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Nouvelle réglementation des chèques en Tunisie : une transition majeure prévue pour 2025

Nouvelle réglementation des chèques en Tunisie : une transition majeure prévue pour 2025

Il est impératif de liquider, avant le 29 janvier 2025, tous les chèques antidatés déjà émis, a souligné l’universitaire spécialiste en Droit des affaires Walid Gadhoum. Intervenant lors d’un séminaire sur la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 aout 2024, organisé, jeudi, par la Chambre de Commerce et […]

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Mohsen Missaoui DG CETTEX : « Nous lançons un projet pilote pour des jeans avec 0% eau, 0% pollution ! »

Le Cettex (Centre Technique du Textile en Tunisie), centre technique des textiles assiste et aide les entreprises à être plus compétitives. Il offre une assistance technique, la formation, l’expertise ainsi que les analyses laboratoires. Le Cettex abrite 3 laboratoires : un laboratoire toxicologique, un laboratoire des analyses physiques et un laboratoire des analyses fil.

Entretien sur le rôle du Cettex, dans le développement du secteur des textile en Tunisie, avec Mohsen Missaoui, directeur général, rencontré en marge du Salon Ecomondo à Rimini en Italie.

El Mohsen MIssaoui-CETTEX
El Mohsen MIssaoui-Directeur Général -CETTEX

Quelle place occupe aujourd’hui le textile en tant que secteur potentiellement exportateur ?

Le secteur du textile en Tunisie occupe une place très importante dans l’économie nationale. Il contribue à l’équilibre socio-économique par la création d’emplois, l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) et surtout par l’exportation. Il est le deuxième secteur exportateur en Tunisie, après l’industrie mécanique et électrique. Il représente 30% des entreprises et 30% des emplois dans l’industrie manufacturière, avec environ 1500 entreprises employant 150.000 personnes.

Quel est l’apport du CETTEX dans le développement technologique du textile ?

En matière d’innovation, de nouvelles technologies et de formation, le CETTEX joue un rôle crucial dans l’évolution du secteur. Le ministère de l’Industrie et de l’Énergie a mis en place une nouvelle stratégie industrielle et d’innovation pour 2035.

L’un des axes principaux de cette stratégie est d’améliorer la transition numérique et technologique de l’industrie tunisienne. Grâce à des structures comme le CETTEX, cette stratégie est en cours de mise en œuvre pour renforcer la compétitivité de nos entreprises.

Pour nous, la compétitivité ne se résume pas à baisser les prix, mais à innover.

Récemment, nous avons mis en place un nouveau laboratoire, l’OpenLab, pour soutenir la transition numérique et écologique par les technologies. Ce laboratoire aide particulièrement les petites et moyennes entreprises à rester compétitives en fournissant des solutions adaptées et innovantes.

Comment se présente le partenariat entre le CETTEX et la FTTH ?

Le partenariat entre la FTTH et le CETTEX est solide et évolue rapidement. Le CETTEX est un membre du conseil d’administration de la FTTH. Il travaille en étroite collaboration avec la Fédération pour améliorer la compétitivité des entreprises et offrir de nouveaux services au secteur textile, qui est dynamique et en constante demande de nouveautés.

Notre partenariat est axé sur des stratégies et des programmes avant-gardistes. S’agissant de l’impact environnemental, il faut savoir que le secteur textile est le deuxième plus polluant au monde après l’industrie pétrolière, consommant beaucoup de ressources naturelles, notamment l’eau.

Nos industriels ont investi dans des technologies de pointe pour réduire significativement la consommation d’eau et d’énergie, notamment par la mise en place de stations de traitement des eaux usées en circuit fermé. Ces efforts permettent de réduire le stress hydrique et l’empreinte carbone, positionnant ainsi notre secteur comme un leader écologique en prévision des nouvelles législations européennes sur l’empreinte carbone.

Qu’est ce qu’un Salon comme Ecomondo peut apporter au Cettex ?

La participation du CETTEX à des salons technologiques vise à explorer de nouvelles pistes de coopération avec les fournisseurs de technologies, à établir des réseaux et à partager les meilleures pratiques et solutions écologiques. Ces participations permettent également de nouer des partenariats avec des fournisseurs de technologies et d’adopter des solutions écologiques dans nos procédés.

La Tunisie doit renforcer sa présence dans ces manifestations pour encourager davantage les industriels à adopter de nouvelles technologies. Une ligne de crédit pourrait aider les industriels à acquérir ces technologies, améliorant ainsi notre compétitivité.

Est-ce que vous considérez que la Tunisie profite comme il se doit de pareilles manifestations ?

J’estime que nous devons encourager nos industriels à participer à pareils Salons, voir les nouveautés et les nouvelles solutions proposées pour être dans l’air du temps est important.,

L’innovation est devenue aujourd’hui un facteur important et pour être plus compétitifs, il faut être plus innovants et adopter de nouvelles valeurs respectueuses de l’environnement, de l’équilibre climatique et du développement durable.

Les concurrents sont des géants asiatiques, donc notre plus est de s’orienter vers le green, ce qui correspond aux exigences du nouveau consommateur.  Jusqu’ici, nous sommes bien positionnés : nous avons le savoir-faire, et la technologie. Nous travaillons par ailleurs à adapter nos cadres réglementaires aux exigences écologiques.

Le marché tunisien est trop exigu pour le potentiel d’un tissu entrepreneurial aussi performant que celui tunisien et qui est orienté principalement vers l’Europe, n’est-il pas grands temps de diversifier les marchés ?

La Tunisie a signé des accords de libre-échange avec des zones comme la ZLECA et la COMESA, ce qui nous permettra d’accéder à des marchés importants dotés d’un grand potentiel.

Nous envisageons également une coopération triangulaire avec les pays africains pour pénétrer le marché américain, notamment dans le secteur du jean, qui est le deuxième marché mondial avec une valeur de 3,6 milliards de dollars. Une part de 3% de ce marché pourrait augmenter la croissance économique de la Tunisie de 2 points.

Il est essentiel de développer davantage les partenariats avec l’Afrique subsaharienne pour accéder à ces marchés. Le ministère de l’Environnement, en coopération avec le ministère de l’Industrie et d’autres ministères, travaille à la mise en place d’un nouveau code de l’industrie dans le cadre du développement durable.

Sur quoi planche le CETTEX aujourd’hui ?

Sur le jeans. La Tunisie, est le 4ème fournisseur de l’Union européenne en jeans avec une part de marché de 8,6% et elle est le premier fournisseur de l’UE en vêtements de travail.

Nous allons mettre en place un projet pilote destiné au jeans pour faire de la Tunisie un site incontournable dans tout ce qui est éco-denim.

Le projet pilote va se faire en partenariat avec un bailleur de fonds et notre objectif des jeans avec zéro consommation d’eau et zéro pollution.

Les industriels, chercheurs et opérateurs privés peuvent profiter de ce projet.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Textiles Awards : Récompenser les meilleurs, sacrer les fidèles et fixer le cap pour l’envol du secteur

Chaque rêve commence avec un rêveur, voyez grand, jouez dans la cour des grands (“Every dream begins with a dreamer, dream big, play big”), nous citons là, la devise de Haithem Bouajila, président de la FTTH (Fédération tunisienne du Textile-Habillement), qui ne se contente pas de rêver adoptant la posture de l’optimiste béat mais entreprend, réalise et avance. “Si mon équipe continue à me soutenir comme elle le fait aujourd’hui et si nous sommes appuyés par notre gouvernement, je vous promets que dans 5 ans, je doublerai le chiffre d’affaires du secteur des textiles”.

Déterminé, persévérant et ambitieux. C’est parce que doté de toutes ces qualités, que le président de la FTTH avec une équipe aussi engagée que lui, est en train de métamorphoser le secteur des textiles en Tunisie anticipant les tendances et adoptant les meilleures pratiques.

Vendredi 15 novembre, la FTTH crée l’événement de l’année en organisant la soirée des Textiles Awards (voir gagnants des prix dans article Awards) bravant par la consécration des succès et l’engagement dans la création de valeur, la morosité du contexte et le climat délétère dans lequel évolue, de nos jours, le secteur privé.

“Notre secteur est en constante évolution sur les volets technologique, environnemental et social. Les Textiles Awards est un évènement que nous organisons pour la première fois. Un évènement à travers lequel, nous aimerions sacrer les succès de nos entreprises modèles, nos talents, nos jeunes dirigeants, les femmes dirigeantes, nos startups, nos jeunes créateurs, nos modèles d’excellence sociale et environnementale, et également nous voulons dire Merci du fond du cœur aux amis de la Tunisie qui vivent, investissent, emploient et y créent de la valeur depuis de très longues années” a déclaré Haithem Bouajila à l’ouverture de l’événement rappelant ainsi, la célèbre citation de Winston Churchill : “Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne vous prenne par la gorge”.

“Pensez grand et n’écoutez pas les gens qui vous disent que ce n’est pas réalisable. La vie est trop courte pour penser petit.”  

Le secteur des textiles, habillement et cuirs en Tunisie subit non sans résister, les crises économiques en Europe accusant sur les 10 derniers mois 2024, un recul de 5,4% de ses exportations. Le textile-habillement qui avait connu une certaine prospérité depuis les années 90 n’a pas été épargné par les difficultés économiques et les changements politiques advenus en Tunisie depuis 2011. Il déploie aujourd’hui de grands efforts pour être dans l’air du temps en élaborant des stratégies de réactivité.

Pour Haithem Bouajila, la Tunisie dispose de tous les atouts pour récupérer du terrain, qu’il s’agisse des jeunes dirigeants innovants, créatifs et audacieux, de la main d’œuvre qualifiée ou des incitations fiscales. Reste que pour que le secteur améliore ses performance, le rôle de l’État est déterminant. Il ne s’agit pas autant d’accompagnement financier que d’allègement des procédures et d’harmonisation des réglementations.

“Notre secteur est en constante évolution sur les volets technologique, environnemental et social.”

Le président de la FTTH est optimiste : “Je fais confiance à M. Kamel Madouri Chef du gouvernement et à ses ministres. Nous sommes déterminés en tant que Fédération à aller de l’avant et à renforcer les performances du secteur. Nous sommes certains qu’avec l’appui du gouvernement, nous pourrons faire plus et mieux”.

Pour le président de la FTTH, il n’est nullement question de renoncer au grand héritage du textile en Tunisie. Il l’a bien précisé dans son discours du vendredi : “Un héritage qui remonte aux années 1960 et qui s’est affirmé au fil des années jouant les premiers rôles dans la création de richesses, d’emplois et dans le développement socio-économique de notre cher pays. Un secteur qui continue à s’inspirer de ses fondateurs et de ses pionniers tels que Mongi Djilani, Mohamed Ali Darghouth, Hechmi Kooli, Abdelaziz Dahmani, Habib Miled, Lamine, Albert Madar, Béchir Saidane, Mohsen Ben Abdallah, Ibrahim Bouzouita dit Mabrouk, André et Gilbert Berrebbi, René Bouhnik, Hamadi Dimassi et bien d’autres grandes femmes et grands hommes inspirants, passionnés, patriotes et porteurs de grandes valeurs”.

“Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne vous prenne par la gorge.”

Haithem Bouajila rappelle également les grandes figures tunisiennes de la mode internationale, dont feu, Azzedine Alaia, prince de la couture qui a habillé de grandes stars du cinéma et du Showbiz, Leila Menchari qui décorait les vitrines de la grande maison Hermès, Hédi Slimane directeur des collections chez Yves Saint Laurent ou encore Afef Jnifène grand mannequin star qui a défilé avec les plus grandes maisons de couture. La Tunisie n’est pas un pays consommateur seulement, précise-t-il, elle a également vu la naissance de grandes enseignes d’habillement tels Zen, HA, Exist, Sasio, Blue Island, Mabrouk et bien d’autres. Des enseignes qui déploient leurs ailes hors des frontières nationales ou le marché trop exigu ne peut absorber toutes leurs productions.

Près de 1500 entreprises évoluent dans le secteur des textiles offrant 155.000 emplois. L’activité contribue à hauteur de 20 % des exportations totales de l’industrie, dont 95 % destinées à l’Europe, classant la Tunisie au dixième rang des pays fournisseurs du continent européen.

“L’avenir nous appartient et nous sommes capables de contribuer à la croissance et au bienêtre de notre pays et nos compatriotes.”

“Notre potentiel est beaucoup plus important assure M. Bouajila et nos ambitions plus grandes : “la Fédération Tunisienne de Textile et Habillement souhaite fixer le cap des années à venir, dupliquer les situations de succès et accélérer les transitions écologiques, digitales, technologiques et booster le Mindset d’excellence et de distinction entrepreneuriales. Un Mindset qui s’appuie sur l’élévation de compétences, le partage des bonnes pratiques, sur la libération des initiatives et le dépassement des barrières mentales. Le tout en prônant une stratégie claire qui vise à se positionner sur les segments Premium, de Luxe et de Textile Technique à forte valeur ajoutée”.

La FTTH est fermement engagée dans les nouvelles technologies et les nouvelles économie, celles verte et circulaire. Elle est aussi déterminée à améliorer ses scores dans l’investissement, l’emploi, l’exportation et les nouvelles énergies. “L’avenir nous appartient et nous sommes capables de contribuer à la croissance et au bienêtre de notre pays et nos compatriotes”.

Léonard de Vinci ne disait-il pas : “Qui règle sa course sur une étoile, ne dévie pas” ? A la FTTH, la stratégie est claire et l’organisation qui va avec, les actions et les programmes fixés et la course a déjà démarré. Maintenant, il ne reste qu’à atteindre l’Etoile.

 Amel Belhadj Ali

Lire aussi :
Textiles Awards : Récompenser l’innovation et l’excellence dans le secteur textile tunisien

Textiles Awards : Récompenser l’innovation et l’excellence dans le secteur textile tunisien

« Pensez grand et n’écoutez pas les gens qui vous disent que ce n’est pas réalisable. La vie est trop courte pour penser petit. » conseille l’auteur et l’entrepreneur américain Tim Ferriss et c’est ce que fait la FTTH, (Fédération tunisienne du Textile Habillement) en s’investissant dans la métamorphose du secteur du textile.

Une métamorphose qui ne se limite pas à l’innovation, la technologie ou les nouvelles économies mais s’étend au mindset. Reconnaître les mérites des uns et des autres, les remercier publiquement et récompenser les efforts des uns et des autres renforcent l’adhésion envers un secteur, l’engagement des acteurs du changement et jouent un rôle important dans la promotion d’une culture entrepreneuriale, la rétention des talents et la fidélisation des investisseurs. En reconnaissant et en appréciant les contributions des décideurs, des concepteurs et des innovateurs, on favorise la création d’un écosystème harmonieux et performant.

La soirée Textiles Awards sacre l’innovation, l’engagement, la performance et la loyauté dans différentes catégories.

Les primés sont pour l’Award Innovation, recherche et développement à Jalel Abderrahmen de Total Testing Service, pour jeune dirigeant/Success Story à Naïm Kooli du groupe Enovis. L’Award pour jeune créateur tunisien a été décerné à Marouance Saidi de Bold Dénim, celui de la Start-up impactante attribué à Adam bouchaala d’AdvantryX. L’Ecole nationale d’Ingénieurs de Monastir a gagné l’Award des Écoles et Instituts les plus impactants et innovants et le CSFT Ksar Hellal pour les Centres de Formation professionnelle.

Les Awards des marques locales textiles technique et vêtements de travail ont été décernés au Workman Group et celui des Marques locales Fashion à Fabio.

Les entreprises les plus performantes ont été aussi récompensées. Ainsi des Awards ont été attribués à la société “La soie” exportateur de l’année, aux groupes WIC-MIC et DEMCO pour leurs investissements et réalisations environnementales, à Mahdco Tunisie pour son engagement social et bien-être au travail et à Rim Ben Amara de Simotex sacrée “Femme dirigeante de l’Année”.

Signe de reconnaissance et de gratitude pour les dirigeants des entreprises étrangères installées dans notre pays depuis des décennies et qui n’ont jamais failli dans leurs engagements envers le site Tunisie, 8 Awards baptisés “Amis de la Tunisie” ont été attribués à Tony Vanwijnsberghe de Supply Chain Fashion, Johnny De Meirsman du Groupe DEMCO, Dany Lallemand du Groupe GONSER, Eric Linzovscki du Groupe WIC-MIC, Giorgio Capanna de TUNICOTEX Group, FILIN/ Luca Vignaga du  Groupe MARZOTTO, Frédéric Duclaux Monteil de DM Confection et Jürgen Siegfried Gonser de Gonser Group -Tunisia.

S’unir pour le développement d’un secteur, voir grand, agir réel est travailler ensemble est garantir la réussite et la performance.

A.B.A

Marokko – Rüstungsfirmen befristet von Körperschaftssteuer befreit.

RegierungssprecherRegierung will Rüstungsfirmen zum Aufbau von Produktionskapazitäten motivieren und bietet zeitlich begrenzte Anreize, unter anderem durch den Verzicht auf die Körperschaftssteuer. Rabat – Das nordafrikanische Königreich Marokko bemüht sich seit einigen Jahren zunehmend, industrielle Produktionskapazitäten in strategischen Wirtschafts- und Sicherheitssektoren aufzubauen. Angesichts der sich verschlechternden Sicherheitslage im Sahel, des wiederkehrenden Beschusses durch die Frente Polisario […]

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La CCI de Sfax organise des formations à partir de décembre

La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) organise des formations à partir de décembre 2024.

La CCIS organise des formations durant la période allant de décembre 2024 à février 2025 qui porteront sur différents domaines :

  • Opérations de change et de commerce extérieur;
  •  Comment gérer une commande export : les aspects administratifs, logistiques et paiement;
  • Marketing digital;
  • Les incoterms et la logistique du transport international des marchandises;
  • Manager du commerce international MCI.

Pour développer ses compétences, évoluer et gagner des connaissances, il faut remplir ce formulaire d’inscription : https://tinyurl.com/yufw2z9f

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L’État allège les prêts bancaires des PME de 3 points

Selon un communiqué publié par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, le mercredi 13 novembre 2024, la ministre Fatma Thabet Chiboub a présidé une réunion de la Commission de gestion chargée d’examiner les demandes de bénéficiaires d’un avantage financier de l’État.

Cet avantage consiste à prendre en charge la différence entre le taux d’intérêt appliqué aux prêts et financements d’investissement et le taux d’intérêt du marché monétaire, à hauteur de trois points, pour les prêts accordés par les banques et institutions financières aux PME.

La réunion a vu la participation de Kamel Hendawi, responsable de la gestion de la Direction  générale pour la promotion des PME, ainsi que de représentants des ministères de l’Économie et des Finances, de la Banque centrale de Tunisie, du secteur bancaire et financier, et des cadres du ministère. Ensemble, ils ont étudié plusieurs dossiers de PME opérant dans divers secteurs, en vue de leur approbation. Parmi ces projets, certains concernent l’expansion d’entreprises existantes et d’autres l’établissement de nouvelles entreprises, générant environ 690 nouveaux emplois et une valeur totale des prêts de 16 millions de dinars.

PME : retour sur les chiffres

À la date du 13 novembre 2024, le ministère avait reçu 213 dossiers de la part des institutions bancaires. Auparavant, 142 PME ayant un total de 7 500 employés ont bénéficié de ce dispositif, avec une valeur totale des prêts d’environ 190 millions de dinars.

Cette mesure vise à encourager l’investissement, renforcer la compétitivité des PME, préserver leur pérennité et maintenir les emplois dans ces entreprises. L’avantage concerne les prêts et financements d’investissement accordés entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2024, sous réserve que la marge bénéficiaire appliquée par les banques ne dépasse pas 3,5%.

Elle inclut également les opérations de location financière pour le financement des équipements, des véhicules utilitaires et des biens immobiliers dans le cadre de la création ou de l’expansion des PME. Cette initiative s’inscrit dans un effort global pour soutenir les PME tunisiennes, améliorer leur compétitivité et stimuler la création d’emplois.

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La BERD a déjà soutenu 1 900 PME en Tunisie

Zakaria Louati, directeur du programme de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), a affirmé que la banque, depuis son lancement en Tunisie en 2012, a apporté son soutien à environ 1 900 PME dans le cadre des programmes de transition énergétique, dont 40% dans le domaine de l’économie verte, ainsi que dans de nombreux autres programmes financés par des subventions. 

Selon Louati, la banque a joué un rôle dans l’organisation d’ateliers de formation, tels que ceux en cours pour les petites et moyennes entreprises qui exportent vers l’Union européenne, qui doivent être formées et sensibilisées aux défis liés aux empreintes carbone.

Les entreprises tunisiennes sont conscientes de l’impact environnemental, car cela représente un défi auquel elles seront confrontées sur les marchés européens à partir de 2026.

Louati a également souligné que la banque apporte son soutien au partenariat bilatéral avec les autorités tunisiennes à trois niveaux. Le premier a trait aux modifications du cadre législatif concernant la question énergétique en général, lesquelles modifications ont permis d’attirer de nombreux investissements dans le secteur des énergies renouvelables en Tunisie…

Le financement des secteurs publics est le deuxième aspect, notamment en matière d’investissement dans les énergies renouvelables ; alors que le troisième point concerne la coopération technique.

Selon la même source, tous les secteurs exportateurs sont préoccupés par la réussite de cette initiative en matière de carbone, mais certains sont directement touchés par ce qu’on appelle le « CBAM », qui est le mécanisme d’ajustement des limites carbone pour les fabricants de ciment et de fer.

Il a tenu à rappeler que la BERD ne choisit pas de secteurs spécifiques dans son programme de coopération avec la Tunisie, mais que toutes les petites et moyennes entreprises sont intéressées par le programme We Export que la banque met en place avec un financement de l’Union européenne dépassant 7 millions d’euros. Elles sont également intéressées par des formations pour renforcer leurs capacités compétitives afin d’exporter vers l’Europe, peu importe le secteur.

Farouk Ben Lakhal

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ANME : la plateforme e-tiquette obligatoire toute société d’électroménager dès janvier 2025

L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) a annoncé, mardi 12 novembre, que l’ensemble des sociétés exerçant dans le domaine de la fabrication ou d’importation d’électroménagers (fours électriques à usage domestique, réfrigérateurs, congélateurs, appareils combinés réfrigérateurs-congélateurs, machines à laver…), doivent obligatoirement, à partir du 1er janvier 2025, avoir recours à la plateforme E-tiquette, pour obtenir les étiquettes de l’efficacité énergétique des appareils électroménagers, dans la version QR Code.

Ainsi, l’ANME a appelé les sociétés concernées à finaliser les procédures nécessaires pour se doter d’un compte leur permettant d’accéder à ladite plateforme.

Pour rappel, la plate-forme digitale E-tiquette vise la certification énergétique des équipements électroménagers en Tunisie.

Avec TAP

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