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L’Allemagne interdit le gaz russe dans ses ports

Le ministère allemand de l’Economie a ordonné aux terminaux gaziers publics de refuser les cargaisons russes de gaz naturel liquéfié (GNL). C’est ce que rapporte, jeudi 14 novembre 2024, le Financial Times. A noter que l’UE a interdit les opérations de réexportation de GNL russe via l’Union. Mais les livraisons destinées à être utilisées au sein de l’UE ne sont pas affectées.

La commande est intervenue après que Deutsche Energy Terminal a informé le gouvernement de Berlin que son unité flottante de regazéification et de stockage à Brunsbuttel devait recevoir une livraison de GNL russe, selon le rapport.

Dans une lettre du ministère datée du 6 novembre, le ministère allemand de l’Économie a demandé à Deutsche Energy Terminal « de n’accepter aucune livraison de GNL russe », écrit le média, citant le document.

Le ministère a attribué l’ordre à la nécessité de protéger « les intérêts publics primordiaux » du pays. De même qu’il a exhorté l’opérateur « à refuser les livraisons de GNL en provenance de Russie jusqu’à nouvel ordre ».

La lettre souligne également que l’acceptation du GNL russe serait en contradiction avec la raison première pour laquelle le terminal GNL a été construit, à savoir rendre l’Allemagne et l’UE « indépendantes du gaz russe ».

L’Allemagne a bénéficié de l’énergie russe bon marché pendant plus de deux décennies. Ainsi, avant l’invasion ukrainienne par la Russie en 2022, la première économie de l’UE dépendait de la Russie pour 40 % de ses importations de gaz et fut l’une des plus durement touchées par les réductions d’approvisionnement.

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Les « Sages » de l’économie allemande prévoient une croissance de 0,4% en 2025

Pour 2025, le Conseil d’experts économiques qui conseille le gouvernement fédéral s’attend à une croissance limitée de 0,4%, alors que pour cette année il prévoit une récession de 0,1%. Dans sa propre évaluation, le gouvernement avait estimé que l’année prochaine, l’économie connaîtrait une croissance de 1,1 %.

Les cinq « Sages » de l’économie allemande, qui se sont réunis le 13 novembre 2024, sont cependant en désaccord sur leurs propositions de relance. Quatre d’entre eux estiment que les politiciens utilisent souvent trop peu de ressources de l’État pour investir, principalement parce que des projets spécifiques sont rentables plus tard, après les prochaines élections, et choisissent plutôt d’augmenter les dépenses de consommation, comme les retraites, afin de se rendre populaires auprès des électeurs.

Les « Sages » réclament donc l’instauration de règles garantissant que l’État ne néglige pas les investissements à long terme, notamment dans les domaines de la défense, de l’éducation, des transports et des infrastructures de transport.

L’économiste Veronica Grimm prend position et qualifie les propositions d' »irréalisables », notant qu’elles ne tiennent pas compte de la présence ou non de l’argent. Elle n’est pas non plus d’accord avec l’opinion de ses collègues selon laquelle les dépenses d’investissement pourraient être exemptées du « frein à l’endettement » et s’oppose, entre autres, à la suppression des subventions publiques à l’énergie dans l’industrie ou au sauvetage d’entreprises en difficulté avec des fonds publics.

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L’Allemagne se dirige vers des élections anticipées

Le vote anticipé fait suite à l’effondrement de la coalition au pouvoir en Allemagne, en raison de difficultés économiques et de conflits sur l’aide à Kiev.

Un nouveau Parlement allemand sera élu le 23 février prochain. C’est ce qu’ont rapporté mardi 12 novembre 2024 des médias allemands, dont l’agence de presse DPA, citant des sources officielles. La date aurait été convenue entre les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz, leurs partenaires de coalition restants, les Verts et le principal parti d’opposition en Allemagne, l’Union chrétienne-démocrate (CDU).

Cette décision fait suite à la dissolution de la coalition au pouvoir composée de trois partis, dont le Parti libéral-démocrate (FDP), favorable aux entreprises. La semaine dernière, M. Scholz a limogé le ministre des Finances, Christian Lindner, qui est également le chef du FDP. La décision du chancelier a incité le parti de Lindner à se retirer officiellement de la coalition, laissant Olaf Scholz avec un gouvernement minoritaire.

Les médias allemands ont d’abord rapporté que les dirigeants des trois partis de la coalition n’étaient pas parvenus à trouver un terrain d’entente sur la manière de faire face au déficit de plusieurs milliards d’euros de l’Allemagne. Les trois partenaires étaient en désaccord sur la politique économique et financière du pays ces derniers mois.

En oure, M. Scholz a ensuite reconnu que l’aide à l’Ukraine était devenue un point de discorde majeur dans les négociations de coalition. Le chancelier affirme avoir proposé un plan en quatre points, qui prévoyait notamment « d’accroître notre soutien à l’Ukraine », ce que Lindner a rejeté.

Au vu de ces événements, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, s’est dit prêt à convoquer des élections anticipées. Tout en ajoutant que le pays avait besoin « d’une majorité stable et d’un gouvernement capable d’agir ». Pour que ces élections anticipées aient lieu, M. Scholz devra convoquer un vote de confiance pour son gouvernement et le perdre.

Si le gouvernement perd le vote, M. Steinmeier aura 21 jours pour dissoudre le Parlement. Un délai de 60 jours est ensuite fixé pour organiser de nouvelles élections en Allemagne. Selon l’agence de presse allemande, le 23 février tombe dans ce délai.

Cette date coïncide à peu près avec le début des hostilités majeures entre Moscou et Kiev, qui ont éclaté le 24 février 2022, lorsque la Russie a lancé son invasion militaire. On ignore si cette date a joué un rôle dans le processus de décision des parties allemandes.

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Vers un partenariat industriel et énergétique germano-tuniso-africain

Le Tunisia Africa Business Council (TABC) a conduit une délégation tunisienne de haut niveau au forum Africa Trade & Invest meets Managing Risk, organisé par Afrika-Verein der deutschen Wirtschaft (German-African Business Association), qui s’est tenu les 6 et 7 novembre à Francfort en Allemagne.

En marge du forum, une convention de partenariat a été signée entre Anis Jaziri, président TABC, et Christoph Kannengiesser, président d’Afrika-Verein. Les deux institutions vont collaborer étroitement dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, la transition verte, l’automobile, la mobilité électrique, l’agroalimentaire, la logistique, l’aéronautique et d’autres domaines. Elles vont œuvrer ensemble pour des projets structurants en Afrique en mettant en exergue les opportunités des accords tels que la  Zlecaf et le Comesa, dans une démarche de triangulation Allemagne-Tunisie- Afrique.

Par ailleurs, le président du TABC a participé en tant que speaker à un panel sous le theme «Sharing is Caring: Will regional integration & expansion of trade corridors in Africa be the key to economic growth and peace?». Modéré par Wiebki Polomka de Afrika-Verein, le panel a vu la participation du ministre du commerce extérieur de la RD Congo, Julien Paluku, la directrice exécutive de la Chambre du commerce du Cameroun Sandra Gouadjio, le chef du projet Union africaine à la Konrad-Adenauer-Stiftung Lukas Kupfernagel et John Mnali, directeur du Centre d’investissement de la Tanzanie.

Triangulation Allemagne-Tunisie- Afrique

Le président de TABC a plaidé en faveur de la Zlecaf et son rôle dans le développement du commerce interafricain et l’intégration régionale. La Tunisie a rejoint les 8 premiers pays membres de cette initiative dès début 2024. La première phase de la mise en place de la Zlecaf prévoit la suppression des droits de douanes sur 90% des produits. Plus que 200 opérations d’exports des produits tunisiens ont été réalisés durant 2024 avec certificat d’origine  Zlecaf.

Une session spéciale Tunisie a été organisée lors du forum, sous le thème «Pioneering german tunisian partnership : driving african-european co-development through énergy transition & green transformation».  Cette session, modérée par Mondher Khanfir, VP TABC, a vu la participation de plusieurs membres de la délégation tunisienne. Le sujet évoqué est la triangulation Allemagne-Tunisie-Afrique dans des secteurs stratégiques tels que la transition énergétique et la transformation verte où plusieurs opportunités se présentaient pour les entreprises tunisiennes et allemandes.

Les différentes interventions de cette session se sont portées sur  le thème «Évolution des modèles économiques dans l’énergie». Selon Jamil Korked,ceo Ener Net Pro, en Tunisie, les modèles de production et de distribution d’énergie sont en pleine transformation, offrant désormais plus de flexibilité au secteur privé pour investir. Cela ouvre la voie à une transition vers des énergies renouvelables et favorise l’implication d’acteurs privés dans des projets de grande envergure, comme ceux liés au solaire et à l’éolien, avec le soutien de l’expertise allemande.

Dans son intervention intitulée «Maturité et potentiel de l’industrie automobile tunisienne», Mehdi Kallel, ceo Assad Energie Renouvelable, a indiqué que grâce à la présence d’entreprises allemandes, le secteur automobile en Tunisie a acquis une maturité significative. Cela a permis de développer une chaîne de valeur locale forte, incluant des opérateurs tunisiens compétitifs dans la fabrication de pièces d’origine (OEM). Ces opérateurs pourraient étendre leurs activités en Afrique grâce à des partenariats trilatéraux, répondant ainsi à la demande croissante de véhicules et de composants automobiles sur le continent.

Marcus Pratsch (DZ Bank) a, de son côté, parlé des «Besoins d’investissement en Afrique et solutions financières innovantes». Selon lui, l’Afrique présente un immense besoin d’investissement pour soutenir sa transformation industrielle, qui s’accompagne de risques mais aussi d’opportunités. DZ Bank a développé des instruments financiers innovants pour faciliter des investissements durables, en intégrant la durabilité dans la structure des produits financiers, a(t-il expliqué, ajoutant que ces instruments permettent aux acteurs économiques de répondre aux enjeux environnementaux tout en accédant aux marchés de capitaux.

Un co-développement durable

Boubaker Siala, Ceo Bako Motors, est intervenu sur «Le rôle de l’innovation dans la transition écologique», estimant que, pour accélérer la transition écologique, il est crucial de stimuler l’innovation, notamment en facilitant le transfert technologique entre l’Allemagne et la Tunisie. Ceci permettrait non seulement d’améliorer les processus industriels mais aussi de donner un accès aux jeunes entreprises (startups) aux financements nécessaires pour mettre en œuvre leurs idées novatrices, contribuant ainsi à la transformation verte du continent.

Le continent africain peut être approché sous un angle dual, tuniso-allemand, afin de saisir les opportunités d’investissement et de co-développement durable.

La convention signée entre TABC et Afrika Verein à la fin de la session vient sceller un partenariat prometteur mettant l’accent sur un avenir commun axé sur le développement durable et l’intégration des marchés africains et européens.

Outre les participants déjà cités, la délégation tunisienne était composée de Meriem Ben Salah, responsable bureau TABC France, Sami Driss, Pdg Comet, Khamiss Baba, DG Stip, Lamia Hichri, Ceo You Solar, Mohamed Guermazi et Ceo Misfat.

D’après communiqué.

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Programme CrossCulture en Allemagne: bourse complète couvrant voyage, visa, hébergement et salaire mensuel

Le programme de bourse CrossCulture est ouvert aux candidatures jusqu’au 5 décembre 2024. Si vous êtes passionné par la politique, la société, les médias, les droits humains, la paix et le développement durable, ce programme est fait pour vous.

Organisé par l’Institut für Auslandsbeziehungen (Ifa), il offre une opportunité de collaboration de 2 à 3 mois avec une organisation hôte dans le cadre d’un échange interculturel.

Les participants auront accès à des formations, des ateliers, et auront l’opportunité de développer leur réseau à l’échelle internationale.

Le programme inclut une collaboration avec une organisation partenaire, des ateliers et des formations sur des sujets variés, ainsi que des opportunités de réseautage avec d’autres participants et un accès à un réseau mondial d’anciens élèves.

En plus de cela, les participants bénéficieront d’une couverture complète des frais liés au voyage, au visa, au logement, ainsi qu’un salaire mensuel.

Pour postuler, il faut suivre trois étapes simples. D’abord, sélectionnez l’appel approprié en vous rendant dans la section “Call for Applications” sur le site du programme, puis remplissez le formulaire en ligne et téléchargez tous les documents requis.

Il est important d’avoir tous vos documents prêts, car le système ne permet pas de sauvegarder des brouillons. Enfin, soumettez votre demande via le portail en ligne. Les candidatures incomplètes, envoyées par e-mail ou après la date limite ne seront pas prises en compte.

Les documents nécessaires pour la candidature comprennent un CV à jour en anglais détaillant votre parcours académique, professionnel et vos expériences bénévoles, ainsi qu’une lettre de recommandation provenant de votre organisation ou employeur actuel, de préférence rédigée par un superviseur, suivant le modèle fourni. Une photo récente est optionnelle.

La période de candidature pour 2025 s’étend du 15 octobre au 5 décembre 2024. Une fois votre candidature soumise, vous recevrez un e-mail confirmant la réception de votre dossier. Après la clôture de la période de candidature, les candidats présélectionnés seront invités à un entretien.

Les candidats retenus seront informés par e-mail de leur sélection en mars/avril 2025, et le programme se déroulera de mai à novembre 2025. Les candidats non retenus seront également informés par e-mail. Il est important de noter que l’Ifa ne fournit pas de justification concernant les candidatures rejetées.

Pour plus de détails et pour télécharger le modèle de lettre de recommandation, vous pouvez visiter le site du programme ici.

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