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Le secteur de l’IA en Chine devrait dépasser les 170 milliards de dollars cette année

L’industrie chinoise de l’intelligence artificielle (IA) devrait dépasser 1 200 milliards de yuans (environ 170 milliards de dollars) d’ici la fin de l’année. C’est ce que révèlent les données publiées ce 15 décembre par l’Académie chinoise des technologies de l’information et des communications. Laquelle dépend du ministère de l’Industrie et du Commerce.

Les technologies d’IA deviennent aujourd’hui une véritable force productive. Les experts constatent une amélioration qualitative significative des grands modèles de langage. En effet, leurs capacités de traitement de texte ont augmenté de 30 % au cours de l’année écoulée. De même que leurs aptitudes à la compréhension multimédia de 50 %.

Le secteur de « l’intelligence incarnée » (l’intégration de l’IA et de la robotique) est devenu le plus dynamique. Et ce, avec un financement dépassant les 40 milliards de yuans (5,67 milliards de dollars américains) et un nombre d’entreprises spécialisées atteignant 350.

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Les entreprises américaines flairent le filon de la reconstruction de Gaza

Des membres de l’administration Trump et des hommes d’affaires républicains bien connectés rivalisent pour dominer l' »aide humanitaire » et la « reconstruction dans la bande de Gaza ». C’est ce qu’affirme un rapport du journal The Guardian publié dimanche 14 décembre.

Avec les trois quarts des bâtiments de Gaza endommagés ou détruits par les attaques israéliennes au cours des deux dernières années, la reconstruction – dont le coût est estimé par les Nations unies à 70 milliards de dollars – pourrait générer d’énormes profits pour les entreprises spécialisées dans la démolition, le transport, la logistique et la construction, selon des documents consultés par The Guardian.

Toutefois, il est toujours impossible de conclure des contrats à long terme pour la reconstruction ou l’aide humanitaire. En effet, un Conseil de paix, présidé par Donald Trump, a été approuvé par les Nations unies pour gérer le territoire; mais il n’est pas encore opérationnel. De plus, le mandat du nouveau Centre de coordination politico-militaire est limité.

Parallèlement à ces efforts officiels, la Maison Blanche a créé sa propre cellule de crise sur Gaza, dirigée par Jared Kushner, Steve Witkoff et Aryeh Lightstone.

Le journal a appris que deux anciens responsables du groupe Doge – qui avaient supervisé les efforts d’Elon Musk pour réduire drastiquement les dépenses publiques et licencier des fonctionnaires fédéraux – dirigent les discussions du groupe sur… la reconstruction de Gaza après la guerre. Ils ont publié des présentations détaillant les plans des opérations logistiques, notamment les prix, les projections financières et l’emplacement d’entrepôts potentiels.

« Tout le monde essaie d’en obtenir une part »

Des entreprises américaines se positionnent pour se partager les bénéfices. La même source révèle que Gothams LLC, une société proche de Trump, figure parmi les candidats. Elle a décroché un contrat de 33 millions de dollars pour gérer le tristement célèbre centre de détention du sud de la Floride, surnommé « Alligator Alcatraz », où les migrants sont logés sous des tentes et dans des caravanes.

De son côté, Eddie Vasquez, porte-parole du groupe de travail de la Maison Blanche sur Gaza, a déclaré, dans un courriel, que cet article « témoigne d’une méconnaissance totale du fonctionnement du groupe de travail sur Gaza et de la situation actuelle. Nous n’en sommes qu’aux prémices de la planification, et de nombreuses idées et propositions sont actuellement à l’étude; sans qu’aucune décision définitive n’ait été prise ».

Par ailleurs, des sources indiquent que des entrepreneurs se sont rendus dans la région pour rencontrer d’éminents responsables américains et des partenaires commerciaux potentiels avant les fêtes de fin d’année.

« Le rôle de l’ONU est flou »

En novembre, l’ONU a approuvé le plan de Trump pour Gaza. Alors que Trump et Kushner ont tous deux envisagé la construction de complexes touristiques de luxe, la plupart des membres de la communauté internationale souhaitent voir Gaza reconstruite pour devenir un lieu de vie pour ses 2,1 millions d’habitants palestiniens. Parallèlement, Israël continue de contrôler la moitié de la bande de Gaza et a annoncé qu’il interdirait toute construction dans la partie contrôlée par le Hamas jusqu’au désarmement de ce groupe.

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Métaux précieux : le cours de l’or augmente, celui de l’argent se stabilise 

Le cours de l’or a progressé ce lundi 15 décembre, soutenu par la baisse des rendements des bons du Trésor américain. Tandis que celui de l’argent s’est stabilisé après avoir atteint un niveau record durant la semaine du 8 décembre.

L’or a progressé de 0,3 % sur le marché au comptant pour atteindre 4 313,08 dollars l’once ce matin. Il avait atteint vendredi son plus haut niveau depuis le 21 octobre. Et depuis le début de l’année, il a progressé de plus de 64 %. Battant de la sorte plusieurs records et devenant donc l’un des actifs les plus performants en 2025, relève Reuters.

Ainsi, les contrats à terme sur l’or américain ont progressé de 0,39 %; et ce, pour atteindre 4 344,80 dollars l’once lundi.

Concernant les rendements des obligations du Trésor américain à 10 ans, ils ont légèrement baissé. Ce qui accroît l’attrait de détenir de l’or, qui ne génère pas de rendement.

La Réserve fédérale a abaissé ses taux d’intérêt de 25 points de base pour la troisième fois cette année mercredi. Mais elle a exprimé sa prudence quant à d’autres baisses. Et ce, compte tenu de l’inflation persistante et des perspectives incertaines du marché du travail.

Deux responsables de la Réserve fédérale, opposés à une baisse des taux d’intérêt, ont déclaré que l’inflation était encore trop élevée pour justifier une réduction des coûts d’emprunt. Tout en invoquant un manque de données officielles récentes sur le rythme de la hausse des prix.

De leur côté, les investisseurs anticipent actuellement deux baisses de taux d’intérêt l’année prochaine. Et le rapport américain sur l’emploi non agricole de la semaine prochaine pourrait fournir d’autres indications sur la future orientation de la politique monétaire de la Fed.

De plus, les actifs non rémunérateurs comme l’or ont généralement tendance à se redresser lorsque les taux d’intérêt sont bas.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent s’est établi à 62,02 dollars l’once sur le marché au comptant; après avoir atteint un record de 64,64 dollars vendredi, avant de clôturer en forte baisse.

En outre, les prix de l’argent ont augmenté d’environ 6 % la semaine dernière, portant leurs gains totaux depuis le début de l’année à 115 %. Et ce, sous l’effet de la baisse des stocks, d’une forte demande industrielle et de leur inclusion sur la liste des métaux biométallurgiques critiques aux États-Unis.

Enfin, le platine a reculé de 0,2 % à 1 741,82 dollars sur le marché au comptant. Tandis que le palladium a progressé de 0,4 % à 1 493,40 dollars l’once.

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Chili : José Antonio Kast remporte la présidentielle

Les électeurs chiliens ont élu, dimanche 14 décembre, José Antonio Kast, candidat de l’extrême droite, à la présidence du pays. Faisant ainsi de lui le chef d’État le plus à droite d’Amérique latine depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet en 1990.

L’ultraconservateur, âgé de 59 ans, a obtenu environ 58,2 % des voix contre environ 41,8 % pour Jeannette Jara. Cette dernière, une communiste modérée, est la candidate d’une large alliance de partis de gauche et de centre. C’est ce qu’annoncent les résultats officiels, après le dépouillement de la quasi-totalité des bulletins.

« Nous rétablirons le respect de la loi » dans tout le pays, a promis le vainqueur du second tour de l’élection présidentielle. Et ce, à des milliers de ses partisans rassemblés devant le siège du parti républicain, dans l’est de Santiago.

« Beaucoup de gens se sont laissés emporter par la campagne de peur et l’ignorance ». Ainsi a déclaré Gabriela Acevedo, 21 ans, élève en éducation spécialisée et électrice de Mme Jara.

Dès l’annonce du résultat, un groupe de personnes a commencé à scander en rythme « Pinochet ». Tout en brandissant des portraits de l’ancien dictateur dans le pays où la dictature militaire (1973-1990) a fait quelque 3 200 morts et disparus.

A cet égard, notons que près de 16 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. Les sondages prévoyaient une victoire écrasante pour José Antonio Kast. Au premier tour, mi-novembre, les deux finalistes avaient obtenu environ un quart des voix, le candidat de l’alliance centre-gauche étant légèrement en tête.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, n’a pas tardé à féliciter le président élu. Il a souligné « des priorités communes. » Avec, notamment, « le renforcement de la sécurité publique, la fin de l’immigration illégale et la revitalisation de nos relations commerciales ».

De son côté, le président argentin (d’extrême gauche) Javier Milei, grand allié de Donald Trump, a exprimé par l’intermédiaire de X son « immense joie », après le triomphe retentissant de José Antonio Kast.

Conservatisme

L’ancien député, qui se déclare catholique fervent et fréquente régulièrement l’église, et qui est père de neuf enfants, a fondé sa campagne sur des promesses de lutte contre la criminalité et d’expulsion des quelque 340 000 immigrants en situation irrégulière présents au Chili.

Pour sa part, Mme Jara, 51 ans, ancienne ministre du Travail sous le président sortant Gabriel Boric, issue du Parti communiste, avait promis, pendant sa campagne, des augmentations du salaire minimum et une défense des retraités.

Par ailleurs, relevons que la criminalité et l’immigration irrégulière figurent parmi les principales préoccupations des citoyens chiliens; avant même les difficultés économiques dues à une croissance atone.

Les experts évoquent cependant une perception qui a peu à voir avec la réalité. Car si le pays connaît une augmentation des enlèvements et des extorsions. Il reste néanmoins l’un des plus sûrs d’Amérique latine.

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Nouvelles sanctions américaines contre six pétroliers transportant du pétrole vénézuélien

Les États-Unis ont annoncé samedi 13 décembre une nouvelle série de sanctions visant six pétroliers supplémentaires vénézuéliens.

L’Office de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor américain a inscrit sur liste noire six pétroliers VLCC qui, selon Washington, sont impliqués dans le chargement et le transport de pétrole brut vénézuélien en utilisant des pratiques de navigation trompeuses et dangereuses.

Selon les autorités américaines, au moins un des navires était déjà chargé de pétrole vénézuélien et se dirigeait vers l’Asie pour y être déchargé, contournant ainsi le régime de sanctions.

Les pétroliers visés sont le White Crane, le Kiara M, le H. Constance, le Lattafa, le Tamia et le Monique, tous de grande capacité, construits entre 2002 et 2007, battant pavillon du Panama, de Hong Kong et des îles Cook et appartenant à des propriétaires allant de la Chine et du Royaume-Uni aux îles Marshall.

L’OFAC affirme que la plupart des navires ont tenté de dissimuler leur activité, soit en falsifiant, soit en désactivant leurs systèmes d’identification automatique (AIS), une pratique souvent associée à ce qu’on appelle le «trafic maritime parallèle».

Ce nouveau train de sanctions intervient quelques jours après la saisie du VLCC Skipper au large des côtes vénézuéliennes. Le navire a été placé sous le contrôle de l’armée américaine et, selon les informations disponibles, a entamé sa route vers le nord, confirmant ainsi la volonté des États-Unis de combiner les moyens économiques et opérationnels pour faire respecter les restrictions.

Conformément au régime de sanctions, les citoyens et les entreprises américains n’ont pas le droit d’effectuer de transactions avec les navires concernés et leurs propriétaires ou sociétés de gestion, tandis que leurs avoirs sous juridiction américaine sont gelés.

En pratique, la conséquence la plus grave est l’exclusion des entités visées du système bancaire et financier occidental, ainsi que l’impossibilité d’utiliser le dollar, ce qui rend le financement, l’assurance et l’affrètement de navires extrêmement difficiles.

Pour justifier les sanctions, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a déclaré que le régime de Nicolas Maduro et ses proches collaborateurs étaient impliqués dans des activités criminelles, affirmant que le Venezuela était une source de trafic de drogue vers les États-Unis.

Le gouvernement vénézuélien a répondu que la saisie du Skipper et les nouvelles sanctions n’étaient pas liées à la lutte contre la criminalité ou l’immigration irrégulière, mais s’inscrivaient dans une stratégie de pression plus large visant les ressources naturelles et le secteur énergétique du pays.

Pour le marché international du transport maritime, ces développements constituent un signal d’alarme clair. Washington démontre ainsi qu’il surveille de près les flux maritimes de pétrole vénézuélien et qu’il est prêt à renforcer ses mesures contre les navires et les entreprises opérant dans les zones grises des sanctions.

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La Chine émettra des obligations spéciales à long terme en 2026

La Chine mettra en œuvre une politique budgétaire plus active en 2026, notamment par l’émission d’obligations spéciales à très long terme afin de stimuler la croissance économique, annonce le ministère des Finances.

Le ministère a annoncé qu’il aurait recours à l’emprunt public pour financer d’importants projets stratégiques nationaux, ainsi que des modernisations d’équipements à grande échelle et des programmes d’échange de biens de consommation.

Le gouvernement chinois s’est également engagé à subventionner les taux d’intérêt des prêts aux ménages et aux entreprises afin de soutenir la croissance de la consommation, selon le compte rendu de la réunion tenue à l’issue de la Conférence centrale sur le travail économique de la semaine dernière.

Les autorités s’efforceront de neutraliser les risques liés à la dette des collectivités locales et interdiront strictement l’ajout illégal de dettes dissimulées.

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Le Kenya suspend un accord sur la santé avec les États-Unis

La Haute Cour du Kenya a suspendu temporairement, le 12 décembre, un accord de coopération sanitaire avec les États-Unis, suite à des allégations selon lesquelles cet accord exposerait des informations médicales sensibles concernant des personnes dans ce pays d’Afrique de l’Est à un accès illégal.

Ce pacte quinquennal, signé à Washington le 4 décembre, représente plus de 1,6 milliard de dollars et a été présenté par les deux gouvernements comme un nouveau modèle d’aide sanitaire américaine qui achemine les fonds directement vers les institutions étatiques tout en incitant les partenaires à augmenter les dépenses de santé nationales.

Cependant, la Fédération des consommateurs du Kenya (COFEK), une organisation à but non lucratif, a déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle, avertissant que l’accord pourrait permettre aux États-Unis d’accéder à des dossiers médicaux personnels, y compris le statut VIH.

Dans un communiqué publié mercredi 10 courant, COFEK a déclaré qu’une partie de l’accord manquait de clarté et devrait être expressément définie ou supprimée. L’organisation a fait valoir que l’accord exposait les ressortissants kenyans à des violations durables de leur vie privée, à une stigmatisation et à un risque d’utilisation abusive de leurs informations.

« Le Kenya doit coopérer avec audace mais se défendre farouchement : le partenariat ne doit pas se traduire par un abandon de souveraineté, des droits des consommateurs ou du contrôle des données nationales de santé », a déclaré le groupe de pression.

Dans une ordonnance rendue publique, le juge Bahati Mwamuye a ordonné la suspension de toute partie de l’accord impliquant le transfert ou le partage de données personnelles de nature médicale, épidémiologique ou sensible jusqu’à une audience le 12 février 2026.

Le président kényan William Ruto a cherché à rassurer le public sur le fait que le droit national régirait le traitement des données des citoyens, affirmant que le procureur général avait examiné l’accord « minutieusement » pour s’assurer que de l’existence de garanties.

Le Rwanda, le Lesotho, le Libéria et l’Ouganda auraient conclu des accords similaires avec Washington.

Plus de cinquante organisations de la société civile ont mis en garde, dans une lettre ouverte adressée aux chefs d’État et de gouvernement africains, contre le risque que les accords d’aide sanitaire proposés par les États-Unis « portent atteinte à la souveraineté » en accordant à Washington un « accès étendu » aux systèmes nationaux de données sanitaires et aux informations sur les agents pathogènes. Elles ont souligné que les conditions de ces accords pourraient comporter des garanties insuffisantes en matière de protection de la vie privée et de sécurité, et n’offrir aucune garantie de réciprocité, notamment en ce qui concerne les vaccins, les transferts de technologies ou la production locale.

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Les États-Unis conditionnent leurs garanties de sécurité à l’Ukraine, selon Axios

L’administration américaine serait disposée à offrir à Kiev des garanties de sécurité de type OTAN, approuvées par le Congrès, si l’Ukraine acceptait des concessions territoriales à la Russie. C’est ce que rapporte Axios. A noter cependant que l’Ukraine a rejeté toute concession et a appelé à un cessez-le-feu, proposition que Moscou a qualifiée de manœuvre dilatoire visant à prolonger le conflit.

Le média a cité des responsables américains anonymes affirmant que les négociations sur les garanties de sécurité offertes par les États-Unis et les pays de l’UE à l’Ukraine avaient réalisé des « progrès significatifs ». Washington souhaite une garantie « qui ne soit pas un chèque en blanc… mais suffisamment solide. Nous sommes prêts à la soumettre au Congrès pour un vote », affirme une d’Axios.

Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou était disposé à discuter d’un cadre de garanties de sécurité à condition qu’il ne soit pas dirigé contre la Russie.

En outre, Moscou insiste sur le fait qu’une paix durable ne pourra être atteinte que si l’Ukraine s’engage à rester en dehors de l’OTAN, à se démilitariser et à se dénazifier, à limiter la taille de son armée et à reconnaître la nouvelle réalité territoriale sur le terrain.

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La Turquie prévoit de construire 12 réacteurs nucléaires d’ici 2050

La Turquie accélère son entrée dans le domaine de l’énergie nucléaire, se fixant comme objectif stratégique la construction de 12 réacteurs nucléaires d’ici 2050, dans un contexte de sécurité énergétique, de réduction de la dépendance aux combustibles importés et de transition vers la neutralité carbone.

Le dernier épisode de ce processus a été la signature d’un protocole d’accord (MoU) sur l’énergie nucléaire entre la société d’État Türkiye Nükleer Enerji AŞ (TUNAS) et la Korea Electric Power Corporation (KEPCO), en présence des présidents Recep Tayyip Erdoğan et Lee Jae-myung, lors de la visite officielle du président sud-coréen à Ankara.

Selon le ministère turc de l’Énergie, le protocole d’accord prévoit l’échange de savoir-faire, de données techniques et d’expérience, ainsi que des projets conjoints allant du développement de centrales nucléaires et de l’évaluation de sites, au financement de projets et à la formation des ressources humaines. Le ministre de l’Énergie, Alparslan Bayraktar, a qualifié l’accord de « partenariat stratégique » renforçant la sécurité énergétique à long terme du pays.

L’étape cruciale d’Akkuyu et les prochaines étapes

La centrale nucléaire d’Akkuyu, à Mersin, est la pierre angulaire du programme nucléaire turc. D’une capacité de 4 800 MW, il s’agit de la première centrale du pays. Construite par le groupe russe Rosatom selon le modèle BOO (construction-exploitation-propriété), elle comprend quatre réacteurs VVER-1200. Une fois achevée vers fin 2028, elle devrait couvrir environ 10 % des besoins en électricité de la Turquie.

Dans le même temps, Ankara poursuit la conception d’une deuxième centrale nucléaire à Sinop, en pourparlers avec la Russie et la Corée du Sud, tandis que des contacts sont en cours avec la Chine pour un troisième projet nucléaire en Thrace.

Rappelons qu’en 2023 déjà, KEPCO avait soumis une proposition préliminaire pour la construction de quatre réacteurs APR-1400 dans une région du nord de la Turquie.

Les petits réacteurs modulaires sont sous les projecteurs

L’accent est également mis sur les petits réacteurs modulaires (PRM). La Turquie prévoit d’ajouter 5 GWe de capacité de PRM d’ici 2050, ce qui correspond à au moins 16 unités individuelles, renforçant ainsi la flexibilité de son système énergétique et facilitant l’installation de centrales nucléaires dans des zones industrielles ou des sites isolés.

En résumé, alors que l’énergie nucléaire fait un retour dynamique à l’agenda européen et international, Ankara semble déterminée à passer en « première vitesse » de la nouvelle ère énergétique, avec tout ce que cela implique pour les équilibres géopolitiques de la région.

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Forte hausse des allocations chômage aux États-Unis

Le nombre de nouvelles demandes d’allocations chômage aux États-Unis a fortement augmenté. Ce qui laisse penser que le recul à un niveau plus bas en plus de trois ans était probablement dû aux récentes vacances de Thanksgiving.

Plus précisément, au cours de la semaine se terminant le 6 décembre, 236 000 nouvelles demandes d’allocations de chômage ont été déposées. Un nombre qui a augmenté de 44 000 par rapport à la semaine précédente, qui comprenait Thanksgiving (révision marginale à 192 000 demandes contre 191 000).

Ainsi, la moyenne mobile sur quatre semaines est passée de 214 750 à 216 750 nouvelles demandes d’allocations chômage. Cependant, le nombre de bénéficiaires d’allocations chômage en cours a suivi une évolution inverse. Ce qui indique le rythme des embauches, qui est calculé par rapport à la semaine de référence précédente.

En effet, au cours de la semaine se terminant le 29 novembre, 1,838 million de demandes d’allocations chômage ont été déposées. A savoir un chiffre en baisse par rapport aux 1,937 million de la semaine précédente.

Cette baisse est intervenue, alors que les estimations moyennes des analystes prévoyaient une augmentation à 1,95 million.

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L’OPEP, la Russie et Suez façonneront le marché de l’affrètement de pétroliers en 2026

Le marché du fret maritime par les pétroliers en 2026 dépendra moins de la demande que d’une série de décisions géopolitiques et de production.

Cette volatilité s’explique principalement par trois facteurs d’incertitude : la stratégie de l’OPEP, la stabilité des exportations russes et la possibilité de transiter en toute sécurité par le canal de Suez. Telles ont été les principales conclusions liées au secteur des pétroliers et présentées, jeudi 11 décembre, par Rajesh Verma, directeur adjoint de la recherche chez Drewry, lors d’un événement en ligne organisé par l’entreprise.

Les mesures prises par l’OPEP en 2025, une série d’augmentations de production, ont déjà créé un environnement qui pourrait conduire à un excédent allant jusqu’à 3 millions de barils par jour en 2026, a-t-il expliqué. Ce volume serait même supérieur à la surproduction enregistrée pendant la pandémie, avec un impact direct sur le marché des VLCC.

Plus précisément, M. Drewry a analysé trois scénarios pour l’année à venir.

Dans le premier scénario, l’OPEP maintient ses niveaux de production actuels et le marché se retrouve en situation de surproduction. Les capacités de stockage terrestres sont saturées et la demande de stockage en mer par pétroliers augmente.

Secundo, l’organisation reprend sa croissance, aggravant la surabondance de l’offre et entraînant une forte hausse de la demande de stockage flottant. Cette situation absorbe les navires disponibles et provoque une augmentation marquée des taux de fret.

Tertio, l’OPEP choisit d’équilibrer le marché. Ce qui se traduit par une situation plus favorable, une baisse des prix du pétrole et un affaiblissement des taux de fret.

Les exportations russes constituent un second facteur d’instabilité. Ainsi, M. Drewry estime qu’un éventuel accord de paix entre la Russie et l’Ukraine modifierait immédiatement les itinéraires de transport des produits, réduisant ainsi la demande en tonnes-kilomètres dans le secteur des énergies propres.

Le Brésil remplacerait les flux de diesel russe longue distance vers l’Europe par des approvisionnements en provenance des États-Unis. Tandis que les marchés asiatiques se tourneraient vers des sources plus proches pour remplacer les flux de naphta russe actuellement destinés à Singapour et à Taïwan.

Par ailleurs, Suez demeure un point de passage crucial, mais la sécurité des traversées reste fragile. Ces incertitudes coïncident avec une période d’expansion intense de la flotte.

Les livraisons de produits raffinés par les pétroliers ont presque triplé en 2025 par rapport aux deux années précédentes. Pour 2026, M. Drewry prévoit plus de 300 livraisons. Soit une nouvelle augmentation de 6 % de la flotte de navires propres, un taux identique à celui de 2025.

Il en résulte un marché qui aborde l’année 2026 avec des signaux contradictoires. Du côté de l’offre, la surcroissance prévaut. Tandis que du côté de la demande, les décisions géopolitiques et les stratégies de production pétrolière détermineront l’évolution des taux de fret.

Au final, M. Drewry précise qu’il est clair que la santé du marché des pétroliers l’année prochaine dépendra non seulement des indicateurs économiques, mais aussi des équilibres qui se formeront entre l’OPEP, la Russie et Suez.

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Interpol – Commerce illégal : 30 000 animaux vivants saisis 

Le trafic d’animaux vivants a atteint des chiffres records en 2025. C’est ce qu’indique Interpol, l’organisation de coordination policière. Et ce, à la suite d’une opération qui a permis la saisie de près de 30 000 animaux et l’identification de 1 100 suspects.

Entre septembre et octobre, 6 160 oiseaux, 2 040 tortues, 1 150 reptiles, 208 primates, 46 pangolins et 10 grands mammifères, ainsi que 19 415 autres animaux sauvages, ont été saisis. Un commerce en hausse, en grande partie dû à la demande d’animaux de compagnie exotiques. Ainsi constate Interpol, dont le siège est à Lyon, dans un communiqué.

L’opération a mobilisé les forces de 134 pays. Au Qatar, les autorités ont arrêté un homme qui tentait de vendre un primate en voie de disparition pour 14 000 dollars sur les réseaux sociaux. Au Brésil, 145 suspects ont été identifiés et plus de 200 animaux sauvages secourus. Avec, notamment, le démantèlement d’un réseau de trafic de singes dorés.

« Ces réseaux sont de plus en plus liés à tous les domaines de la criminalité, du trafic de drogue à l’exploitation humaine ». C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général d’Interpol, Valdés Urquiza, cité dans un communiqué.

L’organisation précise que, face au lien croissant entre ces activités criminelles et les cryptomonnaies, la coopération transfrontalière et le partage d’informations entre les forces de l’ordre et les plateformes financières étaient essentiels pour détecter les flux financiers illicites.

« On estime que le trafic d’espèces sauvages représente 20 milliards de dollars par an. Mais la nature clandestine de ce commerce nous laisse penser que le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé », souligne le document.

Les grands mammifères ne sont pas les seuls visés par ce trafic. En effet, près de 10 500 papillons, araignées et insectes ont été saisis. Et le trafic d’animaux marins protégés est également en hausse.

Cependant, le volume le plus important de contrebande concerne des parties d’animaux ou des dérivés d’animaux destinés à la médecine traditionnelle ou à la consommation.

En outre, Interpol a signalé une recrudescence du trafic de viande de brousse (singes, girafes, zèbres, antilopes, etc.). Avec une augmentation notable des flux en provenance d’Afrique vers l’Europe. Au total, 5,8 tonnes ont été saisies lors de l’opération.

Par ailleurs, le commerce illégal de plantes a également atteint des sommets. Par exemple, les forces de l’ordre ont saisi 32 000 mètres cubes de bois, indique le communiqué. Ce qui signifie que l’exploitation forestière illégale représente entre 15 % et 30 % de tout le bois vendu dans le monde.

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Au Mexique, des centaines de produits chinois frappés de droits de douane

Le Congrès mexicain a approuvé, mercredi 10 décembre, plusieurs hausses de tarifs douaniers proposées par le gouvernement sur plus de 1 400 produits importés de Chine et d’autres pays n’ayant pas d’accords de libre-échange avec le Mexique.

Le Sénat a approuvé le projet de loi mercredi soir, après son adoption par la Chambre des député. Les deux chambres sont contrôlées par le parti Morena, au pouvoir, dirigé par la présidente Claudia Sheinbaum, qui a justifié ces droits de douane par la nécessité de stimuler la production nationale du Mexique.

Les analystes relèvent que la véritable motivation réside dans les négociations en cours avec Washington, principal partenaire commercial du Mexique. Mme Sheinbaum cherche à obtenir un allègement des droits de douane restants imposés par l’administration Trump sur les importations mexicaines. Et ce, en accusant la Chine d’utiliser le Mexique comme porte dérobée vers le marché américain.

Ainsi, la décision d’augmenter les droits de douane jusqu’à 50 % concerne notamment les textiles, les chaussures, les appareils électroménagers, les voitures et les pièces automobiles. Elle entrera en vigueur à compter de janvier prochain.

De son côté, le ministère mexicain des Finances a prédit que ces nouveaux frais généreraient environ 2,8 milliards de dollars de recettes supplémentaires l’année prochaine.

Dans ce contexte, la Chine sera le pays le plus touché. Car le Mexique a importé pour 130 milliards de dollars de produits de ce pays en 2024. Quant au gouvernement chinois, il a critiqué les augmentations proposées etannoncées en septembre dernier.

A cet égard, le ministère chinois du Commerce a déclaré qu’il surveillait de près le nouveau système tarifaire que le Mexique a imposé aux importations en provenance de pays avec lesquels il n’a pas d’accords de libre-échange. Il a souligné que ces mesures porteraient gravement atteinte aux intérêts commerciaux. Tout en exprimant le rejet par Pékin de toute augmentation unilatérale des droits de douane.

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La Fed baisse ses taux d’intérêt de 25 points de base

La Réserve fédérale américaine (Fed) a abaissé ses taux d’intérêt, pour la troisième fois consécutive. Une décision qui intervient dans un contexte de divergences d’opinions sur l’évolution de l’économie américaine; ainsi que de lacunes dans les données économiques dues au dernier shutdown

Le Comité fédéral de l’Open Market (FOMC), après sa réunion de deux jours, a annoncé dans un communiqué, mercredi 10 décembre, une baisse de 25 points de base. Ce qui ramène le taux d’intérêt directeur à une fourchette de 3,5 % à 3,75 %. Toutefois, cette décision a suscité des inquiétudes quant à la direction que prendra la banque à l’avenir. De même qu’elle s’est accompagnée des votes négatifs de trois membres, ce qui ne s’était pas produit depuis septembre 2019. A savoir ceux de Stephen Miran, Jeffrey Schmid et Austan Goolsbee.

Par ailleurs, certains responsables ont maintenu leurs prévisions d’une baisse de 25 points de base en 2026. La prévision médiane tablant sur une autre baisse en 2027.

« Pour déterminer l’ampleur et le calendrier des ajustements supplémentaires à la fourchette cible du taux des fonds fédéraux, le Comité évaluera attentivement les données à venir, l’évolution des perspectives et l’équilibre des risques ». C’est ce qu’indique le communiqué, reprenant les termes utilisés en décembre dernier, peu avant de « suspendre » les baisses de taux.

Concernant le marché du travail, les prévisions médianes de la Fed indiquent que le taux de chômage devrait s’établir à 4,4 % d’ici la fin de l’année prochaine. Soit un chiffre inchangé par rapport aux données publiées en septembre, les plus récentes disponibles.

L’inflation, selon l’indice suivi par la Fed (PCE), devrait clôturer l’année à 2,9 %; avant de retomber à 2,4 % l’année prochaine, contre 2,6 % prévus en septembre.

En outre, les décideurs politiques prévoient que l’inflation sous-jacente liée aux dépenses de consommation personnelle (PCE) se situera à 3,0 % cette année et à 2,5 % en 2026.

A cet égard, il convient de noter que la Fed poursuit un double objectif : le plein emploi, avec une inflation de 2 % à moyen terme.

Ainsi, la décision du 29 octobre de baisser les taux d’intérêt de 25 points de base, les ramenant à une fourchette de 3,75 % à 4 %, avait divisé les responsables politiques. Un groupe est favorable à un resserrement de la politique monétaire; tandis qu’un autre préconise une approche plus accommodante. Leurs principales préoccupations portent sur le risque d’inflation persistante et les signes de fragilisation du marché du travail américain. D’une part, certains estiment que de nouvelles baisses pourraient préserver le marché du travail; mais d’autre part, d’autres craignent qu’elles n’aggravent l’inflation.

Trump : la Fed devrait baisser les taux d’intérêt deux fois

De son côté, le président américain Donald Trump s’attendait à une baisse plus importante des taux d’intérêt de la part de la Fed. Commentant la décision de réduire les taux d’intérêt de 25 points de base, il a déclaré qu’ils auraient dû être du double, c’est-à-dire de 50 points de base.

Enfin, Trump, qui exhorte depuis longtemps la Banque centrale à baisser les taux d’intérêt pour stimuler davantage la croissance économique, a qualifié le président de la Fed, Jerome Powell, d’« inflexible » pour avoir approuvé une baisse « plutôt modeste ».

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La Banque du Canada laisse inchangés ses taux d’intérêt, une économie résiliente face aux tarifs douaniers américains

La Banque du Canada a maintenu, mercredi 10 décembre, ses taux d’intérêt inchangés. Tout en affirmant que même si l’économie semble plus résiliente qu’on ne le pensait, le niveau actuel des coûts d’emprunt demeure approprié pour atténuer les effets de la guerre commerciale.

Les responsables de la politique monétaire de la Banque du Canada, sous la direction de Tiff Macklem, ont maintenu le taux directeur à 2,25 %, mercredi 10 décembre.

M. Macklem a déclaré que, même si des données récentes montrent que l’économie canadienne « se révèle globalement résiliente » aux tarifs douaniers américains, la banque prévoit toujours un assouplissement économique continu qui maintient l’inflation près de son objectif de 2 %.

Dans sa déclaration, la Banque du Canada a réaffirmé que le taux directeur actuel est « approprié » si les perspectives d’octobre se maintiennent. « L’incertitude demeure élevée. Si les perspectives changent, nous sommes prêts à réagir », a-t-elle indiqué.

Un marché du travail robuste

En effet, des données récentes indiquent que l’économie canadienne a été plus robuste que prévu. Le marché du travail ayant créé 181 000 nouveaux emplois en trois mois. Et le PIB réel ayant progressé à un taux annualisé de 2,6 % au troisième trimestre.

Dans son allocution d’ouverture aux journalistes, M. Macklem a souligné que les récentes révisions du PIB canadien pour 2022, 2023 et 2024 pourraient expliquer en partie la résilience observée par la banque. De même qu’elles « laissent entendre que l’économie canadienne était plus saine qu’on ne le pensait avant d’être frappée par le conflit commercial américain ».

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Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars en Inde

Microsoft a annoncé mardi 9 décembre son intention d’investir 17,5 milliards de dollars pour contribuer à la construction d’infrastructures d’intelligence artificielle en Inde, une initiative qualifiée par le PDG de l’entreprise, Satya Nadella, de «notre plus important investissement jamais réalisé en Asie».

Plusieurs entreprises internationales ont annoncé cette année d’importants investissements en Inde, où le nombre d’utilisateurs d’Internet devrait dépasser 900 millions d’ici la fin de l’année.

Nadella a déclaré sur X : «Pour soutenir les ambitions du pays, Microsoft s’engage à allouer 17,5 milliards de dollars, notre plus gros investissement jamais réalisé en Asie, afin de contribuer à la mise en place des infrastructures, des compétences et des capacités nécessaires pour un avenir où l’intelligence artificielle sera une priorité en Inde».

Il a fait cette annonce sur les réseaux sociaux après sa rencontre avec le Premier ministre Narendra Modi à New Delhi, remerciant le dirigeant indien pour une «conversation inspirante sur les opportunités offertes par l’intelligence artificielle en Inde».

Microsoft indique dans un communiqué que l’investissement sera étalé sur quatre ans, soulignant que l’une des principales priorités de son plan d’investissement est «la construction d’une infrastructure massive et sécurisée… pour permettre l’adoption de l’intelligence artificielle en Inde».

Elle a ajouté que «le cœur de cet effort réside dans les progrès significatifs réalisés dans la région de cloud computing du centre-sud de l’Inde, basée à Hyderabad, qui devrait être opérationnelle à la mi-2026».

Pour sa part, Modi s’est dit «ravi» que le géant technologique ait choisi l’Inde comme destination de son plus important investissement en Asie.

Modi a déclaré sur X : «La jeunesse indienne saisira cette opportunité pour innover et exploiter la puissance de l’intelligence artificielle pour une planète meilleure», ajoutant : «En matière d’intelligence artificielle, le monde est optimiste quant à l’Inde».

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L’or recule mais le dollar se renforce

L’or a légèrement baissé ce mercredi 10 décembre; alors que le dollar s’est renforcé. Et ce, après la publication d’un rapport sur l’emploi américain faisant état d’un marché du travail plus robuste que prévu. Ce qui a exercé une pression à la baisse sur les prix. Avant une réunion de la Réserve fédérale qui devrait largement entraîner une réduction des taux d’intérêt.

Le prix de l’or sur le marché au comptant a baissé de 0,1 % pour s’établir à 4 207,39 dollars l’once ce matin. Cependant, Reuters indique que les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en février se sont établis à 4 236,60 dollars l’once.

De son côté, le dollar a atteint mardi son plus haut niveau en près d’une semaine. Les rendements de référence des obligations du Trésor américain à 10 ans ont progressé hier, dépassant les précédents plus bas, pour s’établir à leur plus haut niveau en deux mois et demi. Un niveau qu’ils avaient atteint lundi.

A cet égard, le ministère américain du Travail a publié un rapport montrant que le nombre d’offres d’emploi a atteint 7,67 millions en octobre; contre des prévisions de 7,15 millions.

Parallèlement, Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison Blanche et favori pour le poste de président de la Réserve fédérale, a déclaré mardi au Wall Street Journal qu’il existait une marge de manœuvre suffisante pour baisser davantage les taux d’intérêt. Il a toutefois ajouté qu’une hausse de l’inflation pourrait modifier la donne.

La réunion de deux jours du Comité fédéral de l’Open Market (FOMC) se conclura ce mercredi par sa décision concernant les taux d’intérêt. Les investisseurs anticipent désormais une probabilité de 88,6 % d’une baisse de 25 points de base.

Sachant que les actifs non rémunérateurs, comme l’or, ont tendance à prendre de la valeur lorsque les taux d’intérêt sont bas.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent a progressé de 0,5 % sur le marché au comptant pour atteindre un record historique de 61,02 dollars l’once. Et ce, après avoir franchi la barre des 60 dollars mardi.

De son côté, le platine a chuté de  1% à 1 672,70 $. Tandis que le palladium a baissé du même pourcentage à 1 491,0 $.

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La Hongrie peut compter sur la Turquie pour son approvisionnement en gaz russe

La Turquie garantira l’approvisionnement de la Hongrie en gaz russe. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Tout en approuvant l’accord, lors de sa rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, lundi 8 décembre à Istanbul.

La dépendance énergétique de la Hongrie vis-à-vis de la Russie, malgré la guerre en Ukraine, a suscité des critiques de la part de l’Union européenne et de l’OTAN. En 2021, la Hongrie a signé un accord de 15 ans avec la Russie pour l’achat de 4,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an et a augmenté ses approvisionnements en provenance de Gazprom. Et ce, en important environ 7,5 milliards de mètres cubes de gaz russe, via le gazoduc TurkStream.

« J’ai convenu avec le président (Erdogan) que vous, la Turquie, garantirez la voie, afin que nous puissions transporter (du gaz naturel) de la Russie à la Hongrie », a assuré Orban.

A souligner au passage qu’en novembre dernier, les États-Unis ont exempté la Hongrie des sanctions liées à l’acquisition de pétrole et de gaz russes pour une durée d’un an.

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Trump brandit de nouveau l’arme des droits de douane contre le Canada et l’Inde 

Donald Trump envisage d’imposer de nouveaux droits de douane sur les produits agricoles, notamment les engrais canadiens et le riz indien. Dernier signe en date que les négociations prolongées avec ces deux partenaires commerciaux des États-Unis pourraient se poursuivre.

S’exprimant lors d’un événement à la Maison Blanche, Trump a annoncé des milliards de dollars d’aide supplémentaire pour les agriculteurs américains. Certains ayant déclaré que « les importations à bas prix rendent difficile la compétitivité de leurs produits sur le marché américain. »

Il a affirmé vouloir « s’occuper » du dumping présumé de riz indien aux États-Unis, indique Bloomberg. En effet, certains agriculteurs imputent la chute des prix du riz aux importations en affirmant que des pays comme l’Inde, le Vietnam et la Thaïlande pratiquent des prix inférieurs à la valeur de leurs récoltes.

A noter que l’Inde est le premier exportateur mondial de riz, avec des ventes prévues d’environ 25 millions de tonnes cette saison. La majeure partie de sa production étant destinée aux pays d’Asie et d’Afrique.

De leur côté, les États-Unis exportent plus de riz qu’ils n’en importent. Leurs achats depuis le début de l’année 2025 provenant principalement de Thaïlande, suivie de l’Inde, relèvent les données du ministère américain de l’Agriculture.

Par ailleurs, la Fédération des exportateurs de riz d’Inde a déclaré dans un communiqué que les exportations vers les États-Unis restent tributaires de la demande. Les principaux producteurs américains ne cultivant pas de variété similaire au riz basmati indien.

« Bien que les États-Unis constituent une destination majeure, les exportations de riz de l’Inde sont bien diversifiées sur les marchés mondiaux », a-t-elle ajouté. L’Inde a exporté 274 213 tonnes de riz basmati et 61 341 tonnes de variétés non basmati vers les États-Unis au cours de l’exercice fiscal clos le 31 mars, indique encore la Fédération.

Et Trump de menacer

« Une grande partie de ces produits provient du Canada. Donc nous allons finir par imposer des droits de douane très élevés, si nécessaire. Car c’est le seul moyen de stimuler la production nationale. Et nous pouvons le faire ici. Nous pouvons tous le faire ici», a déclaré Trump.

Le président américain subit une pression croissante pour s’attaquer à la hausse des prix à la consommation et à l’inflation persistante. Lesquelles ont suscité la colère des électeurs et représentent un risque politique pour les Républicains à l’approche des élections de mi-mandat de l’année prochaine. Parmi les griefs figurent ceux des agriculteurs. A savoir : un électorat fidèle à Trump qui a connu des difficultés, notamment en raison de facteurs de marché tels que le régime tarifaire mis en place par le président.

Les droits de douane sur les engrais provenant en grande partie de l’étranger pourraient raviver les inquiétudes des agriculteurs américains. Car, ils ont dû faire face à une hausse des coûts de production ces dernières années. Cependant, l’imposition de droits supplémentaires aggraverait les difficultés que rencontrent déjà les agriculteurs pour l’approvisionnement en phosphate, un autre intrant agricole essentiel largement importé.

Ces deux engrais ont été ajoutés à la liste américaine des minéraux critiques en novembre. Une mesure qui, espéraient les agriculteurs, protégerait les flux commerciaux mondiaux et soutiendrait la production nationale.

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