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Pourquoi les énergies renouvelables sont-elles l’avenir pour Djerba ?

Djerba

Djerba se tourne vers l’avenir : Des journées dédiées aux énergies renouvelables pour la jeunesse ! Du 22 au 24 novembre, la maison des jeunes de Djerba Ajim accueille un événement majeur consacré aux énergies renouvelables. Au programme : ateliers pratiques, visites de sites de production et conférences pour sensibiliser les jeunes aux enjeux énergétiques actuels et futurs.

L’objectif de ces journées est de faire découvrir aux jeunes les différentes facettes des énergies renouvelables, de les initier aux techniques de fabrication de panneaux solaires et de leur expliquer comment transformer l’énergie solaire en électricité. Les participants auront également l’occasion de visiter un site de production d’énergie renouvelable pour mieux comprendre les enjeux industriels.

Anis Benzarti, coordinateur de l’événement, souligne l’importance de sensibiliser les jeunes aux économies d’énergie et aux avantages des énergies renouvelables pour l’environnement et pour l’avenir de la Tunisie.

Tunisie : PhosCo identifie un portefeuille de phosphate pour renforcer le secteur minier

Les représentants de la Société australienne PhosCo, qui exerce dans le secteur minier, ont fait savoir “qu’ils sont actuellement en train d’identifier un portefeuille de phosphate dans le bassin du nord de la Tunisie pour soutenir un potentiel centre d’engrais de classe mondiale et développer ainsi ce secteur en Tunisie”, selon la FIPA.

Lors d’une rencontre tenue, vendredi, avec le directeur général de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA), Jalel Tebib, Tarecq Aldaoud, et Mehdi Ben Abdallah respectivement Directeur Général et Directeur exécutif de PhosCo, ont exprimé leur volonté de consolider les efforts de la Tunisie et d’ouvrir de nouveaux horizons de coopération économique entre la Tunisie et l’Australie.

La société PhosCo est “un leader mondial dans le secteur minier et exerce dans un cadre qui respecte les meilleurs standards environnementaux, mais surtout avec l’engagement de s’aligner sur l’agenda social du gouvernement avec la participation des communautés à travers les sociétés communautaires”.

Pour les responsables de cette société, la “Tunisie est un pays d’Afrique du Nord idéalement situé aux portes de l’Europe et à proximité des marchés d’exportation et dispose des atouts préférentiels “.

De sa part, Tebib a salué cette initiative et s’est engagé à fournir le soutien nécessaire pour concrétiser leur projet en Tunisie.

La Tunisie mise sur le biogaz pour une transition énergétique durable

Un groupe de travail sera bientôt créé pour élaborer un cadre tarifaire favorable au développement des activités de production de biométhane et d’électricité issus de la valorisation du biogaz dans les réseaux nationaux d’électricité et de gaz, a fait savoir, vendredi, le Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane.

Présidant un atelier organisé à Tunis sur « Le développement d’un système de valorisation du biométhane et de l’électricité produite à partir du biogaz», Chouchane a souligné que ce groupe de travail se chargera de développer un système favorable à la valorisation énergétique des déchets et d’explorer les opportunités de financement nécessaires à son développement. Il aura, aussi, à définir les mesures d’accompagnement nécessaires en matière d’appui technique, de formation et de systèmes de management de la qualité.

L’atelier a permis de passer en revue certaines expériences internationales dans le domaine et de présenter le potentiel national des déchets organiques et les moyens de les valoriser, notamment dans les secteurs prioritaires ayant un impact direct sur l’environnement, en particulier les décharges contrôlées, les stations d’épuration et les grands projets de production agricole et d’industries alimentaires.

Le Secrétaire d’État a ainsi souligné la nécessité d’assurer le suivi des résultats de cet atelier et de travailler à leur mise en œuvre dans les meilleurs délais.

Phosphate de Sra Ouertane : Vers une exploitation par des entreprises privées ?

PhosphateLors de la discussion au parlement du projet du budget du ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie pour 2025, la ministre Fatma Chiboub Thabet, a révélé qu’un certain nombre de permis de prospection de phosphate dans les gouvernorats du nord-ouest ont été accordées à des investisseurs privés tunisiens et à une société australienne.

A un certain moment le même ministère avait laissé entendre qu’une entreprise chinoise serait pressentie pour ce projet. C’était au mois de janvier 2024, c’est-à-dire avant même que l’actuelle ministre ne soit nommée.

Dans un communiqué publié, le 5 janvier 2024, la cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie à l’époque, Ahlem Béji Sayeb, a révélé, suite à une  réunion avec une délégation de la société sino-arabe d’engrais chimiques (Sacf), que «cette dernière a manifesté un vif intérêt pour le projet d’exploitation du phosphate de Sra ouertane  (nord ouest), envisageant un partenariat avec la Tunisie».

Le projet Sra-Ouertane dont les réserves sont estimées à 1000 millions de tonnes (MT), soit presque le double du bassin minier de Gafsa revêt une importance particulière. Exploité dans de bonnes conditions de paix sociale, ce gisement pourrait produire durant un siècle, annuellement et à lui seul, 10 Millions de tonnes.

Une fois exploité, il contribuerait à la diversification de l’économie tunisienne et à la création d’emplois dans une région où le taux de chômage est un des plus élevé du pays.

ABS

Hydrogène renouvelable : 2 milliards d’euros mobilisés pour la décarbonation en Europe

La Commission européenne, l’Espagne, la Lituanie et l’Autriche ont annoncé, lundi, un nouveau soutien financier au développement de l’hydrogène renouvelable, d’un montant de 700 millions d’euros de fonds nationaux.

Les trois États membres participeront au service ”Auctions-as-a-Service” dans le cadre de la deuxième vente aux enchères de la Banque européenne de l’hydrogène, qui sera lancée le 3 décembre, ont indiqué l’Exécutif européen et les États concernés dans un communiqué conjoint, relevant que cette enveloppe s’ajoute au financement de 1,2 milliards d’euros provenant du Fonds pour l’innovation de l’UE.

Le financement total mobilisé par la vente aux enchères d’hydrogène renouvelable ”IF24” s’élèvera donc à environ 2 milliards d’euros, ajoute la même source, estimant que grâce à ces nouveaux engagements financiers, l’Espagne, la Lituanie et l’Autriche démontrent “leur engagement à atteindre les objectifs nationaux et de l’UE en matière d’adoption d’énergies propres et du soutien à la décarbonation de l’industrie européenne”.

La mobilisation de ce financement supplémentaire dans le cadre d’une plate-forme d’enchères européenne unique est “un système efficace qui augmente les possibilités et réduit les coûts pour l’industrie”, affirme Bruxelles, ajoutant que ce service permet aux États membres de financer des projets supplémentaires dans leur pays, même après que le budget du Fonds pour l’innovation a été entièrement alloué.

Dans ce sens, la Commission encouragé les autres États membres à participer également à l’avenir au service ”Auctions-as-a-Service”, en soutenant les objectifs du plan REPowerEU, du plan industriel du pacte vert et des objectifs en matière d’hydrogène renouvelable établis dans la directive sur les énergies renouvelables.

Grâce au service ”Auctions-as-a-Service” au sein de la Banque européenne de l’hydrogène, les États membres, qui y participent sur une base volontaire, peuvent recenser et soutenir des projets concurrentiels situés sur leur territoire qui n’ont pas obtenu de financement de l’UE, sans avoir besoin d’une mise aux enchères nationale distincte ou d’une autre procédure de sélection.

Gaz naturel : Production nationale en recul, le champ Nawara chute de 39 %

Les ressources en gaz naturel (production nationale et forfait fiscal) ont atteint 1649 mille tonne équivalent pétrole (ktep), à fin septembre 2024, enregistrant, ainsi, une baisse de 18% par rapport à la même période de l’année précédente, selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production du gaz commercial sec a diminué, en effet, de 25%, la redevance sur le passage du gaz algérien a enregistré une baisse de 8% à fin septembre 2024 par rapport à fin septembre 2023 en se situant à 711 ktep.

Il convient de noter que le champ Hasdrubal et celui de Nawara ont enregistré une baisse de la production respectivement de 12% et 39%.

De même, le champ de Miskar a enregistré une diminution de sa production de 19%.

Pour ce qui est du Gaz commercial du sud, sa production a connu une hausse de 12%, à fin septembre 2024 par rapport à la même période de l’année 2023.

L’observatoire a indiqué une baisse du forfait fiscal sur le transit de gaz d’origine algérienne de 8%, à fin septembre 2024 par rapport à fin septembre 2023.

Par ailleurs, la répartition de la redevance totale entre la redevance cédée à la STEG et la redevance exportée montre que la plus grande partie est cédée à la STEG (100% à fin septembre 2024).

A signaler qu’un dépassement des prélèvements STEG sur la redevance revenant à l’Etat Tunisien a été enregistré, à fin septembre 2024, d’une quantité de 152 millions de cm3 (il est en cours de régularisation).

S’agissant des achats du gaz algérien, ils ont enregistré une baisse de 2% entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024, pour se situer à 1810 ktep.

L’approvisionnement national en gaz naturel a enregistré une baisse de 3% pour se situer à 3526 ktep.

Baisse de 1% de la production d’électricité en Tunisie à fin septembre 2024

La production totale d’électricité a enregistré une légère baisse de 1%, à fin septembre 2024 par rapport à la même période de l’année écoulée, pour se situer à 15270 GWh (y compris autoproduction renouvelable), selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 2%. Ainsi, les achats d’électricité de l’Algérie et de la Libye ont couvert 14% des besoins du marché local à fin septembre 2024.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 96% de la production nationale à fin septembre 2024. L’électricité produite à partir du gaz naturel a enregistré une baisse de 2%.

Pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, elle s’est située à 5%.

Par ailleurs, 267 MW de toitures photovoltaïques ont été installées dans le secteur résidentiel et 314 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 112MW dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

D’après le rapport, la pointe électrique a augmenté de 1,3% pour se situer à 4888 MW, à fin septembre 2024 contre 4825 MW à fin septembre 2023 enregistrant ainsi un nouveau record (le 14 Aôut 2024 à 15h41min).

S’agissant des ventes d’électricité, l’Observatoire a fait état d’une légère diminution de 1% entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024.

Et d’expliquer que les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une diminution de 9%, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré, par contre, une quasi stabilité.

A noter que pour les ventes, basse tension, destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57% de la totalité de la demande des clients Haute Tension et Moyenne Tension, à fin septembre 2024.

La majorité des secteurs ont enregistré une baisse des ventes principalement les industries métallurgiques de base (-11%), les industries IMCCV (-9%), l’industrie du papier et de l’édition (-4%) et l’industrie alimentaire et de Tabac (-5%) contre une hausse des ventes des industries extractives (+7%).

Rapport énergétique 2024 : La production de pétrole brut en Tunisie baisse de 14%

La production nationale de pétrole brut s’est située à 1016 mille tonne(kt), à fin septembre 2024 enregistrant, ainsi, une baisse de 14% par rapport à la même période de l’année écoulée, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse a touché plusieurs champs à savoir : Ashtart (-26%), El Hajeb/Guebiba (-35%), Gherib (-33%), Maamoura (-87%), Baraka(37%), Halk el Manzel (-20%), Miskar(-20%), Hasdrubal (-11%), M.L.D (-15%), Cercina (-10%), Nawara (-9%) et Dorra (-29%).

Par contre, d’autres champs ont enregistré une augmentation de leur production. Il s’agit des champs Adam(+8%), Ouedzar (+19%), Bir Ben Tartar (+86%) , Sidi Litayem (+33%) et Ch.Essaida (+14%).

Selon le rapport de l’observatoire, la moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 33,9 mille barils/j à fin septembre 2023 à 29,2 mille barils/j à fin septembre 2024.

Taux d’indépendance énergétique de la Tunisie en baisse à 41% à fin septembre 2024

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 41% à fin septembre 2024 contre 49% à fin septembre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31% à fin septembre 2024 contre 38% durant la même période de 2023.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin septembre 2024, un déficit de 4,1 Mtep enregistrant, ainsi, une hausse de 13% par rapport à la même période 2023, et ce, en comptabilisant la redevance.

Selon l’observatoire, les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,9 Mtep à fin septembre 2024, enregistrant ainsi une baisse de 16% par rapport à la même période de l’année précédente.

Et d’expliquer que cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 69% de la totalité des ressources d’énergie primaire, a indiqué le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) représente 2% des ressources primaires à fin septembre 2024.

A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 8% à fin septembre 2024 par rapport à fin septembre 2023.

Légère baisse de 1% de la demande d’énergie primaire

Pour la demande d’énergie primaire, elle a enregistré une légère baisse de 1% entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024.

En effet, la demande du gaz naturel a diminué de 3% et celle des produits pétroliers, par contre, a enregistré une légère hausse de 1%. L’observatoire a noté que la demande du gaz naturel a diminué de 3% suite à la limitation des achats du gaz algérien.

Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers l’importation d’électricité.

La structure de la demande des énergies primaires est restée quasiment stable entre fin septembre 2024 et la même période en 2023. La part des produits pétroliers dans la demande s’établit à 48%, tandis que celle du gaz naturel atteint 51 %.

La Tunisie enregistre une hausse du déficit commercial énergétique de 29% à fin septembre 2024

Le déficit de la balance commerciale énergétique (en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée) a enregistré, à fin septembre 2024, une hausse de 29% par rapport à la même période de l’année écoulée, pour se situer à 8725 millions de dinars(MD), selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 7% accompagnée par une hausse des importations en valeur de 18%.

Selon l’observatoire, les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change dollar/dinar ($/DT) et les cours du Brent, qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers.

En effet, durant les 9 premiers mois de 2024, le cours moyen du Brent a légèrement augmenté de 1% bien qu’il a enregistré, au cours de mois de septembre 2024, une baisse de 20$/bbl par rapport à la même période de l’année 2023. A noter que bbl est une mesure de capacité américaine valant environ 158,98 litres.

Toujours selon l’observatoire, le dinar tunisien a enregistré, à fin septembre 2024, une légère dégradation de 0,3% par rapport au dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière.

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