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Festival Cinemamed 2024 : le cinéma tunisien brille avec “Aïcha” et “Les enfants rouges

Le cinéma tunisien affiche cette année sa présence dans la sélection des 19 avant-premières ainsi que dans les deux compétitions, officielle des longs métrages et Révolution de la 24ème édition du Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles Cinemamed qui se tiendra du 28 novembre au 06 décembre 2024 autour du thème “A la croisée des chemins entre exode rural et retour aux sources”.

Parmi les 19 avant-premières qui sortiront prochainement en Belgique, figurent les deux longs métrages “Aicha” de Mehdi M. Barsaoui et “Les enfants rouges” de Lotfi Achour.

Dans la sélection des huit longs métrages en lice dans la compétition officielle figure le film “Les enfants rouges” de Lofti Achour (97′), un drame singulièrement onirique inspiré de faits réels. Bayard d’Or au Festival International du Film Francophone de Namur, le film qui représente la Tunisie aux côtés d’œuvres de l’Espagne, de la Turquie, la Grèce, la France et de l’Italie, concourt pour les différents prix dont le Grand Prix, le Prix Cineuropa, le Prix de la Critique et le Prix du Jury citoyen.

Dans la compétition « Révolution, Un regard sur demain » figure parmi les 8 films sélectionnés et qui montrent à travers le documentaire et la fiction les défis auxquels les jeunesses méditerranéennes font face, le film “Aïcha” de Mehdi M. Barsaoui, présenté comme un étourdissant récit d’émancipation féminine au cœur d’une société gangrénée par la corruption.

Sera en course également le long métrage documentaire “Donga”, une production tuniso-libyenne du réalisateur Muhannad Lamin qui se présente comme voyage personnel est un témoignage de la réalité libyenne post-révolution.

Les films en compétition dans cette catégorie sont en course pour le Prix du Jury Révolution et le Prix du Jury Jeune.

Dressant un portrait subtil du bassin méditerranéen à travers la diversité de son cinéma, le festival Cinemamed prévoit pour son édition 2024 la projection de plus de 70 films du bassin méditerranéen.

Des personnalités controversées nommées à des postes clés dans la nouvelle administration Trump

Alors qu’il n’a pas encore posé ses valises à la Maison Blanche, le (futur) 47e président des États-Unis a déjà commencé à façonner sa nouvelle administration et à nommer des conseillers à des postes stratégiques en attendant son investiture officielle le 20 janvier prochain. À tous ses proches collaborateurs, tous des conservateurs, Donald Trump exige une loyauté à toute épreuve au détriment d’autres qualités, dont la compétence qui laisse souvent à désirer.

En voici quelques personnalités qui ne font pas l’unanimité même au sein du camp républicain.

 

Elon Musk : patron de Tesla, Space X et du réseau social X, l’homme le plus riche de la planète et généreux donateur de la  campagne présidentielle du candidat républicain, il en a investi plus de 100 millions de dollars. Il a été nommé à la tête d’un ministère de l’« efficacité gouvernementale ».

À titre d’exemple, l’excentrique milliardaire avait assuré fin octobre dernier, lors d’un meeting au Madison Square Garden, à New York, être en mesure d’économiser 2 000 milliards de dollars, de coupes claires dans un budget du gouvernement fédéral de 6 500 à 7 000 milliards de dollars, soit un tiers du budget du gouvernement fédéral. Comment ? En supprimant, par exemple, des milliers de postes de fonctionnaires qu’il considère comme « inutiles ».

Ainsi, il propose de « démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les réglementations excessives, couper dans les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales », a déclaré Donald Trump dans un communiqué.

 

Matt Gaetz : son  choix « a fait l’effet d’une bombe », souligne le Washington Post. En effet,  ce représentant républicain de l’État de Floride, 42 ans, un soutien de longue date de Donald Trump mais sans expérience gouvernementale, a été nommé  « Attorney general ».

Son rôle, si toutefois sa nomination était confirmée par le Sénat, consistera à débarrasser son patron des enquêtes fédérales contre lui. Mais, en attendant, il aura, de par son poste stratégique de l’équivalent de ministre de la Justice, le contrôle sur le dossier de l’enquête dont il a fait lui-même l’objet.

En effet, il avait été mis en cause dans une affaire de trafic sexuel, mais le département de la Justice avait finalement décidé de ne pas le poursuivre.

La commission d’éthique de la Chambre des représentants a aussi mené une enquête pour détournement de mineur, et devait publier dans les jours à venir ses conclusions. Mais Matt Gaetz, qui nie les accusations, a démissionné de la Chambre mercredi 13 novembre. Avec ce départ, la commission n’a plus le pouvoir de poursuivre ses investigations.

« Matt mettra fin à l’instrumentalisation de notre administration », a affirmé le président élu des États-Unis, condamné au pénal, qui accuse le ministère de la Justice actuel d’avoir fomenté une « chasse aux sorcières » à son égard.

Robert F. Kennedy Jr : neveu du président John F. Kennedy, cet ancien avocat spécialisé en droit de l’environnement, s’est porté candidat indépendant à l’élection présidentielle avant d’abandonner finalement la course à la Maison Blanche et se rallier à Donald Trump. En récompense, il prendra la tête du département de la Santé et des Services sociaux.

Le hic, c’est qu’il est connu pour avoir propagé des théories du complot, notamment sur les vaccins contre le Covid-19.

Marco Rubio : le sénateur de Floride avait traité Donald Trump d’« escroc » alors qu’il briguait l’investiture républicaine, lors de la présidentielle américaine de 2016. Depuis, celui qui dirigera la politique étrangère américaine s’est rapproché de la ligne dure de Donald Trump, notamment à l’égard de la Chine, de Cuba ou encore de l’Iran. « Il sera un ardent défenseur de notre nation, un vrai ami pour nos alliés, et un combattant téméraire qui ne reculera jamais devant nos adversaires », a déclaré le futur locataire de la Maison Blanche dans un communiqué.

Pete Hegseth : qui est l’homme que le magnat de l’immobilier aura choisi pour prendre la tête des forces armées de la plus grande puissance militaire du monde ?

Tenez-vous bien : un animateur sur la chaîne conservatrice Fox News. Son programme ? Connu pour avoir plusieurs fois remis en cause la pertinence de la place des femmes dans l’armée, il compte réformer le département de la Défense, avec des mesures pour purger les généraux « woke ». Des démocrates de préférence !

Si sa nomination était confirmée par le Sénat, composé en majorité par les républicains, l’homme choisi pour diriger le Pentagone aura des dossiers brûlants sur les bras, à l’instar de la guerre en Ukraine, le conflit entre Israël et la Palestine, la guerre au Liban, la menace chinoise qui pèse sur Taiwan ou encore l’alliance grandissante entre la Russie et la Corée du Nord.

Lee Zeldin : cet ancien représentant de l’État de New York et soutien de toujours est pressenti pour diriger l’Agence de protection de l’environnement.

Ses priorités ? Pousser à un nouveau retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, que Donald Trump avait organisé lors de son premier mandat, avant que Joe Biden décide de le réintégrer. Ainsi que revenir sur les mesures prises sous l’administration Biden, lesquelles, selon lui, « ont mis en difficulté les entreprises américaines. Notamment des réglementations visant à réduire la pollution émise par les centrales électriques et les producteurs de gaz et de pétrole ».

Elise Stefanik : cerise sur le gâteau, cette ardente défenseure de la politique de Donald Trump, qui s’est fait connaître notamment pour avoir refusé de certifier la présidentielle remportée en 2020 par Joe Biden, a été nommée ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies.

Ferme soutien d’Israël, elle a accusé l’ONU d’antisémitisme et a appelé à ne plus financer le programme d’aide pour les réfugiés palestiniens des Nations unies (UNRWA).

Bref, ces nominations hérissent les poils d’une partie des Américains. Et pour cause !

Mots clés : Donald Trump, nominations

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