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New York reste la ville la plus prisée des milliardaires au monde

New York a conservé sa position de ville comptant le plus grand nombre de milliardaires,(144) surpassant Londres (78), qui arrive en deuxième position, tandis que Moscou (77) se classe au cinquième rang.

Selon le cabinet d’études Altrata, le nombre de milliardaires et leur richesse ont encore augmenté en 2023, après une baisse en 2022. L’entreprise estime que le nombre de milliardaires a augmenté de 4 %, tandis que leur richesse collective a augmenté de 9 %. Il convient de noter que le nombre de milliardaires russes a augmenté de 5,4 % au cours de l’année, atteignant 118 individus, et Moscou est entrée dans le top cinq des villes mondiales pour les milliardaires.

En revanche, trois villes chinoises, dont Hong Kong(107), ont vu leur nombre de milliardaires diminuer en raison de difficultés économiques et d’un marché immobilier en difficulté. Parallèlement, l’Inde (40) a connu la plus forte croissance de sa population de milliardaires, avec une augmentation impressionnante de 15,9 % sur un an.

 

Le rapport de la Banque mondiale sur l’économie tunisienne résumé en 9 points

Sur le journal économique de référence en Tunisie “Ecoweek”, l’économiste Hechmi Alaya résume le diagnostic établi par la Banque mondiale sur la Tunisie intitulé “Équité et efficacité du système fiscal Tunisien”, en 9 points :

  1. Défis économiques : « L’économie tunisienne fait face à des défis en raison de la sécheresse persistante, d’une demande limitée et de conditions de financement restreintes. »
  2. Croissance révisée : La croissance de 2024 a été amputée de moitié, passant de 2,4% dans les prévisions d’avril 2024 à 1,2% dans celles de novembre.
  3. Contexte de ralentissement : « Le ralentissement actuel de l’économie s’inscrit dans un contexte de baisse à long terme de la croissance, notamment après 2010. » La croissance économique de la Tunisie est sur une tendance baissière depuis les années 1970 et cette tendance va se poursuivre durant les années 2020.
  4. Déficit du compte courant : « Des prix mondiaux plus favorables ont contribué à réduire le déficit du compte courant, allégeant ainsi une partie de la pression sur le financement extérieur. » Le déficit des transactions courantes devrait atterrir à -1,8 % du PIB en 2026 après -6,0 % en 2020-2021 et -8,7 % en 2022.
  5. Ressources domestiques : « La dépendance croissante de la Tunisie aux ressources domestiques pour combler le déficit de financement extérieur pourrait présenter des risques à moyen terme pour la stabilité de la monnaie et des prix. » Malgré cela, la BM prévoit la poursuite de la désinflation en 2025-2026.
  6. Financement domestique : « Le rôle croissant du financement domestique de la dette publique soulève des questions concernant l’effet d’éviction sur le secteur privé. » Compte tenu de l’aggravation des besoins de financement de l’État attendus, cet effet d’éviction devrait s’aggraver en 2025-2026.
  7. Inflation : « L’inflation ralentit progressivement, bien que demeurant au-dessus de la moyenne pré-Covid-19, en particulier pour les produits alimentaires, incitant le gouvernement à relever le salaire minimum garanti. »
  8. Budget de l’État : « Le budget de l’État reste sous pression alors que la croissance modérée affecte les recettes fiscales. » Les recettes fiscales et les dépenses publiques atteindront un plus haut en 2024 (resp. 28,6 % et 34,8 % du PIB) qu’elles ne dépasseront pas en 2025-2026.
  9. Perspectives économiques : « En supposant que les conditions de sécheresse s’atténuent, nous prévoyons une reprise modérée de la croissance en 2024-25, mais les perspectives économiques restent incertaines. » Sans doute en raison de la dette qui reste élevée : 79,6 % du PIB en moyenne 2025-2026 contre 80,2 % du PIB en 2024.

Conclusion : « Bien que la Tunisie ait réussi à collecter un niveau relativement élevé de recettes fiscales, le système fiscal pourrait être plus équitable et plus efficace. » Tout cela pour aboutir à la conclusion qu’il faut introduire une taxe carbone pour équilibrer fiscalité des revenus et fiscalité du capital.

Source : Ecoweek numéro 41

SANTE : Diabète, comment prévenir cette maladie et améliorer sa prise en charge ?

Diabète SucreCertains types de diabète et d’autres maladies non transmissibles (MNT) majeures ayant des facteurs de risque communs modifiables, la prévention doit être intégrée aux approches populationnelles. En mettant l’accent sur la prévention et la gestion efficaces et abordables d’une combinaison de facteurs de risque du diabète, on peut prévenir l’invalidité et le décès et améliorer la qualité de vie.

Les personnes souffrant d’intolérance au glucose (IGT) ou d’une glycémie à jeun altérée (IFG) se situent à un stade intermédiaire entre la glycémie normale et le diabète et présentent un risque élevé de développer un diabète de type 2. Ce risque peut être considérablement réduit grâce à des interventions intensives telles que des améliorations du régime alimentaire et du poids, ainsi qu’à des médicaments.

Traitement

Le diabète peut être diagnostiqué grâce à des tests de glycémie relativement peu coûteux. Cependant, on estime qu’une personne sur trois dans notre région n’est pas diagnostiquée.

Le diabète de type 1 doit être géré avec de l’insuline, tandis que le diabète de type 2 peut être traité en réduisant les facteurs de risque avec ou sans médicaments hypoglycémiants oraux.

Des soins supplémentaires sont nécessaires pour gérer les effets et les complications du diabète, comme les soins des pieds pour les ulcères, les examens de la vue pour dépister la rétinopathie (lésion oculaire entraînant la cécité), les tests et le traitement des maladies rénales, et la réduction du risque de maladie cardiovasculaire par le contrôle de la tension artérielle et du cholestérol. La vaccination contre la grippe saisonnière et la COVID-19 est également recommandée.

Le contrôle efficace de la glycémie est essentiel, et la surveillance à domicile de la glycémie chez les personnes sous insuline est un moyen rentable de réduire les complications. Cependant, ces médicaments et les mesures plus larges ne sont pas systématiquement disponibles, accessibles et abordables dans toute la région.

Les médicaments, les technologies, le dépistage et les soins des complications doivent être accessibles et abordables pour les personnes atteintes de diabète. L’inclusion de la prise en charge du diabète dans les programmes de couverture santé universelle est essentielle pour contrôler efficacement le diabète et réduire les risques.

Le soutien à l’autogestion des maladies chroniques telles que le diabète, notamment par l’éducation thérapeutique des patients, est efficace pour réduire les coûts des soins de santé et améliorer les résultats en matière de santé.

Source : OMS

SANTE : Inégalités, complications… Le diabète, un enjeu de santé publique majeur

DiabèteAvec plus de 64 millions d’adultes touchés et des chiffres en hausse constante, le diabète représente un enjeu majeur. Cette maladie chronique, aggravée par des facteurs socioéconomiques et des inégalités d’accès aux soins. Entre complications graves et solutions encore insuffisantes, l’urgence d’agir se fait sentir pour prévenir, diagnostiquer et mieux traiter cette pathologie.

  • Le diabète est l’une des maladies chroniques les plus courantes en Europe. On estime qu’au moins 64 millions d’adultes et environ 300 000 enfants et adolescents vivent avec le diabète dans la région européenne de l’OMS.
  • En 2019, le diabète a causé environ 186 000 décès dans la région. Ce chiffre a augmenté ces dernières années et devrait doubler entre 2005 et 2030.
  • On estime qu’une personne sur trois vivant avec le diabète n’est pas diagnostiquée et que jusqu’à la moitié d’entre elles risquent de ne pas atteindre leurs objectifs de traitement dans la Région.
  • La région est celle où le taux de diabète de type 1 est le plus élevé au monde.
  • Alors que les populations vieillissent et que les facteurs de risque tels que l’obésité augmentent, 1 Européen sur 10 pourrait souffrir de diabète d’ici 2045.
  • Certains types de diabète peuvent être évités en ciblant les facteurs de risque au moyen d’interventions telles que l’amélioration de la nutrition, l’augmentation de l’activité physique, la réduction de l’obésité, la réduction du tabagisme et la création d’environnements plus favorables à la santé.
  • De nombreux facteurs de risque du diabète sont liés au statut socioéconomique et à l’impact des déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé.
  • Des inégalités en matière de diabète existent dans toute la Région ; par exemple, les taux de diabète chez les femmes peuvent être cinq fois plus élevés dans certains pays d’Europe que dans d’autres.
  • Si le diabète n’est pas diagnostiqué et géré correctement, des événements aigus potentiellement mortels tels que le comas peuvent survenir, ainsi qu’une invalidité progressive due aux complications de la maladie.
  • Des taux élevés de glucose dans le sang provoquent des lésions progressives des vaisseaux sanguins dans tout le corps, ce qui entraîne diverses complications. Parmi les complications importantes du diabète, on peut citer la perte permanente de la vision et la cécité dues aux lésions des vaisseaux sanguins de l’œil, les ulcères et les amputations dus aux lésions nerveuses des pieds, ainsi que les maladies rénales.
  • Le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral est jusqu’à 4 fois plus élevé chez les personnes atteintes de diabète.
  • Les personnes atteintes de diabète peuvent vivre bien, mais elles sont souvent freinées par des systèmes de santé peu favorables. Des traitements contre le diabète et ses complications existent, mais ils ne sont pas toujours disponibles, accessibles et abordables dans la région.

Source: OMS

Bolt : 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une introduction en bourse en 2025

BoltBolt, start-up estonienne fondée en 2013, a annoncé un chiffre d’affaires annuel record de 2 milliards d’euros. Présente dans plus de 50 pays, dont la Tunisie, et leader dans 20 d’entre eux, l’entreprise propose des services de covoiturage, location de scooters et vélos électriques, livraison de repas, et épicerie.

L’Estonie, où est basée Bolt, s’impose comme un pôle technologique européen majeur avec plus de 1450 start-ups.

Markus Villig, PDG de Bolt, contredit l’idée que l’innovation mondiale soit inaccessible depuis l’Europe. Il estime que les plateformes de VTC seront essentielles pour intégrer les voitures autonomes, bien que leur commercialisation viable reste encore lointaine.

Bolt, valorisée à plus de 8 milliards de dollars en 2022, vise une introduction en bourse d’ici 2025.

 

Identité carthaginoise : quand la génétique révèle un empire enraciné en Afrique du Nord

CarthageLorsque l’on parle de Carthage, l’histoire la décrit souvent comme une “colonie phénicienne”, une vision qui, si elle n’est pas entièrement fausse, reste cependant bien réductrice. En réalité, Carthage était un puissant empire enraciné en Afrique du Nord et surtout en Tunisie, avec des contributions indigènes significatives qui ont façonné son identité. Une étude génétique récente de 2022 vient confirmer cette perspective et invite à repenser la véritable nature de la civilisation carthaginoise.

Cette étude de 2022 réalisée en collaboration par des départements de Stanford et plusieurs universités européennes ainsi que l’Institut National du Patrimoine Tunisien, a analysé l’ADN de 30 individus anciens de Carthage et d’autres ports carthaginois en Tunisie, en Sardaigne et en Italie centrale. Les résultats sont fascinants : à Kerkouane, une cité carthaginoise en Tunisie, les chercheurs ont découvert une population extrêmement hétérogène, composée de trois groupes génétiques principaux. L’un de ces groupes montre une continuité génétique directe avec les premiers agriculteurs néolithiques du Maghreb, révélant ainsi une forte présence de populations autochtones d’Afrique du Nord.

Ce qui est encore plus surprenant, c’est l’absence d’ancêtres levantins significatifs parmi les individus analysés. Cela suggère que l’expansion coloniale des cités phéniciennes au début de l’âge du fer n’était peut-être pas le fruit d’une migration massive de populations mais plutôt de relations commerciales et culturelles. En d’autres termes, Carthage n’était pas une simple projection de la Phénicie en Afrique du Nord, mais bien une civilisation nord-africaine distincte.

Les auteurs de l’étude concluent que les populations autochtones d’Afrique du Nord ont joué un rôle substantiel dans la formation de Carthage, un fait qui a longtemps été obscurci par les termes de “Phéniciens de l’Ouest” ou même de “Puniques”, lesquels sous-entendent une population principalement coloniale et tendent à minimiser l’apport indigène. En réalité, la civilisation carthaginoise était le produit d’un mélange culturel complexe où les éléments locaux avaient une importance beaucoup plus grande que les influences phéniciennes.

Cette étude ouvre de nouvelles perspectives sur l’identité carthaginoise, en renforçant l’idée que Carthage était bien plus qu’une colonie. C’était un empire nord-africain, profondément ancré en Tunisie et forgé par les populations locales et méditerranéennes.

source: “A genetic history of continuity and mobility in the Iron Age central Mediterranean”

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