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L’invisible en danger : réveillons-nous pour les femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violence

Peu connues, les femmes malvoyantes et malentendantes sont particulièrement vulnérables. En effet, elles courent un risque deux fois plus élevé d’être victimes de violences. Non seulement elles rencontrent des difficultés d’accès aux centres d’hébergement et d’accueil, mais ces derniers sont souvent inadaptés à leurs besoins spécifiques.

Cette situation souligne l’importance du projet national intitulé « Pour que l’Invisible Soit Visible ». Lequel vise à améliorer les services disponibles pour les femmes ayant des handicaps sensoriels. Ce projet a pour objectif de fournir un éclairage sur la perception de la violence faite aux femmes avec des handicaps sensoriels en Tunisie. Et ce, en cherchant à identifier les obstacles rencontrés par ces femmes dans leur vie quotidienne et au sein des différentes institutions.

Soukeina Bouraoui
Soukeina Bouraoui, Directrice Exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR),

Une étude qualitative a été menée, incluant des entretiens semi-directifs et des groupes de discussion, afin de recueillir des données sur leurs expériences. Les résultats ont révélé que les femmes malvoyantes et malentendantes souffrent d’une discrimination sociale accrue et d’une exclusion systématique.

Soukeina Bouraoui, Directrice Exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR), a souligné l’absence de données quantitatives précises sur le nombre de femmes malvoyantes et malentendantes victimes de violences.

Elle a déclaré : « Je ne peux parler que de la souffrance de ces femmes-là. Parmi les populations vulnérables, les femmes constituent une population vulnérable, et les femmes handicapées constituent encore plus une population vulnérable. « 

Soukeina Bouraoui a également insisté sur le fait que la société civile fait ce qu’elle peut, mais ne peut pas remplacer les structures nécessaires pour protéger ces femmes.

Pour améliorer la situation, elle a proposé plusieurs recommandations :

  • Une sensibilisation accrue : informer le public sur la situation des femmes porteuses de handicap.
  • L’amélioration des infrastructures : adapter les lieux d’accueil pour garantir leur accessibilité.
  • La formation du personnel : former les travailleurs sociaux et le personnel des centres pour mieux comprendre et répondre aux besoins spécifiques de ces femmes.
  • Une coopération locale : encourager le travail collaboratif entre différentes parties prenantes, y compris les ministères et les associations.

Tout comme elle a mentionné l’application gratuite « Safeness », destinée aux femmes victimes de violences, mais qui n’est pas largement utilisée. Elle a conclu en appelant à une meilleure sensibilisation, plus de visibilité et un soutien accru pour cette population vulnérable.

Concernant son message, elle insiste sur le fait que « nous avons tous une responsabilité. Chacun d’entre nous doit agir et s’engager. Chaque citoyen et chaque citoyenne devrait prendre soin d’au moins une personne vulnérable. »

En résumé, il est crucial que chaque citoyen prenne conscience de sa responsabilité envers les personnes vulnérables et s’engage à apporter son aide. La coopération entre les différents acteurs est essentielle pour améliorer la situation des femmes malvoyantes et malentendantes en Tunisie.

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Stress hydrique : La Tunisie va disposer de dix nouveaux barrages d’ici 2030

BarrageFace aux difficultés rencontrées ces dernières années pour satisfaire les besoins en eau potable et en eau d’irrigation, le gouvernement va investir gros dans la construction des barrages.

Intervenant lors du marathon budgétaire 2025, le ministre de l’Agriculture Ezzeddine Ben Cheikh a annoncé que la Tunisie va disposer, d’ici 2030,  d’une dizaine de barrages dont cinq seront mis en eau en 2025.

S’agissant des ouvrages qui seront fin prêts, l’année prochaine, le ministre a cité  les barrages de Mellegue supérieur (gouvernorat du kef), Saïda (barrage réservoir localisé dans la région de la Manouba), le barrage Kalâa Kbira (gouvernorat de Sousse), le barrage Douimiss (région de Bizerte) et barrage Khalled (région de Béjà).

Quant aux nouveaux barrages planifiés, d’ici 2030, en principe, il s’agit des barrages de Tessa (région du kef et Silian), Raghai (gouvernorat de jendouba), Maleh Supérieur (Sud ouest de Bizerte), Ghezala (Région de jendouba) Siliana 1 et Boulâaba (Gouvernorat de kasserine).

Le programme du ministère prévoit aussi d’augmenter la capacité des différents barrages (Nebhana, Siliana, Barbara).

ABS

La Tunisie oeuvre à promouvoir le tourisme accessible (Ministre)

 Le ministre du Tourisme, Sofiene Tekia a souligné, mercredi 20 novembre, que les efforts sont déployés en vue de promouvoir le tourisme accessible et inclusif, déclarant que « le tourisme adapté aux personnes porteuses de handicap est avant tout une culture qui doit être diffusée à grande échelle ».

« La Tunisie œuvre à devenir une destination touristique accessible à toutes les personnes abstraction faite de leurs différences et de leurs besoins spécifiques », a-t-il ajouté lors de l’ouverture des travaux du forum arabe du tourisme accessible, tenu à Tunis.

Il a, à cette occasion, souligné que cette rencontre constitue l’occasion de réfléchir à des solutions scientifiques à même de faire des pays arabes des destinations pouvant accueillir davantage les personnes à besoins spécifiques.

Selon Bajhet Abou Nasser, responsable de la direction du transport et du tourisme et ministre délégué de la Ligue Arabe, la catégorie concernée par le tourisme accessible dépasse 1,7 milliard de personnes dans le monde, soit 16% du nombre de la population mondiale.

Et d’ajouter que les personnes porteuses de handicap sont six fois plus confrontées à des difficultés pour accéder aux destinations touristiques, appelant les pays arabes à développer le tourisme accessible et inclusif conformément au guide lancé par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) en 2013.

Avec TAP

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Luxe et développement durable : vers un engagement écologique et responsable

Le Master professionnel en management et marketing du Luxe de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis s’apprête à organiser la 3ᵉ édition de sa conférence annuelle.

Cette conférence, prévue lundi 25 novembre 2024, est dédiée au développement durable et écologique, un enjeu de taille pour le domaine du luxe. Elle rassemblera des experts pour échanger sur les défis et les opportunités d’un luxe durable.

Il s’agit entre autres du directeur de décoration chez Hermès, Antoine Platteau, du CEO de la marque (Re)Born, Emile Garçon, de la Business Development Lead de Save Your Wardrobe, lauréate du Grand Prix LVMH Innovation 2023, Malek Doghri, qui viendront partager avec les étudiants leurs expériences sur l’intersection entre mode et développement durable…

Le luxe touchant divers secteurs, des figures emblématiques du secteur de l’hôtellerie, dont les CEO de l’hôtel La Badira, Mouna Ben Halima, et de Seabel Group, Rym Ben Fadhel, viendront apporter leurs éclairages sur les enjeux auxquels leur domaine est confronté dans le cadre de la transition vers un développement durable.

Il est à rappeler que le Master professionnel en management et marketing du luxe de l’ESSECT est le premier programme de ce type en Tunisie, qui propose une formation associant excellence académique et mise en pratique concrète. Un enseignement dynamique est adapté, basé sur des cycles de conférences et d’approche terrain. Sous l’encadrement de leurs enseignants, les étudiants conçoivent chaque année un événement de ce genre qui allie créativité, professionnalisme et réflexion sur les grands enjeux de l’industrie du luxe.

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Les producteurs de blé à Béja bénéficient du bras financier de la BNA

La Banque Nationale Agricole (BNA Bank) annonce une hausse de 20 % de ses crédits saisonniers pour financer la campagne agricole 2024-2025. Ce qui porte le montant total à 175 millions de dinars.

Cette initiative de la BNA vise à soutenir les agriculteurs tunisiens, en particulier ceux des grandes cultures, pour la saison à venir. L’annonce a été faite lors d’une journée d’information dédiée aux crédits saisonniers, présidée par Hamadi El Habib, secrétaire d’État chargé des Ressources en eau.

1,173 million d’hectares pour la saison 2024-2025

Pour la campagne agricole 2024-2025, les superficies consacrées aux cultures céréalières s’élèveront à 1,173 million d’hectares, dont 856 000 hectares dans les gouvernorats du nord. Ce soutien important permet de répondre aux besoins de 250 000 producteurs céréaliers à travers le pays, dont une grande partie bénéficie du financement de la BNA. Le gouvernorat de Béja, en particulier, se distingue comme le principal producteur national de blé.

Béja en tête de la production de blé : la BNA soutient les producteurs locaux

Le gouvernorat de Béja occupe une position de leader à l’échelle nationale en matière de production de blé. De nombreux agriculteurs de la région bénéficient des crédits saisonniers accordés par la BNA. La banque continuant de jouer un rôle central dans le financement de l’agriculture céréalière en Tunisie.

Des crédits innovants et flexibles pour répondre aux besoins des agriculteurs

Ahmed Ben Moulehom, Directeur général de la BNA, a précisé que sur les financements mobilisés pour la campagne agricole 2024-2025, 100 millions de dinars seront accordés sous forme de crédits directs. Tandis que 50 millions de dinars seront destinés à l’Office des terres domaniales. En tout, 3 500 petits agriculteurs bénéficieront de ces crédits saisonniers. Afin de mieux répondre aux besoins variés des agriculteurs, la BNA a mis en place des mécanismes de financement plus innovants et flexibles, consolidant ainsi son rôle de leader dans le secteur bancaire agricole.

Approvisionnement en semences et engrais : une disponibilité assurée pour la campagne

Mohamed Ali Ben Romdhane, représentant de la Direction générale de la production agricole, a assuré que l’approvisionnement en semences pour la campagne actuelle est suffisant. Et ce, avec 302 000 quintaux disponibles, contre 210 000 quintaux l’année précédente. L’approvisionnement en semences et en engrais continue selon les mêmes prix appliqués durant la saison précédente. Bien que certaines variétés de semences soient en rupture de stock, des alternatives sont disponibles pour garantir une récolte optimale.

Vulgarisation agricole et encadrement des producteurs : les clés du succès de la campagne

Les représentants de l’Institut national de la recherche agronomique de Tunisie (INRAT) et de l’Agence de la vulgarisation et de la formation agricoles soulignent l’importance de la vulgarisation de l’information et du soutien technique pour assurer le succès de la campagne agricole. L’accompagnement des agriculteurs à travers des programmes de formation et de vulgarisation est essentiel pour améliorer la productivité et l’efficacité du secteur agricole.

BNA, leader du financement agricole en Tunisie

Grâce à ses efforts constants et à l’adaptation de ses services aux besoins des agriculteurs, la BNA s’impose comme un acteur clé du financement agricole en Tunisie. En soutenant les producteurs avec des crédits flexibles et innovants, la banque renforce son engagement envers le secteur agricole tunisien, contribuant ainsi au succès de la campagne 2024-2025.

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Allègement fiscal : un nouvel élan pour le secteur du marbre et du sable siliceux !

La Commission des finances, en collaboration avec la Commission des finances et du budget du Conseil national des régions et des districts, a tenu une séance le 18 novembre 2024 pour examiner les propositions d’articles supplémentaires au projet de loi de finances pour l’année 2025.

Parmi les propositions discutées, les députés ont suggéré de réduire les taxes sur le marbre, passant de 200 à 100 dinars, et sur le sable siliceux, de 50 à 10 dinars. Ils ont souligné que l’exportation de sable siliceux avait cessé en raison du départ d’une entreprise étrangère opérant dans ce secteur, ce qui a eu un impact négatif sur les travailleurs.

Les représentants du ministère des Finances ont défendu la nécessité de maintenir ces taxes afin de valoriser les ressources naturelles tout en préservant l’environnement. Malgré ces préoccupations, la proposition a été approuvée.

 

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Hydrogène renouvelable : 2 milliards d’euros mobilisés pour la décarbonation en Europe

La Commission européenne, l’Espagne, la Lituanie et l’Autriche ont annoncé, lundi, un nouveau soutien financier au développement de l’hydrogène renouvelable, d’un montant de 700 millions d’euros de fonds nationaux.

Les trois États membres participeront au service ”Auctions-as-a-Service” dans le cadre de la deuxième vente aux enchères de la Banque européenne de l’hydrogène, qui sera lancée le 3 décembre, ont indiqué l’Exécutif européen et les États concernés dans un communiqué conjoint, relevant que cette enveloppe s’ajoute au financement de 1,2 milliards d’euros provenant du Fonds pour l’innovation de l’UE.

Le financement total mobilisé par la vente aux enchères d’hydrogène renouvelable ”IF24” s’élèvera donc à environ 2 milliards d’euros, ajoute la même source, estimant que grâce à ces nouveaux engagements financiers, l’Espagne, la Lituanie et l’Autriche démontrent “leur engagement à atteindre les objectifs nationaux et de l’UE en matière d’adoption d’énergies propres et du soutien à la décarbonation de l’industrie européenne”.

La mobilisation de ce financement supplémentaire dans le cadre d’une plate-forme d’enchères européenne unique est “un système efficace qui augmente les possibilités et réduit les coûts pour l’industrie”, affirme Bruxelles, ajoutant que ce service permet aux États membres de financer des projets supplémentaires dans leur pays, même après que le budget du Fonds pour l’innovation a été entièrement alloué.

Dans ce sens, la Commission encouragé les autres États membres à participer également à l’avenir au service ”Auctions-as-a-Service”, en soutenant les objectifs du plan REPowerEU, du plan industriel du pacte vert et des objectifs en matière d’hydrogène renouvelable établis dans la directive sur les énergies renouvelables.

Grâce au service ”Auctions-as-a-Service” au sein de la Banque européenne de l’hydrogène, les États membres, qui y participent sur une base volontaire, peuvent recenser et soutenir des projets concurrentiels situés sur leur territoire qui n’ont pas obtenu de financement de l’UE, sans avoir besoin d’une mise aux enchères nationale distincte ou d’une autre procédure de sélection.

Tennis de table : La Tunisie prête pour le championnat du monde des jeunes 2024 en Suède

La sélection tunisienne de tennis de table s’est envolée, mardi, pour la ville suédoise de Helsingborg, en vue de prendre part au championnat du monde des jeunes prévu du 22 au 29 novembre.

L’équipe tunisienne dirigée par l’entraîneur Ghazi Belkahia, est composée des pongistes Wassim Essid, Youssef Abdelli et Mohamed Amine Khalloufi qui disputeront la compétition par équipe des moins de 19 ans, tandis que Wassim Essid sera engagé aux épreuves du simple garçons (U19) et du double mixte de la même catégorie en compagnie de l’Egyptienne Hana Jouda.

De son côté, Youssef Abdelli sera engagé aux épreuves du simple U15 et du double garçons U15 en compagnie de l’Egyptien Mohamed Abdelhalim ainsi que du double mixte U15 avec l’Egyptienne Yara Bedoui.

Pourquoi l’Algérie mise-t-elle autant sur la culture de l’olivier ?

Huile d'oliveSelon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), l’Algérie est en train de consolider sa position dans le club des grands producteurs d’huile d’olive. En effet, nos voisins de l’ouest projettent de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement algérien a décidé d’étendre cette culture dans les zones désertiques, en puisant abondamment dans la nappe phréatique, la fameuse nappe albienne localisée à hauteur de 70% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie.

Le programme arrêté par les algériens se propose de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année, dans le cadre des plans du gouvernement visant à régénérer les champs et à en étendre la culture aux provinces situées au plus profond du désert.

Pour situer le potentiel oléicole algérien, le Conseil oléicole international a classé l’Algérie au quatrième rang mondial en termes de production d’olives de table et au septième rang en termes de superficies de production d’huile d’olive.

L’olivier en Algérie représente environ 45% de la superficie cultivée en arbres fruitiers, avec une superficie totale estimée à 443 000 hectares, selon les données du ministère, contre 160 000 hectares au début du millénaire, répartis dans 49 des 58 provinces.

Le pays compte plus de 48 variétés d’oliviers inscrites au catalogue officiel des arbres fruitiers, certaines pour le pressage et d’autres pour les olives de table, a-t-il ajouté, soulignant qu’il existe une grande expertise en matière de production locale de semences et de techniques de conservation.

ABS

Tunisie : La Sonede annonce une coupure d’eau à Radès

approvisionnement en eau potable

Une perturbation et une coupure de la distribution de l’eau potable sont prévues ce mardi, touchant l’avenue Habib Bourguiba, la rue de Carthage et les immeubles de la Cité Mohamed Ali dans la ville de Radès, gouvernorat de Ben Arous. Cette interruption est due à des travaux programmés sur le canal principal, d’un diamètre de […]

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La Tunisie perd 8 point d’indépendance énergétique. Triste bilan déficitaire de 8,725 Mds DT

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 41% à fin septembre 2024 contre 49% à fin septembre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Le bilan d’énergie primaire fait apparaître […]

Météo Tunisie : Les régions du sud sous la pluie

brouillards

La Tunisie s’apprête à vivre une journée aux conditions météorologiques contrastées. Selon les dernières prévisions de l’Institut National de Météorologie (INM), publiées le 16 novembre, le ciel sera globalement variable.

Dans la matinée, un voile nuageux léger à modéré couvrira la plupart des régions. Les côtes sud, en particulier, seront plus affectées par ces nuages, avec quelques averses localisées qui pourraient rafraîchir l’atmosphère.

En ce qui concerne le vent, il soufflera d’Est avec une intensité faible à modérée, créant une brise légère sur l’ensemble du territoire. La mer, quant à elle, sera peu agitée à moutonneuse, surtout sur les côtes Est.

Les températures connaîtront une légère baisse par rapport aux jours précédents. Les maximales varieront entre 18 et 23°C dans le Nord et le Centre du pays, tandis qu’elles atteindront entre 22 et 26°C dans le reste des régions.

Agriculture durable en Tunisie : 7 000 agriculteurs formés grâce au projet de la GIZ

Une journée de clôture du projet d’économie agricole durable, lancé par la coopération allemande au développement GIZ en partenariat avec le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a été organisée, jeudi, à Tabarka (gouvernorat de Jendouba).

Ce projet s’inscrit dans une initiative stratégique visant à renforcer le secteur privé en Tunisie, favoriser la stabilité et améliorer les opportunités d’emploi dans les petites et moyennes exploitations agricoles dans les régions du nord-ouest et du centre-ouest du pays, à travers la formation et le développement des compétences des jeunes en matière d’agriculture écologique.

Au cours de cette journée de clôture, les participants ont pris connaissance des principaux résultats du projet ainsi que des recommandations visant à garantir et à promouvoir l’agriculture durable.

L’accent a été mis, à cette occasion, sur l’importance de la création de sociétés citoyennes qui exploitent les atouts de la région en suivant une vision prospective.

Les participants, dont des acteurs publics, des partenaires locaux et internationaux, des bailleurs de fonds et des représentants d’associations, ont également souligné la nécessité de prendre en compte les spécificités du milieu naturel et environnemental, notamment le climat, pour assurer une dynamique économique et sociale réfléchie et adaptée.

Lancé il y a quelques années, le projet d’économie agricole durable a bénéficié à près de 7 mille agriculteurs, dont certains sont membres de près de 20 coopératives agricoles, lit-on dans un communiqué rendu public par les parties initiatrices.

Ces structures ont été accompagnées, renforcées dans leurs plans de gestions et ont bénéficié d’un soutien pour l’accès aux financements et aux marchés, d’après la même source.

‘‘Zarî‘at Iblīs’’, roman de Nesrine Meddeb, traduit en français

L’autrice Nesrine Meddeb célèbre aujourd’hui un accomplissement majeur : la publication en français de son roman ‘‘Zarî‘at Iblīs’’ (‘‘La semence du diable’’, 2024), rendue possible grâce à la collaboration de partenaires passionnés et talentueux.

Djamal Guettala

Ce projet, qu’elle qualifie elle-même de «rêve devenu réalité», est le fruit d’un travail collectif réalisé en partenariat avec Arcadia Editions et son directeur, Walid Ahmed Ferchichi, romancier lui-même, dont le soutien indéfectible a permis de porter cette œuvre à un nouveau public.

Au cœur de cette adaptation se trouve le travail méticuleux de Karim Gammoudy, chargé de la traduction. En retranscrivant toute la richesse et la subtilité de l’ouvrage original, le traducteur a su respecter l’essence et le rythme de l’œuvre, au point que Nesrine Meddeb qualifie sa traduction de «véritable œuvre d’art». «Karim a su saisir l’âme du texte et offrir aux lecteurs francophones une expérience de lecture aussi fidèle qu’envoûtante», confie l’autrice, exprimant toute sa gratitude pour le travail accompli.

La préface de l’ouvrage a été confiée à l’écrivaine Wafa Ghorbel, dont le texte empreint d’émotion souligne toute la profondeur de ‘‘Zarî‘at Iblīs’’. Forte de son attachement au projet, Mme Ghorbel a apporté un soutien précieux, contribuant à valoriser le message universel de l’œuvre.

«J’espère que cette version française saura toucher de nouveaux lecteurs et éveiller en eux la même curiosité et fascination que celles qui m’ont inspirée en écrivant ce livre», confie Nesrine Meddeb, qui se dit fière de partager cette aventure avec des professionnels passionnés. Elle conclut en remerciant tous ceux qui l’ont soutenue depuis le début de son parcours et qui continuent de croire en son travail, des soutiens qu’elle considère comme une source de motivation et d’inspiration constante.

Avec cette version française de ‘‘Zarî‘at Iblīs’’, Nesrine Meddeb aspire à élargir encore l’audience de son œuvre, convaincue que cette nouvelle aventure littéraire saura émouvoir et captiver un large public.

Le titre du roman, ‘‘Zarî‘at Iblīs’’ ou «graine du diable» est une expression populaire souvent utilisée par les Tunisiens, y compris certaines Tunisiennes, pour désigner la femme en général et établir un lien entre elle et le diable.

N’est-ce pas Eve qui a incité Adam à manger le fruit interdit et qui a causé sa chute, selon la mythologie religieuse responsable de la déchéance de la condition féminine durant les siècles de décadence, et pas seulement dans le monde musulman ?

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Via Bagrada à Testour : le nord-ouest tunisien déploie ses richesses

La ville de Testour, gouvernorat de Béja, dans le nord-ouest tunisien, a accueillie, les 9 et 10 novembre 2024, Via Bagrada, un événement initié par Museum Lab, association qui œuvre à la redynamisation du patrimoine tunisien.

Ce rassemblement est l’aboutissement d’une résidence d’artistes, d’artisans, de spécialistes du patrimoine, et de jeunes passionnés, organisée pour soutenir les acteurs locaux.

Via Bagrada a pour ambition d’intégrer les dimensions économique, culturelle, patrimoniale et écologique de la région dans un projet de développement durable. L’événement a également vu le lancement de l’application Via Bagrada, une plateforme de découverte immersive et en temps réel des trésors cachés de la région.

En s’appuyant sur un an de travail collaboratif, Museum Lab a conçu cet événement pour que chaque aspect du nord-ouest tunisien – des artisans aux paysages naturels en passant par le patrimoine historique – soit mis en lumière et soutenu par des initiatives de valorisation durable.

Terroir riche et préservé, vecteur de développement régional

Le nord-ouest tunisien se distingue par la diversité de ses ressources naturelles, son patrimoine culturel et ses savoir-faire artisanaux. Consciente de ce potentiel, Museum Lab a initié une série de panels qui abordent les forces spécifiques de cette région en termes d’économie, d’écologie et de tourisme culturel. Ces panels ont réuni des experts et acteurs locaux pour discuter des atouts et des défis du développement régional.

Le premier panel a, par exemple, mis en avant les produits de terroir, véritables ambassadeurs du nord-ouest, en soulignant leur potentiel pour stimuler l’économie locale. D’autres discussions se sont concentrées sur des initiatives écologiques, l’hébergement alternatif et les événements culturels comme piliers de l’attractivité touristique.

Par ces panels, Museum Lab a cherché à montrer que la valorisation économique de la région passe par la mise en valeur des ressources locales et des savoir-faire traditionnels. Les échanges ont souligné l’importance de créer un développement ancré dans l’identité régionale et respectueux de l’environnement.

Connexion plus profonde avec le patrimoine

Le nord-ouest tunisien offre un cadre naturel préservé et une riche histoire, qui en font un lieu privilégié pour les circuits touristiques immersifs mais malheureusement non exploité comme il se doit. Museum Lab a su capitaliser sur cette spécificité en créant des expériences de découverte qui allient aventure, histoire et écologie.

Ces circuits – qu’ils soient pédestres, en canoë ou à vélo – permettent aux visiteurs de s’immerger dans la beauté naturelle et culturelle de la région. Le site archéologique de Thignica et la ville historique de Testour, par exemple, sont des témoins vivants de civilisations passées qui révèlent la profondeur historique de la région.

Museum Lab, par le biais de l’application Via Bagrada, facilite l’accès à ces lieux et propose une navigation intuitive pour les visiteurs à la recherche d’expériences inédites. Ces parcours offrent aux touristes et aux visiteurs la possibilité de redécouvrir la région en adoptant une approche responsable et enrichissante, connectée aux ressources locales et au patrimoine.

Le patrimoine immatériel au cœur de l’économie locale

Avec sa diversité artisanale, le nord-ouest tunisien regorge de savoir-faire précieux qui participe à l’identité de la région. Partant de cette richesse, Museum Lab a travaillé avec les artisans locaux pour créer des ateliers où ces techniques ancestrales peuvent être transmises aux visiteurs. Que ce soit la fabrication de fromage, la broderie, ou la préparation de confitures, ces ateliers sont autant de témoignages d’un patrimoine immatériel en perpétuel renouveau. Grâce à Via Bagrada, les visiteurs peuvent découvrir et participer à ces ateliers, prenant ainsi une part active dans la préservation de ces traditions.

Pour les artisans, Via Bagrada est une opportunité de s’ouvrir à un marché plus large et de renforcer leur visibilité au-delà de leurs communautés locales. Les formations en médiation culturelle proposées par Museum Lab aux jeunes de la région garantissent un accueil de qualité, où le patrimoine et la tradition deviennent des sources d’attractivité et de prospérité pour l’économie locale.

Mise en valeur innovante des produits artisanaux

Le nord-ouest tunisien possède un savoir-faire artisanal unique, qui contribue grandement à l’économie locale et au dynamisme de la région. Museum Lab a compris l’importance de ces artisans dans le tissu économique régional et a intégré leur participation dans le Marché du Terroir de Via Bagrada. Ce marché offre aux producteurs locaux l’occasion d’exposer leurs créations, comme les cosmétiques naturels, les objets en bois, et les spécialités culinaires sans gluten.

En attirant une clientèle extérieure, Museum Lab permet aux artisans de diversifier leurs revenus et de s’ouvrir à de nouveaux débouchés commerciaux. En parallèle, l’association a soutenu des formations pour renforcer la visibilité et la commercialisation des produits des artisans, créant ainsi une économie de proximité autour du patrimoine régional. Le succès de ce marché reflète l’approche stratégique de Museum Lab, qui vise à transformer les savoir-faire locaux en vecteurs de croissance économique durable.

Développement durable par la valorisation du patrimoine

Museum Lab a travaillé pendant un an à Testour pour poser les bases d’un modèle de développement touristique et économique durable, ancré dans la préservation du patrimoine. À travers Via Bagrada, l’association promeut une approche inclusive qui valorise aussi bien le patrimoine matériel (monuments historiques, sites archéologiques) qu’immatériel (savoir-faire, artisanat, traditions culinaires).

Le lancement de l’application Via Bagrada constitue un outil central dans cette démarche, en fournissant aux visiteurs une carte interactive et un agenda culturel mis à jour, facilitant la découverte de toutes les facettes du nord-ouest.

En collaborant avec des acteurs locaux de divers horizons – culture, écologie, artisanat – et en formant les jeunes à la médiation culturelle, Museum Lab s’engage à préserver l’authenticité de la région tout en dynamisant son économie.

L’édition 2024 de Via Bagrada a confirmé que le développement touristique et économique du nord-ouest tunisien passe par la valorisation de sa culture et de son patrimoine, qu’il soit matériel ou immatériel. En créant des ponts entre tradition et innovation, Museum Lab offre aux acteurs locaux les moyens d’optimiser leur potentiel économique et d’élargir leurs horizons.

Via Bagrada, en tant que modèle de tourisme responsable, montre que l’avenir de cette région réside dans la promotion d’un patrimoine vivant et accessible, capable de séduire aussi bien les visiteurs que de répondre aux aspirations de la communauté locale.

Communiqué.

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Le Marathon Comar de Tunis-Carthage : au cœur du sport et de l’environnement

La 37e édition du très attendu Marathon Comar de Tunis-Carthage se tiendra le dimanche 1er décembre 2024. Cet événement est plus qu’une simple course, c’est désormais un rendez-vous incontournable pour les passionnés de sport, mais aussi pour les citoyens engagés dans la protection de l’environnement et le développement durable.

Le Marathon Comar de Tunis-Carthage est aujourd’hui le plus grand évènement sportif outdoor, réunissant chaque année des milliers de coureurs, amateurs comme professionnels. Depuis ses débuts, cet événement populaire en Tunisie s’est forgé une réputation d’excellence sur le plan sportif et de l’engagement citoyen et environnemental.

Cette année encore, il s’inscrit dans une démarche de responsabilité citoyenne, en mettant l’accent sur deux axes majeurs : le sport pour tous et la préservation de l’environnement.

À travers ces engagements, les organisateurs entendent promouvoir des valeurs fortes de respect, de partage et de sensibilisation aux enjeux écologiques.

Engagement citoyen pour le sport

Le Marathon de Tunis-Carthage est bien plus qu’une course; c’est un véritable mouvement citoyen. Il incarne la volonté de promouvoir la pratique sportive accessible à tous, quel que soit l’âge, le sexe ou le niveau de condition physique.

Des épreuves adaptées sont ainsi prévues, allant du marathon classique aux parcours plus courts pour les débutants et les familles, afin d’encourager une large participation. Le but est d’inciter les Tunisiens à adopter un mode de vie sain et actif, tout en favorisant l’inclusion sociale.

Reconnaissance internationale

Le Marathon de Tunis-Carthage est considéré depuis plusieurs années comme le championnat de Tunisie du Marathon et développe un engouement de plus en plus fort pour cette discipline.

Outre cette reconnaissance nationale, l’événement a atteint une telle excellence qu’il a réussi à obtenir le label de la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) depuis 2019 et est aujourd’hui planifié dans le calendrier international de l’AIMS.

Courir pour l’environnement

Outre la promotion du sport, le Marathon Comar de Tunis-Carthage se distingue par son engagement environnemental et se donne pour mission aussi de réduire son empreinte carbone, dont les organisateurs dont un point d’honneur.

Cette année, ces derniers ont également prévu des actions de reforestation en collaboration avec l’association Tounes CleanUp. Pour chaque dinar collecté à travers les inscriptions au Marathon Comar, un arbre sera planté dans des zones déforestées de Tunisie.

Ce geste symbolique souligne l’engagement du marathon à contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la protection de la biodiversité locale.

Un impact durable

Au fil des années, le Marathon Comar de Tunis-Carthage est devenu un acteur clé dans la promotion du développement durable en Tunisie. Il ne s’agit pas seulement de courir, mais de courir pour une cause, avec une vision à long terme qui s’ancre dans les principes de responsabilité sociale et environnementale.

En combinant sport, solidarité et respect de l’environnement, cette 37e édition promet d’être un véritable succès, tant sur le plan sportif que citoyen. C’est une invitation pour chacun à s’engager, à son niveau, pour un avenir plus sain et plus vert, tout en prenant part à un événement sportif, festif et mobilisateur.

Le Marathon Comar de Tunis-Carthage 2024 se prépare à offrir une expérience inoubliable, où chaque foulée comptera pour l’avenir de la planète.

Les préinscriptions sont déjà ouvertes sur le site web marathon.

Pour retirer vos dossards :

• Bureau d’inscription au siège de la Comar, Avenue Habib Bourguiba Tunis du 18 au 29 novembre 2024 (jours ouvrables) de 8h00 à 18h00 et le samedi de 8h00 à 12h00 (les bureaux sont fermés le dimanche et les jours fériés).

• Bureaux d’inscriptions des magasins Décathlon : La Marsa, Tunis City, Azur City, Mall Of Sousse et Mall Of Sfax à partir du 25 novembre 2024.

Dernier délai pour les inscriptions et la remise des dossards : le 29 novembre 2024.

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TANIT : pour un tourisme alternatif innovant et inclusif en Tunisie

Le projet TANIT vise à renforcer stratégiquement les organisations de la société civile (OSC) afin qu’elles deviennent des acteurs influents pour un tourisme durable et alternatif en Tunisie.

Un nouveau projet visant à renforcer le développement du tourisme durable en Tunisie, ainsi que les capacités des organisations de la société civile (OSC) actives dans le tourisme durable, baptisé «Tanit», vient d’être lancé à l’occasion de la Journée mondiale du Tourisme célébrée le 27 septembre de chaque année.

Cofinancé par l’UE et mis en œuvre par Leaders International, en collaboration avec l’association scientifique «Museum Lab», le projet «Tanit» permettra, en effet, de stimuler le développement économique, en particulier dans les régions intérieures, en promouvant un tourisme durable qui valorise le patrimoine naturel et culturel du pays, selon un communiqué publié par la Délégation de l’Union européenne en Tunisie.

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Il aidera, également, à diversifier l’offre touristique au-delà des zones côtières. «Les gouvernorats de Jendouba, Le Kef, Siliana, Béja, Zaghouan, Médenine, Gabès et Tataouine seront au centre des initiatives du projet. Objectif, dynamiser leur potentiel touristique et renforcer leur attractivité», a indiqué la même source.

Lors de l’évènement de lancement organisé au siège du ministère du Tourisme, les membres du comité de pilotage du projet ont débattu des critères de sélection des 35 associations bénéficiaires, mettant l’accent sur le rôle des OSC et des communautés locales, dans la mise en œuvre des initiatives liées au tourisme durable. Ils ont insisté, également, sur l’importance de la coordination sectorielle entre les acteurs publics et privés pour mener à bien ce projet.

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Tourisme durable: 166 projets privés implémentés par la TAMSS

166 entrepreneurs ont bénéficié du programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales implémenté par la TAMSS dans le cadre du projet «Promotion du Tourisme durable en Tunisie».

Le « Programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales dans le tourisme durable » implémenté par l’association TAMSS (Tunisia Association for Management and Social Stability) fête ses deux ans. Financé par la GIZ (coopération allemande), celui-ci a soutenu depuis son démarrage plusieurs projets dans ce secteur.

800 candidats au départ

A la base, ce sont  plus de 800 candidats qui ont présenté des dossiers d’accompagnement pour des projets de maisons d’hôtes, de tables d’hôtes, d’activités de plein-air et même de startups. Finalement, ce sont 166 d’entre-eux qui ont été sélectionnés, répartis entre 111 hommes et 55 femmes.

Diplômés universitaires

Leur tranche d’âge majoritaire se situe entre 30 et 45 ans. 64% des bénéficiaires possèdent des diplômes d’études universitaires. 154 d’entre-eux ont été soutenus financièrement générant la création de près de 200 nouveaux emplois. La valeur de financement a atteint l’équivalent de 5000 euros octroyés sous forme de services et de matériel à chaque bénéficiaire.

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Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a ouvert le 25 juin courant le « Séminaire de capitalisation » qui s’est tenu à Tunis pour marquer les deux ans du « Programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales dans le tourisme durable » de la TAMSS.

Au bout du compte, 80% se sont déclarés satisfaits étant donné la forte valeur ajoutée de la subvention qu’ils ont reçue qui était parfois supérieure ou égale au capital initial, tandis que 85% des bénéficiaires se sont dit satisfaits des formations accordées.

José Froehling, chef de projet «Promotion du tourisme durable» à la GIZ, a indiqué, lors d’un séminaire d’évaluation, que le Programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales dans le tourisme durable est composé de deux volets principaux : technique et financier avec un accompagnement individuel qui a permis aux bénéficiaires de réussir à mettre en œuvre leurs idées et à développer leurs activités économiques d’une manière durable.

Limiter les risques financiers

« Le soutien financier a également joué un rôle crucial en fournissant des fonds permettant de minimiser les risques d’investissement et ayant permis à nos bénéficiaires de démarrer immédiatement avec leurs projets et leurs idées. Il leur a permis aussi de réaliser des progrès plus rapides », a précisé également M. Froehling.

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José Froehling, chef de projet « Promotion du tourisme durable » à la GIZ

Abordant les nouvelles tendances du tourisme à l’échelle internationale, et notamment ce qui est désormais connu sous l’appellation « Slow Trip » ou « le voyage en douceur », Chéma Gargouri, fondatrice et directrice exécutive de l’Association TAMSS, a expliqué, chiffres à l’appui, qu’il s’agit d’un marché en pleine expansion. « La taille du marché international du tourisme durable a été estimée à 2,73 billons de dollars en 2023 et elle devrait atteindre 9,17 billons de dollars, enregistrant ainsi un taux de croissance annuel de plus de 14% entre 2023 et 2032 », a-t-elle affirmé.

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Chéma Gargouri, fondatrice et directrice exécutive de l’Association TAMSS

Parmi les entrepreneurs sélectionnés, on compte « la Fontaine » Bénine à Ain Draham, « Tilli Tanit » à Mahdia, la Startup « Invented Technology » à Djerba, « Samanah Valley » à Sousse,  « Wildy » à Tunis et « Voyageur du Désert » à Tozeur.

5 parmi les bénéficiaires du projet de soutien agissant dans le tourisme durable (au micro, Abdelfatah Mlik, projet « Voyageur du Désert »).

« Nous avons réussi à formaliser 42 initiatives dont 54% de patentes individuelles et 31% des SARL », a déclaré pour sa part Jihène Ben Messaoud Mzali, cheffe de projet TAMSS.  « Le capital moyen de ces projets est de 1 à 20 mille dinars. 64% de ces projets n’ont pas eu recours aux crédits bancaires d’où l’impact de notre programme ».

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Jihène Ben Messaoud Mzali, cheffe de projet TAMSS

Le « Programme d’appui aux initiatives entrepreneuriales dans le tourisme durable » est implémenté par TAMSS, en partenariat avec le projet «  Promotion du Tourisme Durable » qui est mis en œuvre par le ministère du Tourisme avec l’appui de la GIZ et financé conjointement par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et par l’Union européenne dans le cadre de son programme « Tounes Wijhetouna ».

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Tourisme durable: les détails du projet de la GIZ « Tounes Wijhetouna »

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« Faites-vous plaisir » dans l’un des hôtels Iberostar en Tunisie

Iberostar Hotels & Resorts, chaîne hôtelière leader avec plus de 100 établissements de haut standing répartis dans les principales destinations touristiques, invite sa clientèle à se faire plaisir et venir se détendre dans les hôtels en bord de mer où elle est présente en Tunisie afin de se défaire de la pression et des soucis du quotidien.

Le slogan « faites-vous plaisir » est fondamental chez Iberostar et notamment à Djerba, Mahdia, Skanès/Monastir, Sousse/El Kantaoui et Yasmine Hammamet où l’on considère que les vacances sont cette période de l’année où la seule chose qui devrait compter, c’est le moment passé par le vacancier avec sa famille, son partenaire ou ses amis.

L’objectif étant que durant son séjour dans l’un de ces hôtels, celui-ci se concentre sur lui-même et ses proches, comme passer toute la journée à la piscine avec ses enfants, danser longuement sous les étoiles, déguster des plats délicieux, prendre la plus belle photo de l’hôtel pour faire envie à ses collègues, se faire servir un cocktail dans un lit libanais, regarder l’horizon en famille, trouver la meilleure façon de faire une selfie, etc.

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Passer toute la journée à la piscine avec ses enfants, danser longuement sous les étoiles…

Par ailleurs, en plus de rendre des vacances toujours plus tranquilles, d’offrir une qualité de services selon leurs standards internationaux, les hôtels Iberostar s’attachent à les rendre plus durables.

Leader en matière de tourisme responsable, la chaîne place l’économie circulaire au centre de sa stratégie selon un agenda qu’elle a défini visant à devenir sans déchets d’ici 2025, neutre en carbone d’ici 2030 et 100 % responsable dans ses produits de la mer, veillant ainsi à la santé des écosystèmes entourant ses hôtels.

Souvenirs exceptionnels des vacances

La dualité entre la durabilité et le plaisir combine le contexte et les besoins des consommateurs, ce qui différencie Iberostar dans cette catégorie et lui permet de laisser une empreinte positive tout en maintenant une qualité exceptionnelle pour laisser à ses hôtes un souvenir exceptionnel de leurs vacances pendant notamment les 7 jours de vacances qu’ils s’offrent par an et qui permet une rupture totale par rapport au rythme de vie des 358 autres jours de l’année.

La durabilité ne doit en aucun cas constituer un souci. Elle est reliée à de bonnes vacances, à la quête de plaisir et de tranquillité d’esprit des hôtes.

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