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L’Inde et la Chine discutent de la reprise des vols directs

Les ministres des Affaires étrangères de l’Inde et de la Chine, respectivement S. Jaishankar et Wang Yi, ont discuté mercredi 20 novembre 2024 de la reprise des vols directs entre les deux pays. Une mesure qui devrait renforcer le commerce, le tourisme et les échanges culturels.

Cette évolution intervient plusieurs semaines après que New Delhi et Pékin ont convenu de résoudre un conflit frontalier qui dure depuis quatre ans.

Lors de leur réunion en marge du sommet du G20 au Brésil, les ministres ont noté que le désengagement le long de la Ligne de contrôle effectif (LAC), la zone frontalière himalayenne où les troupes s’étaient affrontées en 2020, conduisant à une impasse diplomatique et militaire de longue date, « avait contribué au maintien de la paix et de la tranquillité ».

Les discussions ont porté sur les prochaines étapes des relations entre l’Inde et la Chine, a indiqué le ministère indien des Affaires étrangères dans un communiqué. Parmi les mesures évoquées figurent la reprise du pèlerinage au lac Mansarovar et au mont Kailash au Tibet, considérés comme des lieux sacrés dans les religions hindoue, jaïne et bouddhiste. Mais aussi le partage de données sur les rivières transfrontalières, les échanges de médias et la reprise des vols directs entre l’Inde et la Chine.

Les vols directs entre l’Inde et la Chine, ainsi que le pèlerinage, ont été suspendus en raison de la pandémie de Covid-19 en 2020 et n’ont pas repris depuis, malgré la levée des restrictions il y a plusieurs années.

M. Wang a noté que les pourparlers fructueux entre le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi lors du sommet des BRICS dans la ville russe de Kazan le mois dernier et le « redémarrage » des relations bilatérales sont conformes aux « intérêts fondamentaux des deux peuples, aux attentes des pays du Sud global et à la bonne direction de l’histoire », selon l’agence de presse Xinhua.

Il a affirmé que la Chine et l’Inde, en tant que voisins et principales économies en développement, ont plus d’intérêts communs que de différences. Et qu’elles devraient donc considérer le développement de l’autre comme une opportunité et travailler ensemble pour parvenir à un développement commun.

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Le jeu complexe de l’Arabie saoudite

La tragédie que vivent les Palestiniens ne cesse de creuser le fossé entre la passivité ou l’impuissance des gouvernants arabes et la solidarité des peuples arabes. Pour tenter de sauver les apparences, les dirigeants du Golfe qui viennent de se réunir à Riyad ont proposé une feuille de route appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban. Tout en réaffirmant la solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien.

Pour le leader régional, l’Arabie saoudite, la position officielle est sans ambigüité : la création d’un Etat palestinien (sur la base des frontières de 1967), avec Jérusalem-Est pour capitale, est une condition préalable à toute stabilisation (régionale) et normalisation (avec Israël). Un discours qui illustre le jeu complexe auquel joue le prince héritier Mohammed Ben Salman.

Des liens stratégiques avec les Etats-Unis

Historiquement, l’Arabie saoudite est le premier allié des Etats-Unis dans la région. Dès les années 30, les Etats-Unis s’emploient à contrôler l’extraction, mais également l’acheminement des ressources pétrolières. En février 1945, le président Franklin Roosevelt conclut avec le roi d’Arabie saoudite, Ibn Saoud, le « Pacte du Quincy » (accord historique qui tire son nom du navire de guerre américain sur lequel il a été conclu), prévoyant la garantie de l’approvisionnement des Etats-Unis en pétrole saoudien à des prix préférentiels, en échange de la protection du royaume saoudien contre une éventuelle agression (notamment de la part de l’Irak, de l’Iran et de l’Egypte).

Preuve de la force de l’alliance stratégique scellée entre Américains et Saoudiens, celle-ci a traversé les guerres israélo-arabes, la Guerre froide, les « guerres du Golfe » (1991 et 2003) et même les attentats du 11 septembre 2001 (impliquant des citoyens saoudiens) ou la guerre actuelle à Gaza.

Cette donne est-elle vouée à perdurer? Le prince héritier Mohammed ben Salmane (« MBS ») profite du désengagement américain du Moyen-Orient pour tenter d’imposer un nouvel ordre régional dans un monde multipolaire.

Un rapprochement stratégique avec la Russie, la Chine et… l’Iran

Sans remettre en cause son alliance militaire avec les États-Unis, l’Arabie saoudite est de plus en plus liée à la Russie (partenariat stratégique sur l’OPEP+) et à la Chine (son premier importateur de pétrole et principal partenaire commercial). Pékin a joué un rôle décisif (d’intermédiaire) dans le rapprochement entre deux grandes puissances régionales et adversaires stratégiques : l’Arabie saoudite et l’Iran (médiation qui a abouti au rétablissement de leurs relations diplomatiques en mars 2023). L’événement acte l’ascension de la Chine (les négociations secrètes se sont conclues sous son égide) en tant qu’acteur stratégique dans la région du Moyen-Orient (Pékin est devenu un partenaire des monarchies de la péninsule arabique), sur fond de désengagement américain.

Récemment, l’Arabie saoudite a affiché son soutien à l’Iran dans sa confrontation avec Israël et tente même d’apparaître comme le garant de la cause palestinienne, fonction inhérente à toute puissance qui souhaite s’imposer comme leader du monde arabo-musulman.

Partant, non seulement la pétromonarchie se tourne vers la Chine et se rapproche de l’Iran, mais elle s’éloigne de la perspective de normalisation avec Israël, pourtant ouverte par la signature des « accords Abrahams », du nom des deux traités de paix conclus en 2020 (sous l’égide du président Trump) entre Israël et les Emirats arabes unis, d’une part; et entre Israël et Bahreïn, d’autre part. Le royaume saoudien pourrait être tenté de renforcer un sous-système régional pétrolier et musulman. Et ce, en s’appuyant notamment sur l’instrument à la fois sécuritaire et économique que représente le Conseil de coopération du Golfe (CCG).

A travers son jeu complexe, il s’agit pour l’Arabie saoudite d’ériger un Moyen-Orient stabilisé et développé, qui transcenderait les traditionnels clivages religieux et géopolitiques. Le tout sans volonté de remise en cause des régimes de la région.

Reste que l’émancipation de l’Arabie saoudite par rapport aux Etats-Unis renforce d’autant plus l’enjeu de la relation stratégique entre la puissance américaine et son premier allié dans la région : Israël.

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Investissement étranger en Chine : Malgré la baisse globale, quels secteurs tirent leur épingle du jeu ?

ChineLa Chine a enregistré une augmentation de 11,8% du nombre de nouvelles entreprises à capitaux étrangers créées au cours des dix premiers mois de 2024, malgré une baisse significative des investissements directs étrangers (IDE).

Entre janvier et octobre, 46.893 nouvelles entreprises à capitaux étrangers ont été établies dans le pays asiatique, représentant une hausse de 11,8% par rapport à l’année précédente, selon le ministère chinois du Commerce.

Durant la même période, les IDE effectivement utilisés en Chine continentale ont totalisé 693,21 milliards de yuans (environ 96,2 milliards de dollars américains), ce qui représente une baisse de 29,8% par rapport à l’année précédente, a indiqué le ministère dans un communiqué publié vendredi.

Le secteur manufacturier de haute technologie a attiré 80,18 milliards de yuans, soit 11,6% du flux total d’IDE, en hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport à la même période en 2023, relève le communiqué.

Les IDE dans la fabrication d’équipements médicaux et d’instruments ont bondi de 61,7%, tandis que ceux dans la fabrication d’ordinateurs et d’équipements de bureau ont progressé de 48,8%, fait savoir la même source.

Les IDE en provenance d’Allemagne et d’Australie ont enregistré les plus fortes hausses, augmentant respectivement de 7,5% et 6% en glissement annuel, d’après les données du ministère.

Après son échec aux examens, un étudiant tue 8 personnes et en blesse 17 dans une école en Chine

Après son échec aux examens, un étudiant tue 8 personnes et en blesse 17 dans une école en Chine

Un étudiant de 21 ans a perpétré une attaque meurtrière à l’arme blanche dans une école professionnelle d’art et de technologie à Wuxi, dans la province du Jiangsu, à l’est de la Chine. L’incident, survenu samedi à 18h30 heure locale, a coûté la vie à 8 personnes et blessé 17 autres. Selon la police, le […]

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La Chine est prête à engager une guerre commerciale avec Trump

Le Financial Times a rapporté, le 15 novembre 2024, que la Chine a préparé de fortes contre-mesures pour riposter contre les entreprises américaines si Trump relance la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies mondiales, selon des consultants de Pékin et des analystes internationaux des risques.

Le gouvernement du dirigeant chinois Xi Jinping avait été pris au dépourvu après la victoire surprise de Trump aux élections de 2016, et l’administration a ensuite imposé des droits de douane plus élevés, des contrôles plus stricts des investissements et des sanctions contre les entreprises chinoises.

Bien que les perspectives économiques soient fragiles depuis, rendant la Chine plus vulnérable aux pressions américaines, au cours des huit dernières années, Pékin a introduit de nouvelles lois plus radicales qui lui permettent de mettre sur liste noire des entreprises étrangères, d’imposer ses propres sanctions et de couper l’accès des États-Unis à des informations critiques sur les chaînes d’approvisionnement.

Lire aussi: La Chine met en garde les États-Unis contre toute entrave à leurs relations avec la Russie

Wang Dong, directeur exécutif de l’Institut pour la coopération et la compréhension mondiales de l’Université de Pékin, a déclaré : « Il s’agit d’un processus à double sens. La Chine s’engagera bien sûr autant que possible avec le président Trump pour tenter de négocier. En 2018, cela ne pouvait pas être obtenu par des négociations. Tous les résultats devaient être obtenus, et nous protégerons fermement les droits et les intérêts de la Chine ».

Réactivation de la loi anti-sanctions étrangères

Alors que Biden a conservé la plupart des mesures de son prédécesseur concernant la Chine, Trump a affiché une position plus dure en nommant des faucons à des postes clés.

Actuellement, la Chine peut utiliser la « Loi anti-sanctions étrangères » pour répondre aux mesures prises par d’autres pays, et elle maintient également une « Liste d’entités peu fiables » pour cibler les entreprises étrangères jugées préjudiciables aux intérêts nationaux de la Chine.

Des lois élargies sur le contrôle des exportations signifient que Pékin peut également militariser sa domination mondiale dans l’approvisionnement en terres rares, en lithium et en dizaines d’autres ressources technologiques modernes clés.

Mesures d’avertissement…

Andrew Gilholm, responsable de l’analyse de la Chine au sein du cabinet de conseil Control Risks, a déclaré que de nombreuses personnes sous-estiment les dommages que Pékin peut causer aux intérêts américains.

Gilholm a souligné les mesures « d’avertissement » prises ces derniers mois, notamment les sanctions contre Skydio, le plus grand fabricant américain de drones. L’entreprise fournit des drones à l’armée ukrainienne, tandis que la Chine interdit à ses propres sociétés de fournir des composants clés à Skydio.

Pékin a également menacé de placer PVH, dont les marques incluent Calvin Klein et Tommy Hilfiger, sur sa « liste d’entités peu fiables », une décision qui pourrait couper l’accès de l’entreprise de vêtements au marché chinois.

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La Chine « rattrape » l’Occident dans la course à la technologie, selon Microsoft

L’Occident doit comprendre que la Chine n’est plus à la traîne mais est en concurrence avec les Etats-Unis et l’Europe dans la « course » technologique. Ainsi a prévenu, le 13 novembre 2024, le vice-président du Conseil d’administration et président de Microsoft, Brad Smith.

Les tensions entre les États-Unis et la Chine ces dernières années se sont concentrées sur une bataille pour la suprématie technologique. Aboutissant à un contrôle accru des exportations de technologies critiques. À la fin de l’année dernière, le chinois Huawei a « surpris » le marché en lançant un smartphone qui, selon les critiques, pourrait atteindre des vitesses de téléchargement 5G. Ce qui a amené beaucoup à spéculer que l’entreprise défiait les sanctions technologiques américaines.

S’exprimant lors de la conférence technologique Web Summit à Lisbonne, au Portugal, M. Smith de Microsoft a déclaré à CNBC que, « à bien des égards », la Chine est désormais proche ou peut même « rattraper son retard » en matière de développement technologique.

« Je pense que l’un des dangers est que les gens qui ne visitent pas la Chine pensent souvent que la Chine est toujours en retard », a-t-il déclaré à Karen Cho de CNBC. « Mais quand vous arrivez [en Chine], vous êtes frappé par tout ce qu’ils font ».

Il a prédit que les entreprises chinoises et américaines seront en concurrence à long terme dans le secteur technologique et a exhorté les entreprises américaines et européennes à travailler ensemble pour développer les économies mondiales et « ouvrir » les technologies telles que l’intelligence artificielle au reste du monde.

Microsoft est présent en Chine depuis 1992, selon le site Internet de l’entreprise, notamment via le plus grand centre de recherche et développement du géant technologique en dehors des États-Unis. Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a déclaré l’année dernière que la société ne se concentrait pas sur la Chine en tant que marché intérieur, mais qu’elle fournissait plutôt des services aux entreprises chinoises. Dans le même temps, il a fait valoir que l’entreprise avait une présence locale plus importante que de nombreux autres géants américains de la technologie.

Dans le contexte de l’évolution politique aux États-Unis et de la période de transition précédant le retour du républicain Donald Trump à la Maison Blanche, M. Smith a estimé qu’il était encore trop tôt pour estimer l’impact que cela pourrait avoir sur le transfert de technologie.

Il a expliqué qu’« en tant qu’entreprise technologique américaine, nous ne pouvons faire des affaires en Chine que lorsque nous offrons un service que le gouvernement chinois souhaite et que le gouvernement américain souhaite que nous apportions [en Chine] ».

Enfin, il a prédit que certaines technologies seraient transférées vers la Chine et que cette décision ne dépendrait pas des entreprises technologiques.

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DOSSIER SPECIAL (IV) – Trump et le Maghreb : Entre défis et opportunités dans un monde reconfiguré

La présidence de Donald Trump, marquée par son style de gouvernance non conventionnel et son approche centrée sur les intérêts américains, aurait des répercussions significatives sur les relations internationales et sur les pays du Maghreb, dont la Tunisie.

Dans un contexte global marqué par les rivalités géopolitiques, les tensions commerciales et une polarisation accrue, les choix de politique étrangère de Trump pourraient introduire des incertitudes. Tout en offrant des opportunités de repositionnement stratégique pour les pays maghrébins.

 

ZOOM  4 – Quatrième incertitude : positionnement face à la Chine et à la Russie… dilemmes pour les pays du Maghreb

Les tensions croissantes entre les États-Unis et des puissances comme la Chine et la Russie ont un impact non négligeable sur les pays du Maghreb, qui se retrouvent à jongler entre leurs liens traditionnels avec l’Occident et leur intérêt grandissant pour les partenariats avec ces nouveaux acteurs. Cette situation expose les pays maghrébins à des choix stratégiques complexes, les amenant à réfléchir à leur positionnement et aux compromis qu’ils devront faire pour préserver leur souveraineté et sécuriser leurs intérêts économiques et politiques.

Les pays du Maghreb, notamment le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, ont des relations de longue date avec l’Europe et les États-Unis.

Ces liens incluent des accords commerciaux privilégiés, des investissements directs, et des programmes d’aide au développement. La coopération avec les États-Unis se manifeste également sur le plan sécuritaire, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et du contrôle des flux migratoires.

Ces relations traditionnelles apportent une stabilité économique et politique aux pays maghrébins, mais créent aussi une dépendance vis-à-vis des partenaires occidentaux, qui influencent souvent leurs politiques nationales et régionales.

 

  • Effets de l’intérêt croissant pour la Chine et la Russie : opportunités et contraintes

Ces dernières années, les pays du Maghreb ont élargi leurs partenariats économiques et politiques avec la Chine et la Russie, attirés par des alternatives aux conditions strictes souvent imposées par les partenaires occidentaux.

La Chine, par exemple, propose des investissements massifs dans les infrastructures, notamment dans le cadre de l’initiative des Nouvelles Routes de la Soie. Plusieurs projets chinois, tels que la construction de ports, d’autoroutes et de centrales énergétiques, répondent aux besoins criants en infrastructures dans la région, particulièrement en Algérie et au Maroc.

La Russie, de son côté, a renforcé sa présence en Afrique du Nord dans des domaines comme la sécurité et l’énergie. Son partenariat avec l’Algérie dans le domaine des hydrocarbures et ses accords militaires témoignent d’une volonté d’influence accrue dans la région.

Pour les pays du Maghreb, ces partenariats représentent des opportunités d’accéder à de nouvelles ressources, de diversifier leurs exportations et de bénéficier de nouvelles technologies, sans les conditions politiques souvent associées aux investissements occidentaux.

 

  • Effets des pressions américaines et des équilibres délicats

Sous la présidence de Trump, les États-Unis ont adopté une position plus ferme face à la Chine et la Russie, exhortant leurs partenaires internationaux à limiter leurs interactions avec ces puissances. Ce climat de confrontation pourrait avoir des conséquences pour les pays maghrébins, qui pourraient se retrouver sous pression pour limiter leurs partenariats avec la Chine et la Russie afin de ne pas compromettre leurs relations avec l’Occident.

Par exemple, une coopération trop visible avec la Chine dans des secteurs stratégiques comme les télécommunications pourrait être perçue comme une menace pour la sécurité par les États-Unis et leurs alliés. Ce qui risquerait de compliquer les relations diplomatiques.

Toutefois, céder à ces pressions pourrait être perçu comme une atteinte à leur souveraineté nationale par les gouvernements du Maghreb, qui souhaitent avant tout préserver leur indépendance dans leurs choix de partenariats.

Par ailleurs, limiter les interactions avec la Chine et la Russie pourrait priver les pays du Maghreb d’opportunités de financement et d’infrastructures cruciales pour leur développement économique.

 

  • Effets entre la neutralité et la diversification des partenariats

Dans ce contexte complexe, une option pour les pays du Maghreb pourrait consister à adopter une posture de neutralité vis-à-vis des rivalités entre les grandes puissances, afin de bénéficier à la fois des relations avec l’Occident et des partenariats avec la Chine et la Russie.

Cette position pourrait cependant être difficile à maintenir si les pressions américaines s’intensifient. Une neutralité trop marquée pourrait même être perçue comme un manque de loyauté par leurs partenaires traditionnels.

Une alternative pourrait être de renforcer leurs relations avec des puissances régionales émergentes comme la Turquie et le Qatar, qui, tout en étant moins hégémoniques, ont montré une volonté de soutenir des projets économiques et sécuritaires au Maghreb.

La Turquie, par exemple, s’implique de plus en plus dans le secteur de la construction et de la défense. Tandis que le Qatar investit dans les infrastructures et le tourisme.

Cette diversification permettrait aux pays du Maghreb d’éviter une trop grande dépendance envers une seule puissance et de maintenir une certaine flexibilité dans leurs alliances internationales.

 

  • Effets des risques de dépendance stratégique et de l’instabilité géopolitique

S’engager plus étroitement avec des puissances comme la Chine ou la Russie pourrait cependant engendrer de nouveaux risques de dépendance stratégique pour les pays du Maghreb.

En effet, ces partenaires alternatifs pourraient demander, en échange de leur soutien, des concessions économiques ou politiques qui limiteront la marge de manœuvre des États maghrébins.

Par ailleurs, un rapprochement excessif avec la Chine ou la Russie pourrait isoler le Maghreb de ses alliés traditionnels occidentaux. Ce qui pourrait nuire à ses intérêts dans des domaines comme l’aide au développement et les accords commerciaux privilégiés.

Enfin, la région maghrébine elle-même pourrait devenir un terrain de compétition géopolitique entre les grandes puissances, comme en témoignent les tensions autour de la Libye, où plusieurs acteurs externes cherchent à influencer l’avenir politique du pays.

Un contexte d’intérêts divergents pourrait alors compliquer la coopération régionale, fragiliser la stabilité politique et potentiellement polariser les pays du Maghreb en fonction de leurs alliances.

 

En définitive, les pays du Maghreb se trouvent dans une situation stratégique délicate, tiraillés entre la préservation de leurs liens avec l’Occident et les opportunités offertes par la Chine et la Russie.

Dans ce contexte de tensions internationales croissantes, ils devront faire preuve de diplomatie et de pragmatisme pour adopter un positionnement qui préserve leurs intérêts nationaux, tout en évitant des dépendances excessives.

La diversification de leurs alliances, notamment en renforçant les relations avec des partenaires régionaux comme la Turquie et le Qatar, pourrait être une solution pour maintenir un équilibre. Mais cette stratégie demande une grande habileté diplomatique et une vigilance constante face aux évolutions géopolitiques.

 

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DOSSIER SPECIAL (II) – Trump et le Maghreb : entre défis et opportunités dans un monde reconfiguré

DOSSIER SPECIAL (I) – Trump et le Maghreb : Entre défis et opportunités dans un monde reconfiguré

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Tunisie-Chine : rencontre de haut niveau pour renforcer le partenariat stratégique

Le 12 novembre 2024, le secrétaire d’État aux affaires étrangères de Tunisie, Mohamed Ben Ayed, a rencontré Sun Shuizhan, directrice générale adjointe de la coopération régionale à la Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de Sun en Tunisie du 11 au 15 novembre, visant à discuter des relations de coopération tuniso-chinoises et des résultats des visites réciproques, notamment celles du président en Chine en mai-juin 2024 et du chef du gouvernement lors du Forum de coopération sino-africain en septembre 2024.

Avec TAP

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UBS abaisse ses prévisions de croissance économique en Chine à 4 % en 2025

UBS a abaissé lundi 11 novembre 2024 sa prévision de base de croissance du PIB chinois à environ 4 % pour 2025. Et ce, après la publication des résultats des élections américaines.

La banque s’attendait auparavant à une croissance de 4,5 % l’année prochaine. En revanche, elle = a relevé sa prévision de croissance économique chinoise en 2024 à 4,8 %, contre une prévision précédente de 4,6 %.

En outre, la banque estime que le yuan s’affaiblisse par rapport au dollar l’année prochaine et à ce que l’administration Trump impose progressivement des droits de douane supplémentaires sur la plupart des importations en provenance de Chine, à partir du second semestre 2025.

Enfin, UBS prévoit également que la Chine réagisse à ce choc extérieur. Et ce, en augmentant son soutien financier pour stimuler la demande intérieure entre 2025 et 2026.

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Le déficit commercial de la Tunisie avec la Chine dépasse les 7,35 milliards de dinars

Le déficit commercial s’est allégé pour s’établir à un niveau 15 716 millions de dinars (MDT) au cours de l’année 2024. Et ce, contre -15 853,1 MDT, durant les dix premiers mois de l’année 2023, essentiellement avec la Chine, la Russie et l’Algérie. Le taux de couverture a gagné 0,6 point par rapport à la même période de l’année 2023 pour s’établir à 76,7%. C’est ce qu’il ressort de la note sur le Commerce extérieur aux prix courants pour octobre 2024 publié dans la soirée de lundi 11 novembre par l’Institut national de la statistique (INS).

Ce déficit commercial provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que : la Chine (-7 353,4 MDT); la Russie (-4 700,6 MDT); l’Algérie (-3 534,5 MDT); la Turquie (-2 286,9 MDT); l’Inde (-1 182,8 MDT); et l’Ukraine (-1 157 MDT).

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement : la France (4 335,6 MDT); l’Italie (1 467,5 MDT); l’Allemagne (1 932,5 MD); la Libye (1 790,2 MDT); et le Maroc (176,3 MDT).

A noter par ailleurs que le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à 6 319,3 MDT. Tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à 9 396,7 MDT; contre 8 524,9 MDT durant les dix premiers mois de l’année 2023.

Augmentation des exportations de 2,1 %

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants, durant les dix premiers mois de l’année 2024, montrent que les exportations ont augmenté de 2,1 %; contre 6,9% durant la même période en 2023. Elles ont atteint 51 623,4 MDT; contre 50 550 MDT durant les dix premiers mois de l’année 2023.

L’augmentation observée durant les dix premiers mois de l’année 2024 concerne essentiellement les exportations du secteur des industries agro-alimentaires qui ont augmenté de 25,4 %, celles du secteur de l’énergie de 23,8 %; ainsi que celles du secteur des industries mécaniques et électriques de 1,4 %.

En revanche, les exportations du secteur des mines, phosphates et dérivés ont baissé de 24,8 % et celles des textiles/habillement et cuirs de 5,4 %.

Par zone, les exportations tunisiennes vers l’Union européenne, qui se sont élevées à 69,4 % du total des exportations, sont quasi stables (+0,2 %). Cette évolution est expliquée, d’une part par la hausse des exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que l’Italie (+4,2 %), l’Espagne (+9,8 %) et l’Allemagne (+0,5 %); et, d’autre part, par la baisse observée avec la France (-2,2 %) et les Pays-Bas (-28,6 %).

Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+43,9 %); mais elles ont baissé avec la Libye (-12,4 %), le Maroc (-14,1 %) et l’Égypte (-6,9 %).

Hausse des importations de 1,4 %

Quant aux importations, elles ont enregistré une hausse de 1,4 %; contre -3,3 % durant la même période en 2023. En valeur, les importations ont atteint 67 339,4 MDT; contre 66 403,2 MDT, durant les dix premiers mois de l’année 2023.

La hausse des importations provient, d’une part de l’augmentation enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (+13,4 %), des biens d’équipement (+4,6 %) et des biens de consommation (+5,2 %); et, d’autre part, de la baisse observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-4,3 %) et du groupe des produits alimentaires (-12,5 %).

Pour ce qui est des importations avec l’Union européenne (43,4 % du total des importations), elles ont enregistré une hausse de 1,8 % pour s’établir à 29 209,5 MDT. Les importations ont augmenté avec l’Allemagne (+11,1 %), l’Espagne (+7,2 %) et la France (+0,6 %). En revanche elles ont baissé avec l’Italie (-2,8 %), les Pays-Bas (-9,9 %) et la Belgique (-13,9 %).

Hors Union européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+4,7 %), l’Inde (+2,5 %) et la Suisse (+17,3 %); mais ont baissé avec la Russie (-21 %) et la Turquie (-9,5 %).

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Trump : une élection contre la mondialisation

La victoire de Trump à l’élection présidentielle américaine est aussi celle de l’isolationnisme et du protectionnisme. Le discours de campagne du président élu s’est focalisé sur la lutte contre l’immigration et sur la nécessité de plus taxer les produits étrangers importés. Le slogan trumpiste « America first » s’inscrit dans un mouvement plus global remettant en cause la mondialisation et valorisant le retour des frontières contre la libre circulation des personnes et des marchandises.

 

De la crise financière de 2008 à la guerre en Ukraine en passant par le « Brexit », l’élection de Donald Trump et les crises sociales dans le « Sud global » (creusant les inégalités entre pays riches et pays pauvres), le discours sur la « mondialisation heureuse » est battu en brèche.

La remise en cause de la mondialisation

D’une part, la mondialisation, jusque-là considérée comme une force d’harmonisation et de pacification planétaire, est porteuse de fragmentation et de conflictualité, du fait de la montée en puissance de la Chine et autres grands pays émergents qu’elle favorisait; ainsi que des réactions identitaires et réactionnaires qu’elle provoquait un peu partout dans le monde.

D’autre part, la perspective d’une prospérité généralisée, d’un borderless world et d’un marché mondial régi par une « concurrence libre et non faussée », n’est plus à l’ordre du jour.

Dans le monde occidental, la confiance dans le modèle du libre-échange a perdu de son attractivité face à la fragilisation des classes populaires/moyennes par la fermeture d’usines, la destruction d’emplois et le creusement des inégalités. La mondialisation est de plus en plus perçue par les opinions publiques occidentales comme une source de risque et de vulnérabilité.

 

D’autre part, la perspective d’une prospérité généralisée, d’un borderless world et d’un marché mondial régi par une « concurrence libre et non faussée », n’est plus à l’ordre du jour.

 

La pandémie de Covid-19 (avec la dépendance aux masques et aux médicaments « made in China ») a servi de révélateur. Et la guerre en Ukraine (et ses conséquences sur les marchés des énergies et des céréales) a confirmé l’enjeu clé de la sécurité des chaînes mondiales de production et d’approvisionnement.

Partant, un souverainisme politique et économique se diffuse et affecte l’ordre international libéral établi en 1945. Le découplage et la réindustrialisation ont fait irruption dans les débats stratégiques, avec en toile de fond la résurgence du thème de la souveraineté (alimentaire, industrielle, technologique, etc.) et des pratiques protectionnistes.

Un mouvement de démondialisation

Un mouvement de « démondialisation » (conjuguant mesures protectionnistes et plans de subventions massives) prend forme. Même si l’idée doit être nuancée et relativisée, les fondements de la mondialisation sont mis en cause depuis la crise financière de 2008, mais également la première présidence Trump et la pandémie de Covid-19. Le retour des nations et du nationalisme, le néo-nationalisme en vogue (y compris dans les démocraties occidentales) se traduit par une défiance à l’endroit du multilatéralisme (institutionnel et normatif) et du libre-échange.

La vague protectionniste occidentale actuelle a des causes multiples. Elles vont de la crise financière de 2008-2009 à la prise de conscience post-Covid des vulnérabilités de certaines chaînes de valeur dans des secteurs stratégiques. S’y ajoutent les exigences de la bataille climatique et, pour les Etats-Unis, la rivalité avec la Chine dans les technologies de l’avenir.

 

Le retour des nations et du nationalisme, le néo-nationalisme en vogue (y compris dans les démocraties occidentales) se traduit par une défiance à l’endroit du multilatéralisme (institutionnel et normatif) et du libre-échange.

 

Enfin, ce moment protectionniste est aussi une réponse occidentale à la politique économique de Pékin. Aux dépens de la consommation intérieure, la Chine fonde sa croissance sur un blitz à l’exportation – un assaut planifié et survitaminé aux subventions publiques. « Concurrence déloyale », disent les Américains, qui répliquent. Tarifs douaniers sur nombre d’importations chinoises (100 % sur les véhicules électriques). Embargo sur une partie du high-tech américain à destination de la Chine.

La montée du protectionnisme occidental, doublée d’une baisse tendancielle de l’aide internationale, frappe les plus pauvres en Afrique, en Asie, en Amérique latine. Un tournant unilatéraliste et protectionniste susceptible de nourrir une guerre commerciale entre la Chine, les Etats-Unis et l’Europe, et d’exacerber les tensions internationales, en particulier entre les Etats-Unis et la Chine…

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Le potentiel inexploité d’exportation de l’huile d’olive tunisienne vers la Chine

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) a organisé, vendredi 1er novembre 2024, à la Maison de l’exportateur à Tunis,  un colloque sur «Les  opportunités et les conditions pour l’entrée de l’huile d’olive tunisienne sur le marché chinois».

La rencontre visait à informer davantage les exportateurs d’huile d’olive tunisienne sur les particularités du marché chinois en leur fournissant les informations nécessaires sur les conditions d’accès, les normes et les réglementations à respecter pour réussir à se positionner sur ce marché en pleine croissance.

Etaient présents à la conférence, outre un nombre important d’exportateurs locaux d’huile d’olive, des représentants du ministère du Commerce et du Développement des exportations, de l’ambassade de Chine en Tunisie, du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (Packtec) et du Conseil d’affaires tuniso-chinois. «Le marché chinois offre des opportunités d’investissement prometteuses pour les produits tunisiens, surtout à la lumière de la croissance constante de la demande mondiale de produits de santé de qualité», a déclaré le président du Cepex, Mourad Ben Hassine, dans son allocution introductive, estimant le potentiel inexploité d’exportation de l’huile d’olive tunisienne vers la Chine à environ 68 millions de dinars tunisiens, sur un total de 217 millions de dinars de potentiel d’exportation inexploité vers cet immense pays en plein développement économique et social.

Le Cepex cherche à faciliter l’accès des entreprises tunisiennes au marché chinois à travers la plateforme d’enregistrement des douanes chinoises, étape obligatoire pour les produits agricoles dont fait partie l’huile d’olive, a encore souligné Ben Hassine, tout en précisant que seules 5 entreprises tunisiennes se sont inscrites jusqu’à présent sur cette plateforme, et en invitant le reste des entreprises à bénéficier des services du centre pour faciliter les processus d’enregistrement et fournir les informations nécessaires pour assurer le bon déroulement des opérations d’exportation vers ce marché plein de promesse.

Pour accéder à un marché aussi prometteur pour l’huile d’olive tunisienne que celui de la Chine, il convient de développer une stratégie de communication, basée principalement sur le numérique, pour faire connaître davantage les produits de l’industrie alimentaire tunisienne, en général, et l’huile d’olive en particulier, en mettant l’accent sur sa haute qualité, a souligné, de son côté, l’ambassadeur de Tunisie en Chine, Adel Larbi.

Pour la directrice générale du Packtec, Narjes Mosleh Hammar, malgré la modeste présence de l’huile d’olive tunisienne sur le marché chinois, il existe une réelle volonté des industriels tunisiens à développer la compétitivité de leur produit et pour conquérir ce marché dont les consommateurs ont des exigences assez particulières qu’il va falloir satisfaire.

Le responsable des affaires économiques à l’ambassade de Chine en Tunisie, Liang Gang, a brossé un tableau de l’économie chinoise, qui a réalisé au cours de l’année écoulée un taux de croissance estimé à 4,7%, soulignant que son pays est en train de s’ouvrir davantage aux marchés étrangers, notamment africains. D’où, selon lui, l’importance de travailler au développement de programmes et d’opérations visant à faire progresser la coopération économique et commerciale entre la Chine et la Tunisie, notamment à la lumière des accords bilatéraux et des efforts conjoints visant à les développer davantage.

La vice-présidente du Conseil d’affaires tuniso-chinois, Douha Chtouro,  a mis en avant, elle aussi, le potentiel d’exportation des produits agricoles alimentaires vers la Chine, et présenté quelques conseils pratiques aux exportateurs d’huile d’olive concernant les différentes étapes et procédures à suivre pour entrer sur ce marché.

La table-ronde a été aussi une occasion pour présenter les incitations et les encouragements fournis par le Fonds pour la promotion de l’huile d’olive en conserve (Foprohoc) et le processus d’enregistrement des exportateurs d’huile d’olive sur la plateforme douanière chinoise, ainsi des modèles réussis d’entreprises tunisiennes exportatrices d’huile d’olive sur le marché chinois. Leurs représentants ont présenté des témoignages en direct sur leur expérience des procédures douanières et des défis logistiques auxquels ils ont été confrontés, ainsi que sur les stratégies de marketing qu’ils ont adoptées pour s’implanter et renforcer leur présence.

I. B.

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