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Les flux de capitaux vers les marchés émergents vont-ils s’accélérer ?

Malgré la volatilité persistante, les flux de capitaux vers les marchés émergents (ME) était favorable. Cette évolution s’explique par le cycle d’assouplissement monétaire mondial mené par la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE), ainsi que par les mesures de relance massives annoncées par Pékin en septembre. Il est important de noter que ces conditions favorables sont apparues après plusieurs trimestres d’un environnement plus difficile suite au resserrement monétaire agressif qui a eu lieu dans les principales économies avancées en 2022.

Le contexte macro-économique mondial plus positif pousse les capitaux vers les marchés émergents. Selon l’Institute of International Finance (IIF), les entrées de portefeuilles non-résidents vers les marchés émergents, qui représentent les allocations des investisseurs étrangers aux actifs publics locaux, ont connu un changement significatif, passant d’un territoire négatif à un territoire positif fin 2023. Ces entrées ont conduit à une reprise qui se reflète dans les rendements robustes des différentes classes d’actifs des marchés émergents depuis leur point bas en octobre 2023, avec notamment des gains de 20,2 % pour les actions (MSCI EM) et de 19,6 % pour les obligations (JP Morgan EMBI Global).

 

Entrées de portefeuille des non-résidents vers les marchés émergents (moyenne sur 6 mois, milliards USD, 2017-2024)

Sources: Haver, IIF, QNB analysis

Selon nous, les flux de capitaux vers les marchés émergents pourraient encore s’accélérer, malgré les chocs potentiels liés aux conflits commerciaux et à l’utilisation de la politique économique comme arme. Trois facteurs principaux soutiennent les perspectives d’augmentation des flux de capitaux vers les marchés émergents :l’assouplissement continu des politiques des principales banques centrales, l’évolution positive des principaux moteurs de croissance en provenance de Chine et l’amélioration globale des déséquilibres macroéconomiques des marchés émergents, ainsi que la crédibilité de leur politique..

Premièrement, les changements de taux d’intérêt dans les économies avancées devraient favoriser les investissements dans les marchés émergents, car le cycle d’assouplissement des principales banques centrales s’intensifie au cours des prochains trimestres, malgré les inquiétudes liées au populisme budgétaire. En fait, la Fed américaine devrait réduire ses taux directeurs de 75 points de base (pb) l’année prochaine, tandis que la BCE devrait réduire ses taux de 100 pb au cours de la même période. Traditionnellement, les taux d’intérêt sont un moteur majeur des flux de capitaux, les investisseurs cherchant à allouer leurs ressources à des actifs offrant des rendements élevés ajustés au risque. Par conséquent, une réduction des rendements nominaux de référence aux États-Unis et en Europe incite les investisseurs à être plus enclins à allouer à des investissements plus risqués, tels que les actifs des marchés émergents.

 

Pondération des pays de l’indice MSCI EM (% du total, septembre2024)

Sources: Bloomberg, MSCI, QNB analysis

Deuxièmement, la décision des autorités économiques chinoises de prendre des mesures plus globales pour soutenir la croissance et les marchés d’actifs locaux devrait continuer à favoriser les flux de capitaux vers les marchés émergents au cours des prochains trimestres. Cela est essentiel pour stimuler davantage les flux de capitaux vers les marchés émergents, car la Chine est de loin le pays le plus important des principaux indices émergents, tels que le MSCI EM. Après une relance massive englobant des mesures budgétaires, monétaires et réglementaires, le gouvernement chinois a fourni des indications supplémentaires indiquant qu’il est prêt à déployer davantage de mesures si cela s’avère nécessaire pour la croissance et la stabilité financière. Cela devrait raviver l’ambition des investisseurs chinois nationaux et attirer les investisseurs étrangers sous-exposés aux marchés d’actions et de titres à revenu fixe chinois

Troisièmement, les fondamentaux macroéconomiques sont actuellement plus solides dans la plupart des pays émergents. Plusieurs économies avancées ont accumulé de graves déséquilibres en raison de mesures de relance excessives suite à la pandémie et au conflit russo-ukrainien, ce qui a entraîné des problèmes tels qu’une dette publique élevée et une inflation instable. En revanche, la plupart des pays émergents ont fait preuve de prudence dans la gestion de leur marge de manœuvre budgétaire, afin d’éviter une accumulation excessive de dettes ou une vulnérabilité extérieure accrue. En conséquence, plusieurs pays émergents ont gagné en crédibilité politique, ce qui accroît l’attrait de leurs marchés.

 

Globalement, après une période de faibles entrées de capitaux dans les marchés émergents, les perspectives macroéconomiques mondiales plus positives devraient soutenir une accélération des flux. Cette évolution devrait être alimentée par l’assouplissement continu des politiques de la Fed et de la BCE, par une croissance plus forte en Chine et par des conditions intérieures plus robustes dans la plupart des principaux marchés émergents.

D’après analyse QNB

 

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Les recettes touristiques en progression de 6,3% au 20 novembre 2024

Les recettes touristiques cumulées ont enregistré une augmentation de 6,3%, atteignant 6,6 milliards de dinars à la date du 20 novembre 2024, d’après les derniers indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette progression marque une dynamique positive dans le secteur touristique, essentiel pour l’économie tunisienne.

Outre les recettes touristiques, les revenus du travail ont également affiché une évolution positive de 2,7%, atteignant 7 milliards de dinars à la date du 20 novembre 2024, contre 6,8 milliards de dinars à la même période l’année précédente. Cette hausse reflète une amélioration des transferts de fonds des travailleurs expatriés et des gains issus du marché du travail en Tunisie.

Augmentation des services de la dette extérieure de près de 24%

Les services de la dette extérieure ont connu une hausse de près de 24%, dépassant les 13 milliards de dinars au 20 novembre 2024. Cette évolution montre une gestion accrue des obligations internationales de la Tunisie, malgré les défis économiques mondiaux.

Stabilité des avoirs nets en devises : 24,8 milliards de dinars

Les avoirs nets en devises sont restés pratiquement inchangés, se maintenant à 24,8 milliards de dinars, soit l’équivalent de 112 jours d’importations. Cette stabilité offre un coussin de sécurité face aux fluctuations des marchés mondiaux et assure la liquidité nécessaire pour les échanges extérieurs.

Baisse du volume global du refinancement de 12,9%

En effet, le volume global du refinancement a enregistré une réduction de 12,9%, passant de 13,4 milliards de dinars au 22 novembre 2023 à 11,7 milliards de dinars actuellement. Cette diminution souligne un ajustement dans les besoins de liquidité, ainsi qu’une évolution des politiques monétaires visant à maîtriser l’inflation et les flux financiers.

Avec TAP

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TANDEM DigiArt : Les Lauréats tunisiens qui brillent à Bruxelles

Vendredi 22 novembre 2024, à Bruxelles (Belgique), l’Union Européenne a récompensé cinq journalistes tunisiens dans le cadre du concours TANDEM DigiArt.

Ce prestigieux concours valorise les productions journalistiques axées sur des projets financés par l’UE dans neuf pays arabes.

Les lauréats dans la catégorie reportage

Dans la catégorie reportage, deux journalistes tunisiens ont reçu des prix :

  • Said Akrout, de Radio Tataouine.
  • Mokhtar Ben Jediane, collaborateur de l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), bureau de Tataouine.

Le jury a salué leur travail pour sa qualité et son impact.

Des distinctions dans la catégorie académique

Dans la catégorie académique, le jury a attribué le prix à :

  • Nour Hamdi, photojournaliste indépendant.
  • Amira Dridi, journaliste au sein de Dar Assabah.

Ces journalistes ont impressionné les membres du jury grâce à leur capacité à mettre en lumière des initiatives inspirantes.

Une collaboration primée dans la catégorie journaliste

Enfin, dans la catégorie journaliste, le concours a honoré Aymen Mehrezi, de Radio Sabra FM, pour son œuvre réalisée en tandem avec une journaliste jordanienne. Cette collaboration incarne l’esprit de coopération et d’échange culturel que le concours promeut.

Un concours pour valoriser les initiatives d’autonomisation

Le concours TANDEM DigiArt célèbre des œuvres journalistiques qui relatent les initiatives financées par l’Union Européenne dans le voisinage sud. Le thème de cette année, « L’autonomisation sous toutes ses formes », met en avant les réussites des jeunes professionnels ainsi que l’impact de l’éducation et du travail sur les individus et les communautés.

Ces distinctions reflètent l’engagement des journalistes tunisiens à promouvoir des projets significatifs et à inspirer les générations futures.

(Source : TAP)

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Marokko – Verbraucherpreisindex im Oktober 2024 gesunken.

InflationPreisrückgang um durchschnittlich 0,3%. Lebensmittel um 0,5% gegenüber Vormonat gesunken. Im Jahresvergleich liegt die Inflation bei 2,4% Rabat – Das Hohe Kommissariat HCP hat die aktuellen Zahlen zum Verbraucherpreisindex VPI veröffentlicht. Der Verbraucherpreisindex (VPI) in Marokko habe im Oktober 2024 einen Rückgang um 0,3 % gegenüber dem Vormonat verzeichnet. Diese Entwicklung resultiere aus einem Rückgang […]

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Projets structurants: Analyser le concept pour apprécier sa portée actuelle en Tunisie

Ces derniers jours, on parle de plus en plus de projets structurants. Ce concept, largement diffusé, est loin d’être suffisamment précis. Selon le dictionnaire français, un projet est dit structurant s’il est «bénéfique en termes d’implication, de synergie et de développement ». Une définition certes valable, mais non moins ambigüe. Sans prétendre procéder à une redéfinition des projets structurants, nous allons essayer d’analyser ce concept pour apprécier sa portée actuelle en Tunisie.

Primo, est-ce que les projets structurants sont nécessairement de grands projets ?

La réponse est non. Alors que les grands projets sont ceux qui « posent des difficultés particulières en raison de l’état des connaissances, de l’avance- ment technologique ou de l’utilisation de ressources importantes, exigeant ainsi une gestion intégrée », les projets structurants ne dépendent pas de besoins importants en termes de connaissances, de technologie et de ressources. Toutefois, les projets structurants nécessitent également une gestion intégrée et posent des difficultés importantes plutôt liées à la conception, l’adhésion et la durabilité.

Secundo, est-ce que les projets structurants sont obligatoirement matériels ?

La réponse est toujours non. Les projets structurants peuvent être matériels et/ou immatériels. A titre d’exemple, la réforme de la justice, avec ses composantes matérielles et immatérielles, est un projet structurant.

Tertio, est-ce que la nature structurante d’un projet est liée au niveau hiérarchique de l’autorité en charge du projet ? La réponse est oui. Par exemple, la mise en place d’un nouveau système de collecte et de gestion des déchets dans une commune est un projet structurant pour cette dernière, mais il ne l’est pas pour l’autorité régionale et encore moins pour le pouvoir central.

Un projet structurant est « un ensemble d’actions coordonnées qui, indépendamment de leur taille (grande ou petite) et de leur nature (matérielle ou immatérielle), permettent à l’autorité en charge de matérialiser sa vision et de réaliser ses objectifs avec un haut niveau d’implication et une forte synergie des acteurs concernés. Le tout en vue de favoriser le développement du pays ».

Enfin et pour mieux cerner ce concept, il ne faut pas oublier le mot projet. Il s’agit d’un ensemble d’actions coordonnées poursuivant un objectif précis et reposant sur une vision clairement définie.

En somme, on peut prudemment s’aventurer à donner une définition du terme projet structurant au niveau national. Un projet structurant est « un ensemble d’actions coordonnées qui, indépendamment de leur taille (grande ou petite) et de leur nature (matérielle ou immatérielle), permettent à l’autorité en charge de matérialiser sa vision et de réaliser ses objectifs avec un haut niveau d’implication et une forte synergie des acteurs concernés. Le tout en vue de favoriser le développement du pays ».

Pour apprécier la portée en Tunisie de ce concept, nous allons essayer de procéder à une analyse basée sur les trois plus importantes orientations/projets.

De prime abord, il faut souligner qu’en l’absence d’un document stratégique publié concernant ces orientations, notre tâche sera extrêmement difficile, mais elle demeure intéressante.

Orientation/Projet 1 : Un système de redistribution équitable

Dans ce cadre, on recense quatre principales actions, à savoir ; assainir les circuits de distribution, abolir toutes formes de travail précaire, récupérer l’argent spolié durant les dernières années et l’affecter aux zones les plus pauvres et procéder à un transfert de revenus en faveur des plus démunis.

Assainir les circuits de distribution : Cette action a pour objectif de lutter contre la spéculation et le monopole d’une part et la maitrise des prix de vente de l’autre. Les deux principales actions prévues sont: arrêter les prix de vente de certains produits de large consommation (hors produits subventionnés) et multiplier les opérations de contrôle. En théorie, il s’agit d’actions coordonnées pouvant contribuer à l’atteinte de l’objectif poursuivi.

En dehors des opérations de contrôle et pour que cette action soit structurante, il faut que l’action « fixation des prix de vente» soit bénéfique en termes d’implication, de synergie et de développement. La logique d’intervention retenue repose essentiellement sur le prix de vente à la consommation qui doit être appliqué par tous. Celui-ci ne donne aucune précision sur le traitement prévu au coût de production et des marges bénéficiaires « acceptées ».

Or, la structure des coûts dépend des charges directes et indirectes. Les charges directes peuvent être différentes d’une entreprise à l’autre, souvent par rapport à la taille de l’entreprise qui agit sur le prix des matières premières et consommées (une grande entreprise peut acheter des intrants à un prix beaucoup plus avantageux étant donné la quantité commandée). Il s’agit de même pour les charges indirectes qui varient selon la taille, la qualité de management de l’entreprise, ainsi que les quantités produites et commercialisées.

Ainsi, la logique de fixation des prix à la consommation est bénéfique aux consommateurs et dans le meilleur des cas, aux grandes entreprises. Néanmoins, cette logique est assez souvent défavorable aux petits producteurs/ exploitants et elle risque de compromettre l’orientation de base, soit un système de redistribution équi- table. Pour mieux servir cette orientation, il est plus opportun d’indexer cette action sur la marge bénéficiaire qui ne compromet pas la viabilité des producteurs/exploitants et les oblige à diversifier leur stratégie de vente au-delà d’une politique des prix en puisant dans l’innovation et le marketing.

Abolir toutes formes de travail précaire : Les actions prévues pour cet axe concernent la régularisation de la situation d’agents publics et la révision du code du travail. Il s’agit de mesures certes nécessaires, mais certainement pas suffisantes. En attendant le nouveau code du travail, deux raisons principales limitent la portée de cette action.

Premièrement, elle se limite au secteur formel, voire public. Deuxièmement et en l’absence d’une révision conséquente du SMIG, le changement du cadre contractuel (CDD vs CDI) n’a pas d’incidence (hors contractualisation des agents publics) sur le salaire et donc sur le pouvoir d’achat qui est la composante essentielle de la précarité. Pour qu’elle soit structurante, cette action doit être mieux coordonnée en s’attaquant à l’ensemble des travailleurs d’une part, et en engageant une révision importante du SMIG pour briser la chaine de précarité à l’emploi d’autre part.

Récupérer l’argent spolié durant les dernières années et l’affecter aux zones les plus pauvres: Il est actuellement difficile, voire impossible, de se prononcer sur le caractère structurant de cette action, étant donné qu’une année après la mise en œuvre de cette mesure, ses résultats sont toujours très loin des objectifs annoncés.

Procéder à un transfert de revenus en faveur des plus démunis : Cette action comprend tout ce qui précède, avec en plus des mesures sociales et fiscales. Il s’agit de la hausse des allocations au profit des familles nécessiteuses et de la révision de l’imposition des revenus en faveur des plus faibles tel que prévu par le PLF 2025. Du point de vue analytique, ces mesures contribuent à l’orientation annoncée. En pratique, l’impact de ces mesures reste faible, com- paré aux pertes en pouvoir d’achat provoquées par une inflation devenue structurelle. Selon les chiffres publiés par la BVMT le 5 novembre 2024, « les indicateurs d’activité des sociétés cotées, sur les 9 premiers mois de l’année 2024, font ressortir un revenu global en hausse de 3,6% par rapport à la même période de l’année 2023 ». Une performance qui dépasse celle de l’économie nationale (taux de croissance d’environ 1%) et de très loin le pouvoir d’achat des ménages, ravagé par une inflation d’environ 7%.

Orientation/Projet 2 : Un rythme d’exécution des investissements publics accéléré

Ce projet dispose d’une note d’orientation publiée le 7/11/2024 sur la page de la présidence du gouvernement. De manière globale, ce projet vise l’accélération d’exécution d’environ 1226 projets dits « en suspens». Trois principaux axes d’intervention sont retenus à savoir : l’allègement des procédures administratives, l’amélioration de la gouvernance et la mobilisation de financements extérieurs. Le tout en attendant une loi horizontale et globale d’incitation des investissements publics et privés.

Ce cadre de référence répond parfaitement à la logique structurante au sens de bénéfice d’implication et de synergie, si on se réfère à la note envoyée par la présidence du gouvernement aux autorités compétentes et qui comprend une série de mesures à appliquer. Toutefois, ce projet reste exposé à deux interrogations importantes.

Premièrement, l’accélération des projets publics est présentée comme une fin en soi, sans indication claire sur le mécanisme de priorisation des projets, d’actualisation (plusieurs projets datent de longtemps et peuvent perdre sensiblement de leur pertinence) et d’impact attendu. Ces éléments peuvent réduire le bénéfice en termes de développement de ces projets. Ce premier point ne doit pas être négligé, surtout que cette orientation prévoit l’augmentation de la part des financements extérieurs (y compris les délais de grâce), ce qui entrainera une augmentation importante du niveau d’endettement (surtout du service de la dette). Selon les données de la Banque centrale, la charge de la dette extérieure « a absorbé cette année la totalité des recettes en devises générées par le tourisme et les transferts de la diaspora ».

Pour que cette orientation soit structurante, il aurait été souhaitable qu’au niveau de la gouvernance, un système de priorisation et d’évaluation d’impact soit mis en place pour mieux cibler non seulement l’accélération de l’exécution, mais surtout l’optimisation des projets en termes d’impact sur la croissance et le développement. Le cas de l’Egypte en dit long sur les besoins de financements extérieurs additionnels et récurrents quand le rendement des grands projets d’infrastructures tarde à venir, alors que le pays est rattrapé par des charges d’endettement élevé.

Orientation/Projet 3 : Compter sur soi

Cette orientation indiscutable repose sur une idée très simple: le recours à des financements extérieurs ne doit en aucun cas compromettre les choix politiques du pays et sera systématiquement écarté s’il s’avère contradictoire à ces choix. Bien évidemment, le cas FMI est l’exemple par excellence de cette orientation.

A court terme, la Tunisie a réussi à maintenir ses avoirs en devises à un niveau acceptable (plus de 110 jours d’importation), tout en réduisant son déficit commercial et en honorant ses engagements extérieurs (remboursement de la dette extérieure).

Il doit également accorder un intérêt important à la réduction du déficit de la balance énergétique face à un marché fluctuant et à une sécurité alimentaire fragilisée par les changements climatiques.

Or, et pour qu’il soit structurant (il s’inscrit dans une logique de développement durable à moyen et long terme), ce projet doit se concentrer sur des ressources additionnelles pour l’investissement public (titre II du budget générateur de croissance et de développement) financées par des ressources internes (de préférence l’épargne nationale) et un recours limité aux financements extérieurs (à des taux d’intérêts faibles si nécessaire). Il doit également accorder un intérêt important à la réduction du déficit de la balance énergétique face à un marché fluctuant et à une sécurité alimentaire fragilisée par les changements climatiques.

Hormis la bonne volonté, on est toujours loin d’un projet structurant au niveau budgétaire et économique. Les chiffres sur l’endettement extérieur, les taux d’épargne et d’investissement et les taux d’intérêt ne permettent pas de qualifier cette orientation de structurante.

Les projets structurants sont un outil très intéressant des politiques publiques. Ils peuvent contribuer fortement à une dynamique de changement compatible avec les orientations des pouvoirs publics. Toutefois, ils doivent répondre à plusieurs critères et posent d’importantes difficultés au niveau de la conception, de la mise en œuvre et du monitoring.

Plusieurs pays ont tenté des expériences similaires de restructuration et ont malheureusement connu un échec attesté. L’exemple le plus flagrant est la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev, à tel point que les mauvaises langues occidentales se sont déchainées, fin des années 80 du siècle dernier, racontant ironiquement que « Staline et Brejnev étaient réunis au ciel pour écouter Gorbatchev prononçant son discours à la Douma et qui ne cessait de répéter le mot perestroïka (restructuration ou reconstruction). Surpris, Staline se tourna vers Brejnev et lui posa la question: reconstruction, reconstruction… mais de quoi parle ce monsieur, t’as construit quelque chose ? ».

Par Hatem Mliki, expert en gouvernance et développement régional

Cette analyse est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n° 907 du 20 novembre au 4 décembre 2024 

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Marokko – Teilnehmer an Fußball-Afrikameisterschaft CAF 2025 stehen fest.

afrikanischer Fußball24 Nationen werden bei der Fußball-Afrikameisterschaft der Herrn CAF 2025 in Marokko antreten. Kairo – Rund ein Jahr vor Tournierbeginn stehen die Teilnehmer der Fußball-Afrikameisterschaft der Herrn, die CAF 2025, nun fest. Vom 21. Dezember 2025 bis zum 18. Januar 2026 werden 24 afrikanische Fußballnationalmannschaften um den kontinentalen Titel spielen. Gastgeber wird das nordafrikanische Königreich […]

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Marokko – Temperaturen steigen teils über 30 °C

HitzeWetterdienst weist auf steigende Temperaturen in weiten Teilen des Landes hin. Rabat – Auch in Marokko geht es auf Ende November zu und im hohen Atlas liegt sogar an mehreren Stellen des Hochgebirges Schnee. Zugleich veröffentlicht der marokkanische Wetterdienst, die Direction générale de la météorologie (DGM) einen Wetterhinweis, der auf ansteigende Temperaturen aufmerksam machen soll. […]

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Algerien – Kritischer Schriftsteller Boualem Sansal verhaftet.

SansalNach Veröffentlichung seines neuen Buches mit Kritik am algerischen Regime und der territorialen Legitimation Algeriens wird der mehrfach prämierte Schriftsteller Boualem Sansal am Flughafen Algier verhaftet. Algier/Paris – Die jüngste Verhaftung des Schriftstellers Boualem Sansal sorgt für Aufsehen und Kontroversen sowohl in Algerien als auch in Frankreich. Boualem Sansal, bekannt für seine kritischen Schriften gegen […]

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G20 et l’ONU : taxer les plus riches et lutter contre l’évasion fiscale

Ce mois-ci, le monde pourrait assister à un changement radical dans le paysage politique international, à la suite d’une déclaration sans précédent des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro en faveur de l’imposition des super-riches. Une nouvelle convention des Nations unies pour la coopération fiscale permettrait de remédier à l’échec du système de gouvernance internationale fondé sur des règles.

Le communiqué final inédit des chefs d’Etat du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil, marque une étape importante dans la quête mondiale d’une fiscalité équitable et progressive. Sous le leadership du Brésil, pour la première fois dans l’histoire de ce club d’économies riches, le G20 s’est engagé à promouvoir une coopération inclusive et efficace.

Pourquoi est-ce important pour l’Afrique ?

Chaque année, c’est à un véritable hold-up qu’on assiste. Car chaque année, l’Afrique est dépouillée de quelque 90 milliards de dollars par an en flux financiers illicites, auxquels s’ajoutent environ 220 milliards de dollars en raison d’allégements fiscaux qui profitent de manière disproportionnée aux super-riches. C’est le constat qu’a fait, en octobre dernier, Patrick Olomo, conseiller politique de l’Union Africaine lors des réunions du FMI et de la Banque mondiale qui se sont tenues à Washington en octobre.

Si le continent ne parvient pas à élargir son assiette fiscale et à augmenter ses ressources, il lui sera encore plus difficile de faire face aux crises simultanées provoquées par la guerre, le changement climatique et l’insécurité alimentaire.

Ces fonds pourraient pourtant servir à financer la transition climatique, les infrastructures, l’éducation et les besoins urgents en matière de santé. Si le continent ne parvient pas à élargir son assiette fiscale et à augmenter ses ressources, il lui sera encore plus difficile de faire face aux crises simultanées provoquées par la guerre, le changement climatique et l’insécurité alimentaire. D’autant que si l’Afrique est remarquablement diversifiée, y compris en termes de revenus, elle concentre 33 des 45 pays les moins avancés selon la liste des Nations unies. Et 20 de ces pays africains à faible revenusont aux prises avec des niveaux d’endettement élevés, voire au bord de la faillite.

Voyez l’Angola, dont la ministre des Finances, Vera Daves de Sousa, a déclaré que l’ensemble des recettes fiscales du pays ne suffisaient qu’à payer les salaires des fonctionnaires et à assurer le service de la dette.

Même sentiment d’impuissance au Nigéria, où le ministre de la justice, Lateef Fagbemi estime que le pays perdait en moyenne 18 milliards de dollars par an à cause des flux financiers illicites.

Quant à l’Afrique du Sud, elle aura perdu 20 milliards de dollars par an en raison de l’évasion fiscale des super-riches entre 2009 et 2018.

Ce n’est pourtant pas une fatalité. Pour augmenter la collecte de recettes, les pays africains devraient améliorer l’« espace fiscal » en taxant équitablement les multinationales opérant sur le continent, les services transfrontaliers, ainsi que les plus riches, un segment restreint mais croissant de la population qui est largement sous-imposé.

Ce n’est pourtant pas une fatalité. Pour augmenter la collecte de recettes, les pays africains devraient améliorer l’« espace fiscal » en taxant équitablement les multinationales opérant sur le continent, les services transfrontaliers, ainsi que les plus riches

L’accumulation de la richesse dans les mains des oligarques est remarquable : selon le rapport Henly & Partners sur la richesse en Afrique en 2024, « le continent compte 135 200 millionnaires, 342 détenteurs de fortunes dépassant la centaine de millions, et 21 milliardaires, avec une richesse combinée de 2,5 trillions de dollars ». Cinq pays représentent 90 % des milliardaires du continent : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Kenya, le Nigeria et le Maroc.

Ces personnes délocalisent facilement leur richesse, la répartissant sur différents actifs dans différentes juridictions, la dissimulant derrière une multitude de sociétés, de trusts et d’autres arrangements juridiques. Une grande partie de cette richesse se retrouve sur le marché de l’immobilier de luxe des grandes villes du Nord. Ils exploitent les failles du système pour alimenter la machine vorace de l’accumulation de richesses à l’étranger.

Le continent compte 135 200 millionnaires, 342 détenteurs de fortunes dépassant la centaine de millions, et 21 milliardaires, avec une richesse combinée de 2,5 trillions de dollars ». Cinq pays représentent 90 % des milliardaires du continent : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Kenya, le Nigeria et le Maroc.

L’extrême concentration des richesses et l’impunité ont été révélées dans de nombreux scandales financiers, obligeant l’OCDE à examiner comment corriger les distorsions mondiales après la crise mondiale de 2008. Néanmoins, après dix années de négociations, l’accord qui en a découlé sous la tutelle du G20 (les 20 pays les plus riches du monde) et de l’OCDE, est une déception pour les pays émergents qui étaient à l’origine même du processus. Il est aujourd’hui à craindre que l’extrémisme populiste ne capitalise sur les promesses non tenues, exploitant le mécontentement issu de cette désillusion.

C’est pourquoi l’Union africaine et d’autres pays en développement, insatisfaits des résultats de la « solution des deux piliers » proposée par l’OCDE en 2021, ont uni leurs forces pour exiger le déplacement des négociations fiscales internationales vers les Nations unies.

La convention-cadre des Nations unies sur la coopération fiscale internationale, qui est sur le point d’être approuvée, est en effet l’instrument approprié pour s’attaquer à l’évasion et à l’optimisation fiscales ainsi qu’à la fuite des capitaux, et pour parvenir à une imposition effective des sociétés et des particuliers fortunés. Plusieurs pays du G20, qui accueillent les sièges sociaux de la plupart des multinationales, ont tenté de bloquer l’initiative. Par deux fois, ils n’ont pas réussi à faire basculer le vote de l’Assemblée générale des Nations unies.

Une autre première étape vient d’être franchie : pour la première fois dans l’histoire du G20, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G20 ont endossé l’idée de mieux coopérer afin que les personnes les plus fortunées dans le monde payent leur juste part d’impôt durant le sommet du 18 et 19 octobre à Rio de Janeiro.

La convention-cadre des Nations unies sur la coopération fiscale internationale, qui est sur le point d’être approuvée, est en effet l’instrument approprié pour s’attaquer à l’évasion et à l’optimisation fiscales ainsi qu’à la fuite des capitaux, et pour parvenir à une imposition effective des sociétés et des particuliers fortunés

La coopération fiscale internationale est essentielle pour que les pays africains puissent imposer les multinationales et les personnes les plus riches sans craindre qu’elles ne s’installent dans d’autres pays pour échapper à l’impôt. Les mesures de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales adoptées à l’échelle mondiale sont l’un des moyens de lutter contre les flux financiers illicites, car les mêmes mécanismes sont utilisés pour le blanchiment d’argent.

Les efforts de l’OCDE pour lutter contre l’évasion fiscale des riches et des multinationales ont été progressifs mais limités. La convention des Nations unies offre une occasion unique de tirer parti de ces progrès et de mettre en place un cadre fiscal mondial plus complet et plus équitable, qui favorise une mobilisation efficace du financement du développement.

 

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(*) Léonce Ndikumana est Professeur d’économie et directeur du programme de politique de développement africain à l’Institut de recherche en économie politique (PERI) de l’Université du Massachusetts Amherst. Il est membre de la Commission indépendante pour la réforme de la fiscalité internationale des entreprises (ICRICT) et a été membre du personnel de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) et de la Banque africaine de développement. Il est co-éditeur avec JK Boyce de “On the Trail of Capital Flight from Africa. The Takers and the Enablers” (Oxford University Press).

 

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La Cour des comptes a ses contrôleurs de comptes, selon sa vice-présidente

La vice-présidente de la Cour des comptes, Fadhila Gargouri, affirme que la juridiction est soumise à plusieurs types de contrôle. Elle s’emploie, à ce titre, à se conformer de sa propre initiative à la réglementation en vigueur.

Intervenant vendredi lors de la plénière commune de l’ARP et du CNRD, consacrée à l’examen de la mission de la Cour des comptes pour 2025, la vice-présidente a ajouté que cette juridiction obéit elle aussi à une série de mécanismes de contrôle.

L’équipe formée par le Conseil provisoire de la justice financière est habilitée à contrôler les activités de la Cour, comme c’était le cas au cours de la période 2017/2020, a-t-elle expliqué. Il s’agit entre autres du mécanisme de « contrôle préalable » des dépenses de la Cour dans sa version avancée et celui de l’audit interne.

La vice-présidente a également rappelé que la loi organique sur la Cour des comptes est venue conforter ses fonctions juridictionnelles telles que prévues dans les Constitutions antérieures dont celle de 1959.

Quant aux nouvelles fonctions dévolues à la Cour des comptes en vertu de la loi électorale et du Code des collectivités locales, elles concernent notamment la vérification des comptes des comptables publics et de la répression des fautes professionnelles.

La Cour des comptes est par ailleurs chargée de l’élaboration et de l’exécution du budget au niveau local et l’évaluation des politiques publiques.

Avec TAP

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Budget de l’Etat 2025 : les réponses de Sadok Mourali aux députés

Sadok Mourali, le ministre de la Jeunesse et des Sports, a affirmé, vendredi 22 novembre 2024, que son département a contribué, au cours de l’année 2024, à la diffusion de la « culture de l’initiative » à travers l’organisation du « Programme national sur l’initiative et la création de projets » en faveur de 600 jeunes, ainsi que la formation de 1 200 jeunes dans des spécialités correspondant aux besoins du marché du travail et la création de 120 projets de développement pour les jeunes des zones intérieures et frontalières.

Dans sa réponse aux interventions des députés, lors de la séance plénière conjointe (ARP et CNRD) consacrée à l’examen de la mission de la Jeunesse et des Sports du projet du budget de l’Etat pour l’année 2025, Mourali a souligné que l’année prochaine, 100 clubs d’initiative et de création de projets seront créés dans les institutions de jeunesse, en plus du renforcement des services de soutien destinés aux jeunes.

Le ministère travaille sur la mise en place de mécanismes participatifs entre les différents ministères pour améliorer ces services, en particulier avec la création d’une application électronique pour les jeunes âgés de 15 à 35 ans et la mise en place d’une plateforme nationale pour les services dédiés aux jeunes, qui sera prête au cours du premier trimestre 2025, a-t-il ajouté.

Activités préventives contre les comportements à risque

Concernant les interrogations des députés à propos du rôle de son département dans la protection des jeunes contre les comportements à risques, le ministre a précisé que des activités préventives sont intensifiées à travers l’ouverture d’espaces de dialogue et de sensibilisation dans les institutions de jeunesse, en partenariat avec divers acteurs dans les domaines de la prévention et du traitement. Des interventions, a-t-il ajouté, sont organisées pour encadrer les catégories les plus vulnérables aux phénomènes à risques, notamment la dépendance, la migration irrégulière et toutes les formes de violence.

Rénovation de 55 établissements de jeunesse

Quant à la réhabilitation des institutions de la jeunesse, il a expliqué que 55 établissements de jeunesse ont été rénovés dans le cadre du programme de réhabilitation des maisons de jeunes de deuxième génération. Des espaces et clubs dans ces institutions ont été réaménagés et équipés pour un montant de 3,8 millions de dinars, et 100 cadres jeunesse ont été recrutés dans les régions selon les priorités et les besoins des institutions.

Le programme du ministère pour 2025, a-t-il précisé, inclut la conversion de 30 clubs de jeunes en maisons de jeunes permanentes dans les zones rurales et frontalières, avec un budget global de 19,4 millions de dinars pour la réhabilitation et la création de différentes institutions de jeunesse (maisons de jeunes, centres de campement, et complexes de jeunesse). De plus, un montant de 5 millions de dinars sera alloué pour équiper ces institutions tout en poursuivant la mise en œuvre du plan national de création des institutions de deuxième génération.

Révision du cadre législatif et juridique…

Quant à la révision du cadre législatif et juridique, le ministre a indiqué que des mesures sont en cours pour réviser les horaires de travail dans les institutions de jeunesse et rationaliser l’exploitation des espaces dans ces institutions.

Création d’une commission conjointe pour lutter contre la violence dans les stades

S’agissant du secteur sportif qui a fait l’objet de nombreuses interventions des députés, Mourali a souligné que la saison sportive 2023-2024 a vu l’organisation de 22 049 événements de sports collectifs, y compris des matchs, et 1 326 événements de sports individuels.

Pour lutter contre la violence dans les stades, une commission conjointe entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Intérieur a été créée pour limiter la violence et le chauvinisme sportif, promouvoir la culture du comportement civilisé et de l’esprit sportif, et éviter tout ce qui pourrait perturber le déroulement des compétitions et événements sportifs.

Le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer la législation en matière de lutte contre la violence, l’intolérance et la fraude dans le sport, et de créer un service de stadiers pour encadrer les supporters et adopter un système de billetterie électronique. Il a mentionné, à ce propos, le lancement des procédures de la mise en place d’un système de billetterie électronique afin de mieux organiser l’accès aux matchs et manifestations sportifs.

Financement public des structures sportives

Pour ce qui est du financement public des structures sportives, il a précisé que le budget des interventions pour les fédérations et les associations sportives a atteint 69,77 millions de dinars en 2024, dont 17,6 millions de dinars sous forme de subventions pour les associations sportives à travers le Fonds national pour la promotion du sport et de la jeunesse. Cependant, ces fonds ne suffisent pas vu l’augmentation des besoins des structures sportives et le nombre croissant d’associations, ce qui nécessite le développement des ressources propres des structures sportives pour garantir leur durabilité, en particulier par une meilleure gouvernance.

Le ministère travaille aussi sur la numérisation et la gouvernance du secteur, avec la mise en place d’un système électronique pour l’échange de données entre le ministère et les fédérations sportives et sur la mise en place de critères bien déterminés pour l’octroi des subventions publiques destinées aux structures sportives, dont en particulier les contrats-objectifs, a souligné le ministre.

Six disciplines handisports et promotion du sport citoyen

Concernant le sport pour handicapés, le ministre a indiqué que son département, en coordination avec les structures sportives concernées, a intégré six disciplines handisports au sein des fédérations sportives pour personnes valides.

Pour le programme de promotion du sport citoyen, Mourali a fait remarquer que le ministère œuvre à la mise en place d’un plan d’action visant à augmenter le nombre de pratiquants de sports et d’activités physiques, en collaboration avec toutes les parties prenantes. Ce programme, élaboré conjointement avec la Fédération tunisienne Sport pour Tous, inclut le recrutement de cadres spécialisés parmi les diplômés du supérieur pour animer les parcours de santé, l’aménagement des parcours ne nécessitant pas de gros investissements, l’achat de matériel et d’équipements sportifs et l’établissement d’une carte des terrains de quartiers, en vue de les réhabiliter et les aménager outre la révision du cadre législatif des maisons de jeunes pour améliorer l’exploitation des leurs espaces sportifs.

Promouvoir davantage le sport d’élite

En ce qui concerne le sport d’élite, le ministre a précisé que le programme du ministère vise à le promouvoir davantage et à préparer les prochaines échéances sportives, notamment les Jeux Olympiques de la jeunesse de 2026 au Sénégal et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Los Angeles 2028.

Ce programme prévoit la sélection de jeunes talents dans les différentes disciplines, selon des méthodes scientifiques et techniques, et leur regroupement dans les centres de formation et de préparation des sportifs d’élite qui sont au nombre de 13 et qui peuvent accueillir 554 athlètes.

Afin de créer des conditions optimales pour ces centres, un budget de 9,128 millions de dinars a été alloué pour leur réhabilitation en 2025, tout en portant le nombre des athlètes ciblés à 615. Par ailleurs, une enveloppe de 10 millions de dinars sera consacrée à la construction d’un pôle national moderne destiné à l’hébergement de l’élite dans la Cité Nationale Sportive d’El Menzah.

Quid de la loi sur les structures sportives?

En ce qui concerne le projet de loi sur les structures sportives, le ministre a précisé qu’il a été soumis au Conseil ministériel en octobre dernier, et sera bientôt présenté, après sa finalisation, au Conseil des ministres pour approbation avant d’être soumis à l’Assemblée des Représentants du Peuple.

Il a également annoncé qu’un cadre législatif sera mise en place pour organiser les jeux de hasard et les paris sportifs, tout en mettant l’accent sur les mesures préventives contre les risques liés au blanchiment d’argent.

Avec TAP

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Kaïs Saïed salue le rôle de l’Armée dans l’exécution des projets

Recevant, ce vendredi, au palais de Carthage, le ministre de la Défense Nationale Khaled S’hili, le président de la République, Kaïs Saïed, s’est enquis de l’avancement de plusieurs projets, engagés par le génie militaire.

Cité dans un communiqué, le chef de l’État a salué le travail accompli par les forces armées tunisiennes en un temps record, et avec beaucoup de professionnalisme.

Au cours de cette entrevue, le président Saïeda pris connaissance des plans d’aménagement de la Maison de la Culture Ibn Khaldoun et des places Monji Bali et Barcelone dans la capitale Tunis.

Le chef de l’Etat s’est enquis également du plan d’aménagement et de restauration des Bassins des Aghlabides et de la muraille de la ville de Kairouan, outre l’installation de l’hôpital de campagne à Bir Ali Ben Khalifa, dans le gouvernorat de Sfax.

Avec TAP

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Marokko – In Spanien und Marokko agierende Daech (ISIS) -Terrorozelle ausgehoben.

DGSTIn einer abgestimmten Aktion wurden in spanischen und marokkanischen Städten mehrere Männer wegen mutmaßlicher Mitgliedschaft in einer Daech (ISIS) nahestehenden Terrorzelle verhaftet. Rabat / Madrid – Am gestrigen Freitag, 22. November 2024, haben das marokkanische Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ) der Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST) und das spanische Commissariat général des […]

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Météo Tunisie – Baisse des températures

Selon l’Institut national de la météorologie (INM), le temps sera nuageux, avec des pluies éparses sur le nord et le centre du pays, ce 23 novembre 2024. Les températures seront en baisse et se situeront entre 18 et 23 degrés sur le nord, 14 degrés sur les hauteurs et 25 degrés dans le sud.

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Refus de libération de l’ancien ministre de l’Environnement Riadh Mouakher

Le tribunal de première instance de Tunis a décidé de maintenir en détention l’ancien ministre de l’Environnement, Riadh Mouakher, ainsi qu’un cadre de la protection civile rattaché à ce ministère. Leur procès a été reporté au mois de décembre prochain.

 Cette affaire concerne des soupçons de corruption financière et administrative liés à un marché public pour l’acquisition de véhicules administratifs passé par le ministère de l’Environnement.

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Nominations au sein de la Commission des créances et du ministère de l’Industrie

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé le vendredi 22 novembre 2024 de nouvelles nominations au sein de ses structures :

Houda Bouzidi a été nommée Directrice générale du laboratoire central d’analyses et d’essais.

Boutheina Boukmacha a été nommée Directrice générale du Bureau de qualification de l’industrie.

Kamel Hendaoui a été nommé Directeur général de la promotion des petites et moyennes entreprises.

Parallèlement, le ministère des Finances a également annoncé des nominations au sein de la Commission chargée de donner un avis conforme sur l’approbation des mesures de règlement concernant les créances de l’État, des collectivités locales et des établissements publics. Cette décision fait suite à l’arrêté de la ministre des Finances daté du 22 novembre 2024, publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) n°141 du même jour.

Les membres permanents de cette commission sont :

Tarek Hrabi : représentant du ministère des Finances, président

Anouar Zarrouk : représentant de la présidence du gouvernement, membre

Marwen Bargaoui : représentant de la présidence du gouvernement, membre

Hedia Layali : représentante du ministère de la Justice, membre

Mohamed Arbi Debki : représentant du ministère des Finances, membre

Mohamed Sayari : représentant du ministère des Finances, membre

Yosr Ben Naceur : représentante du ministère de l’Intérieur (Direction générale des ressources et de la gouvernance financière locale), membre

Samir Alagui : représentant du ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, membre.

 

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Vers l’élaboration d’un cadre tarifaire pour la production de biométhane et d’électricité à partir du biogaz

Un groupe de travail sera bientôt créé pour élaborer un cadre tarifaire favorable au développement des activités de production de biométhane et d’électricité issus de la valorisation du biogaz dans les réseaux nationaux d’électricité et de gaz, a fait savoir, vendredi, le Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane.

Présidant un atelier organisé à Tunis sur « Le développement d’un système de valorisation du biométhane et de l’électricité produite à partir du biogaz», Chouchane a souligné que ce groupe de travail se chargera de développer un système favorable à la valorisation énergétique des déchets et d’explorer les opportunités de financement nécessaires à son développement. Il aura, aussi, à définir les mesures d’accompagnement nécessaires en matière d’appui technique, de formation et de systèmes de management de la qualité.

L’atelier a permis de passer en revue certaines expériences internationales dans le domaine et de présenter le potentiel national des déchets organiques et les moyens de les valoriser, notamment dans les secteurs prioritaires ayant un impact direct sur l’environnement, en particulier les décharges contrôlées, les stations d’épuration et les grands projets de production agricole et d’industries alimentaires.

Le Secrétaire d’État a ainsi souligné la nécessité d’assurer le suivi des résultats de cet atelier et de travailler à leur mise en œuvre dans les meilleurs délais.

Avec TAP

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Lancement du projet SAIL de l’Ambassade des États-Unis pour les étudiants en Tunisie

 L’ambassadeur des États-Unis en Tunisie, Joey Hood, a participé à la cérémonie de lancement de cinq clubs universitaires des gouvernorats de Tunis, Bizerte, Kairouan, Gabès et Tozeur. Ces clubs bénéficient du soutien du projet Student Associations for Inclusive Leadership (SAIL) (Projet d’associations étudiantes pour un leadership inclusif),  programme financé par l’ambassade des États-Unis à hauteur de 1,5 million de dinars tunisiens (0,5 million de dollars). Chaque club recevra un soutien financier, des outils et des conseils pour mettre en œuvre ses projets communautaires innovants et donner vie à ses visions.

Lors de l’événement, l’Ambassadeur Hood a déclaré :« Ce nouveau projet aide les étudiants des gouvernorats de Tunis, Bizerte, Kairouan, Gabès et Tozeur à mettre en œuvre leurs projets communautaires et à répondre aux besoins spécifiques de leurs régions. D’après mon expérience, les étudiants tunisiens comptent parmi les plus performants et les plus assidus au monde et je suis impressionné par leur détermination à apporter des changements positifs dans leurs communautés. Nous sommes ravis de faire partie de ces solutions locales menées par des étudiants et nous avons hâte de voir leurs bénéfices. »

Vous trouverez ci-dessous un bref aperçu des cinq initiatives menées par les étudiants :

Club Art of Code (Ecole Supérieure des Sciences de Bizerte) : En collaboration avec l’association Tlemthitna, l’initiative « Bizeridge » du Art of Code Club vise à améliorer les transports à Bizerte en mettant en place un pont et un système de surveillance du trafic. Ce projet répond aux défis liés à l’efficacité et à la sécurité des transports, en mettant l’accent sur les infrastructures critiques de la ville.

Le Glory Club (Institut Supérieur d’Etudes Juridiques de Gabès) : En collaboration avec Gabes Action, l’initiative « Mughayreen » du Glory Club vise à transformer une salle en un espace culturel dynamique pour la musique, le théâtre et l’expression artistique, favorisant le dialogue et l’engagement communautaire.

Club FAWKES (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kairouan) : En collaboration avec We-Start, l’initiative « Une entrée à Kairouan » du Club FAWKES créera une plateforme numérique, comprenant un site Web et une application mobile, pour aider les visiteurs à explorer les monuments de la Tunisie et à améliorer leur expérience de voyage.

Club FABLAB (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis) : En collaboration avec El Space Social Innovation Hub, l’initiative C4ME (See for Me) du Club FABLAB développera un dispositif pour aider les personnes malvoyantes à lire le braille, favorisant ainsi une plus grande autonomie et un plus grand engagement.

ODD Club Tozeur (Institut Supérieur d’Etudes Technologiques de Tozeur) : En collaboration avec l’Union Tunisienne d’Aide aux Handicapés Mentaux (UTAIM), le projet « Hope Room » du Club ODD créera un espace spécialisé pour des activités de motricité adaptées aux enfants autistes, améliorant leurs capacités physiques par le jeu thérapeutique.

À propos du projet SAIL :

Le projet Associations étudiantes pour un leadership inclusif (SAIL) est une initiative dotée d’un budget de 1,5 million de dinars tunisiens (0,5 million de dollars) et d’une durée de 24 mois, conçue pour permettre aux étudiants des universités tunisiennes de mener des projets innovants et communautaires. Financé par l’Ambassade des États-Unis à Tunis et mis en œuvre par Tunisian American Young Professionals (TAYP), le projet vise à encourager le leadership des jeunes, à promouvoir l’engagement civique et à renforcer les partenariats entre les universités et les organisations de la société civile locale.

D’après communiqué

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La tendance boursière reste baissière à la place de Tunis pour la semaine du 18 au 22 novembre 2024

La tendance boursière reste baissière à la place de Tunis. L’indice de référence a bouclé la semaine du 18 au 22 novembre 2024, sur une glissade de 0,7 %, à 9788,2 points, réduisant, ainsi, sa performance depuis le début de l’année à +11,9 %, d’après l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

L’incertitude des investisseurs se retrouve, aussi, dans la faiblesse des volumes de transactions. Pâtissant de l’absence de transactions de bloc, le marché actions a enregistré de maigres échanges de 13,3 MD sur l’ensemble de la semaine (soit une moyenne quotidienne de 2,7 MD).

CELLCOM s’est offert la meilleure performance de la semaine. L’action du distributeur de la marque EVERTEK a gagné 14,8% à 2,480 D. La valeur a brassé un modeste volume de 443 mille dinars sur la semaine.

Le titre ICF semble retrouver les faveurs des investisseurs. L’action du producteur du fluorure d’aluminium s’est hissée de 13,1% à 93,750 D. La valeur a été échangée à hauteur de 541 mille dinars sur la semaine.

ESSOUKNA a été la valeur la plus sanctionnée par les investisseurs sur la semaine. L’action du promoteur immobilier adossé au groupe SIMPAR s’est repliée de 19,7% à 1,430 D, sans drainer de flux.

Le titre TUNISAIR a figuré parmi les plus grands perdants de la semaine. L’action de la compagnie porte-drapeau a reculé de 5,1% à 0,370 D. La valeur a mobilisé des échanges très limités de 5 mille dinars.

Le titre ATTIJARI BANK a chapeauté le palmarès des échanges sur la semaine. L’action de la filiale du groupe ATTIJARIWAFA BANK a régressé de 1,3%, à 49,100 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 2,2 MD.

Avec TAP

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