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Les ventes d’agrumes tunisiens à l’étranger augmentent fortement en 2025, grâce à ces deux marchés

Les exportations d’agrumes tunisiennes ont connu un essor durant la campagne 2024-2025, enregistrant une hausse de 33% en volume et de 16,9% en valeur, pour atteindre plus de 33,8 millions de dinars, selon les chiffres publié par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).

Ce rebond s’explique par une campagne particulièrement dynamique, marquée par une forte demande régionale et une stratégie de diversification des débouchés. La variété «maltaise», emblématique de la production tunisienne, a joué un rôle central dans cette performance: elle représente à elle seule plus de 50% des volumes exportés.   

Autre fait marquant: la montée en puissance du marché libyen. En une seule campagne, la part de la Libye dans les recettes d’exportation est passée de 5,3% à 40,8%, faisant du pays un partenaire stratégique pour le secteur tunisien des agrumes.

L’Onagri signale également des ouvertures prometteuses vers les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, deux marchés du Golfe réputés pour leur exigence en matière de qualité. Cette percée témoigne non seulement de la compétitivité des produits tunisiens, mais aussi de la capacité d’adaptation des exportateurs.

Dans son communiqué, l’Onagri appelle désormais à capitaliser sur cette dynamique en consolidant la présence des agrumes tunisiens sur les marchés européens et en explorant les opportunités encore peu exploitées du continent africain.

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The NINE Lifestyle Experience accueille le lancement du programme de coopération suisse 2025–2028 en Tunisie

Le jeudi 24 avril 2025, l’hôtel The NINE Lifestyle Expérience, premier hôtel lifestyle en Tunisie inauguré fin décembre dernier, a accueilli le lancement officiel du nouveau programme de coopération suisse en Tunisie pour la période 2025–2028. Cet événement a réuni des partenaires institutionnels, des représentants de la société civile, des acteurs du secteur privé ainsi que plusieurs médias tunisiens, dans un esprit d’échange et de transparence.

Doté d’un budget indicatif de 60 millions de francs suisses (environ 211 millions de dinars tunisiens), ce programme, fruit d’une collaboration entre trois entités fédérales suisses , la Direction du développement et de la coopération (DDC), le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) et le Secrétariat d’État aux migrations (SEM), repose sur deux piliers interdépendants : la prospérité économique et la stabilité sociale. L’objectif est d’appuyer les priorités nationales de la Tunisie en matière de développement durable, de gouvernance inclusive et de gestion concertée des migrations.

Comme l’a rappelé Anne de Chambrier, Directrice suppléante de la Coopération suisse en Tunisie, ce programme a été élaboré en concertation étroite avec les partenaires locaux depuis février 2024. « Nous avons tâché de vous écouter au maximum », a-t-elle déclaré, en référence aux ateliers de co-construction menés avec les acteurs gouvernementaux, privés et associatifs. Ce processus a permis d’affiner les priorités du programme et d’intégrer des dimensions transversales telles que l’équité, le genre, la transparence et l’ancrage territorial.

Objectif Prospérité : réformes, compétitivité et compétences

Le premier axe stratégique, la prospérité, se décline à plusieurs niveaux :

  • Macroéconomique, avec un appui aux réformes propices au climat des affaires, à la transition verte et aux investissements.

  • Mésoscopique, avec le renforcement de la compétitivité des entreprises, en particulier les PME, leur accès aux chaînes de valeur mondiales, et la création d’emplois durables et inclusifs.

  • Microéconomique, par la mise en place de formations professionnelles adaptées aux besoins des jeunes et du marché, en valorisant l’entrepreneuriat et les liens avec la diaspora.

Objectif Stabilité : gouvernance, développement territorial et cohésion

Le second axe, la stabilité, vise à renforcer l’inclusion sociale et la paix via :

  • Une coopération renforcée entre l’État, le secteur privé et les organisations de la société civile.

  • Des projets de développement urbain et local ancrés dans les réalités des régions, notamment celles de l’intérieur.

  • Une meilleure résilience des territoires face au changement climatique, grâce à des initiatives ciblées.

Le nouveau programme s’inscrit dans la lignée de la coopération suisse 2021–2024, qui avait permis la mise en œuvre d’environ 60 projets. Parmi les résultats notables : plus de 7000 jeunes ont bénéficié de 34 formations dans 12 secteurs, avec un taux d’insertion moyen de 75 %. L’appui au tourisme alternatif dans le sud a également généré plus de 1000 emplois directs et indirects, contribuant à une hausse de 20 % de la fréquentation touristique dans la région du Dahar.

Aligné avec la Vision 2035 de la Tunisie et les différentes stratégies sectorielles nationales, le programme 2025–2028 marque une nouvelle étape du partenariat helvético-tunisien. Il incarne une volonté partagée de bâtir un avenir plus résilient, inclusif et durable, en plaçant l’humain, l’innovation et la coopération au cœur de l’action.

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Huit milliards de transferts de la diaspora : un amortisseur clé du déficit commercial tunisien

À partir du 1e février 2025, les États‑Unis ont commencé à  renforcer leur tournant protectionniste en instaurant, par une série de décrets, des droits de douane de 25 % sur la majorité des importations en provenance du Canada et du Mexique, avant d’étendre ces mesures à quelque soixante autres pays. Pour tous ces pays, un tarif de base de 10 % s’applique désormais aux exportations vers les États‑Unis, assorti, pour certains, de surtaxes additionnelles notables.

La Tunisie, ciblée par cette riposte commerciale, fait l’objet d’un tarif réciproque « discounted » de 28 %, calculé sur la base d’un déficit commercial américain de 55 % avec ce pays (1,1 Md$ d’exportations tunisiennes vers les États‑Unis contre 0,5 Md$ d’importations). Cette mesure s’inscrit dans un contexte où un tiers des importations tunisiennes en provenance des États‑Unis est constitué de produits alimentaires exonérés de droits, tandis que les deux tiers restants, essentiellement des biens industriels, sont soumis à taxation.

Une note d’analyse récente de l’IACE (Institut Arabe des Chefs d’Entreprises) révèle que sur le plan macroéconomique, la Tunisie compense en partie ce déficit commercial par des envois de fonds de la diaspora, évalués à 8 milliards de dinars par an, dont la croissance pourrait cependant ralentir en raison de la contraction économique dans les pays d’accueil.

Par ailleurs, la persistance d’un déficit courant reprenant une trajectoire ascendante, après avoir été limité à environ 2 % du PIB en 2024, s’explique par un net déséquilibre des flux de capitaux extérieurs de moyen et long terme, les remboursements de prêts excédant les nouveaux emprunts. Cette situation fragile alourdit la tâche de financement extérieur de la Tunisie à un moment où les conditions mondiales de crédit se resserrent.

 

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FMI: La croissance en Tunisie devrait se situer à 1,4% en 2025 et 2026

La croissance en Tunisie devrait se situer à 1,4% en 2025 et également en 2026, d’après le rapport sur les « Perspectives de l’économie mondiale, Avril 2025 » publié, hier mardi, par le Fonds monétaire international, en marge des réunions de printemps 2025 du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI).

Selon le rapport intitulé « Perspectives de l’économie mondiale, Avril 2025 : Un moment crucial dans un contexte de réorientations des politiques publiques », le taux d’inflation en Tunisie passera de 7% en 2024, à 6,1% en 2025 avant d’augmenter à 6,5% en 2026, alors que le taux de chômage n’a pas été évoqué dans le rapport en question.

Il convient de noter que l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 1,4% au cours de l’année 2024, d’après les données de l’Institut national de la statistique (INS).

Les activités agricoles restent le moteur essentiel de la croissance. La valeur ajoutée du secteur a évolué de 12,1% en glissement annuel, au cours du quatrième trimestre de 2024, selon l’INS.

Source: Tunis afrique presse

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Gallup : l’engagement des employés en chute libre

Le rapport State of the Global Workplace: 2025 dresse un constat préoccupant sur l’engagement des employés à l’échelle mondiale. En 2024, seulement 21 % des salariés se disent engagés dans leur travail, contre 23 % l’année précédente. Il s’agit de la deuxième baisse enregistrée en douze ans, un signal d’alarme pour les organisations déjà confrontées à une baisse de productivité.

Cette désaffection n’épargne pas les managers. Leur niveau d’engagement a reculé de 30 % à 27 % en 2024. Une évolution préoccupante, car le désengagement managérial entraîne souvent celui des équipes qu’ils encadrent.

En parallèle, le bien-être global des salariés reste faible : seuls 33 % d’entre eux déclarent « s’épanouir dans leur vie ». Ce taux, qui avait atteint 35 % en 2022, est en déclin depuis.

Selon le rapport, ce manque d’engagement aurait coûté 438 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2024. À l’inverse, un engagement total des employés à l’échelle planétaire permettrait de générer 9 600 milliards de dollars supplémentaires de productivité, soit une hausse de 9 % du PIB mondial.

 

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Afrique du Nord: le PNUD lance un cri d’alarme face à la triple crise environnementale et appelle à une action urgente

La représentante du PNUD en Tunisie, Céline Moyroud, a alerté sur la triple crise climatique, écologique et de pollution en Afrique du Nord et de l’Ouest lors du Forum Afrique France de la Transition écologique et énergétique 2025, tenu aujourd’hui le 22 avril. Elle a souligné l’urgence d’agir face à des chiffres alarmants : risque d’un réchauffement de 2°C d’ici 2050, Afrique de l’Ouest exposée à 250 jours de chaleur extrême, et plus de 60% de la population nord-africaine sous stress hydrique.

Bien que des efforts nationaux existent, ils sont freinés par la dépendance aux énergies fossiles et un accès limité au financement vert. Le PNUD insiste sur la nécessité d’amplifier les financements, de favoriser une transition juste et d’intégrer les enjeux environnementaux et sociaux.

Ce forum est vu comme une plateforme importante pour renforcer la coopération, créer des synergies entre acteurs publics et privés, et définir une vision commune pour un avenir durable. Le PNUD appelle à tripler les capacités d’énergies renouvelables, à doubler l’efficacité énergétique et à faciliter l’accès à la finance verte pour les collectivités et les entreprises, en particulier les jeunes et les startups. L’objectif est d’accélérer la transition écologique et énergétique pour bâtir un avenir durable et juste.

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Les entreprises françaises intéressées pour soutenir la transition écologique et énergétique en Tunisie

 

L’ambassadrice de France en Tunisie a souligné aujourd’hui le 22 avril 2025, lors du séminaire de Business France sur la météorologie en Afrique du Nord 2025, l’engagement de la France à soutenir la Tunisie et plus largement l’Afrique du Nord dans leur transition écologique et énergétique. L’événement a réuni des acteurs clés du secteur public et aussi du secteur privé.

Un enjeu partagé et une opportunité commune : la transition écologique et énergétique.

L’ambassadrice a d’emblée posé le cadre de ce forum en insistant sur la nature partagée des enjeux énergétiques et écologiques, à la fois comme un défi et comme une opportunité de développement pour l’Afrique et la France. Elle a rappelé que l’accès à l’énergie et à l’eau potable est une préoccupation majeure sur le continent africain, exacerbée par les effets du changement climatique tels que les sécheresses. Face à cette réalité, la transition vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique s’impose comme une priorité pour de nombreux pays des deux rives de la Méditerranée. Un chiffre éloquent illustre cette tendance : les énergies renouvelables représentent aujourd’hui plus de la moitié des investissements mondiaux dans la production d’électricité.

La France pleinement mobilisée à l’échelle internationale.

La France se positionne comme un acteur clé de cette mobilisation internationale, à travers une série d’échéances multilatérales importantes. L’ambassadrice a notamment cité la conférence des Nations unies pour les Océans à Nice en juin prochain, la COP30 au Brésil en novembre, et la future présidence française du G7 en 2026 qui permettra de remettre ces enjeux au centre des discussions avec les principaux partenaires mondiaux. Elle a également rappelé l’importance de l’Accord de Paris, véritable “boussole” en matière de réduction des émissions de CO2, et souligné que la France a montré l’exemple en respectant ses objectifs de réduction.

Un partenariat franco-tunisien solide au cœur de la transition

La coopération entre la France et la Tunisie est particulièrement dense dans les domaines économique, écologique et énergétique. La France est le premier investisseur en Tunisie et inversement, la Tunisie est le premier investisseur africain en France. Les échanges bilatéraux ont atteint 11,5 milliards d’euros en 2024, témoignant d’un socle commun solide pour renforcer les stratégies de co-développement. De nombreux projets de coopération, portés notamment par l’Agence Française de Développement (AFD) et Expertise France, contribuent activement à la transition écologique et énergétique en Tunisie, touchant des secteurs variés tels que l’agriculture durable, les transports, l’eau et l’assainissement, et la protection du littoral.

L’hydrogène vert, un exemple de coopération innovante.

L’ambassadrice a mis en lumière une coopération prometteuse avec l’Université de Gabès dans le domaine de l’hydrogène vert produit à partir de sources renouvelables. Cette initiative offre une alternative non polluante pour le stockage et le transport d’énergie décarbonée. Elle a également mentionné la nouvelle stratégie nationale hydrogène de la France, qui prévoit un volet international et le développement de partenariats avec des marchés prioritaires, plaçant la Tunisie comme un partenaire de plus en plus proche de l’Union Européenne et de la France dans ce secteur.

Les entreprises françaises, acteurs clés de la transition en Tunisie

De nombreuses entreprises françaises sont déjà engagées dans la transition écologique et énergétique en Tunisie, participant au développement des capacités d’énergie renouvelable (photovoltaïque et éolienne) et investissant dans les études préparatoires à la production d’hydrogène. Des acteurs majeurs comme Suez sont également partenaires de l’Office National de l’Assainissement (ONAS) dans des projets importants de réutilisation des eaux usées traitées. L’ambassadrice a souligné la richesse de l’écosystème français, composé non seulement de grands groupes mais aussi de PME et de startups innovantes, qui seront présentées lors du “village expert” de ce séminaire.

Des opportunités de rencontres et d’échanges pour accélérer la transition

Ce forum de deux jours organisé par Business France offre une plateforme unique de rencontres, de mise en relation et d’échanges entre les acteurs français et africains. Les discussions s’articuleront autour de trois volets principaux : la sobriété et l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau face au stress hydrique, et la vie durable intégrant la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. L’objectif est d’identifier des solutions concrètes pour réussir les transitions écologiques et énergétiques. 

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Le FMI alerte sur une nouvelle ère économique marquée par les tensions commerciales

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 22 avril, le Fonds monétaire international (FMI) a présenté ses dernières prévisions de croissance et son évaluation de l’économie mondiale, en soulignant un basculement vers une nouvelle ère économique. Pierre-Olivier Gourinchas, chef économiste et directeur du département des recherches du FMI, a dressé un constat préoccupant : depuis fin janvier, l’économie mondiale fait face à une série de chocs commerciaux et d’incertitudes grandissantes.

Selon le FMI, les annonces successives de hausses tarifaires, culminant le 2 avril avec des droits de douane quasi universels imposés par les États-Unis et les réponses de certains partenaires commerciaux, bouleversent les échanges mondiaux. Le taux effectif de droits de douane des États-Unis a désormais dépassé les niveaux atteints il y a plus d’un siècle, tandis que les droits imposés sur les exportations américaines ont eux aussi grimpé.

Malgré une croissance mondiale qui reste au-dessus des seuils de récession, toutes les régions subissent des impacts négatifs cette année et continueront à en ressentir les effets l’an prochain. Le processus de désinflation se poursuit, mais ralentit : l’inflation mondiale est ainsi légèrement révisée à la hausse de 0,1 % pour 2024 et 2025.

La croissance du commerce mondial devrait quant à elle être fortement pénalisée. D’après les projections du FMI, elle passerait de 3,8 % en 2023 à seulement 1,7 % cette année. Les effets des tarifs douaniers varieront selon les pays. Aux États-Unis, ces mesures représentent un choc d’offre qui affaiblit durablement la productivité et la production, tout en accentuant temporairement les pressions inflationnistes. La croissance américaine est revue à la baisse de 0,9 point, à 1,8 %, dont 0,4 point directement imputable aux tarifs. L’inflation, elle, est révisée à la hausse.

Pour les partenaires commerciaux des États-Unis, les droits de douane agissent comme un choc de demande externe, ralentissant l’activité et comprimant les prix, même si certains pays pourraient profiter de redirections des flux commerciaux.

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Washington accueille la Tunisie pour les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale

La Tunisie participe aux réunions de printemps 2025 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international , qui se tiennent du 21 au 26 avril à Washington, a indiqué, mardi, le ministère de l’Économie et de la Planification.

La délégation tunisienne est conduite par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, accompagné du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie , Fethi Zouhair Nouri.

Au cours de cette rencontre annuelle, les représentants tunisiens tiendront des réunions avec des hauts responsables d’institutions financières régionales et internationales, ainsi qu’avec leurs homologues.

Ces réunions rassemblent à Washington des dirigeants d’organisations internationales, des hauts responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile et des acteurs de l’innovation issus de divers horizons, précise le portail de la Banque mondiale.

Parmi les moments forts figurent la réunion du Comité du développement, celle du Comité monétaire et financier international, ainsi que plusieurs forums portant sur le développement international, l’économie mondiale et les marchés financiers, selon l’IFC.

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Exportations de dattes tunisiennes: le secteur conserve une certaine stabilité…

Les exportations de dattes tunisiennes ont atteint 100 100 tonnes pour une valeur de 640,8 millions de dinars durant les six premiers mois de la campagne 2024/2025, selon les chiffres publiés par l’Onagri. Malgré un recul de 5% en volume et de 6,6% en valeur par rapport à la même période l’an dernier, le secteur conserve une certaine stabilité grâce à une légère hausse des prix.

Le prix moyen du kilo exporté s’est établi à 6,40 dinars, en hausse de 1,7% par rapport à mars 2024. Cette progression atténue partiellement l’impact de la baisse des volumes sur les revenus d’exportation.

Le Maroc s’est imposé comme le premier marché de la datte tunisienne au mois de février 2025, absorbant 21,8% des quantités exportées. Il est suivi par l’Italie (10,4%) et la France (7,7%), confirmant l’importance continue des marchés européens et maghrébins dans la stratégie d’exportation tunisienne.

Côté production biologique, les exportations de dattes certifiées bio ont atteint 4393,9 tonnes pour une valeur de 41 millions de dinars, avec un prix moyen de 9,33 DT/kg. Ces produits représentent 4,4% des quantités et 6,4% de la valeur totale des dattes exportées, confirmant leur positionnement en haut de gamme.

L’Allemagne est le premier débouché des dattes biologiques tunisiennes avec 31% des volumes exportés, suivie des Pays-Bas (12%) et de la France (11%). Cette orientation vers des marchés sensibles à la qualité et à la traçabilité conforte la Tunisie dans son positionnement bio à l’international.

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La CESAO met en garde contre les effets des taxes américaines sur les pays arabes

La Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) a récemment publié une note d’information alertant sur les effets potentiels des nouvelles taxes douanières instaurées par les États-Unis. Celles-ci pourraient impacter les exportations de plusieurs pays arabes, dont la Tunisie, vers le marché américain, évaluées à 22 milliards de dollars.

Selon la CESAO, des pays à revenu intermédiaire comme la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et la Jordanie devront faire face à des charges financières accrues. Cette situation s’explique par la hausse des recettes des obligations souveraines, reflet d’une instabilité financière mondiale exacerbée par les politiques tarifaires américaines.

L’institution estime que ces pays devront également s’acquitter d’intérêts supplémentaires avoisinant les 114 millions de dollars en 2025, ce qui pourrait affecter leurs budgets sociaux et leurs investissements en matière de développement.

La note anticipe également un ralentissement de la demande mondiale, notamment en provenance de partenaires commerciaux majeurs tels que la Chine et l’Union européenne. Elle rappelle, à cet égard, que 72 % des exportations tunisiennes et 68 % de celles du Maroc sont destinées à l’UE, exposant ainsi la région à un risque accru de déstabilisation économique.

Pour faire face à ces défis, la CESAO recommande d’accélérer l’intégration économique régionale par la mise en œuvre rapide de la zone arabe de libre-échange, le lancement de l’union douanière du Golfe, ainsi que l’activation de l’accord d’Agadir, afin de stimuler le commerce intra-arabe.

Elle propose également d’ouvrir de nouvelles négociations avec les États-Unis pour parvenir à des conditions commerciales plus avantageuses.

Enfin, la Commission insiste sur la nécessité de repositionner les pays arabes dans les chaînes de valeur mondiales en investissant dans les infrastructures logistiques, en améliorant les cadres réglementaires et en renforçant la flexibilité du marché du travail. Ces efforts visent à attirer de nouveaux investissements, dynamiser les échanges commerciaux et renforcer la résilience des économies de la région.

« La région arabe se trouve à un carrefour économique crucial. Malgré les défis immédiats posés par ces taxes, ces dernières offrent une opportunité sans précédent de construire des économies plus résilientes, diversifiées et intégrées à travers le monde arabe » a déclaré la secrétaire exécutive de la CESAO, Rola Dashti.

 
 
 

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La Tunisie classée 8e en Afrique en matière de résilience face aux crimes économiques

Le cabinet de conseil en gestion des risques Secretariat International alerte sur la progression de la criminalité économique et financière à l’échelle mondiale. Celle-ci devient de plus en plus sophistiquée, portée par la fragmentation croissante de l’économie mondiale et l’accélération des avancées technologiques.

Dans sa première édition du «Secretariat Economic Crime Index», publiée le jeudi 10 avril 2025, le cabinet évalue les risques dans 177 pays à travers un score allant de 0 (risque minimal) à 4 (risque maximal). Cette évaluation repose sur une analyse croisée entre l’expertise du cabinet et trois indices de référence internationale: le Basel AML Index (lutte contre le blanchiment), l’indice de perception de la corruption de Transparency International, et l’indice de criminalité organisée de la GI-TOC.

En Afrique, les pays les plus résilients face à la criminalité économique et financière en 2025 sont les Seychelles (22e au rang mondial, score de 1,61), suivies du Botswana (37e, 1,75), de Maurice (48e, 1,87), du Cap-Vert (51e, 1,9), de la Namibie (52e, 1,95), de Sao Tomé-et-Principe (59e, 1,99), du Rwanda (61e, 2,00), de la Tunisie (68e, 2,05), du Maroc (75e, 2,14) et de la Zambie (81e, 2,19).

Au niveau mondial, les pays les mieux classés sont la Finlande, avec le score le plus bas (1,01), suivie du Danemark, de l’Islande, du Luxembourg et de l’Estonie.

 

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10 nouvelles entreprises bénéficieront d’un soutien de l’État sur les taux d’intérêt…

Dix entreprises tunisiennes, actives dans des secteurs variés, viennent d’obtenir la validation de leurs dossiers pour bénéficier de l’avantage financier accordé par l’État consistant à couvrir l’écart entre les taux appliqués sur leurs prêts d’investissement et le taux moyen du marché monétaire, avec un plafonnement à trois points de pourcentage.

Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue aujourd’hui, le 21 avril 2025, au siège du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub. La réunion du comité de gestion chargé de l’examen des demandes a rassemblé des représentants des ministères de l’Économie, des Finances, du Plan, ainsi que de la Banque centrale de Tunisie et du secteur bancaire.

Sur les dix dossiers approuvés, cinq concernent des projets de création d’entreprises et cinq sont liés à des extensions d’activités. Parmi eux figure une entreprise spécialisée dans la production de papier à base de pierre, un procédé innovant et écoresponsable. Ensemble, ces entreprises prévoient la création d’environ 280 emplois et mobiliseront des prêts à hauteur de 13 millions de dinars.

Depuis la création de ce mécanisme en juin 2019, 229 dossiers ont été déposés auprès du ministère, avec 150 projets déjà approuvés. Ces derniers ont permis la mobilisation de 205 millions de dinars en prêts, tout en générant environ 8200 emplois, selon les chiffres officiels du ministère.

Ce dispositif, actif jusqu’à la fin de l’année 2024, vise à stimuler l’investissement et à améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME). Il s’applique à tous les prêts d’investissement dont la marge bénéficiaire imposée par les institutions financières ne dépasse pas 3,5%, y compris les opérations de leasing pour l’acquisition d’équipements, de véhicules utilitaires ou d’immobilier professionnel.

Sur le plan géographique, le gouvernorat de Sfax se distingue par sa forte participation à ce programme, représentant 30% des projets déposés. Sur le plan sectoriel, l’industrie agroalimentaire arrive en tête, avec 36 dossiers soumis, ce qui a contribué à la création de près de 4400 emplois.

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La Tunisie vend plus de produits alimentaires qu’elle n’en achète

La balance commerciale alimentaire tunisienne a enregistré un excédent de 614,8 millions de dinars durant le premier trimestre 2025, contre 1 115,5 millions à la même période de 2024, selon les dernières données de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri). Cette baisse de près de 45% s’explique essentiellement par le repli des exportations de produits agricoles stratégiques.

Le taux de couverture des importations par les exportations s’est néanmoins amélioré, atteignant 134,7% à fin mars 2025, contre 129,8% un mois plus tôt. Cette performance relative est liée à une contraction plus marquée des importations que des exportations: les exportations ont généré 2 386,1 millions de dinars, contre 1 771,3 millions pour les importations.

Mais dans le détail, les recettes provenant des exportations d’huile d’olive ont chuté de 23,3%, celles des dattes de 18,7% et celles des produits de la pêche de 31,6%. En parallèle, les importations de céréales ont diminué de 18,3%, celles de sucre de 33,4% et celles d’huiles végétales de 50,6%, atténuant partiellement l’impact négatif sur l’excédent.

En proportion, la part des exportations alimentaires dans l’ensemble du commerce extérieur tunisien s’est repliée de 2,4 points sur un an, pour s’établir à 15,6% à fin mars 2025. Celle des importations alimentaires a également fléchi, mais plus légèrement, à 8,7% (-0,7 point).

Sur le marché international, les prix des produits céréaliers ont connu des évolutions contrastées: une baisse de 18,5% pour le blé dur et de 3,5% pour le blé tendre, mais une hausse de 4,7% pour l’orge et de 7,7% pour le maïs. À l’import, le prix moyen des huiles végétales a bondi de 19%, tandis que celui du sucre s’est effondré de 34,9% par rapport à la même période de 2024.

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Tunisie: le déficit énergétique de la balance commerciale augmente de 10% en 2025

En février 2025, la Tunisie a enregistré une aggravation de son déficit commercial énergétique, atteignant 2,06 milliards de dinars, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2024. Cette détérioration intervient malgré une baisse des prix du Brent et une légère appréciation du dinar tunisien face au dollar.​

Baisse des exportations et hausse des importations

Les exportations de produits énergétiques ont chuté de 29% en valeur, tandis que les importations ont légèrement augmenté de 1%. Cette situation a contribué à creuser le déficit de la balance commerciale énergétique, qui représente désormais une part significative du déficit commercial total du pays.​

Facteurs influençant les échanges énergétiques

Les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont particulièrement sensibles à trois facteurs clés:​

  • Quantités échangées: la baisse des volumes exportés a directement impacté les recettes.​
  • Taux de change $/Tnd: bien que le dinar tunisien se soit légèrement apprécié par rapport au dollar, cette variation n’a pas suffi à compenser la baisse des exportations.​
  • Cours du Brent: le prix du Brent, référence pour les transactions pétrolières, a connu une baisse, influençant les revenus tirés des exportations de pétrole brut et de produits pétroliers.​

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Énergie: la Tunisie enregistre une diminution de sa production nationale de pétrole brut et de gaz naturel

La Tunisie fait face à une baisse de ses ressources en énergie primaire. Selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines, ces ressources se sont élevées à 0,6 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep) à fin février 2025, marquant une baisse de 7% par rapport à la même période de 2024.

Ce recul s’explique principalement par la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel, deux sources qui dominent toujours le mix énergétique tunisien avec une contribution de 74% à l’ensemble des ressources primaires.

Malgré les ambitions affichées en matière d’énergies renouvelables, la part de l’électricité verte – qu’elle soit produite par la Steg, par des opérateurs privés ou via l’autoproduction – reste marginale, ne représentant que 2% des ressources primaires du pays.

Autre indicateur en baisse: la redevance sur le transit du gaz algérien, qui a chuté de 11% entre février 2024 et février 2025.

En parallèle, la demande d’énergie primaire continue d’augmenter, affichant une progression de 5% sur la même période. Le gaz naturel enregistre une hausse de 6% et les produits pétroliers de 4%. Cette dynamique a entraîné un léger glissement dans la structure de la demande: les produits pétroliers représentent désormais 50% de la consommation (contre 51% un an plus tôt), tandis que le gaz naturel monte à 49% (contre 48%).

Ce déséquilibre croissant entre ressources et consommation a accentué le déficit énergétique, qui atteint 0,94 Mtep à fin février 2025, en hausse de 14% sur un an. En conséquence, le taux d’indépendance énergétique de la Tunisie est tombé à 37%, contre 42% l’année précédente. Si l’on exclut la redevance du gaz algérien, ce taux chute même à 30%, contre 33% en 2024.

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Le Maroc attend une prévoit une croissance de 3,8% au 2e trimestre 2025

Après une hausse estimée à 4,2% au 1er trimestre 2025, l’économie marocaine continuerait sa progression au 2e trimestre, avec une croissance attendue de 3,8%, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette dynamique serait tirée par la reprise de l’agriculture, la bonne santé des services, et la demande intérieure toujours soutenue.

Au début de 2025, les secteurs les plus dynamiques étaient les services (notamment l’hébergement), les industries extractives et la construction. L’agriculture aurait progressé de 3,1%, tandis que l’industrie manufacturière aurait ralenti, affectée par un contexte commercial mondial peu favorable.

La consommation des ménages, stimulée par la hausse des salaires et la baisse de l’impôt sur le revenu, aurait augmenté de 4,5%, malgré une inflation remontée à 2,2%, portée par les prix des produits alimentaires.

Sur le plan monétaire, Bank Al-Maghrib a poursuivi son assouplissement en baissant son taux directeur à 2,25% en mars. La masse monétaire a augmenté de 6,5%, soutenant la liquidité bancaire. Le dirham s’est apprécié face à l’euro (+4,2%) et au dollar (+1,1%).

Pour le 2e trimestre 2025, la croissance resterait solide, bien que des risques subsistent, notamment liés aux tensions commerciales mondiales et à la politique tarifaire américaine. Fitch Solutions prévoit d’ailleurs une accélération plus nette à moyen terme, avec 5,5% de croissance possible en 2026 grâce aux investissements et aux projets liés à la Coupe du Monde 2030.

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Les dernières pluies redonnent espoir aux agriculteurs

 

Les récentes précipitations enregistrées à travers le pays ont offert un répit salutaire à la sécheresse persistante, selon les données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri). Plusieurs stations météorologiques ont relevé des niveaux de pluie significatifs, particulièrement dans les zones du nord et du centre.

Parmi les régions les plus arrosées, Aïn Draham a enregistré 38 mm de pluie, suivie de près par Tabarka (36 mm), El Kef (35 mm), Saadia Bargou et le barrage de Lakhmess (32 mm chacun). Ces précipitations viennent renforcer non seulement les réserves hydriques, mais également soutenir les cultures agricoles en pleine phase de croissance.

L’impact positif de ces pluies se manifeste déjà dans les statistiques saisonnières. L’Onagri rapporte un dépassement de la moyenne habituelle de la pluviométrie dans plusieurs régions du pays: 116% dans le Nord-Est, 104% dans le Centre-Ouest, 152% dans le Centre-Est, et 104% dans les régions du Sud-Est et du Sud-Ouest.

Ce retour des pluies offre une perspective rassurante pour la saison agricole en cours, notamment pour les cultures céréalières et les pâturages, tout en améliorant la recharge des nappes phréatiques. Pour un pays confronté régulièrement au stress hydrique, cette dynamique est perçue comme une opportunité à saisir en matière de gestion durable de l’eau.

 

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La Tunisie booste ses exportations d’huile d’olive de plus de 46% en cinq mois

Les exportations tunisiennes d’huile d’olive ont atteint 157,2 mille tonnes entre novembre 2024 et mars 2025, contre 107,5 mille tonnes durant la même période de la campagne précédente. Cette progression est de 46,3% en volume.

Selon les données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), l’huile conditionnée ne représente que 10,2% du total exporté, confirmant la prédominance des expéditions en vrac (89,8%). La part de l’huile conditionnée reste donc stable par rapport à la campagne 2023/2024.

L’huile d’olive extra vierge constitue 82,7% du volume total exporté. Toutefois, la valeur des exportations a chuté de 25,8%, passant de 2865,7 millions de dinars à 2126,2 millions de dinars. Ce recul s’explique en partie par la baisse de 54% du prix moyen à l’exportation, qui s’est établi entre 8,0 et 18,4 Tnd/kg selon les catégories.

L’Union européenne reste le principal marché de l’huile d’olive tunisienne, absorbant 60,8% des volumes, suivie de l’Amérique du Nord (23,2%) et de l’Afrique (9,8%). L’Italie conserve sa position de premier importateur, avec 29,8% des volumes exportés, devant l’Espagne (26,9%) et les États-Unis (18,6%).

Concernant l’huile d’olive biologique, la Tunisie a exporté 30 mille tonnes d’huile jusqu’à fin mars 2025. Ce volume représente environ 4% du total exporté, et reste en majorité destiné à l’Italie (60%), à l’Espagne (20%) et aux États-Unis (11%). Le prix moyen de l’huile bio s’est situé entre 13,70 et 18,12 Tnd/kg.

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