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Le gouvernement au chevet de la Steg

Le programme d’amélioration des indicateurs de performance de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) pour la période 2025-2028 vise à renforcer les équilibres financiers de l’entreprise, à répondre aux besoins énergétiques du pays et à contribuer à la transition énergétique à travers le développement durable et l’économie verte.

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, vendredi 22 novembre 2024, un conseil ministériel restreint (CMR) consacré au programme d’amélioration du rendement de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) pour la période 2025-2028.

Prenant la parole, le chef du gouvernement a souligné l’importance de concrétiser la vision du président de la république visant à garantir la sécurité et la souveraineté énergétiques du pays à travers une approche de développement qui assure l’efficacité énergétique et renforce la gouvernance des établissements publics.

Créée en 1962, a-t-il rappelé, la Steg est une entreprise publique qui s’est imposée en tant que pilier-clé de la sécurité énergétique du pays et continue à ce titre à jouer un rôle vital en assurant la continuité de l’approvisionnement du pays en électricité et en gaz naturel.

Dans ce contexte, il a souligné que le programme d’amélioration du rendement pour la période 2025-2028 sera articulé autour d’une nouvelle approche.

Cette approche, a-t-il poursuivi, s’est fixée pour objectif d’améliorer des services rendus aux citoyens, de promouvoir les performances techniques et commerciales de la société et de mettre en œuvre de nouveaux projets afin de répondre à la demande croissante en électricité et gaz.

Il a également souligné l’impératif de renforcer la gouvernance, d’optimiser les ressources humaines et la maintenance des équipements et d’œuvrer à relever les nombreux défis.

Pour sa part, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie a présenté un exposé détaillé du programme d’amélioration des indicateurs de performance pour la période 2025-2028 qui vise à renforcer les équilibres financiers de l’entreprise, à continuer à répondre aux besoins énergétiques du pays et à contribuer à la transition énergétique basée sur le développement durable et l’économie verte.

L’exposé prévoit l’engagement de la Steg à promouvoir ses performances financières et commerciales à travers l’élaboration d’un programme d’action et la mise en place d’une série d’indicateurs de performance précis dans le cadre d’un contrat-objectifs pour la période 2025-2028.

Au terme de la réunion, le conseil a décrété une série de mesures importantes dont :

– la mise en œuvre du programme d’amélioration de la performance 2025-2028 de la Steg dans le cadre d’une stratégie globale et intégrée liée à la sécurité énergétique;

– l’accélération du suivi des projets en cours de la société et la mise en place des conditions nécessaires au lancement des projets programmés pour la période 2025-2028;

– la révision du cadre juridique régissant l’activité de l’entreprise et la garantie des mécanismes au niveau de la politique de gestion et de recouvrement et de répression des abus.

Tap.

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Conférence à Tunis sur les «écologies plurielles pour une transition des organisations»

Le Laboratoire interdisciplinaire de gestion université-entreprise (Ligue – Iscae, Université de la Manouba) fête son 25e anniversaire, organise la 8e édition de sa conférence internationale portant sur les «écologies plurielles pour une transition des organisations», les 28, 29 et 30 novembre 2024 à Tunis.

La conférence internationale (LIC’24), comme les précédentes, se penchera sur les transformations profondes et l’intégration des transitions inclusives, circulaires et technologiques.

Les experts et universitaires réfléchiront sur les possibilités de perspectives alternatives et en rupture avec le paradigme néolibéral dominant qui fait l’objet de nombreuses critiques. L’objectif étant de réfléchir à des modèles alternatifs dans le cadre d’une approche transdisciplinaire et remettre en cause les discours moralisateurs et stériles sur le développement durable, afin d’initier des pistes de réflexions porteuses et pragmatiques.

Du récit comptable au récit de développement durable

La conférence LIC’24 espère donner la voie aux recherches, dans un contexte tunisien, africain et international, qui s’inscrivent dans la poursuite des réflexions sur plusieurs thématiques telles que : la transition organisationnelle dans un pluralisme des écologies; la transition efficiente et rapide grâce à l’intelligence artificielle (IA); la transition du marché et le marketing centré sur la valeur vie; la transition de l’entreprise; la transition du récit comptable au récit de développement durable; la transition dans les financements et les valeurs de l’information sur la durabilité.

Plus de 250 chercheurs (dont 8 éminents conférenciers internationaux invités), professionnels et représentants de la société civile sont attendus, ainsi que des éditeurs de revues et d’ouvrages collectifs scientifiques qui ont fait confiance à l’équipe du Ligue et à ses partenaires en acceptant de dédier des numéros spéciaux de revues figurant dans des classements reconnus à l’échelle internationale et des ouvrages collectifs d’éditeurs de renommée internationale.

Il est à rappeler que le laboratoire Ligue a été fondé en 1999 et qu’il est le premier et le plus ancien laboratoire en sciences de gestion en Tunisie. Il dispose d’une longue tradition de recherche intégrant toutes les dimensions de la gestion et ancrée dans la réalité du contexte socio-économique tunisien. Composé de plus de 150 membres répartis en 5 équipes de recherche, le Ligue est fédérateur de compétences venant des différentes disciplines comme la finance, la comptabilité, le marketing, le management, la gestion des ressources humaines et de plusieurs institutions universitaires dont l’Iscae Manouba, l’ESCT Manouba ou encore l’Ihec Carthage, l’Essec de Tunis et TBS Tunis.

Ponts entre l’université et le monde socio-économique

Cette 8e édition de la conférence est une autre occasion pour le Ligue d’ériger des ponts entre l’université et le monde socio-économique pour une réflexion commune autour d’une problématique pertinente susceptible de donner lieu à une action collective tangible co-construite entre le monde de la recherche et les entreprises.

Cette 8e édition de la conférence LIGUE est organisée en collaboration avec le Centre de recherche Business to Business Marketing de l’Académie de Marketing, l’Université de Bournemouth (Royaume Uni), TBS Education (Barcelona), Accounting Audit and Control lab (Spain) et l’Association pour la Promotion de l’Innovation et de la Qualité (Apiq). D’autres associations et organisations soutiennent aussi le laboratoire Ligue, comme l’Association tunisienne de comptabilité, l’Association Alumni Iscae, WicMic, Impressive, l’Association Zone Verte, etc.

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Luxe et développement durable : vers un engagement écologique et responsable

Le Master professionnel en management et marketing du Luxe de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis s’apprête à organiser la 3ᵉ édition de sa conférence annuelle.

Cette conférence, prévue lundi 25 novembre 2024, est dédiée au développement durable et écologique, un enjeu de taille pour le domaine du luxe. Elle rassemblera des experts pour échanger sur les défis et les opportunités d’un luxe durable.

Il s’agit entre autres du directeur de décoration chez Hermès, Antoine Platteau, du CEO de la marque (Re)Born, Emile Garçon, de la Business Development Lead de Save Your Wardrobe, lauréate du Grand Prix LVMH Innovation 2023, Malek Doghri, qui viendront partager avec les étudiants leurs expériences sur l’intersection entre mode et développement durable…

Le luxe touchant divers secteurs, des figures emblématiques du secteur de l’hôtellerie, dont les CEO de l’hôtel La Badira, Mouna Ben Halima, et de Seabel Group, Rym Ben Fadhel, viendront apporter leurs éclairages sur les enjeux auxquels leur domaine est confronté dans le cadre de la transition vers un développement durable.

Il est à rappeler que le Master professionnel en management et marketing du luxe de l’ESSECT est le premier programme de ce type en Tunisie, qui propose une formation associant excellence académique et mise en pratique concrète. Un enseignement dynamique est adapté, basé sur des cycles de conférences et d’approche terrain. Sous l’encadrement de leurs enseignants, les étudiants conçoivent chaque année un événement de ce genre qui allie créativité, professionnalisme et réflexion sur les grands enjeux de l’industrie du luxe.

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Pourquoi l’Algérie mise-t-elle autant sur la culture de l’olivier ?

Huile d'oliveSelon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), l’Algérie est en train de consolider sa position dans le club des grands producteurs d’huile d’olive. En effet, nos voisins de l’ouest projettent de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement algérien a décidé d’étendre cette culture dans les zones désertiques, en puisant abondamment dans la nappe phréatique, la fameuse nappe albienne localisée à hauteur de 70% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie.

Le programme arrêté par les algériens se propose de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année, dans le cadre des plans du gouvernement visant à régénérer les champs et à en étendre la culture aux provinces situées au plus profond du désert.

Pour situer le potentiel oléicole algérien, le Conseil oléicole international a classé l’Algérie au quatrième rang mondial en termes de production d’olives de table et au septième rang en termes de superficies de production d’huile d’olive.

L’olivier en Algérie représente environ 45% de la superficie cultivée en arbres fruitiers, avec une superficie totale estimée à 443 000 hectares, selon les données du ministère, contre 160 000 hectares au début du millénaire, répartis dans 49 des 58 provinces.

Le pays compte plus de 48 variétés d’oliviers inscrites au catalogue officiel des arbres fruitiers, certaines pour le pressage et d’autres pour les olives de table, a-t-il ajouté, soulignant qu’il existe une grande expertise en matière de production locale de semences et de techniques de conservation.

ABS

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