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Les créateurs de contenus, nouveaux vecteurs d’image pour le tourisme tunisien

L’ONTT vient d’organiser un concours destiné à récompenser les meilleurs créateurs de contenus touristiques sur les réseaux sociaux.

Sur Instagram ou Youtube, ils font partie de cette nouvelle génération qui vit du partage du contenu qu’ils produisent. Dans leur sillage, leur nombre de followers se comptent souvent en dizaines, voire en centaines de milliers, notamment pour ceux qui ont atteint le rang de stars.

Saisissant l’exceptionnelle visibilité qu’ils offrent, l’ONTT leur a organisé récemment, dans le cadre de sa démarche Tounès Lik, un concours afin de les pousser à produire du contenu servant à promouvoir l’image de la Tunisie touristique, celle que l’on ne peut pas transmettre par les canaux traditionnels et qu’aucune brochure ne serait en mesure de reproduire.

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Le concours s’est déroulé en présence du ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya, et du directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine.

Plus de 100 candidats

Elle a pour cela créé trois catégories de prix pour segmenter les produits: tourisme saharien et oasien, tourisme culturel et tourisme alternatif. En tout, ce sont 112 candidats de 12 gouvernorats qui ont participé, apportant chacun sa vision de la diversité géographique et culturelle du pays.

L’ONTT explique à ce propos que « le concours Tounes Lik de la Meilleure Vidéo Créative dans le domaine du tourisme a été conçu pour encourager et valoriser la créativité des jeunes talents tunisiens », ajoutant que « son objectif est de récompenser les vidéastes émergents qui, par leurs productions uniques et inspirantes, contribuent activement à la promotion de la Tunisie en tant que destination touristique de premier plan.»

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Pour les départager, un jury de 5 membres a visionné la totalité des œuvres proposées. Il était composé du réalisateur Zied Litayem (président du jury), de la journaliste Amel Djaiet, du directeur de l’ESAC, Houssem Boukef, d’un expert en tourisme saharien, Nabil Chokmani et de Aida Rais, docteur en Sciences et Pratiques des arts.

Les gagnants :

Tourisme alternatif (46 participants):

1e prix: Hassen Gharmoul

2e prix: Ismail Ahres

3e prix: Dhia Hassouna

Tourisme saharien et oasien (25 participants):

1e prix: Achref Babba

2e prix: Anis Boukhris

3e prix: Achref Ben Hassine

Tourisme culturel (41 participants):

1er prix: Mohamed Amine Ben Brahim 

2e prix: Malek Ghabri

3e prix: Chedi Hammouda

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‘‘La révolution trahie’’ : Le crochet gauche de Hamma Hammami

Si aujourd’hui on en est de nouveau au pouvoir personnel en Tunisie, c’est bien parce que les forces de gauche ont servi les pouvoirs contre lesquels elles croyaient lutter, à leur corps défendant, au détriment de leur liberté et de leur crédibilité, et que la classe politique a été incapable d’oublier ses intérêts égoïstes pour le bien du pays.

Dr Mounir Hanablia *

La solution de continuité politique qualifiée de révolution en Tunisie s’est déroulée sous nos yeux, et pourtant si les faits ne souffrent aucune contestation, leur interprétation est loin de faire l’unanimité. Par exemple, on s’accorde à dire que Ben Ali est parti le 14 janvier 2011 dans l’après-midi, mais les circonstances donnent lieu à plusieurs narrations, depuis les ambitions personnelles de Ali Seriati jusqu’aux initiatives de membres (patriotes?) de la sécurité présidentielle, en passant par les traditionnelles manipulations de l’ambassadeur américain.

Or Ben Ali en partant comptait manifestement revenir, puisque Mohamed Ghannouchi, Abdallah Kallel et Fouad Mebazaa avaient au départ parlé de «vacance provisoire» du pouvoir, alors même que le clan Trabelsi était arrêté et empêché de quitter le territoire. C’est le lendemain que, la nuit portant sans doute conseil, on s’est mis à parler de «vacance définitive» avec Fouad Mebazaa nommé président à titre provisoire selon le processus constitutionnel du moment.

La révolution de… la continuité

On ne voit pas comment des personnalités aussi timorées réduites à l’obéissance la plus totale pendant des années ont pu de leur propre chef prendre une telle décision. On est donc obligé de considérer, faute de mieux, qu’une dichotomie s’était produite au plus haut sommet de l’Etat, entre les institutions sécuritaires et politiques dans l’après-midi du 14 janvier, vite été résorbée le lendemain, avec la proclamation de la vacance définitive. Puis il y a eu le gouvernement timoré de Mohamed Ghannouchi, intenable politiquement, remplacé par celui dit provisoire de Beji Caid Essebsi.

Dans tout cela quel rôle ont joué les masses populaires? Il y a eu certes les soulèvements de l’intérieur du pays avec celui des mines de phosphate de Redeyef depuis 2008, mais on ne voit pas pourquoi menaceraient-ils l’existence du régime.

Quant à considérer qu’il s’agit d’ une manifestation de la lutte des classes exprimée par des revendications salariales non satisfaites, ou de celle des masses populaires revendiquant la liberté et la démocratie, le jugement doit être nuancé, tant que le rôle des notables locaux y compris syndicalistes dans le déroulement du conflit n’a pas été précisé.

Le sit-in sur la voie ferrée interdisant toute exportation de phosphate à partir du bassin minier immédiatement après le changement du régime prouve bien que d’autres forces étaient à l’œuvre derrière les revendications syndicales non satisfaites. Et par ailleurs la révolte du bassin minier ne s’était accompagnée d’aucun soulèvement majeur dans le pays menaçant le pouvoir de Ben Ali. Simplement un moment est arrivé après «l’immolation» de Mohamed Bouazizi, quand une partie des forces sécuritaires elles-mêmes soumises à l’influence de facebook et en contact quotidien avec les citoyens ont commencé à ne plus réprimer les manifestations organisées sur les réseaux sociaux, aboutissant à l’intervention des janissaires du régime, qualifiés de «snipers», envoyés mater la population.

Donc, si on veut évaluer le rôle des forces de la gauche qualifiées de démocratiques dans le jargon de Mr Kilani dans tout cela, force est de constater que son influence a été, avec tous les respects dus à l’écrivain, nulle, tout comme d’ailleurs celui de l’ensemble des forces de l’opposition (Mouvement du 18-Octobre, etc.).

Si cette opposition s’est réunie miraculeusement l’après-midi du 14 janvier devant le ministère de l’Intérieur, c’est simplement qu’elle avait «appris» que le dictateur était sur le départ. De là à hurler, à l’instar de ce qu’avait fait Abdennasser Aouini, seul la nuit au milieu de l’Avenue Habib Bourguiba, que Ben Ali était parti, comme s’il s’agissait d’une victoire obtenue par le peuple, il n’y a qu’un pas que beaucoup ont allègrement franchi.

La gauche au service de la contre-révolution

Cela n’exonère pas la Gauche, particulièrement le Parti des Travailleurs de Hamma Hammami, de sa responsabilité ultérieure dans le mouvement pour l’Assemblée constituante, et qui a contribué d’une manière décisive à permettre au parti Ennahdha de mener le pays sur une voie de garage. En l’occurrence la préparation aux élections de cette Assemblée constituante allait fournir à Béji Caïd Essebsi le temps dont il avait besoin pour poser le pied du parti Ennahdha à l’étrier du pouvoir.

Si donc on veut parler d’une révolution trahie, c’est peut-être à cette opportunité que la gauche a ouverte à la «réaction» pour poser les jalons de la «contre-révolution» politique et sociale, que l’on doit d’abord penser. 

Du reste, l’analyse faite des jeux politiques de Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi est pertinente. Ce dernier n’a joué de son fils, dont il ne pouvait pas manquer de savoir qu’il était inapte à assumer le pouvoir, qu’aux fins de démanteler son propre parti, Nidaa Tounès, et d’empêcher l’émergence d’une force dotée de la légitimité (électorale) nécessaire pour s’opposer au nom du principe démocratique aux velléités présidentielles exclusives.

Avec le terrorisme le vent en poupe, la crise économique, celle du Covid, l’affaiblissement de l’Etat, la volonté prédatrice et l’arrogance des partis, et surtout l’absence de Cour Constitutionnelle inaccessible grâce à leur jeu, le mécontentement et la piété populaires associés à la médiocrité générale ont balisé le chemin de l’ambition vers le pouvoir. Ce fut Savonarole qui en émergea.

Evidemment, tout cela doit être replacé dans une perspective plus large. La révolution en Tunisie fut l’occasion de liquider les acquis de l’État national, et d’arrimer définitivement le pays à l’économie mondialisée par le biais de la dette contractée auprès des marchés financiers internationaux durant la décennie Ennahdha-Nidaa. C’est ce legs que bon gré mal gré, nous assumons tous aujourd’hui et que nous devons rembourser. 

En admettant qu’il y eût bien une révolution et qu’elle ait échoué, on ne peut en jeter la pierre ni à Ebert, ni à Liebknecht, ni à Staline. Il aurait fallu pour cela qu’il y eût d’abord une gauche, qu’elle eût mené une révolution, et qu’elle ait accédé au pouvoir ou ait été bien près de le faire. Ce ne fut évidemment jamais le cas.

Le drame véritable de la gauche en Tunisie fut que ses militants n’aient pas été emprisonnés pour leurs idées ou le danger qu’ils représentaient, qui n’a jamais existé. Autrement dit, tout comme Hamma Hammami l’a fait pour Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi en exigeant l’Assemblée constituante, ils ont servi les pouvoirs contre lesquels  ils croyaient lutter, à leur corps défendant, au détriment de leur liberté et de leur bien-être pour les uns, de leur crédibilité pour les autres.

Néanmoins Mohamed Kilani dans son livre use d’une vision perspective (sans jeu de mots) jetée sur le passé, certes parfois biaisée par l’inévitable lutte des classes, mais intéressante  pour une réflexion approfondie, à la lumière des derniers développements politiques dans le pays. Son évocation de l’Union des forces démocratiques républicaines en tant qu’alternative crédible à la situation politique actuelle, pour autant qu’on ignore qui elle intéresserait, a justement été démentie par l’expérience de l’Union pour la Tunisie, et plus encore par le Nidaa Tounès.

Si aujourd’hui on en est de nouveau au pouvoir personnel, c’est bien parce que la classe politique tunisienne a été incapable d’oublier ses intérêts égoïstes pour le bien du pays. C’est la quadrature du cercle.

* Médecin de libre pratique.

‘‘La révolution trahie: le dernier quart d’heure de la transition démocratique’’, de Mohamed Kilani, en arabe, éditions La Gai Savoir, Tunis, 2024.

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Tounes Wijhetouna : premier éductour pour valoriser la destination Mahdia

Après avoir achevé la première étape consistant à appuyer les acteurs touristiques et les destinations régionales, le programme Tounes Wijhetouna veut capitaliser sur les acquis et promouvoir le travail qui a été fait jusque-là.

Tounes Wijhetouna a organisé le weekend dernier le tout premier éductour depuis le lancement de ce programme en Tunisie il y a 4 ans pour montrer où en est arrivé le travail qu’il mène dans les destinations régionales. Mahdia a été la première destination choisie pour y emmener une quinzaine de représentants de médias. Il s’agissait de découvrir un circuit qui leur a été spécifiquement préparé dans cette magnifique ville côtière qui regorge de potentiels, touristique, culturel et patrimonial d’exception.

Mahdia, -anciennement appelée Aphrodisium ou Cap Africa- et qui fut autrefois la capitale des Fatimides-, est l’une des régions tunisiennes gâtées par la nature installée sur une presqu’île combiné à un patrimoine culturel et traditionnel riche et typique. Cela fait d’elle une destination qui possède tous les atouts nécessaires lui permettant de proposer une offre complète et diversifiée de produits balnéaires et de tourisme durable sur toute l’année.

DMO Mahdia

Le programme commence par une première escale au siège du DMO Mahdia (Destination Management Organisation), créé en mars 2023 dont l’objectif principal est de valoriser et de promouvoir l’offre touristique à Mahdia, selon Ilyes Fekih, son directeur exécutif. Il s’agira de même de pallier le phénomène de la saisonnalité et d’offrir des services aux visiteurs, notamment de type informationnel. Il a fait savoir aussi que la nouvelle entité essaie de renforcer sa présence et d’améliorer sa notoriété par le biais des actions auxquelles elle participe et des futurs projets qu’elle prépare.

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Le directeur exécutif du DMO Mahdia Ilyes Fekih.

Dar Evelyne

La deuxième escale a été à Dar Evelyne, située à la médina de Mahdia, pour avoir idée sur la gastronomie locale. C’est l’un des bénéficiaires du programme « Tourisme durable » dans le cadre de l’action Mekletna, programme appuyé aussi par Tounes Wijhetouna. Dar Evelyne est une bonne adresse pour goûter les plats traditionnels mahdois comme le couscous, les boulettes de Chabtia ou la Bondleka, un ragoût préparé à base de pourpier qui se distingue par son goût à la fois doux et acidulé.

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Maison d’hôtes Dar Evelyne.

Skifa El Kahla

Après cette agréable découverte de la cuisine mahdoise, on se dirige vers le musée régional de Mahdia et l’incontournable Skifa El Kahla, appelée aussi Bab Zouila, monument symbolique de la ville. Il s’agit d’une importante porte fortifiée datant à l’origine du Xe siècle (élevée entre 916 et 921) puis restaurée au XVIe siècle. Elle constitue encore l’un des points d’accès au centre historique de la ville et l’un des rares vestiges des anciens remparts. Skifa El Kahla surplombe le centre de la ville et offre une vue superbe sur la mer et sur les quartiers environnants.

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Le musée est une autre composante essentielle du patrimoine et de la richesse de la région. Le rez-de-chaussée est réservé à l’exposition des objets et des pièces remontant à l’antiquité. A la section punique, sont exposés les objets mettant en évidence les rites funéraires. La section romano-africaine met en évidence la prospérité économique et l’essor culturel qu’avaient connu les cités de la région de Mahdia. Les splendides panneaux de mosaïques provenant de Thysdrus, les élégantes statues en marbre blanc, la riche collection d’objets en céramique, ou en terre cuite et les remarquables vaisselles en verre témoignent du niveau de richesse et du savoir-vivre atteint dans la région à l’époque romaine.

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Façade du Musée de Mahdia.

Au 1er étage, l’espace d’exposition est dédié aux objets islamiques provenant de la métropole fâtimide et ziride, en plus d’une collection de bijoux et de costumes traditionnels de la région de Mahdia.

Tissage traditionnel

Outre sa cuisine et ses monuments historiques, Mahdia est également connue par ses habits traditionnels et la qualité de ses tissus. Un atelier de tissage traditionnel a été créé pour préserver cet héritage avec un showroom, baptisé Skila. Cet espace de vie a été mis en place pour découvrir le savoir-faire unique et ancestral des maîtres artisan-tisserands. L’une des particularités principales de Skila est la diversité et l’harmonie de ses designs. Les dessins les plus élaborés demandent parfois plusieurs jours de créativité pour aboutir à une véritable pièce de collection.

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L’atelier garde les mêmes pratiques traditionnelles de tissage qui donnent à chaque pièce une identité différente et typique. Skila contribue ainsi à la promotion de l’art du tissage des fibres naturelles d’une manière durable en capitalisant sur le savoir-faire ancestral des artisans de la région.

Les journées romaines d’El Jem

Le passage par El Jem est une évidence pour tout visiteur de la région de Mahdia afin de découvrir son amphithéâtre qui est un témoignage exceptionnel de l’architecture romaine, notamment celle des monuments construits en Afrique à des fins de spectacle. Bâti entièrement en pierre de taille, il reprend le modèle du Colisée de Rome sans toutefois en être une simple copie conforme. L’amphithéâtre d’El Jem témoigne également de la prospérité de la petite cité de Thysdrus (l’actuelle El Jem) à l’époque de l’empire romain.

Au sein de l’amphithéâtre se déroulent aussi les Journées romaines-Thysdrus d’El Jem. La 8ème édition a été organisée cette année les 27 et 28 avril. Ce spectacle, appuyé pour la deuxième année consécutive par le programme Tounes Wijhetouna, ressuscite des combats  qui se déroulaient autrefois aux « Jeux olympiques antiques à Thysdrus ». Il fait également revivre l’ambiance dans les gradins de l’amphithéâtre d’El Jem avec une forte présence durant les spectacles.

Des œuvres d’art en micro mosaïque

Pas loin de l’amphithéâtre, se situe l’atelier Dar El Jem qui est spécialisé notamment en micro mosaïque. Celle-ci applique la même technique que la mosaïque traditionnelle mais avec des tesselles plus petites. La dimension des tesselles des mosaïques romaines varie entre 0,3 cm et 1 cm tandis que celles de micro mosaïque se situent entre 1 et 3 mm.

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Riadh Hfayedh

« Elles permettent de réaliser des œuvres d’art et des portraits en mettant en avant les détails surtout dans la reproduction des œuvres d’art. Toutefois, cela nécessite beaucoup plus de temps pour réaliser une œuvre d’art», a indiqué Riadh Hfayedh, entrepreneur du projet.

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Une reproduction de La Joconde exposée à l’espace d’exposition a nécessité 12 mois de travail. Les artisans utilisent la patte de verre, le marbre, et les pierres dures dans leur travail.

Créer des circuits touristiques

Serge Stagnoli, chef du projet Tounes Wijhetouna, a expliqué à l’occasion de l’éductour qu’il vise la diversification du tourisme en Tunisie à travers trois secteurs qui se complètent : le tourisme avec la promotion du tourisme durable, la valorisation du secteur de l’artisanat  qui fait partie intégrante de la dimension touristique et l’appui à la valorisation du patrimoine dans l’offre touristique tunisienne. L’idée est de développer la destination en mettant en synergie ces trois secteurs qui se complètent. L’objectif est de donner une autre image de la Tunisie à la fois sur le marché extérieur pour les touristes étrangers et au marché intérieur pour les touristes tunisiens.

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Le chef de projet Tounes Wijhetouna, Serge Stagnoli.

Il a, par ailleurs, rappelé que Tounes Wijhetouna est un programme financé principalement par l’Union européenne et complété par des financements par la Coopération allemande et la coopération italienne. « Nous sommes entrés dans une phase de capitalisation dont le maitre mot est d’assurer la durabilité des projets créés » a-t-il dit. À ce titre, une partie du programme s’achève cette année mais une deuxième partie continuera jusqu’à 2026.

Le programme vise aussi le maillage entre les différents produits pour créer des circuits touristiques.

« Le maillage que nous espérons accompagner est double. D’abord, c’est à l’intérieur même de la destination entre les différentes régions comme Mahdia et El Jem, en maillant entre les différents lieux et les différents acteurs et à travers le DMO. En outre, il s’agit de faire en sorte de favoriser les collaborations entre les acteurs du tourisme et de l’artisanat dans la région », a-t-il également ajouté.

Kemel CHEBBI

Lire aussi à propos de Mahdia:

Une application « Mahdia Guide » pour ne rien rater de la région

Liste des hôtels de Mahdia

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