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Nouveau: la Tunisie valide la ratification de l’accord euro-méditerranéen

La ratification des amendements liés à l’accord euro-méditerranéen a été approuvée par le Conseil des ministres, ouvrant la voie à un renforcement des échanges commerciaux entre la Tunisie et ses partenaires européens et méditerranéens.

 

Cette décision a été prise lors du Conseil des ministres tenu le jeudi 25 décembre 2025 au palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri. La réunion était consacrée à l’examen de plusieurs projets de lois à caractère économique et stratégique.

Dans ce cadre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé trois projets de lois fondamentaux. Le premier concerne l’approbation des amendements apportés à la convention régionale sur les règles d’origine préférentielles euro-méditerranéennes. Le deuxième porte sur la modification du protocole B de l’accord de libre-échange entre la Tunisie et les pays de l’Association européenne de libre-échange. Le troisième concerne la révision de l’accord euro-méditerranéen établissant un partenariat entre la Tunisie, l’Union européenne et ses États membres.

Selon la présidence du gouvernement, ces projets s’inscrivent dans la continuité des engagements internationaux de la Tunisie et visent à consolider les acquis déjà réalisés par le tissu industriel national. La zone euro-méditerranéenne est considérée comme un espace stratégique majeur pour l’économie tunisienne, notamment en raison de la proximité géographique, de la complémentarité économique et de l’intégration croissante des chaînes de valeur. Elle constitue aujourd’hui la première destination des exportations tunisiennes, en particulier dans les secteurs industriel, agricole et agroalimentaire, offrant un accès préférentiel à un marché de plus de 500 millions de consommateurs.

L’approbation de ces projets de lois permettra également de renforcer la présence de la Tunisie sur les marchés euro-méditerranéens, qui absorbent environ 80 % des exportations nationales. Les entreprises tunisiennes pourront ainsi mieux s’intégrer dans les chaînes de production européennes et mondiales, notamment dans les secteurs des composants automobiles, des industries électriques et électroniques, ainsi que du textile et de l’habillement. L’objectif affiché est clair : améliorer la compétitivité des produits tunisiens et augmenter la valeur ajoutée des exportations.

Au-delà du commerce, la région euro-méditerranéenne est présentée comme un levier clé pour attirer davantage d’investissements étrangers, favoriser le transfert de technologies et encourager le partage de savoir-faire. Ces éléments sont essentiels pour diversifier les exportations tunisiennes, améliorer leur qualité et renforcer l’intégration du pays dans l’économie régionale et mondiale.

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L’APIA approuve 18 projets agricoles et accorde 7 prêts fonciers à de jeunes porteurs de projets

La douzième session de la Commission d’attribution des avantages de l’Agence de Promotion de l’Investissement Agricole (APIA) s’est tenue le 25 décembre 2025 au siège central de l’agence.

Lors de cette réunion, la commission a validé 18 projets d’investissement répartis sur plusieurs gouvernorats, dont Béja, Zaghouan, Le Kef, Nabeul, Bizerte, Manouba, Sousse, Monastir, Sfax, Sidi Bouzid, Gabès et Kebili. Ces projets, couvrant les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’aquaculture et de la première transformation, représentent un investissement global de 78 millions de dinars.

Par ailleurs, la commission a également approuvé l’octroi de sept prêts fonciers destinés à de jeunes entrepreneurs agricoles pour l’acquisition de terres agricoles. Ces terrains, d’une superficie totale de 108,6 hectares, se situent dans les gouvernorats du Kef et de Siliana.

Ces mesures s’inscrivent dans la stratégie de l’APIA visant à soutenir l’investissement agricole et à encourager la participation des jeunes dans le développement rural.

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Grâce à sa harissa, Sam Lamiri figure dans le classement Forbes 30 Under 30

Le classement Forbes 30 Under 30 2025 distingue Sam Lamiri, 29 ans, entrepreneur tuniso-britannique et fondateur de Lamiri Harissa, dans la catégorie Commerce & Finance. Grâce à son projet de harissa, il a transformé un produit emblématique de la cuisine tunisienne en une marque internationale présente dans plus de 16 pays.

 

L’aventure commence pendant la pandémie de Covid-19. Installé à Londres, Sam Lamiri décide de lancer Lamiri Harissa à partir d’une recette familiale tunisienne, transmise par sa famille. Les premiers pots sont préparés localement et livrés à vélo dans le sud de Londres, à une période où les consommateurs recherchent des produits artisanaux et authentiques.

Quatre ans plus tard, la marque connaît une croissance significative. Lamiri Harissa est aujourd’hui distribuée dans plus de 200 points de vente au Royaume-Uni et a récemment conclu un partenariat avec un distributeur européen. En 2024, l’entreprise a vendu plus de 35 000 unités, confirmant l’intérêt croissant pour les produits méditerranéens à forte identité.

La harissa Lamiri est désormais exportée vers plus de 16 pays, dont le Royaume-Uni, la Tunisie, les États-Unis, le Canada, l’Australie et le Koweït. Cette expansion démontre comment un produit tunisien traditionnel peut s’imposer sur les marchés internationaux tout en conservant son authenticité.

Sur le plan financier, Lamiri Harissa a levé 257 000 dollars lors de son premier tour de financement, soutenant le développement de la production, la distribution et la stratégie d’exportation.

La présence de Sam Lamiri dans le Forbes 30 Under 30 2025 illustre que l’innovation peut naître de la tradition. Grâce à son projet de harissa, ce jeune entrepreneur tunisien montre comment un produit du terroir peut devenir une marque mondiale et renforcer le rayonnement de la Tunisie à l’international.

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Les 3 niveaux d’usage de l’IA générative à maîtriser, selon Chouaieb Nemri

La technologie, aussi avancée soit-elle, ne crée pas de valeur sans vision humaine. C’est le message central porté par Chouaieb Nemri, Generative AI Blackbelt chez Google, devant de jeunes dirigeants tunisiens réunis à l’initiative du CJD Tunisian Horizon. Cloud, intelligence artificielle, modèles génératifs : tout cela reste secondaire si l’on n’ose pas expérimenter, apprendre en continu et replacer l’humain au cœur des transformations.

D’emblée, l’expert a rappelé une réalité souvent mal comprise : l’IA n’est pas une finalité. Elle devient puissante uniquement lorsqu’elle répond à un problème réel, avec un contexte clair et une intention précise.

Trois niveaux d’usage de l’IA générative à maîtriser

Pour aider les dirigeants à passer du discours à l’action, Chouaieb Nemri a structuré son intervention autour de trois grands niveaux d’utilisation de l’IA générative.

Le premier niveau concerne les outils d’augmentation de productivité. Il s’agit de plateformes capables de se connecter à différentes sources de données, de comprendre le contexte et de synthétiser l’information utile. Ces systèmes permettent de gagner du temps, d’éviter les tâches répétitives et de se concentrer sur la prise de décision. L’objectif n’est pas de remplacer l’humain, mais de lui offrir une vue claire et rapide de l’essentiel.

Le deuxième niveau touche à l’automatisation intelligente. Toute tâche répétée plusieurs fois mérite d’être automatisée. Selon lui, si une action est faite une première fois, puis une deuxième, puis une troisième, il faut se poser la question de sa délégation à une machine. Cette logique permet de transformer l’expertise métier en processus scalable, sans perte de qualité.

Le troisième niveau, le plus stratégique, concerne les applications et modèles économiques entièrement nouveaux. L’IA permet aujourd’hui de créer des services qui n’existaient pas auparavant. L’exemple évoqué est celui de solutions capables de concevoir une application complète – code, logique et modèle économique – à partir d’une simple idée formulée en langage naturel. Une rupture qui change profondément le rôle des développeurs et des product managers.

 « Chez Googlele rôle du product manager évolue rapidement » explique Nemri et d’ajouter « Il ne s’agit plus seulement de gérer une roadmap ou de rédiger des spécifications, mais de prototyper soi-même, de tester, d’itérer et de comprendre techniquement ce que l’IA permet ».

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Les distributeurs de bouteilles de gaz annoncent une grève de deux jours…

La décision des distributeurs de bouteilles de gaz domestique d’une grève les 12 et 13 janvier 2026 intervient dans un contexte énergétique déjà sous pression. Elle met en lumière un décalage croissant entre les efforts déployés pour sécuriser l’approvisionnement national et les difficultés persistantes rencontrées par les acteurs chargés de la distribution sur le terrain.

Depuis plusieurs mois, les indicateurs énergétiques confirment une fragilisation structurelle de l’approvisionnement en gaz naturel en Tunisie. Les données publiées en 2025 par l’Observatoire national de l’énergie et des mines montrent un recul continu des ressources locales, composées de la production nationale et des redevances liées au gaz transitant par le territoire tunisien. À fin mai 2025, ces ressources ont reculé de 11%, atteignant environ 809 kilotonnes équivalent pétrole, avant de s’établir autour de 1000 ktep à fin juin, soit une baisse annuelle d’environ 9%.

Ce recul est progressivement compensé par une hausse marquée des importations, essentiellement en provenance d’Algérie. En 2025, les volumes importés ont augmenté de plus de 20% à plusieurs reprises, portant l’approvisionnement global à 1426 ktep à fin avril, puis à plus de 2300 ktep à fin juin, en progression d’environ 10% sur un an. Cette évolution traduit un basculement structurel: la couverture des besoins nationaux repose désormais de manière croissante sur le gaz importé, dans un contexte où la demande intérieure progresse d’environ 10%, tirée principalement par la production d’électricité, dépendante à plus de 90% du gaz naturel.

C’est dans ce cadre que les autorités tunisiennes ont cherché à anticiper les risques liés à l’hiver 2025-2026. Lors d’un comité élargi tenu le 8 décembre 2025 sous la conduite du ministre du Commerce et du Développement des exportations, les différents acteurs publics et privés du secteur se sont engagés à garantir l’approvisionnement en gaz domestique. Le communiqué officiel issu de cette réunion indique que les unités de remplissage de Ben Arous, Bizerte et Gabès fonctionnent à pleine capacité, sans interruption ni difficulté technique, et que des mesures ont été prises en amont pour faire face à la hausse saisonnière de la demande.

Les autorités ont notamment misé sur une importation anticipée, un renforcement des capacités de stockage, des opérations de maintenance préventive et la constitution d’un stock de sécurité. Une coordination renforcée entre les acteurs nationaux et régionaux a également été décidée, avec une attention particulière portée à l’approvisionnement des zones intérieures, considérées comme prioritaires sur le plan social.

Cependant, quelques jours après ces assurances officielles, la chambre syndicale nationale des distributeurs de bouteilles de gaz domestique en gros a annoncé la suspension de son activité pour deux jours, à la suite d’une assemblée générale tenue le 24 décembre 2025 au siège de l’UTICA. Les professionnels du secteur dénoncent une accumulation de difficultés économiques et réglementaires ayant entraîné des pertes financières importantes, au point de rendre la poursuite de l’activité impossible dans les conditions actuelles.

Dans leur communiqué, les distributeurs pointent notamment l’absence de révision du décret conjoint du 4 mars 2022, jugé en partie inapplicable sur le terrain, la non-application de l’augmentation de la prime de distribution pour les années 2023 à 2025, malgré la hausse des coûts, ainsi que l’absence de visibilité sur les augmentations prévues pour la période 2026-2028. Ils évoquent également un litige non résolu concernant les distributeurs affiliés à Agil Gaz, lié à des retenues appliquées sur plusieurs exercices.

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Les cofondateurs de la startup tunisienne AquaDeep figurent dans le classement Forbes 30 under 30

Trois jeunes Tunisiens, Mohamed Ben Ahmed, Mohamed Ali Chaambi et Youssef Chahed, âgés de 26 ans, figurent parmi les jeunes leaders du classement Forbes 30 Under 30 2025 dans la catégorie Science & Technology. Ils sont cofondateurs d’AquaDeep, une startup tunisienne qui transforme l’aquaculture grâce à l’intelligence artificielle.

Fondée en juin 2021, AquaDeep propose des solutions de surveillance en temps réel et d’analyse de données pour les écloseries, avec un focus particulier sur des espèces comme le bar et la dorade. Sa plateforme SaaS permet aux entreprises aquacoles d’améliorer leur productivité tout en adoptant des pratiques plus durables, dépassant les méthodes traditionnelles.

Le service phare de la startup, OXYGEN, utilise l’IA pour compter les larves à partir d’images vidéo et générer des données en temps réel. Cette innovation facilite le suivi précis des stocks et optimise la gestion des écloseries, réduisant les pertes et les coûts.

Depuis sa création, AquaDeep a levé 300 000 dollars grâce à des business angels et à des subventions non dilutives, un financement qui lui a permis de développer sa technologie et de se positionner sur le marché international.

Leur présence dans le classement Forbes 30 Under 30 illustre l’émergence d’une nouvelle génération tunisienne capable de combiner technologie, innovation et impact économique durable. À travers AquaDeep, ces jeunes entrepreneurs montrent que l’aquaculture intelligente peut devenir un levier de croissance et de durabilité, non seulement pour la Tunisie, mais pour la région MENA et au-delà.

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L’ATB réussit son augmentation de capital

L’Arab Tunisian Bank a annoncé la réussite de son augmentation de capital, réalisée à travers une émission de certificats d’investissement réservée à son actionnaire de référence, l’Arab Bank. Cette opération porte le capital de la banque de 128 à 150 millions de dinars, renforçant ainsi sa base financière.

Cette augmentation de capital a été décidée lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 28 novembre 2025. À l’issue de l’opération, le capital de l’ATB est désormais composé de 100 millions d’actions et de 50 millions de certificats d’investissement. La valeur nominale de chacun de ces titres est fixée à 1 dinar.

Il s’agit de la dernière augmentation de capital opérée par la banque, réalisée par l’émission de 22 millions de certificats d’investissement au prix de 3,5 dinars par certificat. L’actionnaire de référence a consenti une prime d’émission de 2,5 dinars par certificat, traduisant un engagement financier significatif en faveur de la banque tunisienne.

Au-delà de l’apport financier, le choix du mécanisme des certificats d’investissement revêt une portée stratégique. Cette technique permet en effet de renforcer les fonds propres de la banque sans modifier la structure de contrôle entre les actionnaires. À travers cette opération, l’actionnaire de référence réaffirme sa volonté de préserver le partenariat existant avec les actionnaires tunisiens, en maintenant les équilibres de gouvernance en place.

Selon l’ATB, cette augmentation de capital confirme également l’engagement durable du groupe bancaire jordanien envers sa filiale en Tunisie. Elle vise à consolider la solidité financière de la banque afin de lui permettre de poursuivre la mise en œuvre de son plan de développement stratégique. L’objectif affiché est d’inscrire cette croissance dans une logique responsable et pérenne, au service des clients, des partenaires et des actionnaires.  

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Forbes 30 under 30: Hayfa Sdiri, seule tunisienne du classement

La Tunisie figure dans le prestigieux classement Forbes 30 Under 30 2025 grâce à une seule représentante : Hayfa Sdiri, 27 ans, Chief Impact Officer chez RIVET. Elle est distinguée dans la catégorie Social Impact, Sports & Lifestyle, qui met en avant les jeunes leaders utilisant l’innovation pour générer un impact social mesurable.

Ce classement annuel de Forbes identifie 30 personnalités de moins de 30 ans par catégorie, sélectionnées pour leur influence, leur capacité d’innovation et leur impact concret à l’échelle régionale ou mondiale. En 2025, Hayfa Sdiri est l’unique Tunisienne à y figurer, confirmant la montée en puissance de profils africains et arabes engagés dans l’économie à impact .

À seulement 18 ans, Hayfa Sdiri lance Entr@crush, un incubateur en ligne dédié à l’éducation entrepreneuriale dans la région MENA. Le concept est innovant : proposer des formations simplifiées en dix dialectes arabes, afin de rendre l’entrepreneuriat accessible à des jeunes souvent exclus des circuits classiques de formation. Deux ans plus tard, le projet est acquis par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et relancé sous le nom de SDG Camps, en référence aux Objectifs de développement durable de l’ONU .

Après cette acquisition, Hayfa Sdiri rejoint le PNUD en tant que Youth & Innovation Associate. Elle repense entièrement le programme SDG Camps et en assure le pilotage. Résultat : plus de 10 000 jeunes Tunisiens de moins de 30 ans, issus majoritairement de communautés marginalisées, ont bénéficié du programme, combinant formation, accompagnement et mise en réseau .

En 2022, elle poursuit son parcours dans l’impact social en intégrant RIVET, une plateforme internationale de micro-financement. L’objectif affiché est ambitieux : distribuer un million de micro-subventions à des projets portés par des jeunes à travers le monde. À ce jour, RIVET a déjà soutenu plus de 1 300 projets dans 66 pays, couvrant des secteurs allant de l’entrepreneuriat social au sport communautaire .

Promue Chief Impact Officer, Hayfa Sdiri supervise aujourd’hui l’engagement des jeunes, les partenariats stratégiques et la mesure d’impact. Son rôle consiste à s’assurer que chaque micro-financement génère un effet durable sur les communautés locales, tout en renforçant la crédibilité du modèle de financement inclusif porté par RIVET.

Au-delà de la distinction individuelle, cette reconnaissance par Forbes met en lumière une nouvelle génération de leaders tunisiens qui misent sur l’impact, l’inclusion et l’innovation sociale plutôt que sur les modèles économiques traditionnels. Le parcours de Hayfa Sdiri illustre une tendance de fond : l’entrepreneuriat n’est plus seulement un levier de croissance, mais un outil de transformation sociale à grande échelle.

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Zéro pub, pas de département marketing… et pourtant cette marque reste la plus chère au monde

Hermès adopte une approche radicalement différente: la maison française ne possède pas de département marketing traditionnel. Cette singularité, loin d’être une faiblesse, est devenue l’un des piliers de sa stratégie de prestige mondial et de désirabilité intense.

Depuis sa création en 1837, Hermès a construit sa réputation sur un mantra simple mais puissant : «le produit parle pour lui‑même». Jean‑Louis Dumas, ancien PDG, l’avait résumé ainsi : «Nous n’avons pas de politique d’image ; nous avons une politique de produit».

Contrairement à la plupart des marques de luxe qui disposent d’équipes dédiées à l’analyse des marchés, aux campagnes publicitaires ou aux stratégies digitales agressives, Hermès refuse de créer un département marketing centralisé. Selon plusieurs analyses sectorielles, la maison ne cherche pas à manipuler ses clients ni à multiplier les messages promotionnels.

À la place, la maison emploie une équipe de communication chargée de la relation avec la presse et des achats médias, ainsi qu’une équipe créative qui conçoit les campagnes saisonnières. Mais ces fonctions ne s’apparentent pas à un marketing traditionnel avec ciblage, études de marché ou publicité de masse.

Anti‑marketing                                                                    

Pierre‑Alexis Dumas, directeur artistique chez Hermès, l’a confirmé lors d’une interview : « C’est une idée diabolique issue de personnes obsédées par le marketing. Nous n’avons pas de département marketing. Ce que nous avons, nous le mettons en magasin, et ça part».

Cette approche est parfois qualifiée par les experts de « marketing paradoxal ». L’idée n’est pas d’éviter toute communication, mais de la transformer. Ainsi, chaque initiative — qu’il s’agisse de vitrines poétiques, d’expositions artisanales ou d’événements créatifs — est pensée comme une extension du récit Hermès, pas comme une publicité commerciale standard.

En refusant les campagnes traditionnelles et les égéries influenceurs, Hermès cultive une aura d’exclusivité mystérieuse. Cette stratégie fonctionne particulièrement bien pour ses produits iconiques, comme les sacs Birkin ou Kelly, qui sont souvent en demande bien supérieure à l’offre disponible.

Selon des analyses économiques du marché du luxe, cette rareté contribue à maintenir la valeur des créations Hermès — certaines pièces se vendent même plus cher sur le marché secondaire que dans les boutiques elles‑mêmes.

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En 2026, ce pays africain exigera l’e‑visa pour y entrer

Le Ghana va introduire un système de visa électronique (e‑visa) à partir du premier trimestre 2026, a annoncé Samuel Okudzeto Ablakwa, ministre ghanéen des Affaires étrangères, lors de la clôture du Sommet de la diaspora 2025 tenu à Accra la semaine du 20 décembre 2025. Cette réforme vise à simplifier les procédures d’entrée dans le pays et à moderniser l’administration consulaire.

Le nouveau système permettra aux voyageurs étrangers de soumettre intégralement leurs demandes de visa en ligne, sans avoir à se rendre physiquement dans une ambassade ou un consulat. Le Ghana entend ainsi réduire les délais de traitement, faciliter les démarches administratives et offrir une expérience plus fluide pour les visiteurs se rendant dans le pays pour le tourisme, les affaires ou des raisons familiales.

Cette initiative s’inscrit dans une tendance africaine plus large vers la digitalisation des services migratoires. Plusieurs pays du continent ont déjà adopté des systèmes de visas numériques pour attirer davantage de visiteurs, stimuler le tourisme et renforcer leur compétitivité économique à l’échelle mondiale.

Un des aspects clés de cette réforme est l’attention portée aux Africains de la diaspora. Le gouvernement ghanéen prévoit des conditions préférentielles, notamment sur les frais de visa, pour les membres de la diaspora africaine. Le principe de réciprocité sera également appliqué, avec des ajustements des frais selon les pratiques des pays d’origine des demandeurs. Cette mesure vise à renforcer les liens historiques, culturels et économiques entre le Ghana et les communautés africaines à l’étranger.

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La Tunisie valorise-t-elle vraiment ses déchets ou se contente-t-elle de simples chiffres ?

La valorisation énergétique des déchets s’impose progressivement comme une orientation stratégique de la politique environnementale tunisienne. Le ministère de l’Environnement entend renforcer cette approche dans l’ensemble des régions, en misant sur la transformation des déchets en ressources énergétiques, agricoles et industrielles.

Dans ce cadre, le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a présidé, le mercredi 24 décembre 2025, une séance de travail consacrée à l’évaluation des programmes de valorisation en cours et à la définition d’une feuille de route pour les projets à venir. La réunion s’est tenue en présence de cadres du ministère et de l’Agence nationale de gestion des déchets, selon un communiqué officiel du ministère de l’Environnement.

En fait, à fin novembre 2025, plusieurs programmes de valorisation affichent des résultats concrets. Le ministère indique que 202 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques ont été traitées à la décharge contrôlée de Bordj Chakir. Par ailleurs, près de 40 000 tonnes d’huiles alimentaires usagées ont été collectées, dont 10 000 tonnes sont exportées chaque année après traitement.

La valorisation concerne également les déchets industriels et agricoles. Environ 9 600 tonnes de pneus usagés sont collectées et valorisées annuellement. Le ministère souligne aussi l’exploitation du margine, résidu issu de l’industrie oléicole, utilisé comme fertilisant sur près de 10 000 hectares de terres agricoles, avec l’épandage d’environ 500 000 mètres cubes durant la saison 2024-2025.

Dans le domaine du compostage, 100 tonnes de compost ont été produites grâce à l’accompagnement technique des stations municipales. Le programme national de compostage individuel a permis la distribution de 950 composteurs, générant près de 100 tonnes de compost par an. La filière des déchets plastiques, incluant le système Eco-Lef, permet quant à elle la collecte, le traitement et la valorisation de 50 000 à 70 000 tonnes par an.

Feuille de route

Au-delà du bilan, la réunion a permis de fixer plusieurs priorités. Le ministère prévoit d’augmenter la production d’électricité à la station de Sousse à partir de 2026, en valorisant les gaz issus des déchets ménagers. Les travaux se poursuivent à Djerba, avec un lancement attendu de la production électrique, et à Béja, où un projet reposant sur une technologie japonaise de valorisation des déchets est en cours.

D’autres projets sont à l’étude ou en phase de préparation, notamment la station de valorisation des déchets du Grand Tunis, le lancement d’un appel d’offres pour Sfax, la présentation des résultats de l’étude relative à l’unité de Gafsa, ainsi que le soutien aux entreprises communautaires actives à Monastir et Zarzis. Le ministère prévoit également de doubler les unités de production de compost et d’organiser une journée d’information dédiée à la valorisation du margine.

Il convient de noter qu’il y a peu de startups qui proposent des solutions par rapport à la problématique du déchet malgré le réel potentiel qui existe. Par exemple, l’une des initiatives est la startup MEPS (Methane Energy Production Solutions). En fait, elle développe des biodigesteurs capables de produire du biogaz et du biofertilisant à partir de déchets organiques, ciblant notamment les zones rurales et les petites industries. D’autres initiatives locales misent sur la valorisation des résidus agricoles, notamment ceux issus de l’oléiculture, pour produire une énergie alternative aux combustibles importés.

 

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Carte d’identité nationale: une demande désormais possible en ligne pour ces personnes

Les élèves inscrits en troisième année de l’enseignement secondaire dans les lycées publics peuvent désormais déposer leur demande de carte d’identité nationale à distance, sans avoir à se déplacer dans un premier temps. Cette procédure s’inscrit dans une initiative conjointe du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Éducation et du ministère des Technologies de la communication, visant à simplifier les démarches administratives et à accélérer l’obtention de ce document officiel.

Le dispositif repose sur une plateforme numérique dédiée, accessible à partir du portail officiel du ministère de l’Intérieur. Il permet aux élèves concernés de compléter l’ensemble des formalités administratives en ligne, avant l’intervention des services compétents directement dans les établissements scolaires.

Concrètement, la procédure commence par l’accès à la plateforme via le lien suivant :
https://cineleve.interieur.gov.tn
L’élève doit se connecter en utilisant son identifiant et son mot de passe personnels du “Espace élève”, fournis par le système éducatif. Une fois connecté, il lui est demandé d’accepter les conditions générales d’utilisation du service.

L’étape suivante consiste à renseigner les données personnelles de l’élève sur la plateforme et à les vérifier attentivement avant validation. Après confirmation des informations, l’élève procède au paiement du timbre fiscal électronique via la plateforme officielle du ministère des Finances, accessible sur le site e-timbre.

Une fois le paiement effectué, la demande est considérée comme complète. L’élève peut alors télécharger un reçu de dépôt de la demande de carte d’identité nationale. Ce document est important, car il précise les pièces justificatives qui devront être présentées ultérieurement lors de la prise des empreintes digitales.

Dans une dernière phase, les agents du ministère de l’Intérieur se déplacent directement dans les établissements scolaires concernés. Cette intervention permet de recueillir les empreintes digitales des élèves et de récupérer les documents requis, sans que ces derniers aient à se rendre dans un poste de police. Cette étape marque la finalisation de la procédure avant l’émission des cartes d’identité nationales.          

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La Tunisie dans le top 10 arabe de la recherche scientifique selon le classement SCImago 2025

La Tunisie confirme son rayonnement scientifique à l’échelle arabe. L’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles, placée sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, s’est classée 7ᵉ au niveau arabe dans le classement SCImago des centres de recherche pour l’année 2025, sur un total de 317 institutions arabes évaluées.

Ce résultat s’inscrit dans le cadre de la 4ᵉ édition du classement SCImago des centres de recherche arabes, une référence internationale qui mesure la performance scientifique des institutions sur la base de critères rigoureux, notamment la qualité de la production scientifique, l’impact des publications, l’innovation et la visibilité internationale.

Au-delà de cette distinction individuelle, la performance tunisienne se démarque par sa profondeur. Trois institutions tunisiennes de recherche scientifique figurent parmi les 15 meilleurs centres de recherche arabes, ce qui traduit la solidité de l’écosystème national de recherche et sa capacité à rivaliser avec les structures les plus avancées de la région, en particulier dans les domaines agricole, environnemental et du développement durable.

Les résultats officiels du classement ont été annoncés lors d’une cérémonie organisée en Égypte, dans le cadre d’un partenariat scientifique international réunissant l’Union des conseils arabes de la recherche scientifique, Elsevier, SCImago, ainsi que la Banque de la connaissance égyptienne, avec la participation de représentants de plusieurs pays arabes.

L’intégration de l’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles parmi les dix premières structures arabes consacre des années de travail scientifique continu. Elle reflète également la qualité de la recherche tunisienne dans les secteurs stratégiques liés à l’agriculture, à l’environnement et à la gestion des ressources, tout en mettant en évidence l’efficacité des politiques publiques de soutien à la recherche et à l’innovation.

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Tunisair: 25,2 millions de dinars entièrement libérés pour l’emprunt obligataire 2025-2tunisair

La Société Tunisienne de l’Air, Tunisair, annonce que le montant total de 25,2 millions de dinars, correspondant aux 252 000 obligations souscrites dans la catégorie B de l’« Emprunt Obligataire Tunisair 2025-2 », a été entièrement libéré le 18 décembre 2025.

Cette émission obligataire, réalisée sans recours à l’appel public à l’épargne et lancée le 20 novembre 2025, permet à la compagnie nationale de renforcer sa trésorerie et de soutenir ses projets de développement.

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Météo: la CTN ajuste ses traversées vers Marseille et Gênes

En raison de mauvaises conditions météorologiques attendues sur le bassin méditerranéen entre le 25 et le 27 décembre 2025, la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a annoncé, le 23 décembre, des changements dans le programme de ses traversées pour garantir la sécurité et le confort de ses passagers.

Le voyage Tunis/Marseille/Tunis prévu du 24 au 26 décembre à bord du C/F Tanit est annulé. Les passagers concernés peuvent modifier leur réservation sans frais.

Pour compenser, le voyage Tunis/Gênes/Tunis du 25 au 27 décembre, initialement assuré par le C/F Carthage, sera assuré par le C/F Tanit. Les horaires sont les suivants: départ de Tunis le 25 décembre à 11h00, arrivée à Gênes le 26 décembre à 13h00, retour de Gênes le même jour à 17h00 et arrivée à Tunis le 27 décembre à 18h00.

Le voyage Tunis/Marseille/Tunis prévu du 28 au 30 décembre à bord du C/F Carthage se déroulera normalement: départ de Tunis le 28 décembre à 10h00, arrivée à Marseille le 29 décembre à 12h00, départ de Marseille le 29 décembre à 16h00 et retour à Tunis le 30 décembre à 18h00.

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La non ratification de l’accord Pan-Euro-Med révisé exposera les exportations tunisiennes à une taxe de 12%

À une semaine de l’échéance du 31 décembre 2025, le retard de ratification par la Tunisie de l’accord Pan-Euro-Med (PEM) révisé met en danger l’industrie exportatrice nationale. Cet accord permet aux entreprises tunisiennes d’exporter leurs produits vers l’Union Européenne en bénéficiant des règles de cumul d’origines euro-méditerranéennes, sans taxation à l’entrée de l’UE. Sans ratification, dès le 1er janvier 2026, les produits concernés seront soumis à des taxes pouvant atteindre 12%.

Dans un courrier adressé le 15 décembre à la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Haithem Bouagila, président de la Fédération Tunisienne de Textile et Habillement (FTTH), alerte sur les impacts économiques : perte de compétitivité des entreprises industrielles, baisse estimée des exportations de plusieurs centaines de millions d’euros, et difficultés pour des centaines d’entreprises dans tout le pays, menaçant environ 60 000 emplois.

Le secteur du textile et de l’habillement emploie directement plus de 155 000 personnes et exporte pour près de trois milliards d’euros. Face à une conjoncture internationale déjà tendue et à une concurrence égyptienne et turque forte, les entreprises tunisiennes risquent de perdre des parts de marché si l’accord n’est pas ratifié.

La FTTH explique la situation avec un exemple concret : une entreprise industrielle tunisienne fondée il y a quarante ans, employant 5 000 personnes et exportant pour environ 95 millions d’euros, utilise 50 % de tissus importés de Turquie. Sans ratification du PEM, elle devra appliquer une taxe de 12 % sur ses exportations vers l’UE, ce qui met en péril la moitié des emplois de l’entreprise et favorise la concurrence égyptienne.

Haithem Bouagila appelle l’État à intervenir rapidement, soulignant que le retard de ratification fragilise la confiance des partenaires internationaux et menace l’équilibre socio-économique du pays. Il dénonce également l’absence de réponses concrètes malgré les alertes répétées depuis plus de trois mois auprès des ministères du commerce, de l’industrie et de l’économie.

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3 nouveaux projets d’énergies renouvelables confirmés à Zaghouan, Tataouine et Gabès

La Tunisie franchit une nouvelle étape concrète dans sa transition énergétique avec la validation de trois projets majeurs d’énergies renouvelables, combinant éolien et solaire, capables de renforcer la production nationale d’électricité tout en réduisant significativement les coûts et les émissions de carbone.

Ces projets ont été confirmés par la Commission supérieure de la production privée d’électricité, lors de sa réunion tenue le 23 décembre 2025, selon un communiqué officiel de la Présidence du gouvernement tunisien. Ils s’inscrivent dans le cadre des appels d’offres nationaux pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, via le régime des concessions.  

Le premier projet concerne la réalisation d’un parc éolien à Zaghouan, d’une capacité de 77,25 mégawatts, intégré à un appel d’offres global portant sur 600 MW d’énergie éolienne. Selon les estimations officielles, cette installation permettra de produire environ 290 gigawattheures par an, soit 1,3 % de la production nationale d’électricité. Elle devrait également générer une économie annuelle d’environ 60 000 tonnes équivalent pétrole de gaz naturel, ce qui représente près de 30 millions de dollars d’importations évitées. À cela s’ajoute une réduction des coûts de production de l’électricité estimée à 53 millions de dinars par an, ainsi qu’une baisse des émissions de dioxyde de carbone de l’ordre de 130 000 tonnes par an.

En parallèle, la commission a donné son feu vert à deux projets solaires photovoltaïques dans les gouvernorats de Tataouine et Gabès, chacun d’une capacité de 100 MW, dans le cadre d’un programme solaire global de 800 MW. Ces deux centrales devraient assurer une production combinée d’environ 550 GWh par an, soit près de 2,5 % de la production nationale d’électricité. Elles permettront d’économiser environ 110 000 tonnes équivalent pétrole de gaz naturel chaque année, de réduire les dépenses de production d’électricité d’environ 107 millions de dinars par an, et d’éviter l’émission de 253 000 tonnes de CO₂ par an.

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Voici ce que la Tunisie prévoit concrètement en matière d’énergies renouvelables. Détails

La Tunisie renforce sa stratégie énergétique en validant de nouveaux projets majeurs de production d’électricité à partir des énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire. Ces projets s’inscrivent dans l’objectif national d’atteindre 35% d’électricité issue des énergies renouvelables à l’horizon 2030, tout en réduisant le déficit énergétique et la dépendance aux importations de gaz naturel.

Ces annonces ont été faites à l’issue de la réunion de la Commission supérieure de la production privée d’électricité, tenue le mardi 23 décembre 2025 au Palais du gouvernement à La Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement.

La séance a permis de faire le point sur l’avancement des projets en cours dans le cadre du régime des concessions. À ce titre, la première centrale solaire photovoltaïque de 100 MW à Metbasta, dans le gouvernorat de Kairouan, est entrée en exploitation le 16 décembre 2025. Par ailleurs, les essais de fonctionnement ont débuté pour deux autres centrales solaires photovoltaïques de 50 MW chacune, situées à Mazzouna (Sidi Bouzid) et à Tozeur, avec une mise en exploitation prévue d’ici la fin de l’année 2025.

La commission a donné son feu vert au lancement de nouveaux appels d’offres pour la période 2026-2027. En 2026, des projets éoliens seront lancés à Tabaga (Kébili) pour 600 MW, à Jbel Abderrahmane (Nabeul) pour 400 MW et à El Guettar (Gafsa) pour 200 MW, ainsi que sur de nouveaux sites à Zaghouan, Beni Khédache (Médenine) et Fériana (Kasserine). Un projet solaire photovoltaïque de 350 MW, intégrant le stockage par batteries, est également prévu à Bazma, dans le gouvernorat de Kébili.

Enfin, la commission a approuvé le recours à la valorisation des crédits carbone, à travers les mécanismes prévus par les accords bilatéraux et les marchés volontaires. En clôture de la réunion, la cheffe du gouvernement a rappelé que la Tunisie a fait le choix d’exploiter l’ensemble des mécanismes juridiques disponibles, notamment le régime des concessions, pour concrétiser sa transition énergétique. Elle a également mis en avant le projet de connexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), destiné à positionner le pays comme un hub régional de l’énergie propre.

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Secteur public: recrutement exceptionnel pour les diplômés chômeurs de longue durée

L’État tunisien vient de mettre en place un mécanisme exceptionnel pour recruter des diplômés de l’enseignement supérieur au chômage depuis plusieurs années dans le secteur public et la fonction publique. Cette mesure vise à apporter une réponse directe à la problématique persistante du chômage de longue durée chez les diplômés, en particulier les plus âgés et les plus vulnérables socialement.

Ce dispositif est prévu par la loi n°18 de l’année 2025, datée du 22 décembre 2025, publiée au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) et entrée en vigueur immédiatement après sa publication. Le texte a été adopté par l’Assemblée des représentants du peuple et promulgué par le président de la République, Kaïs Saïed.

Concrètement, la loi prévoit un recrutement exceptionnel par dossiers dans les différentes structures publiques de l’État, sous la supervision du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Une plateforme numérique dédiée sera créée afin de centraliser les candidatures et les données des diplômés concernés.

Les candidats seront classés selon des critères précis et hiérarchisés. La priorité sera accordée aux diplômés âgés de plus de 40 ans, à ceux dont l’obtention du diplôme remonte à plus de dix ans, à un seul membre par famille sans condition d’âge, ainsi qu’aux personnes en situation sociale fragile. Cette approche vise à instaurer un traitement différencié fondé sur l’équité plutôt que sur la seule ancienneté académique.

Pour être éligibles, les candidats doivent être inscrits dans les bureaux de l’emploi, ne pas avoir bénéficié de précédentes mesures de régularisation professionnelle, ne pas être affiliés de manière continue aux régimes de retraite et de sécurité sociale, ne pas avoir disposé d’un identifiant fiscal durant l’année précédant l’inscription sur la plateforme, et ne pas avoir contracté un crédit supérieur à 40 000 dinars auprès d’institutions financières ou bancaires.

Le recrutement se fera progressivement, par vagues successives, sur une période maximale de trois ans à compter de l’entrée en vigueur de la loi. Les postes vacants seront comblés en tenant compte de l’équilibre entre les différentes spécialités et les besoins réels des administrations publiques. Les personnes recrutées devront également passer par une phase de qualification et d’adaptation en fonction du poste ou de la fonction qui leur sera attribué.

Les données des candidats inscrits sur la plateforme seront mises à jour une fois par an, afin de garantir la transparence du processus et l’actualisation des situations individuelles.

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