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Systèmes de transport et logistiques: Investir massivement pour éviter une paralysie économique

«Malgré les efforts déployés pour attirer des investissements locaux et étrangers, nous remarquons une absence de mesures concrètes visant à moderniser les infrastructures de transport. Et bien que ces dernières représentent une source essentielle de devises et un levier de croissance, beaucoup reste à faire», explique Haithem Toumi, expert et chercheur en sciences de Transport et Logistique, ancien consultant auprès de ministère du Transport. Il nous fait savoir que pour résoudre ces problématiques, il n’existe pas de solution miracle !


Le transport et la logistique sont des moteurs essentiels de la croissance économique du pays. En effet, ces derniers sont essentiels pour les secteurs industriels stratégiques tels que l’exportation. De nombreuses études et modèles économiques ont établi un lien entre la demande de transport et la croissance économique. Parmi les indicateurs les plus pertinents, on peut citer l’intensité du transport.


Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 25 novembre 2024

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La Tunisie participe à la 28ᵉ Conférence Mondiale de l’Investissement à Riyad

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, participe du 25 au 28 novembre 2024, aux travaux de la 28ᵉ de la Conférence Mondiale de l’Investissement, qui se déroule à Riyad, en Arabie Saoudite. Il est accompagné de la présidente de l’Instance Tunisienne de l’Investissement et du directeur général de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA).

Cet événement, organisé en partenariat entre l’Autorité saoudienne de promotion de l’investissement et l’Association Mondiale des Agences de Promotion des Investissements-World Association of Investment Promotion Agencies (WAIPA), se tient sous le thème « Exploiter la transformation numérique et la croissance durable – Élargir les opportunités d’investissement ».

L’événement réunit un large éventail de responsables politiques, de représentants gouvernementaux, de dirigeants d’agences d’investissement et de professionnels du secteur privé, en provenance des quatre coins du monde, afin de discuter des défis et opportunités dans le domaine de l’investissement.

La conférence offre une occasion unique de débattre sur des questions cruciales telles que le rôle des investissements étrangers dans le soutien aux efforts de développement économique et social des pays, face aux transformations rapides et aux impacts mondiaux actuels. Il sera également question d’explorer les meilleures stratégies pour améliorer les environnements d’investissement et favoriser l’attraction des capitaux.

Dans ce cadre, le ministre tunisien, accompagné de sa délégation, participera à l’ouverture officielle de la conférence, ainsi qu’à plusieurs ateliers thématiques. Des rencontres bilatérales sont également prévues avec des investisseurs et des hommes d’affaires saoudiens et internationaux, dans le but de promouvoir le climat d’investissement en Tunisie, de mettre en avant ses atouts et d’explorer les opportunités d’investissement dans différents secteurs.

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Mohsen Hassan: « Tout passe par le développement de l’investissement »

Qu’on parle de projets structurants ou de croissance économique en général, le mot d’ordre, c’est l’investissement. Pour M. Mohsen Hassan, avec un taux d’investissement national de 15%, difficile de déplacer les montagnes. Pour y remédier, comme il le précise, il faudra d’abord instaurer un climat d’affaires propice et en la matière, il reste beaucoup à faire. Comment y arriver ? C’est ce que va nous expliquer l’expert en finance et ancien ministre du Commerce lors de cette interview. Une occasion aussi pour revenir sur l’actualité, notamment le PLF 2025, l’indépendance de la BCT et le déficit courant.

Vous avez déclaré dernièrement qu’il n’y a que les grands projets qui peuvent garantir des milliers de postes d’emploi. Précisément, on veut vous interroger sur les projets structurants, sur l’importance de ces projets dans une économie, l’économie tunisienne en l’occurrence. Pourquoi, à votre avis, ça bloque sur le sujet ?

Il est évident que les projets structurants sont d’une importance capitale dans une économie et dans l’économie tunisienne en particulier. L’avantage ou l’intérêt économique d’un tel choix trouve son explication dans la création des emplois directs et indirects pour le développement d’un tissu industriel autour des projets structurants. Il est temps que le gouvernement mette en place une stratégie afin d’accélérer l’implémentation de ces projets. Cette stratégie doit reposer d’abord sur la levée des contraintes au niveau des procédures administratives. Ceci n’est possible qu’à travers une amélioration du cadre législatif, notamment en ce qui concerne le problème foncier. Il y a aussi la question de la réglementation bancaire et du financement bancaire.

Aujourd’hui, je pense que l’industrie bancaire n’encourage pas et ne motive pas le financement de grands projets, elle
en est même très loin. Avec un taux directeur de 8%, des taux d’intérêt qui ne cessent d’augmenter, les projets structurants n’ont plus accès au financement. Le système bancaire préfère allouer ses ressources au financement du budget de l’État plutôt que pour ce genre de projet. Les projets structurants publics ont besoin de fonds et tout le monde connait les problèmes du pays au niveau des finances publiques. Nos moyens sont limités.

Pour donner un exemple, le budget de l’État 2025 n’a prévu que 5,4 milliards de dinars pour l’investissement public. C’est pratiquement 7% des dépenses de l’État. C’est trop peu pour financer des projets structurants. D’un autre côté, le PPP (partenariat public-privé) n’a pas encore joué son rôle en la matière. Il est temps de revoir son cadre juridique, cela doit être une priorité pour le gouvernement. Il est temps de développer cette voie pour le financement des projets structurants. C’est une question structurelle. Il faut une vision qui recommande et qui exige même le développement du PPP comme instrument, comme levier, pour le développement de l’investissement. D’autant qu’il y a un blocage au niveau de l’investissement privé. Fin 2023, le taux d’investissement a atteint 15,6%. C’est un taux qui reflète bien l’environnement des affaires en Tunisie. Il faut dire, toutefois, que dernièrement, un intérêt certain
de la part du gouvernement s’est manifesté pour ce genre de projets. Des conseils ministériels consacrés à ce sujet ont été tenus, et ils ont abouti à la création d’un comité pour accélérer l’implémentation des projets structurants. Et c’est tant mieux.

Selon vous, quels sont les projets structurants prioritaires aujourd’hui en Tunisie ?

Je commencerais par le dossier que je connais pour avoir dirigé le ministère du Commerce. Aujourd’hui, la mise à niveau des circuits de distribution est une priorité pour le pays. Je pense que l’État doit créer un réseau de marchés de production et de marchés de gros. Ce sont des projets structurants qui permettent d’assurer la fluidité qu’il faut au niveau du circuit de distribution. Il y a aussi la transition énergétique, où d’autres projets peuvent être envisagés. Sur les 15 milliards de dinars de déficit commercial, plus de 9 milliards proviennent de l’énergie. L’investissement dans la transition énergétique est donc indispensable. Il y a aussi l’investissement dans la logistique. Je citerais le port en eau profonde d’Enfidha. Il est, à mon sens, impératif que l’Etat investisse, en partenariat avec le privé, pour la réalisation de ce port. Dans le même cadre, on peut parler du transport public. On ne peut avancer sans un secteur de transport efficace. Pourquoi ne pas penser à la réalisation d’un grand aéroport ? Nous avons pour cela des réserves foncières énormes. Il ne faut pas aussi oublier le réseau routier, notamment les autoroutes. Il faut penser à des autoroutes transversales pour désenclaver les régions intérieures. On peut penser aussi à ces grands projets urbains, comme celui de « Sama Dubaï », par exemple. Ce sont ces grands projets qui créent l’emploi et changent la face du pays. D’ailleurs, c’est un fait, la baisse de la croissance ces dernières années est due en grande partie au ralentissement qu’a connu le secteur du bâtiment, de la construction, de l’immobilier d’une façon générale. Les grands projets immobiliers jouent un rôle très important. Ils ont un effet d’entraînement sur les petits métiers, c’est là où se trouve la plus grande niche d’emplois.

Cela permettra aussi de faire de Tunis une capitale méditerranéenne, comme Barcelone, Marseille ou Alexandrie.

Oui, et on en a besoin. En plus de l’effet économique, il y a l’effet psychologique, l’effet d’annonce, l’image qu’on donne au monde, l’image d’une capitale prospère. C’est ce qui attire les investisseurs étrangers. Il y a lieu aussi de construire des hubs universitaires et sanitaires. On peut les réaliser en collaboration avec le PPP, dans le cadre d’une stratégie nationale des projets structurants. Tout cela pour dire que les projets à réaliser ne manquent pas.

On va profiter de votre présence pour revenir un petit peu sur le projet de loi de finances 2025. Une lecture générale.

Il y a des chiffres sur lesquels on peut s’attarder, comme les hypothèses de base qui ont été adoptées, notamment le taux de croissance de 3,2%. Je pense que c’est plutôt optimiste, si on le compare à ce qu’a prévu la Banque mondiale, soit 2,3%. C’est réalisable, encore faut-il pour cela qu’on arrive à réunir toutes les conditions, notamment en termes d’investissement et de demande intérieure. Côté recettes de l’État, les fonds propres représentent 63,9% dont 45,2 milliards de dinars proviennent des recettes fiscales, soit une augmentation de 7,3% par rapport à l’année dernière. Je reviens sur ce chiffre pour mettre en évidence la hausse continue de la pression fiscale. En fait, la première
source de financement du budget de l’État, c’est la fiscalité. Cela pose problème, surtout lorsqu’on sait que la hausse de la pression fiscale est disproportionnée par rapport à la croissance du PIB. Au niveau des dépenses, qui sont de l’ordre de 60 milliards de dinars, 24,3 milliards de dinars seront consacrés aux salaires, ce qui représente près de 40,8% de l’ensemble des dépenses et 13,3% de PIB.

Quant aux dépenses d’intervention, elles représentent 20,5 milliards de dinars, soit environ 33% des dépenses de l’État, dont 11 milliards de dinars de dépenses de compensation (près de 7,2% de PIB). C’est trop. En 2010, l’objectif était de réduire les dépenses de compensation à 2% de PIB. Aujourd’hui, on est à 7,2% de PIB, c’est énorme. Ainsi, il ne reste que 5,4 milliards de dinars pour l’investissement public. On comprend alors pourquoi cela bloque côté projets structurants. Revenons maintenant aux ressources d’endettement. Les ressources d’emprunt sont de l’ordre de 28,2 milliards de dinars, dont un peu plus de 6 milliards de dinars d’endettement extérieur, contre 16 milliards pour l’année 2024. Le reste, soit 22 milliards de dinars, sera de l’endettement intérieur. Ces quelques chiffres confirment que la situation est un peu critique. Surtout concernant l’endettement intérieur et l’endettement extérieur à court terme. Fin 2025, l’endettement public sera de 147 milliards de dinars, soit 83% de PIB.

Enfin et pour conclure, la loi de finances 2025 a une vocation sociale. On s’oriente de plus en plus vers l’État-providence, avec moins de libéralisme, moins d’intérêt pour la question économique. Cette orientation sociale du rôle de l’État se fait au détriment du rôle économique.

L’intégralité de cette interview est disponible   dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n 907 du 20 novembre au 4 décembre 2024 

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La ligne D’or: Des défis numériques… aux prouesses !

L’enseigne française fondée en 1981 et célèbre pour ses produits à petits prix « GiFi » se prépare à changer de main. « Lazard », la banque d’affaires mandatée, commence sa recherche de repreneurs. En fait, le déclin de « GiFi » est un cas d’école. Tout a commencé en 2023, par un problème informatique majeur, déclenché lors de la mise en place d’un nouveau logiciel interne. Un changement, mal maîtrisé, qui a bloqué la remontée des données de vente  en magasin vers le siège.

S’ensuivit alors une réaction :  des réapprovisionnements chaotiques, des stocks insuffisants, une perte de chiffre d’affaires, des fournisseurs non payés à temps et, in fine, des procédures judiciaires en cascades. Même si l’incident a, depuis, été corrigé et les stocks réapprovisionnés pour les fêtes de fin d’année 2024, le mal était fait. La confiance des partenaires, comme celle des collaborateurs, en a été profondément ébranlée. 

Au-delà du drame social pour les 6.500 salariés de l’enseigne, ce fiasco nous met devant un paradoxe. Dans un monde où les entreprises sont de plus en plus dépendantes de leurs systèmes informatiques, une technologie mal intégrée peut se transformer en un véritable cauchemar. Le cas « GiFi » nous indique que la transformation numérique ne se résume pas à déployer un logiciel ou à adopter une nouvelle technologie. Elle implique une révision profonde des processus, une montée en compétence des équipes et une gestion proactive des risques. Les entreprises qui décident de se doter d’un nouveau logiciel ou envisagent une transformation numérique d’envergure, doivent anticiper les impacts de tout changement technologique sur leurs opérations, quitte à ralentir le rythme pour garantir une transition sans accroc. Heureusement, dans la vie managériale, il n’y a pas que cette expérience malheureuse de « GiFi ». Certaines entreprises réussissent très bien leur migration logicielle, comme le géant du transport maritime « Maersk » qui a récemment migré vers un système « Systemanalyse Programmentwicklung » (développement de programmes d’analyse de système (SAP) qui aide les entreprises et organisations de toute taille et de tout secteur d’activité à optimiser leur rentabilité, à s’adapter continuellement…) pour moderniser la gestion de sa logistique et de sa chaîne d’approvisionnement. Cette transition a été réalisée en plusieurs étapes, avec une planification minutieuse pour minimiser les perturbations opérationnelles. Avant le déploiement complet, l’entreprise a mis en place des tests approfondis et des simulations pour s’assurer que la transition se fasse en douceur. Parallèlement, Maersk n’a pas lésiné sur les moyens dans la formation de ses employés qui devraient s’adapter convenablement au nouveau système. « Nous sommes ravis d’annoncer une mise à niveau significative de notre système financier en adoptant SAP S/4HANA en novembre 2024 (le SAP S/4HANA est le dernier système ERP de la gamme de logiciels ERP de SAP). Cette amélioration apportera de nombreux avantages à nos opérations, nous permettant de mieux vous servir », avait annoncé le géant danois dans un communiqué public. Outre la communication interne donc, nécessaire à la transition, « Maersk » a tenu à informer ses partenaires.

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La Tunisie participe à la 28e édition du forum mondial de l’investissement à Riyadh

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, participe aux travaux de la 28e édition du forum mondial de l’investissement qui se tiendra du 25 au 28 novembre 2024 à Riyadh en Arabie saoudite. Il est accompagné de la présidente de l’Instance Tunisienne d’Investissement et du directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements étrangers (FIPA).

Selon un communiqué, ce forum est organisé conjointement par l’Autorité générale saoudienne d’investissement et l’Association mondiale des agences de promotion des investissements (WAIPA), sous le thème « Consécration de la transition numérique et la croissance durable – élargir les opportunités d’investissement », avec la participation d’un grand nombre de ministres, de représentants gouvernementaux, de responsables d’agences et organismes d’investissement, des acteurs financiers et commerciaux, ainsi que des experts de tous les pays du monde.

Ce forum mondial offre l’occasion de discuter de plusieurs questions importantes dans le cadre de séminaires et d’ateliers de dialogue sur l’inclusion du rôle de l’investissement étranger dans le soutien des efforts des États pour réaliser le développement économique et social, ainsi que sur les défis émergents à la lumière des développements et des changements accélérés et leurs impacts pour un développement inclusif et durable et les moyens d’améliorer le climat des investissements.

Le ministre de l’Économie et de la Planification et la délégation l’accompagnant, assisteront à l’ouverture officielle du forum et participeront à un certain nombre d’ateliers ainsi qu’à des rencontres qui réuniront des investisseurs et hommes d’affaires saoudiens en vue de faire connaitre les opportunités d’investissement et les avantages préférentiels de la Tunisie.

Avec TAP

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Forum International de la Cybersécurité: Tunis au cœur de l’innovation numérique

La Tunisie abritera la 4e édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC), les 3 et 4 Décembre 2024, placé sous le thème « Confiance et cybersécurité: innovations et stratégies pionnières pour un avenir numérique plus sécurisé ». Ce rendez-vous majeur s’inscrit dans un cadre stratégique visant à renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine de la cybersécurité et à promouvoir un avenir numérique sûr et durable.

Ce forum, organisé dans le cadre des efforts continus de l’Organisation arabe des technologies de l’information et de la communication (OATIC), a pour objectif principal de présenter les dernières solutions technologiques et de développer des stratégies innovantes pour répondre aux défis émergents de la cybersécurité. Il permettra également de renforcer la protection des environnements numériques au sein des pays arabes et de favoriser les échanges entre les différents acteurs du secteur.

L’événement se veut un espace de réflexion pour examiner les nouvelles tendances et technologies dans les domaines de la cybersécurité et de la confiance numérique, tout en abordant des stratégies pour renforcer la résilience des institutions face aux risques cyber. De plus, le forum mettra l’accent sur l’échange de bonnes pratiques et d’expériences au sein des différents secteurs, favorisant ainsi la collaboration entre les parties prenantes clés.

Sous l’égide du ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, et en collaboration avec l’Agence nationale de la sécurité informatique (ANSI), ce forum verra la participation de nombreuses personnalités de haut niveau. Parmi les invités, des directeurs d’organisations et d’institutions arabes et régionales, des leaders de l’industrie, des décideurs politiques, ainsi que des chercheurs et experts internationaux en cybersécurité et en confiance numérique.

Ce forum se positionne comme une plateforme stratégique pour la discussion et la formulation de solutions concrètes face aux défis actuels, tout en ouvrant la voie à une meilleure coopération régionale et mondiale dans le domaine de la cybersécurité. L’événement constitue une occasion unique pour la Tunisie de réaffirmer son rôle de leader dans la construction d’un avenir numérique sûr et fiable.

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24 PV économiques et sanitaires rédigés lors d’une campagne de contrôle à Joumine

Le directeur régional du commerce à Bizerte, Sami Béjaoui, a souligné, dimanche 24 novembre, qu’une campagne de contrôle a été menée pour lutter contre la spéculation dans la délégation de Joumine, englobant les différentes activités commerciales à Bezine, le marché hebdomadaire, les boulangeries et les commerces de vente en détail et en gros des produits alimentaires.

Cette campagne de contrôle, réalisée par la garde nationale à Mateur et les équipes de contrôle économique relevant de la direction régionale du commerce et de l’instance régionale de contrôle de la sécurité des produits alimentaires a débouché sur la rédaction de 18 procès verbaux économiques et 6 procès verbaux sanitaires avec une proposition de fermeture de la boulangerie pour des raisons sanitaires, outre la saisie de 54 de viandes blanches impropres à la consommation.

Avec TAP

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Démarrage de la discussion en plénière de la LF 2025, lundi 25 novembre

Les membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) entameront, lundi 25 novembre 2024 dans une séance plénière commune, la discussion des dispositions du projet de loi de finances (PLF) de l’année 2025, a fait savoir l’Assemblée.

Lors d’une réunion tenue le 22 novembre, le bureau de l’ARP a décidé de soumettre les rapports des deux commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD concernant les dispositions du PLF 2025, au débat en plénière.

Le bureau de l’ARP a, également, approuvé le calendrier relatif à la 2e partie de la plénière commune des membres de l’ARP et du CNRD pour l’examen des dispositions du PLF 2025 comme suit :

-Lundi et mardi, 25 et 26 novembre (à partir de 10 heures): présentation des rapports des commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD sur le PLF 2025.

-Débat général sur le PLF 2025 pour les membres de l’ARP et du CNRD.

– Intervention de la ministre des Finances.

-Adoption des dispositions du PLF pour l’année 2025.

-Mardi après-midi, mercredi, jeudi et vendredi (26, 27, 28 et 29 novembre – à partir de 09h00) : reprise de la séance et vote des membres de l’ARP, à leur niveau, sur le PLF 2025, y compris les allocations allouées au titre de l’ensemble des « missions et missions spéciales » et les articles, et ce, conformément aux dispositions de la Constitution, de la loi organique n° 2019-15 du 13 février 2019, relative à la loi organique du budget et de décret-loi n°1 de l’année 2024, daté du 13 septembre et relatif à l’organisation des relations entre ARP et le CNRD.

– Adoption de la loi de finances 2025, dans sa totalité, par les membres de l’ARP.

-Lundi, mardi et mercredi (2, 3 et 4 décembre 2024), à partir de 9h00 : Reprise de la séance plénière et vote des membres du CNRD sur le PLF 2025, déjà adopté par l’ARP, y compris les allocations allouées au titre de l’ensemble des « missions et missions spéciales » et les articles, et ce, conformément aux dispositions de la Constitution, de la loi organique n° 2019-15 du 13 février 2019, relative à la loi organique du budget et de décret-loi n°1 de l’année 2024, daté du 13 septembre et relatif à l’organisation des relations entre ARP et le CNRD.

– Adoption de la Loi de Finances 2025, dans sa totalité, par les membres du CNRD.

D’après le document du Projet de loi de finances 2025, élaboré par le ministère des Finances, le PLF pour l’exercice 2025 table sur un déficit budgétaire de l’ordre de 9,8 milliards de dinars, étant donné que les charges budgétaires s’élèveraient à 59,828 milliards de dinars, alors que les ressources budgétaires se limiteraient à 50,028 milliards de dinars.

Ces ressources seront mobilisées, essentiellement (à hauteur de 90%), grâce aux recettes fiscales (45,249 milliards de dinars). Les recettes non fiscales (4,429 milliards de dinars) et les dons (0,35 milliard de dinars) ne représenteront respectivement que 8,8% et 0,7% de l’ensemble des ressources budgétaires.

Selon la même source, l’Etat prévoit de recourir, au cours de l’exercice 2025, à des emprunts internes, dont la valeur est estimée à 21,872 milliards de dinars, et à des crédits extérieurs s’élevant à 6,131 milliards de dinars.

Avec TAP

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Accompagnement des startups et des entrepreneurs dans le textile/habillement

Accompagnement des startups et des entrepreneurs dans le textile/habillement | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Les startups et entrepreneurs développant des solutions technologiques vertes seront accompagnés par le Programme Global pour le textile et l´habillement (GTEX/MENATEX) pour transformer leurs solutions technologiques en des opportunités économiques.

Les bénéficiaires seront sélectionnés à la suite d’un appel à candidatures qui vient d’être lancé. La date limite a été fixée au 8 décembre 2024. Il s’adresse aux startups et aux entrepreneurs qui travaillent sur le développement de solutions technologiques vertes applicables sur toute la chaîne de valeurs du secteur du textile et de l’habillement en Tunisie et ceux dont la technologie pourrait apporter des solutions aux défis et priorités des entreprises du secteur textile en termes de développement durable et de digitalisation.

Y seront également sélectionnés, les startups et les entrepreneurs qui disposent de solutions qui pourraient contribuer à la double transition écologique et digitale du secteur textile en Tunisie à travers le renforcement de la circularité, le respect de l’environnement et l’optimisation de la consommation de l’eau et de l’énergie.

En effet GTEX MENATEX Tunisie, fournira aux startups et aux entrepreneurs sélectionnés, l’assistance et l’expertise nécessaires dans différents domaines, à savoir la maturation de la technologie, la validation de la solution et la protection de l’innovation.

Il favorisera également leur mise en relation avec les entreprises industrielles opérant dans toute la chaîne de valeurs du secteur textile en Tunisie et le networking avec les acteurs clés de l’innovation et du développement technologique en Tunisie et à l’échelle internationale.

Le projet en question apportera aussi son appui pour la levée des fonds nécessaires et pour l’accès à des financements appropriés.

Le projet GTEX/MENATEX-Tunisie est le résultat d’un partenariat entre le Gouvernement tunisien, le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO), et l’Agence Suédoise de Développement et Coopération Internationale (SIDA) en tant que bailleurs de fonds, lesquels ont mis à la disposition du projet, les fonds nécessaires à sa mise en œuvre et le Centre du Commerce international (ITC), organe des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en tant qu’agence chargée de l’exécution du projet.

Il vise à accroître la compétitivité des exportations dans l’industrie textile et de l’habillement. L’impact envisagé du programme est d’accroître l’emploi et les revenus tout au long de la chaîne de valeur de cette industrie.

Avec le boom digital, le nouveau visage de l’économie tunisienne

À l’heure où la transformation digitale redessine les contours de l’économie mondiale, la Tunisie n’est pas en reste. Elle se positionne comme un acteur émergent majeur dans le paysage numérique méditerranéen. Entre startups innovantes, modernisation des services publics et nouveaux services digitaux, le pays connaît une véritable métamorphose de son tissu économique.

Imed Bahri

La révolution numérique en Tunisie prend de l’ampleur avec des chiffres qui témoignent d’une transformation profonde. Le pays compte 9,96 millions d’internautes, soit un taux de pénétration impressionnant de 79,6%. Plus révélateur encore, le pays enregistre 16,73 millions de connexions mobiles actives, dépassant le nombre d’habitants avec un taux de 133,7%.

Cette digitalisation rapide s’accompagne d’investissements massifs, notamment un engagement de 175 millions de dollars de la Banque Mondiale pour soutenir la transformation numérique du pays. Cet investissement stratégique vise à stimuler la croissance économique et améliorer les services publics.

Les champions tunisiens de l’innovation

L’écosystème des startups tunisiennes témoigne d’un dynamisme remarquable, avec des succès qui redéfinissent plusieurs secteurs. Quelques exemples :  

– RoboCare (2020) révolutionne l’agriculture en développant des solutions de détection précoce des maladies dans les serres;

– Relead (2021) démocratise l’accès à Internet avec son système innovant de Wi-Fi gratuit;

– AfiaTech (2020) transforme le quotidien des professionnels de santé grâce à ses solutions technologiques;

– Securas se positionne à l’avant-garde de la cybersécurité.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2021, les startups labellisées ont généré un chiffre d’affaires combiné de 120 millions de dinars, une augmentation de 67% sur un an. Les business angels ont injecté 6,7 millions de dinars dans l’écosystème, concrétisant plus de 22 investissements.

De l’administration traditionnelle au Smart Gov

La transformation digitale de l’administration tunisienne marque un tournant décisif dans la modernisation des services publics. Avec 120 services entièrement transactionnels disponibles en ligne, la Tunisie pose les jalons d’une administration plus efficace et transparente. Les initiatives phares comprennent :

– la gestion électronique des correspondances (GEC), interconnectant l’ensemble des ministères;

– le système de signature électronique Alyssa pour les décrets gouvernementaux;

– la plateforme Tuneps pour les marchés publics, garantissant transparence et efficacité;

– les déclarations fiscales et sociales en ligne, simplifiant les démarches des entreprises.

Cette digitalisation transforme radicalement l’expérience citoyenne. Les procédures qui prenaient auparavant plusieurs semaines se réalisent désormais en quelques jours, voire instantanément. L’accessibilité s’améliore significativement avec 79,6% des Tunisiens connectés à Internet et plus de 7,12 millions d’utilisateurs actifs sur les plateformes numériques.

La nouvelle vague des services numériques

L’écosystème numérique tunisien se diversifie rapidement, porté par plusieurs secteurs dynamiques qui redéfinissent l’économie nationale. Le marché des fintech tunisiennes connaît une croissance spectaculaire, avec une projection de croissance de 18,36% jusqu’en 2028, pour atteindre un volume de 937,60 millions de dollars. Cette évolution est soutenue par la Banque centrale de Tunisie à travers son bac à sable réglementaire et son comité fintech, créant un environnement propice à l’innovation financière.

Le commerce électronique s’impose également comme un pilier de cette transformation numérique. Avec un chiffre d’affaires attendu de 648,80 millions de dollars en 2024 et une croissance annuelle projetée de 9,79% jusqu’en 2029, ce secteur témoigne d’un dynamisme remarquable. Les segments les plus performants sont :

– l’électronique grand public;

– la mode et l’habillement;

– les produits essentiels pour la maison.

La transformation digitale des entreprises s’accélère, portée par la stratégie Digital Tunisia 2020. Les innovations majeures incluent :

 – l’adoption de l’intelligence artificielle ;

– l’intégration de la blockchain ;

– l’exploitation du big data.

Les services de divertissement numérique émergent comme un nouveau vecteur de croissance, portés par le taux élevé de pénétration d’Internet et l’utilisation croissante des smartphones.

Au-delà des services de streaming et du gaming traditionnel, le secteur inclut désormais les casinos en ligne fiables et réglementés, qui participent à la diversification de l’économie numérique tout en respectant un cadre légal strict. Cette évolution témoigne de la maturité croissante du marché tunisien du divertissement digital.

L’écosystème qui propulse l’innovation

La Tunisie développe un réseau robuste de structures d’accompagnement pour soutenir sa transformation numérique. Cet écosystème s’articule autour de hubs technologiques de pointe et de programmes d’accélération innovants. Les pôles technologiques majeurs incluent :

Novation City à Sousse, un parc technologique d’excellence spécialisé dans la mécatronique, l’IT et l’électronique, offrant notamment l’accès à l’infrastructure NVIDIA DGX;

– ICT Systems à Ariana, facilitant la collaboration entre startups et chercheurs dans le domaine des technologies de l’information.

Les programmes d’accélération jouent un rôle crucial dans cette dynamique, on en citera à titre d’exemples :

– le Green Growth and Jobs Accelerator, soutenu par le Pnud, accompagne les PME dans leur transition vers une croissance verte;

– l’Impact Venture Hub se concentre sur le développement de modèles économiques écologiques et la création d’emplois durables.

La formation constitue un pilier essentiel de cet écosystème. L’institut Deep Learning certifying School à Sfax permet de construire une base pour aborder immédiatement un projet de Deep Learning et d’accéder à la plateforme NVIDIA, tandis que l’initiative Youth4Sustainability engage la jeunesse dans la co-création de solutions innovantes pour les entreprises participantes. Cette infrastructure complète crée un environnement propice à l’innovation, permettant à la Tunisie de se positionner comme un hub technologique majeur en Afrique.

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Marché immobilier en Tunisie : les racines d’une hausse continue des prix

La flambée des prix de l’immobilier en Tunisie est loin d’être un phénomène conjoncturel. Jihed Haj Salem, chercheur en sociologie, explique que cette dynamique repose sur une croyance largement répandue depuis les années 2000, selon laquelle l’immobilier constitue un investissement sûr pour protéger son patrimoine financier.

Cette perception, renforcée après la révolution, a conduit à une forte spéculation sur la valeur des biens immobiliers, où des investisseurs privilégient la construction dans l’espoir de profits futurs.

Outre cet engouement spéculatif, Jihed Haj Salem pointe une autre cause majeure : la hausse vertigineuse des prix des terrains, accentuée par leur rareté croissante dans des zones stratégiques. Bien que certains mettent en avant l’impact de la hausse des coûts des matériaux, il estime que ce facteur reste secondaire.

Le sociologue met également en lumière le rôle préoccupant du secteur parallèle dans l’immobilier, notamment dans certaines régions du sud du pays. Là-bas, des biens sont construits sur des terrains extrêmement coûteux, souvent en lien avec des opérations de blanchiment d’argent.

Pour Jihed Haj Salem, la résolution de cette problématique passe par une réforme en profondeur des politiques d’aménagement, ainsi qu’un contrôle renforcé des transactions immobilières pour freiner la spéculation et les pratiques illicites.

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Tunisie: L’indicateur ODD lié à l’eau et à l’assainissement reste inchangé depuis 2017, à 80,4% (ONAGRI)

« En Tunisie, l’indicateur ODD (Objectif de Développement Durable lié à l’eau et à l’assainissement) 6.5.2 a atteint 80,4%, il n’a pas changé depuis 2017 », d’après le bulletion « Onagri Vigilance », publié par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri), pour le mois de novembre courant.

L’ODD6 se décline en 8 cibles spécifiques et comporte 11 indicateurs. La Cible 6.5 de cet objectif est la suivante : « D’ici à 2030, mettre en œuvre une gestion intégrée des ressources en eau à tous les niveaux, y compris par la coopération transfrontière, le cas échéant ».

L’indicateur 6.5.2 examine la superficie d’un pays au sein de bassins transfrontaliers (systèmes fluviaux, lacustres et aquifères partagés par 2 ou plusieurs pays) et évalue dans quelle mesure cette superficie est couverte par des accords de coopération opérationnelle.

Selon un rapport sur l’état d’avancement mondial de de la coopération transfrontalière et les besoins d’accélération

pour atteindre la cible 6.5 d’ici 2030, publié en 2024 par la Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEEONU), et l’UNESCO, la moyenne mondiale de la valeur de l’indicateur ODD 6.5.2 est de 59 %. Cela signifie qu’une partie importante de la superficie des bassins transfrontières reste non couverte par des accords de coopération.

Pour les 117 pays où cet indicateur peut être calculé, en moyenne, un pays a 59 % de sa superficie de bassin transfrontière couverte par des accords opérationnels dans le domaine de l’eau. Ce chiffre n’a pas changé de manière significative depuis 2017 et 2020.

Pour rappel, en Tunisie, les barrages sont remplis à 20,4%, au 22 novembre 2024. Ce taux est estimé à 15,8% pour le barrage de Sidi Salem (Béja) et à 26,1% pour le barrage de Sidi el-Barrak (Béja), qui constituent les deux plus importants barrages en Tunisie, selon les statistiques de l’ONAGRI.

Avec TAP

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Affaire de la BFT : une issue moins douloureuse qu’on le craignait pour la Tunisie  

L’affaire qui oppose, depuis le milieu des années 1980, ABCI, le fonds d’investissement néerlandais, à l’Etat tunisien a finalement connu une issue moins douloureuse pour les contribuables tunisiens que beaucoup d’observateurs le craignaient.

Imed Bahri

Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) a en effet décidé, le 21 novembre 2024, de clôturer la procédure de recours en annulation relative à son arbitrage concernant la Banque franco-tunisienne (BFT), en faveur de l’Etat tunisien.

C’est ce qu’a fait savoir hier, 23 novembre, le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, ajoutant que cette décision fait suite à la demande de l’Etat tunisien, qui a exprimé sa volonté spontanée de se conformer à la décision arbitrale et de suspendre l’application des intérêts légaux imposés sur les montants alloués à ABCI pendant toute la durée de l’examen de son recours en annulation, a précisé le ministère.

Ce «succès» a été obtenu grâce au travail mené par la Direction générale du contentieux de l’Etat, qui a assuré le suivi de toutes les étapes de ce litige, considéré comme le plus ancien différend arbitral porté devant le Cirdi, d’après la même source, puisqu’il remonte au milieu des années 1980.

Rappelons que le Cirdi avait rendu, le 22 décembre 2023, une décision arbitrale condamnant l’État tunisien à payer une indemnité de 1 106 573 dinars tunisiens, alors que les réclamations initiales de la partie adverse, ABCI, avoisinaient les 37 milliards de dinars tunisiens.

Ce n’est donc pas à proprement parler un «succès» comme l’affirment maladroitement les autorités, puisque l’Etat tunisien a finalement été condamné à verser une lourde indemnité à ABCI. Sans compter les énormes dépenses que l’affaire a coûtées aux contribuables tunisiens au cours des 30 dernières années. Sans compter aussi l’atteinte qu’elle a portée à l’image du pays comme terre d’investissement. Sans compter également le fait que la BFT, objet du litige, a été entretemps mise en faillite par l’Etat tunisien après avoir «bouffé» son capital plus d’une fois. Sans compter finalement la débauche d’effort et d’énergie que la gestion de cette affaire a nécessitée de la part des services publics, et qui aurait pu être économisée si l’Etat avait cherché à boucler le dossier dès le début et ne pas entrer dans un harassant bras-de-fer juridique et judiciaire avec un adversaire coriace et procédurier, l’avocat d’affaires Abdelmajid Bouden, patron d’ABCI, qui a su faire traîner les procédures en longueur.

Seule consolation dans l’issue de cette affaire qui a trop duré : le fonds ABCI a perdu lui aussi beaucoup d’énergie, de temps et d’argent sans parvenir à se voir reconnaître le préjudice dont il arguait ni attribuer les énormes indemnités qu’il convoitait avec une aussi grande gourmandise.

      

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Météo : légère hausse des températures ce 24 novembre

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit, pour dimanche 24 novembre 2024, un temps nuageux sur a plupart des régions, puis des passages plus abondants accompagnés de pluies dans la soirée, notamment sur les côtes est du pays.

Le vent soufflera relativement fort sur les côtes et mais faible à modéré sur les régions intérieures.

La mer sera peu agitée à progressivement très agitée.

Quant aux températures, elles seront en légère hausse par rapport à celles enregistrées samedi, et seront comprises entre 19 et 23 degrés.

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50 voyagistes en éductour à Hammamet pour… reconquérir le marché libyen!!!

50 voyagistes en éductour à Hammamet pour… reconquérir le marché libyen!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Tourisme) – Le marché libyen accuse une baisse depuis la fermeture du poste frontalier Ras Jedir. Mais on se réjouit de la récente décision politique de rouvrir ce poste. Quant au marché touristique domestique, il représente 25% des nuitées. C’est un marché qui pèse lourd et qui a ses spécificités, étant principalement orienté vers une clientèle familiale.

Pour booster ce marché, une délégation composée de 50 agents de voyages libyens a effectué une visite de découverte et de familiarisation des différentes zones touristiques de la Tunisie, les 21 et 22 novembre à l’invitation de My Go. Dans son programme, la délégation a visité différents établissements touristiques et elle a eu des rencontres avec les opérateurs tunisiens sur les produits à même d’attirer les touristes libyens tout au long de l’année. (M.S)

Tunisie : ces avoirs et ces biens qui n’arrêtent pas d’être confisqués !

Les biens et avoirs censés avoir été confisqués au clan de l’ancien président Zine El-Abidine Ben Ali tardent encore à être restitués aux Tunisiens. Treize après la chute du régime kleptocrate, nous en sommes encore à l’établissement d’«un inventaire complet et précis» de cette supposée fortune qui alimente les fantasmes de tant de Tunisiennes et de Tunisiens.  

C’est, en tout cas, ce qu’a recommandé le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, lors d’un conseil ministériel restreint tenu samedi 23 novembre 2024 et consacré au suivi de la gestion des biens et propriétés confisqués ou devant être rétrocédés par l’État.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, le CMR a recommandé de procéder à un «inventaire complet et précis» de tous les biens confisqués et de les classer en vue de les céder ou de les valoriser pour consolider les ressources de l’État.

Le conseil a également appelé à l’élaboration d’un projet de texte juridique unifié régissant le régime de confiscation et de rétrocession des biens de manière à combler le vide juridique et à surmonter les problèmes qui entravent l’exploitation et la gestion optimale des biens confisqués.

Il a aussi recommandé de raffermir la coordination et l’intégration entre tous les acteurs impliqués dans le processus de confiscation et de recouvrement afin de réaliser des revenus supplémentaires pour l’État et de contribuer à la dynamisation du circuit économique.

Les participants au conseil ont mis l’accent sur la nécessité d’améliorer le rendement des biens immobiliers et des sociétés confisqués dont le rendement économique est significatif en raison de la nature de l’activité et de l’importance de leurs résultats.

A ce titre, ils ont recommandé d’améliorer les méthodes et les mécanismes de cession au niveau de la rentabilité et de la gestion, afin de garantir le droit de l’État à les récupérer ou à les céder ultérieurement.

Au début de la réunion, le chef du gouvernement a évoqué la vision du président de la république consistant à identifier «un traitement radical et efficace» pour la gestion des biens immobiliers et mobiliers confisqués. Une vision qui, a-t-il ajouté, tend à garantir une meilleure conservation et exploitation de ces biens et à faciliter la publication des décisions de confiscation s’y rapportant.

Pour atteindre ces objectifs, a poursuivi le chef du gouvernement, il est impératif de mettre en place une base de données répertoriée, actualisée et intégrale des biens confisqués afin de prendre des décisions appropriées qui répondent au mieux au souci d’efficacité, d’efficience, de bonne utilisation.

Il a également souligné l’importance de concrétiser la vision du président de la république visant à amorcer une «révolution législative» à travers une révision complète du cadre juridique et de garantir les conditions d’un traitement efficace, effectif et pertinent des fonds, biens immobiliers et mobiliers confisqués.

Lors de cette réunion, la ministre des Finances a fait un exposé des différents aspects juridiques et institutionnels liés la confiscation, passant en revue les résultats obtenus ainsi que les difficultés rencontrées.

Elle a, par ailleurs, saisi l’occasion pour avancer les recommandations et propositions formulées sur la base des expériences accumulées par les commissions et organismes publics impliqués dans ce domaine.

Ont été présents à la réunion, les ministres de la Justice, de la Santé, des Finances, de l’Agriculture, des Transports, des Domaines de l’Etat et du Tourisme.

Donc, et pour résumer, 13 ans après la révolution, on en est encore à établir des inventaires, à identifier des difficultés, à élaborer des visions, à revoir le cadre juridique, à recommander ceci ou cela, et à gloser sur «les conditions d’un traitement efficace, effectif et pertinent des biens confisqués». Bref à tourner en rond et à faire des ronds dans l’eau. Alors que nombre de ces avoirs et biens ont beaucoup perdu de leur valeur ou ont été carrément dilapidés par la mauvaise gestion publique. Cherchez l’erreur !

I. B.

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Loi sur les chèques : comment ça fonctionnera d’ici le 2 février 2025 ?

La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de publier la circulaire 2024-14 relative aux obligations des banques en matière de transactions par chèque à la suite de publication de la loi n°41-2024 du 2 août 2024, portant sur la réglementation des chèques, en attendant la mise en place de la plateforme des chèques le 2 février 2025.

M. Bouzid

Ladite plateforme, dont on espère qu’elle sera disponible et fonctionnelle à temps, sera un support de communication entre les différents intervenants dans les transactions par chèque. Elle permettra entre autres aux usagers des chèques de s’assurer de la provision disponible dans le compte bancaire de l’émetteur et de la réserver instantanément au moment de la transaction.

Certaines dispositions de la loi seront applicables dès la publication de la circulaire dont notamment les nouveaux délais des chèques sans provision.

En effet, à partir de lundi 25 novembre, les émetteurs de chèques sans provision recevront un préavis par la poste leur sommant de régulariser leur situation dans un délai de 7 jours ouvrables. Passé ce délai sans régularisation, la banque émettra un certificat de non paiement (CNP) qu’elle communiquera au client via la poste et non via huissier notaire, privant au passage les huissiers notaires d’une activité juteuse.

Parmi les nouveautés de la loi, dès l’émission du CNP, le client sera enregistré le jour même dans la centrale des chèques impayés en tant qu’interdit de chéquier et ne pourra plus en bénéficier auprès des banques. En contrepartie, la banque ne communiquera pas l’incident de paiement au procureur de la république. C’est au client bénéficiaire de le faire s’il le souhaite.

La mise en place de ces nouveaux délais a obligé toutes les banques et la Sibtel, la société chargée de la télé-compensation électrique des chèques, à mettre à jour et à tester leur système d’information afin de s’assurer de l’application harmonieuse des délais.

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Tunisie – Festival de la Gastronomie du Poulpe : Kerkennah, île de traditions et d’avenir

L’île de Kerkennah accueillera, du 29 novembre au 1er décembre prochains, la “Caravane de la Route de la Gastronomie en Tunisie”, avec la participation d’associations venues de Béni Khedache, Djerba (gouvernorat de Médenine), Tozeur et Sfax. Cet événement est organisé par l’association Tawassoul Al-Ajyal de Sfax et le réseau des associations de la Route de la Gastronomie en Tunisie.

Un hommage au patrimoine culinaire et culturel

Cette caravane coïncide avec la deuxième édition du Festival de la Route de la Gastronomie du Poulpe, un événement initié l’an dernier par l’association Tawassoul Al-Ajyal pour mettre en valeur le riche patrimoine matériel et immatériel de l’archipel de Kerkennah. Lors d’une conférence de presse, la délégation régionale du tourisme de Sfax et les organisateurs ont souligné l’importance de cette initiative dans la préservation et la promotion des traditions locales.

L’événement réunira des acteurs clés du développement, des composantes de la société civile et des professionnels des secteurs touristique, culturel et agricole. Y participeront notamment des pêcheurs, des artisans et des associations locales, ainsi que des structures d’autres régions tunisiennes ayant développé, comme Tawassoul Al-Ajyal, des circuits touristiques et valorisé leur patrimoine culinaire.

Selon Sana Taktak Kaskas, présidente de l’association Tawassoul Al-Ajyal, « la création de routes gastronomiques s’inscrit dans le cadre du projet Renforcement du tourisme durable en Tunisie, soutenu par l’agence de coopération allemande GIZ et cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme Tounes Wijhetouna. » La caravane rassemblera des participants de plusieurs régions, notamment Béni Khedache, Djerba, Tozeur et Sfax.

Des circuits gastronomiques comme atout touristique

Le commissaire régional du tourisme de Sfax, Fathi Zarida, a déclaré que ces initiatives visent à diversifier et enrichir l’offre touristique en répondant aux attentes des touristes tunisiens et étrangers, qui privilégient de plus en plus un tourisme alternatif et durable. Il a également souligné l’importance de mettre en lumière les spécialités culinaires locales, comme le poulpe, emblème de Kerkennah, qui constitue un puissant levier d’attractivité touristique.

Il est à noter que la deuxième édition du festival comprendra des conférences sur la préservation du patrimoine face aux changements climatiques, des activités de plantation dans le cadre du programme de la ceinture verte, ainsi que des animations valorisant les traditions culinaires et les spécialités locales de Kerkennah. Le tout vise à ancrer la région comme une destination touristique alternative, durable et respectueuse de son environnement naturel et culturel.

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Séminaire sur « la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 août 2024»:  Un pas décisif pour renforcer la confiance bancaire en Tunisie

La loi n°41-2024 du 2 août 2024, portant sur la réglementation des chèques en Tunisie, constitue un tournant majeur dans le secteur financier du pays. Face à l’augmentation des chèques sans provision, cette réforme est nécessaire pour sécuriser l’utilisation des chèques, tout en renforçant la transparence.


La Chambre de commerce et d’industrie de Tunis a organisé un séminaire sur « la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 août 2024 », et ce, le jeudi 21 novembre 2024 à Tunis. Ce séminaire a pour objectifs d’expliquer et de mieux maîtriser cette nouvelle réglementation ainsi que de clarifier tous les dispositifs y afférents.

Dans ce contexte, Oualid Gadhoum, professeur à la Faculté de droit de Sfax et expert indépendant, nous a expliqué lors de son intervention que la promulgation de la loi 41-2024 en date du 2 août 2024 vise à renforcer la sécurité et la fiabilité des transactions par chèque, améliorer les pratiques bancaires, réaliser le développement économique et la justice sociale et régulariser la situation des personnes condamnées ou poursuivies pour émission de chèques sans provision.


Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 24 novembre 2024

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