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Tunis : La police fiscale dévoile des fraudes de plusieurs millions de dinars dans des cafés et restaurants au lac 2

Une campagne de contrôle a été menée, samedi 5 avril 2025, par une équipe relevant de la Brigade des investigations et de la lutte contre l’évasion fiscale (BILEF), dans des cafés et des restaurants touristiques dans la zone du Lac 2 à Tunis, pour vérifier le degré de conformité de ces établissements à leurs obligations fiscales.

“Les résultats préliminaires des documents comptables et des factures, ainsi que des caisses enregistreuses installées sur place, examinés au cours de la campagne, indiquent des écarts de plus de dizaines de millions de dinars entre les chiffres déclarés et les chiffres réels réalisés”, d’après un communiqué de la BILEF.

Des investigations se poursuivent actuellement pour réclamer aux établissements contrôlés les paiements et redevances éludés et enquêter sur toutes les infractions fiscales commises, y compris celles passibles de peines corporelles, d’après la même source.

La BILEF, appelée communément Police fiscale est un service de la Direction générale des impôts relevant du ministère des Finances, qui a démarré ses activités, le 30 octobre 2017.

Elle est chargée, entre autres, de collecter les informations relatives aux opérations d’évasion et de fraude fiscale, de coordonner avec les services compétents dans les recoupements des informations et de leur exploitation par la Direction générale des impôts (DGI). Elle veille également au suivi des conventions et des accords bilatéraux ou multilatéraux relatives à la coopération administrative mutuelle pour la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale.

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Nastatii.tn : une plateforme tunisienne inédite pour l’inclusion professionnelle des personnes handicapées

L’association “GAIA” ferme thérapeutique à Sidi Thabet (gouvernorat de l’Ariana) a annoncé au cours d’une conférence de presse tenue mardi à Tunis, le lancement officiel de la plateforme numérique “Nastatii.tn”, la première du genre en Tunisie, dédiée à l’inclusion socio-professionnelle des personnes handicapées.

Y ont pris part, des représentants de la société civile, des responsables de ressources humaines dans plusieurs sociétés privées et un nombre de personnes handicapées.

La présidente de cette association Leila Guesmi a déclaré à la TAP que cette plateforme numérique est ouverte à toutes les personnes porteuses de handicap pour leur permettre d’accéder à l’emploi via une inscription gratuite.

“Cette plateforme permettra également aux entreprises privées de publier les offres d’emploi” a-t-elle ajouté.

Elle a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvrepers des législations nationales portant sur l’emploi des personnes handicapées dont notamment la loi d’orientation numéro 83 de l’année 2005 en vertu de laquelle, au moins 2 pc des postes d’emploi dans les entreprises publiques et privés doivent être occupés par des personnes handicapées.

Elle a relevé que l’association GAIA constitue un modèle innovant en matière d’insertion professionnelle dans le secteur agricole et offre un soutien psychologique aux adhérents dans le cadre d’une vision basée sur l’inclusion socio-économique des personnes porteuse de handicap.

Par ailleurs, un jeune adhérent Farés Oueslati, atteint d’un handicap moteur et visuel léger a évoqué son long parcours, avant d’obtenir un emploi dans un entrepôt de société de prêt à porter par l’intermédiaire de l’association GAIA.

Il a déclaré à la TAP que la nouvelle plateforme ouvrira de nouvelles perspectives aux personnes handicapées, pour accéder à l’emploi.

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Géoarchéologie en Tunisie : l’INP explore les liens entre paysages anciens et occupation humaine

Dans une démarche visant à renforcer la recherche scientifique en géoarchéologie, l’Institut National du Patrimoine (INP), sous l’égide du ministère des affaires culturelles, organise une séance académique intitulée “La Géoarchéologie : Bilan des recherches et études de cas”, le mercredi 16 avril 2025, à partir de 9h30, au siège de l’Institut.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de l’INP aux nouvelles avancées de la recherche interdisciplinaire, notamment celles où les sciences de la Terre croisent les études archéologiques, afin de mieux comprendre l’histoire de l’occupation humaine et de reconstituer le paysage naturel et culturel de la Tunisie à travers les âges.

Le programme de cette séance comprend une série d’interventions scientifiques présentées par des professeurs et des experts en géomorphologie et géoarchéologie, issus de différentes universités tunisiennes.

Ces interventions scientifiques porteront notamment sur les résultats des recherches géoarchéologiques menées sur les côtes tunisiennes, la contribution de l’approche géomorphologique aux études géoarchéologiques, ainsi qu’une lecture géoarchéologique du site de Degla-Bir Jeddy, situé dans le Cap Bon. L’apport de la géoarchéologie à la reconstitution des paléoenvironnements autour de l’antique Gigthi au sud-est tunisien sera également abordé.

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Sidi Bouzid : Financement de 51 projets par la BTS à Meknassy

La Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) a contribué au cours de la dernière période au financement de 51 projets dans la délégation de Meknassy (gouvernorat de Sidi Bouzid).

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’impulsion du développement et de l’emploi dans cette région et le soutien à la réintégration des anciens ouvriers qui avaient travaillé auparavant à la mine de phosphate de Meknassi.

Le chef d’agence de la BTS à Sidi Bouzid, Kamel Abdellaoui a indiqué à l’Agence TAP que les projets qui ont été financés jusqu’à présent sont liés notamment aux secteurs de transport de poissons frais (11), l’acquisition d’équipements agricoles (20), l’élevage du bétail (18) et la maintenance (2).

Il a rappelé que toute personne désirant s’installer à son propre compte doit proposer une idée de projet rentable afin de bénéficier du soutien financier de la Banque.

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Tunisie : le projet ProSol booste les rendements agricoles de 36% et plante 110 000 arbres

Le projet de « Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie » (ProSol) a permis de réhabiliter et de protéger 12.018 hectares de terres agricoles, améliorant ainsi leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau.

Lancé en septembre 2019, ce projet a contribué de manière significative à la gestion durable des terres agricoles et à la résilience des écosystèmes dans les zones d’intervention au nord-ouest et au centre-ouest du pays, a indiqué le chef du projet ProSol, auprès de la GIZ Tunisie, Tom Eickhof lors de la cérémonie de clôture organisée, mardi, à Tunis.

Mis en œuvre par la GIZ en collaboration avec la Direction Générale de l’Aménagement et de la Conservation des Terres Agricoles (DGACTA), sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche (MARHP), le projet a concentré ses efforts dans 75 délégations dans les gouvernorats de Jendouba, Béja, Kef, Siliana (Nord-ouest), Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid (Centre-ouest).

“‘Le projet qui s’est basé sur des tendances agro-écologiques et climato-intelligentes a permis l’augmentation de 36% en moyenne des rendements des sols réhabilités par rapport aux terres non traitées”, a souligné Eickhof, ajoutant que 12% des femmes faisant partie des 13.073 ménages participants ont constaté une amélioration de leur situation socio-économique grâce aux pratiques agro-écologiques.

Le projet a permis également de soutenir sept micro-projets et de planter 110 000 amandiers, oliviers et cerisiers par 1065 agriculteurs bénéficiaires, a-t-il encore dit.

Parmi les pratiques agroécologiques durables adoptées dans le cadre du projet, figurent l’utilisation des petites machines, l’introduction de légumineuses, la rotation des cultures, le compostage, le semis direct et l’agroforesterie pour améliorer la fertilité des sols et leur résilience face aux changements climatiques.

Il a également renforcé les compétences techniques des agriculteurs et favorisé l’innovation dans la gestion des sols, selon les initiateurs.

De son côté, l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers a mis l’accent sur l’importance de l’amélioration de l’efficacité des systèmes alimentaires tout en adoptant des solutions durables sur les plans écologique, économique et social afin de favoriser l’accès à une alimentation saine et suffisante.

Cela permettra de créer des emplois, notamment, pour les jeunes et les femmes dans les régions rurales et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures, a-t-elle ajouté.

La diplomate, a, par ailleurs, rappelé que le projet qui a rassemblé 17 partenaires de mise en œuvre, a permis des échanges d’expériences, mettre l”accent sur l’innovation et le renforcement des compétences des agriculteurs.

A titre d’exemple, elle a fait savoir que Prosol a permis d’augmenter de 22% les rendements de céréales.

A noter que le secteur agricole contribue à hauteur de 10% du PIB de la Tunisie. Cependant le pays fait face, depuis des années, à une dégradation croissante des terres agricoles et à un risque élevé d’érosion, de déboisement, d’incendies, de pratiques inadéquates ou de pénurie d’eau, ce qui affecte non seulement la production alimentaire mais aussi la résilience des écosystèmes face aux impacts des changements climatiques, selon GIZ Tunisie.

Cette dégradation avancée est due principalement à l’insuffisance de la matière organique dans le sol qui déstabilise sa structure et réduit sa fertilité.

Le projet a contribué dans ce sens à aider les petits agriculteurs à mettre en œuvre les meilleures pratiques de protection des sols et de réhabiliter des terres dégradées.

ProSol est mis en place dans le cadre de l’initiative « ONE WORLD, NO HUNGER » (Un seul monde, sans faim) du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), a-t-on rappelé.

Ce programme mondial implanté dans sept pays partenaires de l’Allemagne, à savoir la Tunisie, le Kenya, le Bénin, l’Ethiopie, l’Inde, le Burkina Faso et Madagascar. Le but est de concrétiser des approches durables pour la protection des sols et la réhabilitation des terres dégradées, comme composantes essentielles de la politique de renforcement de la sécurité alimentaire

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Tunisie : vers une réforme du Code de l’aménagement et 482 études pour une urbanisation durable

Le ministère de l’Equipement a révélé que la direction de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme se penchent sur la réalisation de 482 études sur les modèles d’urbanisation sachant que 81 modèles ont été approuvés depuis la publication du décret gouvernemental numéro 926 de l’année 2020.

Ces données ont été présentées lors d’une réunion de travail tenue lundi par le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Salaheddine Zouari, consacrée au suivi des activités de la direction de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, selon un communiqué du département ministériel.

Les participants à la réunion ont souligné la nécessité de continuer à travailler et à coordonner activement avec les municipalités et les départements régionaux de l’Equipement, à travers la tenue des réunions de suivi impliquant tous les intervenants publics et les services régionaux.

Les participants à la réunion ont discuté des textes juridiques en cours d’élaboration, dont le plus important est la révision du code de l’aménagement du territoire et de la reconstruction publié depuis 1994.

La consultation des ministères sur le projet de la révision du Code a été achevée et transmise aux services du conseiller juridique et à la législation pour l’achèvement de la procédure d’approbation, selon la même source.

Le ministre a souligné la nécessité de faciliter les procédures et de réduire le nombre de documents constituant ces dossiers afin d’encourager les investisseurs à mener à bien leurs projets.

Il a recommandé de mettre en œuvre un calendrier de travail pour assurer le suivi de tous les dossiers à toutes les étapes et de multiplier les réunions aux niveaux central et régional.

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Entre Jnens, artisanat et échecs vivants : la JCI Sfax met le patrimoine au cœur du développement durable

A l’heure où les enjeux écologiques se conjuguent à ceux de la préservation de la mémoire collective, la Jeune Chambre Internationale (JCI) de Sfax propose, du 13 avril au 18 mai 2025, une programmation culturelle et ludique autour du thème “Patrimoine et Environnement”, qui consiste en une série d’événements prévus dans des lieux emblématiques de la ville de Sfax, mêlant ateliers, débats, spectacles et expositions.

Le coup d’envoi sera donné le 13 avril avec une journée dédiée aux enfants, conjuguant éveil musical, ateliers ludiques et balades à la découverte de sites historiques. Entre Borj Kallel et Borj Kammoun, les plus jeunes exploreront les liens entre nature, patrimoine et jeu, dans une ambiance à la fois éducative et festive.

Le 25 avril, la réflexion s’élargira aux adultes avec une table ronde réunissant experts et habitants autour de la valorisation des Jnens – jardins traditionnels qui façonnent l’identité de Sfax- et des perspectives offertes par l’économie circulaire à travers un échange participatif sur l’avenir durable du patrimoine paysager.

Le 11 mai, les sens seront à l’honneur avec un parcours immersif mêlant produits du terroir, plantes locales, démonstrations artisanales et instants chorégraphiques inspirés par la nature. Ce voyage sensoriel viendra souligner la richesse des ressources locales et leur potentiel artistique.

Du 15 au 18 mai, le salon de l’artisanat et du terroir mettra en lumière les savoir-faire régionaux avec pour point d’orgue de cette célébration, un grand spectacle d’échecs vivants en plein air.

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Réseau électrique intelligent de la STEG : Comment vont-ils changer notre quotidien ?

S’il y a un projet structurant dont la mise en œuvre gagnerait à être accélérée, dans les meilleurs délais c’est bien le projet du réseau intelligent de connexion électrique smart-grid de la STEG dont la phase test a été clôturée, le 28 février 2025.

Lancé en 2019 et financé par un prêt de 120 M€ de l’Agence française de développement (AFD), complété d’un don de 2,5 M€ pour l’appui à la maîtrise d’ouvrage, ce projet de transformation digitale prévoit le déploiement progressif sur plusieurs zones pilotes (villes du Kram, Béjà, Sousse, Sidi Bouzid, Sfax et île de Kerkennah) de 20.000 compteurs intelligents d’électricité moyenne tension, 360.000 compteurs d’électricité basse tension, 150.000 compteurs à gaz et différents équipements au niveau des transformateurs, ainsi que les systèmes d’informations nécessaires, y compris pour la gestion de la facturation.

Selon l’exposé des motifs, la mise en place d’un réseau intelligent de distribution d’électricité est un préalable nécessaire au déploiement des énergies renouvelables intermittentes (solaire et éolienne), car il permettra un suivi en temps réel de la demande d’électricité sur le territoire et un pilotage optimal de la distribution d’électricité en fonction de la demande des clients.

Ce type d’infrastructure permettra aussi de mieux maîtriser la consommation électrique, de réduire les pertes sur le réseau et permettra la facturation aux clients de la consommation réelle. La transition énergétique de la Tunisie vise l’atteinte d’un objectif de 35% d’EnR dans le mix électrique en 2035.

Et pour ne rien oublier, plusieurs entreprises européennes participeront à la mise en œuvre de ce projet. Il s’agit entre autres du groupe allemand Siemens Advanta et des entreprises françaises :  Sagemcom (fourniture des compteurs intelligents), efluid (système interface clientèle) et SIA Partners (assistance à maîtrise d’ouvrage)

 ABS

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Tunisie – Arabie saoudite : Vers une coopération renforcée dans la fabrication locale de médicaments

La signature d’un mémorandum d’entente entre la Tunisie et l’Arabie saoudite pour garantir la fabrication locale de médicaments de haute qualité conforme aux normes internationales et soutenir la formation des compétences tunisiennes, ont été les thèmes évoqués lors d’une rencontre entre le ministre de la Santé, Moustapha Ferjani, et le directeur général de l’Autorité Saoudienne des aliments et des médicaments, Hicham Jadhaï.

Selon un communiqué publié par le ministère de la Santé publié, les deux parties ont abordé lors de cette rencontre, tenue en marge du Forum mondial de la production locale qui s’est déroulé à Abou Dhabi (UAE), les opportunités de renforcement du partenariat dans l’industrie pharmaceutique et l’amélioration des performances de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

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Quotas, tailles minimales et groupes de pêche : Ce que prévoit le nouveau décret sur le thon rouge

La Tunisie a fixé la saison de pêche annuelle du thon rouge du 26 mai au 1 juillet 20 avec la possibilité de prolonger 10 jours si nécessaire et d’organiser le secteur à travers la création de la commission chargée de statuer sur les demandes de quotas individuels du thon rouge.

Les nouvelles dispositions relatives à la pêche du thon rouge ont été publiées, dans le journal officiel numéro 42 de l’année 2025, en vertu du décret du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche concernant le règlement sur la pêche du thon rouge et son engraissement.

La décision ministérielle a cité une définition de la terminologie relative aux unités de pêche, à la saison de pêche, au quota national pour le thon rouge, aux opérations conjointes de pêche et à l’engraissement.

Le décret définit la part individuelle annuelle de la pêche du thon rouge comme étant “la quantité maximale annuelle de thon rouge, estimée en tonnes, que chaque unité de pêche est autorisée à pêcher pendant la saison de pêche du thon rouge”.

La Tunisie a imposé des restrictions à la mise en quarantaine de la pêche au thon rouge, qui pèse moins de 30 kg ou moins de 115 centimètres mesurées du haut de la tête jusqu’au début de la queue, conformément aux recommandations de la commission internationale de la protection des thons dans l’océan atlantique.

Les groupes de pêche du thon rouge sont divisés en un groupe original fixe de 61 unités de pêche ayant obtenu des autorisations de pêche et des quotas individuels pour la pêche du thon rouge  pendant 2009, 2018, 2019 et 2020 conformément à cette décision.

Il comprend également un groupe complémentaire variable composé d’un nombre variable d’unités de pêche marine avec des autorisations de pêche des poissons  bleus utilisant des chaluts avec feux ou sans feux.

La commission déterminera notamment, la valeur d’un kilogramme du thon rouge calculée selon le quota individuel annuel et l’étude des demandes spécifiques au groupe complémentaire variable.

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“Gafsa, une destination touristique” : Vers une relance économique à travers le patrimoine

Les journées promotionnelles du secteur du tourisme se tiendront, du 16 au 18 mai 2025, au gouvernorat de Gasfa, a annoncé le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat.

Lors d’une séance de travail tenue, lundi, pour assurer le suivi des recommandations de la commission régionale conjointe chargée de l’organisation de cet événement, le ministre du tourisme, Soufiane Tekaya ​a indiqué que ces journées promotionnelles, placées sous le slogan : “Gafsa, une destination touristique”, constituent une démarche stratégique d’un programme spécifique global afin de renforcer la dynamique économique.

Il s’agit, également, de valoriser le patrimoine culturel, civilisationnel et naturel de la région de Gafsa.

Et de poursuivre que le gouvernorat de Gafsa est une destination riche en produits touristiques diversifiés, tels que le tourisme médical, écologique et culturel, ainsi, que l’artisanat à forte valeur ajoutée.

Ces journées seront certainement couronnées par des résultats concrets et des projets réels capables de créer de la richesse et de l’emploi, en particulier, pour les jeunes, a notamment ajouté Tekaya.

Il a souligné que le département du tourisme œuvre à travers ce programme à offrir un accompagnement adéquat aux porteurs d’initiatives et de nouveaux projets.

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9 avril 1938 : Comment la jeunesse tunisienne a changé le cours de l’histoire coloniale

La Tunisie s’apprête à commémorer, mercredi, les évènements du 9 avril 1938.

Gravés dans l’inconscient collectif des Tunisiens, ces évènements ont été officiellement baptisés au lendemain de l’indépendance “Fête des martyrs”.

Etape-phare, fait marquant dans l’histoire de l’affranchissement du peuple tunisien du joug colonial, les évènements du 9 avril 1938 constituent à la fois un tournant décisif et révélateur dans le processus de la libération nationale.

Décisif, en ce sens qu’ils avaient traduit un revirement incontesté dans les revendications tant exprimées par l’ensemble des Tunisiens.

Révélateur, parce qu’ils ont été conduits par une pléiade de jeunes, avertis et instruits, en majorité moins de trente ans, pleinement disposés à braver l’omerta de la répression coloniale et à sacrifier leurs vies pour la juste cause nationale.

Pour le professeur de l’histoire contemporaine, Fayçal Chérif, en bien des égards, la jeunesse tunisienne a joué un rôle agissant et actif dans l’histoire contemporaine de la Tunisie.

C’est, ainsi, que sa forte présence dans le mouvement contestataire a largement contribué à raviver le sens patriotique chez la population tunisienne et à exacerber l’élan contestataire contre les colons français qui a atteint son paroxysme avec les évènements du 9 avril 1938.

“Bien plus qu’une poignée de militants venant de sensibilités disparates, ces jeunes s’étaient imposés en tant qu’élite intellectuelle élevée au grain d’une culture moderne, à posture bilingue et issus du collège Sadiki et des universités françaises, le plus souvent la Sorbonne”, a déclaré l’historien à l’agence TAP.

“Il étaient porteurs d’une nouvelle perception de l’action militante et du mouvement de libération nationale. Une vision qui, a-t-il estimé, était assurément plus audacieuse, plus avant-gardiste et au final plus résolue à braver l’omerta des thèses prônées à l’époque par l’ancien parti destourien.

Pour l’historien, la contribution de ces jeunes aux mouvements de protestation a fait insuffler un nouvel élan de patriotisme auprès de larges franges de la population tunisienne mécontente. C’est ainsi que les évènements du 9 avril 1938 ont été le couronnement logique d’une série de mouvements contestataires, dont notamment, les mouvements grévistes enclenchés, ici et là, dans les grandes villes du pays.

Evènements du 9 avril 1938 : l’histoire, une affaire de “contexte”

 Les évènements du 9 avril 1938 n’étaient pas le pur produit d’une simple coïncidence. Il y avait eu des signes avant-coureurs bien avant leur enclenchement.

Le 12 mars 1938, le militant national Ali Belhouane, à l’époque âgé de 29 ans, fut invité à donner une conférence à la salle de cinéma “Varetti” sur le rôle de la jeunesse dans la lutte nationale”, qui fut aussitôt interdite par les autorités coloniales.

Le même mois, mars 1938, les forces coloniales avaient également arrêté manu militari une foule de dirigeants du parti du Néo-Destour, dont notamment, le militant Slimane Ben Slimane (33 ans), Youssef Rouissi (31 ans) et Hédi Nouira (27 ans). Tous arrêtés dans la région de Oued Mliz (Jendouba) sur fond de griefs d’incitation à la violence selon les prétentions des autorités coloniales.

Dans la foulée de ces incidents sporadiques, le bureau politique du parti avait décidé de durcir le ton avec les autorités coloniales, décrétant en conséquence une grève générale, jeudi, 8 avril 1938.

Une grève qui avait été accompagnée, le même jour, de deux manifestations organisées à la capitale Tunis.

Vent debout contre les autorités coloniales, plus de 10 mille manifestants avaient à cor et à cri scandé sans crainte des slogans pour un “parlement tunisien” et “un gouvernement national”.

Ce jour, le leader Ali Belhouane, orateur éloquent et tenace, prononça un discours tonitruant devant le siège du résident général Français. Discours qui faisait à l’époque office d’une “démonstration de force” de la rue tunisienne.

“Nous sommes venus ici, à cet endroit, pour manifester notre force, notre tenacité. La force intarissable de la jeunesse qui va indéniablement torpiller les arcanes d’un colonialisme brutal. La victoire sera décidément de notre côté (…)”, s’était-il exprimé sur ton confiant.

“Le parlement Tunisien ne verra plus le jour que par les sacrifices du peuple et ne sera nullement bâti que par les mains de notre jeunesse”, avait-il encore renchéri.

Des propos audacieux qui avaient attiré sur le leader Ali Belhouane les foudres des autorités coloniales, empressées à son arrestation.

Une arrestation qui avait provoqué la rage des manifestants, descendus par milliers à la rue pour contester et exprimer leur colère. Face à cette rage populaire, l’état de siège fut décrété. Plusieurs manifestants furent violemment réprimés et plusieurs d’entre eux arrêtés. On avait compté plus de 3000 personnes arrêtées, et par la suite citées devant les juridictions militaires. Bilan de ces évènements : 22 martyrs et 150 blessés.

Une jeunesse éclairée, fer de lance de la mobilisation populaire

De l’avis de l’historien Fayçal Chérif, le parti du Néo-Destour, était la seule et unique structure partisane qui était à l’époque capable mobiliser de larges franges du peuple tunisien, notamment, les jeunes.

C’est, ainsi, qu’entre 1936 et 1937, on avait recensé plus de 350 cellules relevant du parti, déployées dans les différents recoins du pays, dont les dirigeants étaient la plupart des jeunes.

Il suffit d’en citer l’exemple du militant Azzouz Rebaï, âgé de 17 ans au moment des évènements de 1938 et désigné ministre de la jeunesse et des sports au sein du gouvernement national, tout fraîchement formé au lendemain de l’indépendance.

Une lecture avertie de la littérature historique se rapportant à la période 1929-1956, laisse entrevoir la montée en puissance d’une “classe instruite et cultivée” qui s’était imposée avec force au sein du mouvement de libération nationale.

Un tel constat a été éloquemment reproduit par le chercheur de l’IRMC (Institut de recherche sur le Maghreb contemporain), Pierre Vermeren, dans son ouvrage intitulé “La formation des élites marocaines et tunisiennes. Des nationalistes aux islamistes 1920-2000.

Ouvrage dans lequel, le chercheur se propose de décrypter le rôle joué par l’école publique dans la reproduction des élites au Maghreb au XXe siècle, dont la Tunisie.

Pour l’auteur, “l’ancienne colonie française (La Tunisie) avait connu au lendemain de la 1re guerre mondiale une évolution remarquable dans l’enseignement moderne. C’est ainsi que le budget de l’enseignement public a décuplé entre 1919 et 1930”.

Parfaite illustration de ce constat, l’historien Fayçal Chérif a fait remarquer également que les jeunes leaders du parti du Néo-Destour étaient majoritairement d’un niveau d’instruction élevé.

Culture et vivacité de plume aidant, ils avaient réussi à faire de cette époque une œuvre à travers laquelle ils retracent les prémices d’une nouvelle Tunisie.

C’est ainsi que parurent l’ouvrage du leader Habib Thameur “Voici la Tunisie” (1948) et celui de Ali Belhouane, “La Tunisie révoltée” (1953).

Deux publications avaient été le témoin saisissant de la belle époque des années 30 du siècle dernier, marquée du sceau de la culture et de l’art et où avaient fleuri de nombreux cercles culturels tels que le groupe intellectuel “Taht Essour” (Sous les remparts).

Les jeunes et la Res publica : Quelle contribution dans la Tunisie d’aujourd’hui ? 

Sollicité par l’Agence TAP, le sociologue Mohamed Néjib Boutaleb, tient à souligner que l’attrait des jeunes envers la chose publique est une affaire de “contexte” et de “conjoncture”.

Pour lui, durant les années 30, la formation du parti du Néo-Destour était le corollaire logique de la montée en puissance d’une élite jeune et cultivée.

Une jeunesse, a-t-il expliqué, coutumière des universités françaises et qui avait savamment réussi à décrypter le discours colonialiste avant de le combattre au moyen de ses propres armes idéologiques, l’apologie de la liberté, de la justice et des droits de l’homme.

De nos jours, ajoute le sociologue, la question de la participation des jeunes à la sphère politique est plus que jamais tributaire d’une foule de facteurs disparates.

A ce titre, il a évoqué la place qui revient aux médias dans les programmes éducatifs, mettant l’accent sur le rôle de ceux-ci dans la sensibilisation des jeunes à la chose politique.

Pour l’expert, les médias d’aujourd’hui ont une part de responsabilité dans la promotion de l’image du leader et l’exemple à suivre, rappelant que l’époque des années 30 était marquée par l’activisme politique d’une jeunesse tunisienne, de tradition française et zitounienne, qui a largement contribué à insuffler un nouvel élan émancipateur au pays.

Par-delà ce constat, Boutaleb a dressé à un maigre état des lieux autour du rôle des médias dans la Tunisie d’aujourd’hui.

Des médias encore en-deçà des attentes et des aspirations, souvent en mal de crédibilité et en proie à la platitude, a-t-il déploré, citant en exemple la faible et modeste présence des évènements du 9 avril dans les programmes des médias audiovisuels.

Pour le sociologue, les élites politiques, elles aussi, assument également une part de responsabilité dans la désaffection des jeunes à l’égard de la sphère politique.

Selon lui, se prévaloir de la dégradation de la situation socio-économique du pays pour expliquer le peu d’attrait des jeunes envers les affaires publiques n’est autre qu’un faux prétexte, certes dénué de tout fondement.

Preuve à l’appui, a-t-il expliqué, les élites politiques des années 30 étaient elles aussi obnubilées par la quête légitime du droit à une vie digne et décente.

Et pourtant, a-t-il poursuivi, ils étaient animés d’un sens politique élevé qui leur avait permis d’être à l’affût des grands défis de leur époque et de se placer ainsi de plain pied à l’avant-garde du mouvement de libération nationale du pays.

 

 

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Cité El Riadh : Les démarches pour la régularisation foncière des bâtiments résidentiels dans la Manouba

Les résidents de la Cité El Riadh” situé dans le gouvernorat de la Manouba qui remplissent les conditions de régularisation sont tenus de présenter à la direction régionale des domaines de l’Etat et des affaires foncières de la Manouba leurs demandes de régularisation de la situation foncière de leurs bâtiments résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat, a fait savoir le ministère des domaines de l’Etat et des affaires foncières.

Dans un communiqué publié, mardi, le ministère explique que conformément aux dispositions du décret gouvernemental n°504 du 7 juin 2018 fixant les conditions et modalités de régularisation de la situation des anciens regroupements résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat, les résidents de cette cité qui remplissent les conditions de régularisation stipulées dans le décret gouvernemental mentionné sont tenus de présenter leurs demandes de régularisation.

Et de préciser que les demandes de régularisation doivent être accompagnées d’une copie de la carte d’identité nationale du bénéficiaire du règlement et une copie des pièces d’identité de tous les héritiers et une copie du certificat de décès de leur défunt en cas de règlement au profit des héritiers .

En cas de délivrance d’une procuration, ce document doit être enregistré auprès de la Recette des Finances et mentionne clairement l’autorisation d’accomplir les démarches nécessaires au processus de règlement et de conclure le contrat de vente pour règlement.

Les pièces justificatives relatives à la disposition du bien (contrat de vente, contrat de cession, contrat de donation,…) et les pièces prouvant que l’immeuble d’habitation objet de la régularisation est construit avant l’an 2000, tel qu’un document de raccordement au réseau d’eau, un document de raccordement au réseau électrique, un document de paiement de l’impôt imposé aux propriétés bâties datant d’avant l’an 2000, un document de l’autorité locale ou régionale attestant que l’immeuble d’habitation est construit avant l’an 2000), doivent également être présentées, souligne la même source.

 

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FILT 2025 : Les détails des activités culturelles et littéraires dévoilés pour la 39ème édition

Les derniers préparatifs de la 39ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis (FILT), qui se tiendra du 25 avril au 4 mai 2025 ont été au centre d’une séance de travail présidée hier lundi par la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, en présence du directeur de l’édition, Mohamed Salah Kadri, de représentants de l’Union des écrivains tunisiens et de l’Union des éditeurs tunisiens, ainsi que de plusieurs cadres du ministère.

La réunion a permis d’aborder les détails relatifs au pavillon du ministère des affaires culturelles et de ses institutions qui en relèvent ainsi qu’à celui du pays invité d’honneur, selon un communiqué de presse du ministère.

La ministre a pris connaissance des activités artistiques et littéraires prévues pour animer le pavillon du ministère, tout en soulignant la nécessité d’une coordination rigoureuse entre les différentes directions concernées afin d’assurer une bonne organisation de cette nouvelle édition, à la hauteur de ce rendez-vous culturel de référence, et dans l’intérêt des écrivains, éditeurs, auteurs et lecteurs.

La ministre a également pris connaissance de l’état d’avancement des préparatifs de l’exposition de caricatures de l’artiste Aly Abid, qui met en lumière plusieurs figures emblématiques tunisiennes dans les domaines du théâtre, du chant, de la littérature, etc.

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Zaghouan : Un programme de réhabilitation urbaine de 10,5 millions de dinars lancé par l’ARRU

L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine (ARRU) a établi un programme de réhabilitation de certaines villes au gouvernorat de Zaghouan moyennant une enveloppe globale de 10,5 millions de dinars.

Le démarrage des travaux est prévue avant la fin du mois d’avril courant, a indiqué à l’Agence TAP, le directeur régional de l’ARRU à Zaghouan, Fayçal Ben Ali.

Parmi ces projets, celui qui concerne le réaménagement de la ville de Saouaf (1,8 million de dinars). Il comprend notamment le développement des infrastructures, l’extension du réseau d’éclairage public, l’aménagement d’espaces verts et l’assainissement des eaux usées ainsi que l’installation des équipements collectifs, la création d’une salle de sports omnisports et la construction d’un marché municipal.

Le deuxième projet porte sur l’extension du réseau d’assainissement dans la localité de Dhraâ Ben Jouder dans la délégation d’El Fahs. Il consiste en particulier en la construction d’une station d’assainissement sur une superficie de 5 mille mètres carrés ainsi que l’installation de canalisations sur une distance de 5 kilomètres pour raccorder environ 700 maisons au réseau.

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Composants automobiles : Le géant allemand « PRETTL » s’implante en Tunisie

Le groupe allemand Prettl, spécialisé dans la fabrication de câbles automobiles en Tunisie est déterminé à renforcer son implantation en Tunisie.

Le président exécutif du groupe, Rolf PRETTL a fait, le 2 avril 2025, le déplacement à Tunis pour informer le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh, du degré d’avancement du projet de réalisation de son usine en Tunisie.

Selon le promoteur allemand l’usine va créer, une fois réalisée, dans quelques mois, 500 emplois.

Mention spéciale pour la déclaration faite par le président du groupe allemand à l’issue de son entretien avec le ministre tunisien sur le climat d’investissement en Tunisie.

Le patron du groupe a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des préparatifs du lancement de ce projet en Tunisie, soulignant les atouts qui ont motivé le groupe pour s’implanter en Tunisie : climat d’investissement favorable, positionnement géographique au milieu de la méditerranée et à proximité de l’Europe et qualification des ressources humaines.

A noter que le secteur des composants automobiles est un secteur en pleine croissance. Il compte plus de 200 entreprises, emploie plus de 100 mille personnes dont 10 mille cadres et ingénieurs et génère un chiffre d’affaires dépassant les 2,4 milliards d’euros, soit plus de 16% des exportations du pays.

ABS

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Entreprises publiques tunisiennes de l’énergie : La création d’une holding est-ce la solution ?

L’idée de regrouper toutes les entreprises actives  dans le secteur de l’énergie vient d’être lancée. Elle a été émise par le premier responsable de l’entreprise la plus performante du secteur, en l’occurrence, Khaled Bettine, PDG d’Agil Energy/SNDP.

Khaled Bettine pense que la grande réforme à entreprendre au niveau des entreprises publiques opérant dans le secteur de l’énergie  (Etap, STIR, SNDP, Steg, sotrapil, Trapsa …) est de les regrouper dans un holding voire dans une seule et grande structure.

Lors d’une récente interview accordée à l’Economiste Maghrébin, Khaled Bettine  estime qu'”il est grand temps qu’on ait dans notre pays un grand groupe qui centralise et symbolise l’énergie en Tunisie, à l’instar de Petronas en Malaisie ou d’Aramco en Arabie Saoudite”.

Il a ajouté  que “le premier problème qu’on peut résoudre avec cette éventuelle convergence institutionnelle serait la résolution de la délicate problématique de la dette croisée qui prévaut actuellement entre ces entreprises. “Je pense que c’est là un rêve pour la Tunisie et ce n’est pas un rêve impossible. C’est à la limite un sujet d’écriture”, a-t-il dit.

Le holding proposé aura à résoudre le problème des dettes croisées

Il faut dire que les dettes croisées dans le secteur de l’énergie constituent un véritable casse tête. Ce type de dette présente le désavantage de ne pas être signalé dans le budget de l’Etat, particulièrement, dans le calcul de l’encours de l’endettement public. Les bailleurs de fonds dont la Banque mondiale ont alerté, à maintes reprises, le gouvernement tunisien sur la gravité de ce type de dettes entre les entreprises publiques.

A titre indicatif l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (Etap) aurait pu payer dans de bonnes conditions sa dette estimée selon sa PDG, Dalila Chebbi Bouattour, à 974 MDT,  si elle était parvenue à recouvrir ses impayés de 2 milliards de dinars auprès de la STEG qui lui achète du gaz à crédit.

“Il est grand temps qu’on ait dans notre pays un grand groupe qui centralise et symbolise l’énergie en Tunisie.” – Khaled Bettine

 

La STEG aurait pu, à son tour, payer sa dette auprès de l’ETAP si jamais elle était parvenue à recouvrir ses impayés de 4 milliards de dinars auprès de sa clientèle privée et publique (entreprises publiques, administration…).

Pour résumer,  avec ce phénomène des dettes croisées, tout le monde doit à tout le monde de l’argent par l’effet de la vente à crédit sans qu’aucune partie ne soit en mesure de rembourser ses dettes. C’est à la limite une situation kafkaïenne quasi impossible à remédier.

D’où la pertinence de la proposition de Khaled Bettine. A travers la création d’un holding la problématique des dettes croisées peut être centralisée et contenue au niveau du secteur.

“Le premier problème qu’on peut résoudre avec cette éventuelle convergence institutionnelle serait la résolution de la délicate problématique de la dette croisée…” – Khaled Bettine

 

La proposition a beaucoup de chance d’être retenue en ce sens où elle est en parfaite cohérence avec la vision du chef de l’Etat qui a, constamment, déploré et stigmatisé la multiplicité des structures et le peu de résultats. A un certain moment, le chef de l’Etat a durement critiqué la multiplicité des institutions en charge de la promotion de l’investissement en Tunisie, appelant  à leur regroupent en une seule structure.

En toute objectivité, l’idée de Khaled Bettine de regrouper les entreprises publiques en un seul holding se défend bien au regard de la bantoustinasation, voire de la ghettoïsation actuelle qui prévaut dans les entreprises opérant dans le secteur de l’énergie. Ce que nous constatons, à l’œil nu c’est l’absence de coordination totale entre ces entreprises. Chaque entreprise a sa propre politique et fonctionne indépendamment des autres.

“Avec ce phénomène des dettes croisées, tout le monde doit à tout le monde de l’argent… C’est à la limite une situation kafkaïenne.”

 

Le moment est venu de mettre fin à ce gaspillage institutionnalisé d’autant plus qu’à l’exception d’Agil Energy/SNDP, toutes les autres entreprises opérant dans le secteur de l’énergie sont confrontées à d’énormes déficits et pertes multiformes, le tout, par l’effet de la mauvaise gouvernance, et de l’immixtion de l’Etat dans leur gestion.

EN BREF

Réforme du secteur énergétique tunisien ?

  • Idée clé : Regrouper les entreprises publiques de l’énergie (Etap, STEG, SNDP…) en un holding unique, proposition de Khaled Bettine (PDG d’Agil Energy/SNDP).
  • Motivation : Résoudre le problème des dettes croisées entre ces entreprises.
  • Citation marquante : “Il est grand temps qu’on ait dans notre pays un grand groupe qui centralise et symbolise l’énergie en Tunisie.” – Khaled Bettine.
  • Chiffres clés :
    – Endettement de l’ETAP : 974 MDT.
    – Impayés de la STEG envers l’ETAP : 2 milliards de dinars.
    – Impayés des clients de la STEG : 4 milliards de dinars.
  • Objectif : Mettre fin au “gaspillage institutionnalisé” et améliorer la gouvernance du secteur.

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Bourse de Tunis : Le Tunindex recule de 0,5 %, PGH tire son épingle du jeu

Le marché boursier a entamé la semaine sur une note morose. L’indice de référence a trébuché de 0,5 % à 10956,8 points, dans un modeste volume de 7 MD, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

La palme des hausses est revenue au titre AETECH. Sans faire l’objet de transactions, l’action a signé une avancée de 4,6 % à 0,230 D.

POULINA GROUP HOLDING a été la valeur vedette de la séance. L’action du plus grand holding en Tunisie s’est bonifiée de 4,5 % à 12 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 1,4 MD. Ce faisant, PGH a été la valeur la plus dynamique de la séance.

Le titre ICF s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur du fluorure d’aluminium a régressé de 6 % à 113,680 D. La valeur a drainé des échanges de 328 mille dinars sur la séance.

Le titre CIL a figuré parmi les plus fortes corrections à la baisse de la séance. Echangée à hauteur de 25 mille dinars seulement, l’action du leaseur indépendant a reculé de 4% à 25,910 D.

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