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Coopération : Le ministre de l’Economie et de la Planification s’entretient avec des partenaires financiers de la Tunisie

Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, s’est entretenu, jeudi 21 novembre, à Tunis, avec des partenaires financiers et des bailleurs de fonds de la Tunisie à l’échelle bilatérale et multilatérale.

Le ministre a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’échange de points de vue dans l’objectif de consolider la coopération financière et technique et à la rendre plus efficace, conformément aux choix et priorités de développement de la Tunisie.

Il a passé en revue les principaux indicateurs macroéconomiques enregistrés au cours des neuf derniers mois et les prévisions pour l’année prochaine, notant qu’en dépit de la situation mondiale difficile, la Tunisie s’est montrée résiliente et a pu réaliser une amélioration de nombreux indicateurs et honorer ses engagements financiers extérieurs.

Le ministre a également abordé les principales orientations en matière de développement pour la période à venir, notamment le renforcement du rôle social de l’Etat, la promotion de l’investissement public et privé, la lutte contre la corruption et le soutien au développement régional.

A ce titre, il a évoqué les principales mesures prises sur le plan social et les mesures en cours d’adoption pour améliorer le climat de l’investissement et des affaires, ainsi que celles visant à accélérer la mise en œuvre des projets en suspens, notamment les projets structurants et ceux à participation étrangère en matière de financement.

Les représentants des institutions financières présents ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures récemment adoptées par le gouvernement tunisien pour accélérer la réalisation des projets et impulser l’investissement, réitérant l’engagement de leurs institutions à continuer à soutenir le processus de réformes et de développement en Tunisie conformément aux choix et aux priorités nationales et à poursuivre la coordination pour atteindre l’efficience et l’efficacité souhaitées dans le cadre des différents programmes et mécanismes de coopération existants et à venir.

Avec TAP

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Le Plan de développement 2026-2030 se fera de la base au sommet

Renforcer le rôle social de l’état, insuffler une dynamique économique dans toutes les régions, consolider les liens entre les districts et les régions et diminuer les écarts régionaux, sont les principaux objectifs du plan de développement 2026-2030 a indiqué, mercredi 1 novembre, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

En réponse aux questions des députés, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue, au Palais du Bardo, pour l’examen du projet de la mission de l’Economie et de la planification, le ministre a fait savoir que l’élaboration de ce plan se fera selon une démarche qui part de la base vers le sommet et qui impliquera, en premier lieu, les conseils régionaux et locaux et des districts qui auront à identifier les besoins des régions en termes de développement et à fixer les plans régionaux adéquats en coordination avec les structures publiques concernées.

Tenir compte du nouveau découpage territoire

Il a ajouté que les modalités de coordination entre les différents conseils seront fixées par une loi organique qui est en cours d’élaboration, soulignant que le ministère de l’Economie a, par ailleurs, entamé les travaux préliminaires relatifs à l’élaboration du plan de développement 2026-2030, en procédant à la collecte des données et des statistiques nécessaires et en examinant les modalités de coordination possibles entre les différents intervenants.

Abdelhafidh a, en outre, fait savoir, que le gouvernement se penche sur la révision des stratégies d’action et des méthodes de gestion des différentes structures publiques chargées du développement régional conformément aux exigences du nouveau découpage territorial qui met l’accent sur les dimensions locale et régionale.

1 MDT pour le l’Office de développement du sud

Il a, aussi, indiqué que toutes les mesures ont été prises pour que l’Office de développement du sud et du Sahara dont la création est prévue en vertu du Décret n° 2024-184 du 5 avril 2024, soit opérationnel en 2025, précisant qu’une enveloppe de 1 million de dinars a été consacrée à ce projet.

Climat des affaires

S’agissant de l’amélioration du climat des affaires, le ministre a évoqué la décision prise de supprimer progressivement les autorisations administratives et économiques, rappelant que le nombre totale des autorisations a été de 270 en 2018. Un premier lot de 27 autorisations a été supprimé en 2018 et un deuxième de 25 autorisations l’a été en 2022. Un troisième lot de 33 autorisations sera bientôt soumis à l’approbation du conseil des ministres.

Vers une diminution du nombre des cahiers de charges

Concernant les cahiers des charges, le ministre a fait savoir qu’ils sont au nombre de 167 actuellement, répartis sur 18 secteurs économiques, ajoutant que le ministère œuvre à réviser ces cahiers en vue d’assouplir les conditions techniques, de supprimer le régime des quotas, de réduire les délais d’approbation et de numériser des procédures de dépôt et de retrait. La première étape de la révision se fera en 2025 et concernera 100 cahiers des charges dans le sens de la suppression ou de l’assouplissement. Le travail est déjà engagé avec un premier lot de 50 cahiers.

Toujours dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, Abdelhafidh a indiqué que son département œuvre à favoriser la digitalisation, à améliorer les services logistiques et l’accès au financement pour les entreprises.« À cet effet, une ligne de crédit pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) avec un financement de 80 millions d’euros de l’AFD sera bientôt examinée en conseil des ministres. Un autre programme de financement de 90 millions d’euros a été signé avec la BAD et sera bientôt soumis à l’approbation de l’ARP ».

Loi transversale et globale de l’investissement

Par ailleurs, le gouvernement a entamé l’élaboration d’un projet de loi transversale et globale de l’investissement pour mettre fin à la dispersion des textes et garantira une révision globale du cadre de l’investissement. Le gouvernement œuvrera à élaborer une carte d’investissement pour chaque district, dans le cadre du plan de développement 2026-2030. Une stratégie nationale de promotion des PME est, également, en cours d’élaboration et sa mise en œuvre est prévue pour la fin du premier trimestre de 2025, a-t-il indiqué.

Projets publics bloqués

Evoquant les projets publics bloqués, le ministre a rappelé que des mesures ont été prises pour accélérer leur mise en œuvre et éviter les coûts supplémentaires dus au retard accusé. Il s’agit, notamment, de la création du «Comité des grands projets» présidé par le chef du gouvernement et de la Commission d’approbation des projets publics au ministère de l’Economie et de la Planification pour étudier la faisabilité des projets publics avant de les inscrire dans le cadre du budget de l’Etat ou leur soumission au financement extérieur. Il s’agit, également, de la promulgation d’une circulaire qui prévoit des mesures urgentes pour relancer les projets bloqués et améliorer la gestion et le suivi de la réalisation des projets publics.

Connexion des barrages

En réaction à une question sur la stratégie mise en œuvre pour faire face aux changements climatiques et améliorer la sécurité hydrique, Abdelhafidh a rappelé la stratégie du secteur de l’eau à l’horizon 2050 dont la mise en œuvre se fait sur des étapes à travers notamment la poursuite de la construction de barrages notamment dans le nord du pays, la connexion des barrages existants et programmés pour assurer le transfert des eaux et limiter le pourcentage des eaux qui finissent en mer, la poursuite des projets de dessalement des eaux de mer, la mise en place d’incitations importantes pour l’économie en eau dans les exploitations agricoles et l’instauration de facilités pour la construction de majels (citernes).

Avec TAP

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La Tunisie prévoit un taux de croissance de 1,6% en 2024

La croissance économique en Tunisie devrait atteindre 1,6% en 2024 contre 2,1 initialement prévu, a déclaré le ministre de l’Economie et du Plan, Samir Abdelhafidh, lors d’une séance d’audition devant la commission des finances et du budget des deux chambres parlementaires réunies.

Ce taux de croissance n’est «pas suffisant» pour surmonter les défis économiques, mais reste «respectable», a ajouté le ministre, arguant que les chocs extérieurs auxquels la Tunisie est confrontée, notamment l’impact de la pandémie de Covid-19 et les troubles géopolitiques régionaux et internationaux, sont responsables de ce taux de croissance «modeste». Ces bouleversements ont entraîné une hausse «significative» des prix de l’énergie et des matières premières.

Abdelhafidh a également souligné les efforts visant à contenir l’inflation, qui a atteint 6,7% en septembre 2024 contre 9% à la même période l’année dernière.

Rappelons que la Banque mondiale a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du PIB pour la Tunisie, à 1,2% en 2024, contre 2,4% annoncés en avril 2024.

Selon le FMI, en 2025, la croissance du PIB de la Tunisie devrait atteindre 2,2%, lit-on dans le Mena Economic Update, «Croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», publié le 16 octobre dernier.

I. B.

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