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La Russie occupe la première place en Europe pour la cryptographie

Le pays a enregistré plus de 370 milliards de dollars de transactions cryptographiques au cours de l’année écoulée, surpassant le Royaume-Uni et l’Allemagne.

La Russie a dépassé ses pairs pour devenir le plus grand marché de crypto-monnaie d’Europe en termes de volume de transactions. C’est ce qu’il ressort des données de la société d’analyse de blockchain Chainalysis, publiées samedi 18 octobre.

Dans son rapport, l’entreprise indique qu’entre juillet 2024 et juin 2025, la Russie a reçu 376 milliards de dollars en cryptomonnaies. Et ce, contre 256,5 milliards de dollars un an plus tôt. Dépassant ainsi les 273 milliards de dollars du Royaume-Uni. Ces deux pays sont considérés comme les principaux marchés cryptographiques d’Europe. L’Allemagne suit avec 219 milliards de dollars, l’Ukraine avec 206,3 milliards de dollars et la France avec 180,1 milliards de dollars.

Ainsi, Chainalysis attribue l’essor de la Russie à une forte augmentation des transferts institutionnels et à l’adoption rapide de la DeFi (un terme générique qui désigne les services financiers de pair à pair « P2P » sur les blockchains publiques, principalement l’Ethereum). Les transactions supérieures à 10 millions de dollars ont bondi de 86 % sur un an. Soit près du double de la croissance européenne de 44 %. Tandis que l’activité de détail a également dépassé la moyenne régionale.

Le stablecoin russe A7A5, libellé en roubles, a contribué à améliorer le classement du pays, devenant un « véhicule essentiel pour les paiements transfrontaliers ». Lancé en février, il est devenu le mois dernier le premier en Russie à être qualifié d’actif financier numérique (DFA). Ce qui confère aux importateurs et exportateurs le droit légal de l’utiliser pour les règlements internationaux.

La Russie a adopté une position prudente, mais évolutive, concernant les cryptomonnaies. Les actifs numériques ne sont pas reconnus comme monnaie légale. Et la loi sur les actifs financiers numériques interdit leur utilisation sur le territoire national, tout en les classant comme biens imposables. Cependant, les cryptomonnaies sont autorisées pour les transactions transfrontalières. Et la Banque centrale a créé un cadre expérimental permettant aux investisseurs qualifiés d’échanger des actifs numériques.

Le président Vladimir Poutine a qualifié la réglementation des cryptomonnaies de « domaine prometteur ». Tout en appelant à la création de cadres juridiques et technologiques pour son utilisation nationale et transfrontalière.

La Banque centrale reste toutefois prudente. Lors du forum Finopolis organisé plus tôt ce mois-ci, le premier vice-gouverneur Vladimir Chistyukhin a déclaré qu’une nouvelle législation réglementant les investissements en cryptomonnaies était attendue pour 2026, instaurant des sanctions administratives et pénales en cas de circulation illégale. Il a ajouté que les investissements devraient être limités aux investisseurs qualifiés et que les intermédiaires devraient être agréés.

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Battle of Robots : la Tunisie, premier pays arabe et africain qualifié pour la finale mondiale

Une équipe d’ingénieurs tunisiens s’est qualifiée pour la finale du Championnat du monde de robots de combat « Battle of Robots » dans la catégorie des 110 kg, qui se tiendra en décembre prochain à Moscou. Cette qualification fait de la Tunisie le premier pays arabe et africain à atteindre ce niveau dans l’une des compétitions d’ingénierie les plus prestigieuses au monde.

L’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) a salué cette performance historique sur sa page officielle Facebook, y voyant la preuve que l’investissement dans l’ingénierie constitue une voie essentielle pour stimuler la croissance économique nationale.

Composée de jeunes ingénieurs tunisiens, l’équipe conçoit et développe elle-même ses robots de combat. Elle avait déjà représenté la Tunisie lors de compétitions internationales en Inde et au Maroc.

Organisée chaque année, la « Battle of Robots » réunit des équipes du monde entier qui rivalisent en concevant des machines capables de relever des défis techniques complexes dans une arène. La compétition met en avant les avancées en intelligence artificielle, en mécanique de pointe et en systèmes de télécommande.

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L’intérêt de la Chine pour le GNL russe reste intact malgré les sanctions

L’intérêt de Pékin pour les approvisionnements énergétiques de Moscou semble intact, malgré les efforts de l’Occident pour les « limiter ».

Une cargaison de gaz naturel liquéfié russe est arrivée à un terminal chinois pour la première fois depuis que le Royaume-Uni a imposé des sanctions sur les installations portuaires, rapporte Bloomberg vendredi 17 octobre.

L’Arctic Mulan LNG 2, transportant du carburant provenant de l’usine russe, déjà inscrite sur la « liste noire », est arrivé vendredi au terminal GNL de Beihai, selon les données de suivi des navires compilées par Bloomberg…

Cette décision intervient alors que Washington est en proie à une guerre commerciale croissante avec Pékin, et que Donald Trump tente de négocier un accord de paix avec la Russie concernant la guerre en Ukraine…

Bien que les sanctions prévoient une période de retrait progressif jusqu’au 13 novembre, au moins une cargaison apparemment en route depuis l’Arctique vers le sud de la Chine pourrait arriver après cette date, signe que Pékin ne devrait pas ralentir ses échanges commerciaux avec la Russie…

La Russie et la Chine avaient anticipé d’éventuelles représailles occidentales contre Beihai. Le pays asiatique a désigné le terminal comme point d’entrée unique pour les cargaisons d’Arctic LNG 2, un projet russe déjà approuvé par les États-Unis et le Royaume-Uni…

Selon les données de suivi des navires, l’Arctic Mulan a chargé début octobre une cargaison de GNL depuis un entrepôt flottant situé dans l’est de la Russie…

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Ukraine : les missiles Tomahawks peuvent-ils changer le cours de la guerre ?

Donald Trump, qui va rencontrer Vladimir Poutine dans deux semaines en Hongrie et qui reçoit ce vendredi 17 octobre son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, est-il prêt à accorder à ce dernier les missiles Tomahawks qu’il convoite tant ?

Nouvel épisode dans les relations en dents de scie entre le président américain, Donald Trump, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Celui-ci est en visite ce vendredi 17 octobre à Washington. Il vient solliciter en particulier la livraison de missiles de croisière Tomahawks, tant redoutés par Moscou pour l’importance de leur charge explosive, leur longue portée et leur précision diabolique.

Le locataire de la Maison Blanche sautera-t-il ce pas fatidique qui, s’il ne changeait pas radicalement le rapport des forces entre les deux belligérants, amènerait Vladimir Poutine à la table des négociations ? Trop tôt pour envisager cette hypothèse. Même si nous savons que l’entrevue entre les deux chefs d’Etat a été précédée par des échanges préalables entre des représentants militaires ukrainiens et des poids lourds du complexe militaro-industriel américain. Et ce, à l’instar des entreprises de défense américaines Lockheed Martin et Raytheon, avec, bien entendu, l’aval du Pentagone.

D’ailleurs, fraîchement sorti de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, le président américain a laissé entendre mardi 14 octobre qu’il « pourrait » autoriser la vente de missiles Tomahawks à l’Ukraine. « Si cette guerre ne se règle pas, je pourrais envoyer des Tomahawks », a déclaré Donald Trump. « Un Tomahawk est une arme incroyable. Et la Russie n’en a pas besoin. Si la guerre n’est pas réglée, nous pourrions le faire. Nous pourrions ne pas le faire. Mais nous pourrions le faire », a-t-il encore ajouté, maniant encore une fois le flou artistique dont il est coutumier.

Une arme redoutable

Capable d’atteindre une cible jusqu’à 2 500 km en portant une charge de 450 kg d’explosifs, le missile de croisière Tomahawk est construit par l’entreprise américaine Raytheon et mis en service dans les années 1980. Il s’agit d’un missile de croisière subsonique, c’est-à-dire volant au ras du sol à environ 880 km/h. Ce qui le rend plus difficilement détectable par les radars.

A cet égard, notons qu’il a été utilisé pour la première fois avec succès lors de la première guerre du Golfe en 1991 contre les systèmes de défense antiaériens et les postes de commandement irakiens. Il est alors de toutes les guerres des États-Unis, de l’intervention en Bosnie en 1995 aux frappes contre le régime syrien en 2018.

A savoir que l’Ukraine dépend pour le moment des missiles fournis par l’Occident, comme le Storm Shadow, qui ont une portée limitée à environ 250 kilomètres.

La guerre de l’énergie

Or, il convient de rappeler que dans le conflit ukrainien, le secteur énergétique est devenu une arme stratégique. D’ailleurs, en réponse à la guerre à grande échelle que Moscou mène depuis 2022 en ciblant les infrastructures électriques et gazières ukrainiennes pour saper la résistance des habitants et paralyser le pays, Kiev a riposté ces derniers mois en frappant au cœur même de l’industrie pétrolière russe et en multipliant les attaques contre des raffineries russes.

Ainsi, depuis août 2025, l’Ukraine a mené une trentaine d’attaques contre des raffineries et dépôts de carburant à l’intérieur du territoire russe et dans les zones occupées, notamment en Crimée. Ces frappes provoquent des pénuries dans certaines régions, avec des files d’attente aux stations-service et une hausse du prix de l’essence. L’objectif est donc de toucher l’opinion publique russe, mais aussi et avant tout de réduire la capacité de la Russie à financer sa guerre.

Selon les experts militaires, l’utilisation de missiles américains accroîtra sensiblement les frappes dans la profondeur contre les infrastructures pétrolières. D’autant plus que l’armée ukrainienne utilisait en grande partie des drones, dont la vitesse limitée et la faible capacité explosive limitaient la puissance de destruction.

Le courroux du Kremlin

Cela étant, la possibilité que l’Ukraine obtienne des missiles Tomahawks a déclenché l’inquiétude et même des menaces à peine voilées de Moscou.

Ainsi, Vladimir Poutine a averti que la livraison de Tomahawks serait « un tournant dans ses relations avec le président américain. Car les utiliser sans une participation directe des soldats américains, c’est impossible. Et ce serait un changement majeur, une nouvelle escalade, notamment dans les relations entre la Russie et les États-Unis ».

Pour sa part, l’ancien président russe Dmitri Medvedev, connu pour ses déclarations intempestives, a menacé les États-Unis et Donald Trump personnellement d’une réponse nucléaire.

« Il a été dit cent fois, d’une manière compréhensible même pour l’homme étoilé, qu’il est impossible de distinguer un missile Tomahawk nucléaire d’un missile conventionnel en vol », a-t-il déclaré. « La livraison de ces missiles pourrait mal finir pour tout le monde. Et surtout, pour Trump lui-même ».

Incertitudes

Mais, la potentielle livraison des missiles américains, dont le coût est estimé à 1,3 million de dollars, pose plusieurs questions financières et logistiques : qui payera la note, jugée trop salée, Kiev ou les pays européens membres de l’Otan ? Combien de missiles pourraient livrer les États-Unis sans « appauvrir » leurs réserves de missiles Tomahawks ? Alors même que Donald Trump aurait assuré, avant de rencontrer Volodymyr Zelensky à Washington ce vendredi 17 octobre, que « même si nous en avons beaucoup, nous ne pouvons pas épuiser les stocks pour d’autres pays. On va voir ce qu’on peut faire sur ce point », estimant que ces armes étaient nécessaires à la sécurité américaine.

Autre obstacle, mais d’ordre technique : le missile Tomahawk est conçu pour être lancé depuis des sous-marins et des navires de surface. Or, décimée, la marine ukrainienne ne dispose depuis 2022 que de quelques patrouilleurs et navires de guerre incapables de lancer ces missiles.

Enfin, le fonctionnement de ces missiles extrêmement sophistiqués requiert la présence de techniciens américains sur le sol ukrainien; une ligne rouge pour Moscou.

Alors, l’administration Trump prendra-t-elle le risque périlleux d’un face-à-face aux conséquences incalculables, en défiant la première puissance nucléaire du monde ? Impensable.

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Vers un accord de libre-échange entre la Russie et le Maroc

Dmitri Gorine, directeur adjoint du Centre fédéral russe pour le développement des exportations agricoles, a indiqué que Moscou discutait de la signature d’accords de libre-échange dans le cadre de l’Union économique eurasienne avec 27 pays, comprenant une dizaine de pays asiatiques et 15 pays africains, dont le Maroc.

Le quotidien Moscow Times rapporte qu’un accord préliminaire sur les termes de l’accord est actuellement en consultation entre le ministère russe de l’Economie et du Développement et le ministère de l’Industrie et du Commerce du Maroc.

Lors de sa participation à la 27ème Exposition des industries agricoles de l’Automne d’or à Moscou, le responsable russe a expliqué que la Russie manifeste actuellement un intérêt croissant pour la conclusion de tels accords avec un certain nombre de pays, dont le Maroc, l’Egypte, l’Inde et l’Indonésie.

Plusieurs pays ont exprimé leur désir de signer un accord de libre-échange avec le Maroc, notamment la Russie, la Chine, la Corée du Sud, le Canada…

La signature d’un accord de libre-échange entre Rabat et Moscou devrait contribuer à renforcer le flux de biens et de services russes vers le marché marocain et, à travers lui, vers les marchés africains à des prix compétitifs.

Dans ce contexte de réorientation stratégique, rappelons que le 19 septembre 2025, le Maroc et la Chine ont renforcé leur partenariat. Et ce, en signant un mémorandum d’entente avec Pékin, établissant un mécanisme permanent de dialogue stratégique entre leurs ministères des Affaires étrangères.

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Russie – Ukraine | Angela Merkel et la mauvaise foi de l’Occident 

L’ancienne chancelière allemande Angela Merkel a attribué une part de responsabilité à la Pologne et aux pays baltes dans l’invasion russe de l’Ukraine. Une véritable onde de choc politique à travers toute l’Europe de l’Est, qui tient de la falsification éhontée de l’histoire et d’une reprise mot pour mot du scénario du Kremlin, selon les pays concernés.

Habib Glenza

Dans un entretien accordé au média hongrois en ligne Partizán et publié le 6 octobre 2025, Merkel a livré sa vision des événements ayant conduit à la guerre en Ukraine. Selon elle, une opportunité diplomatique cruciale à l’été 2021 aurait pu empêcher l’invasion. Elle a confié avoir senti, à l’époque, «que les accords de Minsk n’étaient plus pris au sérieux» par Vladimir Poutine. Ceux-ci, conclus en 2014, visaient à mettre fin aux combats dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine, soutenues par Moscou. Mais ce projet n’a jamais vu le jour. La raison, selon Merkel, c’était l’opposition des nations d’Europe de l’Est. «Certains ne soutenaient pas cette idée», a-t-elle affirmé. «Il s’agissait principalement des pays baltes, mais aussi de la Pologne, qui craignaient que nous n’ayons plus de politique commune vis-à-vis de la Russie», a-t-elle expliqué, et de conclure de façon aussi simpliste que sévère : «Quoi qu’il en soit, cela ne s’est pas fait. Puis j’ai quitté mes fonctions, et c’est alors que l’agression de Poutine a débuté.»

La mauvaise foi d’Angela

Dans une interview antérieure accordée au journal allemand Die Zeit le 7 décembre 2022, l’ancienne chancelière avouait pourtant que les accords de Minsk de 2014 avaient été «une tentative de donner du temps à l’Ukraine de se renforcer militairement en vue d’une confrontation future avec la Russie ?» Cet aveu a une valeur «historique», faisait remarquer, à juste titre, le président serbe Alexandre Vucic, sachant que ces accords avaient été conclus avec pour objectif officiel de rétablir la paix entre Kiev et les Républiques du Donbass.

Cet aveu a d’ailleurs suscité une vive réaction de la part du président Poutine, alors que Moscou a, à de multiples reprises, déploré la non-application de ces accords censés entériner la fin des hostilités entre les forces ukrainiennes et les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk, qui avaient fait sécession après le coup d’Etat de 2014 en Ukraine. 

Les accords de Minsk, dont la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le président russe Vladimir Poutine étaient les garants, visaient officiellement une paix durable entre le gouvernement ukrainien formé par les ultra-nationalistes et les séparatistes du Donbass. Or, ils n’étaient en réalité qu’une «duperie» à l’égard de la Russie et traduisaient la mauvaise foi de l’Occident, qui préparait la guerre contre Moscou depuis 2014.

Le «russian bashing»

L’intervention de la Russie en Ukraine serait donc la conséquence ou la réaction à la mauvaise foi de l’Occident et à la rhétorique mensongère de ses médias, qui relayent encore aujourd’hui les mêmes mensonges sur les accords de Minsk.  

Mme Merkel avait eu l’occasion, dès 2014, d’empêcher le déclenchement du conflit russo-ukrainien, insensé et couteux en vies humaines, malheureusement, elle n’a pu rien faire, elle et l’Union européenne (UE), pour prévenir le carnage parce qu’ils étaient soumis aux diktats des Américains. La suite, on la connaît, mais le «russian bashing», qui caractérise les médias occidentaux, ne saurait tenir lieu de vérité historique.

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Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

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Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra

Attendu comme un possible tournant dans la guerre en Ukraine, le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est conclu vendredi sans accord concret. Si les deux dirigeants ont affiché un ton cordial, la rencontre n’a pas permis d’arracher le cessez-le-feu espéré.

Une rencontre écourtée, sans questions des journalistes

Annoncée pour durer sept heures, la réunion n’a finalement pas dépassé les trois. Après un accueil protocolaire fastueux – tapis rouge, poignée de main prolongée et survol de chasseurs américains – Trump et Poutine ont livré de brèves déclarations, sans prendre de questions.

Poutine a assuré vouloir « mettre fin au conflit » mais en traitant ses « causes profondes », avertissant Kiev et l’Union européenne contre toute « provocation ». Trump, plus mesuré, a salué une rencontre « extrêmement productive », estimant qu’il y avait « de très bonnes chances » d’aboutir à un cessez-le-feu, tout en reconnaissant des blocages « significatifs » avec Moscou.

« Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord », a-t-il insisté.

Une victoire d’image pour Poutine

Isolé sur la scène occidentale depuis 2022, le président russe a trouvé en Alaska une scène diplomatique inattendue. Acclamations, limousine présidentielle « The Beast », et compliments appuyés de Trump ont marqué la journée. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a ironisé sur Telegram : « On parlait d’isolement, et aujourd’hui on voit le tapis rouge à Washington. »

Des échanges économiques malgré les annonces

Trump avait promis qu’aucune discussion économique n’aurait lieu avant des avancées sur l’Ukraine. Pourtant, Poutine a évoqué une coopération possible en matière de technologie, d’espace, et d’exploration de l’Arctique, mettant en avant le potentiel des échanges commerciaux et des ressources rares russes.

Prochain rendez-vous : Moscou ?

En quittant la scène, Poutine a lancé en anglais : « Next time, in Moscow ». Trump, conscient des réactions que cela pourrait susciter, n’a pas écarté l’idée. Le président américain souhaite désormais organiser un sommet trilatéral avec Volodymyr Zelensky et des représentants de l’OTAN.

Interrogé par Fox News, Trump a noté la rencontre « 10 sur 10 », tout en renvoyant la responsabilité de l’accord à Kiev : « C’est à Zelensky de conclure. »

Lire aussi: Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

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Trump déploie des sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Ce vendredi 1er août, le président américain Donald Trump a annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des propos jugés provocateurs tenus par l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

L’annonce a été faite sur sa plateforme Truth Social, où il a souligné le poids des mots dans un contexte aussi tendu : « Les mots ont une importance capitale et peuvent entraîner des conséquences imprévues », a-t-il écrit.

Sans dévoiler de détails sur la localisation exacte, le président a indiqué que ces bâtiments seraient envoyés « dans les zones concernées ».

Cette décision intervient au lendemain de déclarations virulentes de Dmitri Medvedev, qui a affirmé que « chaque nouvel ultimatum constitue une menace et un pas vers la guerre ».

Des propos que Washington considère comme une escalade verbale inacceptable.

Donald Trump a également réagi aux frappes russes ayant visé Kiev jeudi. L’attaque, menée par drones et missiles, a causé la mort d’au moins 16 personnes et fait plus de 150 blessés. « Ce que fait la Russie est abominable. C’est profondément triste », a déclaré le président américain lors d’une allocution dans la soirée.

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L’Iran lance un satellite depuis la Russie

L’Iran a lancé ce vendredi 25 juillet le satellite de télécommunications Nahid-2. L’opération s’est déroulée depuis la base de Vostotchny, en Russie, grâce à une fusée Soyouz.

Nahid-2 pèse 110 kg. Des ingénieurs iraniens l’ont conçu pour tester des systèmes de transmission et rester en orbite pendant cinq ans. Il fait partie d’une mission conjointe qui inclut deux satellites russes (Ionosfera-M3 et M4) et 18 autres satellites venus de plusieurs pays.

Les Iraniens ont fabriqué eux-mêmes les composants du satellite. Le système de propulsion, les batteries lithium-ion et les matériaux d’isolation thermique sont tous d’origine nationale. Le moteur peut corriger l’altitude du satellite jusqu’à 50 km, ce qui prolonge sa durée de vie.

Ce lancement s’ajoute à une série d’opérations similaires. En 2024, l’Iran a envoyé dans l’espace Pars-I, un satellite d’imagerie, puis Chamran-1 avec un lanceur de fabrication iranienne.

Le même jour, des diplomates iraniens doivent rencontrer des représentants français, britanniques et allemands en Turquie pour discuter du nucléaire. L’Iran affirme que ses activités spatiales sont pacifiques. Mais les pays occidentaux redoutent un usage militaire, notamment à cause des technologies proches de celles des missiles balistiques.

https://twitter.com/RT_com/status/1948695768186908964

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L’UE adopte un 18e train de sanctions contre la Russie

L’Union européenne a approuvé un nouveau train de sanctions contre la Russie, le 18e depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ce nouveau paquet, présenté comme l’un des plus sévères à ce jour, vise principalement les secteurs pétrolier et énergétique russes.

Parmi les mesures phares, figure la réduction du plafond du prix du pétrole russe exporté, désormais fixé à 47,6 dollars le baril, selon des diplomates cités par l’agence Reuters. Ce plafond avait été initialement instauré par les pays du G7 pour limiter les revenus énergétiques de Moscou.

« L’UE vient d’approuver l’un de ses trains de sanctions les plus sévères contre la Russie à ce jour », a affirmé Kaja Kallas, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères. Elle a réaffirmé la volonté européenne de maintenir la pression : « Nous continuerons à augmenter les coûts, de sorte que l’arrêt de l’agression devienne la seule option pour Moscou ».

L’adoption de ce nouveau volet de sanctions a toutefois été retardée par la Slovaquie. Bratislava réclamait des garanties de la part de Bruxelles concernant un projet visant à réduire progressivement les importations de gaz russe, avec un objectif d’arrêt complet d’ici au 1er janvier 2028. Une exigence à laquelle l’UE a finalement répondu pour obtenir l’unanimité nécessaire.

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Ukraine : Poutine rejette l’ultimatum de Trump

La Russie a balayé, mercredi 16 juillet, l’ultimatum lancé par Donald Trump concernant un cessez-le-feu en Ukraine. Moscou dénonce une pression inacceptable et assure que son opération militaire se poursuivra en l’absence de solution diplomatique.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré que la Russie rejetait l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine. Il a également qualifié d’inacceptables les menaces du président américain d’imposer des droits de douane sévères.

La position de Moscou inébranlable

Tout en affirmant que Moscou privilégiait la diplomatie, M. Riabkov a insisté : « Si nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs par voie diplomatique, l’opération militaire spéciale se poursuivra. » Il a appelé Washington et l’OTAN à prendre la position russe « au sérieux ».

Mardi, Donald Trump a démenti avoir incité Kiev à frapper le territoire russe, assurant ne pas prendre parti dans le conflit. Il a même conseillé à l’Ukraine de « ne pas cibler Moscou » avec des armes de longue portée.

Pourtant, la veille, il avait affirmé que les États-Unis livreraient de nouveaux armements via l’OTAN, dont des missiles Patriot attendus « dans les prochains jours », et imposerait des sanctions douanières à la Russie si aucun accord n’était trouvé dans les 50 jours.

Réactions

Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné l’annonce des livraisons d’armes, dénonçant une preuve supplémentaire que l’OTAN ne souhaite pas la paix.

De son côté, le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les « droits de douane secondaires » évoqués par Trump pourraient atteindre 100%, ce qui équivaudrait à de nouvelles sanctions économiques.

Diplomatie et pression militaire sur fond d’escalade économique

L’ultimatum de Donald Trump s’inscrit dans un contexte où l’administration américaine cherche à accélérer une sortie diplomatique du conflit, tout en maintenant une pression économique et militaire sur Moscou.

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Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

Les derniers développements géopolitiques relatifs à la guerre russo-ukrainienne laissent espérer un retour des flux touristiques sur la Tunisie. Mais les problématiques majeures de l’aérien sont loin d’être résolues.

Le tourisme russe à la peine en Tunisie. Avec tout juste 14 000 visiteurs comptabilisés en 2024, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce marché s’est littéralement effondré. L’époque n’est pourtant pas si lointaine quand la destination en recevait plus de 630 000, dépassant la barre des 6,4 millions de nuitées dans les hôtels du pays. C’était en tout cas jusqu’en 2019.

Il y eut au passage la crise Covid mais aussi et surtout, il y a 3 ans, le déclenchement de la guerre avec l’Ukraine qui a totalement freiné tout espoir de reprise des flux touristiques sur la Tunisie et qui a conduit à l’effondrement des chiffres.

Sauf que la guerre n’a pas pour autant empêché les Russes de partir en vacances à l’étranger. Ils ont continué à voyager mais vers d’autres destinations.

Malgré la situation en effet, un pays comme la Türkiye a continué de recevoir une moyenne annuelle de 6 millions de Russes, en plus de l’Egypte (1,6 million) et des Emirats Arabes Unis (1,99 million) selon les chiffres de l’année 2024.

Le frein de l’aérien

Comment se fait-il donc que la Tunisie a perdu cette clientèle quand d’autres destinations ont au contraire enregistré des progressions à deux chiffres dans certains cas ? L’explication tient en un mot: l’aérien.

Sur le marché russe, les compagnies aériennes tunisiennes n’ont en effet pas été en mesure d’assurer la continuité. Principale cause, la propriété initiale des avions des deux compagnies battant pavillon tunisien, en l’occurrence Nouvelair et Tunisair qui ne sont pas propriétaires de la majorité de leurs appareils.

Pour le cas de la compagnie publique, elle n’en détient que deux en propre, les autres appartenant soit à des compagnies tierces soit à des compagnies de leasing (selon la formule de sale & lease back pour les dernières introductions).

S’agissant d’entreprises soumises au droit européen, ces dernières ont obligation de respecter à la lettre les mesures de sanctions que l’Occident a décrétée vers le territoire russe, empêchant par voie de fait les compagnies tunisiennes de pouvoir opérer librement sur Moscou ou Saint-Pétersbourg, les deux principales villes de départs programmées par les tour-opérateurs.

Contraintes en série

Les autres destinations touristiques n’étant pas soumises à ces contraintes grâce à une capacité aérienne importante et des avions souvent en propre, elles ont réussi à s’imposer là où la Tunisie a manifestement échoué.

Mais quand bien même quelques vols auront été opérés notamment par Nouvelair en 2024, les difficultés opérationnelles ont été nombreuses pour les transporteurs aériens de manière générale. D’abord pour ce qui concerne les surprimes d’assurance étant donné que la Russie est considérée comme une zone à risque.

Ensuite, et dans ce même contexte, des vols ont été, à maintes reprises, perturbés par des déroutements, les transporteurs recevant des Notam de dernière minute pour les informer de déviations imprévues pour raisons sécuritaires.

La 7e liberté, une solution plausible

Et pour ne pas arranger les choses côté tunisien, les difficultés d’octroi de visa pour les équipages devant séjourner sur le territoire russe entre deux vols sont restées sans solution.

Pour certains opérateurs, face à la situation qui prévaut, l’alternative doit passer par des compagnies tierces en 7e liberté. La direction générale de l’Aviation civile affirme ne pas s’opposer à cette option, rappelant qu’elle a accordé des autorisations dans ce sens à 13 reprises au cours de l’année 2024 à des compagnies aériennes venues opérer sur la Tunisie. «Il suffit juste de nous en informer suffisamment à l’avance pour étudier les dossiers», prévient un responsable de cette administration du ministère du Transport.

Quant aux compagnies russes, étant bannies de l’espace aérien européen, la desserte de la Tunisie s’avère pour elles tout bonnement impensable étant donné les détours auxquels elles seraient soumises et aux répercussions que cela engendrerait sur la durée, d’une part, et la rentabilité, d’autre part, des vols.

Espérer une reprise

En 2025, les choses pourraient évoluer. Au conditionnel. Car les choses ne sont pas aussi faciles qu’elles n’y paraissent. D’abord et au vu des avancées politiques actuelles, la possibilité d’une cessation des hostilités à court ou moyen termes semble aujourd’hui être une option réelle.

Mais cela entraînera-t-il une levée immédiate des sanctions occidentales contre le régime de Moscou ? Difficile d’imaginer en tout cas un retour à la normale en quelques semaines; le cas échéant, ce sera plusieurs mois, si ce n’est quelques années.

Ces T.O qui voient grand

En attendant, le tourisme tunisien garde espoir. Les projections pour l’année 2025 sont pour le moins optimistes avec un total de 168 vols annoncés dès le 26 avril. Les principaux tour-opérateurs, Express Tour et Grand Express, ont prévu 163 vols avec Nouvelair.

Ces dessertes seront consolidées par le retour du T.O Biblio Globus qui envisage un programme de vols s’étalant du 26 avril au 5 novembre 2025 avec une capacité de 124 740 sièges. Le voyagiste a prévu de s’adosser à la compagnie tunisienne Express Airlines dont le dossier est en cours d’examen au niveau de la DGAC laquelle va se pencher sur la faisabilité de ce programme et sa correspondance aux dispositions existantes en matière d’aéronautique et de législation.

Et si la totalité du programme était respectée, ce serait 160 000 sièges qui seraient injectés, ce qui permettrait un sursaut du marché. Mais dans l’état actuel des choses, et en dépit de toute la bonne volonté des différents intervenants, la Real Politik n’a pas encore dit son dernier mot.

Hédi HAMDI

 

 

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