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Affaire Abir Moussi : Nafâa Laribi qualifie la décision du juge d’instruction de sans fondement juridique

Nafâa Laribi, avocat et membre du comité de défense d’Abir Moussi a fait savoir, lors de son intervention sur France 24 (version arabe) dans la soirée du mercredi 20 novembre 2024 que la justice lui a reproché d’avoir « tenté de changer la forme de l’État ». Une accusation qui peut entraîner la peine de mort, dans l’affaire du « bureau d’ordre ».

Il rappelle que cette affaire remonte à octobre 2023 et qu’Abir Moussi est en détention depuis plus d’un an. Et ce, en plus des autres accusations portées contre elle par l’Instance supérieure indépendante des élections.

Ainsi, Nafâa Laribi a dénoncé les accusations portées contre la présidente du Parti destourien libre (PDL), qui pourrait faire face à la peine de mort. Tout en critiquant la décision du juge d’instruction de l’inculper sous l’article 72 du Code pénal. Il qualifie « sa décision de sans fondement juridique ». Il a exprimé des préoccupations sur « la gravité des poursuites et les implications morales pour les juges impliqués ».

https://f24.my/Akx5

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Crise des voitures populaires en Tunisie : trois concessionnaires se retirent face à un plafond de prix

Alors que la classe moyenne aspirait, il y a plus de vingt ans, à posséder des voitures populaires, ce secteur se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. En effet, le marché tunisien est depuis plusieurs années envahi par les véhicules d’entrée de gamme.

Ibrahim Debbache, président de la chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles, a déclaré que trois concessionnaires ont choisi de ne pas importer ni vendre de voitures populaires, en raison d’un plafond de prix fixé à 35.000 dinars.

Lors d’une intervention le 21 novembre 2024 sur Diwan FM, il a précisé qu’habituellement, plus d’une dizaine de concessionnaires importaient environ 10 000 voitures populaires par an.

Cependant, pour 2024, seuls six à sept concessionnaires ont effectué cette importation, introduisant près de 7 000 voitures sur le marché tunisien. 

Il précise dans ce contexte : « Nous commençons par aborder l’année 2024, avec un quota fixé à 10 000 voitures populaires, indiquant une demande stagnante parmi six ou sept marques. À ce jour, environ 7 000 voitures ont été importées et distribuées en Tunisie pour 2024. Nous avons observé qu’à la fin juin, des retards d’importation se sont produits en raison d’une décision du ministère du Commerce qui a imposé un prix maximum de 35 000 dinars pour les modèles. Ce qui a empêché certaines marques d’atteindre leurs objectifs d’importation. »

 

 

 

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Le chef de la diplomatie koweïtienne reçu au Palais de Carthage

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 20 novembre 2024, au palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères du Koweït, Abdullah Ali Abdullah Al-Yahya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre la Tunisie et le Koweït. Deux partenaires historiques; et ce, depuis les années 1960.

Kaïs Saïed a exprimé la volonté de la Tunisie de développer des projets de coopération bilatérale dans des domaines clés tels que la sécurité alimentaire, la santé et le tourisme. Il a également réitéré l’engagement de la Tunisie à stimuler les échanges commerciaux et à explorer de nouvelles opportunités de coopération technique avec le Koweït. Les secteurs en question sont notamment ceux l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la justice.


Par ailleurs, le président Saïed a salué les solides liens de fraternité et de coopération fructueuse entre les deux pays. Dans ce contexte, il cite plusieurs projets pilotes réussis dans les domaines bancaire et touristique, réalisés grâce au partenariat tuniso-koweïtien.

A noter que la visite du chef de la diplomatie koweïtienne coïncide avec la tenue de la quatrième session de la commission mixte tuniso-koweïtienne. Cette réunion vise à renforcer les relations diplomatique et économique entre les deux pays.

Avec TAP

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Affaire des déchets italiens : non-lieu pour Mustapha Aroui et Chokri Belhassan

La Chambre pénale près la Cour d’appel de Tunis a prononcé un non-lieu en faveur des deux anciens ministres de l’Environnement, Mustapha Aroui et Chokri Belhassan, concernant l’affaire de l’importation des déchets italiens.

Par contre, la Chambre a condamné le propriétaire de la société importatrice à 20 ans de prison et un autre accusé à dix ans. Alors que deux autres personnes, dont un avocat, ont écopé de trois ans.

A noter que l’affaire a concerné plus de vingt accusés dont les deux ministres précités, des cadres de l’Agence de gestion des déchets, des cadres du ministère de l’Intérieur, un avocat et le propriétaire de la société importatrice.

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Des docteurs chercheurs au chômage chez Brahim Bouderbela

Le 20 novembre 2024, un groupe de docteurs chercheurs au chômage a organisé un rassemblement devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Par la suite, des représentants des manifestants ont été reçus par le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, dans le cadre de l’examen du budget du ministère de l’Enseignement supérieur pour l’année 2025.

Lors de cette rencontre, les manifestants ont exprimé leurs préoccupations et leurs attentes, qui portaient principalement sur la création d’un cadre législatif pour régulariser leur situation et faciliter leur intégration sur le marché du travail, notamment pour ceux de plus de 45 ans.

Ils ont, aussi, souligné la nécessité d’être intégrés à la fonction publique avec « une période d’essai et de formation ».

Les manifestants ont également appelé à une amélioration de la situation professionnelle des enseignants-chercheurs, pour renforcer leurs droits et de reconnaître leurs contributions scientifiques.

Brahim Bouderbala a exprimé sa compréhension des revendications des manifestants et s’est engagé à œuvrer pour la mise en place d’un cadre législatif qui valorisera l’apport scientifique de cette élite et répondra à leurs attentes professionnelles.

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Budget de l’Etat 2025: bientôt une « loi sociale » pour les étudiants nécessiteux

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a souligné, mercredi 20 novembre, dans ses réponses aux questions des députés de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission de son ministère pour l’année 2025, que son département s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52 % des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Promotion des œuvres universitaires

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 000 lits supplémentaires et à promouvoir les œuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du Foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1,1 million de dinars, ainsi que le Foyer universitaire Ali Belhaouen avec des coûts d’environ 1,3 million de dinars.

Réforme du système LMD

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées.

Quid des doctorants?

Evoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4 259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation

Sur un autre plan, le ministre de l’Enseignement supérieur a souligné que son département œuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en œuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

Avec TAP

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La plateforme numérique de l’OTPP compte, actuellement, 700 projets publics à Jendouba

La plateforme numérique de l’Observatoire Tunisien des Politiques Publiques (OTPP), qui est aujourd’hui dans sa phase pilote, regroupe des données sur 700 projets publics dans le gouvernorat de Jendouba et sur les budgets qui leur sont alloués, c’est ce qui ressort d’un atelier régional organisé, mercredi 20 novembre, à Gafsa, par l’OTPP.

Cette plateforme comporte aussi des données sur les ressources municipales consacrées à la gestion des déchets à l’échelle nationale ainsi que sur 74 études et 52 projets dans ce domaine.

Pour rappel, l’OTPP a été officiellement lancé, en octobre 2024, à Tunis, à l’initiative du think thank « Solidar Tunisie ». Il vise à renforcer le partenariat avec le gouvernement, l’administration et les différents acteurs, afin de produire des analyses et des études précises et qualitatives pour soutenir l’élaboration et le suivi des politiques publiques.

S’agissant de l’avenir de cette plateforme, les experts de l’observatoire participants à l’atelier régional de Gafsa, ont affirmé qu’il y aura recours aux « solutions d’intelligence d’affaires » pour permettre aux usagers de la plateforme de traiter les données disponibles et les transformer en tableaux de bord et graphiques.

Ils ont ainsi appelé tous ceux qui désirent créer un compte sur cette plateforme pour accéder à ses contenus à envoyer une demande à l’OTPP.

Les experts ont par ailleurs souligné l’importance de développer la plateforme pour couvrir les projets publics sur tout le territoire, indiquant que les ateliers régionaux organisés par l’OTPP ont pour objectif de collecter les données nécessaires en coordination avec les autorités régionales et les différents intervenants à l’échelle locale et régionale.

Avec TAP

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Budget de l’Etat 2025: appel à l’amélioration des conditions des étudiants dans les régions

Les députés des deux chambres parlementaires réunies ont souligné, mercredi 20 novembre, lors de l’examen du budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’exercice 2025, la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions des étudiants dans les régions, renforcer les infrastructures universitaires et recruter les enseignants au sein des établissements universitaires.

Dans leurs interventions, les députés ont déploré les inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur entre les différentes régions du pays, qui ont été accentuées par une répartition inéquitable des budgets et des programmes relatifs à la promotion de l’enseignement supérieur, appelant à la nécessité de renforcer l’infrastructure, de construire de nouveaux établissements universitaires à l’intérieur du pays et de parachever les projets bloqués.

Ils ont également soulevé les questions liées à la dégradation des services de restauration, la vétusté de l’infrastructure des foyers et leur faible capacité d’accueil.

Dans le même contexte, les élus ont précisé qu’un grand nombre d’étudiants n’ont pas bénéficié de logements universitaires et ont eu recours aux locaux qui ne sont pas à usage d’habitation, alors qu’un certain nombre d’entre eux se sont vus refuser des bourses universitaires.

Construction de nouvelles universités

Les députés ont appelé à la nécessité de construire de nouvelles universités et de nouveaux foyers universitaires dans certaines régions du pays, d’accélérer l’achèvement de tous les projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique bloqués actuellement et d’augmenter les budgets des services universitaires.

Ils ont souligné que les enseignants universitaires ne sont pas remplacés après leur départ à la retraite, critiquant vivement les conditions fixées par l’autorité de tutelle pour l’obtention d’une bourse universitaire qui exige que le revenu annuel net de la famille au cours de l’année précédente, après soustraction des charges sociales, ne dépasse pas le salaire minimum garanti fixé à moins de 6.000 dinars, appelant à la nécessité d’augmenter le montant de la bourse universitaire.

Formation académique déplorable dans les régions

Certains élus ont qualifié la formation académique au sein des universités tunisiennes dans certaines régions de « déplorable », notant le manque flagrant de cadres spécialisés et l’absence de diversification des cursus de formation.

Ils ont souligné l’importance d’assurer le suivi et le contrôle des universités privées, « surtout que ces établissements n’assurent pas tous un enseignement de qualité » ont-ils soutenu.

Universités privées: gain et rentabilité

« Certains établissements privés font prévaloir le gain et la rentabilité, ce qui n’a pas manqué de causer la détérioration de la qualité de l’enseignement » ont-ils ajouté.

Les députés ont évoqué le phénomène de la prolifération des cours particuliers dans l’enseignement universitaire, soulignant que les tarifs des cours ont atteint des seuils excessifs, dont les parents à faible revenu ne peuvent pas en tirer parti.

Migration des enseignants…

D’autre part, certains élus ont souligné que la plupart des enseignants ont opté pour la migration en raison des faibles salaires qui leur sont proposés et l’absence de motivation, appelant à la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce « phénomène en expansion».

Ils ont, également dénoncé le recours des doctorants à l’emploi précaire, soulignant que le montant de la prime qui leur est versée après deux années consécutives, est inférieur à celui attribué aux familles à revenu limité.

Concernant le volet de la recherche scientifique, les députés ont estimé que ce secteur a connu des problématiques liées au sous-financement, étant donné que le budget actuel qui lui est alloué ne dépasse pas 0,6 % du PIB, alors que les normes internationales recommandent un taux minimal de 2 %.

Avec TAP

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La coopération tuniso-koweïtienne passe à la vitesse supérieure

La Tunisie et le Koweït ont signé, mercredi 20 novembre, dans le cadre des travaux de la 4e session de la Commission mixte tuniso-koweïtienne, une série d’accords portant sur différents domaines.

Parmi ces accords figurent le développement des lignes ferroviaires pour le transport du phosphate, la coopération en matière de météorologie, de climat, de services aériens et l’échange de main-d’œuvre dans le secteur privé.

A l’issue des travaux de la commission au siège de l’Académie diplomatique, à Tunis, les accords ont été signés par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, le ministre des Affaires étrangères du Koweït, Abdallah Ali Abdallah Al Yahya, et des responsables des deux pays.

Ces accords comprennent la signature de :

  • un contrat de prêt pour le projet de rénovation et de développement des lignes ferroviaires destinées au transport du phosphate entre la République tunisienne et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED)
  • un mémorandum d’entente entre l’Académie diplomatique internationale et l’Institut diplomatique « Saoud Al-Nasser Al-Sabah »
  • un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République tunisienne et le gouvernement du Koweït pour la coopération technique dans le domaine de l’accréditation et de l’évaluation de la conformité
  • un programme exécutif pour l’accord de coopération dans le domaine des activités de normalisation entre le gouvernement tunisien et le gouvernement du Koweït pour les années 2025-2026-2027
  • un programme exécutif pour l’accord de coopération industrielle pour 2025-2027
  • un programme exécutif d’un mémorandum d’entente dans le domaine du développement des exportations industrielles pour 2025-2026
  • un programme exécutif pour l’accord de coopération touristique pour 2025-2026-2027
  • un programme exécutif dans le domaine des sports pour 2024-2025-2026-2027.

Avec TAP

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Satisfécit de Giuseppe Perrone sur la coopération migratoire entre la Tunisie et l’UE

« Les réalisations accomplies dans le cadre du programme « THAMM » entre les pays de l’Union européenne et la Tunisie sont positives, importantes et alignées sur l’approche globale de l’UE en matière de migration ».

C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, qui s’exprimait sur les ondes de la radio privée Mosaïque FM, mercredi 20 novembre 2024. Et ce, à l’occasion du lancement d’une nouvelle phase du programme « THAMM Plus » et de la tenue de la septième réunion du Comité de pilotage du programme « Pour une approche globale de la gouvernance de la migration et de la mobilité des travailleurs en Afrique du Nord ».

Et le diplomate européen d’expliquer : « Cette approche repose sur plusieurs piliers, notamment la lutte contre la migration irrégulière, la politique d’asile, le retour volontaire et l’ouverture de voies pour une migration légale ou régulière, afin de garantir le succès de cette vision commune ».

Giuseppe Perrone affirme que « la Tunisie et l’Union européenne ont jusqu’à présent réussi à combattre la migration irrégulière et la traite des êtres humains », ajoute la radio.

L’objectif principal de cette nouvelle phase du THAMM, c’est de concilier le souhait des jeunes Tunisiens d’émigrer légalement et d’améliorer leurs conditions de vie avec les besoins des entreprises européennes à la recherche de ces compétences et talents.

« Ce programme constitue l’un des axes les plus importants de la nouvelle coopération entre l’Union européenne et la Tunisie, et sa mise en œuvre complète ainsi que les conditions de son succès sont essentielles ».

Le programme comprend plusieurs volets : la formation des jeunes, la reconnaissance de leurs diplômes et la facilitation de leur mobilité de la Tunisie vers les pays membres de l’Union européenne.

Pour leur part, les pays de l’UE ont « une responsabilité majeure pour encourager l’obtention de résultats positifs supplémentaires et renforcer davantage le partenariat modèle dans le domaine de la migration entre l’UE et la Tunisie, dans le cadre d’une collaboration fondée sur un bénéfice mutuel pour toutes les parties », a-t-il dit.

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Fraude et dangers : la prolifération des compléments alimentaires non contrôlés inquiète

Thouraya Naifer, secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, a vivement dénoncé la vente en ligne de compléments alimentaires et de remèdes à base de plantes, soulignant les risques sanitaires qu’elle engendre. Lors de son intervention dans l’émission Sbeh Ennès sur Mosaïque FM, elle a mis en garde contre une prolifération alarmante de produits non réglementés.

Le ministère de la Santé travaille actuellement sur une loi visant à encadrer la production et la commercialisation de ces produits, une initiative motivée par l’ampleur croissante de ce phénomène. Cette annonce semble cependant avoir provoqué une hausse soudaine et inquiétante de la vente de ces compléments en ligne, avec des pratiques souvent frauduleuses. Parmi les produits incriminés, certains prétendent, sans fondement scientifique, soigner plusieurs maladies à la fois.

Thouraya Naifer a appelé à l’accélération de la mise en œuvre de ce cadre législatif, insistant sur la nécessité de réglementer non seulement la production, mais aussi la distribution en ligne. Elle a également exhorté les citoyens à faire preuve de prudence, en consultant leur pharmacien avant tout achat de compléments alimentaires, afin de garantir leur sécurité et éviter d’éventuels dangers pour leur santé.

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Budget 2025 : 2,3 Mrds de dinars pour l’Enseignement supérieur

Les députés des deux chambres parlementaires ont entamé, mercredi 20 novembre, l’examen du budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’année 2025, estimé à 2293 millions et 393 mille dinars, contre 2277 millions et 238 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 16 millions et 155 mille dinars.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a précisé, lors de la plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts, que les dépenses de rémunération sont estimées à 71,13% du budget total, les dépenses de gestion à 5%, les interventions à 12,45% et l’investissement à 11,38%.

Le projet de budget du ministère pour l’année 2025 a alloué 1 563 millions 462 000 dinars à l’enseignement supérieur, contre 1 528 millions 772 000 dinars en 2024, soit une augmentation de 2,27%.

Les allocations consacrées à l’enseignement supérieur représentent 68% du projet de budget du ministère, dont 59 millions de dinars pour l’amélioration de l’infrastructure et 12 millions de dinars pour l’acquisition d’équipements.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, le programme de l’enseignement supérieur vise à mettre en place un système de formation répondant aux normes internationales et jouant un rôle de premier plan dans le développement de la société, afin d’impulser l’employabilité des diplômés et l’appui de la gouvernance du secteur de l’enseignement supérieur privé.

Il a ajouté que la réalisation de ces objectifs nécessite l’élaboration d’un guide de référence des offres de formation, la reformulation de leur contenu et l’impulsion des filières prometteuses, la promotion de la culture de l’étudiant entrepreneur et l’activation des structures de l’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notant à cet égard que la plupart des établissements d’enseignement supérieur se sont engagés dans le processus d’accréditation, à l’instar de la plupart des facultés de médecine et d’ingénierie qui ont obtenu l’accréditation académique internationale.

Le ministère œuvrera à étudier les besoins des filières de formation et à résoudre les problèmes en suspens, ajoutant que les efforts de l’enseignement supérieur sont complétés par les efforts de la recherche scientifique en vue d’édifier une économie du savoir.

Les allocations consacrées à la recherche scientifique sur le budget global du ministère en 2025 sont estimées à 204 millions et 787 mille dinars, soit 9% du projet de budget dont 38,7 millions de dinars seront alloués au financement des structures de recherche, 50 millions de dinars au financement des projets de recherche scientifique et de valorisation de la recherche, et 85 millions de dinars à l’amélioration de l’infrastructure des centres de recherche.

Il a souligné qu’une stratégie doit être développée pour soutenir le secteur de la recherche scientifique en se basant sur une vision prospective, en soutenant la culture de la qualité et de l’évaluation et en établissant des partenariats avec des centres d’excellence.

Il a souligné que 54% du budget du ministère pour 2025 est alloué aux œuvres universitaires, sans tenir compte des dépenses salariales.

Il a indiqué que 142 mille étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires, soit 53,25% du total des étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur, ce qui a permis de consacrer 223 millions de dinars aux bourses universitaires destinées aux étudiants, et de fournir 64 mille lits pour les logements universitaires, outre la distribution de 14 millions de repas universitaires annuellement, et la consécration d’une enveloppe de 51 millions 420 mille dinars à l’amélioration de l’infrastructure des établissements des œuvres universitaires.

Il a aussi précisé qu’un montant de 479 millions et 589 mille dinars a été alloué aux activités culturelles et sportives dans le budget 2025, contre 470 millions et 491 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 1,93%.

Il a mis l’accent sur les interventions du programme de leadership et de soutien qui a consacré une enveloppe de 45 millions et 525 mille dinars à la numérisation des services administratifs, l’installation d’un système de cloud numérique pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et la mise en place d’un secteur informatique intégré.

Avec TAP

 

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Abdellatif Mekki, agressé par ses voisins : avis de recherche lancés

Le Parquet près du Tribunal de première instance de Tunis 2 a ordonné l’émission d’avis de recherche contre deux individus soupçonnés d’avoir agressé le secrétaire général du parti « Travail et Réalisation » et ancien ministre de la Santé, Abdellatif Mekki.

L’agression a eu lieu dans la soirée d’hier, lorsque Mekki a déposé une plainte au commissariat de Sidi Béchir, signalant que ses deux voisins s’étaient introduits chez lui pour lui verser une substance chimique sur le corps. Ces deux personnes sont déjà visées par plusieurs plaintes déposées par Abdellatif Mekki au cours de ces deux dernières années, selon des sources proches de l’enquête.

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Budget 2025 – Éducation : proposition pour redonner à l’école publique ses lettres de noblesse

Le renouveau de l’école publique, le développement de l’infrastructure éducative, la régularisation de la situation de plusieurs agents relevant du corps de l’éducation, la réforme du système éducatif et la répression des enseignants et des professeurs qui offrent de cours particuliers. Tels sont les dossiers soulevés par une bonne partie des élus du peuple lors de la séance plénière consacrée à l’examen du budget de la mission de l’Éducation pour l’année 2025.

Tenue dans la soirée du mardi 19 novembre, cette plénière conjointe – Assemblée des représentants du peuple et Conseil national des régions et des districts – s’inscrit dans le cadre de l’examen du budget de l’Etat et plus précisement du ministère de l’Éducation pour l’année 2025.

A l’occasion de cette discussion du budget 2025, plusieurs députés ont, tour à tour, appelé à engager au plus vite des réformes profondes visant à promouvoir la situation de l’enseignement. Tout en pressant le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

A cet effet, ils ont vivement critiqué l’état délabré de ces établissements en mal de personnel éducatif, de ressources limitées et de leur indisposition à accueillir les élèves.

Ils appellent le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

Puis, s’attaquant au dossier de la régularisation du statut des enseignants contractuels et suppléants, des conseillers praticiens en éducation, des surveillants et des ouvriers, ils appellent à ce titre à pourvoir aux postes vacants dans ces fonctions. Et ce, dès lors que bon nombre d’établissements éducatifs souffrent d’un manque de personnel éducatif.

Garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif

Ces appels, ont-ils soutenu, s’inscrivent dans la perspective de garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif. Mais aussi piur renforcer sa capacité à encadrer convenablement les élèves, si bien qu’elle permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Plusieurs députés ont été unanimes à déplorer la réalité du système éducatif en Tunisie, qui, ont-ils estimé, est « en deçà des attentes ». Tout en pointant une tendance effrénée à marginaliser l’enseignement public.

Dans ce contexte, ils se sont interrogés sur l’avenir de l’enseignement public, pressant le gouvernement à engager en urgence une réforme profonde à travers la mobilisation des moyens financiers et humains afin de sauver l’école publique.

Certains députés ont porté leur attention sur la question délicate des mécanismes de contrôle de l’enseignement privé qui n’obéit pas aux programmes tunisiens.

S’attaquer aux causes des « cours particuliers »

Lors de la discussion du budget 2025, les députés estiment que l’enseignement privé prête le flanc à la critique en ce sens qu’il consacre des pratiques discriminatoires à travers lesquelles les apprenants sont évalués en fonction de leurs performances scolaires ou de certains handicaps. Et où les élèves de « niveau moyen », ou souffrant de troubles d’apprentissage, sont interdits d’accéder.

Certains élus ont critiqué ce qu’ils qualifient « de campagne de mesures restrictives et punitives ayant touché les enseignants qui donnent des cours particuliers en dehors des espaces éducatifs ». Tout en appelant à s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène. La solution radicale pour mettre fin à ce phénomène, ont-ils suggéré, serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

La solution radicale pour mettre fin au phénomène de cours particuliers serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

Ils ont évoqué plusieurs facteurs ayant favorisé ce phénomène, citant notamment la surpopulation des classes, le manque d’infrastructure au niveau des salles de classe et de révision, l’horaire d’enseignement intensif, les maigres salaires et les programmes d’enseignement qu’ils jugent « obsolètes ». L’enseignement pilote a encore nourrit les écarts entre les élèves, ont-ils estimé.

Proposition de loi pour lutter contre la violence à l’école

Ainsi, les élus ont exigé : une profonde réforme pédagogique; l’assurance de la protection nécessaire dans le milieu scolaire; et une lutte contre l’abandon scolaire. Surtout que la Tunisie enregistre un chiffre de près de 100 mille élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année.

Un certain nombre de députés issus du secteur de l’éducation a l’intention de proposer un projet de loi qui vise à lutter contre la violence dans les établissements scolaires.

Enfin, les élus ont renouvelé leur appel au ministère afin d’adopter une meilleure gouvernance en luttant contre toutes les formes de corruption.

Avec TAP

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Budget 2025 : Noureddine Nouri promet une réforme globale du système éducatif

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a déclaré, mardi 19 novembre, lors de la séance plénière consacrée à l’examen de la mission de l’Education pour l’année 2025, que des travaux de parachèvement de l’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation vont bon train.

Cette structure aura pour mission de dresser un état des lieux de la situation de l’éducation et de mener une étude approfondie sur les différents volets liés à la réforme de l’éducation, a aussi expliqué le ministre.

Il a ajouté que le ministère va collecter et synthétiser les différentes recherches, études et évaluations menées au sujet de la réforme du système éducatif avant de les soumettre au regard du Conseil supérieur de l’éducation.

Statut des enseignants contractuels et des professeurs suppléants

Répondant aux interrogations des députés sur la question du recrutement des enseignants, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens de l’éducation, le ministre a indiqué que des critères objectifs seront retenus lors de la régularisation de la situation des agents contractuels avec le ministère de l’Education. Tout en ajoutant que les catégories visées par cette opération ont été bel et bien identifiées.

Cette étape devra précéder une régularisation « progressive », a-t-il dit, de leur statut conformément aux budgets publics.

Dans ce contexte, il a annoncé que les textes juridiques régissant le dossier de régularisation du statut des enseignants contractuels et des professeurs suppléants sont fin prêts ainsi que les fonds nécessaires qui ont été alloués à cette fin.

Quid du dossier des conseillers praticiens, des encadreurs et des agents des laboratoires

Evoquant le dossier des conseillers praticiens, des encadreurs et des agents des laboratoires, le ministre a souligné que les travaux sont en cours au sein d’une commission relevant de la présidence du gouvernement. Et ce afin de régler ce dossier sur la base des règles de justice et d’équité et conformément aux dispositions de la loi.

Il a également souligné que le département œuvre de concert avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à élaborer un cadre réglementaire pour la création d’un master professionnel en sciences de l’éducation.

Ce master s’inscrit dans la lignée des efforts visant à développer les modes et les mécanismes de recrutement des enseignants du préparatoire et du secondaire, toutes disciplines confondues. Et ce, afin de professionnaliser l’enseignement, d’optimiser les ressources, de renforcer la compétence des enseignants et promouvoir ainsi la qualité de leur formation.

Un système informatique intégré dédié aux ressources humaines

Noureddine Nouri a, en outre, indiqué que son département se fixera comme objectif de garantir une répartition équilibrée au niveau du personnel du corps enseignant, des cadres de gestion et de supervision pédagogique et des ouvriers opérant au sein des établissements éducatifs.

Il a promis à ce titre de mettre sur pied un système informatique intégré dédié aux ressources humaines qui permette d’assurer le traitement et le suivi au double plan central et régional.

La réforme du système éducatif s’impose

S’attardant sur la situation du système éducatif malgré les nombreux acquis engrangés depuis des décennies, le ministre a avoué la nécessité d’une réforme globale pour ce secteur devenu en mal de pouvoir répondre aux besoins de l’individu et de la société et qui n’est plus au fait des mutations rapides que connaissent les systèmes éducatifs d’aujourd’hui.

Oui. Une réforme s’impose. Elle est une « nécessité impérieuse », a fait savoir le ministre. Tout en plaidant en contrepartie en faveur d’une approche « systémique » selon une vision renouvelée qui soit en mesure de consacrer un système éducatif équitable et de qualité conforme aux standards internationaux en la matière.

Améliorer les services d’hébergement

Côté infrastructure, le ministre a promis de veiller à améliorer les services d’hébergement et d’accueil des élèves au sein des établissements éducatifs dans les différentes régions du pays, de développer les services de transport scolaire et de garantir la bonne gouvernance des offices et bureaux des services scolaires.

En réponse au phénomène de l’échec scolaire, le ministre a souligné que son département a élaboré un plan d’action selon une démarche participative, centré sur la prévalence de l’intérêt supérieur de l’élève et l’encadrement des élèves à risque d’échec scolaire.

Dans cette perspective, a-t-il ajouté, le département tâchera de renforcer la prise en charge psychosociale et de mobiliser des psychologues. Citant à ce propos le recrutement de 31 psychologues au titre du budget de l’année 2025.

Evaluation des établissements éducatifs

Volet lutte contre les déviances au sein du milieu scolaire, le ministre a affirmé que le département œuvrera au renforcement du système de prévention contre ces fléaux qui menacent les institutions éducatives, dont notamment la montée en puissance de la violence scolaire et la drogue.

Dans ce contexte, il a souligné que tous les établissements éducatifs seront évalués selon les normes internationales en vigueur afin de décrypter les insuffisances et les lacunes qui font obstacle à l’amélioration de leur rendement administratif et financier.

Pour ce faire, il a dévoilé une stratégie visant à instaurer des mécanismes d’auto-évaluation des performances et à exploiter les rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes afin de tirer le meilleur bénéfice des recommandations qu’ils contiennent.

Avec TAP

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Agression d’Abdellatif El Mekki : des brûlures chimiques et une enquête urgente demandée

Le secrétaire général du parti « Âmal w Injaz », Abdellatif El Mekki, ancien candidat à la présidentielle d’octobre 2024, a été agressé à son domicile le 20 novembre 2024. Selon le communiqué officiel du parti, Abdellatif El Mekki a subi des brûlures chimiques graves aux yeux, au visage et au cou, nécessitant son transport d’urgence à l’hôpital des grands brûlés.

L’agression aurait été perpétrée par un voisin d’El Mekki, déjà impliqué, avec ses frères, dans plusieurs attaques antérieures contre le secrétaire général et sa famille. Malgré plusieurs plaintes déposées par El Mekki, le parti déplore l’inaction des autorités judiciaires et sécuritaires, qui n’ont pas pris ces menaces au sérieux. Le parti « Âmal w Injaz » souligne que cette négligence a permis à l’agresseur de poursuivre ses attaques. Ce qui suscite des interrogations sur le soutien dont bénéficient les agresseurs.

Le parti a réitéré sa demande d’enquête urgente pour éclaircir les circonstances de ces agressions répétées et garantir la sécurité des citoyens. Il appelle également à une application stricte et équitable de la loi pour éviter tout abus de pouvoir.

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Symposium « point d’accessibilité » : inclusion des personnes de mobilité réduite

Conscients de leur responsabilité sociale, le laboratoire de recherche Systèmes intelligents pour l’ingénierie et la santé (Lab SETIT) et l’association WAFA pour la sauvegarde des personnes handicapées d’El Hencha organisent, à l’Institut Supérieur de Biotechnologie de Sfax (ISBS), le premier symposium national intitulé « Point d’Accessibilité ».

Cet événement réunira pour la première fois des psychologues, des experts en éducation spécialisée du Centre International de la Promotion des Personnes Handicapées (CIPPH), des industriels, des chercheurs en nouvelles technologies issus des universités tunisiennes, ainsi que des personnes en situation de handicap et leurs parents.

L’objectif principal du symposium est de mettre à profit le savoir et le savoir-faire des compétences tunisiennes (universitaires, industriels, experts du CIPPH) au service des besoins des personnes en situation de handicap et d’écouter leurs parents.

Le symposium se concentrera sur deux thématiques clés : le droit des personnes handicapées à la technologie et la technologie au service des personnes handicapées. Une table ronde clôturera l’événement, visant à élaborer une feuille de route pour établir un écosystème fondé sur des collaborations favorisant l’innovation.

 

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Affaire Abir Moussi : l’ombre de l’article 72 et la menace de la peine de mort

Le Parti Destourien Libre (PDL) a tenu un point de presse le mardi 19 novembre 2024, au cours duquel il a dénoncé plusieurs irrégularités qui auraient entaché l’affaire concernant le bureau d’ordre. Le parti remet en question la décision de clore l’enquête et de renvoyer l’affaire à l’article 72 du Code pénal. 

Mohamed Ali Bejaoui, avocat, et membre du comité de la défense d’Abir Moussi  a ajouté que l’affaire d’Abir Moussi est de nouveau sur la table, mentionnant l’article 72 qui pourrait conduire à la peine de mort. Il s’est interrogé sur les nouveautés dans cette affaire, précisant qu’aucun élément ne justifie une telle peine. Bejaoui a affirmé qu’ils interjetteraient appel de cette décision et qu’ils suivraient de près l’affaire pour s’assurer que justice soit rendue à Abir Moussi.

Même constat pour Mohamed Karim Krifa, qui lui aussi, a  indiqué que le juge avait décidé de clore l’enquête et de renvoyer l’affaire à l’article 72. Cela soulève des questions sur la nature des verdicts rendus et les motivations derrière ceux-ci.

Par ailleurs, Thameur Saad, membre du PDL, a déclaré que la santé d’Abir Moussi est préoccupante, soulignant qu’elle est emprisonnée depuis plus d’un an. Il a évoqué des points de similitude  entre les événements historiques liés à des personnalités politiques ( Ghandi, Nelson Mandela…)  et ceux de la situation actuelle notamment le cas de Abir Moussi.  Thameur Saad a rappelé que des figures comme Habib Bourguiba et Hédi Nouira étaient des avocats ayant joué un rôle crucial dans l’histoire de la Tunisie.

Il a établi des parallèles entre Abir Moussi et Habib Bourguiba, notant que ce dernier avait réussi à unir les Tunisiens en tant que destourien. 

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Bassem Trifi appelle à accepter la pluralité idéologique et politique

Le président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, Bassem Trifi a déclaré sur les ondes de Mosaïquefm, que « le discours officiel de l’État ne reflète pas la réalité des libertés en Tunisie ».

Il a précisé que bien que le discours officiel affirme que les libertés sont garanties et qu’il n’y a pas de retour sur les acquis, les affaires judiciaires et les procès se multiplient en raison des manifestations et de l’expression d’opinions politiques.

Bassem Trifi a souligné que les renvois devant diverses équipes d’enquête et juridictions de plusieurs militants sociaux, politiques et syndicaux montrent que la situation des libertés est remise en question.

Il ajoute que les jeunes d’aujourd’hui sont poursuivis pour avoir manifesté contre les atrocités commises à Gaza par l’entité sioniste, tandis que plusieurs travailleurs ont été traduits en justice pour avoir dénoncé la politique d’un investisseur étranger qui a licencié leurs collègues.

Il a appelé à mettre fin à toutes les poursuites contre les militants politiques, civils, sociaux et syndicaux, ainsi qu’à cesser de criminaliser l’exercice des droits et des libertés tout en acceptant la pluralité idéologique et politique.

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