Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Un fonds multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie

Un projet visant la création d’opportunités d’emploi dans le secteur agroalimentaire pour les jeunes en Tunisie moyennant un budget de 7 millions de dollars US (environ 22 millions de dinars tunisiens), a été approuvé par le comité de pilotage du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie (MPTF), lors de sa deuxième réunion annuelle, tenue lundi 18 novembre 2024 à Tunis.

Le projet, d’une durée de 36 mois, est le premier à être financé via le MPTF. Il propose de soutenir des jeunes entrepreneurs à créer des projets agricoles, indique le ministère de l’Economie et de la Planification, dans un communiqué.

Intitulé «Investissement agroalimentaire responsable pour l’emploi des jeunes, la transformation des systèmes alimentaires et le développement durable», ce projet sera implémenté conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

Il prévoit de fournir un soutien financier et technique et de favoriser la création d’au moins 1200 emplois directs et indirects, en mettant l’accent sur l’inclusion des femmes, des personnes handicapées et la transition des travailleurs informels vers l’économie formelle.

Des représentants du gouvernement, des Nations unies et de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas en Tunisie ont pris part à la réunion du Fonds.

Les membres du comité ont rappelé l’importance et le besoin d’avoir un mécanisme de financement et de coordination qui vient appuyer les initiatives de l’Etat en matière de création d’emploi. Le Fonds pour la jeunesse et l’emploi constitue à cet effet une réponse conjointe et coordonnée pour offrir des réponses ciblées et concrètes contribuant à la création d’emplois décents et pérennes. Il a été lancé conjointement par le gouvernement tunisien et les Nations unies le 28 novembre 2023 et vise à répondre à l’urgence de la création d’emplois décents, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables.

Les Royaume des Pays-pays est le premier à contribuer à ce fonds avec 10,5 millions de dollars US.

Alignée sur la vision 2035 de la Tunisie, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la réalisation de l’Agenda de développement durable 2030, et contribuera à la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre le gouvernement tunisien et les Nations unies en décembre 2020 en soutien aux efforts de la Tunisie en matière de développement.

Tap.

L’article Un fonds multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Pêche durable : La Tunisie participe à des décisions historiques sur la gestion des stocks marins en Méditerrané

Vingt pays dont la Tunisie et l’Union européenne ont adopté 17 décisions cruciales, dont 12 recommandations contraignantes pour améliorer la durabilité des pêches et de l’aquaculture en Méditerranée et en Mer Adriatique, au cours 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenue à Rome (Italie) du 4 au 8 novembre 2025.

Selon le FAO, parmi les décisions adoptées figure “le renforcement des mesures relatives à la gestion de nombreuses espèces prioritaires de la CGPM, notamment l’anguille d’Europe, le corail rouge, la dorade rose, le merlu européen, la langoustine, le sprat, le turbot, le rapana veiné, l’aiguillat commun et l’esturgeon”.

Concernant la mer Adriatique, une recommandation historique a été renforcée lors de cette session. Elle vise “à établir des règles de contrôle des captures par espèce et des limites de captures annuelles pour la sardine et l’anchois, une décision qui s’écarte des limites de captures conjointes appliquées jusqu’ici et qui favorise la durabilité écologique et la stabilité économique”.

Dans le même temps, en mer Noire, “une légère augmentation des limites de capture a été adoptée pour le turbot, une espèce cruciale dont la mortalité par pêche a été divisée par trois et la biomasse a été multipliée par trois, et qui s’approche désormais de la durabilité grâce à la mise en place d’un plan de gestion pluriannuel en 2017”. Cette décision a pour but, selon la FAO, d’encourager les pêcheurs et de dissuader la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche INDNR), tout en améliorant la collecte de données sur l’effort de pêche et sur les rejets et en définissant de nouvelles mesures techniques pour réduire les captures des prises accessoires.

Les pays présents lors de cette réunion se sont également, mis d’accord pour créer une zone de pêche réglementée dans le canal d’Otrante, en mer Adriatique, où les opérations de chalutage de fond sont interdites.

Concernant l’aquaculture, les participants ont salué le progrès accomplis “en faveur du développement durable de ce secteur et ont décidé “de créer un réseau chargé de surveiller les maladies aquatiques et de réduire autant que possible les risques induits par le commerce”.

Par ailleurs, la déclaration de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en relief les progrès sur le plan de la conformité et de l’application des règles pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

A cet égard, des avancées majeures ont été réalisées ces dernières années et la CGPM a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés par de nombreux pays dans la révision de leur législation nationale pour cibler spécifiquement la pêche illicite, non déclarée et non reglementée. A cet égard, l’Albanie, l’Algérie, l’Égypte, le Maroc, le Monténégro, la Türkiye et l’Union européenne et ses États membres ont été récompensés lors de la session annuelle pour avoir intégré les décisions de la CGPM dans leur cadre juridique et communiqué des données rigoureuses sur cette question .

❌