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Projet TouMaLi pour réduire les déchets plastiques en Tunisie

La réunion sur la «Contribution des systèmes durables de gestion des déchets dans le secteur du tourisme à la lutte contre la pollution en Méditerranée : le projet TouMaLi et initiatives similaires en Tunisie», organisée par le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (Citet), a permis de mettre en lumière les principaux aspects de cette initiative.

Selon un communiqué du Citet, cette réunion tenue le mardi 19 novembre 2024 est organisée en marge de la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) tenue à Bakou, en Azerbaïdjan.  

Présidant la réunion, le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a souligné l’importance de protéger le bassin méditerranéen de la pollution causée par les déchets, soulignant le rôle des différents acteurs nationaux, régionaux et locaux dans la lutte contre ce problème.

Les résultats techniques du projet TouMaLi ont été présentés, notamment en matière de lutte contre la pollution des plages.

TouMaLi, géré par Citet à l’échelle nationale, vise à réduire la quantité de déchets plastiques générés par les activités touristiques du bassin méditerranéen. Il est financé par le ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Conservation de la nature, de la Sûreté nucléaire et de la Protection des consommateurs, sous les auspices de l’Université allemande de Rostock et en collaboration avec plusieurs institutions scientifiques du monde entier.

Le projet, qui rassemble un comité de gestion dirigé par des partenaires de Tunisie, d’Allemagne, du Maroc et d’Egypte, vise également à développer et mettre en œuvre des solutions durables de gestion intégrée des déchets dans le secteur touristique en Afrique du Nord afin de protéger les écosystèmes marins et réduire l’utilisation de matières plastiques, notamment à usage unique, dans le secteur du tourisme dans les pays méditerranéens.

Les présentations ont ensuite porté sur les expériences d’autres projets et initiatives en Tunisie, comme la stratégie «Zone Plastique» et l’initiative «Less Plastic Zone».

Les participants à l’événement ont souligné la nécessité d’étendre ces initiatives pour atteindre toutes les municipalités côtières à travers des programmes intégrés dans la stratégie nationale de gestion des déchets.

Les aspects financiers ont également été abordés lors de la rencontre, avec une présentation sur les responsabilités des producteurs et le rôle que peut jouer la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) dans le financement de projets verts et dans la lutte contre la pollution.

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Environnement- COP29 : Réunion sur la contribution des systèmes de gestion durable des déchets à la lutte contre la pollution en Méditerranée

Le Centre International de Tunis pour les Technologies Environnementales, (CITET) a organisé, en marge de la 29ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 29) qui se tient à Bakou (Azerbaïdjan) , une manifestation parallèle sous le thème “La contribution des systèmes de gestion durable des déchets dans le secteur du tourisme à la lutte contre la pollution en Méditerranée, le projet” TouMaLi “et les initiatives similaires à Tunis”.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid qui a présidé la réunion lundi dernier, a souligné l’importance de protéger le bassin méditerranéen contre la pollution causée par les déchets, mettant en exergue le rôle des divers acteurs nationaux, régionaux et locaux dans la lutte contre ce problème, selon un communiqué publié  mardi par le CITET.

Au cours de cette manifestation, a été présenté le projet TouMaLi et ses différents résultats techniques, notamment en matière de lutte contre la pollution des plages.

Les interventions ont été axées sur les expériences d’autres projets et initiatives en Tunisie, tels que la stratégie “le plastique zone” et l’Initiative “Moins de plastiques zone”.

Le projet TouMaLi, géré par le CITET à l’échelle nationale, vise à réduire la quantité de déchets plastiques générés par les activités touristiques dans le bassin méditerranéen. Il est financé par le ministère fédéral allemand de l’environnement, Conservation de la nature et sûreté nucléaire sous la tutelle de l’université allemande de Rostock et en partenariat avec plusieurs institutions scientifiques dans le monde.

Le projet, qui regroupe un comité de gestion guidé par des partenaires d’Allemagne, de Tunisie, du Maroc et d’Egypte, vise également à développer et à mettre en œuvre des solutions durables pour la gestion intégrée des déchets dans le secteur touristique dans l’Afrique du Nord (Egypte, Maroc et Tunisie) à l’effet de protéger les écosystèmes marins et de réduire l’utilisation des plastiques, en particulier des matériaux à usage unique, dans le secteur du tourisme dans les pays méditerranéens.

Les participants à la manifestation qui s’est déroulée en marge de la 29e session  de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) “Cope 29, Bakou, Azerbaïdjan, 11‑22 novembre 2024, ont mis l’accent sur la nécessité d’étendre ces initiatives à plus grande échelle pour toucher toutes les municipalités côtières, par le biais de programmes intégrés dans la Stratégie nationale de gestion des déchets.

Il ont évoqué les aspects financiers au cours de la réunion, avec une présentation sur les responsabilités étendues au producteur  et le rôle que peut jouer la caisse des dépôts et des consignations dans le financement des projets verts et la lutte contre la pollution, selon la même source.

Au final, la directrice générale du Centre international de Tunis pour les technologies environnementales, Kmayra Ben Jannet Mzali, a mis en lumière les défis institutionnels, juridiques et de gouvernance auxquels sont confrontés la Tunisie et tous les pays de la rive Sud de la Méditerranée, qui a nécessité le développement de systèmes et de programmes durables de gestion des déchets.

COP 29 : La Tunisie présente ses initiatives climatiques et renforce la coopération internationale à Bakou

L’ordre du jour de la participation tunisienne à la 29ème édition de la Conférence des Parties à la Convention- cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29), qui se tient du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, Azerbaïdjan, comprend l’organisation d’ateliers de travail et des réunions bilatérales avec les représentants de pays frères et amis pour soutenir la coopération dans le domaine environnemental.

Le ministère de l’Environnement a fait savoir dans un communiqué, que la Tunisie, en tant que membre signataire de la Convention- cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), participera aux ateliers de travail sur les mécanismes innovants de financement pour l’adaptation au changement climatique et les défis auxquels sont confrontés les pays en voie de développement, ainsi qu’aux programmes et projets visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques.

Le programme de la délégation tunisienne comprend également des ateliers sur “la transition climatique locale en Tunisie : les zones résilientes comme remparts du changement climatique” et “l’amélioration de la résilience et de la capacité du secteur de la santé face au changement climatique en Tunisie : réalisations et prochaines étapes”, ” la contribution des systèmes de la gestion durable des déchets dans le secteur du tourisme à la lutte contre la pollution en Méditerranée : expérience du projet 19 TouMaLi” et le ” Financement de la gestion durable de l’eau pour faire face aux défis mondiaux du changement climatique : mise en œuvre de la stratégie 2050 en matière d’eau en Tunisie et ses plans d’action.

La délégation tunisienne organise aussi des ateliers sur “la vulnérabilité et l’adaptation des côtes tunisiennes dans le contexte de l’élévation accélérée du niveau de la mer”, ” l’implication des enfants et des jeunes dans l’action climatique en Tunisie : défis, expériences et perspectives”, “la promotion de l’agriculture à sec pour contribuer à la sécurité alimentaire et à la résilience face aux changements climatiques” et ” les sociétés résilientes, solutions durables : renforcer les actions locales en faveur du climat par le biais d’approches fondées sur la nature”.

L’ordre du jour de la délégation tunisienne comprend également l’organisation de réunions bilatérales avec des représentants de pays frères et amis pour soutenir la coopération dans le domaine de l’environnement ainsi que des séances de travail avec des représentants des organisations techniques et financières.

La Conférence des Parties, qui est une rencontre annuelle à laquelle participent tous les États membres de la Convention- cadre (197 États), est considérée comme étant la plateforme la plus importante à l’échelle mondiale pour débattre des principaux défis climatiques et de leurs implications, définir les actions de coopération internationale pour relever les défis climatiques actuels et futurs et élaborer les politiques et les stratégies en faveur de l’action climatique.

Cet événement constitue une occasion privilégiée pour renforcer les engagements des pays envers les objectifs mondiaux convenus dans la Convention- cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris sur les changements climatiques.

Il vise également à développer des solutions innovantes pour assurer la durabilité des ressources naturelles et parvenir à un développement qui tienne compte des dimensions environnementales, sociales et économiques.

La vingt-neuvième édition de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le financement des changements climatiques (CCNUCC), intitulée “Financement des changements climatiques”, représente un cadre pour les négociations internationales afin de fixer le nouvel objectif mondial sur le volume de financement climatique et de formuler une résolution sur le doublement du volume des fonds destinés à l’adaptation au changement climatique.

La délégation tunisienne est composée de représentants des ministères concernés, des structures sectorielles, de la société civile, du secteur privé et des jeunes intéressés par l’aspect environnemental.

Cette représentation permettra de présenter des visions et des orientations cohérentes sur le traitement des questions liées au climat aux niveaux régional et international.

La CNUCED mène l’initiative climatique de Bakou à la COP29

L' »Initiative de Bakou pour le financement, l’investissement et le commerce climatiques » (BICFIT) a été lancée à l’occasion de la COP29 – la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, afin de combiner financement, investissement et commerce pour répondre de toute urgence au besoin d’agir en faveur du climat alors que la fenêtre d’action rétrécit.

L’initiative vise à renforcer et à coordonner la réponse aux défis climatiques, en favorisant le développement économique et une action climatique significative. Le financement climatique est l’épine dorsale de son efficacité, permettant de mobiliser les ressources là où elles sont le plus nécessaires, indique un communiqué de la CNUCED.

Et d’ajouter que l’initiative est menée par la présidence azerbaïdjanaise de la COP29, cofacilitée par la CNUCED et le PNUD, en collaboration avec d’autres agences des Nations unies et des partenaires mondiaux, tels que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Centre du commerce international (CCI).

« Le commerce, l’investissement et le financement doivent être réunis », a déclaré Rebeca Grynspan, secrétaire générale d’ONU commerce et développement, aux côtés de Mikayil Jabbarov, ministre de l’Économie de l’Azerbaïdjan, et d’Achim Steiner, administrateur du PNUD.

Cette disparité d’investissement constitue un obstacle sérieux à la transition verte, car des coûts d’emprunt élevés empêchent les pays à faible revenu d’accéder aux capitaux nécessaires pour réaliser des progrès significatifs en matière de climat.

Les pays en développement, bien qu’ils soient en première ligne face aux impacts climatiques, ne reçoivent qu’un financement minimal – seuls 1 à 2% des investissements étrangers directs dans les énergies renouvelables, par exemple, vont en Afrique. Cette disparité d’investissement constitue un obstacle sérieux à la transition verte, car des coûts d’emprunt élevés empêchent les pays à faible revenu d’accéder aux capitaux nécessaires pour réaliser des progrès significatifs en matière de climat.

« Nous devons disposer d’un cadre de politiques cohérent qui permettra à ces trois éléments très importants pour l’avenir de l’économie mondiale, le commerce, l’investissement et le financement, de se renforcer mutuellement et de permettre aux pays en développement de prospérer et de croître de manière appropriée », a déclaré Mme Grynspan.

Cohérence en matière d’action climatique

Le manque de cohérence crée des goulets d’étranglement et entrave les progrès, amplifiant et accélérant la transformation, alors que le monde s’efforce de freiner le changement climatique.

Malgré les appels à des initiatives durables, « nous avons des pratiques commerciales qui perpétuent des modèles non durables – par exemple, les technologies d’énergie propre sont soumises à des droits de douane qui sont en moyenne deux fois plus élevés que ceux des combustibles fossiles », a déclaré Mme Grynspan.

Il est essentiel de réformer le système financier international avec pour objectif de permettre aux investissements privés d’atteindre là où ils sont le plus nécessaires.

Les pays en développement sont en première ligne face à la crise climatique, mais à la traîne pour le soutien climatique. Le déficit annuel d’investissement durable dans le monde en développement est d’environ 4 000 milliards de dollars, contre 2 500 milliards il y a dix ans.

C’est pourquoi, par exemple, il est essentiel de réformer le système financier international avec pour objectif de permettre aux investissements privés d’atteindre là où ils sont le plus nécessaires. Les banques multilatérales de développement et le financement du développement doivent se développer, partager davantage de risques et attirer des fonds privés pour soutenir les pays en développement à long terme et à des coûts abordables.

Le soutien de la CNUCED aux pays en développement

À l’avenir, ONU commerce et développement aidera les pays à attirer des investissements étrangers directs dans le domaine du climat, à partager les connaissances et à renforcer les capacités en vue d’atteindre les objectifs nationaux en matière de climat et de développement durable.

Elle aidera les pays à développer des « zones économiques libres vertes » qui intègrent de manière transparente les principes du développement durable dans les zones économiques libres, tout en collaborant avec la communauté de l’investissement durable.

La CNUCED s’associera aux leaders de la finance durable pour s’assurer que ces fonds soutiennent réellement la transition verte, en orientant les ressources vers les secteurs et les régions qui en ont le plus besoin.

L’organisation s’efforcera également de rétablir la confiance dans la finance durable. La baisse récente des investissements dans les fonds durables met en lumière les préoccupations liées à l’écoblanchiment et à la transparence. La CNUCED s’associera aux leaders de la finance durable pour s’assurer que ces fonds soutiennent réellement la transition verte, en orientant les ressources vers les secteurs et les régions qui en ont le plus besoin.

L’organisation aidera également les pays à préparer la mise à jour de leurs plans d’action nationaux sur le climat afin de mieux intégrer une perspective de politique commerciale et d’investissement.

Elle continuera de plaider en faveur de réformes structurelles de l’architecture financière internationale afin que les principaux acteurs – tels que les banques multilatérales de développement – soient adaptés à leur mission et prêts à contribuer au financement du développement durable.

L’organisation aidera également les pays à préparer la mise à jour de leurs plans d’action nationaux sur le climat afin de mieux intégrer une perspective de politique commerciale et d’investissement.

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COP29 : la promesse de financement des banques de développement donne un coup de pouce au sommet

Les négociateurs de la COP29 ont salué mercredi 13 novembre 2024 l’engagement des principales banques de développement d’augmenter leur financement aux pays pauvres et à revenu intermédiaire luttant contre le réchauffement climatique, comme un premier coup de pouce pour le sommet de deux semaines.

A la COP29, un groupe de prêteurs, dont la Banque mondiale, a annoncé un objectif commun d’augmenter ce financement à 120 milliards de dollars d’ici 2030. Soit une augmentation d’environ 60 % par rapport au montant de 2023.

« Je pense que c’est un très bon signe. C’est très utile, mais cela ne suffira pas à lui seul ». C’est ce qu’a déclaré le ministre irlandais du Climat, Eamon Ryan, cité par Reuters. Tout en ajoutant que les pays et les entreprises doivent également contribuer.

Le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang a déclaré le 12 courant que Pékin avait déjà mobilisé environ 24,5 milliards de dollars pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique.

Le point de vue de M. Ryan a été repris par Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial sur l’adaptation, qui a salué l’annonce comme « un coup de pouce pour le débat sur le financement climatique ». « Mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir », pousuit-il.

L’objectif principal de la conférence de la COP29 en Azerbaïdjan est de parvenir à un accord international de financement climatique de grande envergure, garantissant jusqu’à mille milliards de dollars pour les projets climatiques.

Les pays en développement espèrent des engagements importants de la part des nations riches et industrialisées, qui sont les plus grands contributeurs historiques au réchauffement climatique et dont certains sont également d’énormes producteurs de combustibles fossiles.

« Les pays développés ont non seulement négligé leur devoir historique de réduire leurs émissions; mais ils redoublent d’efforts pour stimuler leur croissance grâce aux combustibles fossiles », a déclaré le militant climatique Harjeet Singh.

Au final, notons qu’à la COP29 les pays riches se sont engagés à verser 100 milliards de dollars par an. Et ce, pour aider les pays en développement à effectuer la transition vers les énergies propres et à s’adapter aux conditions d’un monde en réchauffement.

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COP29 : L’Afrique, une seule voix pour le climat

À la COP29 qui se déroule à Bakou en Azerbaïdjan, l’Afrique se présente en bloc avec une position commune portée par les chefs d’État des 54 pays du continent. Avec des priorités claires : obtenir un financement renforcé pour faire face aux conséquences du changement climatique et revendiquer des compensations pour les pertes subies, alors que l’Afrique est l’un des continents les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre.

Selon Le Monde, ce « segment de haut niveau », durant lequel une centaine de dirigeants prendra la parole, vise à donner un élan politique aux négociations. Celles-ci, qui aborderont des sujets particulièrement sensibles, notamment la future aide financière du Nord aux pays en développement, s’annoncent difficiles, à cause de l’élection de Donald Trump et du retrait probable des États-Unis de l’Accord de Paris.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée a choisi de boycotter ces processus onusiens, les jugeant inefficaces. Néanmoins, les dirigeants africains se sont déplacés en grand nombre pour cette COP29.

Le président du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a abordé la question cruciale de la préservation des forêts tropicales, comme nous l’avons écouté sur les ondes de la radio française RFI dans l’émission « Afrique Midi ».

D’autres figures influentes, comme le président kényan William Ruto, seront présentes. Ce dernier, qui a organisé le premier sommet africain sur le climat à Nairobi en septembre 2023, a appelé à une croissance verte et à dépasser les divisions entre le Nord et le Sud. Cet appel a particulièrement résonné auprès des pays industrialisés, dont la responsabilité historique dans le dérèglement climatique est bien établie.

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Des challenges de taille au menu de la COP29

Le coup d’envoi de la COP29 a été donné à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan. Le moment est difficile pour les Nations unies qui organisent un nouveau round de négociations. Tous les gouvernements ont des problèmes budgétaires qui les détournent de l’action climatique. Les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient brouillent les priorités des pays directement et indirectement impliqués. Pour couronner le tout, les États-Unis viennent d’élire Donald Trump qui aurait déjà lancé les hostilités contre l’accord de Paris sur le climat de 2015.

La conférence de cette année est largement reconnue comme une affaire transitoire, sans l’importance marquante des négociations de 2015 à Paris. Néanmoins, les négociateurs prévoient de se pencher sur des questions clés qui pourraient déterminer la façon dont le monde atténue les émissions de carbone et la manière dont il aborde le bilan croissant des catastrophes climatiques. Quelques questions principales seront débattues. 

Divergences sur les rôles et les finances

La première est ce que l’on appelle le «nouvel objectif collectif quantifié». Il s’agit du montant de l’aide climatique que les pays riches devraient octroyer à ceux pauvres. Ces fonds sont censés aider ces derniers à passer aux énergies renouvelables et à s’adapter aux effets du climat. Les négociations seront tendues, car les donateurs sont revenus sur leurs engagements passés et une grande partie de l’argent qu’ils ont envoyé l’a été sous forme de prêts coûteux ou a été d’une faible valeur. Un rapport de l’ONU publié la semaine dernière a révélé que les efforts d’adaptation en particulier sont sous-financés, à hauteur de 180 à 360 milliards de dollars par an.

Les pays vulnérables réclament un engagement annuel se chiffrant en milliers de milliards de dollars. Les États-Unis et l’Europe ont demandé aux grandes économies comme la Chine et aux riches États pétroliers comme l’Arabie saoudite de contribuer au financement, alors qu’ils étaient considérés comme des pays en développement lorsque les Nations unies ont commencé à négocier sur le changement climatique. Ces nations ont donc résisté à ces appels, soulignant le fait que les États-Unis et l’Europe sont responsables d’un plus grand nombre d’émissions totales dans le passé. Cette impasse géopolitique a empêché les négociations de progresser pendant des mois, alors qu’elle est essentielle à la conclusion d’un accord mondial sur l’aide climatique. La vraie interrogation est donc de savoir si les grands émetteurs, outre l’Oncle Sam, vont renforcer leurs ambitions afin de combler le fossé que Trump créera probablement.

De grands débats auront également lieu sur le rôle de l’énergie nucléaire, qui a suscité ces dernières années un regain d’intérêt de la part des pays à la recherche d’une énergie permanente n’émettant pas de carbone. Idem pour les technologies d’élimination et de stockage de carbone, que l’industrie pétrolière a présentées comme un moyen essentiel de réduire les émissions.

Qui paiera quoi?

Autre patate chaude du sommet: les pays riches se sont engagés à fournir ce qui s’apparente à des réparations pour le rôle qu’ils ont joué dans le changement climatique. L’argument avancé est que ces pays ayant connu une industrialisation précoce sont ceux qui ont émis le plus de gaz à effet de serre au cours de l’histoire et qu’ils devraient contribuer plus pour lutter contre les catastrophes climatiques. Cet engagement est la concrétisation d’une demande que les petits États insulaires et les pays en développement d’Afrique réclamaient depuis des années. Mais le diable se cache dans les détails. Le nouveau fonds «pertes et dommages» est hébergé par la Banque mondiale, qui a un passé trouble avec les pays en développement. Les fonds disponibles ne sont que 700 millions de dollars, soit une infime partie des besoins totaux. La grande question qui se pose à la COP29 est de savoir si ce fonds peut décoller ou s’il va s’enliser dans la bureaucratie au point de ne pas répondre aux défis auxquels sont confrontés les pays qu’il est censé aider.

Le marché du carbone pour les pays

L’un des principaux moyens dont disposent les grandes entreprises pour revendiquer des progrès dans la réalisation de leurs objectifs de réduction des émissions est ce que l’on appelle le marché volontaire du carbone. Aujourd’hui, les Nations unies tentent de créer leur propre marché du carbone pour les pays et non pour les entreprises. L’objectif est de donner aux nations davantage de moyens de coopérer pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Lors de la COP de l’année dernière, les diplomates n’ont fait aucun progrès dans le développement de ce marché, n’étant pas d’accord sur les types de crédits de carbone qui devraient être éligibles à l’échange et sur les méthodologies utilisées pour les générer. Le président de la COP29 a promis de faire avancer le marché «jusqu’à la ligne d’arrivée», mais les désaccords risquent de persister.

Un sommet à suivre, car les répercussions sont importantes. Pour la Tunisie, elle pourra bénéficier d’enveloppes importantes pour investir et accélérer la transition énergétique. Nous avons vraiment besoin de cela.

 

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COP29: 200 pays unis pour définir les objectifs climatiques à atteindre

À partir du 11 novembre 2024, Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, accueille la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), réunissant les dirigeants de près de 200 pays.

Ces deux semaines de négociations seront essentielles pour définir l’avenir de la planète face au réchauffement climatique. Un an après la COP28 à Dubaï, où des accords importants ont été conclus, notamment la création d’un fonds pour les “pertes et dommages”, la COP29 se veut l’étape suivante dans la concrétisation de ces engagements mondiaux.

L’une des priorités de cette conférence sera d’examiner les plans d’action des pays pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Chaque nation devra présenter une feuille de route révisée, alignée sur l’ambitieux objectif de l’accord de Paris: limiter le réchauffement global à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, et ne pas dépasser les 2 °C.

Mais au-delà de ces engagements, un enjeu majeur se profile: celui de la finance climatique.

Les pays en développement, particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, réclament un soutien financier accru. Le groupe des “pays les moins avancés”, représenté cette année par le Malawi, un pays durement frappé par des cyclones et la sécheresse, souligne l’importance d’une aide solide pour s’adapter aux catastrophes naturelles croissantes.

La question du financement sera donc au cœur des discussions, avec l’objectif de remplacer le fonds de 100 milliards de dollars par an, mis en place en 2009 mais jugé insuffisant.

Cette COP29 pourrait marquer un tournant décisif, non seulement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour le soutien financier aux nations les plus fragiles face à un climat devenu de plus en plus imprévisible.

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