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L’Office des terres domaniales dans la tourmente

Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Sousse 2 a émis, ce lundi 18 novembre 2024, des mandats de dépôt contre trois employés de l’Office des terres domaniales (OTD) à Enfidha. Cette décision fait suite à la mort de 85 moutons, survenue le 28 janvier 2024, à cause de graves négligences dans leur prise en charge, rapporte Mosaïque FM.

L’enquête a révélé des manquements significatifs dans l’administration des vaccins, notamment des retards et des doses insuffisantes.

Les analyses menées par l’unité de recherche de la Garde nationale à Enfidha ont également mis en lumière des problèmes liés à l’alimentation et aux pâturages, qui auraient contribué à l’état de santé dégradé des moutons.

Des examens vétérinaires approfondis ont confirmé que les moutons étaient victimes d’une entérotoxémie, une maladie intestinale grave causée par des bactéries proliférant dans des conditions alimentaires inadaptées.

 

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Tunisie: Cessation de fonctions du PDG de l’Office des terres domaniales

Tunisie: Cessation de fonctions du PDG de l’Office des terres domaniales

Le Président directeur général de l’Office des terres domaniales, Tarek Chaouch, a été déchargé de ses fonctions, en vertu du décret n° 2024-569 du 13 novembre 2024, publié dans le JORT n°: 138 du 15/11/2024. L’Office des Terres Domaniales est une entreprise publique créée depuis 1961. Il gère une superficie de 156 mille hectares répartis […]

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Révocation du PDG de l’Office des terres domaniales

Un décret publié au JORT  le vendredi 15 novembre 2024 annonce la révocation de Tarek Chaouch de son poste de président-directeur général de l’Office des terres domaniales. Cette décision intervient après environ un an et trois mois depuis sa nomination, en août 2023. Les raisons de cette révocation n’ont pas été précisées.

Le décret n° 569 de l’année 2024, daté du 13 novembre 2024, indique que Tarek Chaouch, ingénieur général, est désormais démis de ses fonctions. Chaouch avait pris ses fonctions en août 2023, succédant à Mohamed Ali Jendoubi, révoqué à la même période.

L’Office des terres domaniales est placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et joue un rôle clé dans la gestion des terres agricoles relevant de l’Etat en Tunisie.

Il est à noter qu’un Conseil ministériel restreint s’était réuni il y a environ un mois pour étudier la situation de l’Office, avec des discussions sur sa gouvernance et sa performance. Le gouvernement avait également adopté des mesures urgentes pour assurer sa préparation à la saison agricole 2024-2025.

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Corruption : Henchir Enfidha dans le collimateur de Kaïs Saïed (Vidéo)

Comme la plupart des biens publics, les terres domaniales ont toujours été très mal gérées et ce diagnostic ne date pas d’aujourd’hui, mais rien ne semble avoir été fait pour arrêter l’hémorragie. Il ne fallait pas plus pour que le président Saïed s’y intéresse de près et monte au créneau. Vidéo.

Après la visite effectuée récemment à Henchir Echaâl, à Sfax, les enquêtes ouvertes pour corruption et les arrestations effectuées parmi ses cadres et employés, le président de la république Kaïs Saïed s’est intéressé à Henchir Enfidha, à Sousse, lui aussi propriété de l’Office des terres domaniales (OTD) relevant de l’Etat, et dont la gestion laisse aussi à désirer. Et c’est le moins que l’on puisse dire…

Le chef de l’Etat, qui poursuit sa guerre contre les réseaux de corruption, a choisi le jour de célébration de la Fête de l’Arbre, dimanche 10 novembre 2024, pour se rendre à ce complexe foncier et agricole dédié à l’alimentation animale, à l’élevage de volailles, de bovins et d’ovins, et à l’arboriculture avec l’exploitation de dizaines de milliers d’oliviers, sans oublier une station de conditionnement des produits destinés à l’exportation.

Lors de sa visite, Saïed a constaté des actes de vandalisme et de destruction systématiques des infrastructures et équipements de cette immense ferme étatique, désormais réduite à l’état de ruines. Et, comme à son habitude, il a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour identifier et traduire en justice les responsables de l’appropriation illégale des biens publics et de l’exploitation des efforts des travailleurs. De nouvelles arrestations sont donc en vue, et des poursuites judiciaires… qui sont devenues l’essentiel de l’actualité nationale.

Le domaine d’Enfidha est à l’origine une propriété de Sadok Bey qui l’offre à son grand vizir, Kheireddine Pacha. Lorsqu’il quitte la Tunisie pour Constantinople, ce dernier vend le domaine d’une superficie de près de 100 000 hectares à une société marseillaise de crédit qui le rebaptise Enfidaville. La tentative des autorités tunisiennes de bloquer cette vente est vue comme un facteur contribuant à la décision du gouvernement français de placer la Tunisie sous protectorat en 1881.

Le domaine est plus tard vendu à la Société franco-africaine et Enfidaville devient le centre d’un domaine s’étendant sur 1 200 km2  dévolu à la culture des céréales, des olives, de la vigne et à l’élevage, où des colons européens vivaient aux côtés des Tunisiens.

Après l’indépendance du pays, le domaine a été nationalisé et sa gestion confiée à l’OTD qui sera créé entre-temps. Mais sa gestion laissait tellement à désirer qu’il a beaucoup perdu, au fil du temps, de son aura et de sa… rentabilité.

Le président Saïed, qui s’est souvent inscrit en faux contre toute tentative de privatisation des biens publics, pense que l’abandon dont souffrent ces biens est prémédité dans le but de les dévaloriser pour les céder ensuite à des privés. Et c’est dans le cadre de cette lutte contre la corruption qui gangrène l’Etat que s’inscrivent ces visites impromptues, mais soigneusement organisées, et qui sont suivies d’enquêtes et de poursuites judiciaires.   

I. B. 

 

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Tunisie : mesures en faveur de l’agriculture dans le PLF 2025

Le projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2025 comporte plusieurs «mesures révolutionnaires», visant à renforcer davantage le secteur agricole qui joue un rôle important dans le développement et la mise en place des fondements de la souveraineté alimentaire, en plus de sa contribution dans le produit intérieur brut (PIB) et la création d’emplois.

C’est ce qu’a déclaré, vendredi 8 novembre 2024, le chef du gouvernement Kamel Maddouri, qui intervenait lors de l’ouverture des plénières conjointes entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrées à l’examen des projets de la PLF et du Budget économique de l’année 2025, au Palais du Bardo.

Restructuration de l’OTD

Maddouri a relevé que le PLF 2025 comporte de nombreuses incitations et subventions destinées au secteur agricole, notamment pour permettre la reconstitution du cheptel bovin, ajoutant que le gouvernement œuvrera à augmenter la production des ressources agricoles primaires, soutenir l’intégration complète des chaînes de valeur agricole, stimuler l’investissement agricole, en plus à la restructuration de l’Office des terres domaniales (OTD) et la valorisation du patrimoine foncier agricole de l’Etat.

Il a, dans le même contexte, déclaré que «l’action sera focalisée sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, la maitrise de l’utilisation des technologies susceptibles d’assurer la gestion des ressources en eau, l’incitation à la recherche et à l’innovation, et sur l’intérêt à accorder à l’être humain concernant son accès à une protection sociale adéquate.»

Meilleure gouvernance des ressources en eau

Le chef du gouvernement a souligné que le nouveau code des eaux permettra de garantir une meilleure gouvernance des ressources hydrauliques et leur utilisation, conformément aux priorités et aux objectifs dans un contexte caractérisé par l’aggravation des effets des changements climatiques.

Un projet de révision du code forestier a été mis en place, dans le cadre de la valorisation de la propriété forestière, sa protection et sa meilleure exploitation, a-t-il encore précisé.

Il a évoqué la création d’un système de protection sociale des ouvrières agricoles, conformément au décret n° 4 du 22 octobre 2024, dans le but de renforcer le rôle des femmes agricoles dans le développement économique et social, et de les aider à s’émanciper économiquement.

L’objectif est de leur assurer les moyens d’une vie décente, d’améliorer leurs revenus et de leur garantir l’accès à la couverture, sanitaire et sociale ainsi que les conditions de transport sécurisé, a indique le Chef du gouvernement.

Tap.

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