L’Université de Sfax et la Fédération régionale des agences de voyages et de tourisme du Sud viennent de conclure une convention de partenariat pour la création d’un master professionnel en gestion du tourisme et accueil.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, le directeur général de l’Office National du tourisme (ONTT), Helmi Hussein s’est félicité de la mise en place de ce nouveau diplôme. Il estime qu’il permettra d’avoir sur le marché de nouveaux cadres spécialisés en gestion du tourisme et qui maîtrisent parfaitement les normes internationales en matière d’accueil et d’hébergement du client. De même qu’i générera de nouvelles opportunités d’emplois dans les institutions touristiques, les grandes surfaces commerciales et les aéroports.
De son coté, Kamel Ben Mabrouk, président de Fédération régionale des agences de voyages et de tourisme du Sud a relevé que le lancement de ce master, à partir de la prochaine année universitaire 2025-2026, aura un impact positif sur le secteur du tourisme à Sfax. Et ce, dans la mesure où il contribuera à augmenter les chances des diplômés en tourisme à accéder au marché de l’emploi.
L’ONTT vient d’organiser un concours destiné à récompenser les meilleurs créateurs de contenus touristiques sur les réseaux sociaux.
Sur Instagram ou Youtube, ils font partie de cette nouvelle génération qui vit du partage du contenu qu’ils produisent. Dans leur sillage, leur nombre de followers se comptent souvent en dizaines, voire en centaines de milliers, notamment pour ceux qui ont atteint le rang de stars.
Saisissant l’exceptionnelle visibilité qu’ils offrent, l’ONTT leur a organisé récemment, dans le cadre de sa démarche Tounès Lik, un concours afin de les pousser à produire du contenu servant à promouvoir l’image de la Tunisie touristique, celle que l’on ne peut pas transmettre par les canaux traditionnels et qu’aucune brochure ne serait en mesure de reproduire.
Le concours s’est déroulé en présence du ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya, et du directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine.
Plus de 100 candidats
Elle a pour cela créé trois catégories de prix pour segmenter les produits: tourisme saharien et oasien, tourisme culturel et tourisme alternatif. En tout, ce sont 112 candidats de 12 gouvernorats qui ont participé, apportant chacun sa vision de la diversité géographique et culturelle du pays.
L’ONTT explique à ce propos que « le concours Tounes Lik de la Meilleure Vidéo Créative dans le domaine du tourisme a été conçu pour encourager et valoriser la créativité des jeunes talents tunisiens », ajoutant que « son objectif est de récompenser les vidéastes émergents qui, par leurs productions uniques et inspirantes, contribuent activement à la promotion de la Tunisie en tant que destination touristique de premier plan.»
Pour les départager, un jury de 5 membres a visionné la totalité des œuvres proposées. Il était composé du réalisateur Zied Litayem (président du jury), de la journaliste Amel Djaiet, du directeur de l’ESAC, Houssem Boukef, d’un expert en tourisme saharien, Nabil Chokmani et de Aida Rais, docteur en Sciences et Pratiques des arts.
Ooredoo Tunisie a eu l’honneur de participer à la cérémonie de clôture de la première édition du programme « Tounes Lik », organisée sous l’égide du Ministère du Tourisme et de l’Office National du Tourisme. Cet événement a été l’occasion pour récompenser les réalisations remarquables de jeunes talents qui ont réalisé et produit des vidéos promotionnelles mettant en valeur la richesse et la diversité du tourisme tunisien.
Ooredoo a réaffirmé son engagement envers le soutien des talents locaux et la promotion du secteur touristique en récompensant les lauréats chaque catégorie : tourisme alternatif, tourisme saharien et tourisme culturel. Ces jeunes talents ont fait preuve d’une créativité exceptionnelle et d’une passion débordante, apportant une vision innovante à la promotion des atouts uniques du tourisme tunisien.
Le programme a mis en lumière divers thèmes touristiques, et les participants ont su créer des contenus visuels captivants mettant en exergue la beauté naturelle de la Tunisie, le patrimoine culturel et les expériences touristiques novatrices du pays. En soutenant cette initiative, Ooredoo Tunisie confirme sa volonté de contribuer au développement de l’économie nationale et d’encourager les jeunes talents à poursuivre leurs ambitions créatives.
« Nous sommes fiers de récompenser le travail exceptionnel de ces jeunes innovateurs qui ont su mettre en avant la beauté exceptionnelle et l’authenticité des sites touristiques en Tunisie », a déclaré Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie. « Leurs contributions ont mis la lumière non seulement sur la diversité de notre offre touristique, mais elles inspirent également davantage de créativité et de développement dans ce secteur. »
Avec des initiatives comme « Tounes Lik », Ooredoo continue de consolider son rôle en tant que partenaire clé dans l’autonomisation des jeunes et la promotion de la culture, assurant ainsi que la Tunisie demeure une destination de choix pour les touristes du monde entier.
Les prix de la meilleure vidéo créative dans le domaine touristique ont été décernés, jeudi 14 novembre 2024 dans le cadre de la 1ère édition du concours « Prix Tounes Lik », lancé au mois de septembre par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).
Au cours de la cérémonie de distribution des prix, le ministre du Tourisme Sofiane Tekaya a indiqué que cette initiative est une occasion pour découvrir les jeunes compétences et prendre connaissance de leurs visions par rapport aux sites touristiques en Tunisie.
C’est, également, une occasion pour encourager les startups et les jeunes intéressés par les secteurs touristique et culturel, à l’innovation et à la création en matière de promotion touristique, en utilisant les nouvelles technologies, a-t-il encore indiqué.
Le ministre a passé en revue les richesses de la Tunisie, tels que le désert, les oasis, le tourisme balnéaire et sanitaire et le tourisme alternatif, mettant l’accent sur l’évolution et la pérennité de l’activité touristique en Tunisie, qui s’étale sur toute l’année, soit au niveau national, des districts ou régional.
Il a mis en exergue l’importance de la transition et de l’innovation numérique dans la promotion touristique, d’autant plus que l’Internet et les sites des réseaux sociaux comptent parmi les principaux moyens utilisés par le touriste pour avoir des informations sur les destinations tunisiennes.
Pour sa part, le Directeur de l’ONTT, Helmi a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que le concours « Prix Tounes Lik », compte un label tunisien pour promouvoir le tourisme tunisien, précisant que ce concours s’appuie sur trois axes relatifs aux tourismes saharien et d’oasis, culturel, ainsi qu’au tourisme alternatif.
Et de poursuivre, ce concours s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère du tourisme pour développer le produit touristique, sa diversification et sa promotion digitale. Helmi a conclu que la 2ème édition du concours sera destiné aux créateurs de contenu dans tous le monde.
L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) place ses espoirs dans la poursuite par easyJet de ses nouvelles liaisons vers Djerba pour la saison été 2025.
La compagnie aérienne low cost a lancé, à partir du 5 novembre 2024, des vols d’hiver vers l’île, avec des services depuis Londres Luton les mardis et samedis. Les vols en provenance de Manchester ont commencé le 11 novembre, opérant les lundis et vendredis.
Le directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine, a déclaré au World Travel Market (WTM) de Londres : «Nous avons entendu dire qu’easyJet poursuivrait ses vols pour la saison estivale et confirmerait peu de temps après le WTM. Il y a une grande demande.»
La Tunisie est sur le point d’accueillir 300 000 touristes britanniques cette année, avec 278 000 Britanniques en visite au 31 octobre dernier. Le nombre de visiteurs britanniques est en hausse de 60% par rapport à l’année dernière et de 44% par rapport aux chiffres d’avant la pandémie. L’année la plus performante de la Tunisie en termes de visiteurs britanniques a été 2014, avec 425 000 visiteurs.
Helmi a déclaré que les Britanniques commencent à rechercher plus d’expériences que de simples vacances à la plage et il a déclaré que les réservations anticipées pour la destination ont augmenté d’environ 20 à 25%.
«Nous sommes très optimistes car, sur d’autres marchés, les visiteurs achètent des excursions pour découvrir plus que la plage. Chaque famille du Royaume-Uni ou chaque petit groupe peut vivre une expérience sur mesure, comme de la randonnée, du vélo ou des expériences culturelles», a ajouté le responsable tunisien.
EasyJet Holidays a ajouté des forfaits vers Djerba utilisant les nouveaux vols easyJet, avec sept nuits en formule tout compris à l’hôtel cinq étoiles Ulysse Djerba Thalasso & Spa au prix de 417 livres sterling (1 674 dinars tunisiens) par personne au départ de Manchester le 25 novembre.
La plongée sous-marine est désormais considérée dans le monde comme produit écotouristique. Malheureusement, en Tunisie, elle est encore un complément au tourisme balnéaire, un produit d’animation et non une offre touristique à part entière. Rares sont les personnes qui viennent en Tunisie spécialement pour la plongée.
Mohamed Mehdi Tabbakh *
La Fédération des activités subaquatiques de Tunisie (FASST) n’offre malheureusement pas de chiffres concernant le nombre de licenciés ou de formés, mais ce qui est clair, avec une vingtaine de structures associatives et commerciales, l’engouement local envers cette activité est de plus en plus croissant.
Les clubs de plongée peuvent jouer un rôle crucial dans l’essor de l’écotourisme en Tunisie. Ils ont la possibilité d’offrir une opportunité unique de valoriser le patrimoine subaquatique tout en promouvant des pratiques durables et respectueuses de l’environnement. La synergie entre tourisme, pratique et conservation contribue de manière significative au développement d’un modèle économique durable.
Valorisation du patrimoine subaquatique
Le patrimoine culturel subaquatique exceptionnel de la Tunisie est dû à ses côtes riches en histoire. Les clubs de plongée qui longent toutes les côtes tunisiennes, de Tabarka à Djerba, sont au cœur de la mise en valeur de ce trésor civilisationnel, offrant aux visiteurs une expérience immersive unique.
De 2007 à 2013, une collaboration avec l’Institut national du patrimoine (INP) et l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), a permis de mettre en place six itinéraires culturels subaquatiques, qui ont été aménagés le long des côtes de Tabarka, de l’île Pilau et de Kélibia.
Ces parcours sont développés dans le cadre d’un projet tuniso-italien (Culturas). En théorie, les plongeurs pourraient explorer des épaves et des vestiges submergés datant de différentes périodes historiques, de l’Antiquité aux guerres mondiales, grâce à ces itinéraires subaquatiques. Malheureusement, la gestion post-projet a mis en cause leur pérennité, aussi, la complexité des démarches bureaucratiques a fait que ces tentatives sont restées dans un stade expérimental.
Promotion de l’écotourisme
Les clubs de plongée tunisiens sont de plus en plus conscients de leur rôle dans la promotion de l’écotourisme.
Certains organisent des événements pour la promotion de l’écosystème subaquatique comme le Festival Trapanis de la photographie sous-marine organisé par le club Cap Afrique.
D’autres en revanche, affiche clairement leur adoption de pratiques respectueuses envers l’environnement en organisant des actions de nettoyage périodiques, s’inspirant du World Clean up Day, et ceci en collaboration avec des structure de la société civile. Parmi ces club : Ras Adar Diving Club à Haouaria, Mouja Diving Club à Cap Zebib et Abysse Plongée à Ghar El-Melh.
Toutes ces actions, peuvent contribuer non seulement à la préservation de l’environnement marin et à la promotion d’un écotourisme, mais aussi à renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté engagée derrière les Objectifs du développement durable (ODD).
Impact économique et social des clubs de plongée
Les clubs de plongée contribuent à diversifier l’offre touristique en proposant des produits centrés sur la découverte du patrimoine subaquatique et la conservation marine. Cette diversification peut attirer une nouvelle clientèle, locale et étrangère, qui cherche la pratique d’une activité peu commune.
Le concept du «bronze bête» a été trop souvent associé au tourisme tunisien, la notion du «plonge bête» ne doit pas s’ancrer dans le subconscient des passionnés.
L’installation d’un club de plongée dans une ville crée des opportunités d’emploi pour les populations locales, que ce soit directement dans les clubs de plongée (services communs, équipage, divemaster, moniteurs), ou indirectement dans les services associés (hébergement, restauration, transport).
Les clubs de plongée peuvent jouer un rôle important dans la sensibilisation des communautés locales à l’importance de leur patrimoine marin, et au développement d’un écotourisme équitable. Des programmes éducatifs peuvent être développés, en concours avec les commissariats régionaux de l’éducation, pour les jeunes et les enfants des régions concernées.
Les pêcheurs et autres intervenants peuvent aussi bénéficier d’actions de sensibilisation envers la protection de l’environnement sous-marin comme vecteur de l’écotourisme.
Les commissariats régionaux du tourisme devraient se pencher encore plus sur le rôle que peut jouer les clubs de plongée à l’instar des maisons d’hôtes.
Défis, opportunités et réglementations
La réglementation nationale pour la création des centres de plongée est régie par le code des sociétés commerciales. Cependant, la pratique de la plongée pour les entreprises est soumise à une autorisation, et non pas un cahier des charges, accordée par le gouverneur de la région. Le chemin pour avoir cette autorisation, se révèle comme un réel parcours du combattant, et qui peut dans beaucoup de cas ne pas aboutir. Nous citons ici le cas très connu de Ghanem Maaroufi, un jeune investisseur, qui a débloqué un montant qui dépasse 1 million de dinars pour le déploiement d’une base nautique et un centre de plongée dans la région de Tabarka. Un dossier déposé depuis septembre 2020, et qui n’a, jusqu’à ce jour-ci, pas vu le bout du tunnel.
Une révision en profondeur des textes de loi devrait se faire pour faciliter l’investissement dans ce genre d’activité (Tabbakh, 2024).
Il est nécessaire de définir plus précisément ce qu’est un «opérateur de plongée éco-responsable» et d’établir des normes claires pour l’écotourisme de plongée. Cette standardisation permettrait de garantir des pratiques durables et de faciliter la promotion de ces activités auprès des touristes soucieux de l’environnement. Dans ce cadre un plan de renforcement des capacités soutenu par l’ONTT serait un levier dans ce sens.
Le succès de l’écotourisme de plongée peut dépendre d’une collaboration étroite entre les clubs de plongée, les unités d’hébergement (FTH), les tours opérateurs (FTAV), les autorités locales, les institutions de conservation (INP) et les communautés. Renforcer ces partenariats est essentiel pour maximiser les bénéfices économiques et environnementaux.
Par ailleurs, les clubs de plongée doivent continuer à développer leur activité et innover, que ce soit dans le marketing pour la valorisation du patrimoine ou dans le développement de nouveaux produits en relation avec leur activité. Cette innovation est cruciale pour maintenir l’attrait de la destination et répondre aux attentes croissantes des éco-touristes.
Dans le monde, la plongée est devenue une «industrie» à forte valeur ajoutée. Analyser les expériences similaires, serait un point de départ pour mettre en place une stratégie à long terme. Voir ce qui ce passe en Jordanie, en Egypte, ou même en Thaïlande, au Mexique et en Australie, pourrait aider fortement la croissance de ce secteur. Faire appel d’une manière collégiale à des bureaux d’étude spécialisés peut fournir un plan stratégique et un plan d’action à moyen et à court terme pour les clubs de plongée.
Alors que la demande pour des expériences de voyage plongée continue de croître dans le monde, le potentiel de l’écotourisme de plongée en Tunisie reste considérable.
En relevant les défis actuels et en saisissant les opportunités offertes par le climat et la richesse subaquatique, les clubs de plongée peuvent jouer un rôle encore plus important dans le développement de l’écotourisme tunisien, tout en préservant les trésors naturels et culturels du pays pour les générations futures.
La compagnie aérienne low cost du groupe Air France – KLM, a annoncé aujourd’hui la conclusion d’un partenariat avec l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).
A l’occasion de sa visite en Tunisie, Olivier Mazzucchelli, PDG de Transavia France, et Helmi Hassine, Directeur général de l’ONTT, ont signé aujourd’hui à Tunis un contrat avec pour finalité d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français en Tunisie à l’horizon 2030.
Il a été convenu selon les termes de cet accord de soutenir la destination à travers la consolidation du programme des vols de Transavia sur différents aéroports de la Tunisie. De même qu’il a été décidé de collaborer dans le transport des participants aux voyages de presse et d’éductours, en plus de la participation conjointe à des foires et salons touristiques en France, à l’organisation de roadshows et autres campagnes de promotion digitale.
Par ailleurs, Transavia et l’ONTT ont décidé d’entamer dans les meilleurs délais une étude conjointe de faisabilité d’un vol régulier saisonnier ou annuel sur l’aéroport Tabarka-Aïn Draham au départ de la France.
4245 vols sur la Tunisie en 2023
Au cours de l’année 2023, la compagnie a assuré 4245 vols réguliers entre la France et la Tunisie sous la houlette de son représentant, Kars International.
En tout, elle a transporté plus de 1,3 million de passagers dans les deux sens, au départ de Paris-Orly et de la province française vers Tunis-Carthage mais aussi Monastir, Sfax, Djerba et Tozeur enregistrant, durant les périodes de pointe, jusqu’à 12 vols par jour.
Actuellement, Transavia est la première compagnie aérienne entre la France et la Tunisie en volume de sièges avec une croissance d’activité de 83% enregistrée depuis 2019.
A ce titre, pour l’année 2024, elle va mettre en place 1,7 million de sièges aller/retour, soit 6% de plus par rapport à 2023.
De son côté, M. Nicolas Hénin, Directeur général adjoint Commercial et Marketing de Transavia, a annoncé la programmation de 112 vols par semaine entre la Tunisie et la France à l’été 2024 (dont 76 vols de Paris).
En tout, Transavia assure 16 routes pour 6 destinations françaises : Paris-Orly, Nantes, Lyon, Montpellier, Marseille et Nice vers 5 aéroports tunisiens : Tunis, Djerba, Monastir, Sfax et Tozeur.
17 années d’opération sur la Tunisie
Fêtant ses 17 ans cette année, Transavia France est la compagnie low-cost du groupe Air France – KLM. Elle est implantée à Paris-Orly, Nantes, Lyon, Montpellier et Marseille et opère des vols moyen-courriers principalement en France, en Europe et vers le bassin méditerranéen. Elle se positionne comme la première compagnie low-cost au départ de Paris.
La compagnie opère au cours de l’été 2024 avec une flotte de 75 appareils (Boeing 737) sur 200 lignes aériennes au départ de Paris-Orly et des régions. Elle vient par ailleurs de réceptionner le premier exemplaire d’un Airbus A.320neo qui permet 15% de réduction d’émission de CO2 et une atténuation du bruit de 50%. Ce type d’appareil est doté d’une nouvelle cabine plus moderne avec une assise plus confortable, l’intégration de ports USB et des espaces de rangement plus grands (+37% par rapport à un rack à bagage classique).
Transavia France emploie actuellement 3000 collaborateurs. Elle a par ailleurs été élue 2ème meilleure Compagnie Low Cost Européenne par le classement SkyTrax 2024 et poursuit également sa progression au classement mondial et gagne une place par rapport à 2023, passant de la 6ème à la 5ème position.
20% des unités d’hébergement sont fermées en Tunisie et ce pour diverses raisons selon une déclaration du directeur général de l’ONTT.
164 hôtels de différentes tailles et dans toutes les régions sont actuellement fermés. C’est ce qu’a affirmé le directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine, dans une déclaration accordée à Destination Tunisie.
Ce chiffre correspond à 47.486 lits, soit 20% du total de la capacité des hôtels dans tout le pays. Les causes de fermeture sont diverses mais sont notamment économiques, aux côtés de problématiques liées aux crédits bancaires ou encore à des difficultés en rapport avec les héritages.
Helmi Hassine rappelle cependant que les fermetures d’hôtels se concentrent dans certaines zones qui peuvent être considérées comme sinistrées à l’image de la Corniche de Sousse où beaucoup d’hôtels sont en fin de cycle de vie et n’ont pas été rénovés et qui constituent donc une zone à sauver après la fermeture par exemple des anciens établissements qui portaient l’enseigne Abou Nawas (Boujaafar et Nejma dans le cas d’espèces). Comprendre que ce sont d’anciens hôtels qui n’ont pas bénéficié de réinvestissements quand il le fallait.
Autre zone avec une forte concentration d’établissements fermés, celle de Tozeur où la crise des années passées est loin d’être résorbée.
Commission interministérielle
Le directeur général de l’ONTT rappelle cependant qu’il existe une commission au niveau de la direction générale des Finances entre les ministères des Finances et du Tourisme qui se réunit régulièrement afin de trouver des solutions, notamment avec les banques, pour résoudre les dossiers d’endettement en suspend. Cette commission interministérielle avait été créée suite à la réunion de travail entre les ministères concernés en juin 2023.
Par ailleurs, il est à noter que durant la basse saison comprise entre novembre et avril, nombre d’hôtels -dont le produit est axé uniquement sur l’offre mono-produit balnéaire- ferment leurs portent de manière volontaire, ce qui peut augmenter le taux de fermeture des établissements d’hébergement mais ce taux n’est que provisoire. Ces fermetures sont d’ordre stratégique mais permettent également à tout établissement d’engager des travaux de rénovation en tous genres qui ne peuvent être réalisés en pleine saison.
Sur la pente ascendante
Le secteur de l’hôtellerie reste cependant sur un trend positif et devrait renouer cette année avec ses réalisations de 2019 en termes de nuitées. La présence en progression des chaînes internationales peut être interprété comme un signe favorable, avec l’arrivée sur le grand Tunis d’enseignes d’envergure comme Marriott (à Tunis, Sousse et bientôt Djerba), Radisson et Hilton (Monastir et bientôt Tunis et Gammarth) ou économiques tels que Campanile et prochainement Kyriad Prestige, outre le grand projet d’investissements koweitien à Gammarth.
Un mégatour qui a pour objectif de faire découvrir la Tunisie à une sélection de 70 agents de voyages espagnols.
Un groupe de 70 revendeurs du voyagiste espagnol Travelplan est arrivé hier sur un vol Tunisair en provenance de Madrid et Barcelone dans le cadre d’un Fam Trip organisé par l’ONTT Madrid et destiné à leur faire parcourir la Tunisie du Nord au Sud.
La première journée leur a permis de découvrir Tunis avec sa Médina et le village de Sidi Bou Said avec de partir vers la côte pour visiter Hammamet, Sousse et El Jem. Direction ensuite le Grand-Sud vers Matmata et Douz, puis Chebika, avant de remonter vers Kairouan puis Sousse pour leur dernière nuit tunisienne.
Les agences de voyages espagnoles à Sidi Bousaid.
Travelplan est le premier voyagiste en Espagne. Tunisair s’est, pour sa part, dite disposée à encouragée les agents de voyages participants en proposant des tarifs préférentiels sur ses lignes avec l’Espagne afin de soutenir la destination au départ de ce marché qui a totalisé 26.847 touristes en 2023, dépassant ainsi les réalisations de l’année de référence 2019.
Interview mit Mélanie Lefebvre, die kürzlich zur Leiterin der Gesellschaft TAV Tunisie ernannt wurde, die die Flughäfen Enfidha-Hammamet (NBE) und Monastir-Habib Bourguiba (MIR) betreibt. Sie Mehr