Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Des progrès dans les pourparlers de paix américano-ukrainiens, malgré les critiques de Trump

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, s’est montré particulièrement satisfait dimanche 23 novembre des progrès accomplis lors des négociations avec l’Ukraine, annonçant la finalisation d’un document d’accord sur les points clés du plan de paix américain. « Nous y sommes parvenus », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant qu’« il reste encore du travail à faire ». Rubio s’est dit extrêmement optimiste quant à la possibilité d’une issue positive…

Le chef de la diplomatie américaine a souligné que les garanties de sécurité pour l’Ukraine figuraient parmi les derniers points abordés. Et il n’a pas exclu une éventuelle conversation téléphonique entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky.

A noter que, au moment où les discussions se poursuivaient à Genève, le président Trump a vivement critiqué plus tôt dimanche l’Ukraine et les Européens sur sa plateforme Truth Social : « L’Ukraine n’a manifesté aucune gratitude pour nos efforts, tandis que l’Europe continue d’acheter du pétrole à la Russie »…

L’article Des progrès dans les pourparlers de paix américano-ukrainiens, malgré les critiques de Trump est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Moody’s relève la note de l’Italie pour la première fois en 23 ans

L’agence Moody’s a relevé, samedi 22 novembre, la note de crédit de l’Italie pour la première depuis 23 ans. Offrant ainsi une victoire politique majeure au Premier ministre Giorgia Meloni. Et mettant fin à une longue période d’instabilité durant laquelle la note de crédit du pays a dangereusement flirté avec la catégorie « spéculative ».

L’agence a relevé la note de l’Italie d’un cran, la portant à Baa2 avec une perspective stable. Ce qui constitue le meilleur signe depuis des années que l’Italie tourne la page des incertitudes et des tensions budgétaires de la décennie passée.

Pour justifier cette amélioration, Moody’s a déclaré que la stabilité politique de ces dernières années a permis au gouvernement de promouvoir des réformes et des investissements dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Renforçant ainsi la crédibilité de la politique économique du pays.

Du risque de rétrogradation au « cadeau » de la mise à niveau

Moody’s a été la dernière agence de notation à maintenir l’Italie dans une catégorie inférieure. Et ce, après avoir abaissé sa note à Baa3 en 2018, sous le gouvernement Conte. En 2022, elle avait même revu à la baisse les perspectives de la note de crédit du pays, les faisant passer de « stables » à « négatives ». Tout en mettant en garde contre un possible basculement dans la catégorie « spéculative ».

Ce scénario a toutefois changé avec l’arrivée au pouvoir de Gorgia Meloni. Le revirement de Moody’s fin 2023 a donné un répit au gouvernement. Lequel s’est depuis lors efforcé de réduire systématiquement le déficit et de stabiliser la dette publique – la deuxième plus importante de la zone euro.

Cependant, malgré les évolutions positives, l’avenir s’annonce difficile. La dette publique italienne dépasse 130 % du PIB et la croissance est estimée à environ 0,5 % cette année. Le gouvernement Meloni est donc appelé à maintenir un équilibre délicat entre les exigences budgétaires de Bruxelles et les promesses politiques en vue des élections de 2027, qui pourraient inclure des baisses d’impôts pour les ménages et les entreprises.

Le ministre des Finances, Giancarlo Giorgetti, a toutefois évoqué un « regain de confiance » envers l’Italie et le gouvernement actuel. Pour Meloni, cette amélioration de la note constitue l’un des plus solides « certificats » de réussite internationaux à ce jour.

Si Rome parvient à ramener le déficit à la limite de 3 % cette année, l’Italie sortira du régime de « surveillance » qui lui est imposé par la Commission pour écarts excessifs.

Les marchés réagissent avec prudence

Les investisseurs ont déjà « voté » positivement : l’écart entre l’obligation italienne à 10 ans et l’obligation allemande est tombé sous la barre des 80 points de base. Soit moins d’un tiers par rapport à la période où Meloni a pris ses fonctions.

L’article Moody’s relève la note de l’Italie pour la première fois en 23 ans est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Riyad abrite le Sommet mondial de l’industrie pour nourrir le monde

À l’occasion de l’ouverture, dimanche 23 novembre à Riyad (Arabie saoudite), du Sommet mondial de l’industrie, des dirigeants du monde entier ont discuté d’un sujet clé. A savoir : comment le développement industriel peut contribuer à relever certains des défis les plus urgents de la planète. Et notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire et la création de chaînes d’approvisionnement plus équitables.

Lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet mondial de l’industrie, Mohammed Al-Zarqaani, coordonnateur résident des Nations unies en Arabie saoudite, a lu un message du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, adressé au sommet. Dans ce message, Guterres a déclaré : « Le développement industriel est essentiel pour renforcer les économies, éradiquer la pauvreté et créer des emplois et de la prospérité. »

Éliminer le fardeau de la pauvreté

Des représentants des gouvernements, du secteur privé et de la société civile sont arrivés dans la capitale saoudienne pour une conférence d’une semaine. Actuellement, certaines économies sont confrontées à un problème épineux : plusieurs pays riches ont réduit leurs dépenses d’aide au développement.

La conférence sur le changement climatique au Brésil, qui s’est achevée samedi 22 novembre, a mis en lumière la gravité de la crise climatique, qui représente une menace existentielle pour certains pays, notamment les petits États insulaires en développement.

À cette fin, Guterres a exhorté les gouvernements et les entreprises à unir leurs efforts pour éliminer les obstacles en développant une industrialisation durable. Parmi les mesures concrètes préconisées figurent l’adoption de technologies plus propres et plus économes en ressources, la modernisation des infrastructures et la garantie que le développement industriel n’entraîne pas de coûts sociaux ou environnementaux excessifs.

Il s’agit également d’une recommandation clé du Pacte pour l’avenir des Nations unies, adopté à l’unanimité en 2024 et qui constitue un nouveau cadre de référence pour l’ONU en matière de coopération internationale, de paix et de développement.

Conférence de l’ONUDI

Ce sommet marque également la 21ème session de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Cette organisation œuvre à la promotion d’un développement industriel inclusif et durable afin d’aider les pays en développement à réduire la pauvreté, à renforcer leur compétitivité économique et à soutenir la durabilité environnementale.

En tant qu’organe décisionnel suprême de l’ONUDI, la 21ème Conférence générale se concentrera sur trois thèmes :

  • Comment réduire les émissions et soutenir les énergies renouvelables;
  • Comment améliorer la sécurité alimentaire grâce à l’innovation industrielle dans l’agriculture pour mettre fin à la faim;
  • Et comment construire des chaînes d’approvisionnement durables pour garantir que le commerce profite aux travailleurs, aux communautés et à l’environnement.

« Un nouveau pacte mondial équitable »

Le directeur général de l’ONUDI, Gerd Müller, réélu lors de la conférence, s’est adressé aux délégués et a exhorté les pays développés à redoubler d’efforts pour éliminer les inégalités. « Pays riches, pays industrialisés et pays producteurs de pétrole, vous devez assumer vos responsabilités mondiales », a-t-il souligné. Il a également demandé avec insistance pourquoi, trente ans après s’être engagés à consacrer 0,7 % de leur budget annuel à l’aide publique au développement, ces pays n’avaient toujours pas atteint cet objectif…

L’article Riyad abrite le Sommet mondial de l’industrie pour nourrir le monde est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Belgique : trois jours de perturbations dans les transports et services publics

La Belgique fait face à trois jours consécutifs de grève nationale à compter du lundi 24 novembre 2025. Un mouvement syndical massif qui s’annonce comme l’un des plus disruptifs de l’année.

Organisée en front commun par les principaux syndicats de Belgique, cette mobilisation, qui vise à paralyser progressivement les activités économiques et sociales, fait suite à la manifestation du 14 octobre 2025, qui avait rassemblé entre 80 000 et 140 000 personnes dans les rues de Bruxelles.

Les syndicats du pays entendent maintenir la pression maximale sur le gouvernement du Premier ministre Bart De Wever; et ce, au lendemain de l’adoption du budget fédéral 2026.

Un calendrier de grève échelonné

  • Lundi 24 novembre : perturbation dans les transports en commun;
  • Mardi 25 novembre : arrêt des services publics;
  • Mercredi 26 novembre : grève interprofessionnelle générale (public et privé).

Impacts attendus

  • Transports : réseaux ferroviaires, bus et tramways fortement perturbés;
  • Éducation : fermetures d’établissements scolaires anticipées;
  • Services publics : administrations, hôpitaux et services municipaux touchés;
  • Secteur privé : perturbations dans les entreprises.

Au final, le mouvement s’inscrit dans une logique d’escalade, relèvent les observateurs. En outre, le choix d’une grève étalée sur trois jours permet d’étendre l’impact tout en maintenant un rapport de force soutenu. Le mercredi 26 novembre constituera le point d’orgue de cette mobilisation, avec une grève générale interprofessionnelle.

L’article Belgique : trois jours de perturbations dans les transports et services publics est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’or dévisse sous la pression du dollar en pleine accélération

Les cours de l’or ont chuté ce lundi 24 novembre, sous la pression d’un dollar plus fort, proche de ses plus hauts niveaux en six mois, et de la diminution des anticipations d’une baisse des taux d’intérêt en décembre par la Réserve fédérale.

L’or au comptant a baissé de 0,3 % ce lundi pour s’établir à 4 051,48 dollars l’once. Reuters rélève que les contrats à terme sur l’or pour livraison en décembre ont progressé de 0,7 % pour atteindre 4 049,50 dollars l’once.

A noter au passage que le dollar a atteint, vendredi 21 novembre, son plus haut niveau en près de six mois, après que des signes d’accélération de la croissance de l’emploi aux États-Unis en septembre ont laissé penser que la Banque centrale américaine allait probablement suspendre ses baisses de taux d’intérêt en décembre.

Un dollar plus fort rendrait l’or libellé dans la devise américaine plus cher pour les détenteurs d’autres devises. Un rapport du ministère américain du Travail, retardé par la fermeture des services fédéraux (shutdown), a montré jeudi que les créations d’emplois non agricoles en septembre ont augmenté de 119 000, soit plus du double de la hausse estimée à environ 50 000 emplois.

Dans le même temps, l’activité manufacturière américaine a chuté à son plus bas niveau en quatre mois en novembre, les droits de douane ayant fait grimper les prix à l’importation et freiné la demande.

L’or, qui ne génère pas de rendement, a tendance à prendre de la valeur dans un contexte de faibles taux d’intérêt. Quant aux autres métaux précieux, l’argent a reculé de 0,3 % sur le marché au comptant, à 49,86 dollars l’once. Le platine a progressé de 1,1 % à 1 527,25 dollars. Le palladium a gagné 0,7 % à 1 384,18 dollars l’once.

L’article L’or dévisse sous la pression du dollar en pleine accélération est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Meta condamnée à verser 550 millions de dollars aux médias espagnols

La décision concernant les plaintes des éditeurs espagnols contre l’activité publicitaire du géant technologique Meta a conclu que l’entreprise avait enfreint les règles de la concurrence et de la protection de la vie privée.

Le législateur espagnol a jugé que le géant américain des médias sociaux, Meta Platforms, devait payer une somme considérable après avoir constaté que l’entreprise avait obtenu un avantage illégal grâce à ses pratiques en matière de données.

Cette décision fait suite à un long conflit opposant plus de 80 médias numériques espagnols qui accusaient la maison mère de Facebook d’abus de position dominante sur le marché de la publicité en ligne.

L’AMI, l’association représentant ces médias, avait porté plainte en 2023, arguant que les pratiques publicitaires de Meta entre mai 2018 et juillet 2023 violaient les règles de la concurrence et de la protection des données en conférant à l’entreprise un avantage indu fondé sur l’exploitation des données.

Jeudi 20 novembre, un tribunal de commerce de Madrid a donc condamné Meta à verser 479 millions d’euros (environ 550 millions de dollars) de dommages et intérêts, estimant que l’entreprise avait traité les données des utilisateurs de Facebook et d’Instagram à des fins de publicité comportementale sans respecter les règles de la concurrence ni les garanties en matière de protection des données.

Selon l’Associated Press, les juges ont déclaré que le « traitement illicite de cette énorme quantité de données personnelles » par Meta lui conférait un avantage concurrentiel que les médias nationaux « ne pouvaient égaler »…

Comme attendu, Meta a rejeté la décision et annoncé son intention de faire appel, qualifiant l’affaire de « sans fondement … et qu’il n’existe aucune preuve de préjudice allégué pour les éditeurs ». L’entreprise a déclaré que le jugement donne une image erronée du fonctionnement du secteur de la publicité numérique.

Cette décision s’inscrit dans un conflit plus large entre les autorités de régulation de l’UE et les grandes plateformes numériques au sujet de la concurrence en ligne. L’année dernière, la Commission européenne a infligé à Meta une amende de près de 800 millions d’euros (environ 870 millions de dollars) pour des pratiques liées à Facebook Marketplace…

L’article Meta condamnée à verser 550 millions de dollars aux médias espagnols est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Merz valide le plan de paix de Trump pour l’Ukraine

Le chancelier allemand Friedrich Merz et le président américain Donald Trump « se sont mis d’accord sur les prochaines étapes » lors d’une conversation téléphonique concernant le plan américain pour l’Ukraine, a annoncé vendredi 21 novembre le chancelier.

« Je viens de discuter du plan de paix pour l’Ukraine avec le président des États-Unis lors d’une conversation téléphonique productive et confidentielle », a déclaré Merz dans un message publié sur la plateforme X… « Je vais maintenant en informer nos partenaires européens » afin de coordonner les actions à venir,.

Les discussions autour de ce plan devraient dominer les débats en marge du sommet du G20 à Johannesburg, auquel participeront ce week-end les dirigeants des pays les plus puissants d’Europe, malgré le boycott du sommet par Donald Trump, les États-Unis ayant annoncé qu’ils « ne participeraient pas aux discussions officielles » du G20 en Afrique du Sud.

L’article Merz valide le plan de paix de Trump pour l’Ukraine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

COP30 au Brésil : va-t-on vers un échec sur la sortie des énergies fossiles?

Les négociations de la COP30 au Brésil sont entrées en prolongation depuis vendredi soir 21 novembre, et ce au terme de deux semaines d’âpres débats en Amazonie qui pourraient s’achever sans avancée majeure sur la sortie des énergies fossiles.

L’objectif de cette conférence est pourtant crucial : combler le retard mondial dans la réduction des émissions carbone, renforcer l’adaptation climatique des pays les plus vulnérables et démontrer que le multilatéralisme reste viable dans un contexte international profondément fragmenté.

Mais depuis vendredi, les délégations s’affrontent à Belém autour d’un texte présenté par la présidence brésilienne, dont le terme « fossiles » a disparu. La création d’une véritable « feuille de route » pour éliminer progressivement pétrole, charbon et gaz — portée par au moins 80 pays, de l’Europe à l’Amérique latine en passant par les États insulaires, et soutenue par Lula lui-même — a elle aussi été évacuée.

L’incapacité à avancer a poussé l’Union européenne à évoquer la possibilité de quitter la conférence sans accord, une perspective qui constituerait un revers sévère pour le Brésil…

Selon la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, les principaux opposants à tout engagement sur les fossiles sont l’Inde, l’Arabie saoudite et la Russie, en plus de plusieurs pays émergents.

Romain Ioualalen, de l’Ong « Oil Change International« , met toutefois en garde contre les « narratifs simplistes », rappelant que les négociations achoppent aussi sur les aides promises aux pays pauvres, « bloquées par les pays développés ».

Pour Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l’Asie du Sud, les débats doivent rester centrés sur l’essentiel : « l’accès à l’énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité pour la planète ».

Le texte en discussion appelle à tripler les financements destinés à l’adaptation climatique des pays défavorisés. Mais les pays riches hésitent, encore échaudés par les engagements de long terme pris lors de la COP29.

Après une réunion infructueuse vendredi soir avec les délégations des pays présents, la présidence brésilienne a changé de stratégie. Elle a enchaîné par les discussions à huis clos avec un cercle restreint de pays représentatifs des différents blocs…

« Ceux qui doutent de la coopération seront ravis de constater qu’elle nous échappe », a ironisé le président de la COP30, André Correa do Lago, confronté à la tâche ardue de rallier les 194 États parties à l’accord de Paris à un texte final adopté par consensus.

L’idée d’une feuille de route claire pour accélérer la sortie des énergies fossiles est née de la frustration devant l’absence de progrès après l’engagement de leur élimination progressive acté à la COP28. Alors que de nombreuses capitales occidentales se détournent du climat en cette année troublée, ce sujet semblait voué à rester marginal, jusqu’à ce que Lula le remette au centre des débats dès l’ouverture du sommet.

Pour Irene Vélez Torres, ministre colombienne de l’Environnement, dont le pays s’impose comme chef de file du mouvement anti-pétrole, l’issue est claire : « La COP30 ne peut pas se conclure sans une feuille de route pour abandonner les énergies fossiles ».

L’article COP30 au Brésil : va-t-on vers un échec sur la sortie des énergies fossiles? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

France : l’Assemblée nationale rejette le projet de loi de finances 2026

Les députés français ont rejeté en première lecture la première partie du projet de loi de finances 2026 – le volet « recettes » -, avec 404 voix contre et une voix pour.

Au total, 404 députés ont voté contre, 84 se sont abstenus et seulement un a voté pour. Toute la gauche s’est opposée au texte, ainsi que le Rassemblement national, le LR et une majorité des députés Horizons. Seuls quelques députés Renaissance ont décidé de s’abstenir. Seul Liot Harold Huwart a voté pour, qui a expliqué son choix : «Je veux un budget pour la France. Je ne comprends pas par quelle logique vous arrivez à trouver une majorité sur chaque article et une unanimité contre le texte. C’est inouï, inédit. Heureusement que le ridicule ne tue pas ».

Le texte va désormais être transmis au Sénat, qui devrait retirer de nombreux amendements adoptés par l’Assemblée nationale lors de son examen.

L’article France : l’Assemblée nationale rejette le projet de loi de finances 2026 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

USA : Mamdani va rencontrer Trump

Le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani, a déclaré, jeudi 20 novembre, qu’il était « prêt, quoi qu’il arrive » pour sa rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche aujourd’hui, assurant qu’il comptait aborder avec le président la question du « coût de la vie ».

« Il ne s’agit pas d’une relation avec une seule personne. Il s’agit d’une relation entre la ville de New York et la Maison Blanche », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse, ajoutant que « ses intérêts dépassent le cadre de toute personne en particulier ».

Il faut dire que Zohran Mamdani est un opposant farouche à Donald Trump, qu’il accuse notamment de défendre avant tout les Américains les plus riches, alors qu’il a été élu sur des promesses liées au pouvoir d’achat.

« J’ai rencontré de nombreux New-Yorkais qui ont voté pour le président Trump et ils m’ont dit qu’ils l’avaient fait à cause de la crise du coût de la vie », a également déclaré le maire démocrate.

De son côté, Trump n’a pas cessé de qualifier ce socialiste autoproclamé de « communiste », menaçant de « geler » les fonds fédéraux destinés à la ville.

Un certain apaisement semble toutefois s’opérer ces derniers jours : la réunion a été organisée à la demande du nouveau maire, et Donald Trump s’est montré positif dès le départ, assurant même, il y a quelques jours, qu’il souhaitait que « tout se passe bien à New York »…

Parmi les principales promesses de campagne du nouveau maire, âgé de 34 ans, figurent l’augmentation du nombre de logements à loyer modéré, de bus et de crèches gratuites.

À rappeler que Zohran Mamdani a été élu maire le 4 novembre avec plus de 50% des voix face à ses deux adversaires, dont l’un était l’ancien gouverneur démocrate Andrew Cuomo, lors d’une élection qui a mobilisé plus de 2 millions d’électeurs, un niveau de participation jamais vu depuis 1969.

L’article USA : Mamdani va rencontrer Trump est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

États-Unis : forte croissance des salaires, mais 4,4 % de chômage en septembre

L’économie américaine a enregistré une hausse impressionnante des créations d’emplois en septembre, plus du double des estimations, mais dans le même temps, le taux de chômage a légèrement augmenté, alors qu’il était prévu qu’il reste inchangé.

En particulier, le rapport américain sur l’emploi de septembre, qui n’a pas été publié en raison de la fermeture des administrations, a montré un rythme d’embauche extrêmement soutenu avec 119 000 nouveaux emplois non agricoles.

Ce chiffre représente plus du double de l’estimation moyenne des analystes, qui tablait sur 50 000 nouvelles embauches, et contraste fortement avec la baisse de 4 000 embauches enregistrée avant le mois d’août, selon les données révisées. Il est à noter que le chiffre de juillet a également été revu à la baisse, à 72 000 nouvelles embauches (soit 7 000 de moins que le chiffre initialement annoncé).

Malgré la forte croissance des salaires, le taux de chômage aux États-Unis a légèrement augmenté pour atteindre 4,4%, alors que les estimations moyennes du marché prévoyaient qu’il resterait inchangé à 4,3%.

Autrement, les salaires horaires moyens ont augmenté de 0,2% sur une base mensuelle et de 3,8% sur une base annuelle, contre des prévisions de 0,3 et 3,7% respectivement.

L’article États-Unis : forte croissance des salaires, mais 4,4 % de chômage en septembre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Égypte maintient ses taux d’intérêt et prévoit quand l’inflation diminuera

Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Égypte a décidé, jeudi 20 novembre, de maintenir les taux de dépôt et de prêt au jour le jour, ainsi que le principal taux directeur de la Banque centrale, respectivement à 21, 22 et 21,5%.

Le comité a indiqué dans un communiqué que la décision de maintenir le taux d’intérêt inchangé reflète son évaluation des dernières évolutions et prévisions en matière d’inflation depuis sa précédente réunion.

Les indicateurs mondiaux laissent entrevoir une reprise continue de la croissance économique, même si les perspectives restent affectées par l’incertitude concernant les politiques commerciales et les tensions géopolitiques persistantes, rappelle le communiqué.

« Compte tenu de ces conditions, les banques centrales des marchés développés et émergents ont adopté une approche prudente en assouplissant leurs politiques monétaires ».

Le communiqué a également relevé l’évolution des marchés des matières premières, où les prix du pétrole sont restés globalement stables tandis que ceux de nombreux produits agricoles ont baissé. Toutefois, des risques de hausse persistent quant à l’évolution de l’inflation, notamment en raison d’éventuelles perturbations des chaînes d’approvisionnement.

Croissance économique égyptienne

Sur le plan intérieur, la Banque centrale prévoit une légère hausse du taux de croissance du PIB réel à 5,2% au troisième trimestre 2025, contre 5% au deuxième trimestre de la même année. Cette progression s’explique par la forte croissance des secteurs manufacturier (hors hydrocarbures), du commerce et du tourisme. Les estimations indiquent que la production continuera de se rapprocher de son potentiel maximal, qui devrait être atteint d’ici la fin de l’exercice 2025-2026.

Quant au marché du travail, le taux de chômage était de 6,4% au troisième trimestre 2025, contre 6,1% au trimestre précédent.

Taux d’inflation

Le communiqué explique que, concernant l’évolution de l’inflation, le taux annuel d’inflation globale s’est établi à 12,5% en octobre 2025, contre 11,7% en septembre 2025. De même, le taux annuel d’inflation sous-jacente a progressé à 12,1% en octobre 2025, contre 11,3% en septembre 2025…

Le taux d’inflation annuel global devrait augmenter à la fin du quatrième trimestre 2025, sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie, avant de diminuer à nouveau au cours du second semestre 2026, pour se rapprocher de l’objectif de la Banque centrale d’Égypte.

« Toutefois, les anticipations d’inflation restent soumises à des risques de hausse tant au niveau mondial que national, notamment le risque d’escalade des tensions géopolitiques, la relative stabilité de l’inflation des prix des services et les effets, s’ils dépassent les prévisions, des mesures d’assainissement budgétaire. Ces risques exigent un suivi attentif de l’évolution de l’inflation et de son incidence sur sa trajectoire au cours de la période de prévision, et imposent une approche prudente du cycle d’assouplissement monétaire », ajoute le communiqué.

Le Comité de politique monétaire a déclaré avoir décidé d’adopter une approche attentiste en maintenant inchangés les taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale, ce qui est approprié pour maintenir une politique monétaire qui permettra de contenir les pressions inflationnistes, de stabiliser les anticipations et de rétablir la trajectoire descendante de l’inflation.

Enfin, le comité a affirmé qu’il continuerait d’évaluer ses décisions réunion par réunion, soulignant que ces décisions dépendent des attentes, des risques environnants et des données émergentes, et qu’il n’hésiterait pas à utiliser tous les outils disponibles pour parvenir à la stabilité des prix en orientant l’inflation vers son objectif de 7% (±2 points de pourcentage) au quatrième trimestre 2026, en moyenne.

L’article L’Égypte maintient ses taux d’intérêt et prévoit quand l’inflation diminuera est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Japon : Sanae Takaichi dévoile son plan de relance de 117 milliards d’euros

La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, confirme que son gouvernement a approuvé un programme visant à stimuler l’activité économique. Ce plan, qui prévoit des dépenses publiques de 117 milliards d’euros, est fiscalement « responsable ».

« Ce dont le Japon a besoin maintenant, ce n’est pas de s’affaiblir par des mesures d’austérité excessives; mais de renforcer sa puissance nationale grâce à des politiques budgétaires proactives ». C’est ce qu’a déclaré Sanae Takaichi.

« En favorisant une économie forte et en augmentant le taux de croissance, nous réduirons le ratio dette publique/PIB et parviendrons à une résilience budgétaire et à la confiance des marchés », a ajouté la cheffe du gouvernement nippon.

A cet égard, l’agence de presse Kyodo et d’autres médias japonais ont affirmé que les mesures prévues coûteront 21,3 billions de yens (117 milliards d’euros) et visent à atténuer les effets de l’inflation sur les ménages et les entreprises.

L’article Japon : Sanae Takaichi dévoile son plan de relance de 117 milliards d’euros est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Zelensky accepte de « travailler » sur le plan de paix de Trump en Ukraine

Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a déclaré, jeudi 20 novembre, avoir accepté de travailler sur le plan de paix élaboré par les États-Unis et la Russie, dans le but de « parvenir à une fin juste à la guerre ». 

Dans un communiqué de la présidence ukrainienne, Kiev annonce avoir reçu officiellement le plan de Washington. Lequel peut donner un nouvel élan aux efforts diplomatiques visant à mettre fin au conflit. « Les parties se sont engagées à travailler sur les dispositions du plan de manière à parvenir à une fin juste à la guerre ». C’est encore ce qu’indique le communiqué publié après la rencontre de Zelensky avec des hauts gradés américains à Kiev.

Selon le même communiqué, Zelensky prévoit de discuter dans les prochains jours avec le président Trump « des possibilités diplomatiques existantes et des points clés nécessaires pour parvenir à la paix ».

Rappelons que l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, a présenté à Kiev un document en 28 points. Il s’était entretenu auparavant à Miami avec Rustam Umerov, actuel secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien et ancien ministre de la Défense.

Le projet exigerait que l’Ukraine abandonne le reste du Donbass encore sous contrôle de Kiev et réduise de moitié la taille de son armée. Il demanderait également à Kiev de renoncer à certaines catégories d’armements clés et prévoit la fin de l’aide militaire américaine. Un soutien pourtant vital pour la défense du pays.

L’acceptation d’un tel plan constituerait un revers majeur pour Kiev…

L’article Zelensky accepte de « travailler » sur le plan de paix de Trump en Ukraine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Allemands : trop épargnants, trop pessimistes

Les Allemands épargnent plus que nécessaire sur leurs comptes bancaires, ce qui nuit à l’économie de leur pays, avertissent des économistes, qui réclament des mesures et des informations de la part du gouvernement. Un économiste danois parle d’un « pessimisme allemand » excessif.

D’après un sondage de l’institut YouGov publié mercredi 19 novembre, 75 % des Allemands estiment qu’il est conseillé d’épargner actuellement, malgré la réalité des augmentations de salaires.

Selon Katharina Gangl, directrice de l’Institut de Nuremberg pour les décisions de marché (NIM), cela est principalement dû à la récente inflation qui a suivi la période de pandémie.

Le problème, comme le souligne Gangl sur n-tv, c’est que lorsque les consommateurs dépensent moins pour leurs achats, cela nuit à l’autre volet, à savoir le commerce, l’emploi, les salaires et les recettes fiscales.

Il propose même que le gouvernement impose une taxe sur les comptes d’épargne bancaires , non pas tant pour que l’État perçoive de l’argent, mais plutôt comme un « signal d’alarme » pour les citoyens.

« Attention, un compte d’épargne n’est peut-être pas le meilleur endroit pour protéger votre argent des politiciens », déclare Gangl, fidèle à son habitude, et conseille aux consommateurs de ne pas laisser tout leur argent à la banque, mais de choisir des investissements.

Cependant, selon le sondage YouGov, 49 % des personnes interrogées affirment pouvoir actuellement économiser un montant équivalent ou supérieur à celui de l’année dernière.

Le « pessimisme » allemand est sans fondement, souligne l’économiste danois Erik Fossing Nielsen qui, dans une interview accordée au magazine Der Spiegel, affirme que le pessimisme en Allemagne est excessif, notamment par rapport aux États-Unis.

« Nous vivons une époque où le monde semble de plus en plus dangereux et instable. L’Allemagne, pourtant, jouit d’une stabilité remarquable. Certes, des risques et des bouleversements existent, mais ils sont loin d’être aussi graves que dans d’autres régions du monde. Voyez l’évolution de la situation politique aux États-Unis. La Chine, elle aussi, prend une mauvaise direction sur les plans politique et économique. L’Allemagne et l’Europe, en revanche, se caractérisent par des politiques fondamentalement saines, même si leur mise en œuvre est souvent décevante », déclare Nielsen, qui a travaillé de nombreuses années pour la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ainsi que pour Goldman Sachs et UniCredit.

Répondant à une question sur le leadership des États-Unis, par exemple dans le domaine des nouvelles technologies, l’économiste danois note que la production économique par habitant aux États-Unis est de 90 000 $, tandis qu’en Allemagne, elle est de 60 000 $ et de 75 000 $ selon les différentes pondérations.

« Mais vous savez quoi ? Je préférerais vivre en Allemagne avec 75 000 dollars qu’aux États-Unis avec 90 000 dollars », dit-il avec son humour habituel, expliquant qu’aux États-Unis, d’énormes sommes d’argent sont gaspillées sans raison, notamment dans le domaine de la santé, qui coûte beaucoup plus cher qu’en Allemagne, « mais avec des résultats bien pires ».

De plus, il souligne que l’espérance de vie en Allemagne est actuellement supérieure de trois ans à celle des États-Unis. Il cite même une étude récente de l’université Brown, qui a démontré que les Américains les plus riches vivent autant que les Allemands aux revenus plus modestes.

Nielsen parle également de « tristesse européenne », qui se traduit par des plaintes constantes à l’égard de nos pays, même s’il reconnaît que l’image que l’Allemagne a d’elle-même est un problème, mais aussi une raison de son succès.

L’article Allemands : trop épargnants, trop pessimistes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Grande-Bretagne : l’inflation chute à 3,6 % en octobre

L’inflation au Royaume-Uni est tombée à 3,6 % en octobre, contre un pic de 3,8 % en septembre (son niveau le plus élevé en 18 mois), selon les données officielles publiées mercredi 19 novembre. Il s’agit de la première baisse depuis mai, ce qui apporte un certain « soulagement » au gouvernement et à la Banque d’Angleterre.

Tant la Banque d’Angleterre que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à ce que l’indice des prix à la consommation tombe à 3,6 % en octobre, après que l’inflation en septembre ait été inférieure aux 4 % que la banque centrale avait précédemment prévus.

Cependant, la Banque d’Angleterre (BoE) a suspendu sa baisse trimestrielle des taux au début du mois et la chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, a déclaré qu’elle chercherait à éviter les mesures fiscales et budgétaires susceptibles d’augmenter l’inflation dans son budget annuel du 26 novembre.

Certains économistes estiment que la hausse du salaire minimum, les augmentations d’impôts pour les employeurs et autres prélèvements annoncés l’an dernier ont ajouté jusqu’à 1 point de pourcentage à l’inflation britannique, qui reste la plus élevée parmi les principales économies développées.

Plus tôt ce mois-ci, la Banque d’Angleterre a prévu que l’inflation resterait supérieure à son objectif de 2 % jusqu’à mi-2027, principalement en raison d’une croissance des salaires plus rapide que ce que de nombreux responsables politiques de la Banque d’Angleterre jugent compatible avec l’objectif d’inflation, compte tenu de la faible croissance de la productivité.

L’article Grande-Bretagne : l’inflation chute à 3,6 % en octobre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

FMI : La croissance du G20 sera la plus faible depuis la crise de 2009

Le Fonds monétaire international (FMI) assure que les 20 plus grandes économies mondiales ne connaîtront qu’une croissance de 2,9 % en 2030, sous la pression de l’incertitude et des politiques protectionnistes, ce qui représente les prévisions à moyen terme les plus pessimistes du Fonds depuis la crise financière mondiale de 2009.

Dans un rapport au G20, le FMI a identifié une série de défis auxquels est confrontée l’économie mondiale, notamment les pressions sur les finances publiques et le vieillissement de la population dans les économies avancées.

Le rapport indique que certaines économies du G20 (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Corée du Sud) devraient connaître une croissance économique de seulement 1,4 % en 2030. Par contre, les économies de marché émergentes du G20 (Argentine, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Mexique, Russie, Afrique du Sud et Turquie) enregistreront une croissance plus forte, pouvant atteindre 3,9 %.

A noter que les dirigeants du G20 tiennent un sommet en Afrique du Sud en début de semaine prochaine, sans les présidents américain, Donald Trump, et chinois, Xi Jinping.

Le Fonds monétaire international a exhorté les pays à coopérer afin de réduire les barrières commerciales et de limiter l’incertitude qui affecte les perspectives de croissance, et a exhorté les membres du G20 à adopter des « feuilles de route claires et transparentes pour la politique commerciale ».

L’article FMI : La croissance du G20 sera la plus faible depuis la crise de 2009 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Epstein : Trump donne son feu vert à la publication du dossier

Donald Trump a signé, mercredi 19 novembre, une loi visant à rendre public le dossier Jeffrey Epstein.

« Je viens de signer la loi pour rendre public le dossier Epstein ! » C’est ce qu’a déclaré le président républicain, en lettres majuscules, dans un message de près de quatre cents mots où il accusait les Démocrates de tenter de dissimuler la « vérité » sur le courtier en Bourse et conseiller en investissements millionnaire décédé dans une prison new-yorkaise en 2019; avant d’être jugé pour une série de crimes sexuels sur des victimes, notamment des mineures.

L’affaire Epstein – avec lequel Trump, alors homme d’affaires, avait entretenu des relations amicales pendant des années – est devenue une épine dans son pied ces derniers temps, alors même que c’est lui qui alimentait les théories du complot et promettait des révélations fracassantes pendant sa campagne électorale.

La ministre de la Justice de son gouvernement, Pamela Bondi, a assuré lors d’une conférence de presse que les documents relatifs à l’affaire Epstein seraient rendus publics dans les 30 jours, comme l’exige la loi, promettant une « transparence maximale ».

L’article Epstein : Trump donne son feu vert à la publication du dossier est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Plan de paix US : Kiev sommée de réduire son armée

Les États-Unis ont élaboré un plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine et ont exhorté le président Volodymyr Zelensky à l’accepter. Ce projet, présenté comme une base de négociation, demanderait à Kiev de céder des territoires et de renoncer à certaines capacités militaires jugées essentielles.

Selon plusieurs sources, le texte prévoit notamment une réduction significative des forces armées ukrainiennes. Washington souhaiterait que Kiev accepte les éléments centraux de ce plan.

Comme l’a rapporté mercredi 19 novembre le Financial Times, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, a présenté cette semaine à Kiev un document en 28 points. Il s’était entretenu auparavant à Miami avec Rustam Umerov, actuel secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien et ancien ministre de la Défense.

Le projet exigerait que l’Ukraine abandonne le reste du Donbass encore sous contrôle de Kiev et réduise de moitié la taille de son armée. Il demanderait également à Kiev de renoncer à certaines catégories d’armements clés et prévoit la fin de l’aide militaire américaine. Un soutien pourtant vital pour la défense du pays.

L’acceptation d’un tel plan constituerait un revers majeur pour Kiev. Alors que la Russie poursuit ses avancées dans l’est du pays et que l’administration Zelensky est fragilisée par un scandale de corruption ayant conduit à la suspension des ministres de l’Énergie et de la Justice.

En déplacement en Turquie, mercredi 19 novembre pour rencontrer Recep Tayyip Erdogan, Zelensky doit recevoir jeudi des responsables militaires américains à Kiev. Ces initiatives diplomatiques ont entraîné mercredi la plus forte hausse des obligations souveraines ukrainiennes depuis plusieurs mois.

Des terres contre des garanties ?

Selon Axios, qui cite un responsable américain, le nouveau plan prévoirait que l’Ukraine cède une partie de l’est du pays qu’elle ne contrôle déjà plus. Et ce, en échange de garanties de sécurité américaines destinées à protéger Kiev et les pays européens contre une nouvelle agression russe.

Un diplomate européen a estimé qu’il pourrait s’agir d’une tentative de l’administration Trump « d’acculer Kiev ». Tout en rappelant qu’aucune solution viable ne saurait ignorer la position de l’Ukraine ni celle des alliés européens. Un autre diplomate a jugé que la proposition de réduire l’armée ukrainienne ressemblait davantage à une demande russe qu’à une initiative crédible.

L’article Plan de paix US : Kiev sommée de réduire son armée est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌