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Grande-Bretagne : l’inflation chute à 3,6 % en octobre

L’inflation au Royaume-Uni est tombée à 3,6 % en octobre, contre un pic de 3,8 % en septembre (son niveau le plus élevé en 18 mois), selon les données officielles publiées mercredi 19 novembre. Il s’agit de la première baisse depuis mai, ce qui apporte un certain « soulagement » au gouvernement et à la Banque d’Angleterre.

Tant la Banque d’Angleterre que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à ce que l’indice des prix à la consommation tombe à 3,6 % en octobre, après que l’inflation en septembre ait été inférieure aux 4 % que la banque centrale avait précédemment prévus.

Cependant, la Banque d’Angleterre (BoE) a suspendu sa baisse trimestrielle des taux au début du mois et la chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, a déclaré qu’elle chercherait à éviter les mesures fiscales et budgétaires susceptibles d’augmenter l’inflation dans son budget annuel du 26 novembre.

Certains économistes estiment que la hausse du salaire minimum, les augmentations d’impôts pour les employeurs et autres prélèvements annoncés l’an dernier ont ajouté jusqu’à 1 point de pourcentage à l’inflation britannique, qui reste la plus élevée parmi les principales économies développées.

Plus tôt ce mois-ci, la Banque d’Angleterre a prévu que l’inflation resterait supérieure à son objectif de 2 % jusqu’à mi-2027, principalement en raison d’une croissance des salaires plus rapide que ce que de nombreux responsables politiques de la Banque d’Angleterre jugent compatible avec l’objectif d’inflation, compte tenu de la faible croissance de la productivité.

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FMI : La croissance du G20 sera la plus faible depuis la crise de 2009

Le Fonds monétaire international (FMI) assure que les 20 plus grandes économies mondiales ne connaîtront qu’une croissance de 2,9 % en 2030, sous la pression de l’incertitude et des politiques protectionnistes, ce qui représente les prévisions à moyen terme les plus pessimistes du Fonds depuis la crise financière mondiale de 2009.

Dans un rapport au G20, le FMI a identifié une série de défis auxquels est confrontée l’économie mondiale, notamment les pressions sur les finances publiques et le vieillissement de la population dans les économies avancées.

Le rapport indique que certaines économies du G20 (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Corée du Sud) devraient connaître une croissance économique de seulement 1,4 % en 2030. Par contre, les économies de marché émergentes du G20 (Argentine, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Mexique, Russie, Afrique du Sud et Turquie) enregistreront une croissance plus forte, pouvant atteindre 3,9 %.

A noter que les dirigeants du G20 tiennent un sommet en Afrique du Sud en début de semaine prochaine, sans les présidents américain, Donald Trump, et chinois, Xi Jinping.

Le Fonds monétaire international a exhorté les pays à coopérer afin de réduire les barrières commerciales et de limiter l’incertitude qui affecte les perspectives de croissance, et a exhorté les membres du G20 à adopter des « feuilles de route claires et transparentes pour la politique commerciale ».

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Epstein : Trump donne son feu vert à la publication du dossier

Donald Trump a signé, mercredi 19 novembre, une loi visant à rendre public le dossier Jeffrey Epstein.

« Je viens de signer la loi pour rendre public le dossier Epstein ! » C’est ce qu’a déclaré le président républicain, en lettres majuscules, dans un message de près de quatre cents mots où il accusait les Démocrates de tenter de dissimuler la « vérité » sur le courtier en Bourse et conseiller en investissements millionnaire décédé dans une prison new-yorkaise en 2019; avant d’être jugé pour une série de crimes sexuels sur des victimes, notamment des mineures.

L’affaire Epstein – avec lequel Trump, alors homme d’affaires, avait entretenu des relations amicales pendant des années – est devenue une épine dans son pied ces derniers temps, alors même que c’est lui qui alimentait les théories du complot et promettait des révélations fracassantes pendant sa campagne électorale.

La ministre de la Justice de son gouvernement, Pamela Bondi, a assuré lors d’une conférence de presse que les documents relatifs à l’affaire Epstein seraient rendus publics dans les 30 jours, comme l’exige la loi, promettant une « transparence maximale ».

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Plan de paix US : Kiev sommée de réduire son armée

Les États-Unis ont élaboré un plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine et ont exhorté le président Volodymyr Zelensky à l’accepter. Ce projet, présenté comme une base de négociation, demanderait à Kiev de céder des territoires et de renoncer à certaines capacités militaires jugées essentielles.

Selon plusieurs sources, le texte prévoit notamment une réduction significative des forces armées ukrainiennes. Washington souhaiterait que Kiev accepte les éléments centraux de ce plan.

Comme l’a rapporté mercredi 19 novembre le Financial Times, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, a présenté cette semaine à Kiev un document en 28 points. Il s’était entretenu auparavant à Miami avec Rustam Umerov, actuel secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien et ancien ministre de la Défense.

Le projet exigerait que l’Ukraine abandonne le reste du Donbass encore sous contrôle de Kiev et réduise de moitié la taille de son armée. Il demanderait également à Kiev de renoncer à certaines catégories d’armements clés et prévoit la fin de l’aide militaire américaine. Un soutien pourtant vital pour la défense du pays.

L’acceptation d’un tel plan constituerait un revers majeur pour Kiev. Alors que la Russie poursuit ses avancées dans l’est du pays et que l’administration Zelensky est fragilisée par un scandale de corruption ayant conduit à la suspension des ministres de l’Énergie et de la Justice.

En déplacement en Turquie, mercredi 19 novembre pour rencontrer Recep Tayyip Erdogan, Zelensky doit recevoir jeudi des responsables militaires américains à Kiev. Ces initiatives diplomatiques ont entraîné mercredi la plus forte hausse des obligations souveraines ukrainiennes depuis plusieurs mois.

Des terres contre des garanties ?

Selon Axios, qui cite un responsable américain, le nouveau plan prévoirait que l’Ukraine cède une partie de l’est du pays qu’elle ne contrôle déjà plus. Et ce, en échange de garanties de sécurité américaines destinées à protéger Kiev et les pays européens contre une nouvelle agression russe.

Un diplomate européen a estimé qu’il pourrait s’agir d’une tentative de l’administration Trump « d’acculer Kiev ». Tout en rappelant qu’aucune solution viable ne saurait ignorer la position de l’Ukraine ni celle des alliés européens. Un autre diplomate a jugé que la proposition de réduire l’armée ukrainienne ressemblait davantage à une demande russe qu’à une initiative crédible.

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Déchets d’aluminium : l’UE prête à imposer de nouvelles restrictions

La Commission européenne prévoit d’introduire des restrictions sur les exportations de déchets d’aluminium de l’Union européenne afin d’empêcher leur départ massif et le risque potentiel de laisser l’industrie européenne sans capacité suffisante. C’est une déclaration du commissaire européen au Commerce, Maros Šefčovič.

Les exportations de déchets d’aluminium de l’UE ont atteint un niveau record de 1,26 million de tonnes en 2024, selon l’association professionnelle European Aluminium, soit environ 50 % de plus qu’il y a cinq ans.

La majeure partie de ces exportations est destinée à l’Asie, d’après Reuters. Les droits de douane américains ont encore aggravé la situation.

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L’Inde demeure le deuxième client du pétrole russe

Les achats de pétrole brut de New Delhi auprès de la Russie se poursuivent malgré les sanctions américaines imposées à Rosneft et Lukoil.

L’Inde a conservé sa place de deuxième plus grand acheteur de pétrole brut russe en octobre, après la Chine, selon les données d’un groupe de réflexion européen publié mardi 18 novembre 2025.

Le 22 octobre, les États-Unis ont imposé des sanctions à Rosneft et Lukoil, les plus grands producteurs de pétrole russes, afin de faire pression sur Moscou pour qu’elle mette fin au conflit ukrainien.

Le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA) a indiqué dans son analyse mensuelle des exportations russes de combustibles fossiles, publiée le 13 novembre, que l’Inde a dépensé 2,9 milliards de dollars en pétrole brut russe en octobre, ce qui représente 81 % des achats de combustibles fossiles de New Delhi auprès de ce pays.

Les importations indiennes de pétrole brut russe ont progressé de 11 % en octobre par rapport au mois précédent, selon l’agence. La CREA a également fait état d’une hausse de 8 % des importations totales. Si les importations des raffineries privées représentaient plus des deux tiers du total indien, celles des raffineries d’État ont quasiment doublé leurs volumes de pétrole russe en octobre.

La raffinerie de Vadinar, située dans l’État indien du Gujarat, dans l’ouest du pays, sanctionnée par l’UE et détenue en partie par Rosneft, aurait augmenté sa capacité de production à 90 % en octobre.

Le rapport de la CREA indique qu’après les sanctions de l’UE en juillet, la raffinerie importe du pétrole brut exclusivement de Russie.

En octobre, ses importations en provenance de Russie ont enregistré une hausse de 32 % par rapport au mois précédent, atteignant ainsi leur plus haut niveau depuis février 2022. Les exportations de la raffinerie, en revanche, ont chuté à leur plus bas niveau depuis mai 2023.

En septembre, 34 % des importations de pétrole de l’Inde provenaient de Russie, selon les données de Kpler. En moyenne, environ 1,8 million de barils de pétrole russe sont arrivés chaque jour en Inde en octobre.

Les États-Unis ont imposé des droits de douane de 50 % sur les importations de pétrole indien, dont 25 % à titre de mesures de réciprocité et le reste à titre de sanction pour l’importation de pétrole russe.

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Plus de 200 milliards prêtés : la Chine finance d’abord… les États-Unis

Selon une étude portant sur les activités de crédit de Pékin, les États-Unis sont le principal bénéficiaire des prêts chinois à l’échelle mondiale…

Selon un rapport publié mardi 18 novembre par AidData, un laboratoire de recherche de l’Université de William & Mary, les prêts et dons accordés par la Chine entre 2000 et 2023 ont totalisé 2 200 milliards de dollars, répartis dans 200 pays et toutes les régions du monde.

Longtemps considérée comme un créancier des pays en développement à travers son initiative « la Ceinture et la Route », la Chine se tourne désormais vers les économies avancées, en soutenant les infrastructures stratégiques et les chaînes d’approvisionnement de haute technologie dans des secteurs tels que les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et les énergies propres…

Plus des trois quarts des prêts chinois à l’étranger financent désormais des programmes et des activités dans les pays à revenu intermédiaire supérieur et les pays à revenu élevé.

« Une grande partie des prêts accordés aux pays riches est axée sur les infrastructures critiques, les minéraux critiques et l’acquisition d’actifs de haute technologie, tels que les entreprises de semi-conducteurs », explique Bradley Parks, directeur exécutif d’AidData et principal auteur de l’étude.

D’après l’étude, les États-Unis ont reçu la plus grande part des crédits du secteur public chinois, soit plus de 200 milliards de dollars pour près de 2 500 programmes et activités.

Les entités étatiques chinoises sont « actives dans tous les recoins des États-Unis », finançant la construction d’installations de GNL au Texas et en Louisiane, de centres de données en Virginie du Nord, de terminaux à l’aéroport international John F. Kennedy de New York et à l’aéroport international de Los Angeles, du gazoduc Matterhorn Express et de l’oléoduc Dakota Access, rapporte AidData.

Pékin a financé l’acquisition d’entreprises de haute technologie, tandis que des institutions de prêt appartenant à l’État chinois ont accordé des facilités de crédit à de nombreuses entreprises du classement Fortune 500, dont Amazon, AT&T, Verizon, Tesla, General Motors, Ford, Boeing et Disney, indique le rapport.

La part des prêts aux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur est tombée à 12 % en 2023, contre 88 % en 2000. Pékin a également réduit ses prêts pour les projets d’infrastructure dans les pays du Sud, dans le cadre de son initiative « Une ceinture, une route ».

Dans le même temps, elle a porté à 76 % en 2023 la part de ses prêts aux pays à revenu intermédiaire et élevé, contre 24 % en 2000. Ainsi, le Royaume-Uni, par exemple, a reçu 60 milliards de dollars, tandis que les pays de l’Union européenne en ont reçu 161 milliards.

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Repli du pétrole après l’augmentation des stocks américains

Les prix du pétrole ont baissé, mercredi 19 novembre, sur les marchés asiatiques après la publication d’un rapport périodique faisant état d’une hausse des stocks américains, ce qui a contribué à dissiper les inquiétudes concernant l’impact des sanctions occidentales sur la Russie.

Le Brent, référence mondiale du pétrole, est tombé à environ 64 dollars le baril après avoir progressé mardi, tandis que le West Texas Intermediate, référence américaine du pétrole, s’est approché des 60 dollars le baril.

Cette situation fait suite à la publication, la semaine dernière, d’un rapport de l’American Petroleum Institute (API) – organisme financé par l’industrie pétrolière américaine -, faisant état d’une augmentation de 4,4 millions de barils des stocks de pétrole brut, ainsi que d’une hausse des stocks de produits raffinés.

Selon Bloomberg News, les sanctions américaines contre les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil devraient entrer en vigueur dans les prochains jours, dans le cadre des efforts visant à accroître la pression sur Moscou pour mettre fin à la guerre en Ukraine…

« Le prix du pétrole brut reste stable », a déclaré Vandana Hari, fondatrice de la société d’analyse Vanda Insights, basée à Singapour, partagée entre les prévisions de surproduction et les inquiétudes concernant les perturbations de l’approvisionnement russe, ajoutant que « le facteur de prime de risque est fluctuant ».

Signe d’une forte augmentation de l’offre, le volume de pétrole brut transporté par pétroliers a atteint un nouveau record à l’approche de l’échéance des sanctions américaines, soulignant l’ampleur du problème. Selon Vortexa Ltd., près de 1,4 milliard de barils ont été transportés la semaine dernière vers des destinations désignées ou vers des unités de stockage flottantes.

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Monde sous pression : Moody’s pointe une croissance fragile et une bulle IA menaçante

La croissance mondiale devrait rester stable mais modérée, les marchés émergents conservant pour la plupart une dynamique plus soutenue que ceux des pays avancés, selon le dernier rapport « Perspectives macroéconomiques mondiales 2026-2027 de Moody’s Ratings » publiées mardi 18 novembre.

En ce qui concerne le commerce, l’agence avertit que la probabilité d’un découplage entre la Chine (A1 négatif) et les États-Unis (Aa1 stable) a augmenté avec l’accroissement des restrictions commerciales et de l’incertitude, même si d’autres grandes économies pourraient continuer à renforcer leurs relations.

Perspectives mitigées pour la croissance mondiale

La croissance du PIB mondial réel devrait se situer entre 2,5 % et 2,6 % en 2026 et 2027, contre 2,6 % en 2025 et 2,9 % en 2024.

Selon le le même rapport, les économies avancées devraient croître d’environ 1,5 % par an au cours des deux prochaines années, tandis que les marchés émergents devraient croître d’environ 4,0 %.

Pour les États-Unis, Moody’s note que la croissance du PIB s’est maintenue jusqu’à présent, mais que l’économie ralentit, avec une faible croissance des embauches et des revenus, ce qui correspond à la phase finale d’un cycle économique.

Le marché du travail s’affaiblit, mais la solide consommation des ménages et les investissements dans l’intelligence artificielle (IA) ont soutenu une forte croissance du PIB, ce qui a conduit à des révisions à la hausse des prévisions pour 2025 (croissance de 2 % contre 1,5 % précédemment) et 2026 (1,8 % contre 1,5 % précédemment).

Pour leur part, les perspectives de l’Europe s’améliorent légèrement, la consommation des ménages étant soutenue par la stabilité de l’emploi et des salaires, l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et les investissements dans les infrastructures et les technologies vertes.

L’augmentation des dépenses publiques de l’Allemagne (notation stable Aaa) en matière d’infrastructures et de défense, ainsi que l’augmentation des dépenses de défense dans d’autres pays, devraient profiter à l’ensemble de la région, même si ce sera de manière inégale.

Cependant, le dynamisme économique de la France devrait ralentir, l’incertitude politique et budgétaire freinant l’investissement des entreprises et les embauches et maintenant la consommation des ménages à un niveau modéré au moins jusqu’à mi-2026.

Les exportations chinoises et le soutien gouvernemental continuent de compenser la faiblesse de l’économie intérieure. L’économie chinoise devrait croître de 5 % en 2025, soutenue par les mesures de relance gouvernementales et la vigueur des exportations, même si l’entreprise prévoit un ralentissement progressif de la croissance du PIB réel à 4,2 % d’ici 2027. Les fondamentaux économiques nationaux restent fragiles, avec une consommation inégale, un faible niveau de crédit aux entreprises et un repli des investissements en capital fixe.

La politique monétaire à différentes étapes 

Les banques centrales se trouvent à différents stades de normalisation de leur politique monétaire. Les politiques monétaires divergent à l’échelle mondiale : la Réserve fédérale américaine assouplit sa politique en raison des inquiétudes liées au marché du travail, tandis que d’autres banques centrales adoptent des approches plus prudentes. Les politiques monétaires des marchés émergents varient également : les banques centrales chinoise et indonésienne assouplissent leur politique, tandis que la Banque de réserve de l’Inde maintient la sienne.

Les risques

L’entreprise prévient que les risques sont nombreux, notamment les tensions géopolitiques et les perturbations potentielles du commerce et des marchés.

Une correction des valorisations des entreprises technologiques pourrait déclencher une importante vague de ventes sur le marché boursier américain.

Les tensions géopolitiques, les perturbations commerciales et l’instabilité politique accentuent l’incertitude.

Des politiques monétaires divergentes et des marchés obligataires fragiles, sujets à des périodes de forte volatilité, risquent d’exacerber les turbulences financières.

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Les Allemands font des économies sur leurs cadeaux de Noël

En moyenne, les Allemands dépenseront 263 euros en cadeaux de Noël cette année. Soit 34 % de moins que l’an dernier. Seul un Allemand sur dix prévoit de dépenser davantage. Tandis que 6 % déclarent ne pas offrir de cadeaux du tout. C’est ce que révèle une enquête de l’institut YouGov Deutschland réalisée pour le compte de la Fédération allemande du commerce de détail (HDE). Une tendance similaire avait été observée fin 2023.

Une enquête similaire menée en octobre par le cabinet de conseil EY a révélé que chaque Allemand dépensera en moyenne 259 euros en cadeaux cette année. Les principales raisons de cette modération en matière de dépenses sont « la forte inflation de ces dernières années, la conjoncture économique actuelle fragile et la résurgence des craintes liées à la diminution du nombre d’emplois », explique à l’AFP Dirk Seng, analyste chez EY.

« Intempéries… »                                                             

« Le climat de consommation en Allemagne est défavorable », selon Katharina Gangl, directrice de l’Institut du comportement du consommateur de Nuremberg. « Le désir d’économiser s’est généralisé depuis fin 2024 ». Et ce, en raison de l’incertitude géopolitique générale, mais aussi des craintes d’un retour de l’inflation.

De son côté, le directeur du cabinet de conseil BBE affirme que « la chasse aux bonnes affaires sera la principale caractéristique des fêtes de fin d’année ». Les premières conclusions sont attendues dès le Black Friday, le 28 novembre. Les enquêtes montrent que les consommateurs comparent les prix plus souvent et plus minutieusement qu’auparavant, et reportent fréquemment leurs achats s’ils ne les jugent pas absolument nécessaires.

18 % du chiffre d’affaires en quelques jours

Pour la HDE, la période de Noël et du Nouvel An est cruciale. Car elle représente 18 % du chiffre d’affaires annuel du commerce de détail. Comme l’explique à l’AFP le président de l’association, Alexander von Preen : « Cette année, la plupart des commerçants semblent plutôt prudents, voire pessimistes ». Ainsi, « 80 % des consommateurs seront plus mesurés dans leurs dépenses ». Tandis que « 83 % seront plus attentifs aux prix comme critère d’achat ».

A cet égard, notons que les cadeaux de Noël les plus populaires sont les jouets, les livres, les produits cosmétiques et les chèques-cadeaux. Certains offrent aussi des vêtements, des chaussures, voire de l’argent. Enfin, seule une personne sur trois achète ses cadeaux en ligne. Mais ce pourcentage est en constante augmentation.

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Les stablecoins pourraient contraindre la BCE à revoir sa politique monétaire

La Banque centrale européenne pourrait être contrainte à revoir sa politique monétaire. Et ce, si une « fuite » des stablecoins provoquait des chocs économiques. C’est ce qu’a déclaré Olaf Sleijpen, président de la Banque centrale néerlandaise, dans une interview au Financial Times.

« Si les stablecoins continuent de croître au même rythme aux États-Unis […] ils deviendront à un moment donné d’importance systémique », a affirmé Olaf Sleijpen, gouverneur de la Banque centrale néerlandaise. Il s’exprimait de la sorte lors d’une interview accordée au Financial Times et publiée le lundi 17 novembre.

Par ailleurs, il a ajouté que ces jetons numériques pourraient présenter des risques pour la stabilité financière, l’économie et l’inflation en Europe. Une évolution qui pourrait contraindre la BCE à intervenir.

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Les exportations automobiles chinoises ont bondi de 15,7 % en 10 mois

Les exportations automobiles chinoises ont progressé de 15,7 % en glissement annuel au cours des dix premiers mois de 2025. C’est ce qu’indiquent les données publiées mardi 18 novembre par l’Association chinoise des constructeurs automobiles.

La Chine a exporté plus de 5,6 millions de véhicules entre janvier et octobre 2025. Auxquels s’ajoutent 2,01 millions de véhicules à énergies nouvelles. Soit une augmentation annuelle de 90,4 %.

Ainsi, les exportations automobiles de la Chine ont augmenté de 22,9 % rien qu’en octobre par rapport à la même période l’année dernière. Tandis que ses exportations de véhicules à énergies nouvelles ont bondi de 99,9 %, relève l’agence Xinhua.

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L’euro numérique fera ses premiers pas dès fin 2027

La BCE travaille méthodiquement pour garantir les aspects techniques de l’émission de l’euro numérique. C’est ce qu’a assuré, lundi 17 novembre, Piero Cipollone, membre du directoire de la Banque centrale européenne, devant le Parlement européen.

Piero Cipollone indique que la décision finale du Conseil des gouverneurs de la BCE concernant l’émission d’un euro numérique ne serait prise qu’après l’adoption de la législation. Si les législateurs européens approuvent le règlement l’instituant au cours de l’année prochaine, une phase pilote pourrait être mise en œuvre et les premières transactions pourraient être effectuées dès mi-2027. Tandis qu’il pourrait être prêt pour sa première émission en 2029.

Il a déclaré que les consommateurs, les commerçants et les banques « en bénéficieront tous ». Tandis que la réduction de la dépendance à l’égard des fournisseurs non européens renforcera également la résilience, l’autonomie et la sécurité économique du continent.

Il n’a pas partagé les inquiétudes exprimées par les banques quant à l’augmentation des coûts de transaction induite par l’avènement de l’euro numérique. D'(ailleurs, il affirme que les banques européennes perdent déjà des commissions sur les systèmes de cartes et de paiement internationaux. Avec l’euro numérique, souligne-t-il, « le modèle de rémunération garantira que les banques en tireront profit ».

« L’euro numérique offrira une forme numérique de monnaie qui complétera les billets et les pièces que nous connaissons, garantissant ainsi que les paiements – physiques et numériques – continueront de fonctionner en permanence, sans dépendre de décisions prises en dehors de l’Europe. »

L’euro numérique sera une solution de paiement numérique européenne basée sur une infrastructure européenne – tous les fournisseurs sélectionnés sont des ressortissants de l’UE et sont contrôlés par des ressortissants de l’UE.

« Parallèlement, cela protégera notre souveraineté monétaire même avec l’expansion des monnaies stables — qui sont actuellement principalement libellées en devises étrangères — et des cryptomonnaies fiduciaires », déclare encore M. Cipollone.

« Les fonctionnalités en ligne et hors ligne de l’euro numérique se complèteront, alliant la commodité des paiements numériques à la durabilité et à l’accessibilité des espèces. Permettant ainsi l’utilisation de l’euro numérique dans toutes les situations, des plateformes de commerce électronique aux zones reculées sans couverture réseau », conclut-il.

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Morgan Stanley voit les actions américaines dominer les marchés mondiaux en 2026

Morgan Stanley, société de courtage de Wall Street, a déclaré, lundi 17 novembre, que les actions américaines surperformeraient les autres en 2026 et privilégie les actions mondiales aux obligations et à la dette publique, soutenues par une augmentation des dépenses d’investissement liées à l’intelligence artificielle et un environnement politique favorable.

« Les actifs à risque sont bien positionnés pour une année 2026 solide, soutenus par des fondamentaux microéconomiques, une accélération des investissements dans l’intelligence artificielle et un cadre politique favorable ». C’est ce qu’indique Morgan Stanley dans une série de notes sur les perspectives économiques et stratégiques mondiales publiées séparément lundi, a rapporté Reuters.

Les marchés financiers mondiaux ont connu une année volatile en raison des changements de politique tarifaire de Donald Trump. Mais la plupart des incertitudes liées au commerce se sont désormais dissipées à l’approche de 2026.

La société de courtage de Wall Street prévoit donc une croissance économique mondiale « modérée » et une déflation l’année prochaine. « Les États-Unis sont le facteur déterminant », remarque-t-elle.

Perspectives économiques américaines…

Par ailleurs, Morgan Stanley prévoit que l’indice S&P 500 atteindra 7 800 points d’ici la fin de 2026. Soit une hausse d’environ 16 % par rapport aux niveaux actuels. Et ce, grâce à une forte croissance des bénéfices et à une efficacité accrue permise par l’intelligence artificielle.

Concernant les actions américaines à petite capitalisation, il estime qu’elles surperformeront les actions à grande capitalisation et que les secteurs cycliques surperformeront les secteurs défensifs, en raison de la politique favorable aux consommateurs de la Réserve fédérale américaine.

… et européennes

« Nous prévoyons que les actions de l’UE suivront la trajectoire de la reprise américaine plus générale en 2026; malgré les défis budgétaires nationaux persistants et la concurrence structurelle croissante de la Chine ». Ainsi a assuré Morgan Stanley, qui a relevé son objectif de fin 2026 pour l’indice MSCI Europe en monnaie locale de 2 250 à 2 430.

L’indice MSCI Europe a progressé d’environ 12,5 % cette année, grâce notamment à l’optimisme entourant les projets de dépenses budgétaires de l’Allemagne, aux solides bénéfices des entreprises et à la baisse de l’inflation.

Enfin, la société de courtage prévoit que le prix de l’or atteindra 4 500 dollars l’once et celui du cuivre 10 600 dollars la tonne en 2026. Quant au pétrole, elle prévoit que le Brent restera stable à 60 dollars le baril en raison de l’équilibre entre l’offre et la demande.

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Voitures électriques : le Maroc s’envole avec +80 % en 2025

Un nouveau rapport de BMI-Fitch Solutions prévoit une croissance fulgurante du marché des voitures électriques au Maroc. Ainsi, les ventes devraient bondir de 80,4 % en 2025.

Selon le rapport international, publié samedi 15 novembre par le site marocain 24 H, cette dynamique est attribuée à une série de facteurs. Et notamment : l’essor de la production nationale, l’attrait de nouveaux fabricants mondiaux et de fortes incitations gouvernementales.

Le rapport a mis en lumière la croissance enregistrée après 2024, année qui a vu une forte hausse des ventes de 143 %. À long terme, l’étude prévoit une croissance annuelle moyenne de 36,2 % jusqu’en 2034. Avec un volume de ventes qui devrait dépasser les 57 000 unités.

D’ailleurs, la croissance est stimulée par l’émergence d’un marché local, avec la marque marocaine New Motors qui dévoilera sa première voiture électrique, la Dial-E, en octobre 2025. Sa production devant commencer en janvier 2026.

En outre, l’arrivée du géant des véhicules électriques Tesla sur le marché marocain est également confirmée pour juin 2025; avec un projet d’implantation d’une usine d’assemblage à Kénitra. De plus, des marques chinoises telles que BYD et Zeker renforcent leur présence.

L’étude ajoute que la véritable transformation du secteur réside dans la volonté du Maroc de devenir une plateforme régionale pour la production de batteries et de composants clés pour véhicules électriques.

En octobre 2025, Renault a annoncé une nouvelle phase d’investissement comprenant une ligne de production de véhicules électriques et un centre de recherche et développement. Le Maroc a également réussi à attirer d’importants investissements dans la production de batteries. Avec notamment un investissement de plusieurs milliards de dollars du géant chinois Gotion High-Tech pour la construction de deux grandes usines.

Des fournisseurs majeurs tels que Tennessee Materials et BTR New Materials Group construisent eux aussi des usines de fabrication de composants (électrolytes et cathodes) dans la région de Jorf Lasfar.

Enfin, le rapport confirme que le développement rapide du réseau de recharge, qui a atteint 1 000 points depuis fin 2024, restera un élément nécessaire pour soutenir la croissance croissante du parc de véhicules électriques au Maroc.

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Pretoria accuse : un système de notation mondial « injuste »

Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, affirme que les évaluations occidentales des agences de notation ne reflètent pas les fondamentaux économiques du continent africain.

Cité par Bloomberg, samedi 14 novembre, Enoch Godongwana a déclaré que les principales agences de notation mondiales ont fait preuve d’un « parti pris » contre les pays africains. Et ce, en leur attribuant des scores de crédit inférieurs à ceux de leurs pairs présentant des indicateurs fiscaux similaires.

Ces propos d’Enoch Godongwana interviennent au lendemain de la présentation d’un budget assorti de perspectives fiscales améliorées. Il assure cependant qu’il ne s’attendait pas à une amélioration de la notation de son pays. « J’ai le sentiment que rien n’est joué d’avance […] Ce sera un bonus s’ils nous attribuent une meilleure note », a-t-il souligné, dans une interview accordée avant la dernière évaluation de S&P Global Ratings.

En effet, l’agence S&P a attribué à la dette extérieure à long terme d’Afrique du Sud la note BB-. Soit trois crans en dessous de la catégorie investissement. Et elle maintient une perspective positive depuis novembre dernier, laissant entrevoir la possibilité d’une amélioration de cette note. Les agences de notation concurrentes Moody’s et Fitch classent également la dette du pays en catégorie spéculative…

Un rapport d’un groupe d’experts qui sera présenté au sommet du G20 – prévu cette semaine à Johannesburg – fournira « des données pour le prouver », a ajouté le ministre.

Ainsi, du fait de leurs notations plus faibles, les gouvernements africains paient des coûts d’emprunt bien plus élevés que les pays d’autres régions, relèvent des données citées par Bloomberg. Le rendement moyen des obligations souveraines libellées en dollars d’Afrique subsaharienne s’élève à 9,1 %. Soit plus de 6,5 % en Amérique latine et près du double des 4,7 % en Asie émergente. Sur les dix pays souverains affichant les spreads les plus élevés au monde, six sont africains : le Sénégal, le Gabon, le Mozambique, le Cameroun, l’Angola et la République du Congo.

Le Ghana et la Zambie ont également critiqué par le passé les agences de notation internationales, affirmant que les dégradations de notes effraient les investisseurs et compliquent leur accès au crédit. En 2023, le président ghanéen de l’époque, Nana Akufo-Addo, avait déclaré que le « comportement irresponsable » de ces agences avait aggravé les difficultés financières de son pays.

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Iran : des nuages artificiels pour vaincre la sécheresse

Les autorités iraniennes ont lancé, durant le week-end du 15 novembre, des opérations d’ensemencement des nuages ​​pour provoquer des pluies, alors que l’Iran est confronté à sa pire sécheresse depuis des décennies, rapportent plusieurs médias.

« Aujourd’hui, un vol d’ensemencement des nuages ​​a été effectué pour la première fois cette année hydrologique » (qui commence en septembre), indique l’agence de presse iranienne, IRNA.

Le lac, le plus grand d’Iran, situé dans le nord-ouest du pays, a considérablement diminué en raison de la sécheresse, explique-t-on…

L’an dernier, Téhéran a annoncé avoir développé sa propre technologie pour la pratique de l’ensemencement des nuages ​​par voie aérienne.

Majoritairement aride, le pays souffre depuis des années de sécheresses et de vagues de chaleur, qui devraient s’aggraver avec le changement climatique. Selon le service météorologique national, les précipitations de cette année sont inférieures de 89 % à la moyenne à long terme.

Cependant, samedi 8 novembre, les médias locaux ont diffusé des vidéos montrant de fortes pluies à Ahvaz et Shustar (sud-ouest), ainsi qu’à Salma et Urmia (nord-ouest) et à Abdanan (ouest)…

Le pays est confronté à une pénurie d’eau critique, et à Téhéran, le faible niveau des précipitations est « quasi inédit depuis un siècle », a déclaré un responsable local en octobre. Sur les 31 provinces iraniennes, 15 n’ont reçu aucune goutte de pluie cet automne…

A noter que d’autres pays de la région, notamment les Émirats arabes unis, utilisent également l’ensemencement des nuages ​​pour provoquer des précipitations.

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Durcissement du système d’asile britannique : voici ce qui change

Les annonces officielles du ministère britannique de l’Intérieur concernant le changement de politique d’immigration seront faites demain. Mais depuis plusieurs semaines, la ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmo0d, s’efforce de promouvoir les réformes, rapporte le magazine Capital.

L’immigration est au cœur des préoccupations actuelles. Les manifestations anti-immigration se sont multipliées au Royaume-Uni, et ont visé des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile.

Les chiffres officiels, révélés par le média, permettent de mieux comprendre la situation. Selon le ministère de l’Intérieur, près de 40 000 personnes ont traversé la Manche cette année. En 75 jours environ, depuis que Shabana Mahmood est à la tête du ministère, plus de 10 000 migrants sont entrés en Grande-Bretagne, dont 1 069 au cours des sept derniers jours.

De ce fait, le parti populiste Reform UK de Nigel Farage domine largement les sondages depuis mai dernier. M. Farage recueillant 38 % des intentions de vote; tandis que le Premier ministre, Keir Starmer oscille autour de 27 %.

En quoi consistent ces mesures plus strictes sur l’immigration ?

Les déclarations faites dimanche 16 novembre par la ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, à la BBC, sont révélatrices. Car elles montrent à quel point elle et le parti au pouvoir souhaitent la réussite du nouveau plan d’immigration. « Le système actuel divise et polarise notre pays […] exerçant une pression énorme sur les communautés […] Nous devons reprendre le contrôle », a-t-elle insisté à plusieurs reprises.

Ces changements suscitent déjà la controverse. Selon le projet du ministère compétent, les demandeurs d’asile devront attendre 20 ans avant de pouvoir solliciter un titre de séjour permanent. Tandis que la durée du statut d’asile sera réduite de 5 à 2,5 ans. À l’issue de cette période, le demandeur sera soumis à un suivi continu.

La ministre a également affirmé que « la générosité du système britannique est présentée comme la fourniture d’un hébergement à l’hôtel et de repas », qualifiant cette pratique d' »élément du problème »…

Les réactions

De son côté, le ministre de l’Intérieur du cabinet fantôme et conservateur, Chris Philp, a clairement indiqué que « nous les soutiendrons car nous sommes une opposition responsable ». Tout en insistant toutefois sur le fait que « les plans ne sont pas suffisamment radicaux ». Et réitérant la nécessité pour le Royaume-Uni de se retirer de la Convention européenne des droits de l’Homme.

Le directeur général du Conseil pour les réfugiés, Enver Solomon, s’est également exprimé sur la BBC, pour dire que ces plans n’aboutiront pas. Car « la Grande-Bretagne a des liens partout dans le monde, avec de nombreux pays en guerre. Ce qui pousse davantage de personnes à demander l’asile ici », souligne-t-il.

Parallèlement, le Premier ministre Keir Starmer est lui aussi confronté à des problèmes internes au sein de son parti. Certaines informations tendraient à montrer qu’il serait remplacé par des dissidents qui le considèrent comme le principal responsable des troubles.

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COP30 – Les négociations butent sur les énergies fossiles

Alors que la COP30 est à mi-parcours, les négociations climatiques de l’ONU peinent à avancer, les États continuant de s’affronter sur les éléments pouvant figurer dans un éventuel accord final — et sur la possibilité même d’en conclure un.

À Belém, au Brésil, les débats sur les énergies fossiles s’enlisent, tandis qu’à l’extérieur, les peuples autochtones multiplient les actions pour défendre leurs territoires forestiers.

Des représentants autochtones ont organisé, vendredi 14 novembre, un sit-in pacifique à l’entrée de l’enceinte du sommet, dénonçant l’exploitation industrielle de l’Amazonie. Ils ont ensuite été reçus par le président de la COP30, André Correa do Lago. « C’est nous qui protégeons le climat, et l’Amazonie ne peut plus être détruite pour enrichir les grandes entreprises », a déclaré le peuple Munduruku, dont le territoire couvre près de 24 000 km² dans le nord du Brésil.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a rappelé le rôle essentiel des communautés autochtones dans le processus climatique. Mais ces dernières déplorent leur marginalisation dans les négociations et interrogent les organisateurs sur leur participation limitée…

La présidence brésilienne dit vouloir recentrer le sommet sur la mise en œuvre des promesses déjà actées, plutôt que sur de nouveaux engagements. Pour éviter un affrontement dès l’ouverture, Correa do Lago a relégué à des discussions séparées les sujets les plus sensibles, en l’occurrence le financement climatique, l’insuffisance des plans nationaux, le commerce ou les objectifs de réduction des émissions.

Les 195 délégations doivent donc se concentrer sur le renforcement des accords existants, notamment les mesures d’adaptation destinées à soutenir les pays face aux événements climatiques extrêmes. Mais cette stratégie suscite des craintes : certains acteurs jugeant qu’elle risque de déboucher sur un résultat minimaliste, inadapté à l’urgence climatique. « Si nous poursuivons sur cette voie, le résultat sera très décevant », avertit Andrew Wilson, de la Chambre de commerce internationale.

Le Brésil et plusieurs pays défendent une déclaration ambitieuse visant à faire progresser l’engagement formulé à la COP28 : engager une sortie progressive des énergies fossiles. Mais l’espoir d’un accord reste incertain. Comme la question n’est pas officiellement à l’ordre du jour, la seule voie possible serait son intégration dans le texte dit « de couverture », considéré comme l’acte politique majeur du sommet.

« C’est un sujet délicat, mais si nous pouvions avancer ici à Belém, ce serait très positif », estime le ministre norvégien du Climat, Andreas Andreas Bjelland Eriksen.

Malgré l’absence de consensus, certains diplomates perçoivent un regain de dynamisme pour afficher une unité mondiale face à la crise climatique, à rebours des États-Unis, jugés plus distants cette année.

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