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Etat de Palestine | Une approche décoloniale  

Ouvrage collectif édité en anglais aux Etats-Unis en 2021 par des universitaires d’origine palestinienne et dirigé par la politologue Leila Farsakh, ‘‘Repenser l’État en Palestine : entre reconnaissance onusienne et réalité coloniale’’ propose des analyses économiques, juridiques, politiques et culturelles. Il dépasse le simple débat un État / deux États et propose une vision plurielle, dé-coloniale et profondément humaine de l’avenir de la région.

Abdelhamid Larguèche *

Le 22 septembre 2025, une majorité écrasante de l’Assemblée générale des Nations Unies sera invitée à voter en faveur de la reconnaissance de la Palestine comme État membre à part entière de l’organisation. Ce vote historique, porté par une vague de reconnaissances nationales et soutenu par une opinion internationale horrifiée par les images de destruction à Gaza, sera certainement célébré comme une victoire diplomatique majeure pour la cause palestinienne.

Pourtant, ce triomphe onusien attendu contraste violemment avec une réalité quotidienne implacable.

À Gaza, une population survit sous les bombes et un blocus total, dans des conditions qualifiées de «crise humanitaire au-delà de l’imaginable» par l’Onu même.

En Cisjordanie, la colonisation israélienne s’étend inexorablement, fragmentant le territoire en une mosaïque d’enclaves isolées, tandis que Jérusalem-Est fait l’objet d’une annexion rampante.

Le contraste est saisissant : une reconnaissance symbolique au plus haut niveau international d’un côté, et de l’autre, une négation persistante sur le terrain des droits les plus élémentaires et de toute souveraineté réelle.

C’est dans ce gouffre entre le droit et la réalité, entre la diplomatie et la colonisation, que s’inscrit l’ouvrage collectif dirigé par la politologue Leïla H. Farsakh ‘‘Repenser l’État en Palestine : Autodétermination et décolonisation au-delà de la partition.’’ Il pose une question radicale : et si la quête d’un siège à l’Onu, aussi légitime soit-elle, masquait un piège plus profond ? Celui de croire que la forme État, dans le contexte d’un colonialisme de peuplement toujours actif, puisse suffire à garantir la liberté.

Echec d’Oslo et souveraineté fantôme

L’introduction de Leïla Farsakh rappelle combien le projet d’État fut central pour affirmer l’existence politique du peuple palestinien. La déclaration d’indépendance de 1988, la reconnaissance par 137 États, l’admission de la Palestine à l’Onu comme État observateur : autant d’étapes qui semblaient valider ce droit. Mais les accords d’Oslo ont transformé l’utopie en piège.

En acceptant de limiter l’autodétermination aux fragments de la Cisjordanie et de Gaza, l’OLP a permis à Israël de reformuler, plutôt que de mettre fin, à son régime colonial. L’Autorité nationale palestinienne (ANP), censée incarner l’embryon de l’État, s’est muée en appareil de gestion néolibérale, dépendant de l’aide internationale et chargé de maintenir l’ordre plus que de libérer un peuple.

Cette analyse rejoint la critique cinglante formulée dès les années 1990 par le grand intellectuel palestinien Edward Saïd. Pour lui, Oslo était une «reddition de velours», une «forme de packaging israélo-américain pour l’occupation» qui créait une «autorité palliative» sans pouvoir réel. Il dénonçait avec une clairvoyance prophétique l’émergence d’une bourgeoisie palestinienne corrompue, plus intéressée par les privilèges que par la libération. L’alternative qu’il défendait farouchement était celle d’un État unique, laïc et démocratique sur toute la Palestine historique, fondé sur l’égalité absolue des droits pour tous ses citoyens, sur le modèle de la lutte sud-africaine contre l’apartheid.

Après Oslo, Edward Saïd rejette catégoriquement cette option, voyant en elle une illusion dangereuse. L’alternative qu’il défend est l’idée d’un État unique, laïc et démocratique, sur toute la Palestine historique, inspiré de l’expérience sud-africaine contre l’apartheid.

Gaza, Jérusalem, et la crise d’un projet national

La première partie du livre donne à voir les fractures internes du projet étatique, plus criantes que jamais.

À Gaza, explique Tareq Baconi, la division entre Fatah et Hamas a transformé le territoire en champ de ruines humanitaire, symbole d’un nationalisme fragmenté et de l’échec cuisant de l’autorité souveraine. Le territoire, théoriquement «libéré» en 2005, est en réalité la plus grande prison à ciel ouvert du monde, démontrant l’absurdité d’une souveraineté sans frontières ni contrôle.

À Jérusalem-Est, Hania Assali montre comment la politique israélienne d’annexion et d’exclusion démographique a marginalisé les Palestiniens, malgré leur résistance acharnée — comme lors de «l’intifada des prières» en 2017 et 2021. La ville, cœur symbolique de toute souveraineté palestinienne, est méthodiquement vidée de sa substance arabe.

Plus surprenant, Hanane Toukan analyse le Musée palestinien de Birzeit, inauguré en 2016. Conçu comme un symbole de modernité et d’identité nationale, il reflète les ambitions des élites proches de l’ANP et du Golfe, mais suscite aussi des critiques cinglantes : à quoi sert un musée national quand le peuple manque d’électricité, de logements, de liberté et de patrie ?

L’économie de l’État, ou quand la libération devient gestion

Dans un chapitre décisif, Adam Hanieh démonte l’économie politique de la construction de l’État. L’ANP, loin d’incarner un projet émancipateur, a intégré les logiques néolibérales dictées par la Banque mondiale et le FMI. Une nouvelle élite économique palestinienne s’est formée, plus soucieuse de profits que de souveraineté.

Ainsi, la formation de l’État ne s’est pas traduite par la fin de la domination coloniale, mais par une nouvelle dépendance : financière vis-à-vis des bailleurs, politique et sécuritaire vis-à-vis d’Israël. Cette analyse fait écho aux avertissements de Leila Shahid, ancienne déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union européenne (UE), qui alertait dès les années 2000 sur les dangers de la «dépendance à l’aide internationale», créant une «économie de rente» qui étouffe toute velléité de résistance et de développement autonome.

Des droits plutôt qu’un État

Face à cet échec, certains chercheurs proposent un renversement stratégique. Yousef Munayyer plaide pour l’abandon de la quête d’un État et le recentrement de la lutte sur les droits inaliénables : égalité, dignité, retour des réfugiés. Cette approche, relayée par le mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), a trouvé un écho croissant, notamment aux États-Unis où l’opinion publique évolue.

Dans le même esprit, Nadim Khoury rappelle l’importance de la justice transitionnelle. Comment parler de paix sans reconnaître la Nakba, sans réparer les injustices historiques, sans garantir le droit au retour ?

Imaginer l’après-partition : un État pour tous ?

Le cœur du livre explore les alternatives au paradigme de la partition, dans la droite ligne de la vision d’Edward Saïd.

Leïla Farsakh retrace les projets historiques d’un État unique, démocratique et inclusif, proposés par l’OLP dans les années 1970 comme par certains intellectuels sionistes critiques.

Susan Akram insiste sur la validité juridique de la nationalité palestinienne, malgré les tentatives israéliennes de l’effacer. Elle argue que le droit international, qui a permis la reconnaissance à l’Onu, doit aussi servir de fondement à la revendication d’égalité dans un seul État.

Mazen Masri propose d’examiner les différents modèles constitutionnels — fédéralisme, binationalisme, démocratie libérale — pour concilier droits individuels et droits collectifs.

Au-delà de la théorie, ces contributions posent une question centrale : quelle forme politique pourrait garantir à la fois la fin de la colonisation et l’égalité de tous les habitants de la Palestine historique ?

Les Palestiniens d’Israël entre citoyenneté et «indigénéité»

Les chapitres consacrés aux Palestiniens citoyens d’Israël soulignent leur rôle crucial. Maha Nassar analyse leur position ambiguë : citoyens d’un État qui les discrimine, ils demeurent partie intégrante de la lutte nationale palestinienne. Ilan Pappé, de son côté, propose de penser leur avenir à travers la notion de «souveraineté autochtone» : une manière de replacer la lutte palestinienne dans le cadre plus large de la décolonisation.

Un horizon à reconstruire

En conclusion, l’ouvrage affirme une idée forte : le projet d’État a rempli son rôle historique, mais il est désormais épuisé. L’avenir de la lutte palestinienne passe par un changement de paradigme.

Plutôt que la quête d’une souveraineté territoriale illusoire — même si elle est désormais reconnue par l’Onu —, il s’agit d’articuler une politique fondée sur la justice, l’égalité et la dignité. Décoloniser la Palestine ne signifie pas seulement libérer une terre, mais transformer les relations entre colonisateurs et colonisés, reconnaître les mémoires croisées, et inventer une communauté politique partagée.

Un livre pour sortir de l’impasse

Avec ses analyses économiques, juridiques, politiques et culturelles, ‘‘Repenser l’État en Palestine’’ dépasse le simple débat un État / deux États. Il propose une vision plurielle, dé-coloniale et profondément humaine de l’avenir.

En ce sens, ce livre est plus qu’une critique de l’échec d’Oslo : c’est un appel urgent à imaginer un autre futur, au-delà des reconnaissances symboliques et des structures de domination, où Palestiniens et Israéliens pourraient enfin vivre ensemble dans la dignité et l’égalité.

* Historien.

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Ces armes qui façonneront les guerres de demain

Dans un monde où les conflits armés ne se comptent plus, les avancées technologiques qui suivent une vitesse vertigineuse sont mises au service des pulsions bellicistes des hommes qui restent intactes depuis la nuit des temps. Toujours tuer et dominer et tant pis pour le désastre et les souffrances causées ! The Independent rapporte dans une enquête que les lasers, les chiens robotisés et les micro-ondes à haute puissance pour neutraliser les drones, dont certains existent déjà, pourraient être les armes déployées sur les champs de bataille dans un avenir proche. 

Imed Bahri

Avec l’utilisation croissante de drones pilotés à des kilomètres de distance dans les conflits armés, Taz Ali a passé en revue une gamme d’armes qui façonneront les conflits futurs et qui auront des conséquences redoutables. 

Selon le journal britannique, la guerre en Ukraine a révolutionné les conflits militaires avec l’émergence d’armes futuristes telles que les drones à fibre optique immunisés contre le brouillage et la détection par radiofréquence, les réseaux de protection des drones et les robots terrestres utilisés aussi bien par les Russes que par les Ukrainiens. 

L’enquête a abordé l’aspect éthique de ces armes. Patrick Wilcken, chercheur aux affaires militaires d’Amnesty International, a mis en garde contre les risques éthiques et juridiques posés par ces armes en déclarant: «Ceux-ci vont des questions pratiques liées aux risques de partialité, de discrimination et de profilage trop strict des individus, à des questions plus fondamentales liées à la déshumanisation et à l’atteinte à la dignité humaine».

The Independent a classé cinq gammes d’armes qui font leur apparition sur le champ de bataille aujourd’hui.

Hausse de la production de drones

L’utilisation de drones par l’Ukraine et la Russie a transformé la guerre conventionnelle. Ces appareils ont renforcé les capacités défensives et offensives des deux pays et ont par conséquent accru leur production, que ce soit pour l’attaque, la reconnaissance ou comme drones kamikazes bon marché.

Le coût d’un drone varie de quelques milliers de dollars à plus de 100 000 dollars et le ministère ukrainien de la Défense affirme qu’environ 95% des drones utilisés sur le front sont de fabrication nationale.

La Russie a considérablement augmenté sa production nationale de drones, lui permettant d’en lancer des dizaines de milliers en Ukraine. Avec leur utilisation croissante, un nombre record de 823 a été enregistré la semaine dernière.

Des robots animaux armés

Plus tôt ce mois-ci, la Chine a présenté une gamme de ses dernières armes lors d’un grand défilé militaire à Pékin. Parmi les avions de chasse et les troupes avançant à la vitesse d’une oie, se trouvaient des «loups robots».

Selon les médias d’État chinois, ces robots peuvent tirer des obus précis et opérer sur des terrains accidentés. Ils sont conçus pour intervenir sur des champs de bataille complexes et dangereux et visent à remplacer les soldats humains afin de réduire les pertes au combat.

Les loups robots peuvent frapper des cibles jusqu’à 100 mètres. «Ils conviennent à la reconnaissance et à la pénétration en milieu urbain mais sont limités par l’autonomie des batteries, la mauvaise qualité des communications et la petite taille de leurs charges utiles», a déclaré le lieutenant-colonel Jahara Frankie Matisek, pilote et directeur du centre de commandement du Commandement Nord des États-Unis.

Taz Ali souligne que les chiens robotisés ne sont pas un concept nouveau. Les États-Unis ont testé leurs propres versions et Israël a mené des expériences avec des systèmes de combat automatisés pour protéger les soldats et les chiens militaires à Gaza.

Le «Tchernobyl volant» 

Des dizaines de pays possèdent des missiles de croisière perfectionnés mais la Russie affirme développer un type de missile «invincible» à propulsion nucléaire et à armement nucléaire, capable de tourner en orbite autour de la Terre pendant une durée indéterminée. 

Le 9M730 Burevestnik, un missile de croisière subsonique d’une portée potentielle de 23 000 kilomètres ou plus serait peu connu quant à ses capacités, son coût et son utilité. Il a été tourné en dérision par les responsables occidentaux.

Armes à micro-ondes de haute puissance

Plusieurs pays testent de nouvelles armes à micro-ondes de haute puissance capables d’abattre des essaims de drones. Ces armes émettent des salves d’énergie électromagnétique dirigées pour neutraliser l’électronique des drones en vol.

Les États-Unis testent plusieurs types de ces armes et le Royaume-Uni développe sa propre version.

«Bien que ces technologies soient encore au stade expérimental, elles présentent des inconvénients, notamment en termes de consommation d’énergie, de portée limitée et de risque d’interférence électromagnétique avec les systèmes alliés», explique le lieutenant-colonel Matisek. Il ajoute: «Ces technologies seront cruciales pour la défense des bases aériennes et des convois contre les essaims de drones. Par conséquent, les micro-ondes sont des tueurs d’essaims car une seule impulsion peut incinérer plusieurs drones».

Les armes laser

L’auteur souligne que les armes laser sont des systèmes à énergie dirigée qui utilisent des faisceaux lumineux pour détruire ou endommager des cibles, offrant ainsi une alternative économique aux munitions conventionnelles. Le Royaume-Uni prévoit d’ailleurs d’équiper quatre navires de guerre de l’arme laser avancée Dragonfire à partir de 2027.

Le lieutenant-colonel Matisek précise: «Cette arme offre une grande précision et des magasins de munitions profonds mais elle est difficile à utiliser dans le brouillard, la pluie et la fumée et nécessite une puissance et un refroidissement importants».

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Ons Jabeur ou l’avenir d’un rêve tunisien 

À Dubaï, Ons Jabeur, l’enfant de Ksar Hellal devenue numéro 2 mondiale, a choisi de bâtir une académie de tennis. Loin des courts tunisiens, mais dans un espace qui garantit sérieux, moyens et continuité, l’icône mondiale du tennis féminin et première femme arabe finaliste de tournois de Grand Chelem inscrit ainsi son nom dans une logique de transmission. Comme l’avait fait Nadia Comaneci, la première gymnaste à 10/10 en 1976, en créant une académie pour prolonger son héritage, Ons sait qu’un palmarès ne suffit pas : il faut construire pour durer. 

Manel Albouchi

Été 2025, Ons Jabeur décide de s’accorder une pause. Une respiration volontaire après des années où son corps a payé le prix de l’excellence, où chaque victoire réclamait son tribut de douleur et de blessures. 

Beaucoup l’ont vue comme une retraite déguisée, d’autres comme une stratégie. Mais il faut entendre autrement ce silence : il n’est pas vide, il est plein. 

Dans un monde obsédé par la performance, s’arrêter est un acte de résistance. C’est dire au Surmoi collectif : «Je ne suis pas qu’un palmarès. J’existe aussi dans le silence et le repos»

Résistance au rythme effréné. Résistance aux attentes extérieures. Résistance à l’idée que la valeur d’une femme, d’une athlète, se mesure uniquement en titres. 

Elle choisit de ralentir, de redevenir simplement femme, sœur, amie, citoyenne. 

D’un point de vue psychanalytique, cette pause est un temps de régénération du moi, une opportunité de réintégrer ses expériences passées et de se reconnecter à son corps, à ses émotions et à son désir profond. 

C’est aussi une mise à distance du Surmoi collectif : ce commandement incessant «Performes, ou tu n’existes pas». Ons répond : «J’existe aussi dans le silence, dans le repos, dans la respiration»

La pause devient alors un retour à l’espace du soi authentique, où elle redevient femme, citoyenne, mentor et héritière. 

Une présence plus forte que le trophée 

À l’ouverture du festival de Hammamet, cet été, elle est apparue, simple spectatrice du spectacle ‘‘Ragouj’’ de Abdelhamid Bouchnak. Ma fille, fascinée, observait à ses côtés. Aucun trophée ne brillait dans ses mains, et pourtant, tout brillait. 

Approcher Ons révèle un équilibre subtil entre vulnérabilité et maîtrise. Chaque geste illustre une sublimation : transformer la pression, l’anxiété et la fatigue en puissance créatrice et rayonnement contrôlé. 

Sa posture et son aura incarnent la fonction symbolique de l’étoile : une lumière intérieure qui guide sans s’épuiser. 

«Briller, c’est se révéler à soi-même avant de se montrer au monde», disait  Marilyn Monroe. 

Cette phrase résonne comme une clé de lecture d’Ons Jabeur. Ce qu’elle incarne dépasse la performance sportive : une manière d’habiter sa propre lumière. 

À travers ce rayonnement silencieux, ma fille a compris une leçon essentielle : la grandeur ne réside pas seulement dans la victoire, mais dans la façon d’être. 

Construire au-delà de soi 

Derrière ce silence, il y a une lucidité : celui qui brille seul, tôt ou tard, se consume. Le palmarès, aussi grand soit-il, ne suffit pas à bâtir un avenir. Les blessures, l’usure et la temporalité de la carrière imposent de penser au-delà de la performance immédiate. 

D’autres avant elle ont compris cette loi. Nadia Comaneci, première gymnaste à décrocher le 10/10 olympique, a fondé une académie qui, encore aujourd’hui, forme et inspire. Elle a transformé son exploit en héritage, son triomphe en institution. 

Ons Jabeur aussi doit construire une assise durable, financière et symbolique. Son académie à Dubaï en est le signe. Mais le rêve serait qu’un jour, un tel lieu existe en Tunisie, pour que son parcours ne soit pas une exception, mais un modèle. 

Les promesses avortées 

Pourquoi pas en Tunisie ? La question brûle les lèvres. 

La réponse, triste mais évidente, tient aux promesses non tenues, aux illusions répétées d’un pays qui fait fuir ses étoiles. Là où l’on promet sans bâtir, l’avenir se cherche ailleurs. 

En décembre 2023, Ons Jabeur avait présenté son projet d’académie de tennis à la Kasbah, en présence du Premier ministre Ahmed Hachani et du ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Deguiche. Ce centre devait devenir un lieu de formation pour les jeunes talents tunisiens et un symbole de rayonnement national. Le projet a tourné court

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Tunisie | La pénurie de médicaments, un scandale silencieux

 En Tunisie, la santé des citoyens se joue trop souvent dans le silence des rayons vides des pharmacies publiques et privées. Les pénuries de médicaments ne sont plus une exception mais une réalité persistante. Elles touchent des traitements vitaux : médicaments de la thyroïde comme Euthyrox, insuline, psychotropes, anticancéreux. Pour les patients, c’est une question de continuité des soins et, parfois, de survie.

Dr Hichem Ben Azouz *

L’interruption d’un traitement chronique n’est pas un simple désagrément. C’est une menace directe pour la santé. Pour les patients souffrant de troubles thyroïdiens, quelques jours sans Euthyrox suffisent à dérégler l’équilibre hormonal. Fatigue, palpitations, dépression, prise de poids ou complications cardiaques apparaissent rapidement. Diabétiques, hypertendus ou malades psychiatriques connaissent la même angoisse, courir de pharmacie en pharmacie, supplier un proche à l’étranger d’envoyer une boîte, ou se tourner vers des circuits parallèles à des prix exorbitants. Chaque rupture se traduit par un préjudice médical, économique et moral.

Médecins impuissants

Pour les médecins, ces pénuries sont un casse-tête quotidien. Comment soigner lorsque le traitement prescrit n’existe plus ? Faute de solutions, les praticiens bricolent. Substitution par un autre dosage, recours à des alternatives importées, ou pire, interruption du traitement. Cette situation fragilise la relation de confiance avec les patients et crée un risque éthique. Prescrire ce qui est disponible plutôt que ce qui est nécessaire.

Les causes d’un système malade

Ces pénuries ne tombent pas du ciel. Elles révèlent une fragilité structurelle :

  • Finances en panne : la Pharmacie Centrale est étranglée par les retards de paiement de la CNAM et des hôpitaux publics.
  • Dépendance excessive aux importations, qui expose aux retards logistiques et aux fluctuations du dinar.
  • Opacité dans les stocks : aucune plateforme publique ne permet aux citoyens ou aux médecins de savoir ce qui est disponible.

Au final, les malades chroniques deviennent les variables d’ajustement d’un système sous perfusion.

Un droit bafoué

La Constitution tunisienne garantit le droit à la santé. Mais un droit sans accès réel aux médicaments est un droit vide. La continuité des soins est rompue. Des malades perdent des semaines de traitement, des familles s’endettent pour trouver des alternatives, des patients fragiles s’exposent à des complications irréversibles. Quand le médicament disparaît, c’est toute la confiance dans le système de santé qui s’effondre.

L’exemple sud-africain

L’Afrique du Sud a connu le même cauchemar. Mais la société civile a réagi avec le Stockout Project : une plateforme où patients et médecins signalent immédiatement les ruptures dans les hôpitaux publics. Ces alertes sont compilées, publiées et transmises aux autorités, qui doivent agir. Cette transparence a forcé le ministère de la Santé à corriger des défaillances locales. Les patients ont retrouvé un levier de pouvoir citoyen. Pourquoi la Tunisie ne s’en inspirerait-elle pas ?

Ce qui doit changer

  1. Transparence : mettre en place une plateforme nationale d’alerte accessible aux pharmaciens, médecins et patients.
  2. Obligation de déclaration : forcer laboratoires et distributeurs à publier régulièrement les stocks des médicaments vitaux.
  3. Production locale : investir massivement dans les génériques tunisiens pour réduire la dépendance aux importations.
  4. Réforme financière : assainir la dette de la Pharmacie Centrale et garantir des délais de paiement rapides.
  5. Société civile vigilante : associations de patients, ONG de santé et ordres professionnels doivent surveiller, dénoncer et exiger des comptes.

Pour conclure

La pénurie de médicaments en Tunisie n’est pas seulement une question logistique. C’est une atteinte au droit à la santé, un scandale silencieux qui fragilise les patients, met les médecins en difficulté et sape la confiance nationale. Mais des solutions existent. En s’inspirant de modèles comme le Stockout Project, en donnant aux citoyens les moyens de signaler, en rendant les autorités responsables, la Tunisie peut transformer cette crise en opportunité. Un pays qui prive ses citoyens de médicaments essentiels ne se prive pas seulement de santé : il se prive d’avenir.

* Médecin, Johannesburg, Afrique du Sud.

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Mandla Mandela | «Les Palestiniens subissent des conditions pires que celle de l’apartheid»

Nkosi Zwelivelile «Mandla» Mandela, qui a rejoint la Global Flottilla Sumud, actuellement en route pour Gaza, a affirmé que les Palestiniens subissent des conditions «pires que celle de l’apartheid» (en Afrique du Sud) alors que la famine sévit dans l’enclave sous blocus israélien.

Petit-fils de Nelson Mandela, figure emblématique de la lutte sud-africaine, Nkosi Zwelivelile «Mandla» Mandela a embarqué avec des centaines de militants, d’hommes politiques et d’artistes à bord d’une flottille internationale à destination de Gaza. Il s’agit de la plus grande tentative civile – depuis plus de dix ans – de briser le blocus naval israélien imposé au territoire.

Mandla Mandela, 50 ans, député sud-africain et héritier du legs politique et moral de son grand-père, a déclaré aux journalistes que la mission de Tunis visait à empêcher que Gaza ne disparaisse de l’agenda international.

«La question palestinienne n’est plus à l’ordre du jour de l’Onu. Les gouvernements ont abandonné Gaza», a déclaré Mandla avant son départ de Tunisie. Et d’ajouter : «Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas abandonner Gaza. Les peuples opprimés n’ont d’autre choix que de résister pour obtenir leur libération.»

La Flottille mondiale Sumud, dont le nom vient du mot arabe signifiant «fermeté» ou «résilience», est la tentative la plus ambitieuse à ce jour pour briser le blocus israélien de Gaza, en vigueur depuis 18 ans.

«Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens.»

Selon les organisateurs, une cinquantaine de navires de 44 pays – dont l’Afrique du Sud, la Tunisie, le Maroc et la Libye – y participent, transportant 200 passagers et des fournitures essentielles telles que du lait maternisé, des antibiotiques et des denrées de base.

La mission a débuté à Barcelone le 31 août, mais a été reportée en raison du mauvais temps. Après s’être regroupée en Tunisie, la flottille a quitté le port de Sidi Bou Saïd, près de Tunis, pour rejoindre des navires italiens et nord-africains avant de se diriger vers l’est, dans les eaux internationales.

Ce voyage a suscité un intérêt international, non seulement en raison de son ampleur, mais aussi grâce aux personnes à bord. La militante écologiste suédoise Greta Thunberg, l’acteur irlandais Liam Cunningham, l’acteur espagnol Eduardo Fernandez et l’ancienne maire de Barcelone Ada Colau, la députée européenne Rima Hassan ont rejoint l’effort.

Pour beaucoup, la présence de Mandela a une résonance particulière. Son grand-père, Nelson Mandela, est une figure emblématique de la lutte contre l’apartheid. En 1997, trois ans après être devenu le premier président démocratiquement élu d’Afrique du Sud, Mandela déclarait : «Nous savons pertinemment que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens.»

L’implication de l’Afrique du Sud à Gaza

Près de trois décennies plus tard, ces mots sont à nouveau prononcés. «Les Palestiniens subissent une forme d’apartheid bien pire que celle à laquelle nous avons été confrontés», a déclaré Mandla Mandela à Reuters. Et d’ajouter : «Ils ont isolé l’apartheid en Afrique du Sud et l’ont finalement fait s’effondrer. Nous pensons que le moment est venu d’agir pour les Palestiniens.»

L’Afrique du Sud a été à l’avant-garde de l’action juridique et diplomatique concernant Gaza, déposant une plainte auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) accusant Israël de génocide. La CIJ a ordonné à Israël d’autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave, bien que les agences de l’Onu affirment que la famine continue de s’étendre.

Pourtant, de nombreux militants sud-africains estiment que les efforts de leur gouvernement sont insuffisants. Dix Sud-Africains sont à bord de la flottille, représentant un large éventail de la société. La délégation comprend des chrétiens, des musulmans, des juifs, des agnostiques et des athées unis par leur objectif d’acheminer de l’aide. Parmi eux figurent l’auteure Zukiswa Wanner et le militant Jared Sacks.

Traduit de l’anglais.

Source : Africa Report.

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Volleyball | La Tunisie élimine l’Égypte au Championnat du monde masculin

La Tunisie a remporté le derby nord-africain crucial face à l’Égypte et s’est qualifiée pour les huitièmes de finale du Championnat du monde FIVB de volley-ball masculin 2025 aux Philippines. Les Tunisiens sont en tête de la poule A et affronteront les deuxièmes de la poule H – la Tchéquie, le Brésil ou la Serbie – au prochain tour. (Ph. Le libéro tunisien Mohamed Ridene).

À l’issue d’une bataille acharnée dans la Poule A à Pasay City, les Tunisiens ont dominé le match en trois sets et se sont assurés la première place du classement final grâce à un bilan de 2 victoires pour 1 défaite, 6 points et 7 sets pour 3 défaites.

La Tunisie a surpassé l’Égypte dans tous les points marqués, s’imposant 3-0 (25-19, 25-18, 25-22) grâce au contre magistral du centre de 21 ans Mahdi Ben Tahar, qui a inscrit le point de la victoire. Grâce à ce résultat, la Tunisie progresse de sept places au classement mondial FIVB pour atteindre la 33e place, tandis que l’Égypte chute de six places pour se retrouver à la 28e place.

L’attaquant tunisien Oussama Ben Romdhane, 22 ans, a signé quatre des cinq aces et deux des sept blocs décisifs de son équipe, pour un total de 14 points. Il a partagé le titre de meilleur marqueur du match avec son coéquipier en cross-court Elyes Karamosli, qui a également inscrit 14 points, tous sur des swings.

Outre sa domination sur l’Égypte (42-32 en attaques décisives, 7-4 en contres et 5-3 en aces au service), la Tunisie a également commis moins de fautes directes que ses adversaires (20-21).

«Nous sommes évidemment très heureux, car dès le début du Championnat du monde, nous savions que nous devions gagner contre l’Égypte, qui est aussi un derby africain, pour nous qualifier pour le tour suivant», a déclaré Ben Romdhane à VBTV. «Je tiens à remercier tous mes coéquipiers. Il y a beaucoup de jeunes joueurs et c’était leur premier Championnat du monde, alors je tiens également à les remercier, ainsi que tout le staff et tous les supporters présents», a-t-il ajouté.

I. B.

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L’Espagne enquête sur les crimes de guerre israéliens à Gaza.

Le procureur général espagnol, Álvaro García Ortiz, a autorisé l’ouverture d’une enquête préliminaire sur de prétendues «violations graves du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire» commises par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Le parquet a autorisé l’enquête au titre de la compétence universelle. (Ph. Dolores Delgado).

La décision du procureur général a été prise à l’initiative de Dolores Delgado, directrice du Bureau du procureur pour les droits de l’homme et la mémoire démocratique, qui a confirmé l’ouverture de l’enquête, fondée sur le principe de compétence universelle, dans des déclarations à la radio Cadena Ser.

Cette décision s’appuie sur un rapport de la police nationale transmis au parquet en juin, qui contient «de nombreux éléments de preuve» et des témoignages protégés, alléguant de «graves violations du droit international et humanitaire», a expliqué Mme Delgado.

Elle a précisé qu’il s’agissait d’une enquête similaire à celle menée par la justice espagnole pour les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine.

Le principe de compétence universelle permet aux tribunaux espagnols de poursuivre des crimes extrêmement graves, tels que le génocide et les crimes contre l’humanité. Cependant, suite à la réforme introduite en 2014 par le gouvernement de Mariano Rajoy, cette compétence a été limitée aux affaires impliquant des citoyens espagnols et si la juridiction du pays où les crimes ont été commis, en l’occurrence Israël, n’a pas ouvert d’enquête.

Le parquet espagnol a déjà notifié l’ouverture d’enquêtes à la Cour internationale de Justice et au Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), qui mènent actuellement leurs investigations respectives. Bien que l’Espagne se soit jointe à l’affaire déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice et coopère avec la CPI, Israël ne reconnaît pas la compétence de cette dernière.

La procureure Dolores Delgado a souligné que la CPI «ne dispose pas de sa propre force de police» et qu’elle «a donc besoin des États pour appliquer ses décisions». «La Cour internationale de Justice demande aux États de préserver les preuves que nous recueillons et de contribuer ainsi à d’éventuels procès », a précisé Mme Delgado. «Nous n’avons jamais eu autant d’informations en temps réel sur d’éventuelles violations des droits humains. Ces preuves doivent être préservées. Imaginez si, dans le cas de l’Holocauste, nous disposions de ces éléments en temps réel», a conclu la procureure.

I. B.

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Conférence à Tunis | Cybercriminalité et sécurité intérieure  

La Tunisie est directement confrontée aux défis, menaces et risques liés à la cybersécurité, qui représentent le côté obscur du progrès scientifique et de l’intelligence artificielle.

C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, lors de l’ouverture de la première conférence sur «La cybercriminalité à l’ère de l’intelligence artificielle et des développements technologiques modernes», organisée à l’École nationale de formation des agents et de cadres de la sûreté et de la police nationales de Salammbô, banlieue de Tunis.

Le ministre a déclaré que son département travaillait activement au renforcement de la formation du personnel et au développement de ses compétences et de son professionnalisme.

À cette fin, un concours de cybersécurité appelé Capture the Flag (CTF) a été organisé, auquel ont participé de hauts fonctionnaires des ministères de l’Intérieur et de la Défense, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Cette initiative vise à renforcer les capacités individuelles afin de lutter plus efficacement contre la cybercriminalité.

I. B.

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Tunisair pourra-t-elle s’en sortir avec ses seuls moyens ?

Ce n’est pas une blague, même si cela fait sourire certains parmi nous : Tunisair, dont on connaît la situation catastrophique, sur les plans financier, technique et organisationnel, va devoir établir un nouveau plan de travail pour, notamment, tenez-vous bien, ouvrir de nouvelles lignes.

Quand on sait que la compagnie nationale tunisienne peine à assurer les lignes déjà existantes (retards et annulations en série), faute d’avions opérationnels en nombre suffisant, on ne voit vraiment pas comment elle va pouvoir ouvrir de nouvelles lignes (notamment vers l’Iran, la Chine et l’Irak), comme semble l’y inviter le ministre du Transport, Rachid Amri, lui-même pressé par ses collègues du Commerce et du Tourisme, soucieux de relancer les échanges avec ces nouveaux partenaires intéressés par notre pays, et qui ont pris des engagements en ce sens avec leurs homologues étrangers.

Lors d’une réunion, mercredi 17 septembre 2025, au siège de Tunisair, à Tunis, le ministre Amri a demandé à la direction de Tunisair de préparer un nouveau plan de travail, dans un délai ne dépassant pas les 15 jours. Ce plan doit concerner la maintenance, les opérations aériennes, la qualité et la sécurité, a ajouté le ministre, tout en insistant sur une meilleure gestion des ressources financières et humaines, suivant les priorités garantissant la disponibilité de la flotte.

À l’impossible nul n’est tenu, mais le ministre a, également insisté, puisqu’on en est aux recommandations n’engageant que ceux qui y croient, sur «la préparation technique et logistique pour assurer l’application du nouveau programme commercial de la compagnie pour répondre aux flux de touristes que la Tunisie s’apprête à accueillir, améliorer le trafic passager et… lancer de nouvelles destinations.»

Les responsables de la compagnie ont donc un délai de 15 jours pour, en quelque sorte, tenter l’impossible qui, on le sait, n’est pas tunisien. Pour cela, le ministre leur recommande, également, de «planifier, anticiper et prendre des mesures préventives afin d’atteindre les objectifs fixés, tout en assurant la mise en œuvre des programmes élaborés et le suivi de leur continuité». Bref, ils sont invités à faire ce qu’ils ont omis de faire au cours des vingt dernières années, laissant la compagnie péricliter irrémédiablement et s’enfoncer dans la crise où elle se morfond aujourd’hui, sans perspective réelle de reprise.

On aimerait bien croire au miracle, mais soyons réalistes : Tunisair a-t-elle aujourd’hui les moyens de s’en sortir en comptant sur ses propres moyens, et sans l’appui de partenaires techniques et financiers étrangers solides ? Beaucoup d’experts en doutent, non sans raison.  

I. B.  

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Football | La Tunisie gagne 3 places dans le classement Fifa

L’équipe de Tunisie de football a gagné 3 places dans le dernier classement mondial de la Fifa, publié ce jeudi 18 septembre 2025. Elle doit cette performance à sa récente série de victoires qui lui ont permis de se qualifier pour la 7e fois dans son histoire et la 3e fois consécutive à la Coupe du monde de football 2026.

La Tunisie est désormais classée 46e mondial et 7e en Afrique, après le Maroc (1er africain, 11e mondial), le Sénégal (2e, 18e), l’Egypte (3e, 35e), l’Algérie (4e, 38e), la Côte d’Ivoire (5e, 44e) et le Nigeria (6e, 45e).

Le meilleur classement de la Tunisie, qui date déjà quelque peu, était 13e mondial et 1er africain. Mais au vu de la situation générale du football dans notre pays, qui laisse beaucoup à désirer, le fait que l’on se maintienne encore parmi l’élite africaine est déjà une prouesse.  

Dans le monde, l’Espagne est en tête, suivie de la France, de l’Argentine, du Royaume uni et du Portugal, la puissance montante du football mondial.

I. B.

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Football | Florian Danho sera-t-il l’attaquant providentiel de l’Espérance ?

L’Espérance de Tunis, qui est à la recherche d’un attaquant de pointe pour son équipe senior de football, a jeté son dévolu sur un joueur français, Florian Danho (1,88 m, 25 ans), qui est attendu à Tunis pour finaliser les formalités de son intégration dans l’effectif «Sang et Or».

Le club de Bab Souika, qui était également en négociation avec l’attaquant malien Mustapha Sangari, l’attaquant de Levski Sofia (26 ans), a finalement tranché en faveur de l’avant-centre français, a indiqué Mosaïque.

Danho a joué sous les couleurs de plusieurs clubs français, suisses et portugais. Il est sous-contrat avec le club danois Randers FC depuis le 1ert juillet 2024. Il a joué depuis 30 matchs, marqué 6 buts et fait 4 passes décisives. Au vu de ses statistiques, le Français né et formé à Toulouse n’est pas une foudre de guerre, sinon on l’aurait su. Il reste cependant à espérer que l’ambiance à l’Espérance lui conviendra et lui permettra de s’épanouir sur les plans personnel et, surtout, sportif.

Il faut dire que l’Espérance n’a pas les moyens de se payer un attaquant de premier ou même de second choix, alors elle se rabat sur ce qui est financièrement à sa portée, en espérant faire une très bonne affaire.

I. B.

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Le Mois du cinéma documentaire en Tunisie

Le Mois du cinéma documentaire, organisé par l’association Échos Cinématographiques en partenariat avec Hakka Distribution, se tiendra en Tunisie du 18 septembre au 12 octobre 2025, dans une quinzaine de salles à travers le pays, avec au programme des projections de films documentaires et des rencontres entre les cinéastes et le public des cinéphiles.  

Le Mois du cinéma documentaire est une ouverture à la découverte de visions artistiques singulières et diverses portées par des cinéastes indépendants.es. 

Ce programme destiné au grand public, aux professionnels et aux étudiants vise à ouvrir des voies à la diffusion du cinéma alternatif dans le circuit de distribution des films en Tunisie.

Une sélection de films accompagnés de débats ouverts au public en présence des réalisateurs fera une tournée dans plusieurs villes. 

Un programme de master-classes ouvertes au public offrira une immersion dans la fabrication des films. 

Les professionnels, étudiants et passionnés seront invités à une table-ronde autour de la circulation des films documentaires en Tunisie.

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Cinéma | Kaouther Ben Hania honorée à Doha et au Caire    

Récemment primé à la 82e Mostra de Venise, ‘‘The Voice Of Hind Rajab’’ (La voix de Hind Rajab), de la Tunisienne Kaouther Ben Hania, le film candidat de la Tunisie aux Oscars 2026, qui récemment reçu le Lion d’argent – Grand prix du jury de la 8eMostra de Venise, a été choisi comme film d’ouverture du Doha Film Festival, au Qatar (20-28 novembre), et de clôture du 46e Festival international du film du Caire , en Egypte (CIFF, 12-21 novembre).

Ecrit et réalisé par Kaouther Ben Hania, ‘‘The Voice Of Hind Rajab’’ est un docu-fiction comme sait le faire la célèbre réalisatrice tunisienne. Porté par des acteurs et actrices palestiniens : Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani, il a reçu 6 prix parallèles à Venise où il fait sa première mondiale.

Après Venise, le film sorti dans les salles tunisiennes ce mercredi 17 septembre a été également sélectionné pour les festivals de Toronto, de San Sébastien et de Londres.

Le film ressuscite l’histoire d’une fillette, six ans, tuée à Gaza en 2024 par l’armée israélienne. «C’est un drame puissant mêlant fiction et documentaire», note le Doha Film Institute. Il ajoute : «Récipiendaire du programme de bourses de l’Institut, ce film profond capture les derniers instants d’une enfant innocente, Hind Rajab, dont la voix a secoué la conscience du monde. L’histoire de Hind n’est pas seulement celle d’une perte inimaginable, c’est un témoignage de courage, un rappel du coût humain du silence et un appel à la compassion qui transcende les frontières».

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La gouverneure de New-York rallie Zohran Mamdani

Alors que la plupart des caciques du parti démocrate lui tournent le dos, la gouverneure de l’État de New York Kathy Hochul a annoncé son soutien à Zohran Mamdani, candidat démocrate à la mairie de New York. La capitale économique des Etats-Unis a besoin de dirigeants capables de tenir tête à Donald Trump et de contrer ses politiques haineuses et destructrices, estime-t-elle.

Imed Bahri

Dans une tribune publiée dans le New York Times, Hochul a expliqué que durant ses quatre années en tant que gouverneure, l’une de ses convictions fondamentales a été l’importance de la collaboration entre son cabinet et le maire de New York pour améliorer la vie de 8,3 millions de personnes. Elle a ajouté que le choix du prochain maire est une question qu’elle prend très au sérieux et à laquelle elle a consacré beaucoup de temps et d’efforts. Elle a annoncé d’une manière on ne peut plus claire : «Je soutiens Zohran Mamdani». Sa décision, a-t-elle souligné, était le fruit de conversations franches avec lui au cours des derniers mois. Bien qu’ayant des divergences avec lui, elle a expliqué son soutien par le fait qu’elle a trouvé en lui un dirigeant qui partage son engagement en faveur d’une ville de New York où les enfants peuvent grandir en sécurité dans leur quartier et où chaque famille a accès à des opportunités, un dirigeant qui s’efforce de rendre la ville accessible à tous ce qui est un objectif qu’elle soutient avec passion. 

Hochul a révélé avoir discuté de ses priorités avec Mamdani, notamment de la nécessité pour la police de disposer de ressources suffisantes pour assurer la sécurité des rues et du métro. Elle a souligné qu’elle l’avait exhorté à assurer un leadership fort au sein du NYPD (police new-yorkaise) et il a accepté. 

Elle a également abordé la question de la lutte contre la montée de l’antisémitisme avec urgence et clarté et s’est dit satisfaite de le voir rencontrer les dirigeants juifs de la ville et écouter directement leurs préoccupations, se disant impatiente de travailler avec lui pour garantir que tous les New-Yorkais, toutes confessions confondues, se sentent en sécurité et se sentent chez eux.

Étant donné que New-York est la première place financière mondiale et un hub international du monde des affaires, Mamdani lui a fait part de sa conviction quant à l’importance de retenir et d’attirer les entreprises afin que New York reste un pôle économique mondial et davantage d’emplois bien rémunérés y soient créés. 

Contre les politiques haineuses de Washington

Selon Hochul, la question du pouvoir d’achat a toujours été une priorité absolue pour elle en tant que gouverneure, un enjeu qu’elle partage avec Mamdani. «J’ai pris des mesures pour atteindre cet objectif, notamment en réduisant l’impôt sur le revenu des classes moyennes et en offrant des repas scolaires gratuits à tous les élèves. Mais il nous reste encore beaucoup à faire», a-t-elle expliqué. 

Autre élément de taille pour Hochul, elle veut s’assurer que le prochain maire ne se soumette pas «même d’un iota au président Trump», notant que les politiques haineuses et destructrices émanant quotidiennement de Washington nécessitent un leadership fort.

Les discussions avec Mamdani ne sont pas encore terminées mais Hochul se dit convaincue qu’il a le courage et l’optimisme nécessaires pour guider New York dans cette période critique. Ses expériences personnelles avaient influencé sa  décision : «Quand je marche dans les rues, que je prends le métro ou que j’assiste à des offices religieux, je rencontre des New-Yorkais qui aiment leur ville mais, malgré leur travail acharné, ont le sentiment de ne pas pouvoir y vivre»

Hochul raconte l’histoire de sa famille, expliquant que ses parents avaient commencé leur vie de couple dans un mobil-home près de Buffalo, élevant six enfants avec un budget limité. Sa mère achetait des vêtements à crédit ou dans des friperies, tandis que la famille se contentait de simples plats surgelés. «Ces expériences ne me quitteront jamais et je sais que les familles ne peuvent pas attendre un an ou un mois de plus. Elles ont besoin d’une action urgente, maintenant!»

Tenir tête à Trump

Hochul a critiqué la politique du président Trump depuis son entrée en fonction en janvier dernier, affirmant qu’il a détruit des emplois, a eu un impact négatif sur l’économie avec des augmentations de tarifs douaniers qui ont fait grimper le coût de la vie, a attaqué les programmes de soins de santé et d’aide alimentaire, a réduit le financement fédéral dont dépend New York et a menacé de prendre le contrôle de la ville, tout en cherchant à contrôler les élections locales.

Pour ces raisons, la gouverneure estime que New York a besoin de dirigeants capables de tenir tête à Trump et de lui résister. «Mamdani et moi-même n’aurons pas peur de faire face à son programme extrémiste et nous mènerons ce combat avec la ténacité et la résilience qui caractérisent notre ville», a martelé Hochul. Tout en soulignant que tout au long de sa carrière, elle a fait preuve d’un esprit de «guerrière heureuse» et d’une détermination à réussir malgré les difficultés, un esprit qu’elle retrouve chez Mamdani, elle estime que certains pourraient les considérer comme des alliés inattendus: elle qui fut élue de Buffalo et lui le jeune conseiller municipal du Queens mais elle considère que «c’est là toute la beauté de ce moment».

Les New-Yorkais ont besoin d’une détermination inébranlable et non pas de la rancune. Kathy Hochul conclue: «Nous ne sommes peut-être pas d’accord sur tout et je me réserverai toujours le droit d’être en désaccord mais je suis convaincue que New York est plus forte lorsque nous sommes unis contre ceux qui tentent de nous diviser. C’est pourquoi je soutiens la candidature de Zohran Mamdani à la mairie de New York et je me réjouis de collaborer avec lui pour assurer un avenir meilleur à la ville».

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Tunisie | Une rentrée scolaire sous tension

L’année scolaire 2025-2026 en Tunisie s’est ouverte sous tension, avec un bras-de-fer opposant les différents syndicats des corps de l’éducation au ministère de l’Éducation nationale. Après des rassemblements de protestations hier, pendant deux heures, mercredi 17 septembre 2025, dans les établissements scolaires, les protestataires agitent la menace d’une grève nationale prévue pour le 17 octobre.

Des semaines de négociations n’ont pas réussi à apaiser la colère des enseignants, qui accusent le gouvernement d’ignorer le dialogue social, de ne pas respecter les accords déjà conclus et d’ignorer ce qu’ils qualifient de revendications légitimes. Les syndicats réclament une augmentation des salaires, la régularisation des enseignants contractuels et une réforme globale des infrastructures scolaires. Selon eux, le non-respect des engagements de l’État a aggravé une crise qui perdure depuis des années.

Dans un communiqué commun, les principaux syndicats du secteur ont déclaré que «la patience des enseignants a atteint ses limites», accusant le gouvernement de tergiverser.

Le ministère de l’Éducation nationale, pour sa part, insiste sur ses efforts pour répondre aux revendications, mais invoque les difficultés des finances publiques et la crise économique persistante du pays qui l’empêchent de faire davantage.

Ce bras-de-fer, qui semble appelé à se corser dans les mois à venir, tant la marge de manœuvre financière du gouvernement semble étriquée, s’inscrit dans un contexte de dégradation du climat social et économique général dans le pays avec la poursuite de la hausse des prix et la baisse du pouvoir d’achat des salariés.

Par ailleurs, et pour ne rien arranger, le système éducatif public national est confronté à des problèmes chroniques : vétusté des équipements, classes surpeuplées, pénurie de ressources pédagogiques et déplacement croissant des familles vers les écoles privées qui se multiplient partout dans le pays, alourdissant les dépenses des ménages.

Les parents d’élèves, directement concernés, ne cessent d’exprimer leur inquiétude. Plusieurs associations craignent une année scolaire paralysée et appellent à un compromis rapide. «Nos enfants ne devraient pas payer le prix de ce bras de fer», a déclaré une fédération de parents d’élèves dans un communiqué dimanche.

Si elle a lieu, la grève générale du 17 octobre pourrait paralyser l’ensemble du système éducatif et accentuer la pression sur un gouvernement déjà critiqué pour son incapacité à relancer l’économie et à apaiser les tensions sociales. Les prochaines semaines seront décisives, car un bras de fer prolongé risque de saper davantage la crédibilité de l’État et d’aggraver le mécontentement de la population.

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Vers une baisse de la production mondiale d’huile d’olive

Les experts européens prévoient que la production d’huile d’olive des six plus grands pays producteurs (Grèce, Italie, Portugal, Espagne, Tunisie et Turquie) pourrait atteindre 2,65 millions de tonnes pour la campagne 2025/26, contre 2,94 millions de tonnes en 2024/25. Ce chiffre devrait toutefois dépasser la moyenne quinquennale de 2,41 millions de tonnes.

Des facteurs tels que les conditions météorologiques des prochains mois joueront un rôle déterminant dans la récolte finale, les prix étant appelés à fluctuer, note Olive Oil Times.

Un été exceptionnellement chaud et sec en Espagne et en Grèce est l’une des principales raisons de cette baisse constante des prévisions, les experts précisant que la récolte finale dépendra des précipitations de fin septembre et d’octobre.

La production en Grèce pourrait atteindre 240 000 à 250 000 tonnes, comparable à la récolte précédente, mais le tarif imposé par les États-Unis sur les exportations d’huile d’olive et d’olives de table reste l’un des principaux problèmes auxquels le secteur est confronté.

I. B.

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La prose poétique de Rimel Bourkhis fait vibrer le désir

Publié aux Éditions Wachma, à Tunis, en 2024, ‘‘Soli-loques d’a-mour’’, premier recueil de la poétesse tunisienne Rimel Bourkhis, signe une voix singulière, où le langage se fait presque tangible, oscillant entre souffle poétique et prose vibrante.

Djamal Guettala

Lire ce recueil, c’est pénétrer dans un univers où le désir se déploie comme une flamme secrète et où les mots prennent la densité de la chair. Rimel Bourkhis y sculpte ses textes avec une audace tendre : ils respirent comme des corps, s’enlacent comme des amants, se consument comme des étoiles filantes. Chaque écriture est une métamorphose : de la mémoire en caresse, de l’attente en vertige, de l’intime en universel.

Faire vibrer les mots

Rimel Bourkhis, fascinée depuis l’enfance par la musicalité des mots et la puissance des émotions, a choisi une écriture qui mêle sensibilité méditerranéenne et exploration des passions humaines. Sa pratique de la prose poétique lui a valu de nombreux honneurs : en 2010, elle a reçu le premier prix du Concours de poésie Charles Trenet, organisé par l’Association Mille Poètes et la Médiathèque du Grand Narbonne, pour le poème ‘‘Sel et poivre’’; en 2012, elle a obtenu le deuxième prix dans la même section pour ‘‘Chapelet’’. Ces distinctions témoignent de son talent à faire vibrer les mots au-delà des contraintes formelles, à transformer chaque texte en souffle et en émotion.

Dans ‘‘Soli-loques d’a-mour’’, cette démarche se traduit par des textes qui, tout en s’éloignant des structures poétiques traditionnelles, conservent une force rythmique et sensorielle exceptionnelle. Chaque texte devient une respiration, un murmure ou un cri qui traverse le lecteur et l’emporte dans la volupté de l’instant.

On constate ainsi, naturellement, que la plupart des textes relèvent d’une prose poétique : ils privilégient le flux des sensations et des émotions à la rigueur des vers classiques, mais cette liberté forme une puissance expressive qui intensifie le désir et l’érotique du langage.

Dire le fantasme

Il y a du feu dans ce livre. Pas seulement celui qui éclate dans des textes comme Incendie, où lèvres, doigts et corps se font flammes et tonnerres, mais aussi celui, plus discret, qui couve dans un silence, dans l’attente ou dans la nostalgie.

Rimel Bourkhis ose dire le fantasme, le rêve éveillé, l’amour au bord de l’éruption. Ses mots deviennent volcans, cascades, bougainvilliers en fête. Elle peint le désir comme on peint un tableau : par touches brèves mais flamboyantes, chaque image déborde de sensualité et de lumière.

Le recueil ne se limite pas à l’érotisme ou au désir brûlant : il explore aussi la fragilité et la vitalité de l’existence. Dans ‘‘Il m’arrive’’, l’auteure confie ses oscillations entre désarroi et ivresse de vivre : «Il m’arrive de me dire que la mort est plus facile que la vie ! Il m’arrive de mourir dans la cruelle fureur de vivre ! Il m’arrive de tomber dans un abîme ; celui de mon attente ou de sa déception ! Mais… il m’arrive de regarder le ciel, d’écouter le chant d’un oiseau, de caresser la joue d’un bébé, de marcher sous la pluie, de respirer l’odeur de la mer et la fragrance des roses ! Mais… il m’arrive de sentir que tout est fait pour être ivre : alors je danse au gré du vent comme un papillon entre les coquelicots et les marguerites des champs. Je cours comme un cheval en fougue… et je me sens enfin… en vie !»

Dans ces lignes, la prose poétique devient métamorphose : la peur, le vide et la mélancolie se transforment en énergie et en jouissance de l’instant. La sensualité, le désir et la vie se confondent, révélant une écriture où l’intime devient universel.

L’éphémère du désir

Chaque poème agit comme un miroir, faisant vibrer chez le lecteur ses propres émotions, ses désirs tus et ses souvenirs intimes. La liberté de la poétesse, son audace dans le langage et sa capacité à rendre tangible l’éphémère du désir en font un recueil à la fois profond et sensuel.

Rimel Bourkhis s’affirme ainsi comme une voix originale de la poésie contemporaine : capable de conjuguer l’intensité du sentiment, la musicalité du langage et la fluidité de la prose. ‘‘Soli-loques d’a-mour’’ n’est pas seulement à lire : il se vit, il se ressent et il laisse une empreinte durable sur le corps et l’âme du lecteur.

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Le rôle des supporters dans la performance des équipes

Les supporters influencent l’énergie, la motivation et parfois même les résultats d’une équipe. Leur présence change l’ambiance d’un match et crée une dynamique unique. Les chants, les couleurs et les encouragements renforcent la confiance des joueurs. Cet article explore comment la passion des fans devient un moteur essentiel de la performance collective.

Une équipe joue différemment quand elle sent son public derrière elle, et les plateformes de paris comme 1xbet montrent que ce facteur peut même influencer les comportements des fans et des joueurs. Le bruit, les chants et les gestes créent une atmosphère électrique, renforçant l’intensité des matchs et l’engagement sur le terrain. Les joueurs ressentent une poussée d’adrénaline qui les aide à se dépasser. Les chiffres confirment cet effet : les équipes qui jouent devant leurs supporters gagnent environ 15 % plus souvent que celles évoluant dans un stade vide.

Le soutien collectif réduit aussi la fatigue ressentie par les athlètes. Des études montrent que l’endurance augmente de près de 10 % lorsqu’un joueur est encouragé par des spectateurs. Cela prouve que le public devient un véritable partenaire de l’effort.

L’ambiance comme facteur de motivation

Chaque chant et chaque drapeau rappellent aux joueurs qu’ils ne sont pas seuls, et même lorsqu’ils consultent des plateformes comme 1XBET pour suivre les scores ou placer un pari, ce lien crée un sentiment d’appartenance. Cette connexion entre supporters et équipe renforce la motivation et offre une énergie supplémentaire face à l’adversité. Quand une équipe sent cette connexion, elle trouve une force intérieure pour résister à la pression.

L’ambiance agit aussi sur la concentration. Les bruits de la foule orientent l’attention vers l’instant présent. Cela limite les doutes et les hésitations. Les sportifs décrivent souvent cette sensation comme un “mur sonore” qui les pousse vers l’avant.

Exemple de moments décisifs :

  • un but marqué dans les dernières minutes sous les cris du public;
  • un retour spectaculaire après une longue période de difficulté;
  • une défense renforcée grâce aux encouragements des tribunes

Ces exemples montrent que l’énergie des fans influence directement l’intensité du jeu.

Les fans comme facteur économique

Les supporters ne se contentent pas d’encourager. Ils participent aussi à la stabilité financière des clubs. L’achat de billets, les abonnements et les produits dérivés assurent une partie importante des revenus. Cette dimension économique permet d’investir dans de meilleures infrastructures et dans la formation des joueurs.

Le public joue aussi un rôle majeur dans des disciplines comme le beach-volley, où l’ambiance festive et les tribunes pleines attirent sponsors et médias.

Un stade plein génère aussi une image plus attractive pour les sponsors. Selon plusieurs rapports, un match devant un public engagé attire près de 20 % de partenariats supplémentaires. Cela prouve que les fans soutiennent leur équipe bien au-delà du terrain.

L’importance de la responsabilité

Si l’énergie des supporters apporte beaucoup, elle doit rester positive. Le jeu reste avant tout un divertissement. Les clubs rappellent régulièrement que la passion doit s’exprimer dans le respect. Chanter, encourager et vibrer fait partie de l’expérience, mais sans comportements excessifs.

Dans le cas des jeux de hasard liés au sport, il est essentiel de rappeler une règle simple : le divertissement prime toujours sur le gain. Les paris ne garantissent jamais un revenu. Le bookmaker reste gagnant à long terme. Jouer doit rester un loisir maîtrisé. Les pratiques responsables incluent :

  • la fixation d’un budget limité;
  • le non-dépassement du temps prévu ;
  • et l’arrêt dès que le plaisir disparaît.

Ces règles évitent les problèmes et préservent l’équilibre entre passion et responsabilité. Les supporters jouent un rôle clé dans la performance des équipes. Leur énergie motive, leur présence inspire et leur fidélité soutient l’équilibre économique. L’impact des fans va bien au-delà du stade. Il s’agit d’une relation unique, fondée sur la passion et le respect. Quand ce lien fonctionne, il transforme chaque match en un moment inoubliable.

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Tunisie | 138 projets pour accélérer la transformation numérique

Le gouvernement a intensifié ses efforts pour promouvoir la transformation numérique de l’administration publique. La Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri a présidé un conseil ministériel, le 16 septembre 2025, qui a porté sur l’avancement des projets de transformation numérique et leur rôle dans la construction d’une administration moderne, fondée sur l’open data, l’intelligence artificielle et une transparence accrue.

Il s’agit de simplifier les procédures administratives, d’améliorer les services publics, de renforcer la compétitivité de l’économie aux niveaux régional et international et de stimuler la croissance du pays, qui stagne dangereusement (1,4% en 2024, et entre 1 et 2 % depuis 2010).

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a présenté un point sur les réalisations à court terme et a présenté le programme plus large de transformation numérique 2025-2026. Celui-ci comprend 138 projets regroupés en quatre axes clés : la transformation numérique de l’administration publique, le développement de l’économie numérique, la cybersécurité et le renforcement de la confiance, et l’expansion des infrastructures numériques.

Les objectifs spécifiques vont du développement des services à distance et de la promotion du commerce électronique à l’amélioration de la cybersécurité, en passant par le développement de l’inclusion financière et la construction de réseaux de communication robustes.

Le Conseil a abordé les obstacles existants qui entravent la mise en œuvre de certains projets au sein des ministères et des organismes publics. Il a recommandé des mesures telles que l’intégration des projets numériques à la plateforme nationale de suivi des initiatives publiques, la création de tableaux de bord pour suivre les progrès et le renforcement de l’interconnectivité entre les services gouvernementaux.

Parmi les autres priorités figurent le développement des systèmes de paiement électronique, la sensibilisation du public aux services numériques, le lancement d’un portail national unifié pour les citoyens et les investisseurs, et l’adoption d’une politique nationale de données ouvertes afin de renforcer la transparence et l’innovation. L’intelligence artificielle est appelée à jouer un rôle essentiel, notamment dans la détection de la corruption et de la fraude fiscale.

Voilà pour les déclarations d’intention, ô combien louables. Pour ce qui est des réalisations concrètes, il va falloir attendre un peu.

I. B.

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