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Au Théâtre Le Rio à Tunis : l’art au-delà des barrières

‘‘الجبلEl’’ du metteur en scène italien Simone Mannino, une création théâtrale produite par Arts Distribution Le Rio et Nostra Signora, sera présentée le 23 novembre 2024, à 16h00, sur la scène de la salle Le Rio, au centre-ville de Tunis.

Cet événement, organisé dans le cadre du projet de l’Ensemble Théâtral Méditerranéen, se présente comme une réflexion sur les enjeux contemporains liés à la liberté d’expression et à l’évolution des systèmes démocratiques, des thèmes abordés au cœur de cette nouvelle création.

Pourquoi les organisateurs ont-ils fixé la représentation le jour même de l’ouverture des Journées Théâtrales de Carthage? C’est, répondent-ils, pour sortir des cadres et sauter les barrières. L’art comme résistance aux carcans institutionnels et officiels, en quelque sorte.

L’Ensemble Théâtral Méditerranéen œuvre au renforcement des liens culturels pour une meilleure compréhension entre les peuples du monde.

Héliogabale, l’ancien empereur de Rome (203 – 222), est né à une époque similaire à la nôtre, caractérisée par sa diversité ethnique et culturelle, marquée par une période d’opulence touchant à une fin inévitable, au seuil de transformations majeures. Navigant entre l’inexpérience politique et les projets grandioses, le populisme et le raffinement, tout cela confère au jeune Héliogabale un caractère exceptionnellement captivant et étonnamment contemporain.

Avec une distribution internationale d’artistes et d’acteurs provenant du bassin méditerranéen, le spectacle est un manifeste pour le dialogue interculturel, la liberté et la paix, explorant les liens entre genres et différentes cultures.

La performance d’une durée 110 minutes, qui aura lieu en italien, arabe et français, est enrichie par une scénographie visionnaire et multidisciplinaire ainsi qu’une bande sonore en direct, offrant au public une expérience théâtrale immersive et poétique.

D’après ‘‘Il Sole Invincibile’’ de Claudia Salvatori, avec des extraits de ‘‘Héliogabale ou l’anarchiste couronné’’ d’Antonin Artaud ; texte et adaptation: Claudia Salvatori, Simone Mannino; conception, scénographie et mise en scène: Simone Mannino; avec Maher Msaddek, Chiara Muscato, Aymen Mabrouk, Ruth Kemna, Haithem Moumni, Gisella Vitrano, Mariem Sayeh, Valeria Sara Lo Bue, Khouloud Jlidi; musique originale: Gaetano Dragotta, Ruth Kemna; conception sonore: Gaetano Dragotta; Costumes: Philippe Berson ; directeur technique et éclairage: Yazid Bel Hedi; assistante mise en scène: Amal Manai; assistante scénographie: Andrea Mannino; production des costumes: Azais Sartoria et Francesca Pipi; directeur de production: Habib Bel Hedi; production: Théâtre Le Rio, Atelier Nostra Signora, Ensemble Théâtral Méditerranéen.

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Le film “Emna” de Bouslama Chamakh en avant-première tunisienne à la Cité des Sciences de Tunis

Mention spéciale du jury à la 11ème édition du festival Cinémas d’Afrique Africlap Film Festival à Toulouse (7-16 novembre 2024), le long métrage fiction “EMNA” (2023), écrit et réalisé par l’architecte et cinéaste tunisien résidant en Suisse, Bouslama Chamakh, sera projeté en avant-première tunisienne le 22 novembre 2024 à la Cité des Sciences de Tunis (CST).

Cette projection s’inscrit dans le cadre d’une journée autour de l’architecture comme vecteur de transformation sociale “Territoire et Alternatives”, organisée par l’association Architectes Citoyens, en collaboration avec l’Ecole nationale d’architecture et d’urbanisme (ENAU) et l’Ordre des architectes de Tunisie (OAT) en vue de repenser le territoire et d’explorer des alternatives pour un avenir durable.

Selon Bouslama Chamakh, “Emna”, son premier long métrage, est né d’un désir de raconter des histoires humanistes. Autour d’une équipe métissée composée notamment de Didier Varrin (photographie) et Bernard Léchot (musique), le film réunit, dans les rôles principaux, l’actrice franco-tunisienne Aoitef Kouki et l’acteur Benjamin Wehrli, dans le rôle de Daniel, un botaniste suisse, “stressé par son environnement, écrasé par la pression sociale et hanté par des pulsions suicidaires, il décide de s’isoler dans la cabane de ses parents. Au même moment, Zaineb et sa fille, abandonnées par un passeur à la frontière italo-suisse, errent dans les montagnes essayant de joindre illégalement la Suisse” (synopsis).

Tourné dans les vallées de Grimmialp et de Simmental en Suisse, la fiction se présente comme une réflexion sur l’universalité du désespoir à travers un huis clos entre des personnages profondément humains, pour se situer selon le cinéaste, au croisement de l’architecture, de l’urbanisme et de l’humain.

Sélectionné dans plusieurs grands festivals, le films a été notamment présenté dans la catégorie “Cinéma du Monde” à la 29ème édition du Festival du Film d’Auteur de Rabat et programmé en 2023 dans la section “Horizons du cinéma tunisien” de la 34ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (édition annulée des JCC).

Projeté lors de la 13ème édition de l’Africa International Film Festival à Lagos (Afriff, Nigeria 3-9 novembre 2024) et au Kuwait International Film Festival (KIFF, 10-16 novembre 2024), le film poursuit sa tournée notamment à la cinquième édition du Festival International de Films Africains et Afro-descendants “Bangui Fait Son Cinéma” (23-30 novembre 2024).

Diplômé de l’Ecole nationale d’architecture et d’urbanisme de Tunis en 2001, Bouslama Chamakh a réalisé plusieurs expositions et installations artistiques en France, en Tunisie et en Suisse. A partir de 2015, il s’est consacré au cinéma comme principal moyen d’expression, signant plusieurs courts-métrages dont “Le Fleuriste”, primé par une mention spéciale du jury lors de la 29ème édition des JCC en 2018.

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