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Les créateurs de contenus, nouveaux vecteurs d’image pour le tourisme tunisien

L’ONTT vient d’organiser un concours destiné à récompenser les meilleurs créateurs de contenus touristiques sur les réseaux sociaux.

Sur Instagram ou Youtube, ils font partie de cette nouvelle génération qui vit du partage du contenu qu’ils produisent. Dans leur sillage, leur nombre de followers se comptent souvent en dizaines, voire en centaines de milliers, notamment pour ceux qui ont atteint le rang de stars.

Saisissant l’exceptionnelle visibilité qu’ils offrent, l’ONTT leur a organisé récemment, dans le cadre de sa démarche Tounès Lik, un concours afin de les pousser à produire du contenu servant à promouvoir l’image de la Tunisie touristique, celle que l’on ne peut pas transmettre par les canaux traditionnels et qu’aucune brochure ne serait en mesure de reproduire.

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Le concours s’est déroulé en présence du ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya, et du directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine.

Plus de 100 candidats

Elle a pour cela créé trois catégories de prix pour segmenter les produits: tourisme saharien et oasien, tourisme culturel et tourisme alternatif. En tout, ce sont 112 candidats de 12 gouvernorats qui ont participé, apportant chacun sa vision de la diversité géographique et culturelle du pays.

L’ONTT explique à ce propos que « le concours Tounes Lik de la Meilleure Vidéo Créative dans le domaine du tourisme a été conçu pour encourager et valoriser la créativité des jeunes talents tunisiens », ajoutant que « son objectif est de récompenser les vidéastes émergents qui, par leurs productions uniques et inspirantes, contribuent activement à la promotion de la Tunisie en tant que destination touristique de premier plan.»

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Pour les départager, un jury de 5 membres a visionné la totalité des œuvres proposées. Il était composé du réalisateur Zied Litayem (président du jury), de la journaliste Amel Djaiet, du directeur de l’ESAC, Houssem Boukef, d’un expert en tourisme saharien, Nabil Chokmani et de Aida Rais, docteur en Sciences et Pratiques des arts.

Les gagnants :

Tourisme alternatif (46 participants):

1e prix: Hassen Gharmoul

2e prix: Ismail Ahres

3e prix: Dhia Hassouna

Tourisme saharien et oasien (25 participants):

1e prix: Achref Babba

2e prix: Anis Boukhris

3e prix: Achref Ben Hassine

Tourisme culturel (41 participants):

1er prix: Mohamed Amine Ben Brahim 

2e prix: Malek Ghabri

3e prix: Chedi Hammouda

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Le tourisme dans la région méditerranéenne au cœur des débats du 26e Forum international de Réalités

Levier économique fondamental pour l’économie des pays du bassin méditerranéen, le tourisme n’en demeure pas moins soumis à de nombreuses mutations tant structurelles que conjoncturelles.

Pour débattre de cette thématique d’une importance primordiale, le 26e Forum de Réalités a choisi cette année de placer ce rendez-vous sous le thème « Défis et nouvelles tendances du secteur du tourisme en Méditerranée ».

Cet événement grandiose rassemblera, d’une part, des experts et hauts responsables gouvernementaux et, d’autre part, de nombreux acteurs phares du secteur aux côtés de représentants de structures professionnelles et de la société civile actifs dans l’écosystème global du tourisme.

Ce Forum se tiendra du 27 au 29 novembre 2024 à l’hôtel Alhambra Yasmine Hammamet, avec le soutien de LECE, l’Union européenne, IEMed et la GIZ.

« Ce Forum est une tradition de débats géopolitiques de haut niveau initié depuis plus de deux décennies par Réalités et se veut être ‘’la voix du sud’’, enregistrant à la fois des participants et intervenants européens et maghrébins de très haut niveau », déclare Taieb Zahar, président du Forum international de Réalités.

« Cette année, nous avons fait le choix exceptionnel de décliner la thématique sur le tourisme, conscients que nous sommes de la nécessité de repenser ce secteur-clé au vu des transformations qu’il traverse », ajoute-t-il également.

Trois journées de débats

La conférence inaugurale lors de la première journée se penchera sur les enjeux du tourisme en Méditerranée avec la participation de plusieurs intervenants qui traiteront des stratégies à mener pour gérer les excès et préserver l’avenir dans une démarche visant à réinventer le tourisme.

La deuxième journée sera marquée par les allocutions des invités officiels, nationaux mais également internationaux, dont les partenaires du Forum. S’en suivra le bilan et les perspectives de la coopération tuniso-européenne et intramaghrébine dans le secteur du tourisme avec la participation de plusieurs experts.

Les perspectives d’un tourisme durable dans l’espace méditerranéen seront ensuite au cœur du débat qui abordera la question du nouveau modèle de développement dans l’espace méditerranéen pour un tourisme durable et responsable.

La journée d’achèvera par une dernière séance qui traitera des nouvelles tendances du tourisme dans l’espace méditerranéen.

La troisième journée du Forum de Réalités sera tout aussi riche en échanges de hauts niveaux puisqu’elle débutera par une réflexion approfondie sur la diversification des destinations et le développement des territoires abordés sous l’intitulé : « Au-delà du tourisme balnéaire, tourisme rural, culturel, gastronomique et de santé ».

S’en suivra une grande discussion intitulée : « Réinventer le tourisme par le numérique ». Les panélistes et experts participants aborderont le rôle des startups dans le domaine du tourisme climato-intelligent dans la Méditerranée.

Les défis du changement climatique et la nécessaire adaptation du secteur touristique en Méditerranée constituera le sujet de clôture du Forum qui s’achèvera par la présentation des différentes recommandations arrêtées au cours des 3 journées.

(d’après communiqué)

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Culture: la musique pour célébrer le patrimoine commun tuniso-turc

Le célèbre musicien turc de qanoun, Aytaç Doğan, a fait chanter son instrument pour célébrer le patrimoine commun et les liens historiques tuniso-turcs. 

Par le biais de qanoun et de ses mélodies captivantes et prodigieuses, l’ambassade de Türkiye en Tunisie en collaboration avec le Centre culturel turc de Tunis, Yunus Emre, ont célébré le 3 novembre, le patrimoine commun tuniso-turc.

Le concert assuré par le maître turc Aytaç Doğan accompagné de quatre de ses compatriotes musiciens, Şafak Cansu (violon), Sezgin Uçarlar (percussion), Ergün Şenlendirici (clarinette) et Kema Büyük (guitare basse) a fait vibrer près de deux heures le public présent.

Sous le charme des expressions musicales de son instrument et de ceux de sa troupe, il a su créer une sorte de pont invisible mais fort et solide entre les deux peuples tunisien et turc et a établi une nouvelle langue universelle capable de briser les barrières linguistiques entre Tunisiens et Turcs.

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Richesse musicale partagée

Au Théâtre des régions à la Cité de la Culture à Tunis, les cultures tunisienne et turque ont été mises à l’honneur à travers des musiciens tunisiens et turcs.

Outre donc le Quartet Aytaç Doğan, le professeur percussionniste tunisien Hatem Hamila, l’artiste de Oud, Nada Mahmoud et la chanteuse Rana Zarrouk ont pris part au spectacle offrant ainsi un moment d’harmonie et de rapprochement entre les deux peuples et un voyage interculturel inédit.

Avec leurs instruments et la voix majestueuse de la chanteuse tunisienne, les musiciens chapeauté par l’artiste Aytaç Doğan, ont démontré la richesse musicale turque et ont rendu hommage à cette richesse partagée.

Liens historiques entre la Tunisie et la Türkiye

Leurs mélodies émouvantes qui balançaient entre musique tunisienne, arabe et turque ont tissé une symphonie sublime pleine de douceur, de raffinement et de poésie.

Le public du Théâtre des régions qui a été emporté par ce mélange musical joyeux et féérique rappelant les liens historiques entre la Türkiye et la Tunisie, a chanté pour Feyrouz sur la musique virtuose des brillants artistes.

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Héritage commun

L’ambassadeur de Türkiye à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, présent au spectacle pour célébrer avec le public cet événement inédit, a déclaré : « la musique rapproche les cœurs, les peuples et les émotions », en rappelant que : « la culture turque est étroitement liée à celle de la Tunisie. Nous partageons de nombreuses traditions. D’ailleurs, nous utilisons plusieurs mots communs malgré les différences entre les deux langues ».

Le musicien Aytaç Doğan a exprimé, de son côté, sa joie de rencontrer de nouveau le public tunisien et d’avoir partagé entre lui et des artistes tunisiens des moments précieux et inoubliables.


Lire dans nos archives : 

Les Tunisiens découvrent les richesses de la culture turque

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Aéroport de Tabarka été 2025 : qui vient et qui ne vient pas

Objet de controverses, l’aéroport de Tabarka, depuis plusieurs années, ne réussit pas à attirer les prescripteurs de voyages en dépit des quelques avantages octroyés. Au cours de l’été 2025, le seul vol international annoncé redonne du baume au cœur de la région, ne serait-ce que pour sa symbolique.

Parent pauvre des aéroports en Tunisie, Tabarka-Aïn Draham ne reçoit actuellement aucun vol commercial. A quelques rares exceptions, on y voit atterrir des vols affrétés notamment par des équipes sportives venant s’entrainer dans la région.

Depuis longtemps, Tunisair Express a cessé de programmer les vols intérieurs faute de passagers. Elle avait bien tenté de mettre des appareils de plus petite capacité pour réduire les coûts fixes, mais rien n’y a fait. Le coefficient de remplissage étant trop bas, les dessertes régulières ont été suspendues.

Sur le plan international également, les charters ont depuis longtemps disparu. Ces dernières années, on y a vu quelques tentatives de vols en double-toucher mais sans lendemain.

Quand Tabarka était en Open Sky

Et pourtant, l’aéroport a bénéficié pendant de nombreuses années des privilèges de l’Open Sky. Actuellement, les compagnies aériennes désireuses d’y atterrir bénéficient d’exemption de redevances aéroportuaires. Mais rien ne semble y faire.

La compagnie Transavia, qui a réussi là où tout le monde a échoué (exemple de la ligne Paris-Sfax), avait été approchée pour étudier la faisabilité d’un vol sur Tabarka. La sentence vient de tomber, annoncée par son PDG : il n’est pas envisageable en l’état d’ouvrir un Paris-Tabarka à l’été 2025. Peut-être en 2026 si les choses s’améliorent, a laissé entendre en substance Olivier Mazzucchelli, lors de sa récente visite en Tunisie.

Le premier responsable de la compagnie a en effet expliqué que les résultats des études poussées qu’elle a engagées ont démontré que la destination était en déficit d’image évident et qu’un vol en l’état actuel des choses ne serait pas viable. En d’autres termes, l’attractivité de la région, notamment sur le plan touristique, est trop insuffisante pour garantir la rentabilité d’une desserte sur l’aéroport.

Tous les hôtels de Tabarka

L’espoir venu de Pologne

Dans ce contexte morose, c’est de Pologne qu’a été annoncée la nouvelle: le tour-opérateur Rainbow a programmé un vol hebdomadaire avec la compagnie Smartwings Poland au départ de Katowice vers Tabarka-Aïn Draham. Le programme démarrera le 2 juin 2025 jusqu’à fin octobre. Prima Tours, le réceptif tunisien de ce tour-opérateur, a en effet procédé à un « défrichage » du terrain pour que cette programmation se concrétise dans les faits.

D’autant que le marché polonais sur la Tunisie a, actuellement, le vent en poupe avec la barre des 310.000 touristes enregistrés jusqu’au 20 octobre, dépassant ainsi le nombre d’Allemands et devenant le deuxième marché européen émetteur.

©Destination Tunisie

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Sur Tozeur, le vol Transavia de Paris fête sa première année: satisfaisant mais pas suffisant

Depuis Tozeur, le PDG de Transavia France, annonce le soutien total de la compagnie à la destination. Mais quand bien même la demande est en progression sur l’axe Paris-Tozeur, l’ajout d’une fréquence supplémentaire n’est pas à l’ordre du jour.

A l’occasion du premier anniversaire de la ligne aérienne régulière Paris-Tozeur opérée par la compagnie Transavia France, Olivier Mazzucchelli, son Président Directeur Général, a effectué une visite de travail du 25 au 28 octobre 2024 à Tozeur au cours de laquelle il a eu l’occasion, d’une part de rencontrer des responsables officiels et des professionnels du secteur du tourisme et, d’autre part, de visiter plusieurs entreprises locales et touristiques de la ville et de ses environs.

Ces rencontres et ces visites ont permis de s’enquérir de visu du potentiel économique en général et touristique en particulier dont dispose la région. M. Mazzucchelli, lors d’une conférence organisée sur place, a déclaré : « ma présence physique a permis de constater cette authenticité, cette richesse naturelle et culturelle, et surtout d’apprendre l’histoire touristique récente de cette ville qui sait se distinguer loin du tourisme de masse, ce qui me laisse croire que cette dynamique peut facilement s’enclencher ».

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Olivier Mazzucchelli, PDG de Transavia France, lors d’une conférence donnée à Tozeur le 25 octobre 2024.

Pas encore de 3e rotation

Commentant le bilan de la première année d’exploitation de la ligne Paris-Tozeur, le responsable a expliqué que toute nouvelle ouverture de route se faisait progressivement et nécessitait un temps de maturation de deux à trois ans. Sur Tozeur, les ventes entre 2023 et 2024 ont enregistré une augmentation du taux de remplissage des appareils, ce qui confirme la tendance à la hausse mais qui ne justifie cependant pas encore la programmation d’une 3e rotation, notant au passage la nécessité de « faire parler encore plus de la région également en France ».

Abordant la question du futur de la ligne aérienne Paris-Tozeur, Olivier Mazzucchelli a ajouté : « quand je vois tous ces acteurs côté tunisien qui poussent au soutien de la région mais aussi côté français, je suis très sincèrement optimiste sur cette destination et je suis convaincu que la ligne aura la même success-story que celle de Sfax ».

M. Mazzucchelli a en effet été reçu lors de sa visite par le gouverneur de la région, Chahine Zribi, et s’est entretenu notamment avec Helmi Hassine, directeur général de l’ONTT, et également avec les présidents des deux fédérations professionnelles du tourisme, Dora Milad pour la FTH et Ahmed Bettaieb pour la FTAV.

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Le PDG de Transavia reçu par le gouverneur de Tozeur.

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La présidente de la FTH, Dora Milad, lors d’un débat avec le PDG de Transavia à Tozeur.

Deux fréquences par semaine

Actuellement, Transavia opère deux vols hebdomadaires vers Tozeur au départ de Paris-Orly tous les lundis et vendredis.

Le partenariat entre la Tunisie et Transavia s’inscrit dans la durabilité et se renforce d’année en année avec 5 destinations : Tunis, Djerba, Monastir, Sfax et Tozeur depuis octobre 2023 ; au départ des villes françaises de Paris, Lyon, Marseille, Nice Montpellier et Nantes.

La croissance du trafic sur la Tunisie enregistre une progression à deux chiffres (plus de 25%) tandis que la capacité en siège y a été de 1.750.000 pour 2024 sur les 16 routes opérées (points de départs et d’arrivées globaux).

Si l’essentiel des passagers empruntant les lignes Transavia sont des touristes et des TRE (Tunisiens résident à l’étranger), on compte également de plus en plus d’hommes d’affaires dans les deux sens.

« Nous avons toujours été présents sur la destination, dans les bons moments comme dans les moments difficiles et c’est ce qui définit ce partenariat », a encore rappelé son premier responsable.

Pour rappel, Transavia et l’Office national du tourisme tunisien ont signé en juin dernier un accord avec d’œuvrer à atteindre la barre des deux millions de touristes français visitant la Tunisie à l’horizon 2030 en partenariat avec KARS International, la société d’assistance de la compagnie sur tous les aéroports tunisiens.

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Olivier Mazzucchelli avec Karim Chouchane, directeur général de Kars International, représentant Transavia en Tunisie.

81 avions avec Orly comme base principale

La compagnie Transavia est une filiale du groupe Air France-KLM dont la base principale est Paris-Orly. Elle opère avec une flotte de 81 avions.

C’est une compagnie en pleine croissance engagée également dans un objectif de renouvellement de flotte constituée jusqu’à présent par des Boeing 737 mais en cours de remplacement par des Airbus A.320 et A321 Neo de nouvelle génération, rendant le voyage encore plus agréable grâce au confort supplémentaire qu’ils offrent. Il s’agit également d’avions plus économiques en termes de consommation de carburant avec un rejet de CO2 réduit de 20%. Les nouveaux appareils sont également dotés de moteurs avec une atténuation de bruit de 50%.

Par ailleurs et depuis juin 2024, le terminal de Transavia à l’aéroport de Paris-Orly est desservi par une ligne de métro directe (ligne 14) qui le relie au centre de la capitale française en 25 minutes, apportant une facilité d’accès supplémentaire aux voyageurs au départ et à l’arrivée des vols.

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Trafic aérien en Tunisie: le charter à Enfidha n’a toujours pas retrouvé son rythme

Le nombre de passagers ainsi que les mouvements d’avions dans les aéroports tunisiens ont enregistré une hausse perceptible lors des 9 premiers mois de l’année 2024 par rapport à la même période de 2023. Sauf qu’à Enfidha, les réalisations restent en deçà de celles de 2019, année de référence pré-covid.

L’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports), opérateur public gérant 6 aéroports internationaux dans le pays, a enregistré de janvier à septembre 2024 une croissance globale de 9,2% en termes de passagers (entrées et sorties) et une augmentation de 5,3% en termes de mouvements d’avions (décollages et atterrissages) par rapport à la période correspondante de 2023.

Du côté de l’opérateur privé TAV, qui gère les aéroports d’Enfidha et de Monastir, la croissance en nombre de passagers a été de 25,1% à fin septembre 2024 par rapport aux 9 premiers mois de 2023, tandis que les mouvements d’avions y ont également progressé de 23,9%.

En dépit de cette croissance à deux chiffres, TAV Tunisie continue d’afficher un retard par rapport à ses réalisations de 2019. Le volume de passagers est loin d’avoir retrouvé les réalisations d’il y a 5 ans puisqu’elle restent à -10%. Idem pour le mouvement d’avions qui demeure à –1,5% par rapport à l’année de référence. Ces réalisations sont la conséquence de la baisse du charter sur l’aéroport d’Enfidha qui, à lui seul, demeure à -22% en termes de trafic passagers.

L’aéroport de Tozeur-Nefta, de son côté, a enregistré une croissance à 3 chiffres grâce à la ligne régulière Paris-Tozeur opérée par la compagnie française Transavia.

Concernant l’aéroport de Tabarka, il s’agit en fait de vols de rapatriements en provenance d’Italie.

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Les aéroports en Tunisie ont enregistré une croissance de trafic par rapport à 2023.

Passagers par aéroports (janvier-septembre 2024 VS 2023)

Tunis-Carthage: 5.513.475 (+8,6%)

Monastir-HB: 1.359.698 (+ 9,4%)

Djerba-Zarzis: 1.1175.142 (+12,1%)

Enfidha-Hammamet: 1.029.220 (+54,4%)

Sfax- Thyna: 119.774 (-8%)

Tozeur-Nefta: 21.215 (+113,6%)

Tabarka-Aïn Draham: 2267 (+7,8%)

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TANIT : pour un tourisme alternatif innovant et inclusif en Tunisie

Le projet TANIT vise à renforcer stratégiquement les organisations de la société civile (OSC) afin qu’elles deviennent des acteurs influents pour un tourisme durable et alternatif en Tunisie.

Un nouveau projet visant à renforcer le développement du tourisme durable en Tunisie, ainsi que les capacités des organisations de la société civile (OSC) actives dans le tourisme durable, baptisé «Tanit», vient d’être lancé à l’occasion de la Journée mondiale du Tourisme célébrée le 27 septembre de chaque année.

Cofinancé par l’UE et mis en œuvre par Leaders International, en collaboration avec l’association scientifique «Museum Lab», le projet «Tanit» permettra, en effet, de stimuler le développement économique, en particulier dans les régions intérieures, en promouvant un tourisme durable qui valorise le patrimoine naturel et culturel du pays, selon un communiqué publié par la Délégation de l’Union européenne en Tunisie.

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Il aidera, également, à diversifier l’offre touristique au-delà des zones côtières. «Les gouvernorats de Jendouba, Le Kef, Siliana, Béja, Zaghouan, Médenine, Gabès et Tataouine seront au centre des initiatives du projet. Objectif, dynamiser leur potentiel touristique et renforcer leur attractivité», a indiqué la même source.

Lors de l’évènement de lancement organisé au siège du ministère du Tourisme, les membres du comité de pilotage du projet ont débattu des critères de sélection des 35 associations bénéficiaires, mettant l’accent sur le rôle des OSC et des communautés locales, dans la mise en œuvre des initiatives liées au tourisme durable. Ils ont insisté, également, sur l’importance de la coordination sectorielle entre les acteurs publics et privés pour mener à bien ce projet.

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L’appel du Forum mondial de la Mer de Bizerte pour un tourisme éco-responsable


Pour sauver la Méditerranée de la pollution, le Forum mondial de la Mer réuni à Bizerte a, entre autres, appelé les acteurs touristiques à adopter une approche éco-responsable dans le développement de leur secteur et leurs activités.

Le danger du réchauffement climatique est imminent pour la mer méditerranéenne nécessitant des  actions urgentes afin de sauver le bassin méditerranéen et la vie de plus de 500 millions de personnes habitant sur les deux rives, sud et nord.

La 7ème édition du Forum mondial de la Mer qui s’est réunie le 13 septembre 2024 à Bizerte s’est donnée pour mission d’élaborer un agenda d’urgence, ambitieux et pragmatique, pour « Sauver la Méditerranée ».

Plus de soixante-dix experts représentant une dizaine de pays méditerranéens et des responsables de la Commission européenne ont été au rendez-vous. Après une laborieuse journée de travail en débats et en échanges, ils ont établi une liste de recommandations qui sera adressée aux organisateurs de la Conférence Océan des Nations Unies(UNOC3), qui se tiendra à Nice, en juin 2025.

Sauver la Méditerranée

Rym Benzina, présidente de la Saison bleue et directrice du Forum de la Mer de Bizerte, a déclaré à cette occasion que cette année, les participants ont choisi de relier les deux rives parce que l’organisation de la Conférence des Nations Unies sur l’océan aura lieu à Nice en 2025.L’événement a été donc l’occasion pour exposer les recommandations à adresser à l’UNOC3.

Baptisée « De Bizerte à Nice, un chemin pour restaurer la Méditerranée », cette édition a été consacrée à la conception de solutions pour la Méditerranée qui subit les conséquences du changement climatique.

Les experts invités ont ainsi exposé leur vision par rapport à la biodiversité et ont apporté leurs solutions pour lutter contre la pollution. Ils ont également mis en exergue l’importance de la science pour l’océan et le sujet de l’économie bleue durable.

Ils ont proposé, entre autres, des idées autour du tourisme, de la pêche, du transport maritime, etc.

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Construire des ponts avec l’Europe

« Nous portons aujourd’hui nos recommandations à l’UNOC3  pour dire que sur la rive sud, les choses ne sont pas pareilles. Nous subissons les conséquences du réchauffement climatique et son impact sur la Méditerranée alors que nous ne sommes pas les acteurs. Nous essayons de porter notre voix et de construire des ponts avec l’Europe pour avoir des financements par ce que les actions pour restaurer les écosystèmes sont coûteuses », a-t-elle indiqué.

Tourisme éco-responsable

Outre les actions de protection de la biodiversité proposées, les panelistes ont appelé à travailler sur le changement des mentalités et la sensibilisation du citoyen. « Nous pourrons aller, par exemple, dans des solutions comme le repérage des ressources des déchets plastiques. De cette façon, nous pourrons collaborer avec les pays voisins afin de s’immuniser contre ce fléau », a proposé la présidente de la Saison bleue.

Quant au secteur du tourisme, il est important de travailler sur les mentalités et le changement des habitudes vers un comportement éco-responsable.

Elle a proposé, à titre d’exemple, de ne pas consommer les poissons hors de la période de la pêche de chaque espèce et de mettre en place des systèmes de contrôle d’eau et d’énergie dans les établissements hôteliers afin d’arrêter le gaspillage et de rationaliser la consommation.

Un programme de 1 milliard d’euros

Pascal Lamy, président du Forum de la Mer de Bizerte, a de son côté souligné l’importance d’aborder la question de la pollution de la Méditerranée par les deux rives et d’impliquer le Forum de la mer de Bizerte dans le programme de régénération des écosystèmes marins, Starfish. Celui-ci se déroule du 2020 à 2030 avec une enveloppe totale d’un milliard d’euros dont l’essentiel va à des programmes de recherche et d’innovation.

« L’objectif est de régénérer l’hydrosphère européenne d’ici 2030 en traitant le problème de la pollution en Méditerranée », a-t-il expliqué.

Les intervenants ont aussi conclu que la tropicalisation de la Méditerranée résultant du changement climatique accentue l’urgence de dépasser la fragmentation actuelle de la gouvernance océanique.

Cela nécessite d’initier un processus de maïeutique pour que naissent dans les prochains mois des engagements forts pour l’océan et pour la Méditerranée. Ils ont appelé donc à initier des projets pragmatiques et efficaces mobilisant à la fois les autorités locales, les villes, le secteur privé et celui académique, les gouvernements et les communautés pour avancer vers des solutions concrètes pour la sauvegarde de la biodiversité et la restauration des écosystèmes.

Ils ont également considéré que la mobilisation des connaissances scientifiques et le renforcement des éducations sur les enjeux maritimes seront des piliers cruciaux permettant de transformer la Méditerranée en une université ouverte et en un espace d’engagement.

En matière de connaissances numériques et de gestion des données, le partage et la collecte des données  vont offrir aussi des outils précieux pour une meilleure compréhension et une action plus coordonnée face aux défis environnementaux et socioéconomiques.

KC

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Un tiers des produits d’artisanat tunisiens exporté sur le marché américain

Le projet ACEA initié par l’Ambassade des États-Unis en Tunisie a boosté d’une façon extraordinaire les exportations de produits artisanaux au marché américain.   

La Tunisie a exporté des produits d’artisanat vers les États-Unis d’un montant global s’élevant à 49 millions de dinars.

Ce chiffre place le marché américain en tête des destinations ciblées par les artisans tunisiens. Cette performance a été réalisée grâce au projet « Action Collaborative pour les Exportations Artisanales (ACEA) », une initiative de 6,4 millions de dollars, mise en œuvre par FHI 360 et financée par l’Ambassade des États-Unis en Tunisie.

Le projet socio-économique a permis aux artisans issus de régions défavorisées notamment de développer leurs compétences à travers des groupements collaboratifs et de viser de nouveaux marchés internationaux dont le marché américain.

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1200 artisans bénéficiaires

Joey Hood, ambassadeur des États-Unis en Tunisie, a déclaré, lors de sa visite au salon ArtiCrea qui se déroule du 9 au 15 septembre courant à la Foire internationale du Kram et rassemble les principaux acheteurs et décideurs influents de divers secteurs de l’artisanat, qu’un investissement d’une l’enveloppe globale de 19 millions de dinars, a permis d’élaborer des programmes de formation au profit des artisans tunisiens, de leur fournir des équipements de travail et de les aider à améliorer leur travail de marketing et le réseautage entre eux et les acheteurs américains.

1200 artisans au total ont bénéficié de ces programmes de formation dont plus de 800 femmes. Le projet a permis aussi de créer plus de 800 emplois et d’attirer des investissements de 18 millions de dinars.

Le montant des exportations vers le marché américain a fait un bond spectaculaire grâce à cette initiative en passant en quelques années seulement de 1 million à 49 millions de dinars, soit 5000% de croissance, sachant que le marché américain se taille aujourd’hui le tiers des exportations tunisiennes en la matière.

Promouvoir l’héritage tunisien

L’ambassadeur des États-Unis en Tunisie a considéré, par ailleurs, que le projet ACEA revêt aussi une importance majeure pour l’image de la Tunisie et la promotion du pays lui-même étant donné que tous les produits exportés portent la mention « Fabriqué en Tunisie ».

« Il s’agit d’une opportunité pour les Américains de découvrir l’héritage tunisien caché derrière ces beaux produits », a-t-il indiqué.

salon-articrea-ambassade-americaineLes perspectives d’avenir sont très bonnes selon toujours l’ambassadeur américain en expliquant que les artisans tunisiens qui font l’export vers le marché américain commencent à peine à y égratigner la surface supérieure.

« Il y a tellement de la demande que le prochain défi soit la gestion de la demande, notamment que les prix de vente sont assez élevés pour récompenser ce beau travail de création », a-t-il dit.

Quatre groupements

Le projet ACEA a choisi quatre domaines prometteurs représentés par quatre groupements. Il s’agit tout d’abord de Wikipam, un groupement d’intérêt économique spécialisé dans la production de produits naturels à base de plantes aromatiques et médicinales.

Puis, il y a Oleart, un groupement d’artisans experts dans le travail du bois d’olivier tunisien. Troisièmement, il s’agit de Ragma, un groupement d’intérêt économique de femmes artisanes dédié à la préservation et à la promotion de l’héritage tissé amazigh. Quant à la quatrième spécialité, il s’agit de Barrama, une marque de poterie artisanale fait-main par les artisanes de la région d’Al-Barrama.

L’initiative de l’ambassade américaine touche donc toutes les régions du pays et capitalise particulièrement sur le potentiel des régions intérieures afin de contribuer à y créer une dynamique économique.

Label de qualité
C’est un objectif commun avec l’ONAT (Officie national de l’artisanat tunisien) dont le directeur général, Faouzi Ben Halima, annonce qu’un label de qualité a été élaboré et il sera mis en application prochainement afin d’inciter les artisans tunisiens à améliorer la qualité de leurs produits dans le but de mieux répondre aux exigences des marchés extérieurs.

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Forum mondial de la mer Bizerte 2024 pour «sauver la Méditerranée»

Alors que la Méditerranée a connu en cet été 2024 des épisodes de réchauffement aussi inédits que dramatiques, la 7ème édition du Forum mondial de la Mer se réunira ce 13 septembre 2024 à Bizerte (Tunisie) et se dédiera totalement à un agenda d’urgence, ambitieux et pragmatique, pour « sauver la Méditerranée ».

Plus de soixante-dix experts représentant une dizaine de pays méditerranéens et des responsables de la Commission européenne, proposeront un agenda Méditerranée 2030 aux organisateurs de la Conférence Océan des Nations Unies(UNOC3), qui se tiendra à Nice, en juin 2025.

Avec l’ambition de faire à Nice pour la Méditerranée avec l’UNOC3 ce qui a été fait dix ans plus tôt à Paris pour le climat avec la COP21, les organisateurs et participants au Forum mondial de la Mer publieront un manifeste à l’intention des Nations Unies. «  Adressé aux Nations Unies réunies à Nice en 2025, l’Appel de Bizerte pour sauver la Méditerranée sera l’expression des voix du Sud d’une mer en voie de disparition accélérée », annonce Rym Benzina, directrice du Forum mondial de la Mer de Bizerte et présidente de La Saison Bleue.

Créé en 2018 à Bizerte, le Forum mondial de la Mer, présidé par Pascal Lamy, est le seul rendez-vous dédié à l’océan au sud de la Méditerranée.

Dans le même sillage, et sous l’impulsion de Rym Benzina, présidente de la Saison Bleue, et de l’Académie du Royaume du Maroc, la seconde édition du Blue Africa Summit se tiendra également à Tanger le 10 octobre 2024 et proposera de son côté l’agenda 2030 du continent africain aux organisateurs de l’UNOC3.

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L’Institut national du patrimoine signe un accord-cadre avec le Colisée de Rome

Un accord-cadre a été signé entre l’Institut national du patrimoine (INP) et le Parc archéologique du Colisée de Rome visant à organiser, à Rome et en Tunisie, des expositions temporaires, autour de la capitale des rois numides.

L’Institut national du patrimoine a récemment signé avec le Parc archéologique du Colisée de Rome un accord-cadre. Celui-ci vient compléter un protocole d’accord d’un jumelage entre le Colisée de Rome et l’amphithéâtre d’El Jem, formulé le 27 avril 2024.

Cette nouvelle convention vise, notamment, à mener conjointement des interventions de restauration sur des objets archéologiques à Zama Regia (gouvernorat de Siliana), et à organiser, à Rome et en Tunisie, des expositions temporaires, autour de la capitale des rois numides.

Projets collaboratifs

 Cet accord devrait aussi donner lieu à d’autres projets collaboratifs dans les domaines de la recherche archéologique, de la sauvegarde et de la mise en valeur. À la suite de la signature de l’accord-cadre, un plan de mise en œuvre conjoint sera également établi et précisera les activités, les principes et les procédures à suivre par les deux partenaires.

Il s’agit de souligner, par ailleurs, que l’accord-cadre a été paraphé par Tarek Baccouche, directeur général de l’Institut national du patrimoine et Alfonsina Russo, directrice du Parc archéologique du Colisée de Rome en présence de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, de Anna Veronica Gianasso, Cheffe de la chancellerie consulaire, de Angelica Pujia et Roberta Alteri et Stefano Lanna, membres de la délégation accompagnant la directrice du Parc archéologique du Colisée de Rome, de Mounir Fantar, chargé de la Direction de la programmation, de la coopération, de la publication et de la formation ainsi que de Sondes Douggui-Roux, responsable scientifique du site de Zama.

Il est à rappeler également que le protocole d’accord signé au mois d’avril stipule notamment la valorisation du Colisée d’El Jem, et du Parc archéologique du Colisée à travers la promotion de ces deux sites archéologiques romains.

L’accord porte également sur l’organisation de fouilles, de recherches et de travaux de restauration pour une meilleure connaissance et une mise en valeur des sites. Il inclut aussi des activités de recherches conjointes impliquant l’échange de personnel, l’organisation des ateliers et des réunions de chercheurs et de conservateurs spécialisés et la conservation et la restauration des monuments d’El Jem.

 

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OACA : augmentation du trafic passager de 9,4%

Le bilan du trafic aérien enregistré durant les 8 premiers mois de l’année 2024 a été positif dans presque tous les aéroports exploités par l’Office de l’aviation civile et des aéroports.

L’OACA a publié les statistiques du trafic aérien pour les 8 premiers mois de l’année 2024. Il en ressort que 40.567 avions ont survolé l’espace aérien tunisien durant cette période en progression de 16,3% en comparaison avec la même période de l’année 2023.

Concernant les aéroports exploités par l’OACA, le mouvement d’avions a enregistré au total 53.033 vols au cours des 8 premiers mois de l’année en cours en hausse de 5,8% par rapport à la même période de l’année précédente. L’aéroport de Tunis-Carthage s’est taillé la part du lion avec plus de 39.000 mouvements d’avions et une hausse de 6,1%. En deuxième position vient l’aéroport de Djerba-Zarzis avec  11.173 vols et une hausse de 8,7%. L’aéroport Tozeur-Nefta a, de son côté, enregistré 292 vols avec une progression de 53,7% tandis que les aéroports de Sfax-Thyna et de Tabarka-Aïn Draham ont affiché des baisses au niveau du trafic des vols, respectivement, de 8,5% et de 2,4%.

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Augmentation significative

Quant au trafic aérien des passagers, toujours dans les aéroports exploités par l’Office de l’aviation civile et des aéroports, il a progressé de 9,4% à fin août 2024 avec un nombre total de passagers de 6.478.566 enregistrés durant les 8 premiers mois de l’exercice en cours. À l’évidence, l’aéroport de Tunis-Carthage est celui ayant enregistré le plus grand nombre de passagers s’élevant à 4.844.705 et une hausse significative de 8,7%. Il est suivi par l’aéroport  international de Djerba-Zarzis avec un nombre total de passagers de 1.502.315 et une augmentation de 12,4%. Quant à l’aéroport international de Tozeur-Nefta, le nombre de passagers enregistrés a atteint 19.461 avec une progression vertigineuse de 116,3% tandis qu’à l’aéroport international de Tabarka-Aïn Draham l’augmentation a été limité de 1,6% avec seulement 2009 mouvements de passagers. Toutefois, le seul aéroport où l’évolution a été négative est celle enregistrée à l’aéroport international de Sfax-Thyna ayant perdu 3,3% du nombre de passagers durant les 8 premiers mois de l’année 2024 en comparaison avec la même période de 2023.

 

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Quels ont été les ministres du Tourisme en Tunisie de 1983 à 2024 ?

Le poste de ministre du Tourisme a été occupé en Tunisie par pas moins de 19 titulaires depuis 1983 sous les différents régimes qui se sont succédé, soit une moyenne approximative d’un ministre tous les deux ans.

Si un ministère du Tourisme a brièvement été créé à la fin des années 60, avant d’être rattaché à celui de l’Economie, c’est à partir de l’année 1983 qu’il commence à exister concrètement. Tantôt rattaché au Commerce, tantôt au Transport, et même avec une composante loisirs au milieu des années 2000, il continue depuis ces dernières années d’intégrer l’activité artisanat.

En termes de statistiques et s’il fallait établir un état de la longévité des ministres du Tourisme, le record est toujours détenu par Mohamed Jegham qui a occupé la fonction 78 mois d’affilée (plus de 6 ans), suivi par feu Slah Maâoui, 72 mois puis Selma Elloumi-Rekik (45 mois). Le mandat le plus court fut celui de Mohamed Ali Toumi dans un gouvernement alors en pleine tourmente, suivi de Abderrazek Kefi (9 mois) et celui de Jamel Gamra (10 mois) à égalité avec Abderrahim Zouari.

Les dates de leur nomination et/ou de leur fin de mandat sont étroitement liées à l’histoire politique du pays dans la mesure où elles correspondent en général à des remaniements ministériels ou  intervenant encore après des élections ou carrément après des changements de régime (1987 et 2011).

A noter au passage qu’à trois reprises ont été nommés des secrétaires d’Etat au Tourisme : Fakhreddine Messai en 2003 (S.E auprès du ministre du Tourisme, du Commerce et de l’Artisanat) puis Slim Tlatli de 2005 à 2008 (SE chargé de la Mise à niveau touristique) et feu Slim Chaker (janvier/juillet 2011).

Ci-dessous l’album des ministres du Tourisme :

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Soufiane Tekaya, depuis le 25 août 2024.

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Moez Belhassine, en poste du 11 octobre 2021 au 25 août 2024 (34 mois).

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Habib Ammar, en poste du 25 août 2020 au 11 octobre 2021 (14 mois).

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Mohamed Ali Toumi, en poste du 27 février au 25 août 2020 (6 mois).

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René Trabelsi, en poste du 13 novembre 2018 au 27 février 2020 (16 mois).

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Selma Elloumi-Rekik, en poste du 2 février 2015 au 31 octobre 2018 (45 mois).

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Amel Karboul, en poste du 27 janvier 2014 au 6 février 2015 (13 mois).

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Jamel Gamra, en poste du 8 mars 2013 au 27 janvier 2014 (10 mois).

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Elyès Fakhfakh, en poste du 24 décembre 2011 au 13 mars 2013 (14 mois).

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Mehdi Houas, en poste (commerce et tourisme) du 27 janvier 2011 au 24 décembre 2011 (11 mois).

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Slim Tlatli, en poste du 14 janvier 2010 au 14 janvier 2011 (13 mois).

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Khelil Laajimi, en poste du 3 septembre 2007 au 14 janvier 2010 (28 mois).

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Tijani Haddad, en poste du 10 novembre 2004 au 3 septembre 2007 (33 mois)

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Abderrahim Zouari, en poste du 14 janvier au 10 novembre 2004 (10 mois).

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Mondher Zenaidi, en poste du 25 janvier 2001 au 14 janvier 2004 (38 mois).

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Slah Maaôui, en poste du 25 janvier 1995 au 23 janvier 2001 (73 mois).

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Mohamed Jegham, en poste du 27 juillet 1988 au 25 janvier 1995 (78 mois + 10 jours dans le gouvernement de transition de janvier 2011 à la chute du régime de Ben Ali).

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Abderrazek Kefi, en poste (tourisme et transport) du 7 novembre 1987 au 27 juillet 1988 (9 mois).

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Ezzeddine Chelbi, en poste du 18 juin 1983 au 19 juillet 1986 (37 mois)

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Mondher Ben Ammar, ministre du Tourisme de septembre 1969 à novembre 1970 (15 mois).

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Soufiane Tekaya, nouveau ministre du Tourisme

Le remaniement partiel du gouvernement annoncé aujourd’hui concerne le porte-feuille du tourisme qui voit arriver Soufiane Tekaya.

Soufiane Tekaya a été nommé ministre du Tourisme au sein du gouvernement présidé par Kamel Madouri. M. Tekaya n’est pas étranger au département du tourisme puisqu’il a longtemps exercé à l’Office national de l’artisanat qui relève du ministère du Tourisme.

Il y a notamment occupé le poste de directeur général pendant deux ans (2011-2014), de même qu’il a été chargé de mission au cabinet du ministre du Commerce.

Agé de 64 ans, M. Tekaya a effectué ses études supérieures au Canada (polytechnique Montréal, diplômé en Génie industriel).

Voir sa bio complète

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Le nouveau ministre après sa prestation de serment devant le président de la République, Kaïs Saïd.

Il succède à Moez Belhassine qui occupait le poste depuis le 11 octobre 2021.

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Agrotourisme, tourisme culinaire et éco-tourisme au menu de séminaires de l’Amideast

La branche de l’Amideast de Sousse (American Corner Sousse) organise une série de trois séminaires dédiés au tourisme alternatif selon le programme suivant: 

Un premier séminaire sur lagrotourisme aura lieu le mercredi 28 août de 11h à 13h. Ce séminaire présentera aux participants le secteur de l’agrotourisme en Tunisie en mettant en exergue ses avantages potentiels. Les participants exploreront les stratégies de marketing et de promotion en s’inspirant de l’expérience réelle de notre modérateur et en aboutissant à une liste d’idées pratiques qu’ils pourront utiliser dans leur propre domaine de travail.

Un deuxième tournera autour du tourisme culinaire et aura lieu le mercredi 28 août de 14h à 16h. Ce séminaire présentera aux participants le secteur du tourisme culinaire en Tunisie. Les participants  pourront débattre du tourisme culinaire en Tunisie, apprendre son histoire dans le pays et connaître les stratégies de marketing et leurs avantages. Les participants quitteront ce séminaire avec des conseils pratiques qu’ils pourront incorporer dans leurs propres lignes de travail et avec une compréhension consolidée du monde du tourisme culinaire en Tunisie.

Le séminaire sur l’agrotourisme et le séminaire sur le tourisme culinaire seront animés par Lamia Temimi, propriétaire et directrice générale de Sawa, une agence de relations publiques et de communication en Tunisie, et cofondatrice de Sawa – Taste of Tunisia, un organisateur de voyages culinaires basé en Tunisie. Mme Temimi apportera sa vaste expérience dans l’industrie de l’agrotourisme et du tourisme culinaire, grâce à des années de travail et de service dans ce domaine.

Un troisième séminaire portera sur l’éco-tourisme le samedi 7 septembre de 10h30 à 12h30. Les participants à cet atelier découvriront les différents types d’avantages de l’écotourisme en Tunisie, ainsi que les défis et les solutions potentielles. L’atelier couvrira ensuite les meilleures pratiques de l’écotourisme et des exemples réels d’initiatives d’écotourisme en Tunisie avant de passer à un format d’atelier interactif.

Les participants s’entraîneront à concevoir leurs propres forfaits d’écotourisme durable et présenteront leurs idées pour obtenir un retour d’information.
Modétareur : Le séminaire sur l’écotourisme sera animé par Jihed Saad, chef de projet de « ACT Sustainable », un projet mis en œuvre par l’association Active Citizens for Development, qui s’efforce d’identifier les leaders émergents de la société civile afin de créer des réseaux de défense de l’écotourisme pour la préservation et la protection de l’environnement et de l’écotourisme.

M. Saad a travaillé dans cinq gouvernorats tunisiens : Médenine, Tataouine, Monastir, Gafsa et Jendouba.

Les inscriptions de participation se font par email à partir du formulaire  en lien

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Tunisair: changement dans le mode de gouvernance et nominations

Attendu depuis plusieurs années, le changement dans le mode de gouvernance du groupe Tunisair a été officiellement approuvé lors d’un conseil d’administration qui s’est tenu le 2 août dernier.

Il n’y aura plus de PDG de Tunisair mais un directeur général comme pour toutes les autres filiales, le tout chapeauté par un président de conseil d’administration.

Ce nouveau mode de gouvernance avait été évoqué à maintes reprises comme l’une des conditions sine qua non à la clarification des affaires au sein du groupe Tunisair, le nouveau statut adopté lors de l’AGE du mois de mai 2022 séparant les prérogatives et les tâches confiées au conseil d’administration et celles accordées au directeur général.

Il a été décidé à cet effet la nomination de Habib Mekki en qualité de nouveau président du conseil d’administration de Tunisair. Il cumulera en même temps ses fonctions en tant que secrétaire général du ministère du Transport, poste qu’il occupe depuis le mois de juin 2024.

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Habib Mekki, nouveau président du conseil d’administration de Tunisair.

M. Mekki est une figure notoire dans le monde du transport aérien en Tunisie pour avoir occupé à plusieurs reprises et pendant plusieurs années le poste de directeur général de l’Aviation civile (en 2011 et 2012 puis d’avril 2015 à septembre 2017 et encore de juin 2018 jusqu’à mars 2022). Il est également celui qui a mené l’essentiel des négociations avec l’Union européenne concernant l’Open Sky avec la Tunisie.

Economiste de formation et titulaire d’un diplôme supérieur de l’ENA, il a également dirigé l’ATCT (Aviation training center of Tunisia), la société qui gère les simulateurs de vols Airbus à Gammarth.

Intérim à Tunisair

Par ailleurs, Montassar Bnouni a été désigné pour l’intérim de la direction générale de Tunisair pour une durée de 3 mois afin de gérer les affaires courantes de la compagnie aérienne en remplacement de Khaled Chelly qui n’est plus en fonction depuis le 31 juillet 2024.

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Montassar Bnouni, à la tête de Tunisair.

Montassar Bnouni est un haut cadre de Tunisair au sein de laquelle il a occupé différents postes au siège de la Charguia en qualité de directeur central mais aussi à l’étranger, notamment en tant que représentant au Maroc ou encore en Grèce. Il est également en charge de la direction générale de Tunisair Express depuis le départ récent à la retraite de Hatem Motemri, ancien directeur général de la filiale du groupe spécialisée dans les vols intérieurs et internationaux de proximité.

D.T

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Djerba Music Land réussit à préserver son ADN malgré le changement de site

L’événement musical de l’année à Djerba s’est achevé la nuit dernière en apothéose avec une nouvelle version améliorée du spectacle « Disco El Araby ». L’édition 2024 avait pour mission de maintenir sa vocation initiale en dépit du changement de son lieu de déroulement.

Pari relevé pour les organisateurs de l’édition 2024 du Djerba Music Land. Le site du Grand Casino, qui a abrité cette année l’événement, a parfaitement répondu aux attentes de la clientèle. Car les 8 dernières éditions de ce festival s’étaient déroulées en bord de mer, sur la plage de l’hôtel Radisson Blu Palace.

Passé à une autre dimension cette année et s’étant éloigné du rivage, le Djerba Music Land se devait d’innover tout en restant fidèle à ce qui a fait son succès et sa notoriété. L’espace de deux hectares situé à l’arrière du complexe du casino, qui a pour la première fois accueilli l’événement, a finalement parfaitement rempli la mission qui lui était dévolue lors des 4 soirées.

D’abord en termes de capacité d’accueil du public puisque l’on a enregistré des pointes jusqu’à 3000 personnes lors de certaines soirées avec une parfaite liberté de mouvement. Ensuite en termes de gestion de la foule avec des filtres qui ont permis de canaliser les mouvements d’entrées et de sorties des festivaliers sans la moindre anicroche.

Un véritable village

Mis à part le changement de lieu, le Djerba Music Land s’est présenté cette année comme un véritable village avec la scène comme point d’intérêt principal sur laquelle se sont produits les nombreux DJs qui étaient annoncés. En arrière plan, une énorme installation scénique de 11m de haut et de 24m de large, œuvre de la société PSL, faite d’écrans Led avec un mapping de très haut niveau. En termes d’acoustique également, la qualité sonore offerte cette année a de toute évidence enregistré une évolution très perceptible.

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Certainement la plus grande scène pour un festival en Tunisie, signé PSL (Professional Sound & Lighting).

Face à la scène, le dance floor qui avait été aménagé a ravi les milliers de jeunes qui ont pu approcher les DJs au plus près et apprécier leurs performances artistiques. Et dans le périmètre immédiat, des tables et des assises avaient été disposées en nombre suffisant pour permettre à tous ceux qui le souhaitaient de s’installer de part et d’autre.

Des comptoirs avaient été répartis à plusieurs endroits, de sorte à éviter tout attroupement et pour permettre d’assurer un service rapide en boissons. De même que des stands de Street Food offraient différents choix de collations, café, etc.

L’apport des sponsors

Tunisia Music Land, société organisatrice de l’événement, a réussi à convaincre un certain nombre de sponsors pour mettre la main à la poche. Car sans leur contribution financière, l’événement n’aurait probablement jamais réussi à atteindre cette dimension.

Le Djerba Music Land représente d’ailleurs une plate-forme d’exposition particulièrement impactante pour les annonceurs dans la mesure où la tranche d’âge touchée est particulièrement large, commençant par les ados et finissant jusqu’aux CSP++.

Cet impact a été rendu possible d’abord par le choix musical proposé qui permet d’atteindre différentes catégories socio-professionnelles, mais aussi grâce à un événement qui repose sur un concept attractif, survenant en plein pic estival, dans l’une des principales villes touristiques du pays.

Des arguments qui ont fidélisé des marques comme Play Your Music ou encore Lloyd Assurances qui ont depuis plusieurs années associé leur marque au Djerba Music Land. Le stand de Play Your Music n’a pas désempli durant les 4 soirées tant les activités qui y étaient proposées ont réussi à drainer des visiteurs, tandis que la compagnie d’assurances, elle, a choisi cette année de faire dans la haute voltige avec le déploiement d’une petite montgolfière qui n’est pas passée inaperçue et sur laquelle avait été projeté le logo de l’entreprise.

Destination Clubbing

Pour les organisateurs de l’événement, il s’agit aussi à travers cette manifestation de drainer une autre catégorie de clientèle, à savoir les amateurs de Djing et de grandes soirées festives telles que celles qui se déroulent à Ibiza, Mykonos et autres.

Il est certain que le Djerba Music Land n’a pas à rougir de la programmation de ses DJ, n’ayant rien à envier à ceux qui défilent sous d’autres cieux. La présence à elle seule de Hugel, Francis Mercier et autres a permis de placer la barre très haut.

Reste désormais le défi de voir débarquer à Djerba des clubbers internationaux qui se déplacent tout spécialement pour aller danser au son de leur DJ préféré.

H.H

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Djerba Music Land : tout ce qu’il faut savoir sur l’édition 2024

C’est le plus grand événement clubbing de l’été en Tunisie : Djerba accueille du 1er au 4 août la 9e édition du Djerba Music Land, le plus grand rassemblement de DJs en un seul lieu durant 4 soirées d’affilée.

Cette année, cette manifestation artistique prend une dimension encore plus grande et va se dérouler dans un nouvel espace, en l’occurrence la magnifique terrasse-jardin du Grand Casino de Djerba qui va accueillir jusqu’à 3000 personnes en plein-air durant 4 soirées d’affilée de 22h00 à 05h00 du matin à l’initiative de Tunisia Music Land, société organisatrice d’événements musicaux.

Les DJs qui se produiront sont des têtes d’affiches mondialement connues aux côtés des DJ tunisiens parmi les plus talentueux. L’événement s’achèvera par la traditionnelle soirée orientale « Al Disco Al Arabi » qui présentera son nouveau spectacle The Luxury Theater comprenant 50 artistes et qui dure 5h00.

 

Mehdi Maghraoui, directeur artistique du festival, rappelle que depuis 2016, le Djerba Music Land connaît une évolution notable dans sa programmation et dans la présence de DJs parmi les plus en vogue à l’échelle internationale.

En 2024, il s’agira de la session du changement pour accompagner le transfert du festival sur le nouveau site du Grand Casino, situé au cœur de la zone touristique et qui est parfaitement approprié pour accueillir les grands rassemblements à l’instar du Sommet de la Francophonie en novembre 2022.

Au niveau des genres musicaux joués par les DJ, les organisateurs ont tenu à élargir les styles afin de plaire au plus grand nombre avec de l’Afro House, mais aussi de la techno, de la Tech House, de l’électro, etc.

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Affiche Djerba Music Land 2024

Un panel de stars du Clubbing

En termes de présence, on notera la venue de DJs très demandés à l’international dont -et pour la première fois en Tunisie- le trio suisse Mont Rouge spécialisé dans la House mélodique. On notera également la présence du néerlandais Satori (qui puise ses sources musicales dans les racines serbes, sud-africaines…) mais aussi le Français Hugel et également Francis Mercier dont la réputation actuelle n’est plus à faire avec ses productions Afro-House.

L’un des moments forts du Djerba Music Land résidera également dans la prestation que donnera le sud-africain Sona, qui n’est autre que le fils de Black Coffee (déjà venu à Djerba il y a quelques années), accompagné par la chanteuse Lizwi à l’origine de nombreux tubes planétaires actuels.

Des DJs tunisiens, dans le cadre de l’encouragement et le soutien des organisateurs à cette profession et aux jeunes talents locaux, sont également programmés lors des différentes soirées à l’instar de Hriga & Selym, Limoncello Crew avec Basly & Bouaziz, Guesmy & Firas Kobbi, Dr House avec Mo’oez et Anonymos.

Le comité d’organisation du festival annonce également une montée en gamme sur le plan technique, aussi bien sur le plan sonore que pour les lumières, les mappings, les écrans, les lasers d’ambiance qui seront déployés, etc.

Les clubbers qui feront le déplacement à Djerba et disposant d’un pass pourront loger dans des hôtels situés dans le périmètre du site et accessibles à pied. Ils bénéficieront de tarifs préférentiels.

« Notre souhait est de faire de la Tunisie une destination clubbing », souligne encore Mehdi Maghraoui. « Nous n’avons rien à envier à des pays touristiques concurrents sur ce plan et nous avons même une plus longue expérience qui peut faire la différence et drainer une catégorie de clientèle qui recherche des événements de ce type ».

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Il est à noter que cet événement sera suivi du 16 au 18 août sur le même site par un second festival de musique Rap-Hip Hop intitulé Urban Music Fest avec la présence de nombreux rappeurs tels que Naps, Rim’K, Heuss, ALA, …

Avant cela, la star Saber Rebai se produira le lundi 5 août, toujours au Grand Casino de Djerba, pour un spectacle unique organisé par Tunisia Music Land.

A propos de Tunisia Music Land :

Tunisia Music Land est une société spécialisée dans l’organisation d’événements artistiques et musicaux d’envergure. Elle est dirigée par des professionnels chevronnés ayant une longue expérience à la fois dans le Djing, la communication et l’événementiel. Elle a pour ambition de soutenir l’image de la Tunisie en tant que Destination Clubbing afin de promouvoir cette offre touristique à l’échelle internationale.

Tunisia Music Land ambitionne par ailleurs d’étendre le concept à d’autres régions de la Tunisie et notamment Tozeur avant la fin de l’année 2024.

Dans son Business Plan, l’entreprise envisage de développer au moins un événement annuel de ce type dans plusieurs gouvernorats, et ce dans le but d’y soutenir le développement touristique en générant une dynamique économique profitant à tout l’écosystème local.

Lire aussi dans nos archives:

Comment le Djerba Music Land fait battre le tempo touristique de l’île

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Lancement d’une enquête de satisfaction auprès des touristes

L’ONTT engage une grande enquête destinée à évaluer et mesurer la qualité du produit touristique en Tunisie. Son démarrage a eu lieu hier.

C’est à l’aéroport international de Tunis-Carthage que la nouvelle enquête de satisfaction par rapport à l’offre touristique a été lancée hier en présence du ministre du Tourisme, Moez Belhassine, et du directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine (photo ci-dessus).

L’opération porte sur un échantillon représentatif de visiteurs de différentes nationalités étrangères et de Tunisiens résidant à l’étranger interrogés dans les salles d’embarquement des différents aéroports: Tunis mais aussi Enfidha, Monastir et Djerba. Elle couvre également le port de la Goulette pour les Tunisiens de l’étranger, et également les points de passage terrestres avec l’Algérie (Babouch et Malloula) et la Libye (Ras Jedir).

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Les enquêteurs interrogeront touristes et tunisiens résidents à l’étranger.

Selon l’ONTT, cette étude permettra de mettre en lumière la qualité des services liés à l’activité touristique. Elle a pour objectif de:

– Sonder les opinions et les aspirations des touristes étrangers sur la qualité du produit touristique tunisien
– Identifier la qualité des services fournis à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement hôtelier
– Identifier les lacunes et les insuffisances enregistrées dans les différents types de services touristiques fournis ainsi que dans les domaines en relation directe avec les activités effectuées par les touristes durant leurs vacances en Tunisie, selon les régions et les marchés.

 

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