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La Chine durcit sa position et appelle les États-Unis à lever les droits de douane

La Chine durcit sa position sur le front commercial, exigeant l’annulation de tous les tarifs douaniers américains « unilatéraux » à la suite des dernières déclarations du président américain Donald Trump qui ont ravivé l’espoir que le gouvernement américain puisse désamorcer sa guerre commerciale avec la deuxième économie mondiale.

Les États-Unis doivent lever toutes les mesures tarifaires unilatérales contre la Chine s’ils veulent « vraiment » résoudre le problème commercial, a déclaré, jeudi 24 avril 2025, He Yadong, porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Lors d’un point de presse régulier, il a appelé les États-Unis à écouter les « voix raisonnables » de la communauté internationale. Tout en précisant qu’il n’y a eu jusqu’à présent aucune négociation économique ou commerciale entre les deux pays.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a également déclaré que les deux pays ne menaient pas de négociations commerciales. « La Chine et les États-Unis n’ont pas tenu de consultations ou de négociations sur les tarifs douaniers, et encore moins conclu d’accord », a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qualifiant ces informations de « fake news ».

A cet égard, notons que mercredi 23 avril, le président américain Donald Trump a évoqué un accord commercial équitable avec la Chine, précisant toutefois que les négociations pertinentes avec Pékin n’avaient pas encore commencé.

Mais interrogé par un journaliste pour savoir s’il envisageait de « réduire les tarifs douaniers » sur les produits chinois importés, Trump a simplement répondu qu’il y aurait « un accord équitable avec la Chine, ce serait équitable ». Il a précisé que le calendrier de réduction des tarifs supplémentaires « dépend » de Pékin, tout en assurant être en contact « quotidien » avec la Chine.

« Je m’entends très bien avec le président Xi Jinping et j’espère que nous pourrons parvenir à un accord », a-t-il déclaré.

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Bientôt, la 3e guerre mondiale ou quand l’Histoire se répète

La réflexion à laquelle se livre l’auteur de cet article, économiste de formation, n’est malheureusement pas le fruit d’un pessimisme excessif, ni d’une imagination débordante, ni de la recherche du «buzz» médiatique, mais découle bien d’une analyse objective de la situation géopolitique du monde actuel qui fait froid dans le dos. A lire et méditer.

Dr Sadok Zerelli *

Ma formation d’économiste ne me prédispose certainement pas à être particulièrement pessimiste ou superstitieux ou à écrire des scenarios de films catastrophes.

En effet, mon métier d’économiste que j’exerce depuis plus de quarante ans à l’échelon national et international consiste en gros à analyser la situation économique d’un pays donné sur la base de données statistiques et de chiffres réels, à en faire le diagnostic et à élaborer des prévisions à plus ou moins long terme et des recommandations basées sur des lois et des théories économiques développées par un grand nombre d’économistes, dont certains ont obtenu le prix Nobel pour leurs travaux de recherche dans ces domaines.

En conséquence, je peux affirmer sans gros risque de me tromper que s’il y a une profession qui permet et oblige même d’avoir les pieds bien sur terre, c’est bien celle d’économiste, d’autant plus que toutes les théories économiques sont basées sur l’existence d’un «homo-economicus», un être imaginaire parfaitement rationnel et informé qui n’a ni état d’âmes ni sentiments.

Dans ce sens, la réflexion à laquelle je me livre dans cet article en tant qu’économiste n’est malheureusement pas le fruit d’une imagination débordante, ni pour la recherche du «buzz» médiatique, mais découle bien d’une analyse objective de la situation géopolitique du monde actuel et des lois économiques.

Epuisement des ressources naturelles 

Le premier risque d’une troisième guerre mondiale à  plus ou moins brève échéance est constitué par l’accroissement de plus en plus rapide de la population vivant sur terre (8 milliards en 2024, contre 2,5 seulement en 1950, soit plus 5,5 milliards de personnes en moins de 75 ans, et une prévision de 9,7 milliards d’habitants en 2050), face à l’épuisement des ressources naturelles vitales telles que l’eau potable, les terres arables, les énergies fossiles et la dégradation de l’écosystème.

Ce risque pourrait, s’il n’est pas géré avec prudence, conduire à un effondrement économique et social global.

L’épuisement des ressources pourrait alimenter des conflits géopolitiques intenses, des migrations massives et des pénuries alimentaires, menaçant ainsi la stabilité de la civilisation humaine.

Ce risque est aggravé par la dégradation des tensions géopolitiques croissantes, le nationalisme, et l’effondrement des systèmes démocratiques dans certaines régions du monde.  

L’Histoire est un éternel recommencement

D’une manière étrange et inquiétante, la guerre commerciale lancée par Trump le 2 avril 2025 par son annonce d’une augmentation brutale et excessive des droits de douane sur tous les pays partenaires commerciaux des Etats-Unis, présente des similitudes frappantes avec la dynamique économique et politique qui mena à l’une des guerres les plus destructrices de l’Histoire.

En effet, lorsqu’on réfléchit sur les risques de guerre liés aux crises économiques, on ne peut ignorer l’exemple tragique de la Seconde Guerre mondiale, dont les racines remontent à la Crise de 1929. Cette crise mondiale, provoquée par l’effondrement du marché financier de Wall Street, a plongé le monde dans une récession économique dévastatrice, créant un terreau fertile pour les idéologies extrémistes et la prise du pouvoir par Hitler en 1933 et le déclenchement de la deuxième guerre mondiale qui s’en est suivi en 1939.

A ce sujet un bref rappel historique s’impose : la crise de 1929, aussi appelée la «Grande Dépression», a frappé l’économie mondiale de plein fouet, exacerbant les inégalités et menaçant la stabilité des nations. À la suite de l’effondrement de la Bourse de New York, les pays industrialisés se sont retrouvés en proie à une récession mondiale. Les conséquences immédiates furent désastreuses : chômage massif, famine et pauvreté généralisée. Mais plus encore, la Crise de 1929 a montré les failles d’un système économique interconnecté. 

En réponse à la crise, les États-Unis ont décidé d’imposer en 1930 le Tarif Smoot-Hawley, un droit de douane élevé (40%) sur de nombreux produits étrangers. Ce geste, censé protéger les producteurs américains, a conduit à une réaction en chaîne. Les pays européens, déjà fragilisés, ont répliqué par des mesures protectionnistes, menant à une guerre commerciale mondiale qui a profondément fragmenté les relations internationales et intensifié les tensions politiques.

Bien que les contextes économiques et politiques soient différents, les effets des mesures protectionnistes prises par Trump risquent d’être similaires en termes d’isolement économique, de repli sur soi et la rupture des chaînes d’approvisionnement mondiales, engendrant une récession économique et une inflation mondiales.

Tout comme les années 1930, le monde en 2025 est déjà fragile. La montée des nationalismes dans de nombreux pays, (Hongrie, Italie, Allemagne, France, Autriche, Danemark etc.), accouplée à des tensions géopolitiques de plus en plus exacerbées par la guerre en Ukraine, en particulier entre la Chine et la Russie d’un côté et l’Occident avec les Etats-Unis en tête de l’autre, alimentent un climat propice à l’escalade.

Les parallèles entre la crise de 1929 et la guerre commerciale de 2025 déclenchée par Trump rappellent une vérité souvent oubliée : «l’économie n’est pas un jeu à somme nulle». Un choix économique basé uniquement sur des considérations nationales peut détruire la stabilité mondiale et précipiter les pays dans une troisième guerre mondiale, qui risque d’être fatale pour toute l’humanité, compte tenu des armes de destruction massives, nucléaires et autres, dont disposent les principaux belligérants.

Les modèles d’estimation du risque d’une 3e guerre mondiale

Il existe plusieurs modèles et cadres d’analyse développés par des experts de tout bord pour évaluer le risque d’une guerre nucléaire ou mondiale. Bien que ce ne soient pas des modèles prédictifs précis à 100% (heureusement pour nous tous), ils combinent des facteurs politiques, militaires, technologiques et humains pour estimer les probabilités d’escalade.

Les plus connus et les plus pertinents sont :

Modèle d’escalade en échelons (« Escalation Ladder« ):

Développé pendant la Guerre froide, ce modèle (notamment par Herman Kahn) imagine une «échelle en 44 niveaux» allant de la paix complète à la guerre nucléaire totale. On évalue où on se situe sur cette échelle, et si les acteurs montent ou descendent dans l’échelle.

Exemple d’échelons :  

– tensions diplomatiques;  

– menaces verbales;  

– frappes conventionnelles localisées;  

– usage tactique du nucléaire;  

– guerre nucléaire globale.

Modèle de la « Spirale de conflit » :

Ce modèle montre comment chaque action offensive ou défensive est perçue comme une menace par l’autre camp, ce qui pousse à surenchérir. Très utile pour comprendre les «logiques d’escalade incontrôlée».

Bulletin of the Atomic Scientists Doomsday Clock:

C’est un modèle symbolique, mais influent «et très inquiétant. Il mesure la «proximité de la fin du monde» en minutes avant minuit. En 2024, il a été placé à «90 secondes avant minuit» le plus proche jamais atteint. Il intègre les risques de guerre nucléaire, changement climatique, IA non contrôlée, etc.

Le scénario cauchemar

Dans ce scénario cauchemar qui s’impose à moi et que je suis le premier à souhaiter qu’’il ne se produira pas, du moins de mon vivant (après moi le déluge!), tout ne démarre pas par un tir de missile, mais par une série de choix économiques et politiques, tels que ceux adoptés par les Etats-Unis sous la présidence de Trump, première puissance économique et militaire du monde, qui sapent la confiance entre blocs, brisent les coopérations, et créent un monde plus instable, isolé et explosif.

Ce scénario cauchemar se déroulera en plusieurs actes :

Acte 1 : La Chute de l’Économie et l’Explosion des Tensions : l’introduction des droits de douane en janvier 2025 par l’administration Trump affecte rapidement les marchés mondiaux.

La Chine réplique par des mesures similaires et intensifie ses sanctions sur des produits américains.

L’Union Européenne, se sentant menacée, répond également par des mesures tarifaires contre les États-Unis. L’équilibre commercial mondial se rompt, les importations et exportations s’effondrent, entraînant un chômage massif et une inflation galopante dans tous les pays du monde, y compris aux Etats-Unis.

Les pays en développement, tels que la Tunisie, déjà fragilisés par la leurs propres crises économiques et politiques, se retrouvent dans une position précaire, avec des économies qui s’effondrent sous les chocs extérieurs, les fluctuations des devises, et la réduction des flux commerciaux avec leurs partenaires commerciaux victimes eux-mêmes de la stagflation.

Les gouvernements, incapables de maintenir l’ordre économique, commencent à s’effondrer, et de nombreuses manifestations éclatent dans les grandes villes comme Paris, New York, Londres, Tokyo etc. Les citoyens réclament la fin des politiques commerciales destructrices, mais les dirigeants des grandes puissances restent intransigeants.

Acte 2 : L’Escalade Militaire : en mars 2026, une confrontation navale éclate dans la mer de Chine méridionale entre un porte-avions américain et des forces chinoises, faisant plusieurs victimes des deux côtés. Bien que cet incident ait pu être évité, la tension déjà présente entre les grandes puissances a rendu la situation incontrôlable. Les alliés de la Chine, notamment la Russie et l’Iran, soutiennent Pékin en imposant leurs propres sanctions économiques contre les États-Unis, et les affrontements militaires se multiplient dans plusieurs régions du globe, dont l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient. Les États-Unis, quant à eux, se sentent de plus en plus isolés et répondent par une augmentation de leurs dépenses militaires, envoyant des troupes dans des bases stratégiques en Europe et en Asie-Pacifique pour soutenir leurs alliés. 

L’Otan, déjà fragilisée par des divisions internes, commence à se scinder. Certains membres européens, comme la Pologne et les États baltes; poussent pour un rapprochement avec les États-Unis, tandis que d’autres, notamment la France et l’Allemagne, cherchent à négocier une paix avec la Russie et la Chine, invoquant le danger d’une guerre nucléaire. Mais les tensions sont telles qu’une rupture définitive semble inévitable.

Acte 3 : La Première Bataille Nucléaire: en janvier 2027, après plusieurs mois de frictions militaires sur plusieurs fronts, la situation atteint son point de rupture. Les États-Unis et la Chine entrent en conflit ouvert après que l’Armée populaire de libération chinoise lance une frappe de représailles contre une base américaine dans le Pacifique, tuant des centaines de soldats. La guerre éclate officiellement, et des attaques nucléaires tactiques sont lancées en Asie et sur le territoire européen.

Bien que les premières frappes soient limitées à des cibles militaires spécifiques, la situation dégénère rapidement. Les Etats-Unis, soutenus par des alliés comme Israël et le Japon, répondent en lançant une contre-attaque nucléaire, visant des installations stratégiques en Chine, en Iran et en Russie. C’est l’effet domino. Les grandes puissances, voyant leurs armées et leurs infrastructures attaquées, déclarent la guerre totale.

Acte 4 : Le Monde en Ruines : en 2028, la guerre mondiale atteint son paroxysme. L’Europe est ravagée par des frappes nucléaires sur Paris, Berlin et Moscou. Les grandes villes deviennent des zones de guerre, envahies par des réfugiés fuyant les radiations et la famine. Les États-Unis subissent également des frappes sur leurs grandes villes côtières, et la Chine est plongée dans une crise humanitaire majeure après la destruction de ses centres industriels. Des alliances nouvelles se forment entre les pays les plus puissants, mais le cloisonnement économique et le repli sur soi rendent toute forme de coopération difficile. La guerre nucléaire, bien que limitée à des frappes ciblées, engendre une dévastation mondiale. La production alimentaire s’effondre, les ressources deviennent rares, et des millions de personnes succombent aux radiations et à la famine.

– Acte 5 : L’Émergence d’un Nouveau Monde : la fin de la guerre n’arrive qu’en 2030, après que les grandes puissances nucléaires se retrouvent épuisées par les destructions. Le monde est devenu une terre de ruines, avec des régimes autoritaires qui tentent de prendre le contrôle de ce qui reste des ressources. De nouveaux leaders émergent, cherchant à redéfinir l’ordre mondial. Cependant, les cicatrices laissées par la guerre sont profondes, et la reconstruction semble une tâche insurmontable. La majorité des pays sont désormais sous le contrôle de milices locales, et les institutions internationales, comme l’Onu, ont complètement disparu.

Conclusion : Quand l’économie devient une arme

L’histoire de «la guerre économique» qui risque à mon sens de dévaster le monde montre combien une détérioration des relations économiques mondiales peut mener à une déstabilisation totale. Le risque n’est pas seulement issu d’une série d’erreurs économiques, mais aussi d’une incompréhension tragique de la part de ce prédisent aventurier Donald Trump des conséquences d’un protectionnisme exacerbé au nom du slogan «America First»

Tel que je le vois avec le maximum de réalisme et sans excès de pessimisme, le scénario qui risque de conduire à une troisième guerre mondiale ne sera pas une simple issue de conflits militaires, mais une réaction en chaîne économique alimentée par des politiques protectionnistes et une crise économique mondiale.

Tout comme la Crise de 1929 a conduit à des tensions économiques mondiales, qui ont jeté les bases de la Seconde Guerre mondiale, la guerre commerciale déclenchée par Trump risque de servir de catalyseur pour un conflit d’une ampleur mondiale.

Ce scénario tragique nous enseigne que, dans un monde de plus en plus interconnecté, les décisions économiques peuvent avoir des répercussions géopolitiques catastrophiques hors contrôle.

Il ne reste plus qu’à espérer que mes appréhensions et prévisions s’avèreront  complètement fausses et non fondées, ce que je suis le premier à espérer.

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Tunisie : le géant chinois Sinopharm intéressée par un partenariat dans la Cité Médicale Les Aghlabides

L’ambassadeur de Tunisie en Chine, Adel Arbi, a effectué une visite de travail au siège du géant pharmaceutique chinois Sinopharm, leader mondial des industries pharmaceutiques et des équipements médicaux.

Cette visite s’inscrit dans le prolongement de la mission effectuée en février dernier par le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, et vise à renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la santé.

Au cours des échanges avec Zhang Haozhi, vice-président de Sinopharm, plusieurs axes de collaboration ont été abordés, notamment le transfert de technologies médicales avancées, l’attraction d’investissements chinois dans le secteur de la santé tunisien et la participation de Sinopharm à des projets d’envergure, dont la Cité Médicale Les Aghlabides à Kairouan, un projet phare pour la modernisation du système de santé tunisien.

L’ambassadeur a souligné que la Tunisie constitue un hub stratégique pour les investissements étrangers, en particulier dans le domaine médical, grâce à sa position géographique, ses compétences humaines et son climat d’affaires favorable.

Sinopharm, classée parmi les cinq plus grandes entreprises pharmaceutiques au monde, exporte vers plus de 160 pays. Son éventuelle implication en Tunisie représente une opportunité majeure pour dynamiser la filière santé et favoriser l’émergence de pôles d’innovation biomédicale.

Kaïs Saïed | La Tunisie doit rééquilibrer ses échanges avec certains pays

Kaïs Saïed a souligné l’importance d’explorer de nouveaux marchés d’exportation en Afrique, en Asie et dans des pays d’Amérique du Sud qui se sont déclarés prêts à établir des échanges commerciaux équilibrés avec la Tunisie.

Le président de la république a fait cette déclaration lors d’une rencontre avec le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, mercredi 23 avril  2025, au Palais de Carthage, en pleine guerre commerciale mondiale déclenchée par les droits de douanes imposés par les Etats-Unis au reste du monde, et notamment un taux de 28% pour la Tunisie, qui risque de provoquer une baisse de nos exportations d’huile d’olive, d’artisanat et  de produits textile vers le Etats-Unis à partir de l’année en cours.

Cette déclaration a également été faite alors que le déficit de la balance commerciale du pays a atteint des niveaux record, soit 3,5 milliards de dinars au cours des deux premiers mois de cette année. Et pour cause : l’essentiel des exportations tunisiennes vont vers l’Union européenne, or, cette zone est très affectée par la guerre commerciale en cours et la plupart des pays européens connaissent actuellement un ralentissement économique, d’où le risque de voir nos exportations en 2025 baisser et le déficit de la balance commerciale se creuser davantage.

C’est, sans doute, en pensant à ces perspectives peu reluisantes que Saïed a, insisté, au cours de la même rencontre, sur la nécessité de rationaliser les importations, soulignant que d’importantes réserves de change sont allouées à l’importation de biens et profitent principalement aux fournisseurs et à un nombre limité de consommateurs, selon un communiqué de la présidence.

«Il est paradoxal de discuter des déséquilibres commerciaux avec certains pays tout en en important des biens non essentiels, des articles qui pourraient être produits localement ou qui sont totalement inutiles», a encore souligné le président de la République, insistant sur la nécessité de mettre un terme définitif à ces pratiques.

Quand on sait que les plus gros déficits commerciaux de la Tunisie bénéficient, depuis de nombreuses années, à la Chine, à la Russie, à la Turquie et à l’Algérie, on peut penser que le chef de l’Etat appelle à rééquilibrer les échanges avec ces pays plus particulièrement qui n’importent pas assez de notre pays.

Dans un autre contexte, Saïed s’est préoccupé des chaînes d’approvisionnement agricoles, soulignant que si la plupart des agriculteurs sont en difficulté et que les consommateurs souffrent de la hausse des prix des produits alimentaires, c’est qu’une poignée d’intermédiaires manipulent les prix.

Ces pratiques spéculatives et monopolistiques doivent cesser et les intermédiaires à la recherche de leur seul profit ne peuvent continuer à exploiter les producteurs et les consommateurs, a-t-il déclaré, selon le communiqué de la présidence.

Un contrôle renforcé et des campagnes de sensibilisation à l’échelle nationale, soutenues par les médias, pour assurer la participation du public, pourraient aider à régler cette situation, estime le locataire du palais de Carthage, se disant «convaincu que le peuple tunisien veut écrire une nouvelle histoire et qu’il n’y a aucune excuse pour que quiconque reste à la traîne.»

I. B.

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Trump envisage de réduire les droits de douane sur la Chine de plus de 50 %

Le gouvernement américain envisagerait une réduction drastique des tarifs douaniers imposés par Donald Trump sur les importations chinoises, de plus de moitié, dans le but de désamorcer les tensions avec Pékin. C’est le Wall Street Journal qui le rapporte, citant des personnes proches du dossier.

Trump n’a pas pris de décision finale, ont indiqué les mêmes sources. Tout en ajoutant que les discussions entre les Etats-Unis et la Chine sont en cours et que de nombreuses options sont sur la table.

Selon le journal, un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que les tarifs douaniers sur la Chine devraient probablement être réduits d’environ 50 à 65 %.

Cependant, la Maison Blanche a déclaré peu de temps après qu’il n’y aurait « aucune réduction unilatérale des droits de douane sur les marchandises importées de Chine ».

A rappeler que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, avait affirmé que « Washington n’est pas encore en pourparlers avec Pékin sur les tarifs douaniers. Je pense que les deux parties attendent de pouvoir discuter ». Tout en assurant qu’il n’y avait eu aucune proposition de réduction unilatérale des tarifs douaniers de la part de Donald Trump.

Selon le journal, l’administration envisagerait également une approche à plusieurs niveaux, similaire à celle proposée par la commission Chine de la Chambre des représentants à la fin de l’année dernière. A savoir : 35 % pour les articles que les États-Unis considèrent comme ne constituant pas une menace pour la sécurité nationale et au moins 100 % pour les articles considérés comme stratégiquement importants pour les intérêts américains. C’est ce qu’ont indiqué des sources au WSJ.

Ainsi, le projet de loi propose l’introduction progressive de ces tarifs sur une période de cinq ans. La Maison Blanche n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires, note le journal.

Cependant, Trump a déclaré mardi qu’il était prêt à réduire les droits de douane sur les produits chinois. « En aucun cas ils ne resteront à ce niveau-là », a souligné le président américain. Tout en précisant que « nous ne reviendrons pas à zéro ».

« Nous serons très polis, ils seront très polis et nous verrons ce qui se passera », a-t-il ajouté, faisant référence à la Chine. « En fin de compte, ils devront parvenir à un accord, car sans cela ils ne pourront plus avoir de relations commerciales avec les États-Unis », a-t-il averti.

La Chine a déclaré mercredi qu’elle était ouverte aux négociations avec les États-Unis , bien que Pékin ait averti qu’elle ne négocierait pas sous les menaces persistantes de la Maison Blanche.

« Si nous devons nous battre, nous irons jusqu’au bout, mais les portes du dialogue restent grandes ouvertes », a déclaré Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse régulière.

Dans les cercles politiques chinois, les propos de Trump ont été perçus comme un signe de recul.

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Pékin à Washington : pas d’accord sous la pression !

Le ministère chinois des Affaires étrangères a appelé ce mercredi 23 avril 2025 les États-Unis à cesser de recourir aux menaces, à l’obstination et à la coercition s’ils souhaitent parvenir à un accord bilatéral durable.

Cette déclaration fait suite à des propos du président américain Donald Trump, qui a laissé entendre la possibilité de réduire les droits de douane imposés à la Chine dans le cadre d’un éventuel accord commercial.

Lors d’un point presse, un porte-parole du ministère chinois a vivement critiqué la stratégie américaine de “pression maximale”, affirmant que ce mode de négociation ne constitue pas une méthode appropriée pour traiter avec la Chine.

“Si les États-Unis veulent véritablement un accord, ils doivent faire preuve de respect mutuel et d’un esprit de coopération, au lieu d’user de menaces et d’intimidation”, a-t-il souligné.

Les relations commerciales entre les deux puissances restent tendues malgré des signaux d’ouverture, et Pékin insiste sur la nécessité d’un dialogue équilibré pour parvenir à des solutions durables.

Washington s’attend à un ralentissement des tensions commerciales avec Pékin

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a prédit mardi 22 avril que l’escalade commerciale entre Washington et Pékin ralentirait, tandis que le président Donald Trump a annoncé que les lourds tarifs douaniers qu’il a imposés sur les exportations chinoises vers son pays seraient réduits « de manière significative ».

Lors d’une réunion à huis clos à Washington, organisée par JP Morgan Chase, Bessent a souligné que la situation commerciale actuelle entre Washington et Pékin était intenable pour les deux parties, selon ce qu’a déclaré à l’AFP l’un des participants.

La situation commerciale actuelle à laquelle fait référence le secrétaire d’État américain est un tarif supplémentaire de 145 % imposé par les États-Unis sur leurs importations de produits chinois et un tarif de rétorsion de 125 % imposé par la Chine sur ses importations de marchandises américaines.

Lire aussi: Trump annonce une possible fin des tarifs douaniers imposés à la Chine

Bessent a indiqué que ces droits de douane supplémentaires, en raison de leur ampleur, sont devenus un embargo commercial, empêchant les échanges commerciaux entre les deux parties.

Face à cette impasse entre les deux pays, le secrétaire d’Etat américain a estimé qu’une désescalade devait intervenir prochainement.

De son côté, Trump a reconnu dans une déclaration aux journalistes à la Maison Blanche mardi que les droits de douane supplémentaires de 145 % qu’il a imposés à la Chine étaient déjà « très élevés » et seraient « considérablement réduits ». Ces tarifs « ne resteront en aucun cas proches de ce chiffre », mais qu’ils ne « reviendront pas non plus à zéro », a-t-il ajouté.

Accord commercial potentiel

De son côté, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt, a déclaré que les discussions visant à parvenir à un accord commercial avec Pékin progressaient « très bien ».

En revanche, le gouvernement chinois n’a pas confirmé l’existence de négociations commerciales avec Washington, et a plutôt appelé la Grande-Bretagne et l’Union européenne à défendre le commerce mondial face à la guerre commerciale américaine.

« Dans les circonstances actuelles d’intimidation unilatérale, la Chine et le Royaume-Uni ont la responsabilité de préserver le système commercial multilatéral », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à son homologue britannique, David Lammy, lors d’un appel téléphonique, selon Pékin.

Il a souligné que des « dialogues » avec la Grande-Bretagne sur l’économie et le commerce « sont en préparation ».

Lors d’un autre appel téléphonique mardi, Wang a déclaré à son homologue autrichienne, Beate Meinl-Reisinger, que l’Union européenne devait « défendre conjointement » le commerce international.

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Une usine chinoise de panneaux solaires en Algérie

L’Algérie s’apprête à lancer un nouveau projet d’investissement dans les énergies renouvelables en coopération avec la Chine. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie du gouvernement visant à renforcer et à étendre la production d’électricité dans le pays.

Le ministère algérien de l’Industrie a annoncé, lundi 21 avril 2025, que le groupe algérien ELAC signera à la fin de cette semaine un protocole d’accord avec la société chinoise LONGi. Et ce, dans le but de lancer un projet de partenariat pour la fabrication de panneaux solaires en Algérie.

Dans ce contexte, le ministre algérien de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a reçu, lundi 21 avril 2025, Gene James, PDG du fabricant chinois de panneaux solaires LONGi. A l’ordre du jour : des discussions autour du projet de l’entreprise d’investir sur le marché algérien, selon le journal algérien Al-chourouk.

Ainsi, M. Ghrieb a affirmé que l’Algérie accueille favorablement tous les projets qui permettraient de créer une véritable industrie dans divers domaines, notamment ceux qui contribuent à la localisation de l’industrie.

Par ailleurs, le Programme national énergétique algérien prévoit la production de 15 000 mégawatts d’énergie solaire d’ici 2035. La première phase du projet a débuté dans 13 wilayas algériennes, avec une capacité totale de 3 200 mégawatts.

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La hausse des tarifs douaniers américains coûtera cher aux pays arabes

La Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (Cesao ou Escwa en anglais), avertit que les nouveaux tarifs douaniers américains menacent 22 milliards de dollars d’exportations arabes hors pétrole. Le Maroc, l’Égypte, la Jordanie et la Tunisie en seront particulièrement affectés avec le paiement d’intérêts souverains supplémentaires en 2025. 

Habib Glenza

Dans une note d’orientation publiée samedi 19 avril 2025, la Cesao, qui regroupe 21 États membres d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, a mis en garde contre les effets du «protectionnisme commercial» des États-Unis. En référence aux tarifs imposés par le président Donald Trump, l’organisation souligne que ces mesures pourraient sérieusement affecter les économies arabes.

Pour le Maroc, ainsi que pour l’Égypte, la Jordanie et la Tunisie, la Cesao prévoit une augmentation de 114 millions de dollars des paiements d’intérêts souverains d’ici la fin de 2025 en raison de ces nouveaux tarifs. Cette hausse est due à l’augmentation des rendements obligataires mondiaux et à une incertitude accrue chez les investisseurs, ce qui pourrait exercer une pression sur les finances publiques et retarder les investissements en développement.

Le Maroc et la Tunisie pourraient également ressentir les effets d’une demande réduite de la part de partenaires clés, notamment l’Union européenne, qui absorbe 72% des exportations de la Tunisie, 68% de celles du Maroc, et 17 % du total des exportations arabes.

La Cesao note cependant que les changements dans les dynamiques commerciales américaines pourraient ouvrir des possibilités de réorientation en faveur des pays du Maghreb. En effet, avec l’augmentation des tarifs américains sur les produits chinois et indiens, les exportations des pays maghrébins pourraient devenir plus compétitives sur le marché américain.

Cependant, la Commission avertit que la récente pause tarifaire de 90 jours — qui exclut la Chine — pourrait limiter cet avantage.

Globalement, les exportations totales des pays arabes vers les États-Unis ont chuté, passant de 91 milliards de dollars en 2013 à 48 milliards en 2024, principalement à cause de la baisse des importations américaines de pétrole brut. 

En revanche, les exportations non pétrolières ont presque doublé durant la même période, passant de 14 milliards à 22 milliards de dollars, grâce à la croissance dans les secteurs du textile, des produits chimiques, de l’aluminium, des engrais et de l’électronique. Ces progrès sont désormais menacés!  

Extraits du rapport

Les exportations de six pays arabes – Bahreïn, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc et la Tunisie – devraient être fortement affectées par les nouvelles hausses tarifaires, ce qui implique qu’une part de 5% ou plus de leurs exportations totales sera directement affectée. La Jordanie est le pays le plus directement touché, avec près de 25% de ses exportations vers les États-Unis.

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L’impact net de l’ augmentation des droits de douane sur les exportations arabes vers le reste du monde est limité. Cependant, les impacts varient selon les groupes de pays arabes. Les pays signataires de l’Accord d’Agadir (Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) subiraient un impact net modéré en 2025, principalement en raison des effets de détournement des échanges, réduisant ainsi l’effet négatif direct sur leurs exportations initiales vers le marché américain. Par exemple, l’Égypte et le Maroc devraient tous deux renforcer leur compétitivité-prix et tirer profit des effets de détournement des échanges sur le marché américain.

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Avec la hausse des rendements, les pays arabes à revenu intermédiaire (PRI), dont beaucoup subissent déjà des pressions en matière de refinancement de leur dette, sont confrontés à des coûts d’emprunt plus élevés, ce qui alourdit encore le fardeau de leurs paiements d’intérêts.

En supposant une hausse permanente de 36 points de base des coûts d’emprunt et une structure inchangée des nouvelles émissions de dette à partir de 2024, les PRI arabes seraient confrontés à des augmentations notables des paiements d’intérêts sur la dette de marché en 2025 : Égypte : +56 millions de dollars; Maroc : +39 millions de dollars; Jordanie : +14 millions de dollars ; Tunisie : +5 millions de dollars.

Ces coûts supplémentaires, bien que modestes en termes absolus, se traduisent par des implications budgétaires significatives, équivalentes à une augmentation des paiements d’intérêts de 0,3% en Égypte et de 1,3% au Maroc.

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Droits de douane : la mise en garde de la Chine contre des accords avec les USA à ses dépens

Pékin accuse Washington d’abuser des droits de douane et met en garde les pays contre la conclusion d’un accord économique plus large avec les États-Unis à ses dépens. Intensifiant ainsi sa rhétorique dans une guerre commerciale en spirale entre les deux plus grandes économies du monde.

Pékin s’opposera fermement à toute partie concluant un accord aux dépens de la Chine et « prendra des contre-mesures de manière résolue et réciproque », a déclaré son ministère du Commerce.

Celui-ci répondait à un rapport de Bloomberg, citant des sources proches du dossier, selon lequel l’administration Trump se prépare à faire pression sur les pays qui cherchent à obtenir des réductions ou des exemptions tarifaires de la part des États-Unis pour freiner le commerce avec la Chine, notamment en imposant des sanctions monétaires.

Il faut rappeler que le président Donald Trump a suspendu les droits de douane drastiques qu’il avait annoncés sur des dizaines de pays le 2 avril, à l’exception de ceux sur la Chine, ciblant la deuxième plus grande économie du monde pour les taxes les plus importantes.

En effet, par une série de mesures, Washington a relevé les droits de douane sur les importations chinoises à 145 %, incitant Pékin à imposer des droits de rétorsion de 125 % sur les produits américains, instaurant de fait des embargos commerciaux entre les deux pays. La Chine a récemment indiqué que ses propres taux uniformes n’augmenteraient pas davantage.

Abus de “position dominante“

« Les États-Unis ont abusé des tarifs douaniers sur tous leurs partenaires commerciaux sous le couvert de la soi-disant “équivalence“, tout en forçant toutes les parties à entamer avec eux des négociations sur des soi-disant “tarifs réciproques“ », a déclaré le porte-parole du ministère chinois du Commerce.

La Chine est déterminée et capable de sauvegarder ses propres droits et intérêts, et est disposée à renforcer la solidarité avec toutes les parties, souligne le ministère.

« Le fait est que personne ne veut choisir un camp », estime Bo Zhengyuan, associé du cabinet de conseil politique Plenum, basé en Chine.

Si les pays dépendent fortement de la Chine en termes d’investissement, d’infrastructures industrielles, de savoir-faire technologique et de consommation, je ne pense pas qu’ils adhéreront aux exigences américaines. De nombreux pays d’Asie du Sud-Est appartiennent à cette catégorie.

Les droits de douane contre la paix dans le monde

Poursuivant une position ferme, Pékin convoquera cette semaine une réunion informelle du Conseil de sécurité des Nations unies pour accuser Washington d’intimider et de « jeter une ombre sur les efforts mondiaux pour la paix et le développement » en utilisant les tarifs douaniers comme arme.

Plus tôt ce mois-ci, le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, a déclaré que près de 50 pays l’avaient contacté pour discuter des droits de douane supplémentaires élevés imposés par Trump.

Plusieurs discussions bilatérales sur les tarifs douaniers ont eu lieu depuis : le Japon, par exemple, envisage d’augmenter ses importations de soja et de riz dans le cadre de ses négociations avec les États-Unis; l’Indonésie prévoit d’augmenter ses importations de produits alimentaires et de matières premières des États-Unis et de réduire les commandes d’autres pays.

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Le sage conseil d’un jeune chinois aux Américains

C’est l’un de ces millions de jeunes chinois brillants, très actifs sur les réseaux sociaux, en particulier TikTok, pour défendre leur pays et mettre en valeur le fabuleux développement et les stupéfiantes réalisations accomplis en quatre décennies.

Mais rappelons d’abord que la décision irréfléchie du président américain de déclencher une guerre commerciale qui vise en premier lieu la Chine, n’a pas fait réagir uniquement les autorités chinoises qui ont répondu du tac au tac. Cette décision a fait réagir aussi la multitude de citoyens qui se sont rués sur les réseaux sociaux pour exprimer colère, ironie, sarcasme ou, plus raisonnablement, des conseils. Tout en expliquant aux Américains les raisons profondes de leurs difficultés croissantes et de la détérioration de leur niveau de vie.

L’une de ces réactions qui a été la plus remarquée et la plus partagée par le public américain est une vidéo d’une minute et demie dans laquelle un jeune chinois d’une vingtaine d’années, malgré son jeune âge, a pu expliquer dans un langage à la fois simple et profond les raisons qui font que c’est la Chine et non les Etats-Unis qui a bénéficié des quatre décennies de relations économiques et commerciales intenses entre les deux pays. Et que la faute n’incombe pas à Beijing, mais à Washington.

Vu l’importance, la pertinence et la profondeur de l’analyse faite par ce jeune chinois dans sa vidéo d’une minute et demie postée sur TikTok, nous avons cru utile de la traduire intégralement :

« Ils vous volent aveuglément et vous les en remerciez. C’est une tragédie, une arnaque. Américains, vous n’avez pas besoin de droits de douane, vous avez besoin d’une révolution. Pendant des décennies, votre gouvernement et vos oligarques ont délocalisé vos emplois en Chine. Non pas pour la diplomatie, ni pour la paix, mais pour exploiter une main-d’œuvre bon marché. Et ce faisant, ils ont éreinté votre classe moyenne et écrasé votre classe ouvrière. Ils vous disent d’être fiers de votre pays, tout en sacrifiant votre avenir pour leurs profits.

Et oui, la Chine a gagné de l’argent. Mais nous l’avons utilisé pour construire des routes et sortir des millions de personnes de la pauvreté, financer les soins de santé et améliorer le niveau de vie. Nous réinvestissons dans notre peuple. Ma famille en profite aussi.

Et qu’ont fait vos oligarques? Ils ont acheté des yachts, des jets privés et des villas avec terrains de golf. Ils manipulent les marchés, se dérobent au fisc et investissent des milliards de dollars dans des guerres sans fin. Et vous? Vos salaires stagnent, vos coûts de santé montent en flèche, sans parler de vos dettes. Mais vous continuez à agiter des drapeaux, probablement fabriqués en Chine, pendant qu’ils vous vident les poches.

Pendant 40 ans, la Chine et les États-Unis ont profité du commerce et de l’industrie manufacturière, mais un seul d’entre nous a utilisé cette richesse pour construire. Ce n’est pas la faute de la Chine. C’est la vôtre. Vous avez laissé faire. Vous avez laissé vos oligarques vous nourrir de mensonges, tout en faisant de vous des citoyens obèses, pauvres et accros. Maintenant, ils accusent la Chine d’être responsable du désastre qu’ils ont créé.

Américains, je ne pense pas que vous ayez besoin de droits de douane. Vous devez vous réveiller. Vous avez besoins de reprendre votre pays en main. Vous avez besoin de révolution. ».

Une analyse brillante qui ne comporte ni haine contre les Etats-Unis, ni démagogie, ni contre-vérité. C’est un fait connu de tous que dans les années 60 et 70 du siècle dernier, un ouvrier américain dans l’industrie était payé 35 dollars l’heure. Avec la délocalisation industrielle vers la Chine, décidée par des oligarques à la recherche effrénée de profits, des millions d’ouvriers se sont trouvés soit au chômage, soit employés dans les chaines de distribution ‘’Walmart’’ pour 7 dollars l’heure…

Juste une précision : le jeune chinois a parlé de « milliards de dollars investis dans des guerres sans fin ». Ce sont en fait des trillions de dollars que les Etats-Unis ont dépensé dans leurs guerres sans fin depuis le début de ce siècle. Même l’Afro-Américain Barack Obama, le président qui a raflé en 2009 le plus sérieusement du monde le Prix Nobel de la Paix, a lancé durant sa présidence 26 000 bombes sur sept pays musulmans. Et il s’en vanta à la fin de son mandat !

Ce que la plupart des Américains ignorent est que les guerres sans fin engagées par leur pays, sont faites à crédit et non en taxant comme il se doit les oligarques, les millionnaires et les milliardaires. L’Amérique poursuit ses guerres sans fin en vendant les bons de trésor aux Chinois, aux Japonais, aux Sud-Coréens et à quelques Européens. D’où la faramineuse dette de 36 trillions de dollars qui pèse sur le peuple américain. Une dette si lourde qu’il est peu probable qu’elle puisse être remboursée un jour.

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La Chine n’achète plus de GNL américain

La Chine a « complètement » arrêté ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain pendant plus de dix semaines, étendant la guerre commerciale entre Pékin et Washington à la coopération énergétique. C’est ce que rapporte le Financial Times, citant des données sur le transport maritime.

Dans un contexte de tensions commerciales croissantes, la Chine a imposé des droits de douane sur les hydrocarbures américains – jusqu’à 99% –, les excluant ainsi de son marché.

Ce bras de fer avec la Chine s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne américaine visant plusieurs pays. Alors que la plupart des droits de douane ont été suspendus pendant 90 jours, la Chine en a été exclue et s’expose à des droits de douane pouvant atteindre 145%. En représailles, Pékin a imposé des droits de douane de 125% sur les produits américains et a limité les exportations de minéraux de haute technologie clés.

La guerre commerciale touche le secteur énergétique

Depuis février, lorsqu’un méthanier de 69 000 tonnes en provenance de Corpus Christi, au Texas, est arrivé dans la province du Fujian, la Chine n’a pas reçu de GNL, ce qui signale une rupture brutale du commerce de l’énergie, a indiqué le média, citant des négociants en énergie basés en Chine.

Un deuxième pétrolier a été redirigé vers le Bangladesh qui n’a pas réussi à arriver avant que la Chine n’impose un tarif de 15% sur le GNL américain le 10 février. Le tarif a depuis été augmenté à 49%, rendant le GNL américain trop cher pour les acheteurs chinois dans un avenir prévisible.

« Il y aura des conséquences à long terme », a déclaré Anne-Sophie Corbeau, spécialiste du gaz au Centre de politique énergétique mondiale de l’Université Columbia, citée par le Financial Times« Je ne pense pas que les importateurs chinois de GNL passeront un jour de nouveaux contrats avec les États-Unis ».

Selon la plateforme Kpler, des entreprises chinoises telles que PetroChina et Sinopec ont signé 13 contrats de GNL à long terme avec des terminaux américains, dont certains sont valables jusqu’en 2049. Ces accords ont été cruciaux pour le lancement de grands projets de GNL aux États-Unis. Cependant, les développeurs chercheraient désormais à renégocier les conditions en raison de l’inflation et des coûts liés aux tarifs douaniers.

Quid des achats de pétrole américain par la Chine?

Pékin aurait également réduit ses achats de pétrole américain de 90% dans le cadre de la guerre tarifaire.

L’impasse avec les États-Unis pourrait renforcer les liens énergétiques déjà florissants de la Chine avec la Russie, jetant le doute sur l’expansion massive des terminaux GNL de plusieurs milliards de dollars aux États-Unis et au Mexique, a déclaré le média.

Plus tôt cette semaine, l’ambassadeur de Chine en Russie a déclaré que Pékin était prêt à augmenter ses importations de GNL russe. « Je suis certain qu’il y a beaucoup d’acheteurs. Ils sont nombreux à demander à l’ambassade de les aider à établir des contacts avec des fournisseurs russes, et je pense qu’il y aura certainement davantage d’importations », a déclaré Zhang Hanhui aux journalistes. Il a ajouté que les deux pays avaient discuté du projet de gazoduc « Power of Siberia-2 » reliant la Russie à la Chine.

La Russie est devenue le troisième fournisseur de GNL de la Chine, après l’Australie et le Qatar. L’année dernière, la Chine était le premier acheteur de GNL russe en Asie, avec 7 millions de tonnes d’importations.

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Trump annonce une possible fin des tarifs douaniers imposés à la Chine

Le président américain Donald Trump annonce une possible fin des hausses de droits de douane entre les Etats-Unis et la Chine qui ont choqué les marchés. Au passage, il indique qu’un accord sur le sort de la plateforme de médias sociaux TikTok pourrait devoir attendre.

« Je ne veux pas qu’ils augmentent, car à un certain point, les gens n’achètent plus », a déclaré Trump aux journalistes à la Maison Blanche à propos des tarifs douaniers. « Donc, je ne veux peut-être pas aller plus haut, ou même pas jusqu’à ce niveau. Je veux peut-être aller plus bas, car on sait qu’on veut que les gens achètent, mais à un moment donné, ils n’achèteront plus ».

Les commentaires de Trump ont également mis en évidence une diminution de l’appétit pour des tarifs douaniers nettement plus élevés sur des dizaines de pays; après que les marchés ont réagi violemment à leur introduction le 2 avril.

Lire aussi : Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

A rappeler que le président républicain a imposé des droits de douane de 10 % sur la plupart des marchandises entrant aux Etats-Unis. Mais il a retardé la mise en œuvre de taxes plus élevées, en attendant les négociations.

Il a néanmoins augmenté les droits de douane sur les importations chinoises, qui s’élèvent désormais à 145 %, après que Pékin a riposté par des contre-mesures. Dernièrement, la Chine a déclaré qu’elle ne réagirait pas à un « jeu de chiffres avec les droits de douane ». Signalant ainsi elle-même que les taux généraux n’augmenteraient pas davantage.

Pour sa part, Trump a déclaré que la Chine était en contact depuis l’imposition des tarifs douaniers et a exprimé son optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord.

Bien que les deux parties soient en contact, des sources ont déclaré à Reuters que les échanges fluides et de haut niveau qui pourraient conduire à un accord ont été largement absents.

S’adressant aux journalistes, Trump a refusé à plusieurs reprises de préciser la nature des discussions entre les pays ou si elles incluaient directement le président chinois Xi Jinping.

L’accord sur TikTok est gelé

Par ailleurs Trump a prolongé à plusieurs reprises le délai légal imparti à ByteDance, une entreprise chinoise, pour céder les actifs américains de l’application de vidéos courtes utilisée par 170 millions d’Américains. Jeudi, il a déclaré qu’un accord de scission attendrait probablement la résolution du conflit commercial.

« Nous avons un accord pour TikTok, mais il sera soumis à la Chine. Donc nous allons simplement le retarder jusqu’à ce que les choses se passent d’une manière ou d’une autre », a déclaré Trump.

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Et si la Chine s’attaquait aux T-Bonds qu’elle détient?

Bons du Trésor, dites-vous ? La guerre entre les Etats-Unis et la Chine, voulue par Donald Trump, risque de déborder le cadre commercial et atteindre les investissements entre les deux plus grandes économies mondiales.

Et dans ce cadre, des experts affirment que l’Empire du Milieu possède une “arme secrète pour faire pencher la balance de son côté : les bons du Trésor américain“, comme le souligne Ouest France.

Pour les profanes, voici ce qu’on entend par “bons du Trésor“. Et comment la Chine est en position de force face à l’Amérique.

10 %. 25 %. 50 %. 145 %. Et désormais le chiffre hallucinant de 245 % de droits de douane sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis.

Lire aussi: Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

Malheureusement, c’est toute l’économie mondiale qui risque d’en pâtir, d’être une victime collatérale. Et les plus grands perdants dans cette affaire seront les économies faibles et celles émergentes.

Maintenant concernant la guerre purement commerciale, entre les Etats-Unis et la Chine, cette dernière aurait plus à perdre parce qu’aujourd’hui la balance commerciale est en sa faveur.

Par contre, en matière d’investissement, c’est une autre paire de manche. A cause des “Tresory bounds (T-Bonds)“ – traduisez en français “bons du Trésor“ américain.

Qu’entend-on par Bons du Trésor ? Il s’agit des « obligations à long terme émises par le Trésor américain pour le compte et dans le cadre du financement de l’État américain. Les niveaux de taux d’intérêt pratiqués sur les T-bonds servent de référence à un grand nombre d’émetteurs y compris en dehors des États-Unis », selon les explications de la société de gestion d’actifs CPR Assets Management (CPRAM), rapporte Ouest France.

Entendre par-là que «… l’État américain, pour investir et continuer à se développer, emprunte à des investisseurs, dont fait partie la Chine, avec des taux d’intérêt. Ces emprunts se font généralement sur 10 à 30 ans et sont très appréciés car considérés comme des actifs refuges : pour les investisseurs, il est improbable que les États-Unis s’écroulent économiquement. Ces obligations offrent donc un rendement garanti ».

Selon notre source, les T-Bonds constituent près de 17% de la dette américaine, soit un total de 8 000 milliards de dollars. Et la Chine à elle seule détiendrait 9% de ces bons, analyse le journal de Montréal.

Alors faites le calcul. « Fin février 2025, cela représentait 775 milliards de dollars américains de bons du Trésor détenus par la Chine, … faisant du pays le deuxième plus grand créancier des États-Unis, derrière le Japon ». Ceci étant, c’est moins que ce qu’elle détenait il y a 8 ans. « En août 2017, la Chine […] détenait plus de 1 146 milliards de dollars de bons du Trésor américain, soit près 20 % du montant détenu par l’ensemble des États étrangers ».

La Nouvelle Tribune abonde dans le même sens : « Vendre les bons du Trésor en grande quantité sur le marché des obligations risque de faire grandement baisser la valeur de ces bons. Comme ils seront moins rares pour les investisseurs, lorsque les États-Unis auront besoin d’emprunter de nouveau à travers ces T-Bonds, ils seront contraints d’emprunter à des coûts supérieurs pour espérer avoir un créancier. À cause de ces taux plus élevés, le pays aura alors plus de mal à rembourser ses dettes ».

Conséquence : les prêts aux entreprises et les prêts hypothécaires vont subir cette hausse du coût de l’argent. En clair, «… ce qui se passe sur les marchés obligataires peut causer des dommages économiques aux entreprises et aux ménages» états-uniens », met en garde Reuters.

Conclusion : la Chine peut-elle exercer un chantage sur Trump et son administration pour diminuer leur animosité à son égard ? C’est moins sûr. Par contre, Xi Jinping possède des secteurs sur lesquels il peut faire mal à l’économie américaine, en l’occurrence les “terres rares“.

Mais certainement, le bon sens finira par s’imposer entre les deux puissances économiques mondiales. Car elles sont toutes les deux perdantes dans cette guerre commerciale et même économique.

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FILT 2025 : une édition record avec 29 pays, 313 exposants et un pavillon chinois de 500 m²

Plus de 110 000 titres représentant 29 pays, 313 exposants dont 107 tunisiens et 166 étrangers, en plus de 30 institutions publiques, seront exposés à la Foire internationale du livre de Tunis (FILT), prévue dans sa 39ème édition du 25 avril au 4 mai 2025.

Un budget de 1,8 MD a été alloué à cette édition dont la programmation a été dévoilée, jeudi, au cours d’une conférence de presse tenue à la cité de la culture.

L’Egyptien Ahmad Mourad, écrivain, photographe et scénariste auteur de romans à succès adaptés au cinéma a assisté à la conférence donnée par le comité d’organisation du FILT, rendez-littéraire et culture d’envergure organisé par le ministère des Affaires Culturelles.

‘Nous lisons pour construire’

Présentant les grandes lignes de cette édition, l’académicien Mohamed Salah Kadri, directeur du FILT 2025, a expliqué le choix de placer cette édition sous le slogan ‘Nous lisons pour construire’, partant de la conviction en « le rôle de la culture en tant que projet aux symboliques aussi variables que diversifiées et une clé pour le savoir ».

« Le lien entre la lecture et la construction de la conscience est constant et éternel », a-t-il dit.

L’intérêt durant cette édition sera porté à la production la migration vers le contenu littéraire numérique afin d’en faire un moyen pour améliorer le contenu culturel, constituer le lectorat et souligner le rôle du livre dans la construction culturelle et l’importance d’investir dans les métiers du livre, a fait savoir Salah Kadri.

Après une édition 2024 exceptionnelle placée sous le signe de la solidarité avec la Palestine, cette édition sera également « en solidarité avec le peuple palestinien et sa lutte contre l’occupant, le déplacement forcé et les tentatives d’effacer son identité culturelle et sa mémoire collective, a annoncé le directeur du FILT, évoquant les atrocités et le nettoyage ethnique auxquels font face la population dans les Territoires occupés. »

La Chine invitée d’honneur

Après l’Italie en 2024, la Chine est l”invitée d’honneur et ce partant de la volonté de renforcer la coopération culturelle avec ce pays ainsi que l’échange d’expériences dans les domaines de l’édition, de la traduction et de la création littéraire.

Le pavillon chinois, d’une superficie de plus de 500 m2, accueillera plus de 100 personnalités chinoises dont d’éminent écrivains et intellectuels en plus de 40 maisons d’édition.

L’Intelligence Artificielle et les Technologies numériques seront au cœur du programme culturel chinois composé de conférences, de rencontres-débat, d’ateliers et de spectacles artistiques qui jettent la lumière sur la culture de ce pays asiatique.

Le directeur du FILT a annoncé une forte participation chinoise qui sera couronnée par la signature d’une série d’accords dans le secteur du livre entre des éditeurs tunisiens et chinois et la traduction de livres en chinois vers l’arabe et vice versa. Elle devra constituer une occasion pour le lectorat tunisien de découvrir la richesse de la civilisation de ce pays et sa production littéraire et artistique, a-t-il expliqué.

« La participation de la Chine s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles entre les peuples tunisien et chinois et pour promouvoir le dialogue et renforcer les liens culturels et civilisationnels entre les deux pays et activer le dialogue sur la Route de la Soie et les Routes de Carthage dans le monde », peut-on lire dans la présentation du FILT.

Invités d’honneur et Hommages

En reconnaissance à leur œuvre littéraire et parcours assez distingués dans la promotion de la culture et du livre, des invités d’honneur seront présents lors de cette édition qui accueillera 50 personnalités et 183 intellectuels de divers pays, à l’instar de Mohamed Mosbah (Tunisie), Ibrahim Kouni (Libye), Souad Labbize (France), Hou Yuxiang et Huang Ying (Chine), Thiara Comito (Italie), Manuel Visas (Espagne), Mehmet Burhan Genç (Turquie).

Les exposants représentent les pays suivants : Algérie, Arabie Saoudite, Chine, Espagne, Emirats arabes unis, Égypte, France, Italie, Irak, Iran, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Mauritanie, Maroc, Nigeria, sultanat d’Oman, Palestine, Portugal, Qatar, Roumanie, Russie, Sénégal, Syrie, Turquie, Venezuela, Yémen et Tunisie.

Selon la liste détaillée des exposants, la Tunisie a la part du lion lors de cette édition avec 147 exposants, suivie de pays comme l’Egypte (86), la Syrie (12), le Liban (9) qui comptent le plus grand nombre d’éditeurs en région arabe.

La Turquie, les Emirats arabes unis et le Maroc seront également largement présents avec 6 exposants chacun.

Le programme culturel sera composé de 30 manifestations en plus du programme organisés dans chaque stand et les (30) institutions publiques participantes.

Une attention particulière sera accordée au jeune lectorat à travers la programmation de 255 manifestations et 50 visites au siège du FILT au profit des enfants issus des régions et ce en partenariat avec les délégations aux affaires régionales.

Le 39ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis verra l’annonce (le 30 avril) du palmarès des œuvres littéraires et intellectuelles. Les candidatures pour cette année sont en hause avec 126 œuvres candidates contre 84 en 2024, ont annoncé les organisateurs.

Le FILT est un rendez-vous littéraire annuel de dix jours qui se déroulera cette année du vendredi 25 avril au dimanche 4 mai 2025.

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Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

La Chine est confrontée à des tarifs douaniers allant jusqu’à 245 %, affirment les Etats-Unis, dans un contexte d’escalade de la guerre commerciale. Tandis que Pékin semble « ouvert » aux négociations, en posant toutefois des conditions.

Plus précisément, comme l’a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué publié mercredi 16 avril 2025, « la Chine est désormais confrontée à des droits de douane allant jusqu’à 245 % sur les importations aux États-Unis en raison de ses mesures de rétorsion ».

Ceci, alors que la Chine reste dans la « cible » des tarifs douaniers de Donald Trump, puisqu’elle a été exemptée de la pause de 90 jours annoncée par le président américain pour le reste des pays.

La Chine est ouverte aux négociations si les États-Unis font preuve de respect

Pendant ce temps, comme le rapporte Bloomberg, citant une source anonyme, la Chine souhaite voir se réaliser une série de mesures de la part de l’administration de Donald Trump avant d’accepter des négociations commerciales. Y compris une démonstration de plus grand respect de la part des États-Unis.

D’autres conditions, selon la source, incluent une position américaine plus cohérente et une volonté de répondre aux préoccupations de la Chine concernant les sanctions américaines et Taiwan.

Pékin demande également à Washington de désigner une personne pour les pourparlers qui aurait le soutien du président et pourrait aider à préparer un accord que Trump et le président chinois Xi Jinping pourraient signer lors de leur rencontre, selon la même source.

Par ailleurs, Pékin a déclaré qu’il « n’avait pas peur » d’une guerre commerciale avec les États-Unis », tout en appelant au dialogue. Et ce, suite aux déclarations de la Maison Blanche, qui a soutenu qu’il appartenait à Pékin de venir à la table des négociations et que, dans les négociations commerciales, « la balle était dans le camp de Pékin ».

« Si les États-Unis veulent vraiment résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent cesser d’exercer une pression maximale, cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel ». Ainsi déclarait Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point de presse régulier avec les journalistes.

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Cérémonie de transfert de la société CJO à Sinoma Cement en Tunisie

La cérémonie de transfert de la société Ciments Jbel Oust (CJO) à Sinoma Cement en Tunisie s’est tenue avec succès le 15 avril 2025 dans le gouvernorat de Zaghouan. Elle s’est déroulée en présence de Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie, Karim Brenji, gouverneur de Zaghouan, et Jalel Tebib, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).

Wei Rushan, vice-directeur général du groupe China National Building Material (CNBM), directeur exécutif et président de China National Building Material Co., Ltd., a également assisté à la cérémonie, aux côtés de Zhao Xinjun, PDG de Tianshan Materials, ainsi que de Yin Zhisong, président du conseil d’administration de CNBM International Engineering et président du conseil d’administration de Sinoma Cement.

Au nom du groupe CNBM, M. Rushan a exprimé sa sincère gratitude au gouvernement tunisien et à ses différents départements, à l’ambassade de Chine en Tunisie, au groupe Votorantim, à la direction de la société CJO, ainsi qu’à tous les partenaires, institutions et entreprises chinoises ayant soutenu ce projet de coopération. Il a également souhaité la bienvenue à tous les invités présents à la cérémonie.

Dans son discours, il a brièvement retracé le parcours de développement de son groupe et ses réalisations, soulignant que CNBM a toujours adhéré au principe de «coopération gagnant-gagnant» et mis en œuvre activement l’initiative de «La Ceinture et la Route». La réussite de la passation de la société CJO en Tunisie illustre de manière vivante l’amitié profonde entre la Chine et la Tunisie dans l’économie réelle.

Sur la voie d’un développement vert

M. Rushan a également indiqué que la société CJO est implantée en Tunisie depuis de nombreuses années et a grandement contribué au développement économique et social local. Sinoma Cement continuera à exploiter pleinement les avantages de l’ancrage local de CJO, à suivre le principe de «faire bon usage des ressources pour servir la construction», à s’engager sur la voie d’un développement vert, bas carbone et durable, à stimuler l’innovation par la technologie avancée, à améliorer la qualité et l’efficacité de l’entreprise grâce à une gestion localisée, à réduire la consommation d’énergie et à viser un développement de haute qualité dans le cadre de «La Ceinture et la Route».
L’objectif est de faire de l’usine un modèle de digitalisation et de respect de l’environnement, et de contribuer au développement de l’industrie des matériaux de construction ainsi qu’à l’économie locale grâce à la force du groupe CNBM.

M. Tebib a déclaré, de son côté, que «cette coopération avec nos partenaires chinois représente une véritable avancée dans l’augmentation des investissements chinois en Tunisie, positionnant notre pays parmi les premiers bénéficiaires de ces investissements.»

Il a également déclaré que le soutien du partenaire chinois dans la gestion de l’usine de ciment à Zaghouan, ainsi que la modernisation des méthodes de production et de marketing, entraînera une transformation significative qui profitera à la région de Zaghouan et à la Tunisie dans son ensemble.

Le responsable a également souligné que les entreprises chinoises CNBM et Simona Cement, cotées à la Bourse de Chine, ouvriront la voie à l’attraction de nombreux investisseurs chinois et d’autres nationalités en Tunisie. 

De son côté, M. Brenji a déclaré que l’événement constitue une étape importante dans le processus de développement régional et national et témoigne du dynamisme de la coopération internationale.

L’usine CJO se distingue par sa position de leader sur le marché national et ses initiatives pionnières dans les domaines des énergies alternatives et de la protection de l’environnement, ce qui lui confère un rayonnement croissant à l’échelle africaine.

M. Brenji a ajouté que ce partenariat avec la Chine, dépasse largement le cadre d’un simple investissement économique. Il traduit la confiance croissante dans le climat des affaires en Tunisie et illustre la solidité des relations historiques entre les deux pays. 

Un partenariat stratégique Chine-Tunisie

M. Wan Li a, pour sa part, déclaré: «Nous sommes aussi engagés pour approfondir la coopération bilatérale dans divers domaines tels que le commerce et l’investissement, et pour encourager les entreprises chinoises à investir davantage en Tunisie et contribuer, ainsi, au développement économique et social du pays. Il s’agit de construire, ensemble, un avenir plus radieux pour le partenariat stratégique entre la Chine et la Tunisie. Et la partie chinoise voudrait conclure l’accord de partenariat économique pour le développement partagé avec la partie tunisienne.» Il a ajouté: «C’est avec grand plaisir que j’assiste à la cérémonie de transmission de la Société des Ciments Jbel Oust pour célébrer, avec vous, la mise en place de ce nouveau fruit de la coopération économique et commerciale entre la Chine et la Tunisie. Ce projet marque, également, la réalisation réussie du plus grand investissement direct chinois en Tunisie depuis de nombreuses années.»

Enfin, Rong Yakun, président de Sinoma Cement, a déclaré que son entreprise est la plateforme internationale d’investissement, d’exploitation et de gestion du secteur des matériaux de base du groupe CNBM, engagée à promouvoir le développement vert et bas carbone local. L’entreprise a toujours respecté le principe de gestion localisée, tout en stimulant l’innovation pour la montée en gamme industrielle et en accordant une grande importance à la formation des talents locaux, selon une philosophie de gestion «centrée sur l’humain».

À l’avenir, Sinoma Cement continuera à approfondir ses activités et son marché en Tunisie, en se concentrant sur l’innovation technologique, la formation des talents, le développement vert et durable, en assumant activement sa responsabilité sociale d’entreprise chinoise et en promouvant le développement commun de l’entreprise et de la société.

Au son joyeux de la musique tunisienne, M. Yakun a reçu des mains de Mario Pinto, directeur des fusions-acquisitions du groupe Votorantim, la maquette de l’usine, qu’il a ensuite remise à l’équipe de direction de CJO Tunisie, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour la société.

Après la cérémonie, M. Rushan, accompagné de M. Wan Li, de M. Brenji et de la délégation officielle, a visité la ligne de production et la salle de contrôle central de la société CJO Tunisie, afin de présenter aux invités les opérations de l’entreprise et ses perspectives de développement.

Plus de 200 personnes ont assisté à la cérémonie de passation, parmi lesquelles Liu Xiaofeng, vice-directeur général du département de coopération internationale de China National Building Material Co., Ltd., Wang Peng, vice-directeur général du département sécurité et environnement, Tang Yali, assistant du président de CNBM International et directeur général du département stratégie et développement des investissements, Zhang Sicai, directeur général de CNBM Construction, Zhu Linhe, directeur exécutif de CNBM Overseas, ainsi que des représentants du gouvernement tunisien, des institutions et entreprises chinoises en Tunisie, des partenaires et des employés tunisiens et chinois de CJO.

Sinoma Cement, dont le siège est à Pékin, a été fondée le 20 novembre 2003, avec un capital social de 10 milliards de RMB. Elle possède actuellement des filiales en Chine (Tianjin, Hong Kong) et à l’étranger (Zambie, Nigéria, Tunisie, Mongolie, Maurice, Émirats arabes unis, etc.).

Sinoma Cement est une filiale conjointe de Tianshan Materials Co., Ltd., cotée à la bourse A, et de China National Materials International Engineering Co., Ltd. Elle constitue également la plateforme d’investissement, d’exploitation et de gestion internationale du secteur des matériaux de base du groupe CNBM.

En plus de 20 ans de développement, Sinoma Cement est passée d’un fabricant spécialisé dans le ciment à un groupe diversifié dans les domaines du béton, des granulats manufacturés, des briques de construction, etc., tout en gardant une vision globale et en adhérant au principe de coopération gagnant-gagnant, s’intégrant profondément au marché international.

Communiqué.

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La Tunisie dans l’œil du cyclone Trump

La décision surprise de Donald Trump d’augmenter considérablement les droits de douane sur tous les produits importés de tous les pays, qu’ils soient amis ou pas, marque la fin d’une ère et l’entrée du monde dans une zone de fortes turbulences dont personne ne peut prévoir l’issue. L’auteur, économiste de formation, navigue dans cet article entre l’économie, la géopolitique et même la psychologie des principaux acteurs, en particulier Donald Trump pour les Etats-Unis et Kais Saïed pour la Tunisie, pour estimer les risques et les enjeux pour notre économie déjà si fragile et proposer une stratégie de riposte à la guerre économique mondiale déclenchée au nom du slogan «America First».

Dr. Sadok Zerelli

Je ne suis pas particulièrement superstitieux et je ne crois pas tellement aux symboliques tels que porte-bonheur ou porte-malheur, mais je ne peux pas m’empêcher de relever la coïncidence entre la première élection de Kais Saïed en 2019 et l’arrivée du Covid 19 en 2019/2020 qui a constitué le premier choc extérieur qui a frappé de plein fouet l’économie tunisienne, suivi en 2022 par un deuxième choc extérieur constitué par la flambée des prix du pétrole et des matières premières suite au déclenchement de la guerre en Ukraine et maintenant un troisième choc extérieur auquel personne ne s’attendait non plus constitué par la guerre économique que Trump a déclenché contre le reste du monde, y compris la Tunisie.

Je n’irais pas jusqu’à dire que l’élection de Kais Saïed comme Président de la République a porté malheur à la Tunisie, mais je dirais que les vents ne lui sont pas favorables et que le conjoncture n’a pas voté pour lui.

Contrairement aux deux premiers chocs extérieurs qui ont fait beaucoup de mal à l’économie tunisienne, mais qui ont été relativement rapidement circonscrits, ce troisième choc me semble être plus dévastateur, plus durable et plus difficile à maîtriser non seulement pour notre pays mais aussi pour l’ensemble de la communauté internationale.

L’Histoire retiendra que le 2 avril 2025, le jour de l’annonce par Trump de la guerre des droits de douane, le monde a basculé du système économique et politique mis en place en 1945 à Yalta et à Bretton Woods après la fin de la deuxième guerre mondiale, il y a 70 ans, vers un nouveau système dont personne, y compris Trump lui-même, ne peut prévoir les conséquences et l’issue finale, avec le risque accru de déclanchement d’une troisième guerre mondiale qui signifiera la fin de l’humanité.et de la vie sur terre.

Dans le présent article, je vais essayer de me limiter à analyser les retombées directes et indirectes possibles de la décision de Trump sur l’économie de la Tunisie et esquisser les grandes lignes d’une riposte possible de Kais Saïed pour limiter les dégâts sur notre économie qui est si fragile et malade de ses propres déséquilibres structurels (faible croissance économique, chômage élevé, budget et balance commerciale largement déficitaires, endettement extérieur de moins en moins tenable, inflation encore élevée malgré les modestes progrès enregistrés…)

Un cyclone nommé Trump 

Pour le titre de cet article, j’avais l’embarras du choix entre plusieurs termes tous aussi apocalyptiques les uns que les autres : cyclone, tornade, tremblement de terre, tsunami…

Ce qui est certain, de mon point de vue d’économiste, est que la date du mercredi 2 avril 2025, à laquelle Trump a annoncé ses décisions (le moratoire de 90 jours qu’il a accordé n’est qu’un sursis et une manœuvre tactique destinée à arracher à tous les pays pris un à un le maximum de concessions en faveur des Etats-Unis) restera dans les annales de l’Histoire et sera enseignée à nos petits enfants au même titre que la date du jeudi 24 octobre 1929, le jour où, suite à une décision similaire d’augmenter les droits de douane de 40% sur les produits agricoles élargie par la suite par le Congrès à tous les produits (Loi Hawley-Smoot),la panique a éclaté à la Bourse de New York (Wall Street), provoquant un effondrement des cours boursiers, la faillite de centaines de milliers d’entreprises et une  hyperinflation. Le chômage massif qu’elle a engendré notamment en Allemagne a permis à Hitler d’accéder au pouvoir ce qui s’est traduit par le déclenchement de la deuxième guerre mondiale qui a fait 50 millions de morts des deux côtés.

Sur le plan économique, elle s’est traduite par la fin du système monétaire international de l’étalon-or (toutes les monnaies sont définies par rapport à la quantité d’or monétaire détenue par leurs banques centrales) et à la mise en place d’instances internationales telles que le Fonds monétaire internationale, la Banque Mondiale, les Nations unies, l’Organisation mondiale du commerce, l’Organisation mondiale de la santé…

Mon pressentiment est que l’ensemble de ce système international, caractérisé par la domination tant politique qu’économique des Etats-Unis, notamment par le biais du dollar en tant que seule monnaie convertible en or (selon un taux de change fixe de 1 once d’or vaut 36 dollars) et seul moyen de paiement des transactions internationales, va disparaître à plus ou moins brève échéance.

Par quoi serait-il remplacé? Dieu seul le sait et aucun expert aussi chevronné soit-il, y compris Trump lui-même, ne peut le prévoir et on devrait s’estimer heureux s’il ne se terminera pas par une troisième guerre mondiale qui, à l’heure des missiles hypersoniques et d’autres armes de destruction massive, effacera toute trace de l’humanité sur terre.

Le personnage de Trump 

Compte tenu du système américain hyper-présidentiel et de la concentration du pouvoir exécutif entre les mains de Trump sans réelle opposition, son parcours, sa personnalité et sa psychologie influeront ses décisions et donc le sort du monde.

A ce sujet, il ne faut pas oublier que Trump est avant tout un homme d’affaires qui, parti d’un modeste capital immobilier hérité de son père (il a commencé sa vie professionnelle en tant qu’agent de recouvrement des loyers des appartements loués par son père) a pu construire un empire immobilier et devenir multimillionnaire grâce à son intelligence, sa ruse et sa capacité de négociation (deal).

Son annonce de droits de douane massifs pour tous les pays du monde et le moratoire tactique de 90 jours qu’il vient de leurs accorder afin de les diviser et de négocier séparément avec chacun d’eux pour leur arracher le maximum d’avantages pour les Etats-Unis prouve que c’est un redoutable joueur au poker menteur. 

Il ne faut pas oublier aussi qu’il a su s’allier tous les patrons de la high tech de la Silicon Valley qui ont réussi comme lui à devenir des billionnaires grâce à leur génie et leur succès dans les affaires, en particulier Elon Musk à qui il voue une admiration sans borgne et qui est parti de l’Afrique du Sud avec 2000 dinars en poche, a émigré au Canada puis aux Etats-Unis pour fonder Space X, Neurolink, Tesla, XAI, etc., et devenir ainsi l’homme le plus visionnaire et le plus riche du monde.

Enfin, il ne faut pas oublier non plus que Trump est conscient de la puissance militaire de son pays (750 bases militaires réparties sur plus de 80 pays dans le monde) et économique (24% du PIB mondial), les deux piliers sur lesquels repose son slogan Maga (Make America Great Again) qu’il compte bien tenir, car il faut bien lui reconnaître la qualité de dire ce qu’il pense et de faire ce qu’il dit.

La nouvelle stratégie économique américaine

La stratégie économique de Trump repose sur trois axes qui sont, du moins sur le plan de la théorie économique, complémentaires et dont il n’a dévoilé pour le moment qu’un seul :

– une augmentation massive des droits de douane sur toutes les importations aux Etats-Unis;

– une baisse massive des impôts; 

– l’utilisation de l’arme du dollar.

La première arme vise à réduire le déficit commercial record des Etats-Unis (1 212 milliards de dollars en 2024) en imposant des droits de douane massifs sur toutes les importations, y compris des pays amis et alliés (Canada, Union européenne, Royaume-Uni, Japon, etc.). Elle permettra non seulement de protéger les producteurs américains de la concurrence extérieure, mais aussi de renflouer le budget américain par des recettes supplémentaires considérables et estimées à plus de 6000 milliards de dollars pour les seules trois prochaines années.  

La deuxième arme vise à compenser la baisse du pouvoir d’achat des Américains qui ne manquera pas de se produire suite aux mesures de rétorsions que les autres pays ont commencé à prendre. Cette mesure sera rendue possible grâce aux recettes générées par l’augmentation des droits de douane.

La troisième arme est la baisse de la valeur du dollar pour encourager les exportations américaines malgré les nouveaux droits de douane imposés par les autres pays. Il a déjà lancé plusieurs appels à la Fed (banque centrale américaine) pour qu’elle baisse son taux directeur d’encore 25 points alors qu’elle l’a déjà fait à deux reprises. Un des effets de cette politique monétaire accommodante est la baisse des taux d’intérêt,  l’augmentation de l’inflation et donc l’érosion de l’énorme dette publique américaine vis-à-vis du reste du monde (130% du PIB), qu’il propose de rembourser par des obligations à 100 ans ou même perpétuelles. Autant dire qu’il ne compte pas la rembourser, tout comme Nixon a refusé en 1971 la conversion en or des dollars détenus par la Banque de France à la demande de Charles De Gaulle, mettant ainsi fin unilatéralement au système monétaire international mis en place en 1944 à Bretton Woods.

Trump peut il gagner ?

Sur le papier oui mais en pratique rien n’est moins sûr.

En effet, les mesures protectionnistes qu’il a décidé de mettre en place et celles que prendrons immanquablement les autres pays en représailles vont se traduire par une baisse des échanges internationaux, un accroissement des prix à la consommation et donc de l’inflation avec à l’horizon un crash boursier et un chômage massif, y compris aux Etats-Unis mêmes, comme en 1929, et ceci tant pour des raisons théoriques que géopolitiques.

Sur le plan de la théorie économique, un célèbre économiste néoclassique du début du XIXe siècle, David Ricardo, a développé une loi qui porte son nom et qui s’appelle «la loi des avantages comparatifs», qui explique clairement pourquoi deux pays, même si l’un d’eux est plus productif dans tous les domaines, ont intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels ils disposent d’un avantage non pas absolu mais comparatif et les échanger. Le contraire, s’enfermer et vouloir produire tous les biens dont la population locale a besoin, même ceux que d’autres pays peuvent produire à un moindre coût, se traduit par une baisse du niveau de vie de la population de tous les pays. 

Sur le plan de la géopolitique, il est clair que la Chine, avec ses 1,4, milliards d’habitants et son économie qui est la deuxième du monde (17% du PIB mondial), constitue une force économique capable de déjouer les plans de Trump. Cela est d’autant plus vrai si on tient compte qu’elle est membre fondateur des Brics qui incluent quatre autres pays (Russie, Inde, Brésil, et Afrique du Sud) qui ont été rejoints en janvier 2024 par  cinq autres (Egypte. Ethiopie, Iran, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis) pour constituer les Brics+, qui ensemble constituent 40,4% du PIB mondial et 51% de la population de la planète, plus même que celle des pays du G7 réunis 

Avec leur sagesse et leurs civilisations millénaires, ils seront à mon avis bien capables de vaincre celles des cow-boys américains qui ne datent que de quelques siècles. D’ailleurs, alors que selon Trump, les dirigeants de 75 pays l’ont déjà appelé pour le supplier de baisser les taux de droits de douane qu’il leur a imposés et seraient même disposés à «lui lécher le cul» selon son expression vulgaire, seule la Chine ne l’a pas fait et continue à rétorquer au coup par coup en portant même jusqu’à 125% les droits de douane sur les produits américains contre les 145% imposés jusqu’à maintenant par Trump.

En plus, les Chinois ont eu l’intelligence d’exonérer par la même occasion 34 pays africains de tous droits de douane afin de pouvoir exporter davantage et contourner ainsi les barrières de douane imposés par Trump, parallèlement à une dévaluation du renminbi, leur monnaie nationale, pour booster leurs exportations. 

Le match Donald Trump/Kais Saïed 

Dans cette guerre économique mondiale que Trump a déclenchée, au nom du slogan Maga, dont les retombées en termes de risque de récession économique et d’inflation toucheront tous les pays, que peut faire la petite Tunisie et son Président Kais Saïed?

Pour répondre à cette question, il faut à mon avis prendre en compte le profil et personnalité de chacun des combattants (car il s’agit bien d’un combat), avant même une analyse économique objective et quantitative des enjeux et des rapports de force.

Face à un Trump, qui a non seulement fait ses preuves et réussit dans le monde impitoyable des affaires new yorkais, mais qui est aussi diplômé de la Warthon School, une des universités les plus prestigieuses en management et finance, et Bachelor of Sciences (BS) en économie et en finance internationale (1968), notre Président est juriste de formation, même pas en droit des affaires où on apprend un peu d’économie et de finance, mais en droit constitutionnel, une discipline qu’on peut apprendre de A à Z et enseigner durant toute sa vie sans avoir à faire une seule opération arithmétique d’addition ou de soustraction (il lui est arrivé même dans ses discours de confondre entre les millions et les milliards!)

Autant dire qu’il n’y a pas photo, comme disent les jeunes.

Malgré ces différences notaires, je distingue personnellement quelques similitudes entre les deux présidents car, quelquefois, les extrêmes se rejoignent.

Comme tous les discours de Trump sont axés sur le slogan «America First», je décèle un slogan «Tunisia First» dans tous les discours de notre Président qu’il exprime à sa manière par le slogan «Le peuple veut». 

Les deux sont des super-présidents et disposent d’un pouvoir exécutif presque sans opposition qu’ils exercent par décret (Trump en a pris 117 en moins de trois mois).

Enfin, les deux présidents pensent qu’ils ont reçu une mission divine pour sauver leurs pays respectifs. 

Mais la comparaison s’arrête là car les cartes entre les mains de chacun d’eux sont très inégales au point qu’on peut parler, pour reprendre la métaphore de notre Président devant le « Sommet pour un nouveau pacte financier mondial » organisé en juin 2023 en France, que c’est un combat entre Hardy (le plus gros) et Laurel (le plus petit), dont l’issue ne peut pas faire de doute. Ce pronostic se confirme par l’analyse quantitative des échanges entre la Tunisie et les Etats-Unis.

Le commerce extérieur de la Tunisie avec les Etats-Unis

Heureusement que les Etats-Unis ne sont que le 10e partenaire commercial de la Tunisie et que le total de nos échanges avec ce pays ne représente que 3% du total de notre commerce extérieur. 

En 2024, les exportations de la Tunisie ont représenté 2,013 milliards de dinars, les importations 1,797, soit un excédent commercial au faveur de la Tunisie de 215,8 millions de dinars.

Les principaux produits exportés par la Tunisie vers les Etats-Unis sont l’huile d’olive, les dattes et les articles d’artisanat, tandis que les principaux produits importés par la Tunisie sont les hydrocarbures en particulier le pétrole raffiné, des véhicules et engins de transport y compris des pièces détachées ainsi que divers machines et équipements industriels.

Le taux de droits de douane appliqué par la Tunisie sur les produits importés des Etats-Unis est de 55%, tandis que Trump vient de porter par sa dernière décision le taux de droits de douane sur les produits importés de la Tunisie à 28%, soit la moitié du taux appliqué par la Tunisie aux produits américains. 

Dans ce sens, il faut bien reconnaître que la décision de Trump n’est pas si arbitraire que cela même si elle est à regretter.

Là où elle fera beaucoup de mal à l’économie tunisienne est le fait de n’imposer que 10% de droits de douane sur les produits concurrents et souvent similaires aux nôtres tels que ceux exportés par le Maroc et qui vont bénéficier ainsi d’un avantage comparatif auprès des consommateurs américains. Le risque de perdre le marché américain, qu’il nous a fallu beaucoup d’efforts pour conquérir, est très grand.

Les axes d’une stratégie de riposte de Kais Saïed 

A mon avis, même si on entame des négociations directes avec lui, il ne faut pas espérer beaucoup de souplesse de la part de Trump, qui ne porte pas spécialement la Tunisie dans son cœur, suite aux pressions exercées sur lui par des sénateurs et des membres influents du Congrès pour punir Kais Saïed à qui ils reprochent ce qu’ils qualifient de «discours haineux anti-américains» et d’entorses à l’exercice de la démocratie en Tunisie (voir mon dernier article intitulé «Faut il se réjouir de l’arrivée des investisseurs chinois en Tunisie)

Dans ce contexte, la riposte de Kais Saïed doit être articulée à mon sens autour de trois axes:

Axe1: constituer, comme les Américains eux-mêmes font quand ils ont une décision complexe à prendre, une «Task Force», regroupant les meilleurs économistes et experts des secteurs économiques qui seront affectés par la décision de Trump. Leurs tâches sera d’arriver à un consensus sur la meilleure riposte à apporter sur la base d’études d’impact et du modèle de décision du minimum du risque maximum ou Minimax (voir à ce sujet mon article intitulé «La décision de rompre avec le FMI analysée par le modèle du Minimax»).

Axe 2 : ne pas envisager de proposer la surpression totale des droits de douane et la création d’une zone de libre-échange entre les deux pays, comme certains pays tels que le Zimbabwe l’ont fait, car cela se traduira par un échange inégal dans lequel la Tunisie sera perdante.  

Axe 3 : compte tenu du faible volume des échanges avec les Etats-Unis, ce qui compte le plus n’est pas tellement le montant du manque à gagner pour le budget de la Tunisie en termes de recettes de droits de douane, mais la préservation du marché américain qu’il sera très difficile de reconquérir s’il sera perdu. Selon cette stratégie, la Tunisie doit proposer d’aligner les droits américains de douane avec ceux appliqués à des pays concurrents tels que le Maroc. Dans cette optique il faut proposer de baisser nos droits de douane sur les produits américains de 55% actuellement à 20%, de sorte que les Américains appliquent à nos produits le même taux de 10% que pour le Maroc et d’autres pays concurrents. La perte de recettes douanières pour notre budget sera marginale par rapport aux enjeux en de stratégie de diversification de notre commerce extérieur trop dépendant de l’Europe. 

Conclusion

Dans ce combat de titans entre grandes puissances économiques, des petits pays comme le nôtre ne peuvent qu’être spectateurs, compter les coups et encaisser les «balles perdues» qui ne nous sont pas directement destinées mais qui nous affectent indirectement. La récession économique, l’inflation et le chômage que tous les experts prédisent dans le monde y compris aux Etats-Unis aggraveront encore les nôtres qui sont déjà très alarmants.

Ce que pourrait gagner la Tunisie, notamment de la baisse du dollar, une des armes de Trump qui n’a pas encore dégainer mais qui ne manquera pas de le faire dans un avenir proche, ne compensera pas la baisse de croissance économique et l’aggravation du chômage que nous allons subir à cause de la récession économique et l’inflation que nos principaux pays partenaires en Europe vont subir.

Enfin, ces turbulences qui vont durer certainement pendant plusieurs années, du moins tant que Trump est encore au pouvoir, nous font oublier d’autres menaces pour l’humanité, telles que le changement climatique, l’IA ou la mise en alerte par Poutine de ses missiles nucléaires hypersoniques au niveau 3 (les pays et villes cibles y ont été programmés) pour régler son conflit avec l’Occident à propos de l’Ukraine.

Encore, je ne parle pas du drame de Gaza et de ses 51 000 morts que tout le monde a oubliés pour se focaliser sur l’indice Dow Jones et le S&P 500 de la bourse de New York, que le moindre twit entre deux parties de golf de Trump fait trembler et l’économie mondiale avec.

Quel monde !

PS : Justement pour échapper à ce monde, je viens d’écrire un court poème intitulé «Si j’étais un oiseau», que j’invite les lecteurs et lectrices à lire sur mon blog «Poèmes de la vie». Dans ce poème, je vole très haut au-dessus de Trump, Musk, Saïed, etc comme dans le film ‘‘Vol au dessus d’un nid de coucous’’ avec l’admirable acteur Jack Nicholson…

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Trump met le feu aux poudres | Le monde retient son souffle

Donald Trump se présente comme le «Pdg» de l’Amérique, le magnat qui allait mettre désormais les Etats-Unis sur la voie de la prospérité : croissance soutenue, création d’emploi, réduction d’impôt, renaissance industrielle, etc. Il assume  la présidence comme si les Etats-Unis étaient une entreprise personnelle, à la seule différence, cruciale, que lorsqu’une entreprise fait faillite, elle ferme ses portes, par contre, lorsqu’un gouvernement échoue, qui paye la facture ?

Habib Glenza

Durant les quatre années du premier mandat de Trump, la croissance du PIB était de 2,3%, un taux inférieur à celui des années Obama (2,9%) et largement en dessous des 4 voire 5%, par an qu’il avait promis lors de sa campagne électorale! Pire encore, durant ces mêmes années, la dette américaine a augmenté de 7,8 milliards de dollars.

C’est ce que disent tous les responsables américains, mais en réalité ce que fait aujourd’hui le président Trump pour rendre à l’Amérique sa grandeur est contraire à la déontologie, aux chartes et institutions internationales que les Américains ont largement inspirées au lendemain de la 2e guerre mondiale, à l’instar de l’Organisation internationale du commerce (OIC), créée en mars 1948 et prévue par la Charte de la Havane, dans le contexte de l’harmonisation des politiques commerciales internationales, ou de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont les statuts furent négociés et signés en avril 1994 à Marrakech, par la majeure partie des puissances commerciales du monde, y compris les Etats-Unis, et ratifiés par leurs assemblées parlementaires.

Trump, qui veut faire table-rase de tout cela et imposer de nouvelles règles commerciales, entame son second mandat présidentiel en déclarant la guerre au reste du monde au nom du principe de l’Amérique d’abord. 

La folie des grandeurs

Depuis la chute de l’URSS, l’Amérique fait cavalier seul, en fomentant des guerres assez coûteuses : en Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan ou en Libye, qui ont conduit à une dette colossale estimée aujourd’hui à 36 000 trillions de dollars! Pendant ce temps, les pays asiatiques ont réduit l’écart technologique qui les séparait de l’oncle Sam, devenant des puissances économiques que Trump cherche à stopper avant qu’il ne soit trop tard. 

En imposant de lourds droits douaniers aux pays «amis» comme ceux de l’Union européenne (UE), la Norvège, le Canada, le Japon et la Corée du Sud, Trump les a mis, à l’insu de son plein gré, dans l’orbite économique de la Chine. Le rapprochement des ces pays avec la Chine pourrait, en effet, aboutir à un accord de libre échange historique. Ces pays peuvent également rejoindre le groupe des Brics+, ce qui peut conduire à l’effondrement du dollar et, par la suite, à la dégringolade de l’économie américaine. La folie des grandeurs de Trump a poussé les amis de l’Amérique à ne plus faire confiance aux dirigeants yankees et au dollar, monnaie de référence jusqu’à ce jour. 

Des pays comme le Japon, qui ont acheté des bons de trésor d’une valeur de plusieurs trillions de dollars, sont en train de les vendre sur les marchés boursiers, de peur que ces valeurs finissent comme les 300 milliards de dollars de la Russie.

En se voyant imposer de lourds droits de douane à ses exportations vers les Etats-Unis, la Chine a très vite réagi en imposant le même taux sur les importations de produits en provenance des Etats-Unis. Réponse du berger à la bergère. Résultat : les agriculteurs américains ont vu leurs ventes chuter, des millions de tonnes de soja ont pourri dans des silos parce que la Chine a cessé d’en acheter. Obligeant les Etats-Unis à accorder des milliards de dollars de subvention à leurs agriculteurs, ce qui fait augmenter la dette d’un cran. Aussi, une question est aujourd’hui sur toutes les lèvres : la nouvelle stratégie de Trump sera-t-elle gagnante ou ses décisions unilatérales vont-elles déclencher un incendie qui embrasera également l’Amérique?

La plus grande économie du monde se présente de plus en plus comme un château de cartes : elle affaiblit les anciennes alliances et provoque l’instabilité budgétaire et la perte de confiance dans les institutions démocratiques.

Voilà où risque de mener la folie des grandeurs d’un dirigeant politique qui croit que le monde est à ses pieds.

Les Européens et les Arabes dans leurs petits souliers

Les 27 membres de l’Union européenne (UE), quant à eux, n’ont pas retenu la leçon de Harry John Temple, un ancien homme d’Etat britannique du 19e siècle, qui disait: «Nous n’avons ni d’alliés perpétuels ni d’ennemis éternels. Seuls nos intérêts sont perpétuels et éternels». Ils découvrent aujourd’hui qu’ils n’ont plus d’amis et le groupe est en pleine débandade, le fameux parapluie américain sous lequel elle s’était longtemps abritée est en passe de devenir un couteau planté dans le dos.

Les pays arabes, et notamment ceux du Golfe, détiennent des fortunes colossales qu’ils sont prêts à offrir à Trump pour qu’il les défende contre la menace du «frère musulman» iranien, alors que leur ennemi existentiel est Israël, aujourd’hui gouverné par un gouvernement d’extrême droite.

Ces pays, qu’ils soient riches ou pauvres, ne comptent pas sur l’échiquier mondial, car ils sont dénués de tout poids politique, économique ou militaire. Ils finiront par être chassés de leurs territoires par les Judéo-américains, comme ce fut le cas en 1492, après la «Reconquista» de l’Andalousie par les chrétiens du nord de l’Espagne, et suite aux guerres fratricides que se sont livrées les royaumes des Taifas au XIe siècle (1009-1091).

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