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Quels sont les enjeux de la pêche durable pour les pays méditerranéens ?

PoissonsUne vingtaine de pays méditerranéen dont la Tunisie ont adopté 17 importantes décisions, dont une douzaine de recommandations contraignantes pour améliorer la durabilité des pêches et de l’aquaculture en Méditerranée et en Mer Adriatique.

Rapportées, par l’observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), ces décisions ont été prises, au cours de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenue à Rome (Italie) du 4 au 8 novembre 2025.

Parmi les décisions adoptées figure « le renforcement des mesures relatives à la gestion de nombreuses espèces prioritaires de la CGPM, notamment l’anguille d’Europe, le corail rouge, la dorade rose, le merlu européen, la langoustine, le sprat, le turbot, le rapina veiné, l’aiguillat commun et l’esturgeon ».

Concernant l’aquaculture, les participants ont salué le progrès accomplis « en faveur du développement durable de ce secteur et ont décidé « de créer un réseau chargé de surveiller les maladies aquatiques et de réduire autant que possible les risques induits par le commerce ».

Par ailleurs, la déclaration de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en relief les progrès sur le plan de la conformité et de l’application des règles pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La Tunisie, qui compte 1300 kms de littoral, est particulièrement concernée.

A ce propose la réunion précitée a pris acte des avancées majeures qui ont été réalisées ces dernières années, faisant remarquer que la CGPM a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés par de nombreux pays dans la révision de leur législation nationale pour cibler spécifiquement la pêche illicite, non déclarée et non règlementée.

ABS

 

Tunisie : Dynamiser l’aquaculture par l’investissement et la coopération internationale

La Tunisie, l’un des pays pionniers dans l’aquaculture en Méditerranée, œuvre à développer davantage ce secteur et à assurer la durabilité des systèmes de production, et ce, en misant notamment, sur la recherche scientifique, l’infrastructure et sur le renforcement des capacités des producteurs et des différents acteurs de cette filière, a assuré le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, lors de l’ouverture des travaux de la 3e Conférence internationale annuelle de la section africaine de la Société mondiale d’aquaculture (Afraq24) qui se tient du 19 au 22 novembre courant à Hammamet.

Et d’ajouter que le pays entend, aussi, encourager l’investissement privé et renforcer les relations régionales, internationales et académiques, afin d’accélérer la transition vers des systèmes de production plus durables et innovants qui soient respectueux des écosystèmes dans les différentes phases de production.

Lors de cette conférence qui rassemble plus de 1100 experts et représentants d’agences africaines et d’organisations internationales comme la Banque mondiale et la FAO, le ministre a souligné que l’aquaculture figure parmi les secteurs les plus dynamiques à l’échelle internationale et connaît, ces dernières années, une croissance considérable dans les pays africains, faisant observer qu’elle constitue une solution permettant de surmonter les défis de la sécurité alimentaire et de la rareté des ressources hydrauliques dans le continent.

De son côté, Nadia Cherif, coordinatrice de la conférence et professeure à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) a indiqué que cette rencontre revêt un caractère important dans le renforcement des partenariats et dans l’échange des expériences et expertises dans le domaine aquacole.

Elle a, par ailleurs, fait remarquer qu’une exposition dédiée aux dernières techniques de l’aquaculture se tient parallèlement à cette conférence, ajoutant qu’elle compte plus de 70 exposants internationaux.

Selon le responsable du Laboratoire d’Aquaculture Marine et Continentale de l’INSTM, Mohamed Salah Azaza, la production aquacole varie entre 21 et 22 mille tonnes en Tunisie, soit 13% de la production halieutique totale du pays.

La plupart des produits aquacoles sont destinés à la consommation nationale. Seulement 10% à 15% de ces produits sont exportés vers les pays arabes, européens et vers le Canada, a-t-il renseigné.

Il a, dans ce contexte, fait savoir que ce secteur compte aujourd’hui une trentaine d’entreprises en Tunisie, ajoutant qu’il fait face à de nombreux défis à l’instar des autres secteurs de l’agriculture, parmi lesquels la hausse du coût de la production.

 

Naufrage d’une embarcation de pêche : Le corps du disparu repêché au barrage de Sidi Salem

Disparu depuis samedi dernier après le naufrage d’une embarcation de pêche au barrage de Sidi Salem (Béja), le corps d’un homme de 53 ans a été retrouvé ce lundi 18 novembre 2024.

Les équipes de plongée relevant des directions régionales de la Protection civile de Béja et de Tunis sont parvenues, cet après-midi, à retrouver le corps sans vie du disparu, indique la protection civile dans un communiqué.

Le corps de la victime a été remis aux unités de la garde nationale, ajoute la même source en rappelant que l’embarcation a fait naufrage dans la nuit de samedi au barrage de Sidi Salem causant la mort du pêcheur de 53 ans, alors que son ami a survécu à ce drame.

Y. N.

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Pêche durable : La Tunisie participe à des décisions historiques sur la gestion des stocks marins en Méditerrané

Vingt pays dont la Tunisie et l’Union européenne ont adopté 17 décisions cruciales, dont 12 recommandations contraignantes pour améliorer la durabilité des pêches et de l’aquaculture en Méditerranée et en Mer Adriatique, au cours 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenue à Rome (Italie) du 4 au 8 novembre 2025.

Selon le FAO, parmi les décisions adoptées figure “le renforcement des mesures relatives à la gestion de nombreuses espèces prioritaires de la CGPM, notamment l’anguille d’Europe, le corail rouge, la dorade rose, le merlu européen, la langoustine, le sprat, le turbot, le rapana veiné, l’aiguillat commun et l’esturgeon”.

Concernant la mer Adriatique, une recommandation historique a été renforcée lors de cette session. Elle vise “à établir des règles de contrôle des captures par espèce et des limites de captures annuelles pour la sardine et l’anchois, une décision qui s’écarte des limites de captures conjointes appliquées jusqu’ici et qui favorise la durabilité écologique et la stabilité économique”.

Dans le même temps, en mer Noire, “une légère augmentation des limites de capture a été adoptée pour le turbot, une espèce cruciale dont la mortalité par pêche a été divisée par trois et la biomasse a été multipliée par trois, et qui s’approche désormais de la durabilité grâce à la mise en place d’un plan de gestion pluriannuel en 2017”. Cette décision a pour but, selon la FAO, d’encourager les pêcheurs et de dissuader la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche INDNR), tout en améliorant la collecte de données sur l’effort de pêche et sur les rejets et en définissant de nouvelles mesures techniques pour réduire les captures des prises accessoires.

Les pays présents lors de cette réunion se sont également, mis d’accord pour créer une zone de pêche réglementée dans le canal d’Otrante, en mer Adriatique, où les opérations de chalutage de fond sont interdites.

Concernant l’aquaculture, les participants ont salué le progrès accomplis “en faveur du développement durable de ce secteur et ont décidé “de créer un réseau chargé de surveiller les maladies aquatiques et de réduire autant que possible les risques induits par le commerce”.

Par ailleurs, la déclaration de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en relief les progrès sur le plan de la conformité et de l’application des règles pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

A cet égard, des avancées majeures ont été réalisées ces dernières années et la CGPM a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés par de nombreux pays dans la révision de leur législation nationale pour cibler spécifiquement la pêche illicite, non déclarée et non reglementée. A cet égard, l’Albanie, l’Algérie, l’Égypte, le Maroc, le Monténégro, la Türkiye et l’Union européenne et ses États membres ont été récompensés lors de la session annuelle pour avoir intégré les décisions de la CGPM dans leur cadre juridique et communiqué des données rigoureuses sur cette question .

Pêche et aquaculture : Le CEPEX organise des rencontres professionnelles en Libye

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), via son bureau à Tripoli, organise des rencontres professionnelles B to B dédiées au secteur de la pêche et activités connexes et ce, les 10 et 11 Décembre 2024 à Tripoli (Libye).

Cet événement comprend des rencontres B to B avec les principaux importateurs et opérateurs libyens dans le secteur de la pêche ainsi que des visites sur sites.

“Cet événement représente une occasion propice pour les entreprises tunisiennes de nouer des relations d’affaires et de partenariats avec des opérateurs économiques actifs dans le domaine de la pêche en Libye”, selon le CEPEX.

Les filières ciblées sont la transformation des produits de la mer (préparation, conditionnement, conservation …), l’aquaculture, la fabrication de bateaux et de leurs accessoires, les équipements de pêche maritime, la sécurité maritime et équipements de plongée et les autres produits et services liés au secteur de la pêche.

Les entreprises tunisiennes intéressées peuvent à s’inscrire via le lien suivant : httpss://www.e-cepex.tn/c/b2b/details/278 au plus tard Mercredi 27 Novembre 2024.

Libyens et Tunisiens se rencontrent à Tripoli autour de la pêche 

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), via son bureau à Tripoli, organise des rencontres professionnelles B to B dédiées au secteur de la pêche et activités connexes, les 10 et 11 décembre 2024 à Tripoli en Libye.

Cet événement comprend des rencontres B to B avec les principaux importateurs et opérateurs libyens dans le secteur de la pêche ainsi que des visites sur sites.

« Cet événement représente une occasion propice pour les entreprises tunisiennes de nouer des relations d’affaires et de partenariats avec des opérateurs économiques actifs dans le domaine de la pêche en Libye », selon le CEPEX.

Les filières ciblées sont la transformation des produits de la mer (préparation, conditionnement, conservation …), l’aquaculture, la fabrication de bateaux et de leurs accessoires, les équipements de pêche maritime, la sécurité maritime et équipements de plongée et les autres produits et services liés au secteur de la pêche.

Avec TAP

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L’accord de pêche UE-Sénégal en eaux troubles

L’accord de pêche entre l’Union européenne et le Sénégal expire dimanche 17 novembre 2024. Mais le bloc affirme qu’il ne sera pas renouvelé en raison de « manquements » de la part de Dakar.

L’Union européenne a décidé de ne pas renouveler l’accord de pêche avec le Sénégal et de rapatrier ses navires en Europe. C’est ce qu’a indiqué, mardi 13 novembre, la délégation de l’Union à Dakar.

Cette mesure est conforme à la politique de tolérance zéro de l’UE à l’égard de la pêche « non déclarée et non réglementée », selon le communiqué.

Défaillances dans le contrôle…

L’UE a identifié le Sénégal comme un « pays non-coopératif » dans la lutte contre la pêche illégale au début de l’année. Elle a cité des « défaillances dans les systèmes de suivi, de contrôle et de surveillance » des navires sénégalais dans les eaux extraterritoriales; ainsi que des navires étrangers dans le port de Dakar.

« En raison des lacunes constatées dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), l’UE ne peut envisager de renouveler le protocole tant qu’il n’y aura pas de progrès suffisants du Sénégal dans ce domaine », indique le communiqué. « Le protocole expire le 17 novembre et le Sénégal ne recevra plus aucune contribution financière au titre de l’accord de pêche », a-t-il ajouté.

8,5 millions d’euros pour le budget de l’Etat sénégalais

L’ancienne colonie française et l’UE sont partenaires dans le domaine de la pêche depuis le début des années 1980. Mais l’accord actuel, signé en 2019, autorise les navires européens à pêcher principalement le thon et le merlu noir dans les eaux sénégalaises. Il a contribué à hauteur de 8,5 millions d’euros au budget de l’État sénégalais au cours des cinq dernières années, selon les chiffres de l’UE.

Alors que certains au Sénégal, où les stocks de poissons sont en voie d’épuisement en raison de la surpêche, critiquent l’accord, l’UE affirme que les prises de ses navires représentent moins de 1 % du total des captures effectuées et déclarées dans les eaux sénégalaises. L’Associated Press a cité « de nombreux pêcheurs locaux » qui ont du mal à concurrencer les chalutiers industriels étrangers et peinent à attraper assez de poisson pour gagner leur vie.

Renégocier pour améliorer la sécurité alimentaire

En mai dernier, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé un audit du secteur de la pêche et de l’accord avec l’UE, qu’il avait promis de renégocier dans le cadre des efforts visant à restaurer les ressources marines et à limiter la pêche industrielle, afin d’améliorer la sécurité alimentaire du pays. Élu en mars, M. Faye a qualifié de « compliquée » la coopération actuelle entre Dakar et l’UE et a appelé à une réévaluation.

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La Tunisie prévoit la construction de 5 nouveaux barrages

La Tunisie prévoit la construction de 5 nouveaux barrages

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Azeddine Ben Cheikh, a annoncé ce jeudi 14 novembre 2024 la planification de la construction de cinq nouveaux barrages dans le cadre du programme national visant à augmenter la capacité de mobilisation des ressources en eau de surface, actuellement estimée à 93 %. Ces […]

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