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L’Afrique du Sud présente les priorités de sa présidence du G20

Le président d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a déclaré que Pretoria se concentrerait sur la croissance économique inclusive, la sécurité alimentaire et l’intelligence artificielle.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est engagé à profiter de la présidence du G20 pour faire avancer « fermement » les priorités de développement de l’Afrique et des pays du Sud. Il a fait cette déclaration lors d’un discours prononcé au sommet du groupe au Brésil.

L’économie la plus avancée d’Afrique a succédé au Brésil à la présidence du G20 lors d’une réunion de haut niveau de deux jours qui s’est tenue les 18 et 19 novembre 2024 à Rio de Janeiro, au Brésil.

En acceptant la présidence, le président Ramaphosa a félicité son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, pour son « leadership inspirant » et sa « présidence du G20 des plus réussies ».

« La présidence sud-africaine sera la première fois qu’un pays africain présidera le G20. Nous profiterons de cette occasion pour inscrire plus fermement les priorités de développement du continent africain et des pays du Sud à l’ordre du jour du G20 », a-t- il déclaré.

Il a ajouté que Pretoria accordera la priorité à la croissance économique inclusive, à la sécurité alimentaire et à l’intelligence artificielle durant son mandat sur le thème de « Solidarité, égalité et durabilité ».

« Nous chercherons à renforcer la solidarité. Que ce soit à Gaza, au Soudan ou en Ukraine, nous devons tous être solidaires de ces personnes qui sont confrontées à des difficultés et à des souffrances. En ce moment, de nombreux pays d’Afrique connaissent une aggravation des épidémies de variole, qui appellent à une action internationale urgente », a déclaré M. Ramaphosa.

Pretoria était la seule voix africaine au sein du G20 jusqu’à ce que l’Union africaine soit officiellement admise comme membre lors du sommet du bloc à New Delhi, en Inde, en 2023.

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a d’abord plaidé pour un siège permanent de l’UA au G20 en 2022, affirmant que cette décision signifierait que « l’Afrique pourrait enfin être représentée là où sont prises des décisions qui affectent 1,4 milliard d’Africains ».

Le président russe Vladimir Poutine, qui soutient également les appels à une représentation adéquate de l’union continentale au Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré que son adhésion au G20 refléterait le désir des nations africaines de faire entendre leur voix.

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G20 : l’Arabie saoudite plaide pour une transition énergétique juste et équilibrée

Le ministre des Affaires étrangères saoudien, le Prince Faisal Ben Farhan, a affirmé lors de la troisième session du sommet du G20, que la sécurité énergétique représente un défi mondial et une entrave aux efforts de développement et d’éradication de la pauvreté.

S’exprimant à cette occasion, le ministre saoudien a souligné l’importance de prendre en compte les circonstances spécifiques de chaque pays et les besoins diversifiés en développement lors de l’élaboration des stratégies de transition énergétique, plaidant pour une approche équilibrée et inclusive basée sur trois piliers principaux: la sécurité énergétique, l’accès à une énergie abordable et la durabilité environnementale.

Il a saisi cette occasion pour mettre en avant le rôle du G20 en tant que forum important pour améliorer la coordination et l’action collective afin de transcender les défis du développement durable. Le chef de la diplomatie saoudienne a salué les efforts de la présidence brésilienne du G20 pour progresser vers les objectifs de développement et réduire les disparités économiques.

Selon lui, les transitions énergétiques requièrent du temps et des investissements colossaux pour pouvoir les réaliser de manière équitable et inclusive, tout en préservant la stabilité des marchés et la sécurité énergétique. Il a mis en avant aussi l’importance d’utiliser toutes les sources d’énergie, y compris les hydrocarbures et leurs applications propres, ainsi que l’innovation technologique, pour gérer les émissions et les impacts environnementaux.

Le chef de la diplomatie saoudienne a également indiqué que les investissements de l’Arabie saoudite dans les technologies innovantes ont permis d’atteindre l’un des taux les plus bas d’émissions issus des opérations pétrolières et gazières à l’échelle mondiale. Il a ajouté que l’Arabie saoudite s’efforce d’augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à 50% d’ici 2030, tout en investissant dans la production d’hydrogène propre et l’application du modèle d’économie circulaire du carbone.

Dans ce cadre, le Prince Faisal a mis en exergue les initiatives saoudiennes, notamment les projets “Saudi Green” et “Middle East Green”. Il a affirmé que le succès des stratégies de transition énergétique de l’Arabie saoudite dépend de sa conjoncture nationale et de ses plans de développement. Il a souligné l’importance de renforcer la coopération internationale pour garantir une transition énergétique juste et inclusive et soutenir les efforts de développement à travers le monde, ce qui contribuera à un développement durable et équilibré pour les générations futures.

Taxer les ultra-riches pour lutter contre les inégalités ? La proposition du Brésil au G20

Fortune

Le Brésil, hôte du Sommet du G20 à Rio de Janeiro, défend une proposition visant à instaurer un impôt mondial de 2 % sur les fortunes des milliardaires, initiative qui pourrait générer annuellement environ 250 milliards de dollars.

“Une taxation de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches pourrait générer des ressources de l’ordre de 250 milliards de dollars par an à investir dans le combat contre les défis sociaux et environnementaux de notre époque”, a indiqué lundi le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva lors de la deuxième séance plénière du sommet, consacrée à la réforme des institutions de gouvernance mondiale.

D’après les estimations, ce cercle restreint de 3.000 milliardaires détient un patrimoine cumulé avoisinant les 15 billions de dollars.

L’inclusion d’une telle taxation des ultra-riches dans la déclaration finale du G20 serait une «victoire majeure» pour le Brésil, a déclaré Paulo Pimenta, secrétaire à la Communication sociale de la Présidence.

Selon lui, ce sujet a été défendu par le Brésil tout au long de l’année dans le cadre de sa présidence tournante.

« Nous sommes très optimistes quant à l’adoption, pour la première fois, d’une telle résolution», a affirmé Pimenta à Canal Gov, une chaîne de télévision publique.

La proposition, soutenue par les recherches de l’économiste français Gabriel Zucman, cible ceux dont la contribution fiscale reste inférieure à 2 % de leur patrimoine. Selon Zucman, une telle réforme pourrait avoir un impact significatif sur la redistribution des richesses à l’échelle mondiale.

Par ailleurs, le Brésil a déjà marqué son empreinte durant ce sommet avec le lancement officiel lundi matin de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté.

« L’une des critiques récurrentes envers ces forums internationaux est le manque de résultats concrets. La création de cette Alliance constitue déjà un aboutissement tangible : elle est dotée d’un programme clair, d’un financement dédié et d’objectifs précis », selon Pimenta.

 

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