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Investir dans l’Emprunt National 2024 : Découvrez les détails de la 4e tranche

Les souscriptions à la 4e tranche de l’Emprunt Obligataire National 2024 dont le montant est fixé à 720 millions de dinars et susceptible d’être porté à un montant supérieur, vont démarrer demain mercredi 20 novembre 2024, et se poursuivront jusqu’au 4 décembre 2024, selon un arrêté de la ministre des finances du 15 octobre 2024.

La clôture des souscriptions peut se faire avant cette date comme elle peut être prorogée, selon l’arrêté de la ministre des finances fixant les caractéristiques et les conditions d’émission de cette tranche et la date d’ouverture et de clôture des souscriptions, publié dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) n°127 du 18 octobre 2024.

La date de jouissance des intérêts est fixée à la date de règlement et de livraison des titres, soit le 2e jour ouvrable qui suit la date de clôture des souscriptions à la quatrième tranche, à savoir le 6 décembre 2024.

La souscription à la quatrième tranche de l’Emprunt Obligataire National 2024 peut se faire selon le choix du souscripteur, dans les trois catégories suivantes :

– Catégorie «A» : D’une valeur nominale pour chaque titre de 10 dinars et d’une durée de remboursement de cinq ans dont quatre années de grâce. Le principal des titres sera remboursé en une seule tranche, soit à la cinquième et dernière tranche. Les intérêts sont payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,75%) ou variable (TMM+1,70%) , selon le choix du souscripteur.

– Catégorie « B » : D’une valeur nominale pour chaque titre de 100 dinars et d’une durée de remboursement de sept ans dont trois années de grâce.

Le principal des titres sera remboursé en quatre tranches annuelles égales. Les intérêts sont payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,80%) ou variable (TMM+1,75%) selon le choix du souscripteur.

– Catégorie «C » : D’une valeur nominale pour chaque titre de 100 dinars et d’une durée de remboursement de dix ans dont deux années de grâce.

Le principal des titres sera remboursé en huit tranches annuelles égales. Les intérêts sont payables annuellement à terme échu à un taux d’intérêt nominal fixe (9,95%) ou variable (TMM+1,95%) selon le choix du souscripteur.

“L’emprunt national pourrait être émis sous forme de «Quardh Hassan » sans intérêts. Le souscripteur s’engage dans le bulletin de souscription de ne pas accepter des intérêts ou de les revendiquer”, selon l’intermédiaire en bourse, Mac SA.

Le trésor avait réussi à lever 1 270,7 millions de dinars (MD) pour la troisième tranche de l’Emprunt national 2024, dépassant, ainsi, le montant initialement fixé à 700 millions de dinars, soit un taux de réponse de 182%.

Les montants souscrits, lors de la période du 3 au 11 septembre 2024, proviennent des intermédiaires en bourse et des banques avec des taux de souscription respectifs de 69% et 31%, avait indiqué, à l’Agence TAP, le Directeur Général de Tunisie Clearing, Maher Zouari.

Karim Trabelsi : « L’endettement intérieur excessif met en péril la stabilité économique »

Karim Trabelsi, universitaire et expert auprès de l’UGTT, a dressé un état des lieux du PLF 2025  ce lundi 18 novembre 2024, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm

En ce qui concerne le projet de loi de finances 2025  prévoyant  un recours accru à l’endettement intérieur, dont le montant s’élève à  22 milliards de dinars, contre seulement 6 milliards provenant de l’extérieur, il qualifie cet écart « de déséquilibres inquiétants ». 

En effet, il estime que cette répartition marque un changement radical par rapport à 2024, où l’endettement intérieur s’élevait à 12 milliards de dinars et l’extérieur à 18 milliards.

Karim Trabelsi fait auusi savoir que  cette dépendance excessive à l’endettement intérieur pourrait épuiser la liquidité des banques. Ce qui mettrait sous pression la Banque centrale de Tunisie, réduirair ses réserves en devises et l’éloignerait de son rôle principal. Ainsi l’UGTT appelle à une stratégie équilibrée entre endettement intérieur et extérieur.

En outre, ce déséquilibre budgétaire risque de nuire aux investissements publics, en chute libre ces dernières années. L’expert a également pointé du doigt l’absence de raisons claires pour expliquer ce revirement soudain dans la structure de la dette, qualifiant cela d’inquiétant.

Concernant le système de subventions, Karim Trabelsi précise que l’UGTT n’a jamais réclamé leur suppression mais a demandé leur rationalisation. Il critique aussi le retard dans la réforme d’un système coûteux, où les produits subventionnés se font rares sur le marché et où les services, comme le transport public, demeurent insatisfaisants.

En résumé, Karim Trabelsi a dénoncé le coût élevé des entreprises publiques, qui engendrent un déficit annuel de 4 à 5 milliards de dinars. Tut en regrettant l’inaction sur des réformes pourtant nécessaires depuis des années. Il conclut : « Ce statu quo pèse lourdement sur le budget de l’État et aggrave les déséquilibres économiques. »

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Tourisme : L’endettement hôtelier dépasse 4,2 milliards de dinars en 2024

L’endettement des établissements touristiques auprès des banques a dépassé les 4,2 milliards de dinars, à fin septembre 2024, a indiqué le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, vendredi, en se référant aux données publiées par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), ajoutant que les crédits non remboursés et litigieux, s’élèvent à plus de 1 milliard de dinars.

Dans sa réponse aux interrogations des députés, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue au Palais du Bardo, le ministre a expliqué, que son département œuvre à identifier des solutions pour le problème de l’endettement afin de permettre la réouverture des hôtels fermées.

« Il a été décidé, en outre, de former un groupe de travail, chapeauté par le ministère des Finances et groupant des représentants des départements du Tourisme, de la Justice, de l’Économie et de la BCT, afin de préparer un rapport sur l’endettement des établissements hôteliers, lequel sera soumis, dans les prochaines semaines, à un conseil ministériel», a-t-il souligné.

Tekaya a fait savoir, aussi, que son département a étudié toutes les mesures possibles permettant la restructuration financière des établissements touristiques, dans le dessein de faciliter l’accès des investisseurs aux crédits.

« Par ailleurs, une étude stratégique a été lancée pour le réaménagement des zones touristiques », a affirmé le ministre, ajoutant que des enquêtes administratives sont ouvertes dans certaines zones touristiques, en raison de dépassements enregistrés, lesquels ont entravé la réalisation de plusieurs projets, à l’instar de ce qui a été repéré à la zone touristique d’El Kantaoui et à Mahdia.

Il a souligné que les efforts seront orientés, aussi, vers la révision des cadres juridiques organisant les gîtes ruraux et les maisons d’hôtes pour renforcer leur rôle.

Il a annoncé, ainsi, le lancement du projet de la zone touristique de Sidi Founkhal à Kerkennah (gouvernorat de Sfax), sur 72 hectares ajoutant « on prévoit, également, la réalisation d’une nouvelle zone touristique dans la région Zouaraa, à Béja, s’étalant sur une superficie de 100 ha ».

Maroc : aggravation de l’endettement des ménages

Les familles marocaines comptent parmi les plus endettées d’Afrique. Le Royaume du Maroc se place en deuxième position, juste après l’Afrique du Sud, avec un taux d’endettement atteignant 30 % du produit intérieur brut. C’est ce qu’il ressort d’un rapport de la Banque européenne d’investissement (BEI). Il est publié sous le titre « Africa Finance 2023 », cité par le média marocain Hess Presse le 10 novembre 2024.

Malgré un niveau d’endettement stable et inférieur à la moyenne des pays émergents et développés, cette situation soulève des questions sur l’efficacité des mesures gouvernementales destinées à protéger le pouvoir d’achat des ménages et à renforcer leur résilience face aux effets des vagues d’inflation au Maroc.

L’endettement des ménages est également influencé par la flexibilité de l’économie nationale et sa capacité à résister aux crises. Car les ménages lourdement endettés voient leur capacité de consommation s’amoindrir, souligne la BEI.

Selon le rapport sur la stabilité financière publié par la Banque du Maroc (Bank Al-Maghrib), les familles, notamment celles dont les revenus mensuels se situent entre 4 mille et 10 mille dirhams (environ 400 à 1 000 dollars), sont exposées à des pressions financières croissantes. Cela les pousse à recourir davantage à l’emprunt pour couvrir leurs dépenses de base, telles que les frais de logement, d’éducation et de santé.

Cette situation est accentuée par le fait qu’une grande partie des prêts est accordée à certaines catégories socioprofessionnelles : les employés et ouvriers représentent 67 % des bénéficiaires, avec des taux d’endettement de 42,7 % et 32 ​​%, respectivement. Cela expose ces groupes aux risques financiers accumulés, en l’absence de mesures de soutien appropriées.

Pour répondre à cette problématique, le gouvernement du Royaume chérifien a inclus dans le projet de loi de finances pour 2025 des mesures visant à renforcer le pouvoir d’achat des familles et à réduire leur niveau d’endettement.

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Médicaments : les dettes de la PCT l’empêchent de payer ses fournisseurs étrangers

Le Pdg de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), Pr. Mehdi Dridi, a reconnu que l’entreprise publique qu’il dirige souffre d’une crise de liquidité en raison de l’endettement élevé des caisses sociales et des hôpitaux publics à son égard, ce qui l’a amenée à réduire ses commandes de médicaments importés et à allonger les délais de paiement de ses fournisseurs étrangers.

Pr. Dridi a indiqué dans un entretien à l’Agence Tunis Afrique que malgré cette situation difficile, la pharmacie centrale pourrait retrouver ses équilibres financiers, payer ses dettes aux laboratoires internationaux et assurer l’approvisionnement régulier du marché local en médicaments, encore faut-il qu’un ensemble de réformes radicales soient mises en œuvre, notamment la suppression des subventions pour les médicaments dont les génériques sont fabriqués en Tunisie et la rationalisation de la consommation des médicaments dans les hôpitaux.

Mehdi Dridi a expliqué que le total des dettes dues à la PCT par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et les hôpitaux publics s’élève actuellement à environ 1,1 milliard de dinars, répartis presque à parts égales les deux parties, notant qu’en 2023, la valeur des dettes la Cnam atteignait «seulement» 450 millions de dinars (MDT), et que celles-ci se ont augmenté au cours des 10 derniers mois de 2024 d’un montant dépassant 120 MDT supplémentaires.

Cette dette accumulée a des implications sur les obligations de la pharmacie centrale envers les fournisseurs étrangers, a souligné Pr. Dridi, ajoutant que les dettes de la pharmacie centrale envers les laboratoires internationaux sont estimées à plus de 600 millions de dinars qu’elle éprouve des difficultés à payer. Le retard enregistré dans le paiement des dettes envers les fournisseurs s’élèvent à 12 ou 13 mois.

I. B.

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20% des hôtels en Tunisie subissent une fermeture de long-terme selon le DG de l’ONTT

20% des unités d’hébergement sont fermées en Tunisie et ce pour diverses raisons selon une déclaration du directeur général de l’ONTT.

164 hôtels de différentes tailles et dans toutes les régions sont actuellement fermés. C’est ce qu’a affirmé le directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine, dans une déclaration accordée à Destination Tunisie.

Ce chiffre correspond à 47.486 lits, soit 20% du total de la capacité des hôtels dans tout le pays. Les causes de fermeture sont diverses mais sont notamment économiques, aux côtés de problématiques liées aux crédits bancaires ou encore à des difficultés en rapport avec les héritages.

Helmi Hassine rappelle cependant que les fermetures d’hôtels se concentrent dans certaines zones qui peuvent être considérées comme sinistrées à l’image de la Corniche de Sousse où beaucoup d’hôtels sont en fin de cycle de vie et n’ont pas été rénovés et qui constituent donc une zone à sauver après la fermeture par exemple des anciens établissements qui portaient l’enseigne Abou Nawas (Boujaafar et Nejma dans le cas d’espèces). Comprendre que ce sont d’anciens hôtels qui n’ont pas bénéficié de réinvestissements quand il le fallait.

Autre zone avec une forte concentration d’établissements fermés, celle de Tozeur où la crise des années passées est loin d’être résorbée.

Commission interministérielle

Le directeur général de l’ONTT rappelle cependant qu’il existe une commission au niveau de la direction générale des Finances entre les ministères des Finances et du Tourisme qui se réunit régulièrement afin de trouver des solutions, notamment avec les banques, pour résoudre les dossiers d’endettement en suspend. Cette commission interministérielle avait été créée suite à la réunion de travail entre les ministères concernés en juin 2023.

Par ailleurs, il est à noter que durant la basse saison comprise entre novembre et avril, nombre d’hôtels -dont le produit est axé uniquement sur l’offre mono-produit balnéaire- ferment leurs portent de manière volontaire, ce qui peut augmenter le taux de fermeture des établissements d’hébergement mais ce taux n’est que provisoire. Ces fermetures sont d’ordre stratégique mais permettent également à tout établissement d’engager des travaux de rénovation en tous genres qui ne peuvent être réalisés en pleine saison.

Sur la pente ascendante

Le secteur de l’hôtellerie reste cependant sur un trend positif et devrait renouer cette année avec ses réalisations de 2019 en termes de nuitées. La présence en progression des chaînes internationales peut être interprété comme un signe favorable, avec l’arrivée sur le grand Tunis d’enseignes d’envergure comme Marriott (à Tunis, Sousse et bientôt Djerba), Radisson et Hilton (Monastir et bientôt Tunis et Gammarth) ou économiques tels que Campanile et prochainement Kyriad Prestige, outre le grand projet d’investissements koweitien à Gammarth.

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