Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie : L’OIPEM demande la fermeture des centres de soutien scolaire

L’Organisation internationale pour la protection des enfants de la Méditerranée (OIPEM) a appelé à la fermeture des centres de soutien scolaire, afin de faire face au phénomène des cours particuliers en dehors des établissements scolaires publics.

C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’Organisation, diffusé ce samedi 16 novembre par l’agence Tap : « des centaines de centres de soutien scolaire sont animés par des enseignants du secteur public qui obligent les élèves à s’inscrire dans les cours », a notamment déploré l’OIPEM.

La même source rappelle que « l’autorisation pour l’exercice d’activités scolaires dans ces centres est délivrée aux demandeurs d’emploi et aux diplômés de l’université, dans le cadre d’une activité d’enseignement complémentaire et selon des conditions bien précises», tout en appelant à la création d’une cellule au sein du ministère de l’Education qui sera chargée de recevoir les signalements et de poursuivre les parties qui ne se conforment pas à la loi.

Tout en soutenant la position du ministère quant à l’interdiction des cours particuliers en dehors des établissements scolaires publics, l’OIPEM, a estimé dans son communiqué que « le phénomène des cours particuliers constitue un danger pour l’enseignement public et privé ».

L’article Tunisie : L’OIPEM demande la fermeture des centres de soutien scolaire est apparu en premier sur Kapitalis.

Cours particuliers: Mohamed Safi appelle à se pencher sur leurs causes

Le ministère de l’Éducation a publié un communiqué interdisant aux enseignants de dispenser des cours particuliers en dehors des écoles, collèges et lycées.

Selon le ministère, les cours particuliers ne peuvent être donnés que dans les établissements éducatifs. Les personnes qui ne respecteront pas cette nouvelle mesure s’exposent à des sanctions, pouvant aller jusqu’au licenciement, sans oublier les poursuites judiciaires.

Mohamed Safi, secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, est intervenu sur les ondes d’Express FM pour commenter ce communiqué. Il a estimé que ces mesures ne parviendront pas à résoudre les dysfonctionnements du secteur éducatif.

Il a rappelé qu’à ce jour, certains élèves n’ont toujours pas d’enseignants. Il appelle donc à une réflexion sur les causes de la propagation de ce phénomène, estimant que plusieurs élèves se tournent vers les cours particuliers, soit parce que les enseignants ne parviennent pas à terminer un programme trop chargé, soit à cause des conditions difficiles dans les écoles.

Mohamed Safi a également souligné que la situation financière des enseignants les oblige souvent à donner des cours particuliers en dehors des établissements scolaires.

Un député était présent sur le plateau. Il a déclaré être d’accord avec ce qu’a dit le syndicaliste concernant les conditions difficiles dans les écoles. Il a ajouté qu’il était d’accord avec le ministre de l’Éducation et les méthodes que compte utiliser le ministère pour mettre fin au phénomène des cours particuliers. Il a aussi ajouté que les méthodes éducatives étaient déplorables et qu’il fallait impérativement travailler sur la méthode d’enseignement.

L’article Cours particuliers: Mohamed Safi appelle à se pencher sur leurs causes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌