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Foxit va ouvrir une filiale en Tunisie : un nouveau géant chinois s’installe en Afrique du Nord

Foxit va ouvrir une filiale en Tunisie : un nouveau géant chinois s’installe en Afrique du Nord

La société chinoise Foxit, géant mondial des solutions de gestion documentaire et de signature électronique, envisage d’implanter une filiale en Tunisie, selon une annonce de l’ambassade tunisienne à Pékin. Cette intention a été exprimée lors d’une rencontre entre l’ambassadeur Adel Arbi et Zhang Lu, responsable du développement international au sein de l’entreprise, en présence du […]

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Trump prolonge les exemptions tarifaires sur certains produits chinois

Les États-Unis accordent une prolongation d’un an des exemptions tarifaires pour certaines importations chinoises industrielles et médicales. Et notamment des équipements pour la fabrication de produits d’énergie solaire, dans le cadre d’une trêve commerciale conclue entre Pékin et Washington.

Donald Trump avait imposé les droits de douane de la « Section 301 » durant son premier mandat. Et ce, en raison des pratiques de la Chine en matière de propriété intellectuelle.

Les exemptions, qui avaient été progressivement prolongées depuis plus d’un an, devaient expirer le 29 novembre. « Leur prolongation fait suite à l’accord commercial et économique historique conclu entre le président Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping. Lequel a été annoncé par la Maison Blanche le 1er novembre 2025 », rapporte Reuters, citant un communiqué.

Ces mesures concernent 14 catégories de produits liés aux équipements de fabrication de produits solaires et 164 catégories de produits pour une large gamme de produits industriels et médicaux. On cite notamment les moteurs électriques, les équipements de surveillance de la pression artérielle, les composants de pompes, les compresseurs d’air automobiles et les cartes de circuits imprimés.

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La multinationale chinoise Foxit choisit Tunis comme porte d’entrée vers l’Afrique

Le géant chinois Foxit, acteur mondial des solutions de gestion documentaire et de signatures électroniques, a annoncé son intention d’implanter une filiale en Tunisie pour piloter son expansion sur le continent africain.

Cette démarche intervient après une rencontre à Pékin entre l’ambassade tunisienne et les responsables de la société, séduits par les compétences numériques locales et la position stratégique du pays.

Une implantation stratégique au cœur de l’Afrique numérique

Lors d’un entretien tenu mercredi à l’ambassade de Tunisie en Chine, le directeur du développement international de Foxit, Zhang Lu, a officiellement exprimé la volonté du groupe d’établir une structure opérationnelle en Tunisie.

L’entreprise, déjà présente en Amérique, en Australie et en Europe, voit dans Tunis une plate-forme idéale pour son ancrage africain, privilégiant à la fois la proximité géographique, la stabilité des infrastructures et la réputation des ingénieurs tunisiens dans les technologies digitales.

L’ambassadeur Adel Arbi, accompagné du conseiller économique Abdelkhalek Dhakkar, a présenté les incitations, dispositifs d’appui et avantages compétitifs dont bénéficient les investisseurs étrangers.

Il a également rappelé que la Tunisie figure parmi les pays les plus avancés d’Afrique en matière de développement logiciel, un atout clé pour attirer un acteur global des solutions documentaires.

Diplomatie économique active

Cette discussion à Pékin s’inscrit dans les efforts continus de la diplomatie tunisienne pour attirer davantage d’investissements technologiques chinois. Pour Foxit, fondé dans la province du Fujian, l’implantation en Tunisie servirait de base régionale pour répondre à une demande africaine en pleine croissance en matière de digitalisation, de dématérialisation des procédures et de solutions de signature électronique.

Le projet marque ainsi une étape importante dans le rapprochement entre la Tunisie et l’écosystème technologique chinois, dans un contexte où les pouvoirs publics tunisiens cherchent à renforcer la place du pays comme hub numérique continental.

L’arrivée potentielle d’un acteur mondial comme Foxit pourrait dynamiser le secteur numérique local, favoriser le transfert de technologies et offrir de nouvelles opportunités de partenariat pour les startups tunisiennes.

Outre les retombées économiques, cette implantation renforcerait l’image de la Tunisie comme destination privilégiée pour les industries du logiciel et de l’innovation.

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La multinationale chinoise Foxit choisit la Tunisie comme base de production pour l’Afrique

La société chinoise « Foxit », l’un des leaders mondiaux de la gestion de documents numériques et des signatures électroniques, devrait prochainement créer une filiale en Tunisie.

L’annonce a été faite par l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, Adel Arbi, mercredi 26 novembre. Et ce, suite à une rencontre avec le directeur du développement international de la société chinoise Foxit, Zhang Lu. Rencontre au cours de laquelle il a été question de la possibilité de faire de la Tunisie une base de production de la société pour le continent africain.

Lors de cette rencontre, à laquelle a assisté le conseiller économique et commercial près l’ambassade de Tunisie, Abdelkhalek Dhakkar, M. Lu aurait exprimé le vif intérêt de sa société pour les compétences tunisiennes dans le numérique ainsi que pour la position géographique stratégique de la Tunisie, qui en font un centre régional idéal pour y établir une filiale.

A souligner au passage que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la diplomatie économique menée par l’ambassade tunisienne à Pékin pour renforcer les flux d’investissements  chinois vers la Tunisie.

En réponse, le diplomate tunisien a justement mis en avant les incitations et avantages offerts par la Tunisie aux investisseurs étrangers, rappelant que le pays figure parmi les plus avancés d’Afrique en matière de technologies de la communication et de développement de  logiciels.

Fondée dans la province côtière du Fujian, Foxit est l’une des entreprises les plus importantes dans le domaine de la gestion des documents numériques et des signatures électroniques à l’échelle internationale. Elle dispose déjà de filiales dans plusieurs régions du monde, notamment en Amérique, en Australie et en Europe.

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Forum médical sino-africain : Feuille de route 2027 et nouvelles équipes tuniso-chinoises

Le ministère de la santé a annoncé, lundi, l’organisation de la 2ème édition du Forum médical sino-africain au cours de l’année 2027 en Chine.

Cette annonce a été faite à la suite d’une rencontre entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani et une délégation du ministère de la santé à la République populaire de chine au cours de laquelle, il a été convenu de former des équipes de travail tuniso-chinoises pour faire le suivi des recommandations du Forum de Tunis sur la médecine sino-africaine qui s’est tenu les 21 et 22 novembre 2025.

Cette rencontre a réuni des représentants de plusieurs régions et d’établissements de santé et d’industrie dans la province du Jiangxi en Chine, des responsables du ministère de la santé et le cadre médical travaillant avec les équipes chinoises. Elle a permis d’évaluer les résultats du forum et les progrès réalisés.

Au cours de cette réunion, il a été convenu d’établir un calendrier de suivi des recommandations du forum, de programmer les prochaines réunions, de renforcer la coopération dans les domaines de la formation, des services de santé et de consolider l’échange des expériences et le partenariat dans les domaines de la recherche scientifique, la numérisation et l’intelligence artificielle.

Le ministre de la santé a souligné que la Tunisie entamera les préparatifs de la prochaine édition du forum, de manière à conforter sa position en tant que plateforme régionale de coopération en matière santé entre la Chine et l’Afrique.

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Forum sino-africain : la Tunisie met en avant son modèle d’enseignement inclusif

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Belaïd, a participé au Forum sino-africain sur l’innovation dans la coopération et le développement qui s’est tenu à Wuhan, en Chine, du 20 au 22 novembre.

Le ministre, qui était à la tête d’une délégation de haut niveau, a prononcé une allocution lors de laquelle il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération internationale dans les domaines de l’éducation et du développement, piliers fondamentaux de la construction des sociétés, soulignant que l’Afrique et la Chine se partagent le même souci de développer le capital humain dans les différents secteurs et domaines.

Lors de son allocution, le ministre a également passé en revue les efforts déployés par l’État tunisien en vue de garantir « un enseignement inclusif, équitable et de qualité à toutes les catégories de la population », rappelant que l’éducation est « une priorité nationale » en Tunisie au service du développement.

Cet intérêt particulier, a-t-il ajouté, se traduit en termes dépenses allouées au titre de l’éducation et qui a permis à notre pays de se classer 7e à l’échelle mondiale en termes de dépenses consacrées à l’enseignement et d’occuper le 1e rang mondial pour les dépenses au titre de chaque élève dans l’enseignement secondaire.

Il convient de rappeler que le Forum sino-africain sur l’innovation dans la coopération et le développement, qui a réuni des responsables de 43 pays, ainsi que des représentants d’universités, d’instituts de recherche et d’entreprises chinoises et africaines, a été l’occasion de discuter des perspectives de coopération et d’échange dans le domaine de l’innovation entre la Chine et l’Afrique.

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La Chine a réorienté son système productif vers des activités à haute valeur ajoutée

À l’approche de la fin du 14ᵉ plan quinquennal (2021-2025) et d’une décennie écoulée depuis le lancement de la stratégie industrielle phare « Made in China 2025 », le moment se prête à un examen attentif des résultats obtenus. Dix ans après l’annonce de son ambition de passer du statut d’« usine du monde » à celui de « leader mondial des industries de pointe », la Chine voit converger la maturité de son plan et de sa stratégie.

Le 14ᵉ plan quinquennal et Made in China 2025 visaient à améliorer les indicateurs économiques du pays en développant ce que les responsables publics désignent désormais comme de « nouvelles forces productives de qualité », expression qui marque la transition d’un modèle fondé sur l’accumulation des intrants vers une croissance tirée par la technologie et l’efficacité. Cette transformation ciblait dix secteurs prioritaires censés ancrer la compétitivité future : la robotique, l’aérospatiale, l’ingénierie maritime, les équipements ferroviaires avancés, les technologies de l’information de nouvelle génération, les véhicules électriques (VE), les matériaux avancés, la biomédecine, les équipements énergétiques et les équipements agricoles.

Les données montrent que la stratégie produit ses effets. Selon le Critical Technology Tracker de l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI), la performance de la Chine dans les domaines technologiques stratégiques a évolué de manière spectaculaire. En 2007, le pays était en tête dans seulement 3 technologies critiques sur 64 ; en 2023, il dominait 57 d’entre elles, dépassant les autres économies avancées dans la course à la frontière de la recherche et du développement à usage stratégique.

Cette progression se constate clairement dans plusieurs segments clés, notamment la robotique, les véhicules électriques et l’énergie verte.

La robotique illustre peut-être le mieux le leadership technologique chinois. D’après la Fédération internationale de la robotique, plus de 295 000 robots industriels ont été installés en 2024, soit plus de la moitié des déploiements mondiaux. Il s’agit de robots définis strictement comme « un mécanisme actionné programmé doté d’un degré d’autonomie lui permettant d’assurer des fonctions de locomotion, de manipulation ou de positionnement », c’est-à-dire un système devant suivre des instructions, disposer d’un matériel physique pour se mouvoir ou appliquer une force, et exécuter des tâches physiques avec un niveau défini d’autonomie vis-à-vis d’un contrôle humain continu. Le parc installé dépasse désormais 2 millions d’unités, de loin le plus important au monde. Même en densité robotique, la Chine est en tête avec 470 robots pour 10 000 employés dans l’industrie manufacturière, devant l’Allemagne, le Japon et les États-Unis. Cette vague d’automatisation marque la mutation du paysage industriel chinois : de l’assemblage à forte intensité de main-d’œuvre vers une production intelligente et pilotée par la donnée. Elle place la Chine parmi les pays les plus avancés en matière d’automatisation, derrière la Corée du Sud et Singapour.

La même dynamique est visible dans d’autres secteurs stratégiques. La Chine a produit environ 12,4 millions de véhicules électriques en 2024, soit plus de 70 % de la production mondiale, et ses fabricants de batteries représentaient 56 % de la capacité globale. Dans le solaire, le pays contrôle plus de 80 % de la capacité de fabrication mondiale sur l’ensemble de la chaîne de valeur, du polysilicium aux modules finis.

L’ampleur de la transformation verte est encore plus frappante sous l’angle énergétique. En 2024, la production d’énergie propre (hydroélectrique, nucléaire, éolienne, solaire) a progressé d’environ 16 % sur un an. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la Chine a représenté près de la moitié des nouvelles capacités renouvelables installées dans le monde cette année-là. Dans le solaire, elle a déployé davantage de capacité photovoltaïque que le reste du monde réuni ; dans l’éolien, ses installations équivalent au total cumulé des États-Unis et de l’Union européenne. Ces chiffres montrent que la décarbonation de la Chine n’est pas un effet secondaire d’un ralentissement économique, mais un projet industriel structuré : produire davantage d’énergie, d’origine plus propre, à une échelle et avec une efficacité inégalées.

L’élément distinctif de cette transformation réside dans la convergence entre industrie, énergie et technologie. Le développement de la fabrication avancée alimente la transition verte grâce aux matériaux innovants, aux batteries et aux technologies de réseaux, tandis que l’expansion des énergies propres réduit les coûts pour une nouvelle montée en gamme industrielle. Ces synergies apparaissent désormais dans les exportations : les « trois nouveaux » secteurs (VE, batteries lithium, modules solaires) constituent l’une des principales catégories exportées, rivalisant avec l’électronique traditionnelle.

Au total, ce passage de la « quantité » à la « qualité », et de l’exportation de biens de consommation courante à l’exportation de systèmes productifs, montre que la Chine est parvenue à se positionner sur le haut des chaînes de valeur mondiales. Dans les prochains mois, les discussions sur un nouveau cycle de plan quinquennal et de politique industrielle devraient s’intensifier, avec un accent attendu sur l’intelligence artificielle et les semi-conducteurs.

(Source : QNB Economics)

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Crise Chine–Japon : le clash diplomatique vire à la guerre commerciale

La crise ouverte entre Pékin et Tokyo autour de Taïwan s’est rapidement transformée en bras de fer économique. Depuis la mi-novembre, la Chine multiplie les mesures de rétorsion contre le Japon, après les propos de la Première ministre Sanae Takaichi évoquant une possible intervention militaire en cas d’attaque chinoise contre Taïwan.

Le 21 novembre, Pékin a adressé une lettre officielle au secrétaire général des Nations unies pour dénoncer la position japonaise, tout en accusant Tokyo de menacer sa souveraineté. Cette réaction marque l’internationalisation d’un différend qui s’était, quelques jours plus tôt, limité au terrain diplomatique.

Restrictions économiques et coup d’arrêt au tourisme

Dès le 14 novembre, la Chine a ciblé plusieurs secteurs clés de l’économie japonaise. Pékin a d’abord émis un avertissement de voyage déconseillant les déplacements vers le Japon, suivi par des mesures exceptionnelles dans le transport aérien : plusieurs compagnies chinoises ont proposé des remboursements ou des changements gratuits pour les vols vers Tokyo et Osaka.

Le secteur touristique japonais, très dépendant des visiteurs chinois, redoute un choc similaire à celui de 2023, lorsque les arrivées chinoises avaient fortement chuté.

Les mesures ont ensuite touché le domaine culturel. Depuis le 17 novembre, certaines sorties de films japonais en Chine ont été suspendues ou reportées, un signal inhabituel de la part de Pékin dans le cadre d’un désaccord bilatéral.

La crise s’est amplifiée le 19 novembre, lorsque les autorités chinoises ont annoncé la suspension des importations de plusieurs produits de la mer japonais. Cette décision intervient seulement quelques jours après la reprise partielle des achats chinois dans ce secteur, interrompus depuis 2023.
Dans l’agroalimentaire comme dans le tourisme, les entreprises japonaises s’inquiètent désormais d’une dégradation durable de leurs débouchés en Chine.

Tensions navales et impasse diplomatique

En parallèle, les tensions se sont renforcées en mer de Chine orientale, où des patrouilles chinoises ont été signalées autour des îles Senkaku/Diaoyu, revendiquées par les deux pays. Tokyo a dénoncé une brève incursion de navires chinois dans ses eaux territoriales.

Les rencontres diplomatiques des 15 et 18 novembre n’ont pas permis d’aplanir les divergences.
La lettre adressée à l’ONU symbolise désormais une nouvelle phase : celle d’une crise diplomatique qui touche directement les marchés, les secteurs stratégiques et les relations commerciales entre les deux économies les plus importantes d’Asie.

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Tunisie : première intervention au laser Thulium à l’hôpital Habib Thameur

Selon le ministère de la Santé, il s’agit d’une première en Tunisie. Vendredi, l’hôpital Habib Thameur a accueilli une expérience médicale inédite : trois opérations d’urologie ont été réalisées à l’aide du laser Thulium, une technologie de pointe encore rarement disponible en Afrique du Nord.

Trois opérations suivies en direct

Durant cette journée, des spécialistes chinois et plusieurs chefs de services venus de divers hôpitaux tunisiens ont assisté à trois interventions destinées à traiter une hypertrophie bénigne de la prostate et des calculs rénaux.
Les opérations ont été retransmises en direct dans un amphithéâtre, permettant aux médecins présents de suivre chaque geste et d’échanger en temps réel avec l’équipe chirurgicale.

Pour beaucoup d’entre eux, il s’agissait d’un premier contact avec cette approche mini-invasive, qui repose sur un laser capable de découper et vaporiser les tissus avec une précision millimétrique.

Un tournant pour l’hôpital

À Habib Thameur, cette journée marque une étape importante : l’établissement devient le premier centre tunisien à utiliser le laser Thulium en conditions réelles.
Cela ouvre la voie à de nouvelles techniques opératoires moins traumatisantes pour les patients, avec un temps d’hospitalisation réduit et des suites opératoires plus légères.

Qu’est-ce que le laser Thulium ?

Le laser Thulium est une technologie chirurgicale apparue au milieu des années 2000, d’abord en urologie. Sa longueur d’onde, proche de 2000 nm, permet une pénétration très faible dans les tissus et une excellente coagulation, limitant ainsi le saignement pendant l’intervention. Utilisé notamment pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate et les calculs urinaires, il s’est imposé au cours des années 2010 avec des techniques comme l’énucléation prostatique au laser (ThuLEP). Son usage s’étend progressivement à d’autres disciplines médicales, comme la gynécologie, l’ORL ou encore la dermatologie.

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Pont de Bizerte : Pékin confirme l’avancement des travaux

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a présenté un état d’avancement détaillé de plusieurs projets structurants menés en partenariat avec Pékin. Il a d’abord assuré que le chantier du pont de Bizerte progresse « selon le calendrier fixé », avec un taux d’avancement de 14 % et une livraison attendue en 2027. Ce mégaprojet, souvent perçu comme un test de la capacité tuniso-chinoise à collaborer sur des infrastructures d’envergure, fait l’objet d’un suivi régulier des deux parties.

S’exprimant sur les ondes de Mosaique FM, l’ambassadeur s’est ensuite arrêté sur le dossier du stade d’El Menzah. Il a confirmé que Tunis et Pékin ont signé, il y a deux semaines, un mémorandum d’entente portant sur la reconstruction complète de l’enceinte sportive. Wan Li a toutefois appelé à renforcer la coordination administrative entre les deux pays afin d’accélérer les procédures et permettre le lancement des travaux dès l’année prochaine. Le projet est symboliquement important, tant par sa visibilité nationale que par sa dimension diplomatique, Pékin cherchant à inscrire sa coopération dans des réalisations concrètes.

Concernant la cité médicale des Aghlabides à Kairouan, l’ambassadeur a indiqué qu’un mémorandum d’entente a également été signé pour lancer une étude de faisabilité. La partie tunisienne aurait déjà achevé la première phase de cette étude, et les deux partenaires doivent désormais fixer la date d’une réunion virtuelle afin de poursuivre l’analyse technique et économique du projet. L’ambassadeur a insisté sur le fait que les grands projets nécessitent des études approfondies avant tout engagement financier.

Wan Li a toutefois introduit une nuance importante : malgré l’avancement administratif, « aucune coordination n’existe encore » concernant les mécanismes de financement. Cette précision traduit à la fois la prudence chinoise et la réalité d’un partenariat qui avance par étapes, sans garantie immédiate de concrétisation financière.

À travers ces mises au point, la Chine rappelle son intérêt pour les projets tunisiens, tout en soulignant les prérequis techniques indispensables avant de passer à la phase d’investissement. Pour Tunis, l’enjeu sera de maintenir le rythme de coordination afin de transformer ces annonces en chantiers effectifs, dans un contexte économique où chaque projet structurant peut peser sur l’attractivité et la relance.

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Tunisie : L’ambassadeur chinois insiste sur la souveraineté et la question de Taïwan

Invité ce jeudi 20 novembre 2025 sur les ondes de Mosaique FM, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a mis en avant la convergence de vues entre Pékin et Tunis sur des principes jugés fondamentaux : la protection de la souveraineté nationale et l’opposition à toute forme d’ingérence étrangère.

Selon lui, la Chine et la Tunisie se soutiennent mutuellement dans les dossiers touchant à leurs intérêts essentiels et à leurs préoccupations officielles.

L’ambassadeur a profité de son passage pour revenir longuement sur la question de Taïwan, rappelant la résolution 2758 adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1971, qui reconnaît le gouvernement de Pékin comme seul représentant légitime de la Chine. Il a réaffirmé que, selon la position officielle chinoise, il n’existe qu’une seule Chine et que Taïwan en constitue une partie intégrante.

Au-delà de l’argumentaire diplomatique, cette prise de parole illustre l’importance que Pékin accorde à clarifier et répéter sa doctrine dans un contexte international marqué par des tensions régionales et des repositionnements stratégiques.

La Chine cherche non seulement à rappeler ses lignes rouges, mais aussi à consolider ses alliances, notamment avec des pays qui partagent son attachement affiché au principe de souveraineté et de non-ingérence.

Pour la Tunisie, cette proximité déclarée reste un signal politique : elle s’inscrit dans une relation bilatérale faite de coopération économique, mais aussi d’un alignement discursif sur certaines questions géopolitiques sensibles.

Cette déclaration s’inscrit également dans une stratégie plus large de communication chinoise visant à contrer les interprétations divergentes de la résolution 2758 et à empêcher toute normalisation internationale de Taïwan. En soulignant publiquement le soutien tunisien sur ce point, Pékin renforce symboliquement sa position face aux pays qui contestent ou nuancent sa lecture du texte onusien.

Pour Tunis, la position exprimée reste cohérente avec sa ligne diplomatique traditionnelle, mais elle l’inscrit plus nettement dans le réseau d’alliés avec lesquels la Chine cherche à rallier des soutiens officiels.

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Wan Li annonce la feuille de route pour la réhabilitation du Groupe chimique

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, s’est exprimé ce jeudi 20 novembre 2025 sur le plateau de « Midi Eco », évoquant son entretien du 18 octobre avec le ministre tunisien de l’Équipement. Les discussions ont porté sur un dossier prioritaire : la dépollution du Groupe chimique de la plage de la paix à Gabès. L’objectif conjoint est de traiter définitivement les émissions et les fuites de gaz pour mettre un terme à la pollution qui affecte la région.

Le diplomate a annoncé l’envoi prochain d’une délégation technique d’une entreprise chinoise en Tunisie. La mission de Wan Li sera de travailler avec les autorités locales à la conception d’équipements de traitement des gaz, une coopération que la Chine souhaite mener dans le strict respect des normes environnementales internationales.

L’ambassadeur a souligné que la feuille de route convenue avec le ministre établissait une séquence claire : la lutte immédiate contre la pollution et la réduction des émissions constituaient l’urgence absolue, avant toute modernisation des installations. Il a insisté sur l’impérative nécessité d’approfondir le dialogue et la coordination bilatérale pour réussir cette transition.

La Chine, a-t-il rappelé, s’appuie sur une solide expérience en matière de protection environnementale. Ces acquis ont permis à Pékin de définir un cadre réglementaire extrêmement rigoureux et d’embrasser le concept de « développement vert ». Un virage stratégique qui a conduit à des avancées majeures dans l’amélioration de la qualité de l’environnement.

M. Wan Li a réaffirmé la volonté de son pays de partager son expertise avec la Tunisie en matière d’écologie et de croissance verte. Il a lancé un appel aux autorités tunisiennes : toute manifestation d’intérêt de leur part serait suivie avec enthousiasme par les entreprises chinoises, prêtes à saisir les opportunités de partenariat pour accompagner la Tunisie dans ce défi environnemental crucial.

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Acupuncture et IA : les deux visages de l’excellence médicale sino-tunisienne

À la veille du Forum pour le développement de la médecine sino-africaine, le Professeur Ahmed Laatar, chef du service de rhumatologie à l’Hôpital Mongi Slim de La Marsa, précise les enjeux de cette coopération ambitieuse. Lors d’une intervention sur les ondes de RTCI, il a exposé la vision d’une Tunisie servant de pont entre la Chine et l’Afrique, intégrant médecine traditionnelle, innovations technologiques et approche intégrative, pour répondre aux défis sanitaires et économiques contemporains.

La Tunisie aspire à incarner un rôle central dans l’émergence d’un axe médical stratégique entre la Chine et l’Afrique. Cette ambition a été longuement développée par le Professeur Ahmed Laatar, également ancien directeur du Centre de Médecine Traditionnelle Chinoise de La Marsa et coordinateur du projet de jumelage avec l’Hôpital de Médecine Traditionnelle du Jiangxi. Il a insisté sur la volonté politique tunisienne de renforcer un partenariat médical historique avec la Chine, vieux d’une cinquantaine d’années, et récemment dynamisé par des visites présidentielle et ministérielle en 2024 et 2025. L’exemption de visa pour les citoyens tunisiens se rendant en Chine constitue un facilitateur notable de cette collaboration.

Un forum pour concrétiser la vision par des échanges et des projets

Le Forum pour le développement de la médecine sino-africaine, qui se tient les 21 et 22 novembre 2025 au Palais des Congrès, est conçu comme la concrétisation de cette vision. Son programme, élaboré et validé conjointement par les deux pays, répartit équitablement les interventions entre experts tunisiens et chinois. L’événement dépasse le cadre purement médical en associant étroitement des entrepreneurs et des start-up, représentant près de la moitié des participants. L’objectif déclaré est de créer une plateforme d’échanges et de rencontres entre praticiens, chercheurs et entreprises, catalysant ainsi des projets communs.

Quatre thèmes majeurs structurent les réflexions du forum. Le premier est la médecine traditionnelle et la phytothérapie. Le Pr Laatar a souligné l’intérêt mutuel d’un échange de savoirs et de plantes médicinales entre la Chine, qui en recense plusieurs centaines, et la Tunisie, dont la flore présente des spécificités. Le deuxième axe est l’acupuncture, dont l’enseignement est assuré en Tunisie depuis 1994 et qui est la médecine alternative la plus développée dans le pays. Le troisième et le quatrième piliers sont l’innovation technologique et l’intelligence artificielle, domaines dans lesquels la Chine affiche une forte créativité, avec par exemple des machines d’aide au diagnostic basé sur l’analyse du visage ou de la langue.

La médecine intégrative, un levier économique et thérapeutique

Le professeur a mis en avant le concept de « médecine intégrative » comme fil conducteur de cette coopération. Il s’agit de coupler intelligemment les techniques de médecine traditionnelle avec la médecine moderne. Et ce, afin d’optimiser les résultats thérapeutiques, de réduire la consommation médicamenteuse, ses effets indésirables et, surtout, de maîtriser les coûts de santé. Cet aspect économique est présenté comme un argument décisif pour les économies tunisienne et africaines, confrontées au coût élevé des médicaments modernes.

Concernant l’acupuncture, le Pr Laatar a précisé qu’elle démontre une efficacité probante principalement dans le traitement de la douleur, en particulier pour les pathologies ostéo-articulaires comme l’arthrose, la lombalgie et certains rhumatismes inflammatoires. Il a réfuté l’idée qu’elle ne sert qu’à cela, évoquant aussi son utilité pour le stress, les troubles du sommeil et les problèmes digestifs. Il a également confirmé son enseignement officiel et universitaire en Tunisie, le caractère strictement à usage unique des aiguilles, et l’existence de bases scientifiques validées, notamment via l’imagerie cérébrale.

Le jumelage entre l’Hôpital Mongi Slim et l’hôpital de Nanchang est un pilier opérationnel de cette coopération. Il permet déjà d’envoyer des étudiants et des médecins tunisiens se former en Chine, pris en charge intégralement par l’institution partenaire. À moyen terme, l’objectif est de renforcer l’autonomie tunisienne en formant des formateurs locaux et en déployant l’acupuncture dans les structures de soins de première ligne sur l’ensemble du territoire.

Face aux obstacles potentiels, le Pr Laatar estime que les réticences culturelles s’estompent face à une demande croissante du public et que les autorités sanitaires facilitent de plus en plus cette approche. En s’appuyant sur la réputation de l’excellence médicale tunisienne en Afrique, la Tunisie peut ainsi devenir un hub incontournable, connectant le potentiel d’innovation chinois aux besoins du continent africain et au dynamisme de ses propres start-up. Ce forum, présenté comme un début prometteur, vise à jeter les bases solides d’une collaboration pérenne qui pourrait, à l’avenir, donner lieu à de nouvelles éditions en Chine, en Tunisie ou ailleurs en Afrique.

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Plus de 200 milliards prêtés : la Chine finance d’abord… les États-Unis

Selon une étude portant sur les activités de crédit de Pékin, les États-Unis sont le principal bénéficiaire des prêts chinois à l’échelle mondiale…

Selon un rapport publié mardi 18 novembre par AidData, un laboratoire de recherche de l’Université de William & Mary, les prêts et dons accordés par la Chine entre 2000 et 2023 ont totalisé 2 200 milliards de dollars, répartis dans 200 pays et toutes les régions du monde.

Longtemps considérée comme un créancier des pays en développement à travers son initiative « la Ceinture et la Route », la Chine se tourne désormais vers les économies avancées, en soutenant les infrastructures stratégiques et les chaînes d’approvisionnement de haute technologie dans des secteurs tels que les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et les énergies propres…

Plus des trois quarts des prêts chinois à l’étranger financent désormais des programmes et des activités dans les pays à revenu intermédiaire supérieur et les pays à revenu élevé.

« Une grande partie des prêts accordés aux pays riches est axée sur les infrastructures critiques, les minéraux critiques et l’acquisition d’actifs de haute technologie, tels que les entreprises de semi-conducteurs », explique Bradley Parks, directeur exécutif d’AidData et principal auteur de l’étude.

D’après l’étude, les États-Unis ont reçu la plus grande part des crédits du secteur public chinois, soit plus de 200 milliards de dollars pour près de 2 500 programmes et activités.

Les entités étatiques chinoises sont « actives dans tous les recoins des États-Unis », finançant la construction d’installations de GNL au Texas et en Louisiane, de centres de données en Virginie du Nord, de terminaux à l’aéroport international John F. Kennedy de New York et à l’aéroport international de Los Angeles, du gazoduc Matterhorn Express et de l’oléoduc Dakota Access, rapporte AidData.

Pékin a financé l’acquisition d’entreprises de haute technologie, tandis que des institutions de prêt appartenant à l’État chinois ont accordé des facilités de crédit à de nombreuses entreprises du classement Fortune 500, dont Amazon, AT&T, Verizon, Tesla, General Motors, Ford, Boeing et Disney, indique le rapport.

La part des prêts aux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur est tombée à 12 % en 2023, contre 88 % en 2000. Pékin a également réduit ses prêts pour les projets d’infrastructure dans les pays du Sud, dans le cadre de son initiative « Une ceinture, une route ».

Dans le même temps, elle a porté à 76 % en 2023 la part de ses prêts aux pays à revenu intermédiaire et élevé, contre 24 % en 2000. Ainsi, le Royaume-Uni, par exemple, a reçu 60 milliards de dollars, tandis que les pays de l’Union européenne en ont reçu 161 milliards.

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Monde sous pression : Moody’s pointe une croissance fragile et une bulle IA menaçante

La croissance mondiale devrait rester stable mais modérée, les marchés émergents conservant pour la plupart une dynamique plus soutenue que ceux des pays avancés, selon le dernier rapport « Perspectives macroéconomiques mondiales 2026-2027 de Moody’s Ratings » publiées mardi 18 novembre.

En ce qui concerne le commerce, l’agence avertit que la probabilité d’un découplage entre la Chine (A1 négatif) et les États-Unis (Aa1 stable) a augmenté avec l’accroissement des restrictions commerciales et de l’incertitude, même si d’autres grandes économies pourraient continuer à renforcer leurs relations.

Perspectives mitigées pour la croissance mondiale

La croissance du PIB mondial réel devrait se situer entre 2,5 % et 2,6 % en 2026 et 2027, contre 2,6 % en 2025 et 2,9 % en 2024.

Selon le le même rapport, les économies avancées devraient croître d’environ 1,5 % par an au cours des deux prochaines années, tandis que les marchés émergents devraient croître d’environ 4,0 %.

Pour les États-Unis, Moody’s note que la croissance du PIB s’est maintenue jusqu’à présent, mais que l’économie ralentit, avec une faible croissance des embauches et des revenus, ce qui correspond à la phase finale d’un cycle économique.

Le marché du travail s’affaiblit, mais la solide consommation des ménages et les investissements dans l’intelligence artificielle (IA) ont soutenu une forte croissance du PIB, ce qui a conduit à des révisions à la hausse des prévisions pour 2025 (croissance de 2 % contre 1,5 % précédemment) et 2026 (1,8 % contre 1,5 % précédemment).

Pour leur part, les perspectives de l’Europe s’améliorent légèrement, la consommation des ménages étant soutenue par la stabilité de l’emploi et des salaires, l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et les investissements dans les infrastructures et les technologies vertes.

L’augmentation des dépenses publiques de l’Allemagne (notation stable Aaa) en matière d’infrastructures et de défense, ainsi que l’augmentation des dépenses de défense dans d’autres pays, devraient profiter à l’ensemble de la région, même si ce sera de manière inégale.

Cependant, le dynamisme économique de la France devrait ralentir, l’incertitude politique et budgétaire freinant l’investissement des entreprises et les embauches et maintenant la consommation des ménages à un niveau modéré au moins jusqu’à mi-2026.

Les exportations chinoises et le soutien gouvernemental continuent de compenser la faiblesse de l’économie intérieure. L’économie chinoise devrait croître de 5 % en 2025, soutenue par les mesures de relance gouvernementales et la vigueur des exportations, même si l’entreprise prévoit un ralentissement progressif de la croissance du PIB réel à 4,2 % d’ici 2027. Les fondamentaux économiques nationaux restent fragiles, avec une consommation inégale, un faible niveau de crédit aux entreprises et un repli des investissements en capital fixe.

La politique monétaire à différentes étapes 

Les banques centrales se trouvent à différents stades de normalisation de leur politique monétaire. Les politiques monétaires divergent à l’échelle mondiale : la Réserve fédérale américaine assouplit sa politique en raison des inquiétudes liées au marché du travail, tandis que d’autres banques centrales adoptent des approches plus prudentes. Les politiques monétaires des marchés émergents varient également : les banques centrales chinoise et indonésienne assouplissent leur politique, tandis que la Banque de réserve de l’Inde maintient la sienne.

Les risques

L’entreprise prévient que les risques sont nombreux, notamment les tensions géopolitiques et les perturbations potentielles du commerce et des marchés.

Une correction des valorisations des entreprises technologiques pourrait déclencher une importante vague de ventes sur le marché boursier américain.

Les tensions géopolitiques, les perturbations commerciales et l’instabilité politique accentuent l’incertitude.

Des politiques monétaires divergentes et des marchés obligataires fragiles, sujets à des périodes de forte volatilité, risquent d’exacerber les turbulences financières.

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Les exportations automobiles chinoises ont bondi de 15,7 % en 10 mois

Les exportations automobiles chinoises ont progressé de 15,7 % en glissement annuel au cours des dix premiers mois de 2025. C’est ce qu’indiquent les données publiées mardi 18 novembre par l’Association chinoise des constructeurs automobiles.

La Chine a exporté plus de 5,6 millions de véhicules entre janvier et octobre 2025. Auxquels s’ajoutent 2,01 millions de véhicules à énergies nouvelles. Soit une augmentation annuelle de 90,4 %.

Ainsi, les exportations automobiles de la Chine ont augmenté de 22,9 % rien qu’en octobre par rapport à la même période l’année dernière. Tandis que ses exportations de véhicules à énergies nouvelles ont bondi de 99,9 %, relève l’agence Xinhua.

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Pékin et Tokyo s’écharpent sur l’île de Taïwan sur fond d’un passé douloureux

Les récents propos de la nouvelle Première ministre japonaise concernant la position de son pays sur la question du statut de Taïwan ont créé un climat de tensions entre Pékin et Tokyo. Eclairage.

A-t-elle tourné sept fois sa langue dans sa bouche avant de répondre à des questions d’un élu d’opposition lors de sa première intervention à l’enceinte du Parlement ? C’est la question que se pose tout le monde au pays du Soleil-Levant après avoir entendu la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi, partisane d’une ligne de fermeté vis-à-vis de la Chine, évoquer la semaine dernière le sujet très sensible d’une hypothétique invasion de Taïwan par la Chine et l’intervention militaire du Japon pour défendre l’île dont Pékin revendique la souveraineté et qui n’est qu’à 100 km de l’île japonaise la plus proche.

Si « une situation d’urgence » à Taïwan impliquait « le déploiement de navires de guerre et le recours à la force, cela pourrait constituer une menace pour la survie du Japon », a-t-elle déclaré; sans avoir consulté des notes préparées par des hauts fonctionnaires de son département. Des propos interprétés comme l’indication qu’une attaque contre Taïwan pourrait justifier un soutien militaire de Tokyo à Taipei.

Une déclaration stupéfiante qui s’est propagée comme une onde de choc dans la région de l’Asie de l’Est et même au-delà.

Regain de tensions

Signe de tensions entre les deux géants asiatiques après les déclarations de la cheffe du gouvernement nippon, la Chine a recommandé à ses ressortissants « d’éviter de se rendre au Japon dans un avenir proche », en raison de « risques importants » pour leur sécurité. Sachant que les touristes chinois représentent un quart des visiteurs étrangers au Japon qui accueille par ailleurs plus de 100 000 étudiants chinois. Ainsi, sur les neuf premiers mois de 2025, l’archipel a accueilli 7,5 millions de visiteurs chinois, selon des chiffres officiels nippons, soit une envolée de 42 % sur un an. Attirés par un yen faible, ils ont dépensé l’équivalent de 3,28 milliards d’euros au troisième trimestre.

Pour sa part, Tokyo a annoncé lundi 17 novembre avoir mobilisé son aviation. Et ce, après avoir détecté un drone suspecté d’être chinois près de son île la plus proche de Taïwan.

« Le samedi 15 novembre, il a été confirmé qu’un aéronef sans pilote, supposé d’origine chinoise, a survolé la zone entre l’île de Yonaguni et Taïwan. En réponse, l’aviation de chasse de la Force aérienne d’autodéfense japonaise a été mobilisée », a indiqué le ministère de la Défense sur X.

Que dit la Constitution nippone ?

Reste la question qui se pose avec insistance : le Japon peut-il entrer en conflit avec la Chine pour défendre Taïwan au nom « de la survie du Japon », selon les termes de Mme Takaichi ?

Selon la Constitution japonaise adoptée en 1947 sous diktat américain, le célèbre article 9 établit un principe clair : le Japon « renonce à jamais à la guerre » et à l’usage de la force pour régler les différends internationaux. Le texte va plus loin en interdisant au pays de maintenir des forces armées traditionnelles, une clause unique parmi les grandes puissances.

Pourtant, le Japon dispose aujourd’hui des Forces d’Auto-Défense (JSDF), créées dans les années 1950. Officiellement, il ne s’agit pas d’une armée offensive, mais d’un dispositif strictement dédié à la protection du territoire. Cette interprétation, acceptée au fil du temps, a permis au pays de se doter d’un outil militaire moderne; tout en respectant l’esprit pacifiste de la Constitution.

Or, dans certains cas extrêmes, le gouvernement japonais est autorisé à utiliser la force lorsque l’agression d’un pays tiers est considérée comme un péril direct contre le Japon et sa population. Un scénario qui, pourrait se justifier en cas de conflit autour de Taïwan, qui est situé à moins de 120 kilomètres de certaines îles japonaises.

« Une déclaration de guerre »

Mais la Chine conteste cette lecture : pour Pékin, Taïwan n’est pas un pays tiers, mais une province faisant partie du territoire chinois. Même si dans les faits, cette île de 23 millions d’habitants est autonome politiquement.

Ainsi, Pékin a profité de la sortie de la cheffe du gouvernement nippon pour s’attaquer directement à sa personne : le consul général de Chine à Osaka, Xue Jian, a ainsi menacé sur la plateforme X de « couper cette sale tête sans la moindre hésitation », visant implicitement le Premier ministre japonais. Les médias d’Etat sont aussi montés au créneau pour défendre la position chinoise : la réunification entre Taïwan et la Chine est inéluctable et aucune puissance ne peut se mêler de ce sujet interne à la Chine.

« Le sujet de Taïwan touche au cœur des intérêts de la Chine. Quiconque ose franchir cette ligne rouge affrontera l’opposition déterminée de plus de 1,4 milliard de Chinois et de l’entière nation chinoise ! » Ainsi a averti le Quotidien du peuple, le journal officiel du Parti communiste chinois.

« Fondamentalement, c’est une déclaration de guerre contre la Chine », a renchéri le professeur Xiang Haoyu, du think tank officiel, sur Weibo, le Twitter chinois. « Le Japon est un pays moderne et très développé mais son irrationalité collective n’est pas différente de celle qui prévalait il y a cent ans ». Une allusion au massacre de Nankin en décembre 1937 durant lequel des centaines de milliers de civils et de soldats chinois désarmés furent froidement assassinés et entre 20 000 et 80 000 femmes et enfants violés par les soldats de l’Armée impériale japonaise. Les démons du passé sont de retour.

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La Tunisie en première ligne pour une régulation internationale de l’intelligence artificielle

La Tunisie a pris part au Sommet mondial de l’Internet, tenu du 6 au 10 novembre à Wuzhen, en Chine. Le ministre des Technologies de la Communication, Sofiène Hemissi, y a représenté le pays lors d’un événement d’envergure internationale consacré à la régulation de l’intelligence artificielle (IA) et à la cybersécurité mondiale.

La Tunisie prône un cadre global pour l’IA

Dans ses interventions, le ministre tunisien a insisté sur l’urgence d’un mécanisme international cohérent pour encadrer les usages de l’intelligence artificielle, dont les impacts économiques et éthiques dépassent désormais les frontières nationales.

Il a mis en avant l’expérience tunisienne en matière de régulation numérique, citant les efforts du pays pour concilier innovation technologique et protection des données.

Hemissi a également proposé la création d’un cadre de collaboration entre la Chine et les pays arabes, afin de renforcer la gouvernance numérique régionale et de garantir un partage équitable des bénéfices technologiques entre les nations.

La sécurité numérique au cœur du sommet

Accompagnée par l’ambassade de Tunisie à Pékin, la délégation tunisienne a participé à la cérémonie d’ouverture présidée par Wang Jintao, vice-ministre de l’Administration chinoise du cyberespace (CAC).

Le sommet a réuni des hauts responsables gouvernementaux, des experts internationaux et des représentants d’organisations multilatérales, tous engagés dans la recherche de solutions communes face aux risques croissants liés à l’IA et à la cybersécurité.

Les débats ont porté sur la nécessité de développer des cadres de régulation efficaces pour prévenir les usages abusifs de l’intelligence artificielle et garantir la sécurité des données. Les participants ont unanimement affirmé que le progrès numérique doit servir le bien-être humain et les objectifs du développement durable.

En marge des sessions plénières, plusieurs ateliers thématiques ont réuni des universités, centres de recherche et experts du secteur technologique, favorisant l’échange d’expériences autour d’une gouvernance responsable et inclusive de l’Internet.

Pour la Tunisie, cette participation marque une nouvelle étape dans sa diplomatie numérique, axée sur la coopération internationale et la promotion d’un modèle technologique éthique et équitable.

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120 experts chinois attendus à Tunis pour le Forum sino-africain sur la médecine traditionnelle

Tunis s’apprête à devenir, les 21 et 22 novembre prochains, le centre d’un important rendez-vous médical international : le Forum tuniso-sino-africain pour le développement de la médecine chinoise.

Plus de 120 experts et chercheurs venus de Chine sont attendus à Tunis, aux côtés de délégations africaines et tunisiennes, pour débattre des perspectives de coopération dans le domaine de la médecine traditionnelle et des thérapies naturelles.

Un événement stratégique pour la coopération sanitaire

La préparation de ce forum a fait l’objet d’une rencontre, vendredi 7 novembre, entre le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, et l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Lee, accompagnés de responsables chinois. Les discussions ont porté sur les aspects organisationnels, scientifiques et logistiques de cette manifestation, qui comprendra des conférences, des séminaires et des expositions médicales.

L’événement prévoit également la signature d’accords de partenariat entre la Tunisie et la République populaire de Chine, destinés à renforcer les échanges en matière de formation, de recherche et d’innovation médicale.

Tunis, carrefour des échanges médicaux afro-asiatiques

Pour Mustapha Ferjani, ce forum illustre la place stratégique de la Tunisie comme passerelle entre l’Asie et l’Afrique. Il a souligné que cette initiative consolide la coopération médicale tripartite entre la Tunisie, la Chine et plusieurs pays africains, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de transfert de savoirs et de technologies dans le domaine de la médecine traditionnelle.

Avec la participation d’experts de haut niveau et l’intérêt croissant pour les approches thérapeutiques intégrées, Tunis s’affirme comme une plateforme régionale des échanges scientifiques et médicaux.

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