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USA – Chine : Tarifs américains réduits, trêve d’un an sur les terres rares

USA ChineAprès une rencontre à Busan (Corée du Sud), Washington annonce une baisse de l’«average tariff» sur les importations chinoises de 57% à 47%. Pékin diffère pendant un an ses nouvelles restrictions d’exportation sur les terres rares. Les deux pays suspendent pour un an leurs frais portuaires réciproques.

Objectif : désescalade commerciale et reprise ciblée des échanges.

Agriculture et énergie : achats annoncés

La Chine s’engage à reprendre des achats de soja américains (12 Mt « cette saison », puis 25 Mt/an sur trois ans, selon le Trésor US). Washington évoque des ventes d’hydrocarbures (projets LNG/Alaska) à négocier.

Technologies et contrôles à l’export

Les sujets sensibles (semi-conducteurs, Nvidia, contrôle des exportations) restent ouverts. Les États-Unis suspendent pour un an l’extension de certaines listes de contrôle (Entity List/subsidiaries). Pékin indique une volonté de « résoudre » le dossier TikTok dans le cadre des échanges.

Logistique maritime et frais portuaires

Outre les tarifs, les deux capitales annoncent la suspension réciproque des frais portuaires imposés en octobre, afin d’alléger les coûts de transport et d’éviter de nouvelles frictions logistiques.

Portée de l’accord

L’accord est présenté comme une désescalade limitée dans le temps. Les marchés réagissent prudemment. Plusieurs contentieux structurels demeurent (technologies, sécurité, subventions). Renégociation annuelle annoncée.

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Trump annonce la réduction des droits de douane avec la Chine et la relance des achats de soja américain

Donald Trump a annoncé un accord important avec la Chine pour mettre fin aux tensions commerciales. Cet accord prévoit notamment une réduction des droits de douane, ainsi qu’une relance des achats de soja américain par la Chine.

Cette annonce a eu lieu à la fin de la tournée asiatique de Trump, après une rencontre avec le président chinois Xi Jinping à Busan, en Corée du Sud. Ce face-à-face était leur première rencontre depuis 2019. Trump a qualifié cette réunion de ‘’très bonne’’ et a expliqué que les droits de douane sur les importations chinoises seraient réduits de 57 à 47%.

En retour, la Chine s’engage à acheter plus de soja américain, à maintenir les exportations de terres rares (qui sont importantes pour les technologies avancées) et à renforcer la lutte contre le trafic de fentanyl.

Le président chinois Xi Jinping a souligné que la Chine et les États-Unis avaient trouvé un ‘’consensus’’ et que leurs relations commerciales devraient rester solides.

Sur le plan agricole, Trump a précisé que la Chine commencerait immédiatement à acheter d’importantes quantités de soja et d’autres produits agricoles américains. Cela représente une bouffée d’air pour les agriculteurs américains, qui souffraient de la guerre commerciale avec la Chine.

Trump a également évoqué la question des puces électroniques de Nvidia, mais a précisé qu’elles ne faisaient pas partie des discussions avec la Chine. En résumé, cet accord vise à apaiser les tensions commerciales tout en laissant de côté des sujets sensibles, comme l’intelligence artificielle et les technologies avancées.

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Jinping – Trump: est-ce la fin de la guerre commerciale sino-américaine?

Le président américain Donald Trump a évoqué, ce jeudi 30 octobre une rencontre extraordinaire avec le président chinois Xi Jinping, au cours de laquelle de nombreuses décisions ont été prises, à l’issue des discussions entre les deux présidents.

Le président américain a annoncé que les États-Unis réduiraient de 20 % à 10 % les droits de douane imposés sur les produits chinois en guise de sanction pour le trafic de fentanyl. Tout en soulignant que Xi Jinping s’efforcerait « d’endiguer ce trafic ». Car, à ses dires, Trump estime avoir « pris des mesures importantes » dans ce sens.

Un accord stipule également que la Chine achètera « d’énormes quantités » de soja américain et d’autres produits agricoles « dès maintenant ». Tandis qu’un autre a été conclu sur les terres rares, qui sera prolongé après un an, a déclaré Trump.

« Ils ne vont pas imposer de contrôles sur les terres rares. Je serai en Chine en avril et (Xi) sera un peu plus tard en Floride, à Palm Beach ou à Washington. Nous avons abordé de nombreux points, lors des discussions à Busan », a-t-il poursuivi.

De son côté, Xi Jinping a déclaré qu’il y avait eu « consensus sur la recherche de solutions aux problèmes », lors de sa rencontre avec son homologue américain. Tout en soulignant que les États-Unis et la Chine devaient éviter « le cercle vicieux » des représailles.

Feu vert pour les essais nucléaires 

« Il est nécessaire que les États-Unis reprennent les essais d’armes nucléaires […] afin de s’assurer qu’ils sont en phase avec les autres puissances nucléaires », a affirmé Trump.

Par ailleurs, dans un message publié sur Truth Social, il a souligné que « les États-Unis possèdent plus d’armes nucléaires que tout autre pays. Ce résultat a été obtenu, notamment grâce à la modernisation et à la remise à neuf complètes des armes existantes, durant mon premier mandat ».

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États-Unis – Chine : Un armistice commercial aux répercussions mondiales

Après des « discussions incroyables » entre Donald Trump et Xi Jinping, Washington et Pékin annoncent un accord d’un an sur les tarifs, les terres rares et la lutte contre le fentanyl. Une trêve stratégique aux effets bien au-delà des deux puissances.

Une trêve au goût de revanche

Donald Trump a affirmé qu’un « accord d’un an » avait été trouvé avec Xi Jinping, à l’issue de pourparlers qu’il a qualifiés d’« incroyables ». L’accord prévoit une réduction partielle des droits de douane américains sur les importations chinoises, en contrepartie d’engagements de Pékin sur trois volets : la coopération contre le fentanyl, la reprise des achats de soja américain, et le maintien des exportations de terres rares.

Ce compromis marque une accalmie dans la confrontation commerciale qui oppose les deux puissances depuis 2018. Mais, comme le rappellent plusieurs analystes, il s’agit d’une pause tactique plutôt qu’un apaisement durable.

Le fentanyl, nouveau levier diplomatique

Le volet le plus inattendu de ce deal concerne la lutte contre le trafic de fentanyl, cet opioïde de synthèse à l’origine de dizaines de milliers de morts chaque année aux États-Unis.

La Chine, souvent accusée par Washington de tolérer l’exportation de précurseurs chimiques, s’est engagée à renforcer le contrôle de ses usines et à coopérer plus étroitement avec les agences américaines. En échange, les États-Unis ont réduit les droits de douane sur certains produits chimiques et pharmaceutiques.

Pour les observateurs, cette concession illustre la dimension hautement transactionnelle du « deal Trump » : une diplomatie du troc, où la santé publique devient une monnaie d’échange.

L’Asie du Sud-Est : stabilisation des flux industriels

En Asie, cet apaisement réduit temporairement la pression sur les chaînes d’approvisionnement.
Le Vietnam, la Thaïlande ou la Malaisie, qui avaient profité de la guerre commerciale pour attirer des relocalisations, risquent de voir ce mouvement ralentir.
Des entreprises comme Samsung, Foxconn ou Toyota, déjà implantées dans ces pays, pourraient reporter leurs plans de délocalisation hors de Chine, estimant le climat plus prévisible.

En revanche, l’Inde pourrait tirer parti de cette trêve pour accélérer ses négociations commerciales bilatérales avec les deux géants.
New Delhi se présente désormais comme la « troisième voie » industrielle, prête à absorber la relocalisation partielle d’usines électroniques et pharmaceutiques.

L’Amérique latine : entre soulagement et perte de terrain

La reprise par la Chine des achats de soja américain bouleverse les équilibres agricoles.
Le Brésil, premier exportateur vers Pékin depuis 2018, voit sa part de marché menacée.
Les fermiers argentins et paraguayens s’inquiètent également d’une baisse de la demande, ce qui pourrait freiner leurs revenus agricoles et donc la reprise post-crise.

En revanche, les prix mondiaux des céréales pourraient remonter, profitant à des pays africains producteurs (comme le Nigeria ou l’Éthiopie) — mais au détriment des importateurs nets.

L’Europe : une respiration stratégique

Les industriels européens, notamment allemands et français, bénéficient d’un climat commercial moins tendu.
Les fabricants d’automobiles, de batteries et de technologies vertes dépendants des terres rares chinoises voient leurs coûts se stabiliser.
Mais cette accalmie ne règle rien : l’Union européenne reste écartée du jeu diplomatique direct, observant un bilatéralisme agressif où Trump et Xi redéfinissent seuls les règles.

Les investisseurs européens, eux, y voient une fenêtre d’investissement plus sûre à court terme, surtout dans les technologies de transition énergétique.

L’Afrique et la Tunisie : entre opportunité et marginalisation

Pour les pays africains, la détente sino-américaine est ambivalente.
Elle stabilise les prix des matières premières (cuivre, cobalt, lithium), mais réduit la demande de diversification que provoquait la guerre commerciale.
Autrement dit, les États-Unis et la Chine préférant commercer entre eux, les exportateurs africains redeviennent périphériques.

En Tunisie, l’effet est plus symbolique qu’économique :

  • une stabilité des cours mondiaux pourrait alléger les coûts d’importation énergétique,
  • mais le ralentissement des relocalisations industrielles hors Asie limite les perspectives de coopération technologique ou de sous-traitance électronique.

Cependant, si la Chine décide d’étendre son “soft power économique” pour compenser les tarifs américains, le Maghreb pourrait redevenir une base logistique d’accès à l’Europe.

Les marchés mondiaux : un répit fragile

Les marchés ont accueilli cette trêve avec soulagement.
Les indices asiatiques ont progressé, les cours du pétrole sont restés stables, et le dollar s’est légèrement renforcé.
Mais cette confiance est à durée déterminée : l’accord expire dans un an et ne prévoit aucun mécanisme de prolongation automatique.

Les économistes y voient un « signal d’apaisement » plutôt qu’un changement structurel.
L’économie mondiale reste prise entre deux feux : la tentation de la détente et la logique de confrontation technologique.

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Terres rares : le levier stratégique de Pékin face aux Etats-Unis

Au terme de sa tournée asiatique, Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se rencontreront jeudi 30 octobre en Corée du Sud pour tenter de mettre un terme à leur guerre commerciale. Les terres rares seront au menu de cette rencontre qui s’annonce cruciale.

 

Finalement, la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde n’aura pas lieu. Une trêve qui illustre, au-delà de la surenchère verbale de part et d’autre, un fait incontournable : en dépit de leur rivalité économique, militaire, technologique et géopolitique, Pékin et Washington ont fini par prendre conscience que la logique du compromis est préférable à celle de la confrontation musclée, souvent périlleuse, voire stérile.

Le deal

La preuve ? Avant la rencontre cruciale qui se tiendra jeudi 30 octobre en Corée du Sud entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping en marge d’un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), et sous l’effet de la surenchère fiévreuse au sein du couple sino-américain, le président américain menaça le 10 octobre d’imposer un tarif additionnel de 100 % sur les produits chinois si Pékin renforçait les contrôles sur les exportations de terres rares et sur les technologies nécessaires à leur raffinage.

Mais deux jours de négociations en Malaisie, le week-end des 25 et 26 octobre, ont permis de définir les contours d’un compromis susceptible de maintenir une relative stabilité dans les relations des deux pays. Ainsi, en échange du report des restrictions à l’exportation de terres rares et de la reprise de l’achat de soja à Washington, la Chine évite l’imposition de 100 % de droits de douane additionnels prévus à partir du 1er novembre en cas d’échec des négociations.

« Ils veulent faire un « deal » et nous voulons faire un « deal », a déclaré, dimanche dernier, le président américain.

Terres rares : des smartphones aux avions de chasse

Pékin avait-il d’autre choix que de suivre la voix du compromis face aux menaces américaines ?

« La Chine ne peut pas se permettre une confrontation prolongée. Elle a besoin de continuer à exporter. Non pas parce qu’elle adore avoir un excédent commercial; mais tout simplement parce qu’elle produit trop et que sa population ne consomme pas assez », estime François Godement, historien, conseiller pour l’Asie et les États-Unis à l’Institut Montaigne à Paris

Mais si « la Chine reste dépendante de ses marchés occidentaux, elle possède également des armes économiques redoutables, notamment dans le domaine des terres rares, indispensables à l’industrie numérique et à la défense », assure la même source.

Et d’ajouter : « La Chine produit aujourd’hui environ 60 % des terres rares extraites dans le monde et contrôle près de 90 % de leur raffinage. La remplacer, pas seulement sur l’extraction, mais surtout sur les processus de raffinage, prendrait des années. Or, les terres rares sont indispensables pour les industries d’armement. Par conséquent, c’est une arme de dissuasion massive pour les États-Unis et l’Europe ».

Pour preuve, le ministère chinois du Commerce vient de publier  un document intitulé « Annonce n° 62 de 2025 ». Lequel détaille de nouvelles restrictions majeures sur les exportations de terres rares. Ainsi, les entreprises étrangères doivent désormais obtenir l’approbation du gouvernement chinois pour exporter des produits contenant ne serait-ce qu’une infime quantité de terres rares et doivent en déclarer l’usage prévu. Des mesures qui resserrent encore l’emprise de Pékin sur l’approvisionnement mondial en ces minéraux critiques. De même qu’elles rappellent que l’ancien Empire du Milieu détient un levier stratégique dans la guerre commerciale avec les Etats-Unis.

La riposte américaine

Pour contrer cette « arme de dissuasion massive »,  les Etats-Unis se démènent comme un diable pour s’emparer des terres rares et des minerais stratégiques dont on recense 17 variétés et qui sont vitales à l’économie et à la défense américaine. D’où la volonté du président américain de contrôler des territoires comme le Groenland, l’Ukraine ou la République démocratique du Congo.

D’ailleurs, lors de sa récente tournée asiatique, Donald Trump a signé le 26 octobre avec la Malaisie un accord sécurisant l’accès des États-Unis aux terres rares de ce pays. Selon l’accord, la Malaisie s’engage à accélérer le développement de son secteur des minéraux critiques en partenariat avec les entreprises américaines, notamment en prolongeant les licences d’exploitation, afin d’accroître les capacités de production.

Un produit stratégique

Rappelons à ce propos que les minerais stratégiques sont utilisés comme aimants dans les moteurs des éoliennes (néodyme, dysprosium), les batteries (lanthanum) ou encore les catalyseurs automobiles (cérium). On en trouve aussi dans la plupart des écrans du quotidien comme nos télévisions, nos smartphones et nos ordinateurs. Sans oublier les panneaux solaires et les voitures électriques.

Plus stratégique encore : ils sont omniprésents dans l’industrie de la défense, puisqu’ils sont indispensables à la fabrication de missiles, de radars et de moteurs d’avions. Ainsi, transformés en aimants, ils permettent aux chasseurs de voler, aux missiles de trouver leur cible. On les retrouve dans les bâtiments de combat, les blindés, les bombes guidées et les radars.

Un exemple concret ? Un seul avion américain de chasse du type F-35 nécessiterait plus de 400 kg de terres rares pour ses revêtements furtifs, ses moteurs, ses radars et d’autres composants.

Faut-il s’étonner qu’au fur et à mesure que la demande pour ces technologies de pointe augmente, l’accès aux terres rares deviendra un levier stratégique pour la souveraineté énergétique, économique et technologique des nations ?

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La Chine domine les nouveaux contrats de porte-conteneurs

Les chantiers navals occidentaux sont sceptiques quant au dernier rapport d’Alphaliner publié mardi 28 octobre, selon lequel la Chine détient 73,7 % de la construction mondiale de porte-conteneurs. Sur un carnet de commandes total de plus de 10 millions d’EVP, les chantiers navals chinois ont entrepris la construction de 7,36 millions d’EVP. Confirmant ainsi leur domination dans un secteur stratégique pour le commerce international.

Les chantiers navals sud-coréens suivent avec une part de 20,4 % (2,04 millions d’EVP). Tandis que les chantiers japonais maintiennent une part limitée de 4,3 % (430 000 EVP). Hormis le trio Chine-Corée-Japon, seuls 29 nouveaux navires sont en construction dans le reste du monde.

Ce tableau représente un changement radical par rapport à la composition actuelle de la flotte active. Sur les 32,7 millions d’EVP de tonnage mondial, 50,1 % ont été construits dans des chantiers navals coréens, 29,4 % en Chine et 9,9 % au Japon. Autrement dit, en moins d’une décennie, la Chine est passée de la deuxième place à la primauté absolue, détrônant progressivement la Corée du Sud, qui occupait depuis des décennies le premier rang.

L’essor de la Chine n’est pas un hasard. Il allie soutien de l’État, capacité de production massive, faibles coûts et planification stratégique de son industrie navale. Les chantiers navals chinois, tels que Yangzijiang Shipbuilding et Hudong-Zhonghua, sont devenus des centres technologiques de pointe, capables de concurrencer les groupes coréens traditionnels en termes de qualité et de rapidité de construction.

Washington a déjà réagi, accusant Pékin de fausser le marché de la construction navale, en imposant des taxes supplémentaires aux navires construits en Chine qui s’approchent des ports américains depuis le 14 octobre. Le gouvernement américain tente de freiner l’expansion chinoise. Mais les chiffres montrent que la part de la Chine ne devrait pas diminuer.

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Tunisie : 22 entreprises chinoises injectent 31 millions de dinars et créent 1 100 emplois

Tunisie : 22 entreprises chinoises injectent 31 millions de dinars et créent 1 100 emplois

Selon les données publiées par l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur, la Tunisie accueille actuellement 22 entreprises chinoises. Ces dernières ont contribué à injecter plus de 31 millions de dinars tunisiens en investissements étrangers directs et ont permis la création de plus de 1 100 emplois sur le territoire tunisien, renforçant ainsi les liens économiques […]

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22 entreprises chinoises déjà installées en Tunisie: plus de 1 100 emplois créés

Selon les dernières données de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa), 22 entreprises chinoises sont aujourd’hui implantées en Tunisie, avec plus de 31 millions de dinars d’investissements directs et la création de plus de 1 100 emplois.

Cette présence croissante témoigne du renforcement des relations économiques entre la Tunisie et la Chine, à un moment où Pékin multiplie les visites d’investisseurs et d’entreprises publiques pour explorer de nouvelles opportunités.

Lors d’une récente rencontre avec le directeur général de la Fipa, Jalel Tebib, Li Xi, haut responsable du Parti communiste chinois, a souligné que la Tunisie occupe une place stratégique dans la politique économique chinoise, grâce à sa position géographique avantageuse, sa main-d’œuvre qualifiée et son ouverture sur les marchés africains et européens.

Il a rappelé que le pays fait désormais partie de l’initiative mondiale “la Ceinture et la Route”, connue sous le nom de “Nouvelle Route de la soie”, qui vise à renforcer les échanges entre la Chine et ses partenaires. Les discussions entre les deux parties ont permis d’identifier plusieurs secteurs prometteurs pour les investissements chinois, notamment l’industrie automobile, les infrastructures, les industries chimiques, les énergies renouvelables et le tourisme.

Jalel Tebib a réaffirmé la volonté de la Tunisie de poursuivre une coopération économique solide et équilibrée avec la Chine, fondée sur un partenariat mutuellement bénéfique.

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Tunisie – Investissements étrangers : la Chine monte, la France domine, l’Algérie attire

En Tunisie, les investissements chinois progressent lentement mais sûrement. Alors que la FIPA-Tunisia a recensé, au 23 octobre 2025, 22 entreprises chinoises implantées pour plus de 31 millions de dinars d’IDE et 1 100 emplois, la France reste le partenaire étranger de loin le plus ancré dans l’économie tunisienne. À l’échelle régionale, la comparaison avec l’Algérie révèle toutefois un contraste saisissant : la présence chinoise y atteint plus de 1 300 entreprises et 4,5 milliards $ de projets récents.

Une présence chinoise encore modeste en Tunisie

Lors d’une rencontre au siège de la FIPA, le 22 octobre, entre Jalel Tebib, directeur général de l’agence, et Li Shijie, haut responsable de la Conférence consultative politique du peuple chinois, Tunis a réaffirmé sa volonté d’« approfondir » sa coopération économique avec Pékin.
Selon la FIPA, les entreprises chinoises s’intéressent désormais à la chimie, l’automobile, les énergies renouvelables et le tourisme.

Mais malgré cette dynamique, la Chine reste un acteur secondaire dans le paysage des IDE tunisiens : en 2023, le stock d’IDE chinois s’élevait déjà à 30,6 millions DT, soit une progression limitée d’environ 1 million DT en deux ans. Les flux annuels ont néanmoins bondi entre 2022 et 2023 – de 0,24 à 2,2 millions DT – signe d’un retour de confiance progressif.

La France reste le pilier économique historique

Face à cette montée graduelle, la France conserve une avance écrasante.
Elle demeure premier investisseur étranger en Tunisie, avec près de 1 500 entreprises employant environ 160 000 personnes, et 421 millions de dinars d’IDE sur le seul premier semestre 2025, selon la FIPA.
Présente dans l’industrie, les services, l’agroalimentaire ou les télécoms, la France incarne encore une relation économique de proximité, façonnée par des décennies d’interdépendance et d’échanges commerciaux intenses.

L’Algérie, vitrine de la stratégie chinoise au Maghreb

De l’autre côté de la frontière, l’équation change d’échelle.
L’Algérie compte environ 1 311 entreprises chinoises actives, selon les autorités locales, et 42 projets approuvés depuis 2022 pour 4,5 milliards de dollars d’investissements cumulés.
Les partenariats sino-algériens touchent des secteurs structurants : sidérurgie, infrastructures, automobile, énergie. Pékin y déploie une stratégie de masse, soutenue par la « nouvelle route de la soie », tandis qu’en Tunisie, elle privilégie encore des implantations ciblées et prudentes.

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L’amélioration des relations entre les Etats-Unis et la Chine fait grimper le pétrole

Les perspectives d’un apaisement dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine font monter un peu les prix du pétrole, dans les échanges asiatiques dans la matinée du lundi 27 octobre.

En effet, les deux premières puissances économiques mondiales ont signé un accord-cadre commercial ces derniers jours à Kuala Lumpur, en marge du sommet de l’ASIAN.

Cet accord devrait atténuer les préoccupations concernant l’impact des droits de douane et des restrictions sur les exportations et leurs effets potentiels sur la croissance économique mondiale.

Ainsi, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 0,7 %, pour atteindre 66,40 dollars le baril.

Quant aux contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI), ils ont gagné 0,75 %, pour atteindre 61,96 dollars, après des hausses respectives de 8,9 % et 7,7 % la semaine précédente.

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Scott Bessent : « Nous avons conclu un accord-cadre avec la Chine »

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré qu’il avait conclu un « accord-cadre très substantiel » avec le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, qui empêcherait les droits de douane américains de 100 % sur les produits chinois et permettrait de reporter temporairement les contrôles sur les exportations de terres rares en provenance de Chine.

M. Bessent a déclaré le 26 octobre lors d’une interview accordée à l’émission « Meet the Press » sur NBC que l’accord conclu à Kuala Lumpur, en Malaisie, permettrait aux présidents Donald Trump et Xi Jinping de discuter d’une coopération commerciale plus approfondie jeudi 30 octobre 2025.

L’ordre du jour portera notamment sur un commerce plus équilibré entre les États-Unis et la Chine, les achats chinois de soja américain et d’autres produits agricoles, ainsi que la maîtrise de la crise du fentanyl aux États-Unis.

Interrogé sur la mise à exécution par les États-Unis de leur menace d’imposer des droits de douane de 100 % sur les produits chinois, Bessent a répondu : « Non, et je m’attends également à ce que nous obtenions une sorte de répit sur le contrôle des exportations de terres rares dont les Chinois avaient discuté ». Les conditions finales seraient arrêtées par Trump et Jinping.

Plus tôt, le chef de l’équipe de négociation commerciale de la Chine, Li Chenggang, avait déclaré que les responsables économiques de la Chine et des États-Unis étaient parvenus à un consensus initial sur une série de questions, notamment la prolongation de leur trêve commerciale, le fentanyl et les contrôles à l’exportation.

En marge du sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN)(ASEAN), Li Qiang (le Premier ministre) et He Lifeng se sont entretenus avec le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, et le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, sur la désescalade de la guerre commerciale.

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Etats-Unis et Chine : entre accord commercial et confrontation géopolitique

L’évolution positive des négociations entre la Chine et les Etats-Unis ouvrent la voie vers un accord commercial de nature à suspendre la guerre des droits de douane lancée par Donald Trump. La rencontre prévue jeudi 30 octobre entre ce dernier et Xi Jinping (la première sous le second mandat du président américain) pourrait consacrer ce « deal » dont la portée intéresse le commerce mondial.

 

Ainsi, la taxation à 100 % des produits chinois – un temps évoqué par Trump – n’est plus à l’ordre du jour. Toutefois, la baisse des tensions entre les deux grandes puissances mondiales ne remet pas en cause leur adversité structurelle : le siècle sera celui de leur confrontation ou ne sera pas.

 

Une rivalité globale

 

Les relations internationales contemporaines sont marquées par une dynamique de rattrapage de la Chine sur les Etats-Unis, qui affecte la géopolitique et la géoéconomie mondiales s’intensifie.

 

Si la rivalité sino-américaine est d’abord technologique (compte tenu des conséquences stratégiques de ce volet), celle-ci s’exacerbe et revêt un caractère multidimensionnel. Dans leur document stratégique d’octobre 2022, les Etats-Unis reconnaissent ainsi que la « Chine est le seul concurrent qui a l’intention de reformater l’ordre international et qui, chaque jour davantage, dispose des moyens économiques, diplomatiques, militaires et technologiques pour ce faire ».

 

De part et d’autre du Pacifique, les deux grandes puissances mondiales se perçoivent comme des « adversaires systémiques ». La Chine conteste le leadership mondial des Etats-Unis et assume désormais sa volonté de puissance sur la scène internationale. Le Parti communiste chinois a pour ambition de faire de la Chine un « grand pays moderne dans tous les domaines » en 2035 et une puissance de « premier rang mondial » en 2049 (date du centième anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine).

Si la rivalité sino-américaine structure en partie la reconfiguration des relations internationales contemporaines, sa nature interroge. D’un côté, cette compétition multidimensionnelle n’exclut ni le dialogue ni la coopération. De l’autre, le risque de basculement dans la conflictualité armée n’est pas à écarter. Une telle hypothèse se cristallise autour du cas de Taïwan, entité politique née de la guerre civile chinoise entre communistes et nationalistes.

 

Taiwan : point de cristallisation de la confrontation

 

La position de Pékin est claire, indéfectible : le règlement de cette question relève des affaires intérieures, car l’île de Taïwan fait partie – historiquement, géographiquement et culturellement – de la souveraineté chinoise. L’unification est juste une affaire de temps. Reste que l’écrasante majorité de la population taïwanaise est attachée à son indépendance et à sa singularité socio-politique (une « démocratie occidentalisée »).

 

La pression sur l’île (manœuvres aériennes et exercices de simulation d’assaut amphibie) n’entame pas cette volonté et cette identité. Du côté de Washington, Taïwan bénéficie d’un soutien diplomatique, financier et militaire. La doctrine américaine consiste à s’opposer à tout changement unilatéral du statu quo. Ce qui signifie pour les Etats-Unis : « Ni indépendance, ni réunification » sans l’accord de la population taïwanaise.

 

La doctrine de l’ambiguïté stratégique qui prévaut depuis 1979 n’exclut pas une intervention militaire en cas d’offensive chinoise contre Taïwan. Aussi, lorsque la Chine a tenté de s’opposer aux réformes démocratiques mises en place par le régime taïwanais (y compris par le lancement d’une série de tirs de missiles dans les eaux territoriales taïwanaises), les Etats-Unis ont déployé leur VIIe flotte. Cette crise du détroit de Taïwan (1995-1996) marque le point de départ d’une montée des tensions diplomatiques et militaires entre les deux grandes puissances.

 

La conflictualité potentielle au sujet de Taïwan ne s’explique que par des raisons géostratégiques. En effet, Taïwan est le premier producteur mondial de semi-conducteurs. Son fleuron national, Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), produit l’essentiel des puces les plus sophistiquées au monde dont demeurent dépendants les économies des Etats-Unis comme de la Chine.

 

La rivalité sino-américaine questionne, plus largement, le positionnement des Européens, mais aussi des anciens pays du Sud global. Forte de son passé tiers-mondiste, la nouvelle puissance mondiale refuse d’être perçue comme une puissance impérialiste face à des pays du Sud engagés sur la voie de l’émancipation.

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Terres rares: La Chine bouleverse la donne

Si le pétrole était la ressource star qui alimentait le monde au siècle dernier, les terres rares lui ont volé la vedette en devenant l’élément central et indispensable sur lequel reposent l’économie mondiale et la transition énergétique d’aujourd’hui. Ces métaux sont essentiels à la fabrication des véhicules électriques, des éoliennes, du matériel high-tech, des satellites et même des missiles.

Avec environ 69% de l’extraction et 91% du raffinage des terres rares, la Chine dispose du plein pouvoir sur les chaines d’approvisionnement, selon l’Agence internationale de l’énergie. L’économie américaine, fortement dépendante de ces inputs, bien qu’elle en soit le deuxième pays producteur, ne représente que 14% de part du marché de ces métaux.

L’annonce le 9 octobre des autorités chinoises de renforcer les contrôles à l’exportation des terres rares, a été une véritable bombe pour les pays importateurs. La réplique de l’administration américaine d’instaurer des tarifs douaniers supplémentaires sur les produits chinois de 100% a aggravé le choc et a fait plonger les indices boursiers de Wall Street, provoquant ainsi la faillite de plusieurs investisseurs dans le domaine technologique.

Cette manœuvre chinoise peut traduire un double objectif, à la fois de court et de long terme. D’une part, Pékin utilise ces métaux pour s’affirmer dans la guerre commerciale et renforcer son pouvoir de négociation contre Washington, lors de leur éventuelle rencontre au sommet de l’APEC. D’autre part, en limitant ses exportations de terres rares, la Chine pourrait accélérer le développement de sa puissance militaire plus rapidement que les États-Unis et garantir de ce fait sa suprématie technologique et militaire pour les années à venir. Dans cette nouvelle guerre des Titans, où les terres rares constituent le principal fuel, l’Afrique, riche en ces métaux, est de nouveau convoitée par les pays qui veulent se libérer de la dépendance chinoise.

Ce continent, fortement exposé aux vulnérabilités sociales et aux risques climatiques, se retrouve une fois de plus confronté à un dilemme : se contenter de la simple extraction de ces matériaux rares, reproduisant ainsi la malédiction passée des ressources naturelles pour sombrer davantage dans les méandres de la pauvreté et de la dépendance économique, ou plutôt, investir dans le raffinage et transformer cette nouvelle manne en un levier de prospérité durable !?

Par Lamia Jaidane-Mazigh

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 930 du 22 octobre au 5 novembre 2025 

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La Chine voudrait faire de la Tunisie son hub stratégique en Afrique

« La Tunisie représente une porte stratégique pour investir dans le continent africain en raison de sa position géographique inédite, de son niveau élevé d’instruction et de sa base industrielle solide ». Les propos sont ceux de Wan Li, ambassadeur de Chine à Tunis, vendredi 24 octobre, lors d’une interview avec l’agence TAP.

Le diplomate chinois rappelle la visite du président de la République, Kaïs Saïed, en Chine, en mai 2024, au cours de laquelle Tunisiens et Chinois avaient annoncé l’établissement d’un « partenariat stratégique et avaient haussé la confiance politique mutuelle à un niveau élevé, afin de renforcer la coopération dans tous les domaines et d’accélérer la mise en œuvre des accords conclus entre les deux pays dans un délai bref ».

Il a expliqué en outre que « la Chine est prête à travailler avec la Tunisie en vue de mettre en place des coopérations avec les autres pays africains et de discuter de la coopération trilatérale ». À noter que les deux pays accueilleront en novembre prochain le « Forum Tunisie-Chine-Afrique sur le développement médical », qui est un modèle de coopération avec l’Afrique en s’appuyant sur l’excellence de la Tunisie dans le domaine de la santé.

La modernisation, selon ses dires, est un dessein commun auquel aspirent plus de 2,8 milliards de personnes en Chine et en Afrique, et c’est aussi un processus crucial afin de construire une communauté sino-africaine orientée vers un avenir commun dans tous les domaines.

« Le développement de la Chine contribue au développement de l’Afrique pour réaliser des bénéfices mutuels et une prospérité commune, lequel développement a été largement accueilli par les peuples africains », a-t-il rappelé.

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Pont de Bizerte | 14 % des fondations achevés

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a déclaré, vendredi 24 octobre 2025, que le projet du pont de Bizerte sera prêt à l’exploitation à la mi-2027 et que «près de 14 % des travaux de construction des fondations étaient achevés». Vidéo.

Dans un entretien accordé à l’agence Tap, M. Li lors a indiqué que la prochaine étape du projet concerne l’achèvement des fondations du pont et des infrastructures sous-marines.

Le groupe Sichuan Road and Bridge, qui a remporté le contrat pour la réalisation de ce projet dans le cadre d’un appel d’offres international, collabore étroitement avec tous les acteurs tunisiens afin de garantir l’achèvement des travaux du pont dans la seconde moitié de l’année 2027, a ajouté l’ambassadeur.

«Les travaux de forage des piliers fondamentaux du pont de Bizerte avaient officiellement commencé en juillet dernier, tandis que des cargaisons de matériaux de construction et d’équipements sont arrivées en Tunisie au cours des mois de septembre et d’octobre et ont été transportées sur le site de construction pour utilisation», a-t-il précisé.

Quant à la coopération chinoise avec la Tunisie dans le domaine du transport aérien dans la prochaine phase, l’ambassadeur a déclaré que la partie chinoise espère renforcer la flotte de transport aérien à l’avenir avec une ligne directe entre Pékin et Tunis. Et d’ajouter : «La question mérite d’être étudiée afin que les pays puissent renforcer les échanges et augmenter le nombre de touristes respectifs.»

Le patrimoine culturel, civilisationnel et naturel dont dispose la Tunisie en a fait une destination prisée pour les touristes chinois, notamment ces dernières années, après l’inscription de neuf sites tunisiens sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, a déclaré M. Li.

Dans ce cadre, il a insisté sur la nécessité de mettre en place un guide touristique électronique en langue chinoise pour faciliter la communication et rapprocher les services entre les deux pays, ainsi que d’une infrastructure de paiement électronique destinée aux touristes chinois.

L’ambassadeur chinois a rappelé, dans ce contexte, que la plateforme chinoise Tongcheng Travel a classé la Tunisie en tête des meilleures destinations touristiques les plus sûres pour les Chinois.

L. B.

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Les États-Unis ouvrent un nouveau front sur les tarifs douaniers contre la Chine 

L’administration Trump lance une enquête qui ouvre la porte à de nouveaux tarifs douaniers sur les produits chinois, augmentant les tensions à l’approche de la rencontre, peut-être jeudi 30 octobre, entre Donald Trump et Xi Jinping lors su sommet de l’ASEAN. 

Le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, a annoncé vendredi 24 octobre le lancement d’une enquête pour déterminer si la Chine a respecté un accord commercial conclu en 2020 pendant le premier mandat du président Donald Trump.

L’enquête « examinera si la Chine a pleinement mis en œuvre ses engagements dans le cadre de l’accord de phase 1 , le fardeau ou la restriction sur le commerce américain résultant de tout manquement de la Chine à mettre en œuvre ses engagements, et quelles mesures, le cas échéant, devraient être prises en réponse », a déclaré Greer.

Cette décision menace d’aggraver les relations déjà tendues entre Washington et Pékin et pourrait servir de monnaie d’échange à Trump lors de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud.

L’enquête est menée en vertu de l' »Article 301 » de la loi (américaine) sur le commerce de 1974, qui autorise le gouvernement américain à ajuster les importations en provenance de pays considérés comme se livrant à des pratiques commerciales déloyales. Ces enquêtes durent généralement plusieurs mois, mais servent de base juridique au président pour imposer unilatéralement des droits de douane.

L’accord commercial du premier mandat de Trump avec la Chine reposait en partie sur les promesses de Pékin d’augmenter ses achats de produits agricoles américains, source de nouvelles tensions cette année.

Il faut rappeler que les États-Unis et la Chine sont empêtrés dans une guerre commerciale depuis le retour de Trump au pouvoir, qui s’est enflammée ces dernières semaines malgré une « trêve » conclue par les deux pays pour permettre de nouvelles négociations, qui devrait se terminer à la mi-novembre.

Dans ce cadre, l’administration Trump a imposé à la Chine de nouvelles restrictions sur les exportations de technologies, tandis que la Chine a pris des mesures pour restreindre le flux de minéraux de terres rares essentiels – des métaux vitaux pour de nombreuses industries, notamment l’énergie, les semi-conducteurs et les transports. Ce qui a poussé Trump a menace à imposer un nouveau tarif de 100 % à compter du 1er novembre si la Chine ne recule pas sur la question des terres rares.

Pour sa part, la Chine a suspendu ses achats de soja en raison de la guerre commerciale avec les États-Unis, ce qui a fortement impacté les agriculteurs américains. Cependant, Trump a prédit qu’il parviendrait à un accord avec Xi Jinping, ce qui suscite des attentes croissantes quant à leur sommet tant attendu.

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Tunisie–Chine : une porte stratégique pour investir en Afrique selon Wan Li

“La Tunisie représente une porte stratégique pour investir dans le continent africain en raison de sa position géographique inédite, de son niveau élevé d’instruction et de sa base industrielle solide”, a déclaré, vendredi, Wan Li, ambassadeur de la République populaire de Chine.

Lors d’une interview avec l’Agence TAP, M. Li a mentionné qu’au cours de la visite du président de la République Kaïs Saied en Chine en mai 2024, les deux parties tunisienne et chinoise ont annoncé l’établissement d’un “partenariat stratégique et ont haussé la confiance politique mutuelle à un niveau élevé, afin de renforcer la coopération dans tous les domaines et accélérer la mise en œuvre des accords conclus entre les deux pays dans un délai bref”.

Wan Li a expliqué en outre que “la Chine est prête à travailler avec la Tunisie en vue de mettre en place des coopérations avec les autres pays africains et de discuter de la coopération trilatérale”, tout en soulignant que les deux pays accueilleront en novembre prochain le “Forum Tunisie-Chine-Afrique sur le développement médical”, qui est un modèle de coopération avec l’Afrique en s’appuyant sur l’excellence de la Tunisie dans le domaine de la santé.

La modernisation, selon ses dires, est un dessein commun auquel aspirent plus de 2,8 milliards de personnes en Chine et en Afrique, et c’est aussi un processus crucial afin de construire une communauté sino-africaine orientée vers un avenir commun dans tous les domaines.

“Le développement de la Chine contribue au développement de l’Afrique pour réaliser des bénéfices mutuels et une prospérité commune, lequel développement a été largement accueilli par les peuples africains”, a-t-il rappelé.

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Tunisie–Chine : de nouvelles opportunités dans le cadre de l’initiative des “Nouvelles Routes de la Soie”

La Chine travaillera à ouvrir davantage d’opportunités pour les entreprises chinoises et tunisiennes afin qu’elles bénéficient des avantages de l’initiative “les nouvelles routes de la soie”, la considérant comme “une plateforme de coopération effective et de rapprochement positif au profit des deux peuples”, a déclaré, vendredi, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li.

Dans une interview accordée à l’Agence TAP, dans son studio de télévision, que l’initiative “Belt and Road”, “La ceinture économique de la Route de la soie” approuvée par le président chinois Xi Jinping, et à laquelle la Tunisie a adhéré depuis 2018 par le biais d’un mémorandum d’accord, constitue une opportunité pour renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine économique, a signalé Wan Li.

“La Chine a contribué de manière concrète à la réalisation de plusieurs projets en Tunisie, tels que le financement et la construction du centre culturel et sportif pour la jeunesse dans la région de Ben Arous, la création de l’Académie diplomatique internationale, et l’hôpital universitaire de Sfax. De plus, des entreprises chinoises sont en train de réaliser le projet du pont de Bizerte et de participer à la construction du barrage de Mellegue, dont les travaux devraient se terminer bientôt”, a-t-il ajouté.

Et de noter que “dans le cadre du renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et la Tunisie a doublé pendant la période de 2019 à 2024, tandis que le volume des investissements des entreprises chinoises en Tunisie a augmenté dans plusieurs secteurs tels que les matériaux de construction, les composants d’automobile et d’autres domaines vitaux, y compris la construction de la plus grande centrale photovoltaïque en termes de capacité installée d’environ 100 mégawatts, ce qui a contribué au développement de la transition vers l’énergie verte”.

M. Li a mentionné, à ce titre, que la coopération bilatérale tuniso-chinoise inclut le volet culturel et que son pays cherche à intensifier les programmes susceptibles de renforcer les liens entre les peuples tunisien et chinois et de soutenir leur rapprochement.

“La partie chinoise travaillera avec la Tunisie pour intensifier davantage les échanges de délégations culturelles et médiatiques, en précisant que cet aspect sera la pierre angulaire de la concrétisation des “cinq liens” inclus dans les accords de coopération économique et culturelle étroite entre les deux pays, et ce, dans le cadre de la consultation et du dialogue concerté.

L’ambassadeur de la Chine en Tunisie a également présenté le rythme accéléré de la coopération entre la Tunisie et la Chine et le suivi de la mise en œuvre des clauses du partenariat stratégique.

La Tunisie a rejoint en effet le 10 juillet 2018 l’initiative de la “Ceinture économique de la Route de la soie” qui a été lancée par le président chinois en septembre 2013, visant à revitaliser l’ancienne “Route de la Soie” afin de renforcer la coopération économique et commerciale entre la Chine et les pays situés le long de cette route.

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Le pont de Bizerte avance à bon rythme, la Chine confirme la livraison pour 2027

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a déclaré, vendredi, que le projet du pont de Bizerte sera prêt à l’exploitation à la mi-2027 et que les travaux avancent bien.

“Près de 14 % des travaux de construction des fondations du pont étaient achevés”, a déclaré M. Li lors d’une interview dans le studio de télévision de l’Agence TAP tout en indiquant que la prochaine étape du projet concerne l’achèvement des fondations du pont et des infrastructures sous-marines.

Le groupe “Sichuan Road and Bridge”, qui a remporté le contrat pour la réalisation de ce projet dans le cadre d’un appel d’offres international, collabore étroitement avec tous les acteurs tunisiens afin de garantir l’achèvement des travaux du pont dans la seconde moitié de l’année 2027, a signalé l’ambassadeur de Chine en Tunisie.

“Les travaux de forage des piliers fondamentaux du pont de Bizerte avaient officiellement commencé en juillet dernier, tandis que des cargaisons de matériaux de construction et d’équipements sont arrivées en Tunisie au cours des mois de septembre et d’octobre et ont été transportées sur le site de construction pour utilisation”, a-t-il ajouté.

Le nouveau pont de Bizerte est considéré en l’occurrence comme l’un des projets les plus importants en Tunisie et comme un projet modèle à l’international. Il est réalisé avec des compétences tunisiennes de haute qualité, soutenues par des experts étrangers.

Quant à la coopération chinoise avec la Tunisie dans le domaine du transport aérien dans la prochaine phase, l’ambassadeur chinois a déclaré que la partie chinoise espère certainement renforcer la flotte de transport aérien à l’avenir avec une ligne directe entre Pékin et Tunis.

Et d’ajouter : “La question mérite d’être étudiée afin que les pays puissent renforcer les échanges et augmenter le nombre de touristes respectifs.”

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