenue, récemment en Arabie Saoudite, en présence des représentants de 15 pays et des organisations internationales relevant du conseil.

Les participants ont passé en revue les activités réalisées au cours de l’exercice 2024 et discuté des stratégies et programmes futurs pour l’année 2025, a indiqué un communiqué du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

Les membres du conseil ont également adopté les recommandations de la table ronde de la commission de commercialisation tenue à Tunis en marge du SIAT.

Ces recommandations portent entre autres sur la mise en place de programmes de promotion et de commercialisation des dattes sur les marchés intérieurs et étrangers, l’unification des normes et standards internationaux des dattes, la référence mondiale sur les normes alimentaires « Codex Alimentarius ».

Il s’agit également de la création d’une sous-commission renforçant la présence du secteur privé au conseil et d’une autre chargée de l’information et des réseaux sociaux.

Le responsable du suivi des projets de coopération bilatérale et multilatérale au ministère de l’Agriculture, Haikel Hechlef a appelé à conjuguer les efforts pour introduire l’empreinte carbone des dattes et d’adopter des mécanismes de production durable.

Tunisie-Italie : des zones biologiques pilotes pour booster l’économie locale

Des responsables tunisiens et italiens ont achevé, vendredi, la première phase du projet d’élaboration d’une étude pour la création des zones biologiques pilotes à El Haouaria, Hezoua, Majel Bel Abbès, Sejnane et Kesra, a indiqué le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche dans un communiqué.

Cette étape du projet a été consacrée à l’étude et au diagnostic des zones ciblées avant le lancement de la 2ème phase, qui aura lieu, au début de l’année 2025.

Les bénéficiaires, dont le nombre s’élève à près de 2200, vont bénéficier d’un appui matériel pour renforcer le secteur de l’agriculture biologique et valoriser les secteurs complémentaires, aux fins de développer ces zones et de les reconnaître officiellement comme des zones de production biologique.

Le Secrétaire d’État auprès du ministère de l’Agriculture chargé des eaux, Hammadi Lahbib, qui a pris part à cette manifestation de clôture de la 1ère phase du projet, a souligné l’importance du rôle du secteur de l’agriculture biologique dans le circuit économique et dans le développement des exportations, d’autant plus que la Tunisie est considérée parmi les pays porteurs dans l’exportation des produits agricoles biologique au niveau mondial.

Il a rappelé que la Tunisie est le seul pays africain détendeur de la reconnaissance de l’équivalence avec l’Union européenne (depuis 2009) et la Suisse (en 2011), ainsi que le Royaume-Uni ( en 2020), en matière d’exportation des produits agricoles biologiques, et ce eu égard de la crédibilité du label biologique et de l’efficacité du système du contrôle et de traçabilité.

Il a mis l’accent sur l’importance des relations de coopération et de partenariat entre la Tunisie et l’Italie, dans le renforcement du secteur agricole, notamment pour l’agriculture biologique, et ce à travers la mise en place d’un programme de création des zones biologiques pilotes, visant à promouvoir ce secteur vital et à contribuer au développement économique, social et local.

Il s’agit également de développer l’économie circulaire, en créant des opportunités d’investissement dans le domaine de l’agriculture biologique et du tourisme environnemental, ainsi que dans l’artisanat.

Et de poursuivre, ce programme est à même de tisser les liens de coopération entre les deux pays, d’inciter l’échange des compétences et des connaissances et de mettre en place un partenariat ambitieux pour les prochaines années.

Jeux Africains Militaires : la Tunisie brille avec 9 médailles, dont une en or, à Abuja

La sélection tunisienne a raflé 9 nouvelles médailles, dont une en or, cinq en argent et trois en bronze, lors de la deuxième journée des Jeux Africains Militaires qui se déroulent à Abuja, au Nigeria, jusqu’au 30 novembre.

La médaille d’or a été remportée au taekwondo grâce au soldat de première classe Elyes Tlili, tandis que le sergent Mohamed Amine Mir a décroché une médaille d’argent. Par ailleurs, l’équipe militaire de lutte libre a glané trois médailles d’argent grâce aux performances du caporal Raslène Zitoun, du caporal Mohamed Jabri et du sergent-chef Sabri Mnasria.

Dans la discipline du tir, l’équipe de Tunisie a décroché une médaille d’argent par équipe dans la catégorie pistolet à percussion centrale, et le sergent-chef Hamza Argoubi s’est offert une médaille de bronze dans la même catégorie.

En épreuve de vitesse au pistolet, la sélection militaire tunisienne a remporté une médaille de bronze par équipe, tandis que le sergent-chef Seifeddine Azizi a également remporté le bronze dans cette spécialité.

Ainsi, à l’issue de cette deuxième journée, la Tunisie compte désormais un total de 13 médailles : 1 en or, 8 argent et 4 bronze.

À noter que la délégation militaire tunisienne participant aux Jeux d’Abuja est composée de 29 athlètes représentant 5 disciplines : taekwondo, boxe, lutte, judo et tir.

Haltérophilie : la Tunisie championne d’Afrique avec 37 médailles, dont 31 en or

La sélection tunisienne féminine, cadettes et juniors, s’est illustrée en décrochant le titre de championne d’Afrique d’haltérophilie à Nairobi, au Kenya, du 20 au 22 novembre. Les Tunisiennes ont dominé le classement général, tandis que l’équipe masculine des cadets a terminé à la deuxième place.

Au total, les athlètes tunisiens ont raflé 37 médailles, dont 31 or, 5 argent et 1 bronze. Lors de la deuxième journée, le compteur s’est enrichi de 15 nouvelles médailles d’or, notamment grâce à Zaineb Naoui (+81 kg), qui a décroché 6 médailles d’or (3 dans la catégorie cadettes et 3 chez les juniors), ainsi qu’à Mohamed Taher Ayadi (89 kg), auteur lui aussi de 6 médailles d’or (3 chez les cadets et 3 chez les juniors). Par ailleurs, Ghofrane Gharissa (71 kg) a brillé en remportant 3 médailles d’or dans la catégorie jeunes.

Lors de la première journée, la Tunisie s’était déjà distinguée avec 22 médailles, dont 16 or, 5 argent et 1 bronze. Parmi les performances notables figurent celles de Yasmine Radhouani (49 kg), qui a raflé 3 médailles d’or dans la catégorie cadettes et autant chez les juniors, et de Hadil Gahlouzi (59 kg), qui a réalisé un exploit similaire.

De son côté, Emna Bessayeh (55 kg) a enrichi le tableau tunisien avec 3 médailles d’or chez les cadettes et autant d’argent chez les juniors. Enfin, Youssef Jendoubi (67 kg) a décroché une médaille d’or et deux d’argent chez les cadets, ainsi qu’une médaille de bronze chez les juniors.

La galerie Alexandre Roubtzoff célèbre une décennie d’art et de passion avec l’exposition “Les Pionniers”

A l’occasion de la célébration en ce mois de novembre 2024 de son 10ème anniversaire, la Galerie Alexandre Roubtzoff organise une exposition intitulée «Les Pionniers», du 30 novembre au 31 Décembre 2024.

Inaugurée le 26 novembre 2014, une date qui coïncidait avec le 65ème anniversaire du décès d’Alexandre Roubtzoff, l’un des plus grands peintres ayant marqué l’histoire artistique de la Tunisie, la galerie rend hommage, en célébrant une décennie d’art et de passion, à Alexandre Roubtzoff (1884-1949) et à dix figures majeures de l’art tunisien dont des membres emblématiques de l’Ecole de Tunis :

-Aly Ben Salem (1910-2001),
-Ammar Farhat (1911-1987),
-Noureddine Khayachi (1918-1987),
-Jellal Ben Abdallah (1921-2017),
-Hedi Turki (1922-2019)
-Zoubeir Turki (1924-2009)
-Ali Bellagha (1924-2006)
-Abdelaziz Gorgi (1928-2008)
-Brahim Dhahak (1931-2011)
-Mahmoud Sehili (1931-2015).

JCC 2024 : la Palestine à l’honneur avec 18 films sur l’avenue Habib Bourguiba

Une sélection de 18 films, entre longs et courts métrages, réalisés par des cinéastes palestiniens, mais également italiens, français, britanniques et égyptiens, figure au programme de la section “La Palestine au cœur de l’avenue”, avec des projections prévues sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis dans le cadre de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC, 14-21 décembre 2024).

A travers des œuvres exprimant les souffrances et les espoirs du peuple palestinien et la participation active de cinéastes palestiniens dans les différentes sections et activités du festival, les JCC “qui ont toujours placé la Palestine au cœur de leur engagement” et dans le contexte marqué par “les agressions persistantes et continues subies par le peuple palestinien”, lit-on sur la page officielle du festival, mettent la Palestine à l’honneur à travers un programme varié, dans son contenu et ses thèmes.

Le programme de l’édition 2024 propose une sélection d’œuvres, principalement des documentaires, signées par des cinéastes ayant déjà participé au festival, ainsi que des premières œuvres de jeunes réalisateurs. Par ailleurs, ont été sélectionnés des films sur la Palestine réalisés par des cinéastes non palestiniens avec leurs visions particulières et uniques qui ont contribué à faire connaître la cause palestinienne au monde.

Parmi les films à découvrir figurent le long métrage “Aida Returns” (Le Retour d’Aida) de la palestinienne Carol Mansour, sélectionné pour la compétition officielle des longs métrages documentaires de la 34ème édition (annulée) des JCC, ainsi que “La Porte du soleil” de l’égyptien Yousry Nasrallah, “Voyage à Gaza”, un récit de l’italo-français Piero Usberti, et “Samouni Road” de l’italien Stefano Savona, qui a remporté le Prix Oeil d’Or pour le meilleur documentaire au Festival de Cannes en 2018.

D’autres œuvres poignantes et percutantes enrichissent le programme, notamment “Yallah Gaza” du cinéaste et scénariste français Roland Nurier, “Janin, Jenin”, l’œuvre emblématique de Mohammad Bakri et “Laila’s Birthday” de Rashid Masharawi.

Les cinéphiles pourront également découvrir des œuvres acclamées pour leur originalité narrative sur la résistance palestinienne, telles que “The Wanted 18” d’Amer Shomali, “Fix Me” de Raed Andoni, “Little Palestine, Diary of a Siege” d’Abdallah Al-Khatib, “Wajib” d’Annemarie Jacir, “200 Meters” d’Ameen Nayfeh, et “The Present”, un court métrage de la réalisatrice britannique Farah Nabulsi, nommé aux Oscars 2021.

D’autres découvertes sont au menu “The Crossing” d’Ameen Nayfeh, “Maradona’s Legs” de Firas Khoury, “Khaled and Nema” de Sohail Dahdal, “Roshmia” de Salim Abu Jabal, et “Nadia’s Visa” de la cinéaste palestino-jordanienne Hanadi Elyan.

Un recueil de 22 courts métrages réalisés à Gaza, intitulé “From Ground Zero, Untold Stories from Gaza”, complète cette riche programmation.

En parallèle, une exposition sera organisée autour de l’histoire du cinéma palestinien, avec des archives de films et des documents audiovisuels rendant hommage aux “martyrs de l’image”, ceux qui ont sacrifié leur vie pour transmettre la vérité. Cette exposition présente également des extraits de films palestiniens ayant remporté des Tanits ou marqué les précédentes éditions des JCC.

Libéralisation des comptes en devises en Tunisie ?

Au cours des discussions de la loi de finances pour la gestion 2025, les députés ont examiné une proposition visant à faciliter l’ouverture de comptes en devises pour les citoyens résidant en Tunisie. 

Concrètement, les Tunisiens auraient désormais la possibilité d’ouvrir des comptes en devises auprès d’établissements bancaires agréés, sans avoir à solliciter une autorisation préalable de la Banque Centrale de Tunisie. Ces comptes pourraient être alimentés par des virements en provenance de l’étranger ou par l’allocation touristique annuelle.

Les députés estiment que cette réforme aurait un double avantage : elle simplifierait les transactions internationales pour les Tunisiens et générerait de nouvelles recettes pour l’État grâce à une taxe de 0,1% appliquée sur ces comptes.

Il est important de noter que cette mesure s’inscrit dans un contexte plus large de réformes économiques visant à renforcer la régulation des flux financiers.

❌