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La Tunisie mise sur le biogaz pour une transition énergétique durable

Un groupe de travail sera bientôt créé pour élaborer un cadre tarifaire favorable au développement des activités de production de biométhane et d’électricité issus de la valorisation du biogaz dans les réseaux nationaux d’électricité et de gaz, a fait savoir, vendredi, le Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane.

Présidant un atelier organisé à Tunis sur « Le développement d’un système de valorisation du biométhane et de l’électricité produite à partir du biogaz», Chouchane a souligné que ce groupe de travail se chargera de développer un système favorable à la valorisation énergétique des déchets et d’explorer les opportunités de financement nécessaires à son développement. Il aura, aussi, à définir les mesures d’accompagnement nécessaires en matière d’appui technique, de formation et de systèmes de management de la qualité.

L’atelier a permis de passer en revue certaines expériences internationales dans le domaine et de présenter le potentiel national des déchets organiques et les moyens de les valoriser, notamment dans les secteurs prioritaires ayant un impact direct sur l’environnement, en particulier les décharges contrôlées, les stations d’épuration et les grands projets de production agricole et d’industries alimentaires.

Le Secrétaire d’État a ainsi souligné la nécessité d’assurer le suivi des résultats de cet atelier et de travailler à leur mise en œuvre dans les meilleurs délais.

Le gouvernement au chevet de la Steg

Le programme d’amélioration des indicateurs de performance de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) pour la période 2025-2028 vise à renforcer les équilibres financiers de l’entreprise, à répondre aux besoins énergétiques du pays et à contribuer à la transition énergétique à travers le développement durable et l’économie verte.

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, vendredi 22 novembre 2024, un conseil ministériel restreint (CMR) consacré au programme d’amélioration du rendement de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) pour la période 2025-2028.

Prenant la parole, le chef du gouvernement a souligné l’importance de concrétiser la vision du président de la république visant à garantir la sécurité et la souveraineté énergétiques du pays à travers une approche de développement qui assure l’efficacité énergétique et renforce la gouvernance des établissements publics.

Créée en 1962, a-t-il rappelé, la Steg est une entreprise publique qui s’est imposée en tant que pilier-clé de la sécurité énergétique du pays et continue à ce titre à jouer un rôle vital en assurant la continuité de l’approvisionnement du pays en électricité et en gaz naturel.

Dans ce contexte, il a souligné que le programme d’amélioration du rendement pour la période 2025-2028 sera articulé autour d’une nouvelle approche.

Cette approche, a-t-il poursuivi, s’est fixée pour objectif d’améliorer des services rendus aux citoyens, de promouvoir les performances techniques et commerciales de la société et de mettre en œuvre de nouveaux projets afin de répondre à la demande croissante en électricité et gaz.

Il a également souligné l’impératif de renforcer la gouvernance, d’optimiser les ressources humaines et la maintenance des équipements et d’œuvrer à relever les nombreux défis.

Pour sa part, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie a présenté un exposé détaillé du programme d’amélioration des indicateurs de performance pour la période 2025-2028 qui vise à renforcer les équilibres financiers de l’entreprise, à continuer à répondre aux besoins énergétiques du pays et à contribuer à la transition énergétique basée sur le développement durable et l’économie verte.

L’exposé prévoit l’engagement de la Steg à promouvoir ses performances financières et commerciales à travers l’élaboration d’un programme d’action et la mise en place d’une série d’indicateurs de performance précis dans le cadre d’un contrat-objectifs pour la période 2025-2028.

Au terme de la réunion, le conseil a décrété une série de mesures importantes dont :

– la mise en œuvre du programme d’amélioration de la performance 2025-2028 de la Steg dans le cadre d’une stratégie globale et intégrée liée à la sécurité énergétique;

– l’accélération du suivi des projets en cours de la société et la mise en place des conditions nécessaires au lancement des projets programmés pour la période 2025-2028;

– la révision du cadre juridique régissant l’activité de l’entreprise et la garantie des mécanismes au niveau de la politique de gestion et de recouvrement et de répression des abus.

Tap.

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Baisse de 1% de la production d’électricité en Tunisie à fin septembre 2024

La production totale d’électricité a enregistré une légère baisse de 1%, à fin septembre 2024 par rapport à la même période de l’année écoulée, pour se situer à 15270 GWh (y compris autoproduction renouvelable), selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 2%. Ainsi, les achats d’électricité de l’Algérie et de la Libye ont couvert 14% des besoins du marché local à fin septembre 2024.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 96% de la production nationale à fin septembre 2024. L’électricité produite à partir du gaz naturel a enregistré une baisse de 2%.

Pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, elle s’est située à 5%.

Par ailleurs, 267 MW de toitures photovoltaïques ont été installées dans le secteur résidentiel et 314 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 112MW dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

D’après le rapport, la pointe électrique a augmenté de 1,3% pour se situer à 4888 MW, à fin septembre 2024 contre 4825 MW à fin septembre 2023 enregistrant ainsi un nouveau record (le 14 Aôut 2024 à 15h41min).

S’agissant des ventes d’électricité, l’Observatoire a fait état d’une légère diminution de 1% entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024.

Et d’expliquer que les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une diminution de 9%, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré, par contre, une quasi stabilité.

A noter que pour les ventes, basse tension, destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57% de la totalité de la demande des clients Haute Tension et Moyenne Tension, à fin septembre 2024.

La majorité des secteurs ont enregistré une baisse des ventes principalement les industries métallurgiques de base (-11%), les industries IMCCV (-9%), l’industrie du papier et de l’édition (-4%) et l’industrie alimentaire et de Tabac (-5%) contre une hausse des ventes des industries extractives (+7%).

Les achats d’électricité d’Algérie et de Libye couvrent 14 % des besoins tunisiens

La production totale d’électricité a enregistré une légère baisse de 1 %, à fin septembre 2024 par rapport à la même période de l’année écoulée. Et ce, pour se situer à 15270 GWh (y compris autoproduction renouvelable). C’est ce que relève le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 2 %. Ainsi, les achats d’électricité de l’Algérie et de la Libye ont couvert 14 % des besoins du marché local à fin septembre 2024.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique, avec 96 % de la production nationale à fin septembre 2024. L’électricité produite à partir du gaz naturel a enregistré une baisse de 2 %.

Pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, elle s’est située à 5 %.

Par ailleurs, 267 MW de toitures photovoltaïques ont été installées dans le secteur résidentiel et 314 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 112MW dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

La pointe électrique a augmenté de 1,3 % pour se situer à 4888 MW

D’après le rapport, la pointe électrique a augmenté de 1,3 % pour se situer à 4888 MW, à fin septembre 2024; contre 4825 MW à fin septembre 2023. Enregistrant ainsi un nouveau record (le 14 aôut 2024, à 15h41min).

S’agissant des ventes d’électricité, l’observatoire a fait état d’une légère diminution de 1 % entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024.

Et d’expliquer que les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une diminution de 9 %. Celles des clients de la moyenne tension ont enregistré, par contre, une quasi stabilité.

A noter que pour les ventes, basse tension, destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75 % en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57 % de la totalité de la demande des clients haute tension et moyenne tension, à fin septembre 2024.

La majorité des secteurs a enregistré une baisse des ventes, principalement : les industries métallurgiques de base (-11 %); les industries IMCCV (-9 %); l’industrie du papier et de l’édition (-4 %); et l’industrie alimentaire et de Tabac (-5 %); contre une hausse des ventes des industries extractives (+7 %).

Avec TAP

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Accès à l’électricité en Afrique: voici les 4 pays en tête vers l’objectif 2030

En 2021, des pays comme le Cap-Vert (91%), la Côte d’Ivoire (85%), le Ghana (84%) et le Sénégal (76%) figurent parmi ceux qui pourraient réaliser cet objectif d’ici 2030, selon l’«ECOWAS Energy Outlook».

La croissance de l’accès à l’électricité dans la région, quoique positive, reste modérée. Selon l’agence EcoFin, entre 2010 et 2021, le taux d’électrification des ménages dans la CEDEAO a progressé de 41% à 56%, avec une croissance annuelle moyenne de 2,9%.

Toutefois, cette tendance laisse envisager un taux d’accès de seulement 75% en 2030, repoussant l’objectif d’un accès universel à une décennie supplémentaire.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de demande énergétique en plein essor. La CEDEAO, dont la population devrait atteindre 800 millions en 2050, fait face à une consommation électrique croissante: 21,3 GW en 2022, contre 15,3 GW en 2018, et des projections de 26,8 GW pour 2025. L’exploitation des ressources en gaz et pétrole, ainsi que les énergies renouvelables, constituent des options stratégiques pour renforcer l’électrification.

Pour la CEDEAO, atteindre un accès universel à l’électricité nécessite une approche intégrant durabilité et innovation énergétique, contribuant ainsi à soutenir un développement résilient et équitable dans la région.

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