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Le CBF et l’IFCD unissent les banques tunisiennes pour soutenir la biodiversité et la résilience climatique

Le Fonds Islamique pour le Climat et le Développement (IFCD), une initiative visant à mobiliser des ressources financières pour soutenir des projets répondant aux défis environnementaux, tout en respectant les principes de la finance islamique, a été au centre de la rencontre organisée récemment par le Conseil Bancaire et Financier (CBF) et le Fonds Mondial pour la nature WWF Afrique du Nord.

La rencontre avait pour objectif de sensibiliser les institutions financières et bancaires tunisiennes aux opportunités de financement durable offertes par l’IFCD pour investir dans des projets verts et durables.

Selon le CBF, l’IFCD, qui s’inscrit dans le cadre du Programme mondial de la finance islamique pour le climat, œuvre “à améliorer les moyens de subsistance des communautés des pays par une croissance économique résiliente aux effets du changement climatique, garantissant ainsi un développement durable”.

Il œuvre également afin “de restaurer les paysages naturels et accroître la biodiversité dans les zones touchées par des contraintes environnementales, contribuant ainsi à la sauvegarde des écosystèmes”.

A l’occasion de la rencontre dédiée à l’IFCD, le CBF et WWF Afrique du Nord ont exprimé leur volonté de renforcer les engagements du secteur bancaire et financier tunisien pour répondre aux besoins environnementaux et de résilience climatique des populations.

Le CBF est un organisme professionnel tunisien qui regroupe les banques et les établissements financiers actifs en Tunisie. Il compte d’après son site, 22 banques universelles, 2 banques d’affaires, 3 banques offshore, 9 organismes de leasing, 2 sociétés de factoring et 5 établissements de paiement.

Identité carthaginoise : quand la génétique révèle un empire enraciné en Afrique du Nord

CarthageLorsque l’on parle de Carthage, l’histoire la décrit souvent comme une “colonie phénicienne”, une vision qui, si elle n’est pas entièrement fausse, reste cependant bien réductrice. En réalité, Carthage était un puissant empire enraciné en Afrique du Nord et surtout en Tunisie, avec des contributions indigènes significatives qui ont façonné son identité. Une étude génétique récente de 2022 vient confirmer cette perspective et invite à repenser la véritable nature de la civilisation carthaginoise.

Cette étude de 2022 réalisée en collaboration par des départements de Stanford et plusieurs universités européennes ainsi que l’Institut National du Patrimoine Tunisien, a analysé l’ADN de 30 individus anciens de Carthage et d’autres ports carthaginois en Tunisie, en Sardaigne et en Italie centrale. Les résultats sont fascinants : à Kerkouane, une cité carthaginoise en Tunisie, les chercheurs ont découvert une population extrêmement hétérogène, composée de trois groupes génétiques principaux. L’un de ces groupes montre une continuité génétique directe avec les premiers agriculteurs néolithiques du Maghreb, révélant ainsi une forte présence de populations autochtones d’Afrique du Nord.

Ce qui est encore plus surprenant, c’est l’absence d’ancêtres levantins significatifs parmi les individus analysés. Cela suggère que l’expansion coloniale des cités phéniciennes au début de l’âge du fer n’était peut-être pas le fruit d’une migration massive de populations mais plutôt de relations commerciales et culturelles. En d’autres termes, Carthage n’était pas une simple projection de la Phénicie en Afrique du Nord, mais bien une civilisation nord-africaine distincte.

Les auteurs de l’étude concluent que les populations autochtones d’Afrique du Nord ont joué un rôle substantiel dans la formation de Carthage, un fait qui a longtemps été obscurci par les termes de “Phéniciens de l’Ouest” ou même de “Puniques”, lesquels sous-entendent une population principalement coloniale et tendent à minimiser l’apport indigène. En réalité, la civilisation carthaginoise était le produit d’un mélange culturel complexe où les éléments locaux avaient une importance beaucoup plus grande que les influences phéniciennes.

Cette étude ouvre de nouvelles perspectives sur l’identité carthaginoise, en renforçant l’idée que Carthage était bien plus qu’une colonie. C’était un empire nord-africain, profondément ancré en Tunisie et forgé par les populations locales et méditerranéennes.

source: “A genetic history of continuity and mobility in the Iron Age central Mediterranean”

Atelier : «Palestine en Afrique du Nord : résistances et solidarités»

L’Atelier du Décolonial, porté par un collectif de chercheurs et universitaires maghrébins, lance officiellement les inscriptions pour le premier atelier à Tunis sous le thème : «Palestine en Afrique du Nord: résistances et solidarités».

L’événement se déroulera du jeudi 28 novembre au dimanche 1er décembre 2024 dans divers lieux de la capitale.

Cet événement, programmé sur trois jours et demi, traite des liens entre la Palestine et l’Afrique du Nord à travers des conférences, des rencontres et la projection de documentaires.

La participation est gratuite, mais conditionnée à une inscription aux différents ateliers (sur ce lien web). Les étudiants, chercheurs et militants sont les plus sollicités pour y participer.

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