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Kaïs Saïed assimile les hausses des prix à des actes criminels

Kaïs Saïed a demandé une nouvelle fois aux forces de police d’appuyer les efforts des agents de contrôle économique pour mettre fin à la spéculation, aux monopoles et à la hausse des prix, assimilant ainsi ces hausses des prix pour mettre fin à la spéculation, aux monopoles et à la hausse des prix à des actes criminels.

Le président de la république a réitéré cette demande en recevant, vendredi 22 novembre 2024, au Palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité nationale, Sofiene Bessadok.

Selon communiqué officiel, la réunion a porté sur les résultats des opérations en cours, menées par les forces de sécurité pour démanteler les réseaux délictuels, notamment ceux impliqués dans le trafic de drogue, et pour lutter contre toutes les formes de criminalité, ainsi que «pour mettre fin à la spéculation, aux monopoles et à la hausse des prix», ajoute le communiqué, qui assimile ainsi les hausses des prix, notamment en ce qui concerne les produits alimentaires, dont continuent de se plaindre les citoyens, à des actes criminels, estimant sans doute que ces hausses de prix sont provoqués par des spéculateurs pour réaliser davantage de profits aux dépens des consommateurs.  

Cela est assez juste et la spéculation a toujours existé dans notre pays. Bourguiba s’en plaignait déjà dans ses discours depuis les années 1960. Sauf que ce fléau se nourrit généralement des dysfonctionnements du marché et du déséquilibre existant entre l’offre et la demande, et pour en venir à bout, les contrôles économiques et la répression policière sont nécessaires, mais pas suffisantes.

Aussi est-il temps de se pencher également sur les causes structurelles de la rareté de certains produits sur le marché et d’essayer d’y remédier, sachant que le meilleur remède contre la spéculation et la hausse des prix reste une croissance de la production et un meilleur approvisionnement du marché. C’est sur ces leviers qu’il va falloir surtout agir pour mieux réguler le marché et faire pression sur les prix. D’autant que la répression tarde à donner de résultats.

I. B.

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La Tunisie aux prises avec la spéculation et la hausse des prix

Pour le président Saïed, la hausse des prix de certaines denrées alimentaires n’est pas une affaire d’organisation du marché (production, importation, de distribution, etc.), donc de gestion économique, mais de police et de justice.

Le président de la république l’a encore une fois souligné en rencontrant, vendredi 15 novembre 2024, au Palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri, le ministre du Commerce et du Développement des exportations Samir Abid et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité nationale Sofien Bessadok pour discuter des résultats des opérations menées à travers le pays pour mettre fin à la spéculation, à la monopolisation et à la hausse des prix.

«Il ne s’agit pas d’une campagne d’un ou deux jours, mais d’une politique continue tout au long de l’année, ciblant en particulier les réseaux criminels organisés qui ne sont pas visibles mais contrôlent les prix et provoquent la pénurie d’un certain nombre de produits», a déclaré Kaïs Saïed, selon un communiqué de la présidence, en soulignant, également, «la nécessité de trouver de nouveaux moyens pour lutter contre ces phénomènes, car les méthodes traditionnelles n’ont pas donné les résultats escomptés».

Le chef de l’Etat a, dans ce contexte, salué la réaction positive de nombreux détaillants qui, selon lui, ont répondu à l’appel du devoir et réduit spontanément les prix de certains produits, montrant ainsi un sens de responsabilité nationale, sachant que l’application de la loi va permettre de démanteler les réseaux de corruption, lesquels, selon le président lui-même, ne cessent de sévir dans le pays, étant donné que les prix ne baissent pas vraiment et suivent la logique d’un marché semblant fonctionner en totale autonomie.

Dans la photo illustrant l’information, diffusée par la présidence de la république, on lit, dans un cadre mis en évidence en face du bureau du président, ce verset coranique: «Si Dieu t’aide, personne ne te vaincra».

La Tunisie de Saïed est clairement en guerre contre la corruption, la spéculation, la hausse des prix et autres maux. Et elle tient à le dire et à le répéter afin que cela s’incruste dans toutes les têtes.

I. B.

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Kaïs Saïed et les «bandes organisées» qui s’attaquent à l’Etat

Evoquant les récents incidents survenus dans les transports publics, et notamment à l’aéroport de Tunis-Carthage *, et l’incendie de matériel agricole à Henchir Chaal, gouvernorat de Sfax, le président Kaïs Saïed a souligné «la nécessité de redoubler d’efforts pour lutter contre tous les types de criminalité, notamment celles commises par des bandes organisées qui visent non seulement la sécurité des citoyens mais aussi celle de l’Etat et de la société».  

«La lutte contre les lobbies qui croient désespérément pouvoir déstabiliser l’Etat et la société doit se poursuivre sans relâche», a-t-il ajouté, lors d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri, au Palais de Carthage, jeudi 7 novembre 2024, soulignant ainsi la portée criminelle de pareils incidents qui, selon lui, ne sauraient être imputés à de simples accidents. Ce qui suppose l’ouverture d’enquêtes sérieuses de la part des autorités sécuritaires et judiciaires, afin de rassurer l’opinion sur les capacités de l’Etat à mettre hors d’état de nuire ce que le président qualifie, dans le communiqué de la présidence de la république, de «bandes organisées».  Il faut dire que l’absence de communication officielle claire sur lesdits «incidents» évoqués par le président de la république n’est pas de nature à rassurer les citoyens. Au contraire…  

Saluant les résultats des récentes opérations menées par les forces de sécurité, qui ont permis de démanteler un certain nombre de réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue, Saïed a souligné la nécessité de soutenir les efforts du ministère du Commerce et du Développement des exportations dans la lutte contre la hausse des prix dont la responsabilité est imputée à de grands spéculateurs et à des contrebandiers.

«Un certain nombre de responsables régionaux doivent comprendre le moment historique que vit la Tunisie et faire preuve d’un grand esprit national, en écoutant les préoccupations des citoyens et en leur apportant des solutions rapides et efficaces. Les autorités régionales et locales doivent également jouer leur rôle pour faciliter et simplifier les procédures, notamment pour les jeunes souhaitant lancer des projets, afin d’atteindre le développement économique et social souhaité», a, par ailleurs, déclaré le président de la république, estimant que l’administration publique ne se montre pas suffisamment réactive vis-à-vis des jeunes promoteurs qui lancent des projets dans les régions intérieures, dans une limpide allusion aux entreprises communautaires dont il espère qu’elles relancent la machine économique grippée dans le pays mais qui peinent encore à démarrer leurs activités et à exister.

«Chaque responsable de l’État doit toujours se sentir au service du peuple, et il n’y a aucune excuse pour ne pas s’efforcer de répondre à ses espoirs et à ses attentes», a conclu le président qui continue d’interpeller les agents publics qui s’empêtrent dans les «vieilles approches» ou se cachent souvent derrière la sophistication des procédures pour ne pas assumer leur responsabilité.

I. B. (avec Tap).

* Où un véhicule de logistique portuaire a, selon nos informations, heurté deux avions les mettant en panne. Incident à propos duquel on attend toujours des éclaircissements des autorités publiques.

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