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Deuxième projet approuvé par le MPTF pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans les gouvernorats de Kairouan et Sidi Bouzid

 

Le Comité de pilotage du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie (MPTF) a approuvé, vendredi 12 septembre, un deuxième projet mobilisant 3 millions de dollars pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.

Lors de sa troisième réunion de l’année, les membres du Comité de pilotage ont validé le financement d’un projet intitulé « Libérer les financements pour catalyser le développement dirigé par les jeunes et les femmes », qui sera mis en œuvre conjointement par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).

Un budget de 3 000 000 $ (trois millions de dollars) sera mobilisé pour ce projet d’une durée de 24 mois, qui vise à créer un environnement favorable à l’emploi et à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans les PME à fort potentiel, situées dans les gouvernorats de Kairouan et Sidi Bouzid.

Le projet a pour objectif de soutenir environ 70 PME à fort potentiel et à fort impact, de structurer un pipeline de projets bancables alignés sur l’Impact Fund et de renforcer les institutions d’appui aux PME. Ces projets seront axés sur l’égalité de genre, l’emploi et la durabilité environnementale, en partenariat avec la Caisse des Dépôts et de Consignation.

La réunion s’est tenue au siège du ministère de l’Économie et de la Planification. Elle a été coprésidée par M. le Chef de Cabinet du Ministre de l’Économie et de la Planification et par la Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, avec la participation de Son Excellence Mme l’Ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Tunisie (premier partenaire financier du Fonds), ainsi que des représentants de la Présidence du Gouvernement, du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, du Ministère des Affaires étrangères, du Ministère des Affaires sociales, du Ministère de la Jeunesse et des Sports et du Ministère des Finances.

À cette occasion, les membres du Comité ont rappelé l’importance de ce mécanisme de financement conjoint qui appuie les efforts de l’État pour répondre à l’urgence de la création d’emplois décents, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables.

Le MPTF a été lancé conjointement par le Gouvernement tunisien et les Nations Unies le 28 novembre 2023. Le Royaume des Pays-Bas est le premier donateur à contribuer à ce Fonds, avec 10 525 000 $. Alignée sur la vision 2035 de la Tunisie, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la réalisation de l’Agenda de développement durable 2030 et contribuera à la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre le Gouvernement tunisien et les Nations Unies en décembre 2020 en soutien aux efforts de la Tunisie en matière de développement.

D’après communiqué

Tunisie : le retour de la confiance ?

L’économiste souligne que la hausse de la note dépend surtout de facteurs externes et appelle à des réformes structurelles en urgence.

L’agence de notation financière Fitch Ratings a annoncé ce vendredi 12 septembre 2024 la relève de la note souveraine de la Tunisie de « CCC+ » à « B- », tout en maintenant ses perspectives à « Stables ». Cette décision, saluée par les autorités, reste néanmoins conditionnée à la poursuite des réformes structurelles, notamment celle des subventions et de la masse salariale publique.

Une amélioration portée par le secteur extérieur

Cette révision positive repose principalement sur l’amélioration des équilibres extérieurs du pays. Le déficit du compte courant s’est résorbé, soutenu par la baisse des prix internationaux des hydrocarbures et des denrées alimentaires, ainsi que par la hausse des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger et la reprise du secteur touristique. Ces éléments ont permis de renforcer les réserves de change et d’assurer une liquidité externe suffisante.
Les financements des partenaires multilatéraux et bilatéraux ont également joué un rôle stabilisateur en maintenant un accès aux liquidités indispensables malgré la fermeture des marchés financiers internationaux à la Tunisie.

Des faiblesses structurelles qui persistent

Malgré cette embellie, Fitch met en garde contre les vulnérabilités structurelles qui continuent de brider la notation tunisienne. L’accès très limité aux marchés financiers internationaux, la fragilité des finances publiques et la dépendance aux chocs externes sur les prix des matières premières restent des points préoccupants.
L’agence souligne que l’absence de réforme profonde du système de subventions et de la masse salariale publique expose le pays à un risque de dégradation rapide en cas de retournement de la conjoncture internationale.

Les réformes : une nécessité impérative pour consolider l’acquis

L’économiste Ridha Chkandali, interrogé sur la question, a salué cette décision tout en appelant à la plus grande prudence. « Cette amélioration est davantage liée à des facteurs externes conjoncturels qu’à une réforme en profondeur de l’économie. Si la Tunisie ne engage pas résolument les réformes attendues sur les subventions et les salaires publics, cette note pourrait être remise en cause dès le prochain choc économique », a-t-il expliqué lors de son passage sur Express Fm.
Il a également insisté sur la nécessité de clarifier le discours économique et d’harmoniser les messages entre les différentes institutions pour rassurer à la fois les marchés et la population.

Une marge de manœuvre réduite

Bien que la note se soit améliorée, la Tunisie reste dans la catégorie « spéculative », avec un risque de défaut jugé « substantiel ». Le pays devra donc poursuivre ses efforts pour retrouver la confiance des investisseurs internationaux et sécuriser un financement pérenne de son économie, que ce soit via un accord avec le FMI ou par l’émission de dette sur les marchés internationaux.
La prochaine notation de Fitch, attendue dans les mois à venir, sera déterminante et dépendra largement de la capacité du gouvernement à transformer l’essai en engageant les réformes structurelles qui s’imposent.

Crise des prix mondiaux : l’huile d’olive tunisienne cherche son second souffle

Malgré une hausse de 50% des quantités exportées, la valeur des ventes s’effondre de 29,5%. Les experts appellent à une stratégie de valorisation et à la conquête de nouveaux marchés.

Les exportations tunisiennes d’huile d’olive affichent un bilan contrasté pour la campagne 2024/2025. Alors que les quantités exportées ont augmenté pour atteindre 252 700 tonnes sur les dix premiers mois (octobre à juillet), soit une hausse significative par rapport à la période précédente, la valeur des ventes s’est effondrée de 29,5% pour s’établir à 3,386 milliards de dinars. Cette chute est directement liée à un effondrement de 50,1% du prix moyen à l’exportation en août 2025, reflétant une crise des prix sur le marché mondial.

Une structure d’exportation dominée par le vrac

L’analyse des chiffres révèle la forte dépendance de la Tunisie aux exportations en vrac, une forme de commercialisation moins rémunératrice. Sur le volume total exporté, 85,3% (soit 215 500 tonnes) étaient de l’huile en vrac, ne générant que 79% des recettes totales. À l’inverse, les 14,7% d’huile conditionnée (37 200 tonnes) ont contribué à hauteur de 21% aux revenus, démontrant une bien meilleure valorisation.
Le segment bio, bien que plus modeste, montre une dynamique positive avec 48 900 tonnes exportées pour une valeur de près de 665 millions de dinars.
Dans une déclaration accordée à Express Fm, Fawzi Zayani, expert en politiques agricoles, a confirmé un contexte de ralentissement mondial des prix du secteur. « Les prix ont chuté de 50% par rapport à la campagne précédente », a-t-il déclaré.
Il a souligné que les prix tunisiens sont structurellement bas sur le marché international, une position qui n’est plus tenable. Pour M. Zayani, la solution passe impérativement par une transition stratégique vers l’exportation d’huile conditionnée (bouteilles) plutôt que de continuer à privilégier le vrac. « La Tunisie n’est pas en mesure d’influencer les cours mondiaux. Notre influence sera plus grande en exportant de l’huile valorisée, ce qui nécessite une vision et une stratégie claire », a-t-il plaidé.

La conquête de nouveaux marchés comme impératif

L’expert préconise une ouverture agressive sur les marchés non traditionnels, notamment en Afrique et en Asie. Il cite spécifiquement l’Indonésie et la Chine comme des cibles prioritaires, des pays où la culture de consommation d’huile d’olive est encore émergente et offre un fort potentiel de croissance.
Pour réussir cette percée, M. Zayani appelle les pouvoirs publics à jouer un rôle clé : « Il faut fournir le cadre juridique et diplomatique nécessaire pour faciliter l’implantation et le positionnement de nos opérateurs privés sur ces nouveaux marchés. »
En conclusion, il a indiqué que la performance des exportations tunisiennes pour cette campagne masque une vulnérabilité préoccupante. Sans une stratégie volontariste pour valoriser la production et diversifier les débouchés, le secteur risque de continuer à subir de plein fouet la volatilité des prix internationaux.

Première promotion de 26 éco-conseillers ruraux accompagnateurs de projets d’accueil à la ferme, certifiés dans le cadre du Projet BioTED

La sortie de la première promotion d’éco-conseillers ruraux accompagnateurs de projets d’accueil à la ferme, a été célébrée mardi 16 septembre 2025, à l’Auditorium de l’Institut National Agronomique de Tunisie (INAT). Vingt-six éco-conseillers représentant les Commissariats Régionaux au Développement Agricole (CRDA) ainsi que les Commissariats Régionaux du Tourisme (CRT), ont obtenu leur certificat à l’issue d’une formation de 10 sessions, dans le cadre du projet BioTED, visant à soutenir et promouvoir les initiatives d’accueil à la ferme des projets agritouristiques.

La cérémonie de remise de certificats a été présidée par le Secrétaire d’Etat, Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, chargé des Ressources Hydrauliques, Hamadi Habaieb, en présence notamment de l’ambassadeur du Royaume de Belgique en Tunisie, M. François Dumont et de la Déléguée Générale de Wallonie-Bruxelles à Tunis, Mme Rajae Essefiani.
Organisés en binômes, les éco-conseillers ont été affectés à des projets retenus pour leur engagement en faveur de l’innovation et la création de valeur. Cette expérience inédite, associant des cadres de l’Agriculture et du Tourisme, est appelée à se renforcer et s’étendre plus largement.

Le projet BioTED, s’inscrit dans le cadre de l’accord de conversion de créances conclu entre le Gouvernement de la République Tunisienne et le Gouvernement du Royaume de Belgique, ainsi que la coopération bilatérale avec la Wallonie-Bruxelles International, mis en œuvre par la Direction Générale de l’Agriculture Biologique (DGAB) relevant du Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, bénéficie du concours du Consortium Belge (Institut Eco-conseil, CANOPEA et Accueil Champêtre Wallonie), partenaire technique et institutionnel, qui apporte son expertise en formation et mobilisation des acteurs concernés. Il s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale de développement de l’agriculture biologique à l’horizon 2030, qui ambitionne notamment de faire de l’agritourisme, lié à l’agriculture biologique, un levier stratégique de l’économie circulaire au service des agriculteurs. En valorisant les pratiques durables et les savoir-faire locaux, ce secteur en plein essor contribue à diversifier les revenus des exploitants tout en stimulant l’économie des territoires. Il offre également de nouvelles perspectives d’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes en milieu rural, renforçant ainsi l’attractivité et la résilience des zones agricoles.
L’objectif est de générer une valeur ajoutée économique, sociale et environnementale au bénéfice des populations vivant dans les bio-territoires tunisiens. BioTED s’appuie sur une approche territoriale intégrée et innovante, articulée autour de trois axes majeurs :
1. la création d’une structure d’appui nationale destinée à fédérer les acteurs de l’agritourisme et à renforcer la coordination entre les secteurs de l’agriculture, du tourisme et du développement local ;
2. la mise en place d’un nouveau corps de métier : les éco-conseillers ruraux, formés pour accompagner les agriculteurs dans le montage et la gestion de projets d’accueil à la ferme ;
3. le développement de projets pilotes d’agritourisme répartis dans les districts du pays, illustrant la diversité des initiatives possibles et leur ancrage dans les spécificités locales.
Ce projet incarne une vision durable de l’agriculture et du tourisme, au service du développement régional et de la résilience des communautés rurales.

BioTED repose sur une dynamique de coopération entre acteurs nationaux et internationaux, réunis autour d’une vision partagée du développement durable et de la valorisation des territoires ruraux tunisiens. Parmi les partenaires clés du projet figurent :
* Le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, à travers la Direction Générale de l’Agriculture Biologique (DGAB), en tant que cheffe de file du projet ;
* Le Consortium Belge (Institut Eco-conseil, CANOPEA et Accueil Champêtre Wallonie)
* L’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), acteur stratégique pour l’intégration de l’agritourisme dans la politique nationale de diversification de l’offre touristique ;
* L’Institution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur Agricoles (IRESA), mobilisés pour la création de contenus pédagogiques adaptés aux enjeux de l’agritourisme en Tunisie.
Le concept innovant du projet, l’implication des participants et l’appui des partenaires fait de BioTED, dès sa première phase pilote, une expérience enrichissante et prometteuse qui ne manquera pas de porter rapidement ses fruits.
D’après Communiqué

Tozeur : Ouverture prochaine de deux unités hôtelières

Les infrastructures touristiques de la région du Djérid seront bientôt renforcées par la mise en service de deux unités hôtelières, après une période d’interruption d’accueil des touristes. La première est située dans la délégation de Tamaghza et la seconde à Tozeur, et elles entreront en exploitation d’ici la fin du mois de septembre en cours, selon ce qu’a indiqué Abdel Fattah Malek, président de l’Union régionale des agences de voyage du Sud-Ouest.
La même source a souligné que la reprise des activités de ces deux unités hôtelières contribuera à créer des opportunités d’emploi, en plus de renforcer la position du tourisme à l’échelle régionale. Dans le même contexte, la même source a rappelé que la date de la deuxième édition du Salon international du tourisme oasien et saharien a été fixée aux 2, 3 et 4 décembre 2025, insistant sur la nécessité de prendre soin de la propreté de l’environnement dans la région afin de donner une image positive de notre pays aux touristes.
Il est à noter que la première édition de ce salon international a remporté un succès retentissant, renforçant ainsi les opportunités d’investissement et la conclusion d’accords de coopération avec plusieurs acteurs du secteur touristique mondial.

Tunisie : La famille Mzali fait don d’une bibliothèque personnelle à la Bibliothèque nationale

Le vendredi 12 septembre 2025, un accord a été signé par lequel la famille des défunts Mohamed Mzali, ancien Premier ministre, et Fethia Mokeddem Mzali, ancienne ministre, a fait don de leur bibliothèque personnelle à la Bibliothèque nationale. La donation a été signée par le Dr Rafik Mzali au nom de la famille.
Le fonds de leur bibliothèque est constitué de précieuses références dans les domaines de la philosophie, de l’éducation, de l’enseignement et du sport, ainsi que de la politique sous toutes ses formes.

l’ESS se sépare de son entraîneur Lassaad Dridi

L’Étoile du Sahel a annoncé aujourd’hui, mardi, la fin des fonctions de son entraîneur de l’équipe première de football, Lassaad Dridi. Cette décision fait suite à la défaite de l’équipe 3-2 face à la JSK au stade olympique de Sousse, lors de la sixième journée du championnat de la Ligue 1.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le club a précisé que Mohamed Ali Nafkha a été désigné pour diriger l’équipe lors du prochain match, prévu en fin de semaine. Le club affrontera le club soudanais d’Ahli Wad Madani, dans le cadre du match aller du premier tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football.

L’Étoile du Sahel avait annoncé la signature de Lassaad Dridi le 14 juin dernier, pour succéder à Mohamed Mkacher, qui avait mené l’équipe à la troisième place du championnat la saison précédente.

Transfert des actifs chinois de TikTok à des propriétaires américains: Trump prolonge les délais

Le président américain Donald Trump a signé aujourd’hui, mardi, un décret exécutif reportant au 16 décembre l’application de la loi de 2024 qui exigeait la liquidation de la propriété chinoise de l’application TikTok.

Ce report accorde 90 jours supplémentaires à la société chinoise ByteDance pour finaliser un accord de transfert des actifs de l’application de courtes vidéos aux États-Unis à des propriétaires américains.

Plus tôt dans la journée, Trump a révélé l’existence d’un accord entre Washington et Pékin qui permettrait à l’application de continuer à fonctionner aux États-Unis. Trois sources proches du dossier ont affirmé que cet accord est similaire à un autre qui avait été discuté plus tôt cette année.

« Nous avons un accord concernant TikTok… Un groupe de grandes entreprises veut l’acheter », a déclaré Trump aujourd’hui, sans fournir de détails sur l’accord.

Le ministre de la Santé visite l’hôpital intelligent Samsung à Séoul

En marge de sa participation au 4ème Sommet mondial de la biotechnologie, qui se tiendra le 17 septembre à Séoul, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a visité ce mardi l’hôpital intelligent Samsung de la capitale coréenne. Cette visite a pour but de soutenir le projet d’hôpital numérique du ministère de la Santé, selon un communiqué du ministère.

Cette visite a été l’occasion de renforcer la coopération en matière de connaissances, de formation et d’échange d’expériences sur les projets d’intelligence artificielle et de télémédecine. L’objectif est de soutenir le projet du ministère de la Santé et d’encourager la recherche et l’innovation dans le traitement du cancer, les greffes d’organes, les thérapies neurologiques et la génomique.

Un accord a été conclu pour qu’une délégation de Samsung se rende prochainement en Tunisie afin d’explorer les opportunités de partenariat et d’investissement.

À noter que le ministre a également rencontré ce mardi la ministre sud-coréenne de la Santé et de la Protection sociale, Jeong Eun-kyeong.

L’avancement du projet de digitalisation de l’administration au centre d’un CMR

Mardi 16 septembre 2025, la cheffe du gouvernement, Mme Sara Zaâfrani Zenzeri, a présidé un conseil des ministres dédié à l’avancement des projets de transformation numérique de l’administration. Cette réunion s’inscrit dans la continuité du suivi des décisions du conseil des ministres du 24 mai 2025 sur le programme économique et social de l’État, dont la numérisation de l’administration est un axe majeur.

En ouverture de séance, Mme la cheffe du gouvernement a souligné l’importance de la transformation numérique pour une administration tunisienne moderne, fondée sur les données ouvertes et l’intelligence artificielle. Elle a qualifié cette transformation de levier fondamental pour l’économie nationale, capable d’assurer la transparence des transactions, d’améliorer la qualité des services pour les citoyens et les entreprises, d’accroître l’efficacité du travail administratif et de renforcer la compétitivité de la Tunisie à l’échelle régionale et internationale.

Elle a insisté sur le fait que la numérisation totale de l’administration n’est plus une option, mais une nécessité absolue. Elle a donné la priorité aux projets de numérisation qui ont un impact direct sur les citoyens, les investisseurs et les entreprises, afin de stimuler l’investissement, d’améliorer le climat des affaires, de favoriser la croissance économique, de simplifier les procédures administratives et de se mettre au diapason des évolutions mondiales. Les bénéfices de cette démarche ne se limitent pas à la rapidité et à la transparence des services, mais contribuent également à la lutte efficace contre la corruption et à la mise en œuvre de réformes administratives profondes, conformément aux directives du président de la République, M. Kaïs Saïed.
Durant ce conseil des ministres, le ministre des Technologies de la Communication, M. Soufiane Hamissi, a présenté l’état d’avancement des projets de numérisation à court terme. Le programme de transformation numérique pour la période 2025-2026 comprend 138 projets et s’articule autour de quatre grands axes :

– La transformation numérique de l’administration (99 projets)
Développer les services à distance.

– Généraliser l’interconnexion.

– Accélérer le développement des systèmes d’information.

– La Promotion de l’économie numérique (18 projets)

– Tirer parti des opportunités offertes par l’intelligence artificielle.

– La formation et le renforcement des capacités dans les domaines numériques.

– Le développement du commerce électronique

– Le soutien à l’innovation et l’entrepreneuriat.

En conclusion du conseil, la cheffe du gouvernement a annoncé que l’État, à moyen terme (2026-2030), mettra en place une vision nationale unique pour la transformation numérique. Celle-ci définira les objectifs, les priorités et le calendrier des projets, tout en adoptant une approche axée sur l’expérience utilisateur et en intégrant la réingénierie des procédures comme condition préalable à toute numérisation.

La mission de la Tunisie à Genève condamne l’agression de l’entité sioniste contre le Qatar

La mission permanente de la Tunisie auprès du Conseil des droits de l’homme à Genève a réaffirmé que la Tunisie condamnait dans les termes les plus forts l’attaque lâche et perfide menée par l’entité sioniste occupante le 9 septembre 2025 contre le Qatar, y voyant une violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales.

La mission a appelé la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités juridiques, morales et humanitaires, et à agir avec sérieux et fermeté pour mettre un terme aux actes de meurtre, de famine et de terrorisme commis par la puissance d’occupation dans les territoires palestiniens.

Lors d’une session de dialogue d’urgence sur l’agression sioniste, tenue dans le cadre de la soixantième session du Conseil, la mission a exprimé la sympathie et la solidarité de la Tunisie avec le Qatar, son dirigeant et son peuple, suite à cette agression sioniste brutale. Elle a souligné la gravité de la poursuite par l’entité occupante de sa politique agressive et arrogante.

Selon la déclaration publiée sur sa page officielle, la mission a estimé que près de deux ans de guerre génocidaire et de politique de famine continue contre le peuple palestinien n’ont pas suffi à l’ennemi sioniste, dont les agressions s’étendent désormais au Qatar, un pays qui déploie des efforts de médiation pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

La mission a également rappelé la position de principe et la constance de la Tunisie dans son soutien au peuple palestinien pour qu’il retrouve ses droits légitimes, qui ne prescriront jamais, à savoir l’établissement de son État indépendant et pleinement souverain sur tout le territoire de la Palestine, avec Al-Qods El Cherif (Jérusalem) pour capitale.

Kairouan : Le ministère public autorise une enquête sur les circonstances du décès du voyant « Sahtout »

Le ministère public du tribunal de première instance de Kairouan a autorisé le transfert du corps du voyant « Sahtout » au service de médecine légale de l’hôpital universitaire Ibn El Jazzar, et a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes du décès.

Le voyant « Sahtout », qui était aveugle, est décédé dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Bouhajla après avoir ingéré accidentellement un insecticide. Il a été transporté à l’hôpital local, où il est décédé.

Connu sous le nom de « Sahtout », il vivait dans la région de Trad, dans le gouvernorat de Kairouan, et exerçait l’activité de voyant. Cette information a été rapportée par notre correspondant sur place, Khalifa El Kasmi.

Festival du film de Bagdad : La Tunisie à honneur

Une édition marquée par une importante participation tunisienne à la compétition officielle de longs métrages avec, à l’affiche, « Borj Roumi » de Moncef Dhouib, « Asfour Jenna » de Mourad Ben Cheikh et « Backstage » de la Tunisienne Afef Ben Mahmoud et de Khalil Ben Kailane (Maroc) et une ouverture qui rend hommage à Nejib Ayed.

La deuxième édition du Festival du film de Bagdad, qui se tient du 15 au 21 septembre 2025, s’est choisi pour thème «Badgad, capitale du tourisme arabe 2025», annonce le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci). 

L’ouverture est marquée par un hommage au cinéma tunisien avec la projection d’un film documentaire sur le grand producteur Nejib Ayed (1953-2019), suivi du long métrage «Silences du Palais» réalisé en 1994 par Moufida Tlatli (1947-2021).

Cette édition sera marquée par une importante participation tunisienne à la compétition officielle de longs métrages avec, à l’affiche, «Borj Roumi» de Moncef Dhouib, «Asfour Jenna» de Mourad Ben Cheikh et «Backstage» de la Tunisienne Afef Ben Mahmoud et de Khalil Ben Kailane (Maroc).

La compétition officielle de courts comprend 24 œuvres dont «Bord à bord» de Sahar El Echi, «Leni Africo» de Marwene Labib, «Keratin day» de Sami Tlili, «Soudan souviens-toi» de Hind Meddeb, «Rehla» (Ça roule) de Jamil Najjar et «Je te ferai un film» d’Amani Jaâfar.

Le cinéma tunisien sera également présent dans la partie consacrée à la dédicace d’ouvrages spécialisés, outre les séminaires et discussions avec la participation de producteurs tunisiens, irakiens et arabes. L’actrice tunisienne Wahida Dridi sera également membre du jury de la compétition des courts métrages, présidé par le critique du cinéma irakien Alaa Al-Mofargy, aux côtés de l’actrice égyptienne Dalia El Behery. 

FIFA : 355 millions de dollars pour les clubs à la Coupe du monde 2026

La FIFA a confirmé qu’elle versera 355 millions de dollars aux clubs qui libèrent leurs joueurs pour la Coupe du monde 2026, organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

Ce montant représente une hausse de 70 % par rapport aux 209 millions distribués après l’édition 2022 au Qatar.

La nouveauté majeure : les clubs seront indemnisés non seulement pour la phase finale, mais aussi lorsqu’un joueur participe aux matchs de qualification.
Cet accord s’inscrit dans le cadre du programme Club Benefits Programme, renouvelé entre la FIFA et l’Association des Clubs européens (ECA).

Chiffres clés

Élément Valeur
Montant total à distribuer 355 millions $ (≈ 300 M€)
Montant en 2022 209 millions $
Clubs bénéficiaires en 2022 440 clubs de 51 pays
Nouveaux bénéficiaires Clubs libérant des joueurs pour qualifs + phase finale

Avec l’agrandissement du tournoi à 48 équipes et 104 matchs, la FIFA entend élargir la redistribution et renforcer la solidarité envers les clubs du monde entier.

A la Galerie des arts à Hammamet : Les réflexions de Fidele Spadafora

Cette exposition est l’aboutissement d’une résidence artistique d’été passée dans la ville de Hammamet où Spadafora poursuit son voyage créatif à la recherche du soleil tunisien qui éclaire la vérité entre les couleurs et illumine les visages de ses dessins.

L’exposition de l’artiste américain Fidele Spadafora «Les réflexions de Fidele Spadafora» se tient jusqu’au  28 septembre  à la Galerie des arts de Dar Sebastian, au Centre culturel international de Hammamet, Dar al-Méditerranée pour la culture et les arts. Spadafora est un artiste réaliste, dont les œuvres se distinguent par l’utilisation de nuances et de couleurs sobres.

Il se concentre sur la représentation de personnes et de lieux réels. Il a déjà exposé ses œuvres en Tunisie, ce qui reflète son profond intérêt pour la culture et la scène visuelle d’Afrique du Nord, indiquent les organisateurs.

Cette exposition est l’aboutissement d’une résidence artistique d’été passée dans la ville de Hammamet où Spadafora poursuit son voyage créatif à la recherche du soleil tunisien qui éclaire la vérité entre les couleurs et illumine les visages de ses dessins.

Elle reflète sa vision de la Tunisie et de ses habitants, documentant un voyage qui suit la lumière et enregistre ses impressions sur le monde à travers son pinceau et ses couleurs.

Prochainement au palais kheireddine : Terre spirituelle, terre plurielle

Un  projet rassemble une série d’œuvres qui interrogent le rapport entre l’homme, la terre et l’esprit, dans un monde marqué par la fragilité et les conflits.

« Terre spirituelle » est l’intitulé d’une nouvelle exposition personnelle de l’artiste plasticien Sami Ben Ameur qui aura lieu, du 3 au 31 octobre 2025, à la galerie du Palais Kheireddine, Musée de la Ville de Tunis.

Sami Ben Ameur a, dans une déclaration, dimanche, à l’agence TAP, présenté un projet composé d’une quarantaine d’oeuvres produites entre 2024 et 2025. Il s’agit d’œuvres en technique mixte sur toile et bois, qui sont majoritairement de grand format. Dans « Terre spirituelle », il opte pour le carré (150/150cm) ou le cercle (150cm de diamètre) en référence à la Terre puisque le carré est inscrit dans le cercle.

Ce projet rassemble une série d’œuvres qui interrogent le rapport entre l’homme, la terre et l’esprit, dans un monde marqué par la fragilité et les conflits, peut-on lire dans le résumé présenté par l’artiste. À travers une écriture picturale nourrie de couleurs, de matières et de symboles, l’artiste propose une réflexion où mémoire, culture et actualité se croisent.

Certaines œuvres portent la trace des blessures de Gaza et d’autres lieux meurtris, rappelant que l’art peut devenir un cri silencieux face à la violence tout en ouvrant des espaces de méditation et d’espérance. Terre spirituelle se veut ainsi un lieu de dialogue et de questionnement, où l’art dépasse l’esthétique pour inviter à réinventer notre lien à la terre et à l’humanité.»

Composée de calligraphie teintée de symboles, la peinture de Sami Ben Ameur est une traduction de sa quête de spontanéité. Cette quête est visible dans ses précédentes expositions dans différentes galeries de la Capitale dont «Terre Vénérée» (2007), «Terre originelle» (2009), « Nature intime » (2016) et « Ether et Mélodie » (2018).

En 2016, il a présenté un projet regroupant plusieurs artistes dans le cadre de la manifestation « SOS Borj en péril » organisée par l’association des “Amis des Arts plastiques” siégeant à Borj El Kallel à Sfax.

En parallèle à sa carrière d’artiste plasticien, Sami Ben Ameur est auteur d’ouvrages spécialisés sur l’histoire de l’art. Cet ancien diplômé de l’Ecole des Beaux arts de Tunis et la Sorbonne à Paris est professeur émérite de l’Université de Tunis. Il est notamment auteur du « Dictionnaire de la terminologie des arts visuels », un livre en arabe paru en 2021 aux éditions «Al-Mokaddima» pour l’édition et la distribution.

Elaboré sur trois décennies du parcours universitaire de son auteur, le contenu de cet opus abordant 125 termes sur 760 pages, est basé sur un travail de recherche bien documenté dont des cours, des études, des conférences et débats scientifiques. Dans « Dictionnaire de la terminologie des arts visuels », Ben Ameur entame une archéologie des arts de la Renaissance en Italie, une période florissante pour la pratique des arts (peinture, sculpture, gravure, dessin, gravure) jusqu’au Classicisme et l’apparition du concept des Beaux Arts et de nouveaux codes dans le secteur des arts.

L’auteur y aborde ensuite les arts plastiques qui ont offerts, à partir du 20e siècle, plus d’opportunités plastiques pour les Beaux arts en leur ouvrant la voie pour se détacher de la simulation des concepts classiques basiques, au niveau de la pratique et par conséquent la terminologie.

Cet ouvrage lui a valu de remporter, le 18 décembre 2022, le premier prix Alecso-Sharjah d’études linguistiques et lexicographiques, section lexicographie.

En 2024, il a publié «Les arts plastiques en Tunisie : parcours de générations et enjeux esthétiques et culturels», un livre à vocation scientifique et culturelle composé de quatre volumes qui a été édité par le Département des recherches, édition et bibliographie de la Faculté des sciences humaines et Sociales de Tunis, à l’Université de Tunis.

«La mémoire artistique en Tunisie et l’avènement de la modernité» (Volume 1, 132 pages en français et 147 pages en arabe) et «Les pionniers et les groupes artistiques» (Volume 2, 200 pages en français et 292 pages en arabes) sont les deux premiers volumes de cet ouvrage en grand format paru en version arabe et française, richement illustrés de photos d’oeuvres d’art. Le livre est distribué gratuitement dans les établissements académiques et culturels dont les Universités et les bibliothèques ainsi que les ministères et autres institutions spécialisées.

Sami Ben Ameur était chargé des préparatifs du Musée national d’art moderne et contemporain dont l’inauguration avait eu lieu à l’occasion de l’ouverture de la Cité de culture en mars 2018. Le 16 juillet de la même année, il avait présenté sa démission au ministre des Affaires culturelles évoquant « des conditions entravant le lancement effectif du musée ».

Baisse du nombre de contrats de mariage de 10% durant l’année 2024

Récemment, des statistiques publiées par l’Institut National de la Statistique (INS) révèlent une baisse significative de plusieurs indicateurs démographiques en Tunisie. Le nombre de contrats de mariage a chuté de près de 10 % en 2024 par rapport à l’année précédente.

Les chiffres du bulletin mensuel de l’INS pour juillet montrent que 70 942 mariages ont été enregistrés en 2024, contre 78 115 en 2023, soit une diminution de plus de 8 000 cas.

 

Le rapport met aussi en évidence une baisse du nombre de naissances, qui est passé de 147 242 en 2023 à 133 322 en 2024. C’est également une diminution de près de 10 % en une seule année.

 

Cette tendance s’inscrit dans la continuité de la baisse du taux de natalité en Tunisie, sous l’influence de plusieurs facteurs socio-économiques et démographiques. Parmi ces facteurs, on note le changement des modèles de mariage, le report de l’âge de la première grossesse et les pressions économiques qui pèsent sur les décisions des familles concernant la procréation.

 

Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2024, le taux de fécondité est de 1,7 enfant par femme, ce qui est bien en dessous du taux de remplacement de la population (2,1 enfants par femme), le minimum pour le renouvellement des générations. Cela indique un vieillissement rapide de la société tunisienne.

 

Le recensement montre également que le taux de croissance démographique annuel est tombé à 0,87 % au cours de la période 2014-2024, le plus bas depuis l’indépendance.

 

Ces indicateurs révèlent un changement notable dans la structure par âge de la population, avec une augmentation de la proportion de personnes âgées et un rétrécissement de la base de la pyramide des âges (enfants et jeunes). Cette situation pose de futurs défis pour le marché du travail, les systèmes de protection sociale, ainsi que les politiques publiques en matière de santé, d’éducation et de services sociaux.

 

Selon des experts en démographie, si des politiques efficaces ne sont pas mises en place, la poursuite de cette baisse des taux de mariage, de naissance et de fécondité pourrait aggraver les problèmes de vieillissement de la société. Ils soulignent la nécessité d’adopter des approches globales pour assurer un équilibre entre les différentes tranches d’âge et garantir la durabilité des systèmes nationaux.

Memoire : Zohra Kachouri épouse HMANi

En ce jour, nos cœurs sont lourds du souvenir de notre mère bien-aimée

Zohra Kachouri épouse HMANi

(décédée le 14 septembre 1998)

Sa disparition est une douleur, mais le souvenir de son amour inépuisable et des valeurs qu’elle nous a transmises reste notre plus grand capital.

Elle fut pour nous une lumière, un phare qui a guidé nos vies et nos avenirs. Nous garderons en mémoire son grand dévouement, elle qui fut une ancienne employée cadre de la STB à Sfax.

Notre père, Abderrahman Hmani, enseignant secondaire à la retraite, lui est resté fidèle. Avec les orphelines Sonda, Nadia et Sonia, leurs maris Ghazi Jlassi, Selsebil Mejri et Radhouan Ben Aïcha, et leurs petits-enfants Yassine, Yosr, Roua, Arij, Nour et Taha nous nous engageons à honorer sa mémoire.

Nous prions Dieu de lui accorder Sa Miséricorde et de l’accueillir dans Son vaste Paradis.

À Dieu nous appartenons, et à Lui nous retournerons.

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