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Kiev sous attaque : Moscou intensifie sa pression alors que l’hiver approche

Jeudi matin, presque tous les quartiers de Kiev ont été visés par une attaque qualifiée de “massive”.
Le maire Vitali Klitschko parle de frappes coordonnées menées par la Russie, qui continue de cibler la capitale ukrainienne près de trois ans après le début de son invasion.
Selon le président Volodymyr Zelensky, au moins quatre personnes ont été tuées, et les services d’urgence dénombrent plus de 24 blessés.

La Russie revendique avoir abattu 216 drones ukrainiens

Le ministère russe de la Défense affirme que ses systèmes anti-aériens ont intercepté ou détruit 216 drones ukrainiens, dont 66 dans la région de Krasnodar.
Cette hausse du recours aux drones longue portée illustre l’évolution du conflit : une confrontation technologique où Kiev cherche à contourner la supériorité matérielle russe en saturant sa défense.

Moscou agite la menace d’une “guerre clandestine”

Le FSB dit avoir déjoué un projet d’assassinat visant un haut responsable gouvernemental, attribuant l’opération à l’Ukraine.
Comme souvent, ces annonces s’inscrivent dans le récit sécuritaire du Kremlin, qui cherche à présenter la Russie comme un État assiégé, alors même qu’elle est à l’origine de l’agression contre l’Ukraine.

Les frappes sur Kiev, la riposte technologique ukrainienne et les narratifs sécuritaires russes traduisent un conflit qui déborde largement les lignes de front.
L’envahisseur russe élargit le spectre de la guerre — militaire, psychologique, énergétique et informationnelle — dans un effort continu d’épuisement de l’État ukrainien.

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Zelensky appelle Trump à étendre la paix de Gaza à l’Ukraine

❗At night, kamikaze drones attacked the Sheskharis oil terminal and the Russian SAM 300/400 air defense base in 🇷🇺Novorossiysk. pic.twitter.com/hdGUby1Dna

🪖MilitaryNewsUA🇺🇦 (@front_ukrainian) November 14, 2025

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Ukraine | Le plus grand scandale de l’ère Zelensky 

En pleine guerre contre la Russie, un scandale frappe de plein fouet l’Ukraine et secoue les alliés occidentaux de Volodymyr Zelensky. Il s’agit du détournement de fonds publics appartenant au groupe énergétique ukrainien Energoatom, responsable de la production nucléaire, dont les contrats auraient été entachés de pots-de-vin représentant 10 à 15 % de leur valeur. Le principal accusé est un proche collaborateur du président Zelensky qui a réussi à fuir deux heures avant l’arrivée des services anticorruption. Il s’est rendu en Pologne mais les autorités polonaises n’ont ni confirmé ni infirmé l’information. (En médaillon : Herman Halushchenko, le ministre de la Justice démis de ses fonctions).

Habib Glenza

«Alors que l’Ukraine lutte pour sa survie face à la Russie, les services de renseignement locaux ont mis au jour un vaste scandale de corruption dans le secteur énergétique. Au moment où de nombreux Ukrainiens étaient privés d’électricité, quelqu’un volait les ressources énergétiques du pays», explique le journaliste Ruslan Shoshin.

Les services anticorruption ukrainiens ont arrêté cinq des sept personnes soupçonnées d’être impliquées dans un scandale de corruption au sein d’une importante entreprise énergétique étatique. Parmi elles figurent un proche collaborateur du président Zelensky, chargé de l’achat de drones et de matériel militaire et l’actuel ministre de la Justice, Herman Halushchenko. 

Des fonds d’Energoatom détournés 

Le journaliste ukrainien souligne qu’il s’agit du plus grave scandale qu’ait connu l’Ukraine depuis le début de la présidence actuelle. C’est une affaire très grave, surtout au regard de ce qu’a vécu l’Ukraine ces dernières années, ajoute-t-il, soulignant qu’au même moment, «les bombardements russes du secteur énergétique et les fréquentes coupures de courant ont engendré des situations dramatiques». «Nombre d’Ukrainiens ont vécu sans électricité pendant de longues périodes en hiver, et par conséquent, l’eau était également rare. Les gens devaient se servir de générateurs ou de batteries externes», se souvient Shoshin.

Le scandale mis au jour par les services anticorruption est particulièrement choquant car il concerne un secteur devenu symbole de survie pendant la guerre. «Nous avons maintes fois décrit les difficultés de l’Ukraine face aux pénuries d’énergie. Et voilà que l’on découvre que le système, celui d’une entreprise de distribution d’électricité bien connue, était détourné! Et les noms de personnalités importantes du pays sont cités dans ce scandale», écrit le journaliste. Il rappelle également que cet été, un grave conflit a éclaté entre les services anticorruption et l’administration présidentielle. «À l’époque, on a tenté de modifier la loi pour subordonner les institutions anticorruption au procureur général. Cela aurait permis à ce dernier de transférer les affaires sensibles à d’autres procureurs, privant ainsi ces institutions de leur indépendance. Malgré la guerre en cours, des manifestations ont éclaté à ce sujet», rappelle-t-il encore. Et la tentative, qui visait clairement à empêcher la découverte des affaires de corruption impliquant de hauts responsables de l’Etat, a échoué

Une grosse affaire à un moment critique

La Première ministre ukrainienne, Ioulia Sviridenko, a annoncé mercredi via Telegram qu’une réunion extraordinaire du gouvernement s’est tenue le 12 novembre 2025 et qu’il a été décidé de démettre Hermann Halushchenko de ses fonctions de ministre de la Justice. Elle a précisé que, conformément à cette décision, les fonctions de M. Halushchenko seront assurées par la vice-ministre de la Justice chargée de l’Intégration européenne, Lioudmila Souhak.

Cette affaire éclate à un moment critique, alors que l’Ukraine, sous le feu constant des attaques russes, est confrontée à des coupures d’électricité systématiques et à des dommages infligés à son infrastructure énergétique.

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Al-Charaa à la Maison-Blanche, la Syrie dans le giron américain

Le président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa est le premier président syrien depuis l’indépendance du pays à être reçu à la Maison-Blanche. Le pays du Levant longtemps partenaire stratégique de l’URSS puis de la Fédération de Russie change de camp et se positionne dans le giron américain. Le passé djihadiste du nouvel homme fort de la Syrie n’inquiète pas les Américains qui se réjouissent de ce revirement stratégique en leur faveur et font preuve comme souvent de pragmatisme, un pragmatisme partagé car Al-Charaa, soucieux de sauvegarder son pouvoir et de s’assurer les bonnes grâces de la première puissance mondiale qu’il combattait jadis, fait tout pour satisfaire l’Oncle Sam. 

Imed Bahri

La revue américaine Foreign Policy a publié une analyse d’Alexandra Sharp dans laquelle elle affirme que la visite du président syrien à Washington acte un bouleversement de l’ordre régional.

Lundi 10 novembre 2025, le président Donald Trump a reçu Al-Charaa à la Maison Blanche marquant ainsi la première visite d’un président syrien à Washington depuis près de 80 ans. Cette rencontre entre le président américain et le nouveau maître de Damas représente une amélioration significative des relations avec ce pays autrefois ostracisé.

Il y a moins d’un an, les États-Unis offraient une récompense de 10 millions de dollars pour toute information permettant la capture d’Al-Charaa en raison de ses liens avec Al-Qaïda. Cependant, après le renversement du dictateur Bachar El-Assad en décembre dernier, lors d’une opération menée par des combattants fidèles à Al-Charaa, ce dernier a transformé son image et celle de la Syrie sur la scène internationale, se positionnant comme un allié potentiel de l’Occident et spécifiquement des États-Unis. La Syrie qui a été longtemps dans le camp anti-américain durant le règne de la famille Assad a effectué un revirement stratégique en se positionnant désormais dans le camp américain. 

Le Conseil de sécurité de l’Onu a déjà levé certaines sanctions imposées à Al-Charaa et à des membres de son gouvernement, en vue d’une coopération internationale accrue.

«Un combattant au passé glorieux»

Après leur première rencontre en mai à Riyad, le président américain n’a pas tari d’éloge sur Al-Charaa, le décrivant comme un «homme fort» et «un combattant au passé glorieux». Al-Charaa espère exploiter cette image d’homme fort pour conclure un accord avec les États-Unis et obtenir la levée définitive des sanctions américaines contre la Syrie.

En 2019, Trump avait imposé des sanctions en vertu de la loi César pour punir Damas des violations massives des droits de l’homme commises sous le régime d’Assad. Mais en juin, il a levé ces sanctions par décret, invoquant la nécessité de donner au peuple syrien la possibilité de se reconstruire. 

Lundi, Trump a semblé vouloir satisfaire les exigences d’Al-Charaa en annonçant que le Trésor américain lèverait la plupart des sanctions contre la Syrie, à l’exception de celles liées aux transactions avec la Russie et l’Iran. Cependant, Al-Charaa recherche une solution permanente, ce qui nécessiterait une loi du Congrès, et les législateurs américains semblent réticents à accéder à une telle demande à moins que Damas ne remplisse plusieurs conditions, comme la garantie du pluralisme religieux dans le pays et l’amélioration des relations avec Israël.

Sharp considère que la levée des sanctions américaines contre Damas est essentielle à la réintégration de la Syrie au sein du marché financier mondial.

Al-Charaa a quant à lui affirmé que les investissements étrangers sont indispensables pour renforcer le système de santé du pays et reconstruire ses infrastructures vitales, dévastées par treize années de guerre civile.

Le président syrien sollicite également des financements étrangers pour la reconstruction, dont le coût est estimé par la Banque mondiale à au moins 216 milliards de dollars.

Washington veut aussi tirer profit de son nouveau partenaire. Trump lui a demandé de rejoindre une coalition de 89 nations pour lutter contre l’État islamique (EI) qui demeure une menace réelle. On estime à 2 500 le nombre de combattants de l’EI toujours actifs en Syrie et en Irak.

Une Trump Tower à Damas

Trump espère également étendre les accords d’Abraham et normaliser les relations diplomatiques avec Israël, ce qui permettrait le déploiement de troupes américaines sur la base aérienne de Mezzeh et la construction de la Trump Tower en plein cœur de Damas.

Washington voit là une occasion de consolider une révision positive de l’ordre régional en intégrant pleinement la Syrie post-Assad à leur camp. Voir la Syrie, principal pays du Levant, dans le giron américain et prendre ses distances avec la Russie et l’Iran a toute son importance. 

Le passé djihadiste de M. Al-Charaa n’est pas un problème pour M. Trump et pour les Américains qui sont connus par leur pragmatisme et ne sont animés que par la recherche permanente de leurs intérêts. De plus, le cas du nouveau dirigeant syrien ne constitue pas un précédent. Yasser Arafat, chef de l’Organisation de libération de la Palestine, était considéré comme un terroriste par les États-Unis. En devenant une figure clé des accords d’Oslo de 1993, il n’était plus perçu comme tel et a été intégré au sein de la communauté internationale. Passer du statut de paria à celui de fréquentable est tout à fait possible. 

À part le revirement stratégique pro-américain, Washington ainsi que ses alliés dans la région souhaitent que Damas, sous la direction d’Al-Charaa, deviendra un partenaire dans la lutte contre le trafic de drogue qui a fait des ravages au sein de la jeunesse de nombreux pays voisins, faisant de beaucoup de jeunes des toxicomanes.

En définitive, les attentes sont grandes et seul l’avenir nous dira si la lune de miel va se poursuivre et jusqu’à quand?

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Ukraine | La Russie tisse sa toile autour de Pokrovsk

La chute de Pokrovsk marquera la fin d’une phase importante de la bataille du Donbass, ouverte avec la chute d’Avdiivka. Elle ouvrirait surtout une nouvelle séquence de la guerre russo-ukrainienne, qui pourrait voir les Russes avancer vers l’ouest, dans une zone moins urbanisée et donc, moins facilement défendable, même si les Ukrainiens y ont érigé de nouvelles lignes de défense. De quoi ralentir des Russes dont la progression, si elle est réelle, reste toujours de l’ordre de la poussée, et non de la percée.

Habib Glenza

Engagée depuis l’automne 2024, au fil des assauts, très nombreux dans le secteur, les troupes russes engagées autour de la ville ont progressé de manière significative, fut-ce au prix de pertes importantes. Abandonnés à leur sort par leurs chefs militaires, les 10.000 soldats ukrainiens encerclés doivent se rendre aux soldats russes ou combattre jusqu’à la mort 

Durant l’été 2025, la ville de Pokrovsk s’est vue donc placée dans une situation qui, à terme, pourrait provoquer sa chute, les pinces russes ayant jusqu’à présent toujours abouti à la chute des localités ciblées. Mais, quand elle surviendra, la chute de Pokrovsk marquera la fin d’une phase importante de la bataille du Donbass, ouverte avec la chute d’Avdiivka. Elle ouvrirait surtout une nouvelle séquence, qui pourrait voir les Russes avancer vers l’ouest, dans une zone moins urbanisée et donc, moins facilement défendable, même si les Ukrainiens y ont érigé de nouvelles lignes de défense. 

Zelensky et ses généraux cachent la vérité  

De l’autre côté du front, Volodymyr Zelensky reconnaît que la situation à Pokrovsk est difficile, il affirme devant la presse que «170 000 soldats russes assiègent Pokrovsk. C’est beaucoup. Vraiment beaucoup», dans ce qui ressemble à un aveu d’échec.

D’un autre côté, les généraux ukrainiens affirment que leurs troupes se battent à 1 contre 8, ce qui veut dire qu’il y aurait 25 000 soldats ukrainiens dans la poche encerclée. «Les faire sortir rapidement, ça ne va pas être facile», déclare l’un de ces généraux, ce qui veut dire qu’à Kiev, on prépare l’opinion à accepter la chute de Petrovsk, parce que l’armée russe, qui encercle la ville, est trop puissante. «Y a-t-il une possibilité de reprendre la ville demain ou après, je n’en sais rien», ajoute la même source, désabusée.   

Zaporijia en passe d’être encerclée par les Russes

La ville de Zaporijia se prépare à un scénario cauchemar. 130 000 soldats russes se massent aux frontières, prêts à lancer une offensive qui pourrait sonner le glas des défenses ukrainiennes.

Les lignes de front s’effondrent, rapporte The Economist. La 65e brigade de l’armée de terre ukrainienne constate une multiplication des tentatives de percée russes. Le dispositif défensif, malgré des fortifications en béton et des champs de mine, semble de plus en plus fragile. La stratégie russe a changé : plus question d’affrontements frontaux, place à l’encerclement. Drones, guerre électronique et capacités balistiques permettent de couper méthodiquement les lignes d’approvisionnement ukrainiennes. Cela semble donner ses fruits.   

Du côté ukrainien, la situation est critique. Les recrues, souvent âgées et mal formées, ne peuvent rivaliser avec des troupes russes aguerries, par conséquent le moral des troupes ukrainiennes chute dramatiquement. Plus personne ne croit pouvoir barrer la route à une offensive russe, les nouveaux mobilisés n’étant pas entraînés, et n’ont espoir de sortir de ce bourbier que par une amnistie ou une blessure. 

L’armée ne pratiquant plus de rotations et ne disposant plus d’armes qui tardent à venir du côté européen. Elle doit soit se rendre soit continuer à combattre jusqu’au dernier soldat, au risque de voir beaucoup de sang couler.

Ukrainiens et ses soutiens occidentaux va-t-en-guerre doivent comprendre que la continuation du conflit russo-ukrainien n’a plus de sens. Pour préserver la vie de millions de personnes, il faut se mettre autour de la table des négociations, comme le suggère du reste en soufflant le chaud et le froid le président américain Donald Trump, dont le tropisme russe n’est plus à prouver.  

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Volkswagen perd un milliard d’euros en trois mois

Le constructeur automobile allemand Volkswagen a annoncé jeudi 30 octobre 2025 une perte nette de 1,07 milliard d’euros (1,24 milliard de dollars) pour le troisième trimestre. Il s’agit de sa première perte trimestrielle en cinq ans.

Habib Glenza

Les résultats du géant allemand de l’automobile ont été affectés par de multiples défis, notamment la hausse des surtaxes américaines et le coût exorbitant des énergies qui l’ont obligé à renoncer à la production de véhicules électriques 

Poussée par les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) s’est engagée dans la guerre en Ukraine, un conflit qui ne servait absolument pas ses intérêts, et c’était là l’objectif stratégique des Américains, qui est d’affaiblir économiquement l’UE et la Russie et empêcher tout rapprochement d’intérêt entre ces deux puissances économiques. 

Avec le recul, on a du mal à comprendre dans quel intérêt l’UE s’était engagée à défendre un pays qui n’est ni membre de l’Otan ni de l’UE ? En plus des milliards d’euros d’aide accordés à l’Ukraine, partis en fumée, l’UE a décidé de boycotter le gaz russe très bon marché, pour acheter le gaz schiste américain polluant, dont le coût est 3 à 4 fois plus cher que le gaz russe ? Les conséquences du conflit russo-ukrainien sur l’économie de l’UE sont catastrophiques et les seuls bénéficiaires sont les Etats-Unis.

De la guerre de Zelensky à celle de Trump

En guise de remerciement pour leur soutien militaire et financier à l’Ukraine, le président américain trouve qu’il est juste d’imposer à ses alliés européens un droit de douane d’une valeur de 15% qui sonne comme un coup de grâce pour l’économie européenne, et notamment sur l’économie allemande.

Volkswagen qui a déjà fermé, pour la première fois de son existence, trois de ses filiales en Allemagne, avant la décision de Trump de taxer l’UE de 15%, vient d’annoncer d’énormes pertes financières.           

Le géant allemand de l’automobile a déclaré que la politique tarifaire du président américain lui coûtait environ 5 milliards d’euros par an.

En effet, dans le cadre du dernier accord commercial entre l’UE et les Etats-Unis, les importations automobiles en provenance d’Europe sont désormais soumises à un droit de douane de 15 %, inférieur aux 27,5 % précédemment annoncés, mais toujours bien supérieur aux 2,5 % pratiqués avant la guerre commerciale.

Porsche, autrefois la marque la plus rentable de Volkswagen, est également devenue une source de tension en raison de la faiblesse de la demande de voitures de sport électriques et de la concurrence croissante des voitures chinoises.

Volkswagen a averti en septembre dernier que son bénéfice net pour l’exercice 2025 devrait subir un impact de 5,1 milliards d’euros après que Porsche a revu à la baisse ses objectifs à moyen terme.

Le boulet de Porsche

Porsche a également annoncé qu’elle continuerait à produire des modèles à essence plus longtemps que prévu.

Depuis, le groupe VW a absorbé les coûts de restructuration et déprécié la valeur de sa participation dans la marque de voitures de sport basée à Stuttgart, dans le sud de l’Allemagne. Il doit également faire face à une augmentation des coûts d’importation de pièces détachées aux Etats-Unis en provenance de pays hors Amérique du Nord ; ce qui accentue la pression financière.

Résultat : au cours des neuf premiers mois de 2025, le bénéfice net du groupe VW a chuté de plus de 60 %, passant de 8,8 milliards d’euros l’année dernière à 3,4 milliards d’euros. Et rien ne permet de penser que la situation va s’améliorer en 2026, l’économie mondiale montrant encore de graves signes d’instabilité et d’incertitude.

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Belavia va lancer des vols charters vers la Tunisie en 2026

La compagnie aérienne biélorusse Belavia prévoit de lancer des vols charters vers la Tunisie, la Jordanie et la Thaïlande en 2026. Ce sera une occasion pour développer les flux touristiques entre la Biélorussie et ces pays.

En 2025, Belavia a inauguré des liaisons vers l’île de Hainan (Chine), Phu Quoc (Vietnam) et le Sri Lanka, grâce à l’acquisition d’avions long-courriers. Les vols vers Oman ont également repris, a déclaré le directeur général de Belavia, Igor Cherginets, lors d’une conférence de presse, le 29 octobre 2025, selon l’agence BelTA.

La compagnie prévoit de reprendre ses vols vers Almaty le 18 décembre, à raison de deux vols par semaine, et vers la Thaïlande début janvier.

En 2026, Belavia prévoit de lancer des vols charters directs vers la Jordanie (en mars) et vers la Tunisie (en mai).

 I. B.

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Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

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Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra

Attendu comme un possible tournant dans la guerre en Ukraine, le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est conclu vendredi sans accord concret. Si les deux dirigeants ont affiché un ton cordial, la rencontre n’a pas permis d’arracher le cessez-le-feu espéré.

Une rencontre écourtée, sans questions des journalistes

Annoncée pour durer sept heures, la réunion n’a finalement pas dépassé les trois. Après un accueil protocolaire fastueux – tapis rouge, poignée de main prolongée et survol de chasseurs américains – Trump et Poutine ont livré de brèves déclarations, sans prendre de questions.

Poutine a assuré vouloir « mettre fin au conflit » mais en traitant ses « causes profondes », avertissant Kiev et l’Union européenne contre toute « provocation ». Trump, plus mesuré, a salué une rencontre « extrêmement productive », estimant qu’il y avait « de très bonnes chances » d’aboutir à un cessez-le-feu, tout en reconnaissant des blocages « significatifs » avec Moscou.

« Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord », a-t-il insisté.

Une victoire d’image pour Poutine

Isolé sur la scène occidentale depuis 2022, le président russe a trouvé en Alaska une scène diplomatique inattendue. Acclamations, limousine présidentielle « The Beast », et compliments appuyés de Trump ont marqué la journée. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a ironisé sur Telegram : « On parlait d’isolement, et aujourd’hui on voit le tapis rouge à Washington. »

Des échanges économiques malgré les annonces

Trump avait promis qu’aucune discussion économique n’aurait lieu avant des avancées sur l’Ukraine. Pourtant, Poutine a évoqué une coopération possible en matière de technologie, d’espace, et d’exploration de l’Arctique, mettant en avant le potentiel des échanges commerciaux et des ressources rares russes.

Prochain rendez-vous : Moscou ?

En quittant la scène, Poutine a lancé en anglais : « Next time, in Moscow ». Trump, conscient des réactions que cela pourrait susciter, n’a pas écarté l’idée. Le président américain souhaite désormais organiser un sommet trilatéral avec Volodymyr Zelensky et des représentants de l’OTAN.

Interrogé par Fox News, Trump a noté la rencontre « 10 sur 10 », tout en renvoyant la responsabilité de l’accord à Kiev : « C’est à Zelensky de conclure. »

Lire aussi: Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

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Trump déploie des sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Ce vendredi 1er août, le président américain Donald Trump a annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des propos jugés provocateurs tenus par l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

L’annonce a été faite sur sa plateforme Truth Social, où il a souligné le poids des mots dans un contexte aussi tendu : « Les mots ont une importance capitale et peuvent entraîner des conséquences imprévues », a-t-il écrit.

Sans dévoiler de détails sur la localisation exacte, le président a indiqué que ces bâtiments seraient envoyés « dans les zones concernées ».

Cette décision intervient au lendemain de déclarations virulentes de Dmitri Medvedev, qui a affirmé que « chaque nouvel ultimatum constitue une menace et un pas vers la guerre ».

Des propos que Washington considère comme une escalade verbale inacceptable.

Donald Trump a également réagi aux frappes russes ayant visé Kiev jeudi. L’attaque, menée par drones et missiles, a causé la mort d’au moins 16 personnes et fait plus de 150 blessés. « Ce que fait la Russie est abominable. C’est profondément triste », a déclaré le président américain lors d’une allocution dans la soirée.

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Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

Les derniers développements géopolitiques relatifs à la guerre russo-ukrainienne laissent espérer un retour des flux touristiques sur la Tunisie. Mais les problématiques majeures de l’aérien sont loin d’être résolues.

Le tourisme russe à la peine en Tunisie. Avec tout juste 14 000 visiteurs comptabilisés en 2024, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce marché s’est littéralement effondré. L’époque n’est pourtant pas si lointaine quand la destination en recevait plus de 630 000, dépassant la barre des 6,4 millions de nuitées dans les hôtels du pays. C’était en tout cas jusqu’en 2019.

Il y eut au passage la crise Covid mais aussi et surtout, il y a 3 ans, le déclenchement de la guerre avec l’Ukraine qui a totalement freiné tout espoir de reprise des flux touristiques sur la Tunisie et qui a conduit à l’effondrement des chiffres.

Sauf que la guerre n’a pas pour autant empêché les Russes de partir en vacances à l’étranger. Ils ont continué à voyager mais vers d’autres destinations.

Malgré la situation en effet, un pays comme la Türkiye a continué de recevoir une moyenne annuelle de 6 millions de Russes, en plus de l’Egypte (1,6 million) et des Emirats Arabes Unis (1,99 million) selon les chiffres de l’année 2024.

Le frein de l’aérien

Comment se fait-il donc que la Tunisie a perdu cette clientèle quand d’autres destinations ont au contraire enregistré des progressions à deux chiffres dans certains cas ? L’explication tient en un mot: l’aérien.

Sur le marché russe, les compagnies aériennes tunisiennes n’ont en effet pas été en mesure d’assurer la continuité. Principale cause, la propriété initiale des avions des deux compagnies battant pavillon tunisien, en l’occurrence Nouvelair et Tunisair qui ne sont pas propriétaires de la majorité de leurs appareils.

Pour le cas de la compagnie publique, elle n’en détient que deux en propre, les autres appartenant soit à des compagnies tierces soit à des compagnies de leasing (selon la formule de sale & lease back pour les dernières introductions).

S’agissant d’entreprises soumises au droit européen, ces dernières ont obligation de respecter à la lettre les mesures de sanctions que l’Occident a décrétée vers le territoire russe, empêchant par voie de fait les compagnies tunisiennes de pouvoir opérer librement sur Moscou ou Saint-Pétersbourg, les deux principales villes de départs programmées par les tour-opérateurs.

Contraintes en série

Les autres destinations touristiques n’étant pas soumises à ces contraintes grâce à une capacité aérienne importante et des avions souvent en propre, elles ont réussi à s’imposer là où la Tunisie a manifestement échoué.

Mais quand bien même quelques vols auront été opérés notamment par Nouvelair en 2024, les difficultés opérationnelles ont été nombreuses pour les transporteurs aériens de manière générale. D’abord pour ce qui concerne les surprimes d’assurance étant donné que la Russie est considérée comme une zone à risque.

Ensuite, et dans ce même contexte, des vols ont été, à maintes reprises, perturbés par des déroutements, les transporteurs recevant des Notam de dernière minute pour les informer de déviations imprévues pour raisons sécuritaires.

La 7e liberté, une solution plausible

Et pour ne pas arranger les choses côté tunisien, les difficultés d’octroi de visa pour les équipages devant séjourner sur le territoire russe entre deux vols sont restées sans solution.

Pour certains opérateurs, face à la situation qui prévaut, l’alternative doit passer par des compagnies tierces en 7e liberté. La direction générale de l’Aviation civile affirme ne pas s’opposer à cette option, rappelant qu’elle a accordé des autorisations dans ce sens à 13 reprises au cours de l’année 2024 à des compagnies aériennes venues opérer sur la Tunisie. «Il suffit juste de nous en informer suffisamment à l’avance pour étudier les dossiers», prévient un responsable de cette administration du ministère du Transport.

Quant aux compagnies russes, étant bannies de l’espace aérien européen, la desserte de la Tunisie s’avère pour elles tout bonnement impensable étant donné les détours auxquels elles seraient soumises et aux répercussions que cela engendrerait sur la durée, d’une part, et la rentabilité, d’autre part, des vols.

Espérer une reprise

En 2025, les choses pourraient évoluer. Au conditionnel. Car les choses ne sont pas aussi faciles qu’elles n’y paraissent. D’abord et au vu des avancées politiques actuelles, la possibilité d’une cessation des hostilités à court ou moyen termes semble aujourd’hui être une option réelle.

Mais cela entraînera-t-il une levée immédiate des sanctions occidentales contre le régime de Moscou ? Difficile d’imaginer en tout cas un retour à la normale en quelques semaines; le cas échéant, ce sera plusieurs mois, si ce n’est quelques années.

Ces T.O qui voient grand

En attendant, le tourisme tunisien garde espoir. Les projections pour l’année 2025 sont pour le moins optimistes avec un total de 168 vols annoncés dès le 26 avril. Les principaux tour-opérateurs, Express Tour et Grand Express, ont prévu 163 vols avec Nouvelair.

Ces dessertes seront consolidées par le retour du T.O Biblio Globus qui envisage un programme de vols s’étalant du 26 avril au 5 novembre 2025 avec une capacité de 124 740 sièges. Le voyagiste a prévu de s’adosser à la compagnie tunisienne Express Airlines dont le dossier est en cours d’examen au niveau de la DGAC laquelle va se pencher sur la faisabilité de ce programme et sa correspondance aux dispositions existantes en matière d’aéronautique et de législation.

Et si la totalité du programme était respectée, ce serait 160 000 sièges qui seraient injectés, ce qui permettrait un sursaut du marché. Mais dans l’état actuel des choses, et en dépit de toute la bonne volonté des différents intervenants, la Real Politik n’a pas encore dit son dernier mot.

Hédi HAMDI

 

 

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