Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Recommandations de l’IACE pour améliorer l’attractivité des régions

Dans un rapport sur ‘‘L’attractivité régionale 2024’’, l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) conclut qu’«à l’exception de Tunis, tous les autres gouvernorats sont en dessous de la moyenne».

Les gouvernorats du Grand-Tunis, le gouvernorat de Tozeur et les zones côtières (Sousse, Monastir et Sfax) sont les régions les plus attractives en Tunisie , indique le rapport, ajoutant que Kasserine, Kairouan, et Sidi Bouzid sont les gouvernorats les moins attractifs, ce qui confirme le déséquilibre régional persistant depuis plusieurs décennies dans notre pays et qui est la conséquence de choix politiques et économiques des différents gouvernements qui se sont succédé depuis l’indépendance en 1956.

«L’attractivité́ est un concept multidimensionnel qui désigne la capacité́ d’un pays, d’un territoire ou d’une région, pour une période donnée d’attirer et aussi de retenir de la population, de la main d’œuvre, des entreprises et de toutes sortes d’activités économiques», souligne le rapport.

L’attractivité́ régionale, appelée aussi attractivité́ territoriale, est donc souvent liée à la compétitivité. Elle favorise la concurrence par les avantages acquis et renforce la création de la richesse.

Pour améliorer l’attractivité des régions, l’IACE recommande l’accélération de la mise en place des réformes tant attendu pour l’amélioration des conditions d’investissement, la digitalisation des services administratifs et la réalisation des projets d’infrastructure. «L’amélioration de l’attractivité d’une région dépendra principalement de l’amélioration de la connectivité (avec des infrastructures multimodales, abordables, résilientes et durables), de la qualité de vie (avec une offre de service en éducation et en santé de qualité équivalente à celle disponible dans les grandes villes) et de l’image de la région (par la mise en place des stratégies de notoriété territoriale).

L’IACE en tant que Think tank économique tunisien, engagé dans la promotion de l’entrepreneuriat et l’amélioration du climat des affaires et par conséquent la croissance économique, s’est engagé depuis 2015, à travers la publication d’un rapport sur l’attractivité́ régionale.

I. B.

L’article Recommandations de l’IACE pour améliorer l’attractivité des régions est apparu en premier sur Kapitalis.

Grand Tunis en tête : Quel est le classement des régions les plus attractives de Tunisie ?

VilleLes gouvernorats du Grand Tunis et de Tozeur, ainsi que les zones côtières sont les régions les plus attractives, en termes de compétitivité, en Tunisie, selon le rapport sur l’attractivité régionale 2024, publié, vendredi, par l’IACE (Institut arabe des chefs d’entreprises), Think tank économique tunisien.

“En revanche, Kasserine, Kairouan, et Sidi Bouzid sont les gouvernorats les moins attractifs, ce qui a confirme le déséquilibre régional qui persiste depuis plusieurs décennies en Tunisie”, conclut le rapport

Liée à la notion de compétitivité, l’attractivité désigne la capacité d’un pays, d’un territoire ou d’une région, pour une période donnée d’attirer et aussi de retenir de la population, de la main d’œuvre, des entreprises et de toutes sortes d’activités économiques. Une meilleure attractivité pour une région ou pour un pays reflète une meilleure compétitivité pour attirer et/ou préserver les ressources et les investissements, a expliqué le rapport

Il montre que seulement le gouvernorat de Tunis a le score global d’attractivité (noté /10), au-dessus de la moyenne ( >5) et le plus élevé, soit un indice de 5,387 sur 10. Tous les autres gouvernorats sont en-dessous de la moyenne (< 5).

L’IACE a précisé que le classement des régions s’appuie sur le score global d’attractivité de chaque gouvernorat, dont le calcul est composé de 7 piliers. Il s’agit des critères environnementaux- sociaux et gouvernance (ESG), l’infrastructure et l’urbanisation, la santé et l’éducation, l’inclusion financière, le marché du travail, le dynamisme des affaires, ainsi que l’innovation et l’adoption des TIC.

“En revanche, Kasserine, Kairouan, et Sidi Bouzid sont les gouvernorats les moins attractifs, ce qui a confirmé le déséquilibre régional qui persiste depuis plusieurs décennies en Tunisie.”

Selon le score global d’attractivité, le gouvernorat de Tunis est classé au premier rang, suivi des gouvernorats de Sfax ( 3,533/10), de Sousse ( 3,482/10), de Tozeur (3,474/10), de Ben Arous (3,222/10), de l’Ariana (3,084 /10), de Monastir ( 2,913 /10), et de Bizerte (2,862/10) .

S’agissant des régions les moins attractives, elles ont un score global d’attractivité inférieure à 2 sur 10. Il s’agit des gouvernorats de Sidi Bouzid (1,742/10), classé au 21ème rang, de Jendouba (1,670/10), figurant au 22ème rang , de Kairouan (1,625 /10), occupant le 23ème rang et de Kasserine (1,355/10), arrivant au 24ème rang.

D’après le rapport, l’amélioration de l’attractivité d’une région dépendra, principalement, de l’amélioration de la connectivité, de la qualité de vie et de l’image de la région.

D’abord, pour l’amélioration de la connectivité, le rapport souligne que la présence d’infrastructures multimodales, abordables, résilientes et durables permet la création d’opportunités au niveau régional. En effet, «la connexion d’une région au réseau ferroviaire et au réseau de routes rapides, ainsi qu’en fibres optiques haut débit a pour objet d’assurer une certaine ouverture inter et intra régionale et même internationale ».

“Seulement le gouvernorat de Tunis a le score global d’attractivité au-dessus de la moyenne.”

Ensuite, pour ce qui est qualité de vie, le document met l’accent sur l’importance de l’existence dans les régions d’une offre de service, même unique, en éducation et en santé de qualité équivalente à celle disponible dans les grandes villes, étant donné que c’est un élément essentiel d’appréciation de l’attractivité et pour le choix des investisseurs et des compétences de résider dans une région.

Enfin, figure la promotion de l’image de marque des régions. Il est nécessaire de mettre en place des stratégies de notoriété territoriale, c’est-à-dire des programmes, des fonds et des partenariats qui peuvent communiquer, financer et valoriser l’image de marque de chaque région, car c’est un facteur majeur d’amélioration de la perception.

“L’amélioration de l’attractivité d’une région dépendra, principalement, de l’amélioration de la connectivité, de la qualité de vie et de l’image de la région.”

De même, l’amélioration de l’attractivité des régions, en se basant sur les recommandations des précédents travaux de l’IACE, nécessite l’accélération de la mise en place des réformes tant attendues pour l’amélioration des conditions d’investissement, la digitalisation des services administratifs et la réalisation des projets d’infrastructure, souligne le rapport de l’IACE.

La relance de l’investissement, priorité de la Tunisie pour 2025

Le renforcement des investissements et l’amélioration de l’attractivité de la destination tunisienne revêtent une importance capitale, d’autant plus que l’investissement constitue le moteur principal de la croissance économique et la tête de pont pour le développement et l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale.

C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement Kamel Maddouri, en donnant lecture de la déclaration du gouvernement sur les projets de loi de Finances et du Budget économique pour l’exercice 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), vendredi 8 novembre 2024.

Maddouri a indiqué que l’Etat œuvrera à la révision du système législatif régissant l’investissement pour surmonter les obstacles qui entravent le développement de l’initiative privée et la réalisation de projets prometteurs dans les domaines stratégiques. Cette révision sera réalisée dans le cadre d’un unique texte juridique, unifié et horizontal, en plus des avantages inclus dans le projet de révision du Code des changes, qui ouvrent des perspectives pour libérer les capacités, notamment celles des jeunes, indique encore le chef du gouvernement.

Plateforme unifiée d’investissement

Il a précisé que le gouvernent œuvre à hâter la numérisation des services administratifs liés aux investisseurs, évoquant la mise en place d’une plateforme nationale unifiée d’investissement et le développement du portail numérique de l’Agence foncière industrielle (AFI), en plus du lancement d’un portail pour l’identification des financements en partenariat avec le conseil financier et bancaire.

Maddouri a relevé, qu’au cours de l’année 2025, le gouvernement œuvrera à élaborer une carte d’investissement pour chaque district, en vue de garantir la répartition équilibrée des mégaprojets d’investissement sur le territoire tunisien, en prenant en considération les avantages compétitifs de chaque district ainsi qu’une meilleure affectation des compétences humaines et des ressources naturelles.

Il a, dans le même contexte, déclaré que «les efforts seront focalisés sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, mais aussi pour renforcer l’utilisation des technologies susceptibles d’assurer la gestion des ressources en eau, d’encourager la recherche et l’innovation et d’accorder à l’être humain l’attention nécessaire en ce qui concerne son accès à une protection sociale adéquate».

Instituer une nouvelle gouvernance

Maddouri a, également, souligné la nécessité d’instituer une nouvelle gouvernance pour suivre la réalisation des projets d’investissement publics et privés qui font face à des difficultés afin d’identifier des solutions appropriées. Ila évoqué la mise en place de la Commission des grands projets, en vertu du décret n°497 de l’année 2024, présidée par le chef du gouvernement. Cette commission est chargée de fixer les procédures relatives à la réalisation des grands projets publics à caractère stratégique et à l’accélération des travaux des projets publics bloqués.

Le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de prendre des décisions pour accélérer la réalisation d’un nombre important de projets bloqués depuis 5 et 10 ans; à l’instar de l’hôpital Roi Salmen Ben Abdelaziz à Kairouan, l’hôpital universitaire à Sidi Bouzid, l’hôpital multidisciplinaire à Gafsa et autres hôpitaux régionaux ainsi que le projet du RFR (Réseau Ferroviaire Rapide) reliant Tunis à Manouba et le projet du super phosphate triple à Mdhila 2 et le projet de l’unité de production du phosphate commercial à Oum Khechab.

Il a, dans ce cadre, annoncé que les problèmes fonciers qui concernent les deux projets d’investissements sur les côtes Nord de la ville de Sfax et à sebkha Ben Ghayadha à Mahdia, ont été résolus.

Tap.

L’article La relance de l’investissement, priorité de la Tunisie pour 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

❌