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Le marché des dattes tunisiennes : L’Italie, l’Allemagne et le Maroc dominent les exportations d’octobre 2024

Les recettes des exportations des dattes tunisiennes ont connu, durant le premier mois de la campagne 2024/2025 ( octobre) , une hausse de 82,9%, par rapport à la même période de l’année écoulée, pour atteindre 84,4 millions de dinars, selon les données publiées, lundi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).

Le volume des dattes exportées a atteint 12,5 mille tonnes, soit une hausse de 72,8%, par rapport à la même période de la campagne écoulée.

Le prix moyen enregistré durant octobre 2024 a augmenté de 8,8% soit 6,72 D/kg contre 6,35 D/kg, enregistré au cours de la même période de la campagne précédente.

L’Italie est la principale destination des dattes tunisiennes au cours du mois d’octobre, avec 15,6% des quantités exportées suivi par l’Allemagne et le Maroc avec respectivement 8,14% et 8,12%.

S’agissant des dattes biologiques, leurs recettes ont atteint 8,1 millions de dinars durant le mois d’octobre pour une quantité de 750 tonnes exportées, avec un prix moyen de 10,80 D/kg.

Leur part dans le total des exportations de dattes tunisiennes est de 6% et 9,6% respectivement, en termes de quantité et de valeur.

L’Allemagne est la principale destination des produits des dattes biologiques avec 18% des quantités exportées suivi par les Pays-Bas et la Suisse, avec respectivement 18% et 12%.

Exportation d’huile d’olive biologique tunisienne : Une performance record avec 41,245 mille tonnes

Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne durant la campagne 2023/24 ont atteint 5161 MD à fin octobre 2024, soit une hausse de 50,8% par rapport à la même période de la campagne 2022/23, d’après la note “Onagri Vigilance”, publiée, jeudi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).

Les quantités exportées ont augmenté de 0,4% s’établissant à 195,4 mille tonnes d’une valeur de 5161 MD, soit une hausse en volume de 0,4% contre une hausse de 50,8% en termes de valeur.

Le prix moyen enregistré durant la campagne 2023/24 a augmenté de 50,2% à 26,42 D/kg. L’Espagne a été la principale destination de l’huile d’olive tunisienne avec 29,5% des quantités exportées, suivie par l’Italie et les États-Unis avec respectivement 27,4% et 24,1%.

Durant la même période, les exportations de l’huile d’olive biologique ont atteint 41, 245 mille tonnes d’une valeur de 1114 MD avec un prix moyen de 27,01 D/kg. Leur part dans le total des exportations de l’huile d’olive tunisienne est de 21,1% et 21,6% respectivement, en termes de quantité et de valeur.

Les quantités de l’huile d’olive conditionnée représentent 6% du total de l’huile d’olive biologique exportée. L’Italie est la principale destination de l’huile d’olive biologique avec 53,12% des quantités exportées suivi par l’Espagne et la France avec respectivement 27,12% et 11,63%.

Hausse de 6,1% de la valeur des exportations des produits agricoles biologiques

Les exportations des produits agricoles biologiques tunisiennes ont atteint 50,736 mille tonnes d’une valeur de 1220 MD, à fin octobre 2024 , soit une diminution de 23,1% en termes de quantité et une hausse de 6,1 % en termes de valeur par rapport à la même période de 2023.

L’Italie est la principale destination avec 44% des quantités exportées suivie par l’Espagne et la France avec respectivement 22% et 11%.

Les exportations de produits biologiques se concentrent principalement sur l’huile d’olive et les dattes biologiques, suivies par les produits forestiers biologiques.

Stress hydrique : La Tunisie va disposer de dix nouveaux barrages d’ici 2030

BarrageFace aux difficultés rencontrées ces dernières années pour satisfaire les besoins en eau potable et en eau d’irrigation, le gouvernement va investir gros dans la construction des barrages.

Intervenant lors du marathon budgétaire 2025, le ministre de l’Agriculture Ezzeddine Ben Cheikh a annoncé que la Tunisie va disposer, d’ici 2030,  d’une dizaine de barrages dont cinq seront mis en eau en 2025.

S’agissant des ouvrages qui seront fin prêts, l’année prochaine, le ministre a cité  les barrages de Mellegue supérieur (gouvernorat du kef), Saïda (barrage réservoir localisé dans la région de la Manouba), le barrage Kalâa Kbira (gouvernorat de Sousse), le barrage Douimiss (région de Bizerte) et barrage Khalled (région de Béjà).

Quant aux nouveaux barrages planifiés, d’ici 2030, en principe, il s’agit des barrages de Tessa (région du kef et Silian), Raghai (gouvernorat de jendouba), Maleh Supérieur (Sud ouest de Bizerte), Ghezala (Région de jendouba) Siliana 1 et Boulâaba (Gouvernorat de kasserine).

Le programme du ministère prévoit aussi d’augmenter la capacité des différents barrages (Nebhana, Siliana, Barbara).

ABS

Béja : 3250 oliviers distribués pour lutter contre l’érosion des terres agricoles

Quelque 3250 oliviers ont été distribués au profit de 25 agriculteurs au gouvernorat de Béja.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Prosol pour la protection et restauration des terres dégradées (2019-2024) et est financé par l’Agence allemande de coopération internationale et la direction générale de l’aménagement et de conservation des terres agricoles relevant du ministère de l’agriculture.

Le conseiller technique du projet Prosol, Mohamed Farouk Essid a indiqué à l’Agence TAP que ce programme, mise en oeuvre dans les gouvernorats de Béja, Jendouba, Siliana, Kef, Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid, consiste à distribuer 20 mille plants d’olivier en vue de soutenir les petits agriculteurs à protéger leurs terres contre l’érosion et les aider à renforcer la fertilité du sol.

Chaque année, 23 mille ha de terres sont menacés par le phénomène de l’érosion, d’après la même source.

Un fonds multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie

Un projet visant la création d’opportunités d’emploi dans le secteur agroalimentaire pour les jeunes en Tunisie moyennant un budget de 7 millions de dollars US (environ 22 millions de dinars tunisiens), a été approuvé par le comité de pilotage du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie (MPTF), lors de sa deuxième réunion annuelle, tenue lundi 18 novembre 2024 à Tunis.

Le projet, d’une durée de 36 mois, est le premier à être financé via le MPTF. Il propose de soutenir des jeunes entrepreneurs à créer des projets agricoles, indique le ministère de l’Economie et de la Planification, dans un communiqué.

Intitulé «Investissement agroalimentaire responsable pour l’emploi des jeunes, la transformation des systèmes alimentaires et le développement durable», ce projet sera implémenté conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

Il prévoit de fournir un soutien financier et technique et de favoriser la création d’au moins 1200 emplois directs et indirects, en mettant l’accent sur l’inclusion des femmes, des personnes handicapées et la transition des travailleurs informels vers l’économie formelle.

Des représentants du gouvernement, des Nations unies et de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas en Tunisie ont pris part à la réunion du Fonds.

Les membres du comité ont rappelé l’importance et le besoin d’avoir un mécanisme de financement et de coordination qui vient appuyer les initiatives de l’Etat en matière de création d’emploi. Le Fonds pour la jeunesse et l’emploi constitue à cet effet une réponse conjointe et coordonnée pour offrir des réponses ciblées et concrètes contribuant à la création d’emplois décents et pérennes. Il a été lancé conjointement par le gouvernement tunisien et les Nations unies le 28 novembre 2023 et vise à répondre à l’urgence de la création d’emplois décents, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables.

Les Royaume des Pays-pays est le premier à contribuer à ce fonds avec 10,5 millions de dollars US.

Alignée sur la vision 2035 de la Tunisie, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la réalisation de l’Agenda de développement durable 2030, et contribuera à la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre le gouvernement tunisien et les Nations unies en décembre 2020 en soutien aux efforts de la Tunisie en matière de développement.

Tap.

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Quels sont les enjeux de la pêche durable pour les pays méditerranéens ?

PoissonsUne vingtaine de pays méditerranéen dont la Tunisie ont adopté 17 importantes décisions, dont une douzaine de recommandations contraignantes pour améliorer la durabilité des pêches et de l’aquaculture en Méditerranée et en Mer Adriatique.

Rapportées, par l’observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), ces décisions ont été prises, au cours de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenue à Rome (Italie) du 4 au 8 novembre 2025.

Parmi les décisions adoptées figure « le renforcement des mesures relatives à la gestion de nombreuses espèces prioritaires de la CGPM, notamment l’anguille d’Europe, le corail rouge, la dorade rose, le merlu européen, la langoustine, le sprat, le turbot, le rapina veiné, l’aiguillat commun et l’esturgeon ».

Concernant l’aquaculture, les participants ont salué le progrès accomplis « en faveur du développement durable de ce secteur et ont décidé « de créer un réseau chargé de surveiller les maladies aquatiques et de réduire autant que possible les risques induits par le commerce ».

Par ailleurs, la déclaration de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en relief les progrès sur le plan de la conformité et de l’application des règles pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La Tunisie, qui compte 1300 kms de littoral, est particulièrement concernée.

A ce propose la réunion précitée a pris acte des avancées majeures qui ont été réalisées ces dernières années, faisant remarquer que la CGPM a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés par de nombreux pays dans la révision de leur législation nationale pour cibler spécifiquement la pêche illicite, non déclarée et non règlementée.

ABS

 

Abdessalem El Oued réélu à la tête du Conseil oléicole international pour 2025-2026

Abdessalem El Oued, membre du bureau exécutif de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), a été réélu, hier mardi, au poste de président du comité consultatif du Conseil oléicole international (COI), lors de sa 63e session, tenue à Madrid en Espagne, en présence de représentants de 23 pays producteurs de l’huile d’olive.

L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de cette réunion consacrée à la discussion du présent et de l’avenir de l’oléiculture, était le développement durable et la résilience climatique.

A cette occasion, El Oued, réélu pour le mandat 2025-2026, a souligné l’importance de préserver un niveau de prix qui garantit des revenus respectables aux agriculteurs et leur permet de développer leurs productions et investissements.

Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale étant donné qu’elle ne représente aujourd’hui que 2% des huiles alimentaires consommées de par le monde. Il a suggéré à cet égard, de créer un comité de suivi au sein du COI pour suivre la réalisation de ces objectifs.

El Oued a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger les producteurs, préserver leurs droits fondamentaux et garantir la durabilité de la filière oléicole, ajoutant que garantir des revenus dignes aux agriculteurs est une condition essentielle pour une oléiculture durable.

Il a appelé à supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux, et a suggéré d’organiser une grande campagne de promotion pour encourager la consommation d’huile d’olive, ce qui contribuerait à équilibrer l’offre et la demande, en particulier avec l’augmentation attendue du volume de production.

De son côté, le directeur exécutif du COI, Jaime Lillo, a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la valeur sanitaire de l’huile d’olive, en particulier de l’huile d’olive extra vierge.

Pour sa part, Joseph Profaci, représentant de l’Association de l’Amérique du Nord de l’Huile d’Olive (NAOOA), s’est dit préoccupé par le fait que l’administration américaine nouvellement élue pourrait imposer des droits de douane sur les importations d’huile d’olive, ce qui pourrait limiter les quantités exportées vers le marché américain.

Le secteur oléicole étant confronté aux pressions croissantes du changement climatique, les participants ont discuté, généralement, des stratégies possibles d’adaptation pour assurer le développement de l’oléiculture, améliorer la production et les techniques de gestion de l’eau et des sols, et renforcer la biodiversité.

La production mondiale de l’huile d’olive est estimée à 3,3 millions de tonnes, avec des hausses de production prévues en Tunisie, en Espagne et en Turquie.

Tunisie : Dynamiser l’aquaculture par l’investissement et la coopération internationale

La Tunisie, l’un des pays pionniers dans l’aquaculture en Méditerranée, œuvre à développer davantage ce secteur et à assurer la durabilité des systèmes de production, et ce, en misant notamment, sur la recherche scientifique, l’infrastructure et sur le renforcement des capacités des producteurs et des différents acteurs de cette filière, a assuré le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, lors de l’ouverture des travaux de la 3e Conférence internationale annuelle de la section africaine de la Société mondiale d’aquaculture (Afraq24) qui se tient du 19 au 22 novembre courant à Hammamet.

Et d’ajouter que le pays entend, aussi, encourager l’investissement privé et renforcer les relations régionales, internationales et académiques, afin d’accélérer la transition vers des systèmes de production plus durables et innovants qui soient respectueux des écosystèmes dans les différentes phases de production.

Lors de cette conférence qui rassemble plus de 1100 experts et représentants d’agences africaines et d’organisations internationales comme la Banque mondiale et la FAO, le ministre a souligné que l’aquaculture figure parmi les secteurs les plus dynamiques à l’échelle internationale et connaît, ces dernières années, une croissance considérable dans les pays africains, faisant observer qu’elle constitue une solution permettant de surmonter les défis de la sécurité alimentaire et de la rareté des ressources hydrauliques dans le continent.

De son côté, Nadia Cherif, coordinatrice de la conférence et professeure à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) a indiqué que cette rencontre revêt un caractère important dans le renforcement des partenariats et dans l’échange des expériences et expertises dans le domaine aquacole.

Elle a, par ailleurs, fait remarquer qu’une exposition dédiée aux dernières techniques de l’aquaculture se tient parallèlement à cette conférence, ajoutant qu’elle compte plus de 70 exposants internationaux.

Selon le responsable du Laboratoire d’Aquaculture Marine et Continentale de l’INSTM, Mohamed Salah Azaza, la production aquacole varie entre 21 et 22 mille tonnes en Tunisie, soit 13% de la production halieutique totale du pays.

La plupart des produits aquacoles sont destinés à la consommation nationale. Seulement 10% à 15% de ces produits sont exportés vers les pays arabes, européens et vers le Canada, a-t-il renseigné.

Il a, dans ce contexte, fait savoir que ce secteur compte aujourd’hui une trentaine d’entreprises en Tunisie, ajoutant qu’il fait face à de nombreux défis à l’instar des autres secteurs de l’agriculture, parmi lesquels la hausse du coût de la production.

 

MPTF: Approbation d’un budget de 22 MDT en faveur d’un projet agricole

Un projet visant la création d’opportunités d’emploi dans le secteur agroalimentaire moyennant un budget de 7 millions de dollars (environ 22 millions de dinars) a été approuvé par le Comité de Pilotage du Fonds Fiduciaire Multi-donateurs pour la Jeunesse et l’Emploi en Tunisie (MPTF), lors de sa deuxième réunion annuelle, tenue lundi 18 novembre 2024 à Tunis.

Le projet, d’une durée de 36 mois, est le premier à être financé via le MPTF. Il propose de soutenir des jeunes entrepreneurs à créer des projets agricoles, indique le ministère de l’Economie et de la Planification, dans un communiqué.

Intitulé « Investissement agroalimentaire responsable pour l’emploi des jeunes, la transformation des systèmes alimentaires et le développement durable », ce projet sera implémenté conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

Il prévoit de fournir un soutien financier et technique et de favoriser la création d’au moins 1 200 emplois directs et indirects. « Il met l’accent sur l’inclusion des femmes, des personnes handicapées et la transition des travailleurs informels vers l’économie formelle ».

Des représentants du gouvernement, des Nations unies en Tunisie et de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas en Tunisie ont pris part à la réunion du Fonds.

Les membres du Comité ont rappelé l’importance et le besoin d’avoir un mécanisme de financement et de coordination qui vient appuyer les initiatives de l’Etat en matière de création d’emploi. Le Fonds pour la Jeunesse et l’Emploi constitue à cet effet une réponse conjointe et coordonnée pour offrir des réponses ciblées et concrètes contribuant à la création d’emplois décents et pérennes.

Le Fonds Fiduciaire Multi-donateurs pour la Jeunesse et l’Emploi en Tunisie a été lancé conjointement par le gouvernement tunisien et les Nations unies le 28 novembre 2023. Il vise à répondre à l’urgence de la création d’emplois décents, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables. Le Royaume des Pays-pays est le premier donateur à contribuer à ce fonds avec 10,525 millions de dollars.

Alignée sur la Vision 2035 de la Tunisie, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la réalisation de l’Agenda de développement durable 2030, et contribuera à la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre le gouvernement tunisien et les Nations unies en décembre 2020 en soutien aux efforts de la Tunisie en matière de développement.

Avec TAP

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Fonds Fiduciaire pour la Jeunesse : Un projet de 7 millions $ pour transformer l’agroalimentaire et créer des emplois

Un projet visant la création d’opportunités d’emploi dans le secteur agroalimentaire moyennant un budget de 7 000 000 $ (sept millions de dollars), (environ 22 millions de dinars), a été approuvé par le Comité de Pilotage du Fonds Fiduciaire Multi-donateurs pour la Jeunesse et l’Emploi en Tunisie (MPTF), lors de sa deuxième réunion annuelle, tenue lundi 18 novembre 2024 à Tunis.

Le projet, d’une durée de 36 mois est le premier à être financé via le MPTF. Il propose de soutenir des jeunes entrepreneurs à créér des projets agricoles, indique le ministère de l’Economie et de la Planification, dans un communiqué.

Intitulé “Investissement agroalimentaire responsable pour l’emploi des jeunes, la transformation des systèmes alimentaires et le développement durable”, ce projet sera implémenté conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation Internationale du Travail (OIT).

Il prévoit de fournir un soutien financier et technique et de favoriser la création de, au moins, 1200 emplois directs et indirects. “Il met l’accent sur l’inclusion des femmes, des personnes handicapées et la transition des travailleurs informels vers l’économie formelle“.

Des représentants du gouvernement, des représentants des Nations unies en Tunisie et de l’ambassade du Royaume des Pays Bas en Tunisie ont pris part à la réunion du Fonds.

Les membres du comité ont rappelé l’importance et le besoin d’avoir un mécanisme de financement et de coordination qui vient appuyer les initiatives de l’Etat en matière de création d’emploi. Le Fonds pour la Jeunesse et l’Emploi constitue à cet effet une réponse conjointe et coordonnée pour offrir des réponses ciblées et concrètes contribuant à la création d’emplois décents et pérennes.

Le Fonds Fiduciaire Multi-donateurs pour la Jeunesse et l’Emploi en Tunisie a été lancé conjointement par le gouvernement tunisien et les Nations unies le 28 novembre 2023. Il vise à répondre à l’urgence de la création d’emplois décents, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables. Le Royaume des Pays-pays est le premier donateur à contribuer à ce fonds avec 10 525 000 $ (dix millions cinq cent vingt-cinq mille dollars).

Alignée sur la vision 2035 de la Tunisie, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la réalisation de l’Agenda de développement durable 2030, et contribuera à la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre le Gouvernement Tunisien et les Nations unies en décembre 2020 en soutien aux efforts de la Tunisie en matière de développement.

Tozeur : Forage de 5 puits pour renforcer les sources d’eau d’irrigation dans les oasis

Cinq projets de forage de puits ont été réalisés dans les délégations de Tozeur, El-Hamma du Jérid, Degache, Tamaghza et Nefta, dans le cadre du renforcement des sources d’eau d’irrigation dans les oasis.

Le chef de service des ressources hydrauliques au commissariat régional de l’agriculture, Nizar Saaoud a indiqué à l’Agence TAP que d’autres travaux relatifs au forage de trois puits sont programmés à Tozeur et Degache.

Il a ajouté que ces projets visent à combler le manque d’eau d’irrigation dans certaines oasis de la région en raison à la détérioration des puits anciens et la diminution des ressources en eau souterraine.

Zaghouan : Prêts saisonniers au profit de 85 agriculteurs

La commission régionale d’octroi de prêts saisonniers pour financer la saison des grandes cultures 2024-2025 au gouvernorat de Zaghouan a examiné, lors de trois sessions, 148 dossiers pour bénéficier de ces prêts, parmi lesquels 85 ont été retenus avec un montant total de 1,3 million de dinars.

Le responsable de la direction du financement, de l’investissement et des structures professionnelles au commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Zaghouan, Khaled Mastoura a souligné à l’agence TAP que 71 agriculteurs ont bénéficié de prêts accordés par la Banque Tunisienne de Solidarité pour un montant de 640 mille dinars, 6 agriculteurs ont obtenu des prêts directs d’un montant de 542 mille dinars, 7 agriculteurs ont bénéficié de prêts bancaires d’une valeur de 100 mille dinars et un agriculteur a reçu un prêt bancaire direct d’un montant de 16 mile 800 dinars.

La même source a précisé que le retard émis pour la publication du décret relatif aux zones de grandes cultures sinistrées par la sécheresse durant la campagne agricole 2023-2024, a privé de nombreux agriculteurs de possibilités de rééchelonner leurs dettes et d’obtenir des financements pour faire face aux besoins de la saison des grandes cultures, ce qui a contribué à la régression du nombre de bénéficiaires des prêts saisonniers par rapport aux saisons précédentes.

Siliana : 88% des fourrages ensemencés et 19% pour les céréales

L’opération d’emblavement des superficies consacrées aux grandes cultures dans le gouvernorat de Siliana a atteint, jusqu’à présent un taux d’avancement de 19% pour les cultures céréalières et 88% pour les fourrages.

Le chef du service au commissariat régional au développement agricole, Mohamed Taher Azouz a indiqué que à l’Agence TAP que les superficies ensemencées se répartissent entre 28 mille ha d’orge et 2000 ha de blé dur.

Il a ajouté que l’approvisionnement de la région en semences sélectionnées s’élève à 14 mille 232 quintaux de blé dur, 3 mille 800 quintaux de blé tendre et 1,046 quintaux d’orge.

Pour les engrais ordinaires et chimiques, 16 mille quintaux de super 45 et 30 mille de DAP ont été fournies au profit des agricultures de la région.

Les superficies programmées pour les grandes cultures au gouvernorat de Siliana sont estimées à 155 mille 500 ha réparties entre 80 mille ha de blé dur, 70 mille ha d’orge, 5 mille ha de blé tendre et 500 ha de triticale.

Les prix de la production de volaille et d’œufs connaissent des tendances mitigées en octobre

Le prix moyen mensuel à la production du poulet de chair a enregistré, durant le mois d’octobre, une hausse de 18,8% à 6883,1 millimes/kg, par rapport à la même période de l’année 2023, d’après une note d’analyse publiée mercredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

Par rapport au mois de septembre, l’ONAGRI a noté que le prix moyen a baissé de 1,4%, pour se situer à 6883,1 mill/kg, contre 6977,5 mill/kg en septembre 2024.

L’analyse de l’évolution du prix à la production du poulet de chair vif a révélé des fluctuations, au cours du mois d’octobre 2024 entre un maximum de 7418 mill/kg et un minimum de 6480 mill/kg avec une tendance baissière d’où une variation de (-6%) entre le début et la fin du mois.

Par région, le prix moyen à la production du centre (6916,1 mill/kg) a été supérieur de 0,7% par rapport à celui du nord et de 0,1% par rapport de celui du sud.

Le coût à la production du poulet de chair a baissé de 4,5% en glissement annuel (4205 mill/kg, contre 4405 mill/kg) et a resté inchangé par rapport à celui de septembre 2024.
D’autre part, le prix de production des œufs de consommation a affiché, au cours du mois d’octobre 2024, une tendance haussière, avec une variation de 5,8%.

Par ailleurs, le prix moyen a baissé de 14,4% par rapport à celui du même mois de l’année 2023 (285,3 mill/unité contre 333,2 mill/unité). Par rapport à septembre 2024 (273,9 mill/unité), le prix moyen a augmenté de 4,2%.

Par région, le prix moyen à la production du Nord (287,4 mill/unité) a été supérieur de 1,2% par rapport à celui du Sud et de 0,7% par rapport de celui du Centre.

Le coût à la production des œufs de consommation a baissé de 10,9% en glissement annuel (230,3 mill/unité contre 258,6 mill/unité) et n’a connu aucune variation par rapport à celui de septembre 2024.

Comment la Tunisie compte-t-elle booster ses exportations d’huile d’olive ?

Huile d'oliveLe ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, le 15 décembre,  une série de mesures visant à soutenir la filière stratégique de l’huile d’olive conditionnée.

Au nombre de ces mesures figure l’annulation du contrôle technique exigé lors de l’exportation de ce type de produit.

Objectifs : assurer à l’huile d’olive conditionnée la valeur ajoutée requise, simplifier les procédures administratives et encourager les exportateurs à profiter des avantages offerts par le décret n°949 de 2019 qui complète le décret n°94-1744 de 1994, établissant les conditions d’exemption de contrôle technique à l’export.

En accompagnement de cette mesure, un programme de commercialisation est prévu pour explorer de nouveaux marchés internationaux, tout en renforçant la participation des acteurs tunisiens aux foires agricoles internationales.

Ainsi le Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée jouera un rôle essentiel pour assurer la présence de l’huile tunisienne sur des marchés compétitifs. L’Office national de l’huile (ONH) poursuivra son programme d’achat auprès des producteurs, avec une attention particulière portée aux petits exploitants.

Des capacités de stockage supplémentaires seront mobilisées, et un programme de financement spécifique sera mis en place, incluant un prolongement des crédits saisonniers de trois mois pour soulager les agriculteurs et huileries.

Et pour ne rien oublier le décret n°949 de 2019  stipule que les exportations de produits exemptés du contrôle technique à l’export sont les produits alimentaires transformés si elles sont :

  • des exportations par des entreprises ayant des laboratoires d’analyse accrédités par le conseil national d’accréditation ou agréées par des instances internationales reconnues,
  • des exportations portant une marque conforme aux normes tunisiennes ou un label de qualité,
  • des exportations sous forme d’échantillons selon les conditions exigées par les règlements douaniers,
  • des exportations d’entreprises ayant le statut d’opérateur économique agréé.

ABS

Agriculture durable : la nouvelle approche de la Tunisie en matière de valorisation des déchets d’olives

Des opérations d’épandage des margines seront réalisées sur une superficie de 500 ha d’oliveraies aux complexes agricoles El Khadra à Sbeitla et Oued Darb à Kasserine.

Le chef de la production végétale, Amor Sadaoui a indiqué à l’Agence TAP les margines servent de pesticides pour les oliviers et contribuent à l’amélioration de la nature du sol et de la fertilisation de l’olivier tout en évitant de polluer l’environnement.

Il a incité les huileries à participer à la valorisation agronomique des margines et à éviter les rejets anarchiques ayant des impacts négatifs sur l’environnement.

Sadaoui a fait savoir que la transformation de la récolte des olives qui a atteint dans la région, cette année 70 mille tonnes contre 30 mille tonnes l’année écoulée, générera une production de 70 mille m3 de margine.

Une première expérience d’épandage des margines sur une superficie de 95 ha d’oliviers avait été entamée en 2023, au complexe agricole El Khadra à Sebitla. Une superficie de 200 ha a été programmée pour l’opération d’épandage des margines.

La margine favorise la microflore du sol en recevant suffisamment de sels minéraux et de matières organiques.

Une quantité de 50 mètres de margine génère 30 tonnes de matières organiques, 500 kg de potassium 159 kg, 159 d’ammonitrate, 200 kg de magnésium, 75 kg de calcium et 20 kg de phosphore, selon les données fournies.

Campagne agricole 2024-2025 : La BNA augmente ses crédits saisonniers de 20 %

Les crédits saisonniers accordés par la Banque nationale agricole (BNA Bank) pour financer la campagne agricole 2024-2025 ont été augmentés de 20% pour atteindre 175 millions de dinars, a annoncé, mardi, le Secrétaire d’État, chargé des Ressources en eau, Hamadi El Habib.

Présidant une journée ouverte sur les crédits saisonniers destinés aux grandes cultures dans les gouvernorats du 1er district ( Béjà, Jendouba, le Kef et Bizerte), le secrétaire d’Etat a rappelé que les superficies consacrées aux cultures céréalières s’élèveront à 1,173 million d’hectare pour la campagne 2024-2025, dont 856 mille hectares dans les gouvernorats du nord.

“Le pays compte 250 mille producteurs de céréales dont un bon nombre sont financés par la BNA et que le gouvernorat de Béjà arrive en première place à l’échelle nationale en matière de production de blé”, a-t-il ajouté.

De son côté, le directeur général de la BNA Bank, Ahmed Ben Moulehom a précisé que sur les financements mobilisés pour la campagne agricole actuelle, 100 MD seront accordés sous forme de crédits directs et 50 MD seront destinés à l’Office des terres domaniales, soulignant que 3500 petits agriculteurs bénéficieront de crédits saisonniers.

Il a indiqué que la banque a mis en place des mécanismes et des lignes de financement plus innovants et plus flexibles pour mieux s’adapter aux besoins des agriculteurs, affirmant l’engagement de la Banque à être toujours en tête des institutions soutenant les agriculteurs.

Le représentant de la Direction générale de production agricole, Mohamed Ali Ben Romdhane, a rassuré, pour sa part, sur la disponibilité de semences pour la campagne actuelle, affirmant que 302 mille quintaux de semences sont disponibles contre 210 mille quintaux au cours de la campagne précédente.

Il a indiqué que l’approvisionnement des régions en semences et en engrais est en cours avec les même prix appliqués l’année dernière, soulignant que certaines variétés de semences sont en rupture de stock, mais que d’autres variétés sont disponibles pour les remplacer.

Les représentants de l’Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie (INRAT) et de l’Agence de la Vulgarisation et de la Formation Agricoles, Bassem Mouelhi et Hayat El Maaroufi, estiment, eux que la vulgarisation de l’information agricole et l’encadrement des agriculteurs constituent des garanties pour la réussite l’activité agricole.

Ils ont passé en revue, par ailleurs, les supports techniques et les mécanismes mis en place au cours des dernières années pour développer cette filière.

Pourquoi l’Algérie mise-t-elle autant sur la culture de l’olivier ?

Huile d'oliveSelon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), l’Algérie est en train de consolider sa position dans le club des grands producteurs d’huile d’olive. En effet, nos voisins de l’ouest projettent de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement algérien a décidé d’étendre cette culture dans les zones désertiques, en puisant abondamment dans la nappe phréatique, la fameuse nappe albienne localisée à hauteur de 70% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie.

Le programme arrêté par les algériens se propose de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année, dans le cadre des plans du gouvernement visant à régénérer les champs et à en étendre la culture aux provinces situées au plus profond du désert.

Pour situer le potentiel oléicole algérien, le Conseil oléicole international a classé l’Algérie au quatrième rang mondial en termes de production d’olives de table et au septième rang en termes de superficies de production d’huile d’olive.

L’olivier en Algérie représente environ 45% de la superficie cultivée en arbres fruitiers, avec une superficie totale estimée à 443 000 hectares, selon les données du ministère, contre 160 000 hectares au début du millénaire, répartis dans 49 des 58 provinces.

Le pays compte plus de 48 variétés d’oliviers inscrites au catalogue officiel des arbres fruitiers, certaines pour le pressage et d’autres pour les olives de table, a-t-il ajouté, soulignant qu’il existe une grande expertise en matière de production locale de semences et de techniques de conservation.

ABS

Tunisie : La balance commerciale alimentaire enregistre un excédent historique à fin octobre 2024

La balance commerciale alimentaire a enregistré un excédent de 1386,4 MD à fin octobre 2024, contre un déficit de 915,7 MD durant la même période en 2023, soit un taux de couverture de 124,7% à fin octobre 2024, alors qu’il était à 85,7% à la même période de l’année dernière, d’après les données publiées, mardi, par l’ONAGRI.

En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une hausse de 27,3%, alors que les importations ont baissé de 12,5%.

L’excédent enregistré est essentiellement le résultat d’une part de la hausse des exportations de l’huile d’olive (+47,7%) et des dattes (+30,9%) et d’autre part de la régression des importations du sucre (-34,3%) et des céréales (-22%).

Les prix à l’exportation ont observé une hausse de 53,1% pour l’huile d’olive, de 21,2% pour les agrumes, de 3,9% pour les dattes et de 3,4% pour les produits de la pêche par rapport à la même période de l’année précédente.

Une hausse du prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive (26,72 DT/kg) enregistrant une croissance de 53,1% par rapport à l’année précédente.

Les prix à l’importation des céréales ont connu une baisse de (-13,5%) pour le blé dur, de (-20,0%) pour le blé tendre, de (-24,7%) pour l’orge et de (-22,7%) pour le maïs. Il en est de même pour le prix des huiles végétales (-13,5%) et du lait et dérivés (-4,9%) contre une hausse de (+7,8%) pour le sucre.

Pour rappel, le déficit de la balance commerciale globale du pays s’est allégé, à fin octobre 2024, pour s’établir à un niveau de (-15716 MD), contre (-15853,1 MD), durant les dix premiers mois de l’année 2023. Le taux de couverture a gagné 0,6 point par rapport à la même période de l’année 2023 pour s’établir à (76,7%), d’après l’Institut National de la Statistique (INS).

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