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Gabès: Nomination d’un administrateur chargé de la gestion de la SRT

Gabès: Nomination d’un administrateur chargé de la gestion de la SRT

Le ministre des Transports, Rachid Amri a décidé, suite à une visite de terrain effectuée, le 20 novembre 2024, aux gouvernorats de Kébili et Gabès, la nomination d’un administrateur chargé de la gestion de la Société Régionale de Transport à Gabès (SRTG), jusqu’à la nomination d’un nouveau président directeur général. Cette décision intervient dans le […]

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250 étudiants bénéficient des interventions d’un programme financé par l’ambassade des Etats Unis en Tunisie

guide de l'orientation universitaire

“L’association des Jeunes Professionnels Tunisiens-Américains (TAYP) s’engage à renforcer les capacités de 250 étudiants membres de clubs associatifs dans cinq universités tunisiennes et à financer cinq de leurs projets communautaires, dans le cadre d’un programme financé par l’ambassade des États-Unis en Tunisie à hauteur de 1,5 million de dinars”, a fait savoir vendredi Anis Mnif, […]

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Tunisie: Les agents du Mécanisme 20 revendiquent la régularisation de leur situation professionnelle

Tunisie: Les agents du Mécanisme 20 revendiquent la régularisation de leur situation professionnelle

Les agents du mécanisme 20 ainsi que les agents et cadres de diverses spécialités, recrutés au Centre international pour la promotion des personnes handicapées à Gammarth et dont le nombre est estimé à plus de mille, ont revendiqué ce vendredi, dans un communiqué, la titularisation et la régularisation de leur situation professionnelle et ce, avant […]

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Sakhr El Materi condamné à neuf ans de prison et une amende de 80 millions

Sakhr El Materi condamné à neuf ans de prison et une amende de 80 millions

La chambre pénale compétente pour les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis a condamné par défaut Mohamed Fahd Sakhr Materi, gendre du défunt président, à une peine de neuf ans de prison avec exécution immédiate, ainsi qu’à une amende d’environ quatre-vingts millions de dinars. La chambre pénale a également décidé […]

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Football: Pep Guardiola et Manchester City liés jusqu’en 2027

Football: Pep Guardiola et Manchester City liés jusqu’en 2027

L’entraîneur multi-titré de Manchester City, Pep Guardiola, a prolongé son contrat de deux années, ce qui porte son engagement jusqu’en 2027, a annoncé jeudi le club quadruple champion d’Angleterre en titre. Cette annonce met fin aux spéculations entourant l’Espagnol âgé de 53 ans, nommé en 2016 et dont le précédent contrat arrivait à échéance à […]

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AfricaNenda: les systèmes de paiement instantané actifs ont traité un record de 49 milliards de transactions en 2023

Les systèmes de paiement instantané (SPI) actifs en Afrique ont traité un record de 49 milliards de transactions d’une valeur globale de 1036 milliards de dollars l’année dernière, selon un rapport publié récemment par l’organisation AfricaNenda.

Le document indique aussi que le volume des transactions traitées par ces systèmes a enregistré une croissance annuelle moyenne de 37% entre 2019 et 2023.

Quant à la valeur des transactions recensées, elle a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 39% durant les cinq dernières années.

Le rapport, se basant sur les connaissance des acteurs du secteur, des experts en services financiers numériques et des banques centrales et des enquêtes menées auprès des consommateurs, révèle que l’Afrique disposait de 31 systèmes de paiement instantané actifs en juin 2024 contre 32 en juin 2023.

Il s’agit de 28 systèmes nationaux (parmi eux Tunisia mobile money) , et 3 systèmes régionaux, en l’occurrence le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), le GIMACPAY (CEMAC) et le TCIB (SADC).

Seulement sept pays (Egypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigeria, Afrique du Sud et Tanzanie) disposent de plusieurs SPI opérationnels, mais Ghana reste le seul pays où les systèmes nationaux sont interopérables.

Au total, 26 sur 54 pays africains comptent des systèmes de paiement instantanés, mais ce nombre devrait doubler dans les années à venir étant donné que 27 pays se préparent à lancer leurs propres SPI.

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Tunisie : le CSM réduit son budget 2025 de 631 mille dinars pour une meilleure gestion

Le Conseil supérieur provisoire de la magistrature (CSM) a décidé de réduire son budget proposé pour l’exercice 2025 par rapport à celui de 2024. Le budget s’élève à 1,576 million de dinars, contre 2,207 millions de dinars en 2024, soit une réduction globale de 631 mille dinars, selon le premier vice-président du CSM, Abdessalem Mehdi Grissia.

Lors de l’examen, jeudi, en plénière conjointe, du projet de budget du CSM, Grissia a expliqué que cette réduction est due à une baisse des dépenses liées aux carburants et aux salaires ainsi qu’à l’absence de dépenses d’investissement et à la réduction des dépenses jugées non essentielles par le Conseil provisoire.

A noter que les dépenses proposées dans le projet de budget du CSM se répartissent comme suit :

450 mille dinars pour les dépenses de rémunération, contre 600 mille dinars en 2024, soit une baisse de 25 pc

1,119 million de dinars pour les frais de gestion, contre 2,3 millions de dinars en 2024.

7 000 dinars pour les dépenses d’intervention.

Selon Grissia, le budget 2025 a été élaboré en se basant sur les résultats de l’exécution des budgets des années 2022 et 2023, ceux du premier semestre 2024, ainsi que sur la circulaire du chef du gouvernement relative à l’élaboration du budget de l’État pour 2025.

Cette circulaire recommande davantage d’efforts pour maîtriser la masse salariale, tout en limitant les dépenses de gestion, a-t-il dit.

Concernant le fonctionnement du CSM, Grissia a souligné que le Conseil propose également des réformes pour améliorer le fonctionnement de la justice, garantir son indépendance et donner un avis sur les textes législatifs liés au système judiciaire, conformément à l’article 11 décret-loi n° 2022-11 du 12 février 2022, relatif à la création du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.

Kaïs Saïed : renforcer le rôle social de la SNIT pour des logements abordables

Le président de la République Kais Saïed a reçu, au palais de Carthage, le Président directeur-général de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (SNIT), Fehmi Kammoun.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a mis en valeur le rôle joué par cette société nationale, depuis sa création en 1957 dans la construction de nouveaux quartiers résidentiels à des prix abordables et accessibles à un grand nombre de Tunisiens.

Il a également indiqué que les lots de terrain sur lesquels plusieurs quartiers ont été bâtis, étaient des biens relevant de la propriété de l’Etat avant d’être cédés à cette société nationale au prix symbolique d’un dinar, conformément au rôle social dévolu à l’Etat.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a donné ses instructions pour améliorer la coordination entre les parties concernées par ce sujet afin de conforter le rôle social de la SNIT et lui permettre de fournir des logements décents à des prix abordables.

Tunisie : le président appelle à simplifier la création des entreprises communautaires

Le président de la République Kaïs Saïed, a reçu, ce jeudi, au palais de Carthage, Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, et Hassna Jaballah, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi, chargée des entreprises communautaires.. Au début de la réunion, le chef de l’État a particulièrement insisté sur l’importance de la formation professionnelle, qui, a-t-il dit, pourrait ouvrir de larges perspectives pour les jeunes en matière d’emploi. Il a souligné que la marginalisation et la négligence de ce secteur ont contribué à la hausse du chômage et au blocage des opportunités pour le lancement des projets, générateurs de postes d’emploi.

Par ailleurs, le président de la République a donné des instructions pour simplifier les procédures de création des entreprises communautaires et trouver de nouveaux moyens de financement. Il a fait observer qu’un grand nombre de jeunes se sont engagés dans cette initiative, mais se sont heurtés à des obstacles pour la concrétiser.

“Ce type d’entreprise pourrait transformer la Tunisie en un chantier de travaux, non seulement dans le domaine agricole, mais aussi dans de nombreux secteurs”, a-t-il dit.

Tunisie : le gouvernement annonce des réformes pour optimiser les ressources non fiscales de l’État

Un conseil ministériel s’est tenu, jeudi, au Palais du gouvernement, à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement Kamel Maddouri.

Ce conseil a été consacré à l’examen des moyens visant à améliorer la mobilisation des ressources propres de l’Etat au titre des recettes non fiscales, apprend-t-on d’un communiqué de la présidence du gouvernement.

Après délibération, le conseil a approuvé une série de mesures qui se présentent comme suit :

– Réviser le cadre législatif et réglementaire relatif aux pénalités, aux sanctions pécuniaires et aux redevances permanentes dont le montant est modique ;

– Harmoniser le cadre juridique relatif au domaine public maritime, notamment en ce qui concerne les contrats d’occupation temporaire et les concessions ;

– Dresser un inventaire complet de tous les contrats et concessions se rapportant au domaine de l’Etat ;

– Faire disposer l’institution du chef du contentieux de l’État des ressources nécessaires aux fins de garantir l’efficacité de ses interventions et de lui permettre d’accomplir au mieux les tâches qui lui sont dévolues.

– Accélérer les procédures administratives liées à la conclusion et au renouvellement des contrats de location et de vente de terres domaniales et œuvrer à identifier les solutions idoines pour régulariser la situation des exploitants de terres agricoles.

– Mettre en place un registre national informatisé dédié au suivi et au recouvrement des redevances prélevées au titre de ces contrats de concession.

– Renforcer l’interconnexion entre les différents ministères et structures impliqués dans le processus de recouvrement des créances publiques et numériser le processus afférent aux pénalités et aux sanctions financières.

Le Conseil a dressé un tableau des difficultés entravant la réalisation des taux de recouvrement escomptés ainsi que les hypothèses les plus importantes.

Dans ce contexte, il s’est penché sur l’examen des solutions appropriées permettant d’améliorer autant que possible le taux de contribution des ressources non fiscales et le rendre plus efficace dans le financement du budget de l’Etat.

Prenant la parole, le chef du gouvernement a souligné que l’appel du président de la République à l’autonomie et à une révolution législative sur des bases innovantes et solides nécessite de renforcer la gouvernance de gestion des différentes ressources publiques non fiscales.

Dans la perspective de consolider les ressources de l’Etat, le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le système de recouvrement des recettes du domaine de l’État.

Il s’agit, en l’occurrence, des recettes provenant des opérations d’exploitation, à titre de vente ou de location, des biens immobiliers ou mobiliers appartenant à l’État, des concessions et de l’occupation du domaine public ou celles prélevées dans le cadre de la valorisation du domaine forestier et du capital immobilier de l’État.

Dans la même perspective, il a donné ses instructions en vue d’optimiser l’exécution et le recouvrement des pénalités et sanctions financières, les décisions de justice et les sanctions administratives.

C’est un objectif, a-t-il dit, qui requiert la conjugaison des efforts des différents organismes publics.

Fitch Solutions : Le déficit du compte courant tunisien réduit à 1,3 % du PIB en 2024

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait continuer de baisser pour atteindre 1,3 % du PIB en 2024 et seulement 0,7 % du PIB en 2025 et ce après avoir fortement diminué, passant de 8,6 % du PIB en 2022 à 2,2 % du PIB en 2023, estime Fitch Solutions, filiale du groupe Fitch, spécialisé dans les services d’information financière, dans un rapport publié récemment.

Cette évolution sera principalement due à une réduction soutenue du déficit du commerce des biens, les exportations augmentant plus rapidement que les importations, ajoute Fitch Solutions dans ce rapport intitulé « Tunisia risk Report ».

Selon les dernières données de la Banque centrale de Tunisie, le déficit du compte courant a diminué de 3,4 milliards TND (2,2 % du PIB) au cours des neuf premiers mois de 2023, à 2,1 milliards TND (1,3 %) au cours de la même période de 2024.

Cette évolution est due à la réduction des déficits des échanges de biens et des revenus primaires et à l’élargissement des excédents des services et des revenus secondaires.

Selon Fitch, la baisse des prix de l’énergie devrait contribuer à la réduction du déficit du commerce des biens durant le quatrième trimestre de 2024 et en 2025. Et d’ajouter que le déficit commercial énergétique se réduira progressivement au quatrième trimestre 2024 et en 2025 en raison de la baisse des prix mondiaux du pétrole.

Pour ce qui est de la balance alimentaire, elle devrait aussi se réduire. Alors que les exportations d’huile d’olive du pays seront confrontées à des vents contraires en raison du rebond de la production d’huile d’olive de l’Union européenne et d’une baisse attendue des prix des huiles comestibles, les importations de céréales continueront de diminuer.

Cette baisse s’explique par une réduction des prix et une demande plus faible d’importations de céréales, indique Fitch, rappelant que la production nationale de céréales s’est rétablie après la grave sécheresse de 2023.

En outre, l’accélération de la croissance de la zone euro stimulera la demande d’exportations tunisiennes en 2025.

La question migratoire permettra à la Tunisie de recevoir encore des financements 

Par ailleurs, le tourisme et les transferts de fonds des Tunisiens à l’étranger continueront de maintenir les balances des services et des revenus secondaires en excédent au cours des deux prochaines années. Fitch estime que les arrivées de touristes continueront d’augmenter en 2025, bien qu’à un rythme légèrement plus faible qu’en 2024.

Pour Fitch, la réduction du déficit du compte courant améliorera la capacité des autorités à honorer leurs dettes en devises en 2025, sachant que le pays est appelé à rembourser environ 2,1 milliards de dollars de paiements de dette en devises en 2025.

« Comme en 2024, le soutien extérieur et la réduction des réserves de change, qui s’élèvent actuellement à près de 8 milliards USD, soit 3,7 mois d’importations, permettront aux autorités d’honorer ces obligations. Cela exercera une pression dépréciative sur le dinar, en particulier au premier semestre 2025, compensant partiellement l’effet positif d’un dollar américain plus faible », souligne la même source.

D’autre part, la filiale de Fitch Ratings estime que certains facteurs sociopolitiques comme la question migratoire permettront à la Tunisie de continuer de recevoir des financements en devises et des prêts de sources bilatérales et multilatérales telles que l’UE et l’Arabie Saoudite, même en l’absence d’un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Tunisie : Sahbi Maâlaoui explique les raisons de la hausse des prix des vêtements usagés

Tunisie : Sahbi Maâlaoui explique les raisons de la hausse des prix des vêtements usagés

Le président de la chambre nationale des commerçants de vêtements d’occasion en gros, Sahbi Al-Mallawi, a confirmé, ce vendredi 22 novembre 2024, que la hausse des prix des vêtements d’occasion au cours des trois dernières années est due à l’offre et à la demande, à l’importation de marchandises en devises étrangères, à l’augmentation des salaires […]

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Tunisie : saisie d’armes et de drogues et arrestation de 321 éléments dangereux

Tunisie : saisie d’armes et de drogues et arrestation de 321 éléments dangereux

Aux premières heures de ce vendredi 22 novembre 2024, les unités de sécurité de différents corps, sous la supervision de hauts responsables du ministère de l’Intérieur et en coordination avec le parquet, ont mené une série de perquisitions dans les régions relevant de Bizerte et Béja. Ces opérations ont permis d’interpeller 321 individus considérés comme […]

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Chèques sans provision : obligations des banques tunisiennes selon la dernière circulaire de la BCT

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a publié, jeudi, une circulaire destinée aux banques, dans laquelle, elle fixe toutes les obligations et procédures en matière de transactions par chèque.

En vertu de cette circulaire, les banques tirées sont tenues, en vertu des alinéas 4 et 5 de l’article 374 du Code de Commerce, de payer tout chèque d’un montant inférieur ou égal à vingt dinars établi sur une formule délivrée par ses soins, nonobstant l’absence ou l’insuffisance de la provision, hormis les chèques tirés sur des comptes en devises ou en
dinars convertibles.

Toute banque doit également payer, en vertu de l’article 412 bis du Code de Commerce, jusqu’à concurrence de 5000 dinars, même en cas d’absence ou d’insuffisance de provision, le montant de tout chèque tiré sur elle au moyen
de formules remises au tireur.

La banque est, aussi, tenue de payer tout chèque sans provision dont le montant est égal ou inférieur à 5000 dinars si elle n’a pas adhéré à la plateforme électronique des transactions par chèque à la date de son entrée en exploitation
conformément aux dispositions de l’article 410 septies (nouveau) du Code de Commerce.

Toute banque est tenue de prendre les mesures nécessaires pour l’évitement d’émission de chèques sans provision par ses clients avant la remise de formules de chèques pour la première fois et chaque fois que les clients en font la demande.

En vertu de cette même circulaire, lors de l’ouverture d’un compte chèque, la banque doit obtenir du titulaire du compte les renseignements nécessaires à son identification compte tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur en matière d’identification du client et de vérification de son identité.

En ce qui concerne les renseignements relatifs à la situation du titulaire du compte et de son mandataire, la banque doit se renseigner sur la situation du client demandeur soit auprès de la centrale des chèques impayés de la BCT, avant la remise au titulaire du compte, de formules de chèques.

Que des chèques barrés

“A compter de l’entrée en vigueur de l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce, soit 6 mois après la date de publication de la loi n°2024-41 du 2 août 2024 au Journal Officiel de la République Tunisienne, les banques ne pourront délivrer à leurs clients que des chèques portant un barrement général”, stipule la circulaire de la BCT.

Toutefois, la banque peut, à titre exceptionnel et à la demande du client, délivrer des formules de chèques non barrés lorsque cette demande s’avère nécessaire. Dans tous les cas, la délivrance de chèques non barrés demeure exceptionnelle

Le plafond global indiqué sur le carnet de chèques est fractionné, à la demande du client, suivant des valeurs égales ou variables sur le nombre des chèques, sans que la valeur maximale apposée sur tout chèque ne dépasse trente mille (30 000) dinars. Les chèques délivrés doivent en outre comporter la durée de validité qui ne peut être inférieure à six (6) mois à compter de la date d’impression du chèque et la date d’expiration qui doit être apposée en bas de tout chèque.

Aussi, en vertu de la circulaire de la BCT, tout titre qui ne comporte pas l’une des mentions obligatoires relatives à sa valeur maximale, sa durée de validité, la désignation du bénéficiaire, ou s’il porte un montant supérieur à sa valeur maximale, ou encore s’il a été présenté au paiement 8 jours ouvrables après la date d’expiration de sa durée de validité, n’est plus considéré comme chèque conformément à l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce.

Tout tireur d’un chèque sans provision est légalement interdit, à compter de la date d’établissement du certificat de non-paiement, d’utiliser toutes les formules de chèques en sa possession ou en possession de ses mandataires, autres que celles réservées à un retrait direct ou pour un retrait à provision certifiée délivrées par les établissements bancaires, et est tenu de les restituer aux banques concernées, et ce conformément à l’article 410 ter bis (nouveau) du Code de Commerce.

La BCT assure, au niveau de la centrale des chèques impayés, la gestion des données relatives aux interdictions légales provisoires et aux interdictions judiciaires de détention et d’utilisation de formules de chèques ainsi que celles relatives aux levées d’interdiction. En conséquence, les banques doivent continuer à s’abstenir de délivrer des formules de chèques en blanc jusqu’à la levée des interdictions, dûment notifiée par la BCT. La liste des personnes objet de l’interdiction est actualisée selon les procédures en vigueur.

Les interdictions de détenir des formules de chèques qu’elles soient légales ou judiciaires s’analysent non pas comme une incapacité, mais comme une déchéance. Il en résulte que tout chèque émis par un interdit de chéquier, doit être payé par la banque tirée si la situation du compte permet le paiement.

Les banques sont aussi tenues de sommer, par tout moyen laissant une trace écrite, les titulaires de comptes courants à durée indéterminée qui n’ont effectué, durant 3 mois consécutifs, aucune opération sur ces comptes malgré leur situation
débitrice, de s’abstenir d’utiliser les formules de chèques en leur possession ou en possession de leurs mandataires.

Les investissements agricoles approuvés jusqu’au mois d’octobre 2024 sont en baisse de 5%

Les investissements agricoles approuvés jusqu’au mois d’octobre, ont atteint 25,8 millions de dinars en baisse de 5% par rapport à la même période de l’année dernière, a fait savoir jeudi, l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI) dans son bulletin ONAGRI Vigilance de mois de novembre 2024.

Les sources de financement de ces investissements sont répartis entre 59% d’autofinancement, 42% de primes d’investissement et seulement 1,3% de crédits bancaires. Toutes les sources de financements se sont inscrites en baisse, par rapport à la même période de l’année dernière de respectivement 6%, 2% et 19% .

Ces investissements ont été orientés notamment vers les activités d’irrigation à raison de 47% contre 13% pour l’acquisition des équipements agricoles et 9% pour la pêche.

S’agissant de la répartition géographique, les investissements ont été concentrés dans les gouvernorats du sud-est à hauteur de 29%, suivis par les gouvernorats du centre-ouest (21), puis par ceux du nord-ouest (11%).

Les barrages tunisiens enregistrent un déficit critique de 130 millions de m³

Les barrages tunisiens sont remplis à 20,5%, au 21 novembre 2024. Ce taux est estimé à 16% pour le barrage de Sidi Salem (Béja) et à 26% pour le barrage de Sidi el-Barrak (Béja), qui constituent les deux plus importants barrages en Tunisie, selon les statistiques de l’ONAGRI.

Au 21 novembre 2024, les réserves globales dans les barrages ont atteint 480,448 millions de m3, contre 512,975 millions de m3 au même jour de 2023. Ces réserves sont en baisse de 130,027 millions de m3 par rapport à la moyenne du même jour des trois dernières années (610,474 millions de m3).

Les réserves dans les barrages se répartissent à raison de 425,244 millions de m3 dans les barrages du nord, 49,407 millions de m3 dans les barrages du centre et 5,796 millions de m3 dans les barrages du Cap Bon.

Les apports globaux aux barrages sur la période allant du 1er septembre 2024 au 21 novembre 2024 se sont établis à 97,474 millions de m3, soit une baisse de 165,510 millions de m3 par rapport à la moyenne de la période (262,985 millions de m3).

Ces apports se répartissent à raison de 67,672 millions de m3 dans les barrages du nord, 27,618 millions de m3 dans les barrages du centre et 2,185 millions de m3 dans ceux du Cap Bon.

Par ailleurs, au cours de la période allant du 1er septembre 2024 au 17 novembre 2024, les quantités de pluies enregistrées sur tout le territoire tunisien ont atteint 80,5 mm. Les quantités les plus importantes ont été enregistrées dans les régions du centre-est (176,7 mm) et du nord-est (141,9 mm). Par rapport à la moyenne de la période, la plupart des régions ont enregistré un excédent variant entre 6 et 87%, à l’exception de la région du nord-ouest qui a enregistré un déficit de 19%.

La croissance tunisienne prévue à 1,3 % en 2024 malgré des défis économiques majeurs

L’économie tunisienne devrait se redresser au second semestre, portant la croissance à 1,3 % en 2024, selon un rapport publié récemment par Fitch Solutions, filiale du groupe Fitch, spécialisé dans les services d’information financière.

La reprise du secteur agricole restera le principal moteur de l’accélération de la croissance à la fin de l’année courante, ajoute Fitch dans ce rapport intitulé «Tunisia risk report».

Cette accélération sera soutenue par le renforcement de l’activité touristique (en particulier au troisième trimestre 2024) et l’amélioration de l’activité économique des principaux partenaires commerciaux de l’Europe. Ces facteurs soutiendront la consommation privée, les exportations de biens et de services et réduiront la demande d’importations de céréales.

Pour ce qui est de l’année prochaine, “la hausse prévue des impôts entraînera un ralentissement de la croissance à 1 % en 2025. Il s’agit là d’une révision à la baisse par rapport aux estimations précédentes de 1,3 % et d’une prévision nettement « plus pessimiste » que l’objectif de 3,2 % escompté par le gouvernement”, selon Fitch Solutions.

Le renforcement de l’activité économique dans l’UE (qui consomme 70% des exportations tunisiennes et accueille 80% de ses expatriés) donnera, certes, un coup de fouet à l’économie tunisienne. Néanmoins, Fitch estime que cet impact sera contrebalancé par plusieurs vents contraires.

Et de préciser que «le refus du gouvernement d’accepter les réformes proposées par le Fonds Monétaire International (FMI) empêchera le pays d’accéder à une aide étrangère importante qui contribuerait à alléger les pressions budgétaires et extérieures”.

«Sans financement étranger supplémentaire, la consommation publique et les investissements publics et privés resteront limités, tandis que les réserves de change devront être rationnées»…En outre, “la dépendance du gouvernement à l’égard des sources nationales pour financer ses paiements budgétaires aura un effet d’éviction sur le secteur privé”, estime la filiale de Fitch Rating.

Les hausses des impôts maintiendront les pressions inflationnistes à un niveau élevé 

De plus, “les hausses d’impôts accentueront les pressions inflationnistes, réduiront les dépenses et décourageront l’investissement”. En ce qui concerne le budget 2025, Fitch Solutions a souligné que “les mesures visant à réviser à la hausse les impôts sur les revenus moyens à élevés ainsi que ceux sur les grandes entreprises et les banques soutiendront certes les recettes publiques en 2025….mais maintiendront les pressions inflationnistes à un niveau élevé et continueront à éroder le pouvoir d’achat des ménages»….”Cela est de nature à affaiblir la croissance de la consommation privée”.

Par ailleurs, la filiale de Fitch Ratings s’attend à ce que “la production d’huile d’olive dans l’Union européenne reprenne en 2025, ce qui fera baisser la demande pour les exportations d’huile d’olive tunisienne”.

S’agissant du tourisme, Fitch estime que “la croissance du nombre de visiteurs étrangers devrait ralentir, ce qui pèsera sur les exportations de services”.

Tunisie : le ministre de l’Économie discute coopération avec les bailleurs de fonds internationaux

Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, s’est entretenu, jeudi, à Tunis, avec des partenaires financiers et des bailleurs de fonds de la Tunisie à l’échelle bilatérale et multilatérale.

Le ministre a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’échange de points de vue dans l’objectif de consolider la coopération financière et technique et à la rendre plus efficace, conformément aux choix et priorités de développement de la Tunisie.

Il a passé en revue les principaux indicateurs macroéconomiques enregistrés au cours des neuf derniers mois et les prévisions pour l’année prochaine, notant qu’en dépit de la situation mondiale difficile, la Tunisie s’est montrée résiliente et a pu réaliser une amélioration de nombreux indicateurs et honorer ses engagements financiers extérieurs.

Le ministre a également abordé les principales orientations en matière de développement pour la période à venir, notamment le renforcement du rôle social de l’Etat, la promotion de l’investissement public et privé, la lutte contre la corruption et le soutien au développement régional.

A ce titre, il a évoqué les principales mesures prises sur le plan social et les mesures en cours d’adoption pour améliorer le climat de l’investissement et des affaires, ainsi que celles visant à accélérer la mise en œuvre des projets en suspens, notamment les projets structurants et ceux à participation étrangère en matière de financement.

Les représentants des institutions financières présents ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures récemment adoptées par le gouvernement tunisien pour accélérer la réalisation des projets et impulser l’investissement, réitérant l’engagement de leurs institutions à continuer à soutenir le processus de réformes et de développement en Tunisie conformément aux choix et aux priorités nationales et à poursuivre la coordination pour atteindre l’efficience et l’efficacité souhaitées dans le cadre des différents programmes et mécanismes de coopération existants et à venir.

Kaïs Saïed insiste sur l’importance d’une justice équitable et respectueuse des délais

Kaïs Saïed insiste sur l’importance d’une justice équitable et respectueuse des délais

Le président de la République, Kaïs Saïed, a insisté, lors de sa rencontre, ce jeudi, au palais de Carthage avec la ministre de la Justice, Leila Jaffel, sur l’importance du respect des délais judiciaires pour trancher un grand nombre d’affaires. Il a, à ce propos, affirmé qu’il est impossible de purifier le pays sans instaurer […]

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