Formation professionnelle : lutter contre le chômage des jeunes
Les programmes de formation professionnelle en Tunisie destinés aux jeunes devraient être renforcés par la création de nouvelles spécialisations dans des secteurs clés comme les industries numériques, la technologie et les énergies renouvelables. Telles sont les recommandations des députés, lors de l’examen de la mission du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour 2025, mercredi 20 novembre 2024.
Dans leurs interventions, les députés ont souligné l’importance d’accorder une attention particulière à la formation professionnelle dans les secteurs prioritaires tels que la technologie, l’agriculture et les industries numériques. Ces secteurs sont cruciaux pour réduire le chômage des jeunes et stimuler l’économie nationale.
Ils ont également plaidé pour une révision de l’approche de la formation professionnelle afin d’accroître les opportunités d’emploi pour les jeunes. Tout en mettant l’accent sur la formation dans des domaines à forte demande sur le marché du travail.
Dans ce contexte, ils ont recommandé la création de nouveaux centres de formation adaptés aux spécificités régionales et locales. Et ce, afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de lutter contre le chômage. Ils ont également insisté sur l’importance d’encourager l’initiative privée comme une solution efficace pour créer des emplois.
Dans l’optique de dynamiser davantage le secteur de la formation professionnelle, les députés ont mis en lumière les insuffisances du dispositif actuel. En citant notamment les retards dans la réalisation de projets publics liés à l’ouverture de nouveaux centres de formation.
Enfin, ils ont vivement critiqué le manque d’engagement dans la mise en œuvre des politiques de promotion de l’emploi. Et ce, en déplorant un déficit de communication entre le ministère de l’Emploi et les demandeurs d’emploi dans les régions.
Avec TAP
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