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La vente forcée de Chrome de Google aux États-Unis se heurte à des obstacles juridiques

Les efforts déployés par les autorités américaines de la concurrence pour démanteler Alphabet en forçant la vente de son navigateur Google Chrome et d’autres propositions visant à limiter sa domination sur le marché des moteurs de recherche risquent de se heurter à des contestations judiciaires au motif que les mesures prises sont extrêmes.

Après une décision rendue en août, les procureurs du ministère américain de la Justice ont fait valoir, mercredi 20 novembre 2024, devant un juge que l’entreprise devait vendre Chrome, partager les données et les résultats de recherche avec ses concurrents et éventuellement vendre son logiciel pour smartphone Android.

Ces propositions s’inscrivent dans le cadre d’une procédure historique visant à remodeler la manière dont les utilisateurs recherchent des informations. Mais, l’arrivée au pouvoir l’an prochain du nouveau président Donald Trump, favorable aux entreprises, pourrait changer la donne et les procédures judiciaires pourraient durer des années, selon les experts.

« Cela me semble exagéré », a déclaré Kevin Walkush de Jensen Investment Management, qui détient des actions Google et est sceptique quant à la possibilité d’une cession de Chrome.
Le ministère de la Justice a demandé et obtenu le démantèlement de Microsoft au début des années 2000, après qu’il a été accusé de monopoliser illégalement le marché des navigateurs Web. Cette décision a été annulée par une Cour d’appel et Microsoft et le DOJ ont finalement trouvé un accord. M. Walkush s’attend donc à ce que l’affaire Google prenne des années à se régler, le temps
que l’entreprise fasse appel. « Les roues de la justice ne tournent pas vite », a-t-il déclaré.

Google a qualifié l’approche du ministère de la Justice de « dépassement de pouvoir gouvernemental sans précédent qui porterait préjudice aux consommateurs, aux développeurs et aux petites entreprises américaines ». En citant comme exemples la diminution de la confidentialité des utilisateurs et la diminution du financement des entreprises telles que le fabricant de navigateurs Mozilla lorsqu’elles proposent la recherche Google.

Les divisions et la colère ont éclaté au grand jour lors de la COP29 jeudi, à l’approche de la date limite de clôture. L’affaire pourrait également être contestée par Trump. Alors que l’administration Trump avait initialement déposé une plainte contre Google au cours de son premier mandat, il a indiqué en octobre qu’il pourrait ne pas démanteler l’entreprise. Car cela pourrait nuire à l’industrie technologique américaine, à un moment où la concurrence s’intensifie avec la Chine dans des domaines tels que l’IA.

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Espagne : le coût des inondations entraînera une baisse du PIB de 0,2 % au quatrième trimestre

Les inondations dévastatrices du mois dernier dans l’est de l’Espagne devraient avoir un impact négatif de 0,2 % sur le produit intérieur brut (PIB) du pays au quatrième trimestre. C’est ce qu’a annoncé le 20 novembre 2024 la Banque d’Espagne, qui s’attend également à une légère accélération de l’inflation.

Plus de 200 personnes sont mortes dans les inondations les plus meurtrières de l’histoire moderne de l’Espagne le 29 octobre. La plupart dans la région de Valence, où les zones touchées par les inondations représentent environ 2 % de l’activité économique du pays.

Des crues soudaines consécutives à des pluies torrentielles ont emporté des voitures, détruit des ponts et des maisons, paralysé des entreprises et causé des dégâts importants aux cultures et aux installations industrielles.

« Les calculs sont soumis à une grande incertitude. Mais, sur la base des événements météorologiques passés, l’impact estimé sur le PIB est de -0,2 % pour le trimestre en cours, restant négatif un an plus tard ». Voilà donc ce que déclare la banque centrale du pays dans une présentation.

En outre, elle estime que les inondations entraîneraient une hausse des prix à la consommation de 0,15 point de pourcentage.

Avant les inondations, le gouvernement s’attendait à ce que l’économie espagnole croisse à un taux de 2,7 % cette année, dépassant de loin les performances économiques des autres États membres de l’Union européenne. Les prix à la consommation en Espagne ont augmenté de 1,8 % au cours des douze mois se terminant en octobre.

Par ailleurs, le gouvernement a annoncé un programme d’aide de 14,36 milliards d’euros en faveur des ménages et des entreprises; et ce, pour faire face à l’impact économique des inondations.

En outre, les dommages causés aux entreprises dans les villes touchées par les inondations pourraient dépasser les 10 milliards d’euros. L’exposition des banques aux prêts dans la zone touchée étant d’environ 20,6 milliards d’euros. C’est ce qu’il ressort des déclarations au début du mois des représentants des entreprises locales et d’un responsable de la Banque espagnole.

Au total, la Banque centrale a identifié près de 27 000 entreprises ayant des prêts en cours et un demi-million d’emprunteurs dans ces zones.

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L’Inde et la Chine discutent de la reprise des vols directs

Les ministres des Affaires étrangères de l’Inde et de la Chine, respectivement S. Jaishankar et Wang Yi, ont discuté mercredi 20 novembre 2024 de la reprise des vols directs entre les deux pays. Une mesure qui devrait renforcer le commerce, le tourisme et les échanges culturels.

Cette évolution intervient plusieurs semaines après que New Delhi et Pékin ont convenu de résoudre un conflit frontalier qui dure depuis quatre ans.

Lors de leur réunion en marge du sommet du G20 au Brésil, les ministres ont noté que le désengagement le long de la Ligne de contrôle effectif (LAC), la zone frontalière himalayenne où les troupes s’étaient affrontées en 2020, conduisant à une impasse diplomatique et militaire de longue date, « avait contribué au maintien de la paix et de la tranquillité ».

Les discussions ont porté sur les prochaines étapes des relations entre l’Inde et la Chine, a indiqué le ministère indien des Affaires étrangères dans un communiqué. Parmi les mesures évoquées figurent la reprise du pèlerinage au lac Mansarovar et au mont Kailash au Tibet, considérés comme des lieux sacrés dans les religions hindoue, jaïne et bouddhiste. Mais aussi le partage de données sur les rivières transfrontalières, les échanges de médias et la reprise des vols directs entre l’Inde et la Chine.

Les vols directs entre l’Inde et la Chine, ainsi que le pèlerinage, ont été suspendus en raison de la pandémie de Covid-19 en 2020 et n’ont pas repris depuis, malgré la levée des restrictions il y a plusieurs années.

M. Wang a noté que les pourparlers fructueux entre le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi lors du sommet des BRICS dans la ville russe de Kazan le mois dernier et le « redémarrage » des relations bilatérales sont conformes aux « intérêts fondamentaux des deux peuples, aux attentes des pays du Sud global et à la bonne direction de l’histoire », selon l’agence de presse Xinhua.

Il a affirmé que la Chine et l’Inde, en tant que voisins et principales économies en développement, ont plus d’intérêts communs que de différences. Et qu’elles devraient donc considérer le développement de l’autre comme une opportunité et travailler ensemble pour parvenir à un développement commun.

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L’Afrique du Sud présente les priorités de sa présidence du G20

Le président d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a déclaré que Pretoria se concentrerait sur la croissance économique inclusive, la sécurité alimentaire et l’intelligence artificielle.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est engagé à profiter de la présidence du G20 pour faire avancer « fermement » les priorités de développement de l’Afrique et des pays du Sud. Il a fait cette déclaration lors d’un discours prononcé au sommet du groupe au Brésil.

L’économie la plus avancée d’Afrique a succédé au Brésil à la présidence du G20 lors d’une réunion de haut niveau de deux jours qui s’est tenue les 18 et 19 novembre 2024 à Rio de Janeiro, au Brésil.

En acceptant la présidence, le président Ramaphosa a félicité son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, pour son « leadership inspirant » et sa « présidence du G20 des plus réussies ».

« La présidence sud-africaine sera la première fois qu’un pays africain présidera le G20. Nous profiterons de cette occasion pour inscrire plus fermement les priorités de développement du continent africain et des pays du Sud à l’ordre du jour du G20 », a-t- il déclaré.

Il a ajouté que Pretoria accordera la priorité à la croissance économique inclusive, à la sécurité alimentaire et à l’intelligence artificielle durant son mandat sur le thème de « Solidarité, égalité et durabilité ».

« Nous chercherons à renforcer la solidarité. Que ce soit à Gaza, au Soudan ou en Ukraine, nous devons tous être solidaires de ces personnes qui sont confrontées à des difficultés et à des souffrances. En ce moment, de nombreux pays d’Afrique connaissent une aggravation des épidémies de variole, qui appellent à une action internationale urgente », a déclaré M. Ramaphosa.

Pretoria était la seule voix africaine au sein du G20 jusqu’à ce que l’Union africaine soit officiellement admise comme membre lors du sommet du bloc à New Delhi, en Inde, en 2023.

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a d’abord plaidé pour un siège permanent de l’UA au G20 en 2022, affirmant que cette décision signifierait que « l’Afrique pourrait enfin être représentée là où sont prises des décisions qui affectent 1,4 milliard d’Africains ».

Le président russe Vladimir Poutine, qui soutient également les appels à une représentation adéquate de l’union continentale au Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré que son adhésion au G20 refléterait le désir des nations africaines de faire entendre leur voix.

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Le Maroc augmente ses exportations de voitures à 700 000 par an

Le Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, a déclaré mercredi 20 novembre 2024 que son pays était en tête des pays africains en matière de production automobile. Et ce, en exportant 700 000 voitures par an vers plus de 70 pays. Avec des revenus dépassant les 11,5 milliards de dollars jusqu’en octobre 2024.

M. Akhannouch a souligné, dans un discours prononcé lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers (la deuxième chambre du Parlement), que « grâce aux efforts du gouvernement, le pays est devenu un centre important de l’industrie automobile en Afrique. Se classant au premier rang sur le continent, avec une capacité de production annuelle d’environ 700 000 voitures ».

En quelques années, le Maroc est ainsi devenu l’un des principaux pays africains constructeurs d’automobiles. Le royaume se transformant en une capitale arabe pour la fabrication et l’assemblage de pièces automobiles, attirant des investissements valant des milliards.

M. Akhannouch a souligné que son pays « a pu exporter des voitures dans plus de 70 pays, grâce à un tissu industriel solide qui comprend plus de 250 fournisseurs de pièces automobiles ».

Et de poursuivre : « Ce saut qualitatif du secteur a permis aux exportations automobiles d’atteindre 148 milliards de dirhams (14,8 milliards de dollars) en 2023. Soit une augmentation de 28 % par rapport à 2022 ».

Le Premier ministre marocain a expliqué que les exportations de l’industrie automobile « poursuivent leur trajectoire ascendante, atteignant des revenus supérieurs à 115 milliards de dirhams (11,5 milliards de dollars), jusqu’à fin octobre 2024. Soit une hausse de 7 % par rapport à la même période en 2023 ».

Il a ajouté : « Dans le contexte de la transformation que le monde connaît vers la mobilité électrique, le gouvernement s’est efforcé de suivre le rythme de ces changements pour faire du pays un leader dans la fabrication de voitures électriques. Puisque trois types de ces voitures sont actuellement fabriqués dans le pays. »

En juillet, le Maroc a annoncé la fabrication de la première voiture hybride (propulsée par de l’essence et un moteur électrique) dans la ville de Tanger, pour la première fois dans l’histoire du pays.

En juin 2020, l’entreprise française Citroën annonçait la fabrication de la première voiture électrique dans son usine de la ville marocaine de Kénitra. Et le 21 décembre de la même année, Rabat dévoilait un modèle de borne de recharge pour voiture électrique produite localement.

Enfin, le Maroc révélait, en septembre 2021, le démarrage de la production de la première voiture électrique de Renault à l’usine de Tanger.

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Le prix du Bitcoin a continué de grimper et atteint un niveau record

Le prix du Bitcoin a continué de grimper, franchissant pour la première fois mercredi 20 novembre 2024 la barre des 94 000 dollars. Cette dernière poussée a été alimentée par des informations selon lesquelles la société de médias sociaux du président élu américain Donald Trump serait en pourparlers pour acquérir la plateforme de cryptomonnaies Bakkt, selon des analystes.

La cryptomonnaie phare se négociait à environ 94 472 dollars par pièce, en hausse de plus de 3 % à mi-séance. Son prix a plus que doublé depuis le début de cette année.

Les actions liées aux cryptomonnaies Coinbase Global, MicroStrategy et Robinhood Markets étaient toutes en hausse lors des échanges avant l’ouverture du marché mercredi.

Avec 1 800 milliards de dollars, le Bitcoin est désormais le septième actif financier en termes de capitalisation boursière, surpassant le géant de l’énergie Saudi Aramco et se rapprochant des géants technologiques Amazon et Google. Dans l’ensemble, la capitalisation boursière totale de toutes les cryptomonnaies a dépassé les 3 000 milliards de dollars cette semaine, en hausse d’environ 85 % depuis janvier.

La dernière avancée dans le domaine des cryptomonnaies intervient après que le Financial Times a rapporté, le 18 novembre, que la société de médias sociaux de Donald Trump menait des pourparlers pour acheter la société de trading de cryptomonnaies Bakkt.

Des sources proches des négociations ont déclaré au média que Trump Media and Technology Group, qui exploite Truth Social, est sur le point d’acquérir Bakkt en actions.

L’accord serait un autre signe de la position favorable du président élu à l’égard du secteur de la cryptographie.

« L’intérêt apparent de Trump à s’engager davantage dans la crypto au niveau personnel a contribué à l’optimisme selon lequel la crypto sera une priorité absolue lorsque Trump prendra ses fonctions », a déclaré Stéphane Ouellette, directeur général de la société de trading de crypto FRNT Financial, cité par Reuters.

Au cours de sa campagne, Trump a fait une série de promesses à l’industrie des cryptomonnaies, notamment qu’il ferait des États-Unis la « capitale mondiale des cryptomonnaies » et qu’il insistait pour que tous les bitcoins soient extraits dans le pays. Il a même utilisé des bitcoins pour acheter des cheeseburgers et de la bière pour ses partisans dans un bar de New York.

Trump s’est également engagé à renverser le président de la Securities and Exchange Commission américaine, Gary Gensler, qui a adopté une approche agressive à l’égard de l’industrie de la cryptographie.

Certains analystes affirment qu’avec les attentes des investisseurs concernant un assouplissement de la réglementation dans le secteur des cryptomonnaies, le seuil de 100 000 $ pour le Bitcoin est désormais en vue.

« Le nouveau record historique du Bitcoin reflète une étape importante dans son prix et un changement fondamental dans son acceptation politique et économique », a déclaré mercredi l’analyste de XS.com Antonio Di Giacomo dans une note, vue par Barron’s.

« Avec des facteurs tels que le soutien du gouvernement américain, l’intérêt accru des institutions et l’utilisation potentielle du Bitcoin par les nations souveraines, le chemin vers 100 000 $ semble de plus en plus plausible », a-t-il affirmé.

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Chute des exportations de montres suisses

Les exportations horlogères suisses ont chuté pour le deuxième mois consécutif en octobre, la forte baisse des expéditions vers la Chine ayant été compensée par la croissance aux États-Unis.

Les exportations horlogères suisses ont chuté globalement de 2,8 pour cent, à environ 2,3 milliards de francs suisses (2,6 milliards de dollars) en valeur, tandis que les importations chinoises ont diminué de 39 pour cent, a déclaré, mardi 19 novembre 2024, la Fédération de l’industrie horlogère suisse dans un communiqué.

Les données soulignent l’environnement difficile pour les horlogers, de Rolex à Audemars Piguet et Swatch, alors que les consommateurs de Chine continentale et de Hong Kong réduisent leurs achats de montres chères après un boom post-pandémique.

Le ralentissement en Chine et à Hong Kong est compensé par une croissance régulière des exportations vers les États-Unis et le Japon, les deux plus grands importateurs de montres suisses.

Les expéditions vers les États-Unis ont augmenté de 11% et vers le Japon de 20%, les détaillants du pays continuant de bénéficier de la faiblesse du yen.

Les exportations totales ont chuté de 2,6% au cours des 10 premiers mois de l’année par rapport à la période correspondante de 2023.

Les montres chères dont le prix de gros dépasse 3 000 francs suisses (environ 3 205 euros) ont été la seule catégorie à se montrer solide, augmentant de 1,7% en valeur, même si le nombre de pièces exportées a diminué de 4%.

Les montres chères ont fait preuve d’une certaine résilience, tandis que les exportations de modèles plus abordables sont en déclin. Les expéditions de montres aux prix de gros compris entre 500 et 3 000 francs ont chuté de 21% en valeur en octobre, selon la fédération.

Les exportations horlogères suisses sont en passe de connaître un déclin global en 2024, la première fois depuis que la pandémie a perturbé les ventes en 2020. L’industrie a été en plein essor au cours des trois dernières années, les exportations atteignant des records.

Les horlogers suisses ont réagi en réduisant leur production, certaines entreprises profitant d’un programme gouvernemental visant à mettre les travailleurs en vacances et à éviter des suppressions d’emplois permanentes.

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Eurostat : l’inflation dans la zone euro à 2,0 % en octobre

L’inflation annuelle dans la zone euro en octobre a atteint 2,0 %, contre 1,7 % en septembre, selon les données définitives d’Eurostat publiées mardi 19 novembre 2024.

Les taux les plus bas ont été enregistrés en Slovénie (0,0%), en Lituanie et en Irlande (0,1%). Les pourcentages les plus élevés ont été enregistrés en Roumanie (5,0%), en Belgique et en Estonie (4,5% chacune).

Par rapport à septembre 2024, l’inflation annuelle a diminué en octobre dans deux États membres, est restée inchangée dans six et a augmenté dans 19 États membres.

La plus forte contribution au taux d’inflation annuel de la zone euro a été apportée par les services (+1,77 point de pourcentage – pp), suivis par l’alimentation, l’alcool et le tabac (+0,56 pp), les biens industriels non énergétiques (+0,13 pp) et l’énergie (-0,45 pp).

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Le géant russe des engrais annonce une hausse de 41 % de ses exportations vers l’Afrique

Le producteur russe d’engrais PhosAgro a signalé une augmentation de 41 % de ses exportations vers l’Afrique au cours des neuf premiers mois de cette année, par rapport à la même période de 2023.

Dans une interview accordée à TASS, mardi 19 novembre 2024, le PDG de la société, Mikhaïl Rybnikov, a souligné que l’augmentation des livraisons aux pays africains est plus forte que pour toute autre région.

« La croissance des exportations a été de 4 % au cours des neuf premiers mois de l’année. Et nous avons constaté le même taux de croissance sur le marché intérieur, y compris les produits tiers, ou 13 % pour notre propre production », a déclaré M. Rybnikov. Tout en ajoutant que les exportations vers l’Amérique latine ont également bien performé, gagnant 20 % au cours de la période.

Le PDG de PhosAgro, l’un des principaux producteurs mondiaux d’engrais à base de phosphate, a souligné la nécessité de continuer à soutenir la logistique des engrais, y compris par voie ferroviaire, ajoutant : « Je pense que notre fret est essentiel pour assurer la sécurité alimentaire nationale ».

L’entreprise russe Uralchem, l’un des plus grands producteurs d’engrais au monde, a envoyé gratuitement plus de 134 000 tonnes d’engrais aux pays africains depuis fin 2022. En collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 111 000 tonnes ont été expédiées depuis les ports et entrepôts européens vers le Malawi, le Nigeria, le Kenya et le Zimbabwe.

Selon les données du Service fédéral des douanes de Russie (FCS), les importations des pays africains en provenance de Russie dépassent désormais les échanges commerciaux du pays avec l’Amérique du Nord et du Sud. En 2023, la part de l’Afrique dans les exportations russes a doublé d’une année sur l’autre, passant de 2,5 % à près de 5 %. Tandis que la valeur monétaire des exportations a augmenté de 43 % pour atteindre 21,2 milliards de dollars.

En revanche, les exportations russes vers les Amériques ont chuté de 40 % au cours de la même période. Leur part est passée de 3,5 % en 2022 à 2,9 % en 2023, selon le Centre d’analyse macroéconomique et de prévision à court terme (CAMAC).

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La Turquie vise 50 milliards de dollars d’échanges avec l’Afrique

Le volume des échanges commerciaux entre la Turquie et l’Afrique s’élève à 37 milliards de dollars. Soit une multiplication par sept en 20 ans, selon le vice-président turc Cevdet Yilmaz.

La Turquie souhaite augmenter ses échanges commerciaux avec le continent africain à 50 milliards de dollars. A savoir, près de dix fois le chiffre de 2003 de 5,4 milliards de dollars, a déclaré mardi 19 novembre 2024 le vice-président turc.

Le volume des échanges commerciaux entre la Turquie et les pays africains a été multiplié par sept, atteignant 37 milliards de dollars entre 2003 et 2023. C’est ce qu’a annoncé Cevdet Yilmaz après une réunion avec le Premier ministre du Lesotho, Samuel Ntsokoane Matekane, dans la capitale turque, Ankara.

M. Yilmaz a préciséque les investisseurs turcs ont contribué à hauteur de 10 milliards de dollars au développement du continent africain. Il a également souligné les réalisations des entreprises turques, qui ont développé 1 977 projets d’une valeur de 91,6 milliards de dollars en Afrique.

« Notre volume d’échanges avec les pays d’Afrique subsaharienne est passé de 1,35 milliard de dollars en 2003 à 12,4 milliards de dollars en 2023. Les entrepreneurs turcs ont entrepris 445 projets d’une valeur totale de 26,7 milliards de dollars dans cette région », a-t-il déclaré.

M. Yilmaz a réaffirmé l’engagement de la Turquie à soutenir le développement et le progrès de l’Afrique dans tous les domaines, mettant l’accent sur un partenariat fondé sur la fraternité.

Il amis l’accent sur le vaste réseau de Turkish Airlines, avec des vols vers plus de 60 destinations à travers le continent et la présence active des institutions et fondations turques.

« Pour renforcer nos liens avec l’Afrique, nous avons augmenté le nombre de nos ambassades de 12 en 2002 à 44 aujourd’hui », a-t-il conclu.

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L’Ukraine frappe la Russie avec des missiles américains ATACMS?

L’Ukraine aurait utilisé, mardi 19 novembre 2024, des missiles américains ATACMS pour frapper le territoire russe. Profitant d’une nouvelle autorisation accordée par l’administration sortante du président Joe Biden à l’occasion du 1000ème jour de la guerre.

La Russie a indiqué que ses forces avaient abattu cinq des six missiles tirés contre une base militaire dans la région de Briansk. Les débris de l’un d’eux ont touché la base, déclenchant un incendie qui a été rapidement éteint et n’a fait ni victime ni dégât.

L’Ukraine a déclaré avoir frappé un dépôt d’armes russe à environ 110 km de son territoire, provoquant des explosions secondaires. L’armée ukrainienne n’a pas précisé publiquement quelles armes elle avait utilisées. Mais une source gouvernementale ukrainienne et un responsable américain ont confirmé qu’elle avait utilisé le système ATACMS.

Un responsable américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré que la Russie avait pu intercepter deux des huit missiles tirés par l’Ukraine et que la frappe avait eu lieu sur un point d’approvisionnement en munitions.

Craintes d’une attaque russe massive à Kiev, l’ambassade américaine fermée

Suite à cette attaque, les unités de défense aérienne ukrainiennes opèrent pour repousser une frappe aérienne russe à Kiev, a annoncé tôt ce mercredi 20 novembre le commandement militaire de la capitale ukrainienne.

Les journalistes de l’agence de presse Reuters ont entendu des explosions qu’ils estiment être dues à des interceptions.

L’ambassade américaine à Kiev a également reçu mercredi des informations sur une éventuelle frappe aérienne majeure et restera fermée. C’est ce qu’a déclaré le bureau des affaires consulaires du département d’État américain, dans un article sur X.

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Une enquête de Bloomberg prédit une contraction de l’économie allemande

Les économistes se montrent pessimistes quant à l’évolution de l’économie allemande dans une enquête de Bloomberg publiée le 18 novembre 2024, estimant que l’Allemagne sera difficilement en mesure d’éviter une deuxième année consécutive de contraction. 

Les analystes prévoient notamment une contraction du PIB de 0,1 % en 2024, après une baisse de 0,3 % en 2023; alors qu’ils prévoyaient, il y a un mois, une stagnation pour cette année.

Pour 2025, ils ont révisé leur prévision de croissance annuelle de 0,8 % à 0,7 %. Pour 2026, ils s’attendent à une croissance de 1,3 %. Soit un chiffre inchangé par rapport aux résultats de l’enquête précédente.

Dans le même temps, les perspectives se sont dégradées en raison de l’incertitude politique accrue suite à la réélection de Donald Trump et à l’effondrement du gouvernement allemand.

Le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, a averti cette semaine que les tarifs douaniers que Trump menace d’imposer pourraient coûter à l’Allemagne 1 % de son activité économique.

Alors que la croissance économique allemande devrait être inférieure à 1 % l’année prochaine, même sans les droits de douane américains, l’activité économique pourrait en fait tomber en territoire négatif, a-t-il ajouté.

Selon Bloomberg, les économistes semblent cependant être en désaccord sur l’impact possible de l’élection de Trump sur l’économie allemande.

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Joachim Nagel : les tarifs douaniers de Trump pourraient finalement avoir peu d’impact sur l’inflation

Les tarifs douaniers promis par le président élu américain Donald Trump perturberont le commerce international; mais pourraient à terme avoir un « léger impact » sur l’inflation. C’est ce qu’a déclaré, lundi 18 novembre 2024, Joachim Nagel, responsable politique de la Banque centrale européenne (BCE). 

Donald Trump a fait des droits de douane un élément central de sa campagne. Certains analystes craignant même qu’ils ne conduisent à une version bien pire de la guerre commerciale lancée par l’ancien président républicain avec la Chine en 2018-2019.

Pourtant, M. Nagel, membre de la BCE et président de la Bundesbank allemande, a cité des études empiriques montrant que l’effet de l’intégration mondiale sur les prix intérieurs est « économiquement faible ».

« Même si nous pouvons être assez confiants quant à l’évolution de cet impact, son ampleur semble faible », a-t-il déclaré lors d’une conférence à Tokyo. Et « jusqu’à présent, nous n’avons rien vu de tel », a-t-il poursuivi.

Le chef de la Bundesbank a ajouté que si la fragmentation géoéconomique entraînait une augmentation des pressions inflationnistes, la BCE et d’autres Banques centrales pourraient y remédier en augmentant les taux d’intérêt.

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Guerre en Ukraine : la décision américaine sur les missiles alimente les tensions

La Russie pourrait utiliser de nouveaux systèmes d’armes en Ukraine si Kiev frappait la Russie avec des missiles américains à longue portée. C’est ce qu’a déclaré, lundi 18 novembre 2024, le président de la Douma (chambre basse), Vychislav Volodine.

L’administration Biden a donné, dimanche 17 novembre, son feu vert à Kiev pour utiliser des armes similaires lors d’attaques sur le sol russe, rapporte Reuters.

Cependant, M. Volodine n’a pas donné de détails sur les nouveaux systèmes d’armes. Mais il a déclaré que l’Ukraine frappait déjà la Russie en utilisant des missiles à longue portée similaires.

Il a toutefois déclaré qu’étendre leur utilisation « détruirait complètement les relations russo-américaines ».

Dans le même contexte, un « feu vert » donné par Washington à Kiev pour frapper des territoires situés au plus profond du territoire russe avec des armes américaines entraînera une escalade des tensions et approfondira l’implication américaine dans le conflit, a déclaré lundi le Kremlin.

Au final, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que l’administration sortante de Joe Biden « ajoute de l’huile sur le feu » et cherche à intensifier le conflit en Ukraine.

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Les agriculteurs français dans les rues contre l’accord du Mercosur

Avec 85 blocages dans les zones dotées d’artères centrales, les agriculteurs français ont exprimé, depuis l’aube du lundi 18 novembre 2024, leur colère sans retenue contre l’accord du « Mercosur« . Il s’agit de l’accord de libre-échange entre l’UE et cinq pays d’Amérique latine (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie), que l’Europe entend finaliser et signer d’ici la fin de l’année 2024.

En France, gouvernement et opposition dénoncent presque unanimement – ​​ce qui est rare dans le pays – un tel accord avec le marché commun latino-américain. A l’occasion de la visite de quatre jours dans les pays d’Amérique latine qui a débuté lundi (pour participer au G20), le président Emmanuel Macron a tenté, par ses premières déclarations, en arrivant à Buenos Aires (Argentine), de rassurer les agriculteurs français.

« J’ai dit au président argentin, a-t-il déclaré, que la France ne signera pas le traité du Mercosur tel quel. Nous ne pouvons pas demander aux agriculteurs européens une agriculture de qualité en interdisant l’utilisation de certains pesticides et d’un autre côté permettre des importations massives de produits provenant de pays ne répondant pas aux mêmes critères ». Il a ajouté que le président Javier Milei lui avait expliqué qu’« il n’était pas non plus d’accord avec cet accord pour l’Argentine » et a souligné que « nous poursuivrons notre résistance ».

Macron difficile à convaincre

Bien entendu, une discussion avec le président ultralibéral argentin n’a pas le pouvoir de convaincre le monde paysan en France. Dans le même temps, tout le monde connaît les profondes convictions libérales du président Macron lui-même. Ce qui a pour conséquence que les promesses présidentielles ne sont pas convaincantes. Après tout, le président français avait initialement donné l’impression qu’il était favorable audit libre-échange, alors apparemment, il a jugé opportun de clarifier : « Nous ne croyons pas au pré-accord tel que négocié en 2019, tel qu’il a été négocié, très mauvais pour notre agriculture ». Celui-ci a été signé en juin 2019 par Jean-Claude Juncker, alors chef de l’UE, mais n’a jamais été mis en œuvre.

Dans sa bataille contre le Mercosur, la France semble aujourd’hui isolée en Europe, puisque d’autres, principalement les grands pays industriels, comme l’Allemagne ou l’Espagne, y sont favorables. La question qui se pose aujourd’hui aux Français est de savoir si la France sera capable de faire face seule aux décisions futures de l’Europe.

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Le principe d’approuver l’augmentation des prix des services mobiles en Égypte acté

Le PDG de l’Autorité nationale de régulation des télécommunications en Égypte, Mohamed Shamroukh, a déclaré, lundi 18 novembre 2024, que l’agence avait accepté en principe d’augmenter les prix des services de télécommunications dans le pays.

Lors de sa participation, lundi 18 novembre, à une session sur la technologie de cinquième génération dans le cadre des activités du Salon ICT 2024 du Caire, M. Shamrouk a expliqué que l’approbation inclut l’autorisation aux quatre sociétés de téléphonie mobile d’augmenter les prix des appels téléphoniques et des services Internet, avec des détails sur les nouveaux forfaits qui seront annoncés prochainement en Égypte.

En outre, M. Shamrock a souligné que l’augmentation attendue résulte des coûts d’exploitation élevés auxquels sont confrontés les entreprises de téléphonie mobile.

Par ailleurs, il a souligné que l’agence étudie attentivement le moment opportun pour mettre en œuvre cette augmentation. Et ce, afin de garantir un équilibre entre les intérêts des entreprises et ceux des consommateurs.

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Apple lance une nouvelle version de montage vidéo enrichi de techniques d’IA

Cela fait 11 ans que la société américaine d’électronique et de technologie « Apple » a lancé le programme de montage vidéo Final Cut X. Cette période représente environ la moitié de la durée de vie totale des programmes de montage vidéo. Puisqu’en avril 2024, le monde a célébré le 25e anniversaire de l’émergence de tels programmes.

Dans le même temps, la période de 13 ans est considérée comme une période longue pour les programmes informatiques. Ce qui a amené certains à croire qu’Apple avait discrètement abandonné ce programme.

Mais après 13 ans d’attente, Final Cut Pro 11 est sorti, déjà téléchargeable sur l’App Store, selon un communiqué de la société publié le 17 novembre 2024. Les utilisateurs de Final Cut Pro recevront gratuitement la nouvelle version sous forme de mise à jour de leur logiciel existant. Tandis que les nouveaux clients devront payer 300 $ pour la télécharger depuis l’App Store après la fin de leur période d’essai gratuite de 90 jours.

À l’avant-garde des fonctions utilisant l’intelligence artificielle de Final Cut Pro 11 se trouve la fonction « Masque magnétique », qui découpe facilement les images de personnes ou d’objets à partir de vidéos sans avoir besoin d’un arrière-plan vert uni.

Apple note que cette analyse automatique puissante et précise offre une flexibilité supplémentaire pour déterminer les arrière-plans et les environnements appropriés pour la vidéo. Les utilisateurs peuvent également combiner le masque magnétique avec des outils de correction des couleurs et d’effets vidéo, leur permettant de contrôler et de définir avec précision un style vidéo.

Une autre fonctionnalité qui utilise l’intelligence artificielle est la fonction « convertir en légende d’image », qui aide à rédiger le texte approprié pour exprimer le contenu vidéo et à ajouter cette description à la chronologie de l’application afin de faciliter l’accès aux vidéos. Cette fonctionnalité s’appuie sur la technologie de modélisation de langages étendus d’Apple.

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La Russie restreint ses exportations d’uranium vers les États-Unis

Le gouvernement russe a annoncé, samedi 16 novembre 2024, une limitation temporaire des exportations d’uranium enrichi vers les Etats-Unis. Cette mesure fait suite à l’interdiction par Washington d’acheter du combustible nucléaire russe.

Selon un document publié en ligne samedi par le gouvernement russe, la mesure concerne également les exportations dans le cadre d’accords de commerce extérieur avec des personnes enregistrées sur le territoire américain. Une exception a été faite pour les livraisons dans le cadre de licences uniques délivrées par le Service fédéral de contrôle technique et d’exportation. La décision a été prise sur instruction du président russe, indique encore le document.

En septembre, Vladimir Poutine a proposé de limiter les exportations de certaines matières premières d’importance stratégique, dont l’uranium, vers le marché mondial. Et ce, en réponse aux tentatives occidentales de bloquer l’accès de la Russie à certains produits fabriqués à l’étranger. Poutine a ensuite déclaré, lors d’une réunion du gouvernement, que malgré les restrictions occidentales, la Russie continuerait de fournir certains types de biens au marché mondial « en grandes quantités ». Et que dans certains cas, les acheteurs accumulaient volontiers des produits russes.

De son côté, en mai, le président américain Joe Biden a signé un projet de loi interdisant les importations d’uranium enrichi russe. Malgré les avertissements selon lesquels cette mesure pourrait se retourner contre l’économie américaine. La loi a néanmoins permis la poursuite des expéditions dans le cadre d’un système de dérogations.

A cet égard, le ministère américain de l’Énergie a été autorisé à accorder des dérogations jusqu’en 2028, dans les cas où il n’existe pas d’alternative à l’uranium faiblement enrichi russe ou si les expéditions sont dans l’intérêt national. L’interdiction prévoit également un financement fédéral de 2,7 milliards de dollars pour construire de nouvelles capacités d’enrichissement aux États-Unis, afin de stimuler son industrie nucléaire civile.

En somme, la Russie a fourni près d’un quart de l’uranium enrichi qui a alimenté les réacteurs nucléaires commerciaux américains en 2022. Ce qui en fait le premier fournisseur étranger de combustible des États-Unis cette année-là, selon l’Administration américaine d’information sur l’énergie.

Quant aux Etats-Unis, ils disposent certes de leurs propres réserves d’uranium, mais elles ne suffisent pas à satisfaire la demande. La Russie abrite quant à elle le plus grand complexe d’enrichissement d’uranium au monde, qui représente près de la moitié de la capacité mondiale. Le combustible est essentiel à la production d’énergie nucléaire civile et aux armes nucléaires militaires.

La part de la Russie sur le marché de l’uranium enrichi est estimée à environ 40 %, avec une valeur d’exportation de 2,7 milliards de dollars.

Enfin, notons que les prix de l’uranium ont bondi samedi 16 courant suite à l’annonce des restrictions russes à l’exportation. Les offres pour une livraison en novembre 2025 augmentant de 4 dollars à 84 dollars la livre, selon le cabinet d’études de marché UxC.

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La dette nationale américaine dépasse les 36 000 milliards de dollars

La dette nationale américaine s’élève à plus de 36 000 milliards de dollars. Ce qui constitue une augmentation de 2 000 milliards de dollars en moins d’un an, révèlent les dernières données.

La dette nationale américaine a dépassé les 36 000 milliards de dollars pour la première fois de son histoire. C’est ce qu’a rapporté, samedi 16 novembre 2024, l’US Debt Clock, un site Internet qui surveille les finances du pays en temps réel.

Le montant a augmenté de près de 6 % entre janvier et novembre 2024. Soit une augmentation de 1 000 milliards de dollars en moins de quatre mois. Fin juillet, le Trésor américain a annoncé qu’il avait dépassé les 35 000 milliards de dollars.

Le taux d’accumulation semble s’accélérer, puisqu’il était de 34 000 milliards de dollars début janvier, puis a augmenté de 1 000 milliards de dollars en moins de six mois. Le Trésor américain n’a pas encore officiellement confirmé les nouvelles données.

En août, le Congressional Budget Office a déclaré dans son rapport qu’il s’attendait à ce que la dette atteigne un niveau record de plus de 106 % du PIB d’ici 2027 et finisse par atteindre 122 % d’ici 2034.

Le Fonds monétaire international (FMI) a dressé un tableau encore plus sombre dans son rapport sur les perspectives économiques des États-Unis en juillet. « Si les politiques actuelles sont maintenues, la dette publique générale devrait augmenter régulièrement et dépasser 140 % du PIB d’ici 2032 », indiquait-il à l’époque.

En juillet, le FMI a averti que « les déficits budgétaires élevés et l’augmentation continue du ratio dette publique/PIB des États-Unis posent des risques non seulement pour les États-Unis mais aussi pour l’économie mondiale ». Et il a souligné « le besoin urgent d’un ajustement budgétaire anticipé ».

Le milliardaire des technologies, Elon Musk, que le président élu Donald Trump a chargé de trouver des moyens d’améliorer l’efficacité du gouvernement dans sa prochaine administration, a averti que les États-Unis risquaient de faire défaut sur leur dette.

« Les intérêts sur la dette ont tendance à absorber rapidement toutes les recettes fiscales, ne laissant rien pour les besoins essentiels », a-t-il écrit sur X en octobre. Le PDG de Tesla et SpaceX a déclaré que les États-Unis pourraient se retrouver dans une situation où « la seule chose que nous pourrons payer, ce sont les intérêts », si la dette continue de croître à un rythme similaire.

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