TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi, a confirmé, dans une déclaration en marge de la commémoration du 74ème anniversaire des incidents d’Enfidha, qu’il existe des conflits internes au sein du syndicat, les qualifiant d’évolutions positives qui contribueront à développer l’avenir du mouvement syndical.
Il a également souligné que la centrale syndicale demeurera le passé, le présent et l’avenir et qu’elle est plus grande que tout.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Un conseil ministériel s’est tenu, jeudi, au Palais du gouvernement, à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement Kamel Madouri. Ce conseil a été consacré à l’examen des moyens visant à améliorer la mobilisation des ressources propres de l’Etat au titre des recettes non-fiscales, apprend-t-on d’un communiqué de la présidence du gouvernement. Après délibération, le conseil a approuvé une série de mesures qui se présentent comme suit :
Réviser le cadre législatif et réglementaire relatif aux pénalités, aux sanctions pécuniaires et aux redevances permanentes dont le montant est modique ;
Harmoniser le cadre juridique relatif au domaine public maritime, notamment en ce qui concerne les contrats d’occupation temporaire et les concessions ;
Dresser un inventaire complet de tous les contrats et concessions se rapportant au domaine de l’Etat ;
Faire disposer l’institution du chef du contentieux de l’État des ressources nécessaires aux fins de garantir l’efficacité de ses interventions et de lui permettre d’accomplir au mieux les tâches qui lui sont dévolues ;
Accélérer les procédures administratives liées à la conclusion et au renouvellement des contrats de location et de vente de terres domaniales et œuvrer à identifier les solutions idoines pour régulariser la situation des exploitants de terres agricoles ;
Mettre en place un registre national informatisé dédié au suivi et au recouvrement des redevances prélevées au titre de ces contrats de concession ;
Renforcer l’interconnexion entre les différents ministères et structures impliqués dans le processus de recouvrement des créances publiques et numériser le processus afférent aux pénalités et aux sanctions financières.
Le Conseil a dressé un tableau des difficultés entravant la réalisation des taux de recouvrement escomptés ainsi que les hypothèses les plus importantes.
Dans ce contexte, il s’est penché sur l’examen des solutions appropriées permettant d’améliorer autant que possible le taux de contribution des ressources non fiscales et le rendre plus efficace dans le financement du budget de l’Etat.
Le taux est très élevé et optimiste par rapport aux prévisions de plusieurs experts qui, dans les meilleurs des cas, ont avancé une croissance de seulement 2,1%
Elaborer le PLF 2025 sur une hypothèse trop optimiste aura certainement des conséquences néfastes et bouleversera certes les calculs du gouvernement
L’endettement intérieur aura également un effet négatif sur l’économie puisque cela va toucher directement le système bancaire et l’épargne nationale
Le PLF aurait dû consacrer une grande partie à l’investissement et deux autres parties aux entreprises publiques et aux réformes, mais malheureusement, la grande partie a été exclusivement consacrée à la fiscalité
L’économie tunisienne a besoin au moins de 5% de croissance, ce qui n’est pas et une bonne partie de la classe moyenne va se retrouver devant des difficultés financières énormes
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Dans une déclaration accordée, ce jeudi 21 novembre 2024, à UNIVERSNEWS, Aram Belhadj, docteur en sciences économiques a affirmé que le projet de loi de finances 2025 a été élaboré sur une hypothèse de 3,2% de croissance, qualifiant toutefois, ce taux de très élevé et optimiste par rapport aux prévisions de plusieurs experts en la matière et des institutions financières internationales à l’instar de la Banque Mondiale (BM), du Fonds Monétaire International (FMI) ou encore la Banque Africaine de Développement (BAD) qui, dans les meilleurs des cas, ont avancé une croissance de seulement 2,1%.
« Il me semble qu’une hypothèse de 3,2% de croissance en 2025 est trop optimiste et difficile à atteindre et le fait d’élaborer un projet de loi de finances sur une hypothèse trop optimiste aura certainement des conséquences néfastes et bouleversera certes les calculs du gouvernement aussi bien au niveau des dépenses que des recettes », a-t-il dit.
Outre la croissance économique, Aram Belhaj a exprimé son étonnement vis-à-vis de la structure des ressources d’emprunt : « Aujourd’hui, on compte beaucoup plus sur l’endettement intérieur et cela aura également un effet négatif sur l’économie puisque cela va toucher directement le système bancaire et l’épargne nationale. Des sommes importantes à lever sur le marché national signifie un recours excessif aux emprunts obligataires et à l’épargne », a assuré Aram Belhaj, rappelant ainsi du projet d’amendement du statut de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) qui devrait permettre à l’Etat tunisien d’emprunter directement de cette institution financière.
Il a par ailleurs expliqué que le recours excessif aux emprunts obligataires et à l’épargne national a des conséquences néfastes sur l’investissement, avant d’estimer que l’Etat tunisien s’endette généralement sur le marché intérieur non pas pour investir, mais plutôt pour payer les salaires et rembourser le service de la dette.
Aram Belhaj a en outre déploré le faible budget alloué à l’investissement et de son effet négatif sur la croissance et l’économie générale du pays.
Il a d’autre part indiqué que bien que le PLF 2025, bien qu’il incarne de nouvelles incitations et mesures permettant de renforcer l’économie verte et la lutte contre la pollution, porte plusieurs lacunes qui sont principalement liées à l’absence des mesures qui encouragent l’investissement : « Ce projet de loi aurait dû consacrer une grande partie à l’investissement et deux autres parties aux entreprises publiques et aux réformes à engager mais malheureusement, la grande partie a été exclusivement consacrée à la fiscalité », a-t-il dit.
Et d’estimer que les mesures fiscales n’ont touché que le barème de l’IRPP et l’IS : « L’idée est bonne mais les conséquences seront néfastes surtout sur une partie de la classe moyenne et sur les sociétés qui vont certainement s’abstenir d’investir à cause de cette nouvelle imposition qui ne sera plus calculée sur les bénéfices mais plutôt sur le chiffre d’affaires. Du coup, il ne faut pas attendre, selon lui, à ce que le climat des affaires connaisse une amélioration durant cette année.
De même, ce projet de loi ne peut en aucun cas créer un nouveau dynamisme ni relancer la croissance car il ne touche rien en profondeur, ni la fiscalité, ni la subvention ou encore les entreprises publiques, selon ce qu’il a dit.
Il a dans le même cadre indiqué que le PLF 2025 ne va pas permettre d’atteindre les objectifs escomptés notamment au niveau de l’investissement et du développement. Ainsi, la croissance sera très faible et loin des besoins de l’économie nationale.
Selon lui, pour redémarrer, l’économie tunisienne a besoin au moins de 5% de croissance au titre de cette année, ce qui n’est pas possible de le faire. Au contraire, une bonne partie de la classe moyenne va se retrouver devant des difficultés financières énormes suite à la dégradation de son pouvoir d’achat tout comme les entreprises qui ne vont plus investir à cause de cette nouvelle imposition sur le chiffre d’affaires.
« C’est un projet de loi qui ne répond pas aux besoins de notre économie et j’espère que les députés de l’ARP apporteront les amendements nécessaires », a-t-il ajouté.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SPORTS) – Après une pause de deux semaines en raison des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le championnat de la Ligue 1 tunisienne du football professionnel reprend ses droits ce week-end, à l’occasion de la 9e journée, promettant de belles affiches, notamment des duels attrayants entre l’ES Zarzis et l’Étoile du Sahel et l’O Béja et l’US Monastirienne. Pendant cette période, l’occasion a été donnée à plusieurs équipes pour réajuster leur stratégie avant d’aborder le reste de la saison.
Mais, les yeux seront tournés, aujourd’hui, vers la confrontation entre l’US Ben Guerdane et l’Espérance ST, qui engage, la semaine prochaine son aventure africaine. Le tenant Sang et Or, actuellement cinquième avec 15 points, affiche la meilleure attaque du championnat avec 12 buts. Cependant, malgré sa récente série positive, la formation sang et or a perdu de nombreux points entre les 3ème et 6ème journées. Ce passage à vide a conduit à un changement d’entraîneur, mettant en évidence une certaine instabilité stratégique. Néanmoins, leur victoire 2-1 contre l’AS Gabésien montre une amélioration progressive, l’équipe retrouvant une certaine régularité.
Le club de Bab Souika et, après la controverse autour de la date de sa confrontation avec l’US Ben Guerdane, à moins de quatre jours de son entrée en lice dans la ligue des champions d’Afrique, donnera la réplique ce vendredi en ouverture de la 9e journée au 13e avec 6 points au compteur, l’US Ben Guerdane. Cette dernière lutte pour sortir de la zone dangereuse.
En effet, bien qu’elle ait enchaîné trois nuls, son début de saison catastrophique, marqué par quatre défaites consécutives, a fragilisé son potentiel de compétitivité. L’arrivée de Mohamed Ali Maalej comme nouvel entraîneur pourrait insuffler un second souffle à l’équipe, dont les performances demeurent incertaines.
PROGRAMME
Vendredi 22 novembre
A Ben Guerdane (14h00): US Ben Guerdane – Espérance ST
TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – La chambre pénale chargée d’examiner les dossiers de corruption financière a condamné un ancien président du stade tunisien à huit ans de prison.
L’ancien président du Stade tunisien a été jugé en prison dans le cadre de deux affaires liées à l’obtention de prêts bancaires. Il a été condamné à six ans de prison et à une amende de vingt millions de dinars pour la première affaire.
Il a été condamné à deux ans de prison, ainsi qu’à une amende, dans la deuxième affaire.
TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Un tribunal italien vient de décider de libérer trois pêcheurs tunisiens… après 21 mois de détention pour trafic d’êtres humains, selon des révélations rapportées vendredi le militant politique Majdi Karbaï.
L’affaire remonte au mois de février 2023, lorsqu’un bateau de pêche tunisien a sauvé de la noyade 11 migrants irréguliers (dont des femmes et des enfants) avant de se diriger vers les côtes italiennes. Cependant, les autorités italiennes ont récompensé les pêcheurs tunisiens en les arrêtant et en les inculpant de crimes de trafic d’êtres humains et implication dans le transfert de migrants irréguliers vers l’Europe.
Mais après près de deux ans de détention, un tribunal italien a acquitté les pêcheurs tunisiens, qui risquaient des peines de prison pouvant aller jusqu’à 9 ans, si les crimes pour lesquels ils sont accusés avaient été prouvés.
Malheureusement, c’est la loi du plus fort qui règne, actuellement, dans le monde… surtout si l’on prend en compte que de nombreux pêcheurs tunisiens sont incarcérés dans les prisons italiennes en raison de l’intervention humanitaire visant à sauver les migrants, et qu’ils font face à des accusations similaires.
TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Comme il fallait s’y attendre, l’émission de mandats d’arrêts contre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre Gallant… n’était pas du goût de l’Oncle Sam qui a trouvé à redire, pour défendre ce fou sanguinaire et génocidaire qu’elle a lâché avec des visées morbides au Moyen Orient. Pour Washington, il n’est pas important que ce malade tue près de 45 mille Palestiniens et il continue encore, en y ajoutant les morts au Liban, en plus de plus de 150 mille Palestiniens blessés ou estropiés… L’important est de défendre son protégé et de le laisser-faire !!!
Les États-Unis se sont dits « profondément préoccupés par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt » et ont pointé du doigt « les erreurs troublantes dans le processus ».
« Les États-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour (pénale internationale) d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens », a réagi ce jeudi 21 novembre un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
« Nous restons profondément préoccupés par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision », a-t-il ajouté, en répétant que selon Washington « la CPI n’était pas compétente juridiquement dans cette affaire ».
La Cour pénale internationale (CPI) a émis ce jeudi des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Pourtant, il n’y a pas photo et la CPI a déclaré avoir trouvé des « motifs raisonnables » de croire que Benjamin Netanyahu et Gallant étaient « pénalement responsables » du crime de guerre de famine comme méthode de guerre, ainsi que des crimes contre l’humanité de meurtre, de persécution et d’autres actes inhumains.
Les deux hommes, selon la CPI, « sont pénalement responsables en tant que supérieurs civils du crime de guerre consistant à diriger intentionnellement une attaque contre la population civile ».
TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – Le premier vice-président du Conseil supérieur provisoire de la magistrature, Abdesselam Mehdi Grissia, a souligné la nécessité de combler la vacance au sein de cette structure, ajoutant que de nombreuses tâches liées à la carrière professionnelle des magistrats de l’ordre judiciaire relèvent exclusivement du ressort de ce même conseil.
Institution de portée constitutionnelle, le Conseil supérieur provisoire de la magistrature est une instance qui regroupe trois structures représentatives des ordres de justice judiciaire, administrative et financière.
En réponse aux questions des membres des deux chambres du Parlement jeudi, Grissia a ajouté que le Conseil provisoire de la justice administrative est le seul dont la composition est complète.
Pour le cas de la justice financière, il a tenu à signaler que le 1e président de la Cour des comptes n’a pas été nommé pour le Conseil provisoire de la justice financière, et pourtant, cette institution continue à accomplir sa mission de manière régulière et normale.
En ce qui concerne le Conseil provisoire de la justice judiciaire, il a mis l’accent sur la nécessité de combler rapidement les vacances au sein de sa composition afin de rétablir son rôle dans la supervision de la carrière des magistrats de l’ordre judiciaire.
En l’absence de ce conseil, il n’est plus possible de lever l’immunité ou de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre d’un juge, a-t-il averti.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – La Circulaire de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) n° 2024-14 publiée, jeudi, concernant les Obligations des banques en matière de transactions par chèque, a fixé, dans son chapitre 6, les dispositions transitoires qui devraient accompagner cet amendement.
En effet, la loi n°2024-41 du 2 août 2024, modifiant et complétant certaines dispositions du code de commerce et portant principalement sur la nouvelle réglementation des chèques, a institué des dispositions transitoires pour les tireurs de chèques sans provision faisant l’objet de poursuites judiciaires ou ayant subi des condamnations pour délit d’émission de chèque sans provision et pour lesquels, un certificat de non-paiement ou un protêt faute de paiement a été établi avant la date de publication de cette loi au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).
En vertu des dispositions de l’article 6 de cette loi :
Les banques sont tenues d’accepter la régularisation faite par les tireurs de chèques concernés par ces dispositions transitoires ou par leurs mandataires conformément aux conditions et procédures prévues par les nouvelles dispositions du Code de Commerce et de remettre au tireur une attestation de régularisation une fois que le montant du chèque ou son reliquat a été payé.
Les tireurs de chèques concernés par ces dispositions transitoires sont exemptés, lors de la régularisation, du paiement des intérêts, de l’amende et des frais d’huissier notaire.
La constatation de la régularisation et par conséquent l’arrêt du procès ou des poursuites ou l’exécution de la peine et le recouvrement par le tireur de la faculté de détenir et d’utiliser les formules de chèques, sont du ressort du ministère public ou du tribunal saisi de l’affaire.
Les banques doivent donc s’abstenir de délivrer de nouvelles formules de chèques au tireur jusqu’à ce que la BCT les informe de la levée de l’interdiction.
Pour les personnes ayant émis des chèques sans provision et pour lesquels un certificat de non-paiement a été établi avant la date de publication de la loi n°2024-41 ou après son entrée en vigueur les banques ne sont plus tenues de transmettre leurs dossiers au ministère public. Les poursuites pénales pour commission de délit d’émission de chèque sans provision ne peuvent en effet être engagées que sur plainte du bénéficiaire.
La dépénalisation des chèques sans provision dont le montant est égal ou inférieur à 5000 dinars prévue par le Code de Commerce ne concerne que les personnes ayant émis des chèques sans provision pour lesquels un certificat de non-paiement ou un protêt faute de paiement a été établi au siège de la banque après le 2 février 2025, soit 6 mois après la date de publication de la loi n°2024- 41 au JORT.
La loi n°2024-41 prévoit des dispositions transitoires sur le sort des chèques émis selon les formules établies avant l’entrée en vigueur de cette loi, c’est-à-dire les chèques qui ne comportent pas les mentions obligatoires prévues à l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce.
Les banques doivent continuer à accepter le paiement de ces chèques et les présenter au paiement au plus tard 6 mois après la date d’entrée en vigueur de cette loi, et à se conformer aux procédures relatives aux incidents de paiement y afférents suivant les nouvelles dispositions du Code de Commerce et aux dispositions de la circulaire du 21 novembre 2024 de la BCT, à l’exception des dispositions relatives à la plateforme électronique et à la demande de réservation du solde par le bénéficiaire.
Passé ce délai, c’est-à-dire après le 2 février 2025, ces formules perdent leur valeur en tant que chèques et les banques doivent refuser leur paiement ou accepter leur présentation au paiement.
Si toutefois ces chèques sont présentés au paiement après cette date, leur rejet s’effectue conformément aux dispositions du deuxième chapitre de la circulaire de la BCT, sans réservation de la provision et sans suivre les procédures relatives aux incidents de paiement.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne durant la campagne 2023/24 ont atteint 5161 Millions de dinars à fin octobre 2024, soit une hausse de 50,8% par rapport à la même période de la campagne 2022/23, d’après la note de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), publiée ce jeudi 21 novembre 2024.
Les quantités exportées ont augmenté de 0,4% s’établissant à 195,4 mille tonnes d’une valeur de 5161 MD, soit une hausse en volume de 0,4% contre une hausse de 50,8% en termes de valeur.
Le prix moyen enregistré durant la campagne 2023/24 a augmenté de 50,2% à 26,42 D/kg. L’Espagne a été la principale destination de l’huile d’olive tunisienne avec 29,5% des quantités exportées, suivie par l’Italie et les États-Unis avec respectivement 27,4% et 24,1%.
Durant la même période, les exportations de l’huile d’olive biologique ont atteint 41, 245 mille tonnes d’une valeur de 1114 MD avec un prix moyen de 27,01 D/kg. Leur part dans le total des exportations de l’huile d’olive tunisienne est de 21,1% et 21,6% respectivement, en termes de quantité et de valeur.
Les quantités de l’huile d’olive conditionnée représentent 6% du total de l’huile d’olive biologique exportée. L’Italie est la principale destination de l’huile d’olive biologique avec 53,12% des quantités exportées suivi par l’Espagne et la France avec respectivement 27,12% et 11,63%.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait continuer de baisser pour atteindre 1,3 % du PIB en 2024 et seulement 0,7 % du PIB en 2025 et ce après avoir fortement diminué, passant de 8,6 % du PIB en 2022 à 2,2 % du PIB en 2023, estime Fitch Solutions, filiale du groupe Fitch, spécialisé dans les services d’information financière, dans un rapport publié récemment.
Cette évolution serait principalement due à une réduction soutenue du déficit du commerce des biens, les exportations augmentant plus rapidement que les importations, ajoute Fitch Solutions dans ce rapport intitulé « Tunisia risk Report ».
Selon les dernières données de la Banque centrale de Tunisie, le déficit du compte courant a diminué de 3,4 milliards TND (2,2 % du PIB) au cours des neuf premiers mois de 2023, à 2,1 milliards TND (1,3 %) au cours de la même période de 2024.
Cette évolution est due à la réduction des déficits des échanges de biens et des revenus primaires et à l’élargissement des excédents des services et des revenus secondaires.
Selon Fitch, la baisse des prix de l’énergie devrait contribuer à la réduction du déficit du commerce des biens durant le quatrième trimestre de 2024 et en 2025. Et d’ajouter que le déficit commercial énergétique se réduira progressivement au quatrième trimestre 2024 et en 2025 en raison de la baisse des prix mondiaux du pétrole.
Pour ce qui est de la balance alimentaire, elle devrait aussi se réduire. Alors que les exportations d’huile d’olive du pays seront confrontées à des vents contraires en raison du rebond de la production d’huile d’olive de l’Union européenne et d’une baisse attendue des prix des huiles comestibles, les importations de céréales continueront de diminuer.
Cette baisse s’explique par une réduction des prix et une demande plus faible d’importations de céréales, indique Fitch, rappelant que la production nationale de céréales s’est rétablie après la grave sécheresse de 2023. En outre, l’accélération de la croissance de la zone euro stimulera la demande d’exportations tunisiennes en 2025.
La question migratoire permettra de recevoir des financements
Par ailleurs, le tourisme et les transferts de fonds des Tunisiens à l’étranger continueront de maintenir les balances des services et des revenus secondaires en excédent au cours des deux prochaines années. Fitch estime que les arrivées de touristes continueront d’augmenter en 2025, bien qu’à un rythme légèrement plus faible qu’en 2024.
Pour Fitch, la réduction du déficit du compte courant améliorera la capacité des autorités à honorer leurs dettes en devises en 2025, sachant que le pays est appelé à rembourser environ 2,1 milliards de dollars de paiements de dette en devises en 2025.
« Comme en 2024, le soutien extérieur et la réduction des réserves de change, qui s’élèvent actuellement à près de 8 milliards USD, soit 3,7 mois d’importations, permettront aux autorités d’honorer ces obligations. Cela exercera une pression dépréciative sur le dinar, en particulier au premier semestre 2025, compensant partiellement l’effet positif d’un dollar américain plus faible », souligne la même source.
D’autre part, la filiale de Fitch Ratings estime que certains facteurs sociopolitiques comme la question migratoire permettront à la Tunisie de continuer de recevoir des financements en devises et des prêts de sources bilatérales et multilatérales telles que l’UE et l’Arabie Saoudite, même en l’absence d’un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI).
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Les températures maximales seront comprises entre 18 et 22°c au Nord et aux hauteurs Ouest et entre 23 et 27°c au reste des régions. Le temps sera passagèrement nuageux avec des pluies éparses sur les régions de l’extrême Nord le matin, qui vont toucher ultérieurement le reste des régions du Nord, et localement le centre et seront provisoirement orageuses sur le Nord-Ouest.
Le vent soufflera de secteur Ouest fort près des côtes et modéré à relativement fort à l’intérieur du pays. La mer sera moutonneuse au Nord et agitée à très agitée au reste des côtes.
TUNIS – UNIVERSNEWS La Bourse de Tunis a clôturé pratiquement à l’équilibre ce jeudi 21 novembre 2024 (-0,01%), à l’issue d’une séance sans direction claire. Le Tunindex s’est établi à 9 800,24 points dans un volume d’échanges faible de 2,5 MDT, selon Mac Sa.
Le titre ICF s’est envolé de 5,99% à 88,450 DT. À la fin du troisième trimestre 2024, les revenus ont évolué de 4,5% à 118,1 MDT. Le premier semestre s’est soldé par un résultat net en hausse de 62,7% à 16,6 MDT.
Le titre Carthage Cement a cédé 1,33% à 2,230 DT. Les indicateurs d’activité au 30 septembre 2024 ont fait apparaître un chiffre d’affaires quasi-inchangé à 324,8 MDT (+0,6%). La société a vu son résultat net augmenter de 47,8% au premier semestre à 35,5 MDT.
Le titre SAH a glissé de 0,4% à 10,050 DT. Sur les neuf premiers mois de l’année, les revenus consolidés ont progressé de 8% à 726,4 MDT.
Le titre de One Tech Holding a terminé en léger repli de 0,21% à 9,670 DT. Selon les indicateurs d’activité au 30/09/2024, les revenus consolidés ont régressé de 7,4% à 786,2 MDT (-6,5% à périmètre constant). Le plan de transformation opérationnelle du pôle mécatronique, est actuellement en phase très avancée et permettra de tirer profit des diverses synergies et leviers d’améliorations sur l’ensemble des entités de ce pôle, l’objectif final étant de développer des modules complets à plus haute valeur ajoutée tout en diversifiant l’activité.
Le titre BIAT s’est effrité de 0,29% à 104,700 DT. Le produit net bancaire sur 9 mois s’est accru de 4,7% à 1 089,6 MDT.
TUNIS – UNIVERSNEWSLa société AeTECH fait l’objet d’une vérification approfondie depuis le 08 août 2024 au titre de l’impôt sur les sociétés, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la Formation Professionnelle, le Fonds de Promotion du Logement pour les salaries, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023. C’est ce qui ressort du rapport du commissaire aux comptes publié ce jeudi 21 novembre 2024.
Le même rapport a constaté une incertitude significative liée à la continuité de l’exploitation. « Nous attirons l’attention sur la note 7 relative au Capitaux propres qui indique que pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, les passifs de la société excédent de 3 979 586 DT le total de ses actifs. » Et de rappeler par ailleurs que la société a engagé un plan de restructuration financière et opérationnelle afin de remédier à cette situation. Ce plan a été soumis et approuvée par l’assemblée générale extraordinaire du 10 mai 2022.
Le plan en question a été entamé par l’apport en capital de l’activité distribution à la filiale Advanced e-Services, ce qui a généré une plus-value d‘un montant de 3,7 Millions de dinars.
TUNIS – UNIVERSNEWS Les recettes provenant des exportations des dattes tunisiennes ont connu, durant le premier mois de la campagne 2024/2025 (octobre), une hausse de 82,9%, par rapport à la même période de l’année écoulée, pour atteindre 84,4 millions de dinars, selon les données publiées, lundi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).
Le volume des dattes exportées a atteint 12,5 mille tonnes, soit une hausse de 72,8%, par rapport à la même période de la campagne écoulée.
Le prix moyen enregistré durant octobre 2024 a augmenté de 8,8% soit 6,72 D/kg contre 6,35 D/kg, enregistré au cours de la même période de la campagne précédente.
L’Italie est la principale destination des dattes tunisiennes au cours du mois d’octobre, avec 15,6% des quantités exportées suivi par l’Allemagne et le Maroc avec respectivement 8,14% et 8,12%.
S’agissant des dattes biologiques, leurs recettes ont atteint 8,1 millions de dinars durant le mois d’octobre pour une quantité de 750 tonnes exportées, avec un prix moyen de 10,80 D/kg. Leur part dans le total des exportations de dattes tunisiennes est de 6% et 9,6% respectivement, en termes de quantité et de valeur.
L’Allemagne est la principale destination des produits des dattes biologiques avec 18% des quantités exportées suivi par les Pays-Bas et la Suisse, avec respectivement 18% et 12%
TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – La Cour pénale internationale (CPI) a émis jeudi des mandats d’arrêt contre le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
« La Chambre a émis des mandats d’arrêt contre deux individus, Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins, jour où l’accusation a déposé les demandes de mandats d’arrêt », a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye, ajoutant dans un autre communiqué qu’un mandat a également été émis contre Mohammed Deif.
Les mandats d’arrêt ont été classés « secrets », afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour. Mais « la chambre considère qu’il est dans l’intérêt des victimes et de leurs familles qu’elles soient informées de l’existence des mandats », a-t-elle expliqué.
Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés à Gaza.
Khan a également demandé des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an.
Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
TUNIS – UNIVERSNEWS (Environnement) – Sebkhat Sijoumi est une zone humide d’une grande valeur écologique en plein milieu urbain (banlieue sud-ouest du Grand Tunis). Son importance, notamment pour les oiseaux d’eau migrateurs, a été reconnue par l’attribution de plusieurs statuts internationaux : Zone Humide d’Importance Internationale (Convention Ramsar), Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) et Zone Clés pour la Biodiversité (ZCB). C’est également le 4ème plus important site pour l’hivernage des oiseaux d’eau dans toute l’Afrique du Nord, de l’Egypte au Maroc.
Ce site dont la plupart des fonctions naturelles sont encore préservées à ce jour malgré les nombreuses dégradations qu’il a subies, offre également de multiples services écosystémiques aux populations riveraines, tels que la protection contre les crues, la régulation du climat local, le pâturage, la collecte de fourrage, l’atténuation de certains effets liés au changement climatique, ou encore des services récréatifs.
Ainsi dans le cadre de son programme d’éducation et de sensibilisation à l’environnement, l’Association « Les Amis des Oiseaux » (AAO/BirdLife en Tunisie) a accueilli, le dimanche 17 novembre 2024, à Sebkhat Sijoumi, un groupe des Scouts tunisiens d’El Ouardia. Durant cette rencontre une cinquantaine de participants, enfants et adultes, ont pu découvrir l’importance écologique de cette zone humide d’importance internationale et de ses composantes naturelles, notamment l’importance des oiseaux dans la chaîne trophique et l’impact de la pollution et des changements climatiques sur la zone humide et ses êtres vivants. Lors de cette visite, les participants ont pu découvrir aussi plusieurs espèces d’oiseaux d’eau comme le canard souchet, le canard colvert, la Foulque macroule, le Goéland railleur, l’échasse blanche, le Flamant rose et le Busard des roseaux. (MS)
TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT) – Le Festival International du Film des Droits de l’Homme, Human Screen Festival – Karama Tunisie-, se déroulera dans sa neuvième édition du 27 au 30 novembre 2024, autour du thème « Féminicide, Paix et Sécurité ».
Organisé par l’association culturelle tunisienne pour l’insertion et la formation (ACTIF) avec le soutien notamment du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), ce rendez-vous cinématographique aura lieu à Tunis, Gabès, Zaghouan (Bir Mecherga et Hammam Zriba), Ben Arous (Mornag) et Bizerte.
La sélection de l’édition 2024 regroupe 52 films en provenance de 24 pays, dont 8 longs métrages fiction, 14 courts métrages fiction, 10 longs métrages documentaires, 11 courts documentaires et 9 films d’animation.
Le jury de la compétition des films documentaire réunit le producteur tunisien Habib Ben Hedi, la professeure universitaire Souad Zribi et le réalisateur-producteur-scénariste Akram Moncer.
Le jury de la compétition des films fiction est formé de la réalisatrice, scénariste et productrice Mirvet Kammoun, de l’expert en production et assistance à la réalisation Hakim Abdelfattah et du compositeur et producteur de musique Rabii Zammouri.
Le festival invite à découvrir des perspectives issues de pays dont les cultures restent souvent méconnues. Il propose également des débats sur des questions cruciales touchant aux libertés individuelles et collectives, ainsi qu’à l’émancipation nationale et personnelle face aux multiples formes de l’hégémonie coloniale moderne.
Créé en 2012 par l’association ACTIF, Human Screen Festival Tunisie vise à promouvoir la culture des droits humains en Tunisie à travers le cinéma local et international, tout en assurant une ouverture sur les mouvements et changements qui s’opèrent à l’échelle mondiale.
Avec une sélection de 37 films issus de 16 pays, la huitième édition en 2023 a été placée autour du thème « Femmes, Paix et Sécurité ».
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le CEPEX organise ce vendredi 22 novembre 2024 en collaboration avec les Chambres de Commerce et d’industrie du Nord-ouest et du Nord-Est, la troisième Matinale de l’Export régionale qui couvrira les quatre Gouvernorats du 1er District : Béja, Bizerte, Jendouba et le Kef.
Cette rencontre qui sera rehaussée par la présence du Ministre du Commerce et du Développement des Exportations Samir Abid, rentre dans le cadre de l’ouverture sur l’appareil exportateur dans les régions et offrira une plateforme d’échange et de débat avec les différents responsables et acteurs de toute la chaîne d’exportation dans l’objectif de développer le potentiel exportable dans les différentes régions du 1er District.
Cette manifestation se tiendra à l’hôtel Ibn Zaidoun à Testour de 8h30 à 12h30 et sera animée par un panel de hauts responsables et d’experts qui partageront avec vous leur savoir-faire et leurs expériences pour une meilleure connaissance des enjeux de l’exportation en général et des différents outils et mécanismes mis à la disposition des entreprises exportatrices tout en se mettant à l’écoute des doléances et des propositions des entreprises présentes. (MS)