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Béja – Projet Prosol : distribution de plus de 3 mille oliviers au profit des agriculteurs

Quelque 3250 oliviers ont été distribués au profit de 25 agriculteurs du gouvernorat de Béja.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Prosol pour la protection et restauration des terres dégradées (2019-2024). Il est financé par l’Agence allemande de coopération internationale et la direction générale de l’aménagement et de conservation des terres agricoles relevant du ministère de l’Agriculture.

Le conseiller technique du projet Prosol, Mohamed Farouk Essid, a indiqué à l’Agence TAP que ce programme, mis en œuvre dans les gouvernorats de Béja, Jendouba, Siliana, Kef, Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid, consiste à distribuer 20 mille plantes d’olivier. Et ce, en vue de soutenir les petits agriculteurs pour qu’ils puissent protéger leurs terres contre l’érosion et les aider à renforcer la fertilité du sol.

Chaque année, 23 mille ha de terres sont menacés par le phénomène de l’érosion, d’après la même source.

Avec TAP

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La Tunisie œuvre au développement de l’aquaculture (Ministre de l’Agriculture)

La Tunisie, l’un des pays pionniers dans l’aquaculture en Méditerranée, œuvre à développer davantage ce secteur et à assurer la durabilité des systèmes de production, et ce, en misant notamment, sur la recherche scientifique, l’infrastructure et sur le renforcement des capacités des producteurs et des différents acteurs de cette filière, a assuré le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, lors de l’ouverture des travaux de la 3e Conférence internationale annuelle de la section africaine de la Société mondiale d’aquaculture (Afraq24) qui se tient du 19 au 22 novembre courant à Hammamet.

Et d’ajouter que le pays entend, aussi, encourager l’investissement privé et renforcer les relations régionales, internationales et académiques, afin d’accélérer la transition vers des systèmes de production plus durables et innovants qui soient respectueux des écosystèmes dans les différentes phases de production.

Lors de cette conférence qui rassemble plus de 1100 experts et représentants d’agences africaines et d’organisations internationales comme la Banque mondiale et la FAO, le ministre a souligné que l’aquaculture figure parmi les secteurs les plus dynamiques à l’échelle internationale et connaît, ces dernières années, une croissance considérable dans les pays africains, faisant observer qu’elle constitue une solution permettant de surmonter les défis de la sécurité alimentaire et de la rareté des ressources hydrauliques dans le continent.

De son côté, Nadia Cherif, coordinatrice de la conférence et professeure à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) a indiqué que cette rencontre revêt un caractère important dans le renforcement des partenariats et dans l’échange des expériences et expertises dans le domaine aquacole.

Elle a, par ailleurs, fait remarquer qu’une exposition dédiée aux dernières techniques de l’aquaculture se tient parallèlement à cette conférence, ajoutant qu’elle compte plus de 70 exposants internationaux.

Selon le responsable du Laboratoire d’Aquaculture Marine et Continentale de l’INSTM, Mohamed Salah Azaza, la production aquacole varie entre 21 et 22 mille tonnes en Tunisie, soit 13% de la production halieutique totale du pays.

La plupart des produits aquacoles sont destinés à la consommation nationale. Seulement 10% à 15% de ces produits sont exportés vers les pays arabes, européens et vers le Canada, a-t-il renseigné.

Il a, dans ce contexte, fait savoir que ce secteur compte aujourd’hui une trentaine d’entreprises en Tunisie, ajoutant qu’il fait face à de nombreux défis à l’instar des autres secteurs de l’agriculture, parmi lesquels la hausse du coût de la production.

Avec TAP

 

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Abdessalem El Oued réélu à la tête du Conseil oléicole international

Abdessalem El Oued, membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a été réélu, mardi 19 novembre, au poste de président du Comité consultatif du conseil oléicole international (COI), lors de sa 63e session, tenue à Madrid en Espagne, en présence de représentants de 23 pays producteurs d’huile d’olive.

L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de cette réunion consacrée à la discussion du présent et de l’avenir de l’oléiculture fut le développement durable et la résilience climatique.

A cette occasion et réélu pour le mandat 2025-2026, El Oued a souligné l’importance de préserver un niveau de prix qui garantit des revenus respectables aux agriculteurs et leur permet de développer leurs productions et investissements.

Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale, sachant qu’elle ne représente aujourd’hui que 2 % des huiles alimentaires consommées de par le monde. Il a suggéré à cet égard, de créer un comité de suivi au sein du COI pour suivre la réalisation de ces objectifs.

Il est important d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale, sachant qu’elle ne représente aujourd’hui que 2 % des huiles alimentaires consommées de par le monde.

El Oued a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger les producteurs, préserver leurs droits fondamentaux et garantir la durabilité de la filière oléicole, ajoutant que garantir des revenus dignes aux agriculteurs est une condition essentielle pour une oléiculture durable.

Il a appelé à supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux, et a suggéré d’organiser une grande campagne de promotion pour encourager la consommation d’huile d’olive, ce qui contribuerait à équilibrer l’offre et la demande, en particulier avec l’augmentation attendue du volume de production.

De son côté, le directeur exécutif du COI, Jaime Lillo, a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la valeur sanitaire de l’huile d’olive, en particulier de l’huile d’olive extra vierge.

Nécessité de supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux.

Pour sa part, Joseph Profaci, représentant de l’Association de l’Amérique du Nord de l’Huile d’Olive (NAOOA), s’est dit préoccupé par l’intention de l’administration américaine nouvellement élue d’imposer des droits de douane sur les importations d’huile d’olive, ce qui pourrait limiter les quantités exportées vers le marché américain.

Le secteur oléicole étant confronté aux pressions croissantes du changement climatique, les participants ont discuté, généralement, des stratégies possibles d’adaptation pour assurer le développement de l’oléiculture, améliorer la production et les techniques de gestion de l’eau et des sols, et renforcer la biodiversité.

La production mondiale de l’huile d’olive est estimée à 3,3 millions de tonnes, avec des hausses de production prévues en Tunisie, en Espagne et en Turquie.

Avec TAP

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MPTF: Approbation d’un budget de 22 MDT en faveur d’un projet agricole

Un projet visant la création d’opportunités d’emploi dans le secteur agroalimentaire moyennant un budget de 7 millions de dollars (environ 22 millions de dinars) a été approuvé par le Comité de Pilotage du Fonds Fiduciaire Multi-donateurs pour la Jeunesse et l’Emploi en Tunisie (MPTF), lors de sa deuxième réunion annuelle, tenue lundi 18 novembre 2024 à Tunis.

Le projet, d’une durée de 36 mois, est le premier à être financé via le MPTF. Il propose de soutenir des jeunes entrepreneurs à créer des projets agricoles, indique le ministère de l’Economie et de la Planification, dans un communiqué.

Intitulé « Investissement agroalimentaire responsable pour l’emploi des jeunes, la transformation des systèmes alimentaires et le développement durable », ce projet sera implémenté conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

Il prévoit de fournir un soutien financier et technique et de favoriser la création d’au moins 1 200 emplois directs et indirects. « Il met l’accent sur l’inclusion des femmes, des personnes handicapées et la transition des travailleurs informels vers l’économie formelle ».

Des représentants du gouvernement, des Nations unies en Tunisie et de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas en Tunisie ont pris part à la réunion du Fonds.

Les membres du Comité ont rappelé l’importance et le besoin d’avoir un mécanisme de financement et de coordination qui vient appuyer les initiatives de l’Etat en matière de création d’emploi. Le Fonds pour la Jeunesse et l’Emploi constitue à cet effet une réponse conjointe et coordonnée pour offrir des réponses ciblées et concrètes contribuant à la création d’emplois décents et pérennes.

Le Fonds Fiduciaire Multi-donateurs pour la Jeunesse et l’Emploi en Tunisie a été lancé conjointement par le gouvernement tunisien et les Nations unies le 28 novembre 2023. Il vise à répondre à l’urgence de la création d’emplois décents, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables. Le Royaume des Pays-pays est le premier donateur à contribuer à ce fonds avec 10,525 millions de dollars.

Alignée sur la Vision 2035 de la Tunisie, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la réalisation de l’Agenda de développement durable 2030, et contribuera à la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre le gouvernement tunisien et les Nations unies en décembre 2020 en soutien aux efforts de la Tunisie en matière de développement.

Avec TAP

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Zaghouan : Prêts saisonniers au profit de 85 agriculteurs

La commission régionale d’octroi de prêts saisonniers pour financer la saison des grandes cultures 2024-2025 au gouvernorat de Zaghouan a examiné, lors de trois sessions, 148 dossiers pour bénéficier de ces prêts, parmi lesquels 85 ont été retenus avec un montant total de 1,3 million de dinars.

Le responsable de la direction du financement, de l’investissement et des structures professionnelles au commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Zaghouan, Khaled Mastoura, a souligné à l’agence TAP que 71 agriculteurs ont bénéficié de prêts accordés par la Banque tunisienne de solidarité (BTS) pour un montant de 640 mille dinars, 6 agriculteurs ont obtenu des prêts directs d’un montant de 542 mille dinars, 7 agriculteurs ont bénéficié de prêts bancaires d’une valeur de 100 mille dinars et un agriculteur a reçu un prêt bancaire direct d’un montant de 16 mille 800 dinars.

La même source a précisé que le retard dans la publication du décret relatif aux zones de grandes cultures sinistrées par la sécheresse durant la campagne agricole 2023-2024 a privé de nombreux agriculteurs de possibilités de rééchelonner leurs dettes et d’obtenir des financements pour faire face aux besoins de la saison des grandes cultures, ce qui a contribué à la régression du nombre de bénéficiaires des prêts saisonniers par rapport aux saisons précédentes.

Avec TAP

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Siliana-grandes cultures : l’emblavement des superficies va bon train

L’opération d’emblavement des superficies consacrées aux grandes cultures dans le gouvernorat de Siliana a atteint, jusqu’à présent un taux d’avancement de 19% pour les cultures céréalières et 88% pour les fourrages

Le chef du service au commissariat régional au développement agricole, Mohamed Taher Azouz a indiqué à l’Agence TAP que les superficies ensemencées se répartissent entre 28 mille ha d’orge et 2000 ha de blé dur.

Il a ajouté que l’approvisionnement de la région en semences sélectionnées s’élève à 14 mille 232 quintaux de blé dur, 3 mille 800 quintaux de blé tendre et 1,046 quintaux d’orge

Pour les engrais ordinaires et chimiques, 16 mille quintaux de super 45 et 30 mille de DAP ont été fournies au profit des agricultures de la région.

Les superficies programmées pour les grandes cultures au gouvernorat de Siliana sont estimées à 155 mille 500 ha réparties entre 80 mille ha de blé dur, 70 mille ha d’orge, 5 mille ha de blé tendre et 500 ha de triticale.

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Siliana : 88% des fourrages ensemencés et 19% pour les céréales

L’opération d’emblavement des superficies consacrées aux grandes cultures dans le gouvernorat de Siliana a atteint, jusqu’à présent un taux d’avancement de 19% pour les cultures céréalières et 88% pour les fourrages.

Le chef du service au commissariat régional au développement agricole, Mohamed Taher Azouz a indiqué que à l’Agence TAP que les superficies ensemencées se répartissent entre 28 mille ha d’orge et 2000 ha de blé dur.

Il a ajouté que l’approvisionnement de la région en semences sélectionnées s’élève à 14 mille 232 quintaux de blé dur, 3 mille 800 quintaux de blé tendre et 1,046 quintaux d’orge.

Pour les engrais ordinaires et chimiques, 16 mille quintaux de super 45 et 30 mille de DAP ont été fournies au profit des agricultures de la région.

Les superficies programmées pour les grandes cultures au gouvernorat de Siliana sont estimées à 155 mille 500 ha réparties entre 80 mille ha de blé dur, 70 mille ha d’orge, 5 mille ha de blé tendre et 500 ha de triticale.

Agriculture durable : la nouvelle approche de la Tunisie en matière de valorisation des déchets d’olives

Des opérations d’épandage des margines seront réalisées sur une superficie de 500 ha d’oliveraies aux complexes agricoles El Khadra à Sbeitla et Oued Darb à Kasserine.

Le chef de la production végétale, Amor Sadaoui a indiqué à l’Agence TAP les margines servent de pesticides pour les oliviers et contribuent à l’amélioration de la nature du sol et de la fertilisation de l’olivier tout en évitant de polluer l’environnement.

Il a incité les huileries à participer à la valorisation agronomique des margines et à éviter les rejets anarchiques ayant des impacts négatifs sur l’environnement.

Sadaoui a fait savoir que la transformation de la récolte des olives qui a atteint dans la région, cette année 70 mille tonnes contre 30 mille tonnes l’année écoulée, générera une production de 70 mille m3 de margine.

Une première expérience d’épandage des margines sur une superficie de 95 ha d’oliviers avait été entamée en 2023, au complexe agricole El Khadra à Sebitla. Une superficie de 200 ha a été programmée pour l’opération d’épandage des margines.

La margine favorise la microflore du sol en recevant suffisamment de sels minéraux et de matières organiques.

Une quantité de 50 mètres de margine génère 30 tonnes de matières organiques, 500 kg de potassium 159 kg, 159 d’ammonitrate, 200 kg de magnésium, 75 kg de calcium et 20 kg de phosphore, selon les données fournies.

Les producteurs de blé à Béja bénéficient du bras financier de la BNA

La Banque Nationale Agricole (BNA Bank) annonce une hausse de 20 % de ses crédits saisonniers pour financer la campagne agricole 2024-2025. Ce qui porte le montant total à 175 millions de dinars.

Cette initiative de la BNA vise à soutenir les agriculteurs tunisiens, en particulier ceux des grandes cultures, pour la saison à venir. L’annonce a été faite lors d’une journée d’information dédiée aux crédits saisonniers, présidée par Hamadi El Habib, secrétaire d’État chargé des Ressources en eau.

1,173 million d’hectares pour la saison 2024-2025

Pour la campagne agricole 2024-2025, les superficies consacrées aux cultures céréalières s’élèveront à 1,173 million d’hectares, dont 856 000 hectares dans les gouvernorats du nord. Ce soutien important permet de répondre aux besoins de 250 000 producteurs céréaliers à travers le pays, dont une grande partie bénéficie du financement de la BNA. Le gouvernorat de Béja, en particulier, se distingue comme le principal producteur national de blé.

Béja en tête de la production de blé : la BNA soutient les producteurs locaux

Le gouvernorat de Béja occupe une position de leader à l’échelle nationale en matière de production de blé. De nombreux agriculteurs de la région bénéficient des crédits saisonniers accordés par la BNA. La banque continuant de jouer un rôle central dans le financement de l’agriculture céréalière en Tunisie.

Des crédits innovants et flexibles pour répondre aux besoins des agriculteurs

Ahmed Ben Moulehom, Directeur général de la BNA, a précisé que sur les financements mobilisés pour la campagne agricole 2024-2025, 100 millions de dinars seront accordés sous forme de crédits directs. Tandis que 50 millions de dinars seront destinés à l’Office des terres domaniales. En tout, 3 500 petits agriculteurs bénéficieront de ces crédits saisonniers. Afin de mieux répondre aux besoins variés des agriculteurs, la BNA a mis en place des mécanismes de financement plus innovants et flexibles, consolidant ainsi son rôle de leader dans le secteur bancaire agricole.

Approvisionnement en semences et engrais : une disponibilité assurée pour la campagne

Mohamed Ali Ben Romdhane, représentant de la Direction générale de la production agricole, a assuré que l’approvisionnement en semences pour la campagne actuelle est suffisant. Et ce, avec 302 000 quintaux disponibles, contre 210 000 quintaux l’année précédente. L’approvisionnement en semences et en engrais continue selon les mêmes prix appliqués durant la saison précédente. Bien que certaines variétés de semences soient en rupture de stock, des alternatives sont disponibles pour garantir une récolte optimale.

Vulgarisation agricole et encadrement des producteurs : les clés du succès de la campagne

Les représentants de l’Institut national de la recherche agronomique de Tunisie (INRAT) et de l’Agence de la vulgarisation et de la formation agricoles soulignent l’importance de la vulgarisation de l’information et du soutien technique pour assurer le succès de la campagne agricole. L’accompagnement des agriculteurs à travers des programmes de formation et de vulgarisation est essentiel pour améliorer la productivité et l’efficacité du secteur agricole.

BNA, leader du financement agricole en Tunisie

Grâce à ses efforts constants et à l’adaptation de ses services aux besoins des agriculteurs, la BNA s’impose comme un acteur clé du financement agricole en Tunisie. En soutenant les producteurs avec des crédits flexibles et innovants, la banque renforce son engagement envers le secteur agricole tunisien, contribuant ainsi au succès de la campagne 2024-2025.

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Campagne agricole 2024-2025 : La BNA augmente ses crédits saisonniers de 20 %

Les crédits saisonniers accordés par la Banque nationale agricole (BNA Bank) pour financer la campagne agricole 2024-2025 ont été augmentés de 20% pour atteindre 175 millions de dinars, a annoncé, mardi, le Secrétaire d’État, chargé des Ressources en eau, Hamadi El Habib.

Présidant une journée ouverte sur les crédits saisonniers destinés aux grandes cultures dans les gouvernorats du 1er district ( Béjà, Jendouba, le Kef et Bizerte), le secrétaire d’Etat a rappelé que les superficies consacrées aux cultures céréalières s’élèveront à 1,173 million d’hectare pour la campagne 2024-2025, dont 856 mille hectares dans les gouvernorats du nord.

“Le pays compte 250 mille producteurs de céréales dont un bon nombre sont financés par la BNA et que le gouvernorat de Béjà arrive en première place à l’échelle nationale en matière de production de blé”, a-t-il ajouté.

De son côté, le directeur général de la BNA Bank, Ahmed Ben Moulehom a précisé que sur les financements mobilisés pour la campagne agricole actuelle, 100 MD seront accordés sous forme de crédits directs et 50 MD seront destinés à l’Office des terres domaniales, soulignant que 3500 petits agriculteurs bénéficieront de crédits saisonniers.

Il a indiqué que la banque a mis en place des mécanismes et des lignes de financement plus innovants et plus flexibles pour mieux s’adapter aux besoins des agriculteurs, affirmant l’engagement de la Banque à être toujours en tête des institutions soutenant les agriculteurs.

Le représentant de la Direction générale de production agricole, Mohamed Ali Ben Romdhane, a rassuré, pour sa part, sur la disponibilité de semences pour la campagne actuelle, affirmant que 302 mille quintaux de semences sont disponibles contre 210 mille quintaux au cours de la campagne précédente.

Il a indiqué que l’approvisionnement des régions en semences et en engrais est en cours avec les même prix appliqués l’année dernière, soulignant que certaines variétés de semences sont en rupture de stock, mais que d’autres variétés sont disponibles pour les remplacer.

Les représentants de l’Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie (INRAT) et de l’Agence de la Vulgarisation et de la Formation Agricoles, Bassem Mouelhi et Hayat El Maaroufi, estiment, eux que la vulgarisation de l’information agricole et l’encadrement des agriculteurs constituent des garanties pour la réussite l’activité agricole.

Ils ont passé en revue, par ailleurs, les supports techniques et les mécanismes mis en place au cours des dernières années pour développer cette filière.

Pourquoi l’Algérie mise-t-elle autant sur la culture de l’olivier ?

Huile d'oliveSelon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), l’Algérie est en train de consolider sa position dans le club des grands producteurs d’huile d’olive. En effet, nos voisins de l’ouest projettent de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement algérien a décidé d’étendre cette culture dans les zones désertiques, en puisant abondamment dans la nappe phréatique, la fameuse nappe albienne localisée à hauteur de 70% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie.

Le programme arrêté par les algériens se propose de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année, dans le cadre des plans du gouvernement visant à régénérer les champs et à en étendre la culture aux provinces situées au plus profond du désert.

Pour situer le potentiel oléicole algérien, le Conseil oléicole international a classé l’Algérie au quatrième rang mondial en termes de production d’olives de table et au septième rang en termes de superficies de production d’huile d’olive.

L’olivier en Algérie représente environ 45% de la superficie cultivée en arbres fruitiers, avec une superficie totale estimée à 443 000 hectares, selon les données du ministère, contre 160 000 hectares au début du millénaire, répartis dans 49 des 58 provinces.

Le pays compte plus de 48 variétés d’oliviers inscrites au catalogue officiel des arbres fruitiers, certaines pour le pressage et d’autres pour les olives de table, a-t-il ajouté, soulignant qu’il existe une grande expertise en matière de production locale de semences et de techniques de conservation.

ABS

Lancement de la Semaine des forêts tunisiennes

La Semaine des forêts tunisiennes a été officiellement inaugurée, mardi 19 novembre 2024, à Tunis, par le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh. Et ce, en présence du ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, et du directeur général des forêts, Mohamed Naoufel Ben Haha.

Organisée du 19 au 21 novembre 2024, la Semaine des Forêts se tient à la Cité des Sciences sous le slogan « Nos forêts vivent grâce à nous… La Tunisie verdie par nos mains ». Les organisateurs de l’événement tiendront une série de séminaires abordant plusieurs sujets relatifs à l’état des lieux et aux perspectives futures du secteur forestier, ainsi qu’à l’investissement dans le domaine forestier et le partenariat avec le secteur privé.

Ils traiteront également de la restauration des écosystèmes forestiers, de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique. Selon les données statistiques, les forêts et les pâturages couvrent 5 millions d’hectares, dont 1 million d’hectares de forêts et 4,5 millions d’hectares de pâturages naturels, y compris les zones de croissance des plantes médicinales.

La population qui vit à proximité des forêts et des pâturages s’élève à un million de personnes, représentant 8 % de la population totale et 23 % de la population rurale. Les ressources forestières contribuent à hauteur de 30 % au revenu annuel par habitant.

Les forêts tunisiennes jouent un rôle important dans le stockage d’importantes quantités de gaz à effet de serre. En particulier le dioxyde de carbone, avec environ 1,5 tonne/ha/an dans les forêts de moins de 20 ans et jusqu’à 11 tonnes/ha/an pour les forêts âgées de plus de 20 ans.

La Tunisie prévoit, à travers sa stratégie de développement forestier et les objectifs du Programme des forêts, de restaurer les écosystèmes forestiers et de valoriser de manière durable les produits forestiers. Et ce, tout en améliorant la gouvernance de la gestion du secteur forestier.

Avec TAP

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Tunisie : la balance commerciale alimentaire excédentaire

La balance commerciale alimentaire de la Tunisie a enregistré un excédent de 1 386,4 millions de dinars (MDT) à fin octobre 2024, contre un déficit de 915,7 MDT durant la même période en 2023, soit un taux de couverture de 124,7% au terme des 10 premiers mois de l’année, alors qu’il était à 85,7% à la même période en 2023.

D’après les données publiées, ce mardi 19 novembre 2024, par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les exportations alimentaires ont enregistré une hausse de 27,3% en valeur, alors que les importations ont baissé de 12,5%.

L’excédent enregistré est essentiellement le résultat d’une part de la hausse des exportations de l’huile d’olive (+47,7%) et des dattes (+30,9%) et d’autre part de la régression des importations du sucre (-34,3%) et des céréales (-22%).

Les prix à l’exportation ont observé une hausse de 53,1% pour l’huile d’olive, de 21,2% pour les agrumes, de 3,9% pour les dattes et de 3,4% pour les produits de la pêche par rapport à la même période de l’année précédente.

Une hausse du prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive (26,72 DT/kg) enregistrant une croissance de 53,1% par rapport à l’année précédente.

Les prix à l’importation des céréales ont connu une baisse de 13,5%) pour le blé dur, de 20% pour le blé tendre, de 24,7% pour l’orge et de 22,7% pour le maïs. Il en est de même pour le prix des huiles végétales (-13,5%) et du lait et dérivés (-4,9%) contre une hausse de 7,8% pour le sucre.

Pour rappel, le déficit de la balance commerciale globale du pays s’est allégé, à fin octobre 2024, pour s’établir à un niveau de -15 716 MDT, contre -15 853,1 MDT, durant les 10 premiers mois de 2023. Le taux de couverture a gagné 0,6 point par rapport à la même période de 2023 pour s’établir à 76,7%, d’après l’Institut national de la statistique (INS).

Tap.

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Tunisie – Financement de la campagne céréalière : le ministre de l’Agriculture en visite à Béja

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Bechikh, a entamé ce Mardi 19 Novembre une visite de travail dans le gouvernorat de Béja, accompagné de plusieurs cadres du ministère.

L’objectif de cette visite est de superviser un atelier crucial pour le financement de la saison des céréales 2024-2025, un enjeu déterminant pour la réussite de la prochaine campagne agricole.

Dans un contexte où la Tunisie cherche à renforcer sa souveraineté alimentaire tout en faisant face aux défis liés à la sécheresse et aux changements climatiques, le ministre a souligné l’importance d’un financement adéquat pour garantir une production céréalière optimale.

La production agricole représente en effet une part clé de l’économie tunisienne, et il est essentiel de soutenir rapidement les agriculteurs, notamment ceux des zones rurales, pour leur permettre d’acquérir les intrants nécessaires à la culture des céréales, tels que les semences et les fertilisants.

Des mesures seront mises en place pour améliorer l’accès des producteurs aux financements et encourager les initiatives locales visant à augmenter la productivité. Ce soutien vise à assurer une campagne céréalière réussie et à soutenir la résilience du secteur face aux défis environnementaux.

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La Tunisie construira cinq nouveaux barrages en 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a fait savoir que la Tunisie a prévu la construction de cinq nouveaux barrages. C’était lors d’une plénière organisée au Parlement, vendredi 15 novembre, pour examiner le budget de la mission de l’Agriculture pour 2025.

Ces barrages sont Tessa, Raghai, Meleh Supérieur, Siliana 1 et Boulâaba.

En outre, le ministère envisage de terminer la construction de cinq autres barrages, à savoir Mellegue supérieur, Saïda, Kalâa Kbira, Douimiss et Khalled.

Il est également prévu dans le programme du ministère d’accroître la capacité des divers barrages (Nebhaba, Siliana, Barbar).

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Agriculture durable en Tunisie : 7 000 agriculteurs formés grâce au projet de la GIZ

Une journée de clôture du projet d’économie agricole durable, lancé par la coopération allemande au développement GIZ en partenariat avec le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a été organisée, jeudi, à Tabarka (gouvernorat de Jendouba).

Ce projet s’inscrit dans une initiative stratégique visant à renforcer le secteur privé en Tunisie, favoriser la stabilité et améliorer les opportunités d’emploi dans les petites et moyennes exploitations agricoles dans les régions du nord-ouest et du centre-ouest du pays, à travers la formation et le développement des compétences des jeunes en matière d’agriculture écologique.

Au cours de cette journée de clôture, les participants ont pris connaissance des principaux résultats du projet ainsi que des recommandations visant à garantir et à promouvoir l’agriculture durable.

L’accent a été mis, à cette occasion, sur l’importance de la création de sociétés citoyennes qui exploitent les atouts de la région en suivant une vision prospective.

Les participants, dont des acteurs publics, des partenaires locaux et internationaux, des bailleurs de fonds et des représentants d’associations, ont également souligné la nécessité de prendre en compte les spécificités du milieu naturel et environnemental, notamment le climat, pour assurer une dynamique économique et sociale réfléchie et adaptée.

Lancé il y a quelques années, le projet d’économie agricole durable a bénéficié à près de 7 mille agriculteurs, dont certains sont membres de près de 20 coopératives agricoles, lit-on dans un communiqué rendu public par les parties initiatrices.

Ces structures ont été accompagnées, renforcées dans leurs plans de gestions et ont bénéficié d’un soutien pour l’accès aux financements et aux marchés, d’après la même source.

Zaghouan : 1000 hectares programmés pour la culture du colza en 2024-2025

Les superficies programmées pour la culture du colza dans le gouvernorat de Zaghouan, au cours de la saison agricole 2024-2025, devraient atteindre 1000 ha, selon le commissariat régional au développement agricole.

Le gérant de la société de collecte des céréales à Zaghouan, Jamel Saidi a indiqué qu’un montant de 515 mille dinars sera consacré à l’approvisionnement en engrais et pesticides au profit de 52 agriculteurs de la région désirant cultiver le colza.

Il a ajouté que les semences sont disponibles en quantités suffisantes, soit 5800 quintaux dont mille quintaux stockés depuis l’année écoulée.

Les superficies programmées pour la culture du colza à Zaghouan, Béja, Jendouba, Bizerte, Siliana et Kef s’élèvent à 16800 ha exploités par 450 agriculteurs.

Pour rappel, les superficies programmées pour les grandes cultures à Zaghouan sont estimées à 97 mille ha.

L’approvisionnement en viande blanche malgré des défis persistants

Ibrahim Nefzaoui, président de la chambre nationale des commerçants de volaille et de viande blanche, exprime son optimisme concernant la résolution des problèmes d’approvisionnement en viande blanche sur les ondes de Mosaïque fm, ce 14 novembre 2024.

Il indique que l’importation de viande blanche congelée destinée aux établissements touristiques aidera à réduire la pression sur la production locale et à satisfaire les besoins des consommateurs. Et ce, surtout en raison de l’augmentation de la demande, face à la hausse des prix des viandes rouges et des poissons.

Il précise que 700 tonnes de viande blanche et 300 tonnes d‘escalopes congelés ont été importées par une entreprise privée. Ces quantités étant réservées aux circuits touristiques. Il partage également son espoir quant à un approvisionnement adéquat du marché dans un avenir proche. Et notamment pour les célébrations du Nouvel An et le mois de Ramadan. Tout en mettant en avant l’engagement du ministère du Commerce à intensifier les contrôles et à organiser des réunions régulières avec les parties concernées.

Cependant, il note que le manque d’approvisionnement actuel est dû à ce qu’il considère comme un « manque d’efficacité » de la « commission technique consultative ». Laquelle a pour mission de planifier la consommation nationale de viande. Cette commission n’a pas tenu de réunion depuis le 25 juin dernier. Et bien que récemment elle ait enfin repris ses travaux, aucun résultat concret n’en est sorti.

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La mouche méditerranéenne inquiète les agriculteurs de Bouargoub

De nombreux agriculteurs et producteurs d’agrumes se disent inquiets face à la prolifération de la mouche méditerranéenne des fruits, faisant état de ses conséquences néfastes sur les cultures.

Selon Sami Houidi, président de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche à Bouargoub, cité par la radio Mosaïque FM, « cette mouche est présente en Tunisie depuis plusieurs décennies, mais elle a récemment acquis une immunité aux insecticides ».

Il a rappelé que ces insecticides sont habituellement utilisés sur le sol, mais la situation actuelle nécessite l’utilisation d’avions d’épandage (Crop duster) pour une pulvérisation aérienne afin de contrôler les infestations dans des zones très importantes.

Seulement voilà : l’utilisation aérienne ne peut pas être réalisée à Bouargoub, qui compte de nombreuses fermes biologiques.

Sami Houidi a mis en évidence le succès de cette méthode chez Takilsa, Béni Khaled, Menzel Bouzelfa et Soliman.

Un peu d’histoire

La mouche méditerranéenne, dont le nom scientifique est “Ceratitis capitata“, est originaire d’Afrique subsaharienne, est maintenant présente dans la plupart des pays méditerranéens. Le processus de vie de l’œuf, de la larve et de l’adulte est divisé en quatre étapes.

Les œufs sont pondus par la femelle sous la peau des fruits mûrs, où les larves éclosent et se nourrissent, ce qui entraîne la digestion du fruit. Elles tombent au sol après la phase larvaire pour devenir pupes, puis de larve en adulte pour commencer un nouveau cycle de reproduction…

Farouk Ben Lakhal

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