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UGTT: Les fédérations générales des banques, de l’enseignement supérieur, du pétrole et des médecins rejettent la révision de l’IRPP

Les Fédérations générales des banques et établissements financiers, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du pétrole et des médecins hospitalo-universitaires, relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), ont fermement dénoncé les dispositions du projet de Loi de finances 2025 (PLF) stipulant la réduction des salaires en vertu de l’article 31, qui révise le barème d’imposition du revenu des personnes physiques (IRPP).

Dans un communiqué commun publié lundi, ces Fédérations syndicales ont appelé à la révision immédiate du contenu de cet article de manière à annuler la réduction des salaires nets de tous les salariés des secteurs public et privé.

” cette mesure fiscale va exacerber davantage le phénomène de la migration des compétences Tunisiennes vers l’étranger à un moment où ce phénomène a atteint des chiffres « alarmants », ont averti les fédérations syndicales appelant à cet égard à mettre en place un nouveau plan d’incitation en faveur de ces compétences au lieu de les obliger à quitter le pays.

« l’article 31 stipule une discrimination matérielle et morale contre les classes moyennes en diffusant une fausse impression d’elles comme classes aisées, alors qu’elles souffrent, comme les autres classes moyennes, de la détérioration de leur pouvoir d’achat et de faible rémunération ».

Les Fédérations affirment, à cet effet, leur adoption de la proposition alternative émise par le département des études et de la documentation de l’UGTT dans son mémorandum publié le 15 novembre 2024, notant que la révision du barème de l’impôt sur le revenu est une réponse aux revendications et aux appels répétés de l’UGTT pour instaurer un système fiscal plus équitable.

Les Fédérations des banques, de l’enseignement supérieur, du pétrole et des médecins universitaires ont reconnu que le chapitre 31 comporte certains aspects positifs, mais qu’il leur impose des charges fiscales supplémentaires, ce qui aura une incidence négative sur leurs salaires nets.

Chèques sans provision : obligations des banques tunisiennes selon la dernière circulaire de la BCT

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a publié, jeudi, une circulaire destinée aux banques, dans laquelle, elle fixe toutes les obligations et procédures en matière de transactions par chèque.

En vertu de cette circulaire, les banques tirées sont tenues, en vertu des alinéas 4 et 5 de l’article 374 du Code de Commerce, de payer tout chèque d’un montant inférieur ou égal à vingt dinars établi sur une formule délivrée par ses soins, nonobstant l’absence ou l’insuffisance de la provision, hormis les chèques tirés sur des comptes en devises ou en
dinars convertibles.

Toute banque doit également payer, en vertu de l’article 412 bis du Code de Commerce, jusqu’à concurrence de 5000 dinars, même en cas d’absence ou d’insuffisance de provision, le montant de tout chèque tiré sur elle au moyen
de formules remises au tireur.

La banque est, aussi, tenue de payer tout chèque sans provision dont le montant est égal ou inférieur à 5000 dinars si elle n’a pas adhéré à la plateforme électronique des transactions par chèque à la date de son entrée en exploitation
conformément aux dispositions de l’article 410 septies (nouveau) du Code de Commerce.

Toute banque est tenue de prendre les mesures nécessaires pour l’évitement d’émission de chèques sans provision par ses clients avant la remise de formules de chèques pour la première fois et chaque fois que les clients en font la demande.

En vertu de cette même circulaire, lors de l’ouverture d’un compte chèque, la banque doit obtenir du titulaire du compte les renseignements nécessaires à son identification compte tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur en matière d’identification du client et de vérification de son identité.

En ce qui concerne les renseignements relatifs à la situation du titulaire du compte et de son mandataire, la banque doit se renseigner sur la situation du client demandeur soit auprès de la centrale des chèques impayés de la BCT, avant la remise au titulaire du compte, de formules de chèques.

Que des chèques barrés

“A compter de l’entrée en vigueur de l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce, soit 6 mois après la date de publication de la loi n°2024-41 du 2 août 2024 au Journal Officiel de la République Tunisienne, les banques ne pourront délivrer à leurs clients que des chèques portant un barrement général”, stipule la circulaire de la BCT.

Toutefois, la banque peut, à titre exceptionnel et à la demande du client, délivrer des formules de chèques non barrés lorsque cette demande s’avère nécessaire. Dans tous les cas, la délivrance de chèques non barrés demeure exceptionnelle

Le plafond global indiqué sur le carnet de chèques est fractionné, à la demande du client, suivant des valeurs égales ou variables sur le nombre des chèques, sans que la valeur maximale apposée sur tout chèque ne dépasse trente mille (30 000) dinars. Les chèques délivrés doivent en outre comporter la durée de validité qui ne peut être inférieure à six (6) mois à compter de la date d’impression du chèque et la date d’expiration qui doit être apposée en bas de tout chèque.

Aussi, en vertu de la circulaire de la BCT, tout titre qui ne comporte pas l’une des mentions obligatoires relatives à sa valeur maximale, sa durée de validité, la désignation du bénéficiaire, ou s’il porte un montant supérieur à sa valeur maximale, ou encore s’il a été présenté au paiement 8 jours ouvrables après la date d’expiration de sa durée de validité, n’est plus considéré comme chèque conformément à l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce.

Tout tireur d’un chèque sans provision est légalement interdit, à compter de la date d’établissement du certificat de non-paiement, d’utiliser toutes les formules de chèques en sa possession ou en possession de ses mandataires, autres que celles réservées à un retrait direct ou pour un retrait à provision certifiée délivrées par les établissements bancaires, et est tenu de les restituer aux banques concernées, et ce conformément à l’article 410 ter bis (nouveau) du Code de Commerce.

La BCT assure, au niveau de la centrale des chèques impayés, la gestion des données relatives aux interdictions légales provisoires et aux interdictions judiciaires de détention et d’utilisation de formules de chèques ainsi que celles relatives aux levées d’interdiction. En conséquence, les banques doivent continuer à s’abstenir de délivrer des formules de chèques en blanc jusqu’à la levée des interdictions, dûment notifiée par la BCT. La liste des personnes objet de l’interdiction est actualisée selon les procédures en vigueur.

Les interdictions de détenir des formules de chèques qu’elles soient légales ou judiciaires s’analysent non pas comme une incapacité, mais comme une déchéance. Il en résulte que tout chèque émis par un interdit de chéquier, doit être payé par la banque tirée si la situation du compte permet le paiement.

Les banques sont aussi tenues de sommer, par tout moyen laissant une trace écrite, les titulaires de comptes courants à durée indéterminée qui n’ont effectué, durant 3 mois consécutifs, aucune opération sur ces comptes malgré leur situation
débitrice, de s’abstenir d’utiliser les formules de chèques en leur possession ou en possession de leurs mandataires.

Tunisie : Comment régulariser un chèque sans provision après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi ?

chèqueLa Circulaire de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) n° 2024-14 publiée, jeudi, concernant les Obligations des banques en matière de transactions par chèque, a fixé, dans son chapitre 6, les dispositions transitoires qui devraient accompagner cet amendement.

En effet, la loi n°2024-41 du 2 août 2024, modifiant et complétant certaines dispositions du code de commerce et portant principalement sur la nouvelle réglementation des chèques, a institué des dispositions transitoires pour les tireurs de chèques sans provision faisant l’objet de poursuites judiciaires ou ayant subi des condamnations pour délit d’émission de chèque sans provision et pour lesquels, un certificat de non-paiement ou un protêt faute de paiement a été établi avant la date de publication de cette loi au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

En vertu des dispositions de l’article 6 de cette loi, les banques sont tenues d’accepter la régularisation faite par les tireurs de chèques concernés par ces dispositions transitoires ou par leurs mandataires conformément aux conditions et procédures prévues par les nouvelles dispositions du Code de Commerce et de remettre au tireur une attestation de régularisation une fois que le montant du chèque ou son reliquat a été payé. Les tireurs de chèques concernés par ces dispositions transitoires sont exemptés, lors de la régularisation, du paiement des intérêts, de l’amende et des frais d’huissier notaire.

Il est à noter que la constatation de la régularisation et par conséquent l’arrêt du procès ou des poursuites ou l’exécution de la peine et le recouvrement par le tireur de la faculté de détenir et d’utiliser les formules de chèques, sont du ressort du ministère public ou du tribunal saisi de l’affaire. Les banques doivent donc s’abstenir de délivrer de nouvelles formules de chèques au tireur jusqu’à ce que la BCT les informe de la levée de l’interdiction.

Pour les personnes ayant émis des chèques sans provision et pour lesquels un certificat de non-paiement a été établi avant la date de publication de la loi n°2024-41 ou après son entrée en vigueur les banques ne sont plus tenues de transmettre leurs dossiers au ministère public. Les poursuites pénales pour délit d’émission de chèque sans provision ne peuvent en effet être engagées que sur plainte du bénéficiaire.

Il est à rappeler que la dépénalisation des chèques sans provision dont le montant est égal ou inférieur à 5000 dinars prévue par le Code de Commerce ne concerne que les personnes ayant émis des chèques sans provision pour lesquels un certificat de non-paiement ou un protêt faute de paiement a été établi au siège de la banque après le 2 février 2025, soit 6 mois après la date de publication de la loi n°2024- 41 au JORT.

La loi n°2024-41 prévoit des dispositions transitoires sur le sort des chèques émis selon les formules établies avant l’entrée en vigueur de cette loi, c’est-à-dire les chèques qui ne comportent pas les mentions obligatoires prévues à l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce.

Les banques doivent continuer à accepter le paiement de ces chèques et les présenter au paiement au plus tard 6 mois après la date d’entrée en vigueur de cette loi, et à se conformer aux procédures relatives aux incidents de paiement y afférents suivant les nouvelles dispositions du Code de Commerce et aux dispositions de la circulaire du 21 novembre 2024 de la BCT, à l’exception des dispositions relatives à la plateforme électronique et à la demande de réservation du solde par le bénéficiaire.

Passé ce délai, c’est-à-dire après le 2 février 2025, ces formules perdent leur valeur en tant que chèques et les banques doivent refuser leur paiement ou accepter leur présentation au paiement.

Si toutefois ces chèques sont présentés au paiement après cette date, leur rejet s’effectue conformément aux dispositions du deuxième chapitre de la circulaire de la BCT, sans réservation de la provision et sans suivre les procédures relatives aux incidents de paiement.

20% des hôtels en Tunisie subissent une fermeture de long-terme selon le DG de l’ONTT

20% des unités d’hébergement sont fermées en Tunisie et ce pour diverses raisons selon une déclaration du directeur général de l’ONTT.

164 hôtels de différentes tailles et dans toutes les régions sont actuellement fermés. C’est ce qu’a affirmé le directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine, dans une déclaration accordée à Destination Tunisie.

Ce chiffre correspond à 47.486 lits, soit 20% du total de la capacité des hôtels dans tout le pays. Les causes de fermeture sont diverses mais sont notamment économiques, aux côtés de problématiques liées aux crédits bancaires ou encore à des difficultés en rapport avec les héritages.

Helmi Hassine rappelle cependant que les fermetures d’hôtels se concentrent dans certaines zones qui peuvent être considérées comme sinistrées à l’image de la Corniche de Sousse où beaucoup d’hôtels sont en fin de cycle de vie et n’ont pas été rénovés et qui constituent donc une zone à sauver après la fermeture par exemple des anciens établissements qui portaient l’enseigne Abou Nawas (Boujaafar et Nejma dans le cas d’espèces). Comprendre que ce sont d’anciens hôtels qui n’ont pas bénéficié de réinvestissements quand il le fallait.

Autre zone avec une forte concentration d’établissements fermés, celle de Tozeur où la crise des années passées est loin d’être résorbée.

Commission interministérielle

Le directeur général de l’ONTT rappelle cependant qu’il existe une commission au niveau de la direction générale des Finances entre les ministères des Finances et du Tourisme qui se réunit régulièrement afin de trouver des solutions, notamment avec les banques, pour résoudre les dossiers d’endettement en suspend. Cette commission interministérielle avait été créée suite à la réunion de travail entre les ministères concernés en juin 2023.

Par ailleurs, il est à noter que durant la basse saison comprise entre novembre et avril, nombre d’hôtels -dont le produit est axé uniquement sur l’offre mono-produit balnéaire- ferment leurs portent de manière volontaire, ce qui peut augmenter le taux de fermeture des établissements d’hébergement mais ce taux n’est que provisoire. Ces fermetures sont d’ordre stratégique mais permettent également à tout établissement d’engager des travaux de rénovation en tous genres qui ne peuvent être réalisés en pleine saison.

Sur la pente ascendante

Le secteur de l’hôtellerie reste cependant sur un trend positif et devrait renouer cette année avec ses réalisations de 2019 en termes de nuitées. La présence en progression des chaînes internationales peut être interprété comme un signe favorable, avec l’arrivée sur le grand Tunis d’enseignes d’envergure comme Marriott (à Tunis, Sousse et bientôt Djerba), Radisson et Hilton (Monastir et bientôt Tunis et Gammarth) ou économiques tels que Campanile et prochainement Kyriad Prestige, outre le grand projet d’investissements koweitien à Gammarth.

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