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Faciliter la migration professionnelle entre la Tunisie et l’Europe

La septième réunion du comité de pilotage du programme Thamm («Pour une approche globale de la gouvernance des migrations et de la mobilité de main-d’œuvre dans les pays de l’Afrique du Nord»), financé par l’Union européenne (UE), s’est tenue mercredi 20 novembre 2024 à Tunis pour discuter de la gouvernance de la migration professionnelle et du transfert de compétences.

C’est ce qu’a annoncé la délégation de l’UE en Tunisie qui cite les données de l’Institut national de la statistique (INS) et de l’Office international des migrations (OIM) pour 2021 sur les migrations internationales, selon lesquelles 40% des jeunes tunisiens âgés de 15 à 29 ans aspirent à migrer et 80% recherchent de meilleures opportunités d’emploi.

«Il est nécessaire de promouvoir l’accès légal des jeunes Tunisiens aux possibilités de formation, d’exercice et de transport», écrit le bureau de l’UE, dont les États membres se sont engagés auprès de la Tunisie à offrir des horizons concrets en matière de développement des compétences et de mobilité, garantissant des bénéfices communs aux deux parties.

Le programme Thamm, lancé en 2020 sous l’égide du ministère tunisien du Travail et de la Formation professionnelle, vise à améliorer les opportunités de formation et d’emploi en créant des plans de mobilité équilibrés et sûrs qui profitent à toutes les parties.

Financé par l’UE pour une valeur de 17,6 millions d’euros, il est cofinancé par l’Allemagne et l’Italie.

Le programme «Thamm Plus» représente une nouvelle opportunité pour une plus grande gouvernance et une simplification de la mise en œuvre des programmes de migration organisée et une consolidation de la relation entre migration et développement pour réaliser le concept de triple profit commun entre le pays d’origine, le pays d’accueil et les émigrants. Il représente également une extension du programme Thamm et vise à mettre en place un système vigilant permettant de suivre l’évolution du marché du travail pour déterminer les professions en demande au niveau national et international. Il vise aussi à améliorer la gouvernance de l’immigration de travail, en mettant en place des programmes de mobilité dans le cadre de la coopération entre les pays d’Afrique du Nord et l’UE, comprenant également des travaux de démonstration, des activités d’exposition réalisées ou en cours de mise en œuvre et de cristallisation des propositions dans le domaine.

Elisabeth Wolbers, ambassadeur d’Allemagne à Tunis, a déclaré, lors du lancement de Thamm Plus, que ce dernier «un programme qui promeut la migration de main d’œuvre sûre, ordonnée et régulière. La migration professionnelle crée des perspectives économiques à la fois pour la Tunisie en tant que pays d’origine ainsi que pour les pays européens de destination, dont l’Allemagne. Cet événement démontre à merveille l’étroite collaboration entre les partenaires tunisiens, les organisations internationales, l’Union européenne et ses pays membres ».

L’ambassadeur d’Italie, Alessandro Prunas, a déclaré que le programme Thamm Plus  «s’inscrit parfaitement dans les priorités du gouvernement italien telles que définies dans le Plan Mattei et le Processus de Rome, comme l’a confirmé la participation de la ministre italienne du Travail à l’inauguration du 4 novembre.» «Il s’agit d’une initiative gagnant-gagnant qui vise à créer, grâce au financement de l’Union européenne et du ministère italien de l’Intérieur et à l’expérience de l’OIM et de l’organisation Elis, une route migratoire régulière pour répondre aux besoins des entreprises italiennes du secteur de la construction, tout en garantissant un emploi décent aux travailleurs tunisiens», a-t-il ajouté.

 «Dans une conjoncture de forte demande de compétences sur le continent européen, le risque pour les pays d’origine serait de se vider de leurs forces vives. C’est pourquoi il est indispensable de construire ensemble des réponses équilibrées à la demande des acteurs économiques, en veillant à préserver le tissu économique local», a averti , pour sa part, le représentant de l’ambassade de France, Manuel Bufala.

Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a souligné, de son côté, «l’importance du partenariat de mobilité avec les pays impliqués dans le programme Thamm, dans un esprit gagnant-gagnant, [qui] doit être bénéfique aussi bien pour la Tunisie que pour les pays partenaires (France, Allemagne, Italie et Belgique).» Il a également salué «la bonne collaboration et coordination entre les différentes parties prenantes de ce programme, ce qui a permis de créer un espace de dialogue entre toutes les parties impliquées dans la mobilité de main-d’œuvre, d’adopter une approche globale de traitement de la migration et d’avoir une vision commune dans ce domaine».

I.B.

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Le président Saïed donne ses instructions pour simplifier les procédures de création des entreprises communautaires

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, ce jeudi 21 novembre, au palais de Carthage, Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. L’accompagnait Hassna Jaballah, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi, chargée des entreprises communautaires.

Au début de la réunion, le chef de l’État a particulièrement insisté sur l’importance de la formation professionnelle. Laquelle, a-t-il affirmé, pourrait ouvrir de larges perspectives aux jeunes en matière d’emploi. Il a fait noter que la marginalisation et la négligence de ce secteur ont contribué à la hausse du chômage. Mais aussi au blocage des opportunités pour le lancement des projets, générateurs de postes d’emploi.

Par ailleurs, le président de la République a donné des instructions pour simplifier les procédures de création des entreprises communautaires et trouver de nouveaux moyens de financement. A cet égard, il a fait observer qu’un grand nombre de jeunes se sont engagés dans cette initiative. Malheureusement, ils se sont heurtés à de sérieux obstacles pour la concrétiser.

Au final, le chef de l’Etat a conclu en soulignant que « ce type d’entreprise pourrait transformer la Tunisie en un chantier de travaux. Et ce, non seulement dans le domaine agricole, mais aussi dans de nombreux secteurs ».

Avec TAP

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Le coup de pouce du CBF aux entreprises communautaires

Le Conseil bancaire et financier (CBF) soutient la dynamique engagée par le président de la république Kaïs Saïed en faveur des entreprises communautaires dont on espère qu’elles contribuent à l’impulsion du développement dans les régions déshéritées.

Dans ce cadre, le CBF va lancer une série de formations destinée aux gestionnaires de sociétés communautaires. La cérémonie officielle de lancement de ces formations se déroulera le mercredi 6 novembre 2024 au siège du CBF à la Maison du Banquier au quartier d’affaires Montplaisir/Borgel à Tunis.

Néji Ghandri, président du CBF, accueillera à cette occasion Riadh Chaoued, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, ainsi que  Hasna Jiballah, secrétaire d’Etat chargée des Sociétés communautaires, en présence des DG des banques ayant adhéré au Fonds de financement des sociétés communautaires (Amen Bank, Biat, Attijari Bank, STB, BH Bank, BTS, BTE, UBCI et Zitouna Bank).

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