Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

2,5 millions de tonnes des phosphates supplémentaires pourraient compenser la baisse des prix d’huile d’olive

Quand l’espagnol Deoleo parle, il faut l’écouter. C’est le premier transformateur mondial d’huile d’olive qui établit ses propres prévisions pour le marché mondial en la matière.

Selon la société, le secteur se rapproche de la fin de l’un des cycles les plus difficiles de son histoire. Les prix de l’or liquide devraient être réduits de près de moitié par rapport à leur niveau record de l’année dernière. Une bien mauvaise nouvelle pour la Tunisie.

L’augmentation de l’offre stabilise les marchés

L’année 2024 fut historique pour l’huile d’olive. La période prolongée de conditions climatiques extrêmes et de sécheresse dans le sud de l’Europe a gravement affecté les récoltes d’olives ces dernières années, entraînant une hausse vertigineuse des prix. La pénurie d’huile d’olive, un aliment de base du régime méditerranéen, a poussé le secteur dans la crise.

Les prix se sont toutefois refroidis depuis, car les estimations de l’industrie indiquent une amélioration significative des récoltes pour la saison 2024-2025, en particulier dans les principaux producteurs tels que l’Espagne, la Grèce et la Turquie. Les leçons apprises des années précédentes indiquent que la crise n’est pas terminée, mais des étapes vers l’amélioration ont été accomplies.

Le marché traverse toujours une phase de tension dans les prix de l’huile d’olive, en particulier celles de qualité supérieure, telle que l’extra vierge. Dans les mois à venir, les perspectives commenceront à se stabiliser et la normalité serait progressivement rétablie à mesure que la nouvelle récolte progresse et que l’offre augmente.

Les prix chutent

Les prix de l’huile d’olive extra vierge en Espagne tourne actuellement autour de 6 euros le kilogramme, une baisse de 35 % par rapport au record de 9,2 euros atteint en janvier 2024.

Cette détente des prix devrait se consolider en décembre et janvier prochains, à condition que les conditions météorologiques et de récolte restent stables. Deoleo estime que les prix tomberaient à environ 5 euros le litre, ce qui représente une chute brutale.

L’industrie commence à s’adapter plus rapidement à un avenir de plus en plus incertain causé par le changement climatique. En même temps, elle absorbe des investissements importants dans de nouvelles technologies agricoles et dans le développement de variétés d’olives plus résistantes. L’objectif est de maintenir l’offre à des niveaux qui permettent un prix accessible pour le consommateur final.

La carte des phosphates

Mais pour un pays comme la Tunisie, le plus important dans les calculs est l’exportateur et les recettes qu’il rapatrie. Pour 2024, le cap des 5 milliards de dinars de recettes a été dépassé. Pour 2025, cela relève du domaine de l’impossible. Nous allons perdre, au moins, un milliard de dinars de revenus d’exportation.

Pour remplacer cette perte, il n’y a pas deux chemins. Seule la piste des phosphates peut être réactivée rapidement. Avec seulement 2,5 millions de tonnes produites depuis le début de l’année, il y a une marge de progression.

Avec un prix moyen de 150 dollars pour la tonne métrique, nous aurions besoins de produire pas moins de 2,5 millions de tonnes supplémentaire en 2025 pour s’assurer que nous pourrons compenser intégralement toute baisse des prix de l’huile d’olive.

A bon entendeur.

L’article 2,5 millions de tonnes des phosphates supplémentaires pourraient compenser la baisse des prix d’huile d’olive est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La zone Mena est un gisement pour les marchés volontaires de carbone

La demande pour le marché volontaire de carbone dans la région Mena a augmenté pour atteindre 2,5 millions de tonnes en 2024, soit une hausse de 14% par rapport aux 2,2 millions de tonnes de l’année dernière. Une nouvelle progression est attendue dans les années à venir selon le marché régional volontaire du carbone. Les pays de la région parviendraient à couvrir une part équitable des émissions de carbone grâce à ces mécanismes d’ici à 2030.

La zone Mena comporte de gros pollueurs actuellement, avec la production pétrolière et les industries chimiques. Ses émissions de CO2 représentent 7,4% du total mondial fin 2023.  Il y a donc un potentiel d’atteindre un volume d’échange de 100 millions de tonnes, en catalysant des centaines de millions de dollars dans des projets climatiques.

Au niveau mondial, et comme de plus en plus d’entreprises assument la responsabilité de leurs émissions, le gisement de croissance est préservé. À noter que le marché mondial des crédits carbone volontaires a connu une forte baisse, passant de 2,1 milliards de dollars en 2021 à 720 millions de dollars en 2023, selon les statistiques de l’Ecosystem Market Place. L’investissement dans les pays du Sud, qui dépensent plus que les pays du Nord en proportion de leurs PIB respectifs, est une piste pour accélérer rapidement la reprise de ces marchés. Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont une excellente adresse pour se lancer, car la zone est parmi les plus touchées. Pas moins de 16% du PIB régional devrait être dépensé chaque année pour permettre la transition, alors que la moyenne mondiale est de 7,5%.

Le cabinet McKinsey prévoit que le marché mondial atteindra 50 milliards de dollars d’ici à 2030 et 250 milliards de dollars d’ici à 2050, en raison de la demande croissante du secteur privé. Une évolution que la Tunisie ne devrait pas rater, en offrant au moins un marché pour ses propres exportateurs.

 

L’article La zone Mena est un gisement pour les marchés volontaires de carbone est apparu en premier sur Managers.

Assurance: un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dinars à fin septembre 2024

Le communiqué du Comité de surveillance macro-prudentielle a passé en revue plusieurs secteurs d’activité, et pas que les banques. Il s’est intéressé également aux assureurs.

Au niveau du secteur des assurances, les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2024, avec une progression de 8,2% pour atteindre 3,4 milliards de dinars fin septembre. C’est extrêmement prometteur et l’industrie se dirige vers une année record. Cela a permis d’accroître la contribution des entreprises d’assurance au financement de l’État et des entreprises privées. Parallèlement, les indicateurs de solvabilité sont rassurants, avec la hausse des fonds propres de 12,3% pour atteindre 2,1 milliards de dinars.

En dépit de ces améliorations, le taux de pénétration reste faible. Il y a encore du potentiel pour ce secteur qui maintient un bon rythme de croissance. Le projet de loi de finances 2025 a apporté de bonnes, et de moins bonnes, nouvelles. D’une part, les compagnies vont devoir payer 1% de leurs primes nettes au profit de la nouvelle caisse de prévention contre la perte d’emploi pour des raisons économiques. Bien que cela soit fiscalement déductible de la base imposable, il réduira la trésorerie des compagnies et leur capacité à placer. D’autre part, la révision du tableau de l’IRPP incitera ceux ayant des revenus élevés à souscrire une assurance vie.

De belles années attendent cette industrie et nous pensons qu’il faut miser sur les assureurs plutôt que sur les banques pour les investisseurs à long terme. Le secteur est plus prêt pour passer aux standards internationaux et dispose d’une bonne capacité à supporter les chocs, plus que n’importe quel autre type d’établissement financier.

 

L’article Assurance: un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dinars à fin septembre 2024 est apparu en premier sur Managers.

AMI Assurances tourne une page et deviendra BNA Assurances

Le conseil d’administration d’AMI Assurances a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire le 9 décembre 2024. Au menu, un seul article, et pas n’importe lequel: AMI Assurances deviendra BNA Assurances.

La banque est montée progressivement dans le capital de l’assureur ces dernières années. À la date du 31 décembre 2023, le Groupe public détient 51,16% du capital de l’assureur, soit 45 579 712 actions et droit de vote. Il est de loin le premier actionnaire devant HBG Holding (14,35% du capital) et l’UGTT (9,50%). Dans les états financiers de la BNA, AMI Assurances est consolidée par intégration globale. 

Le 15 novembre 2021, la BNA avait acquis directement 38,33% des actions de la compagnie, et 1,62% indirectement, et ce, à la suite de la souscription, à titre irréductible et réductible, à la recapitalisation lancée par l’assureur. Le Conseil du marché financer avait dispensé la banque de procéder à une OPA obligatoire ou à une procédure de maintien de cours sur le reste des actions qu’elle ne détient pas dans le capital d’AMI. L’une des deux procédures est obligatoire, sauf dérogation par le régulateur, lorsqu’un acquéreur dépasse la part de 40% du capital d’une société, et ce, dans la limite du plafond fixé par le Comité général des assurances, soit 50,5% du capital. 

Il y a de fortes synergies entre les deux groupes. À titre d’exemple, AMI Assurances a souscrit bon nombre d’emprunts obligataires émis par la banque, et à la date du 31/12/2023, l’encours restant dû s’élève à 24,600 Mtnd. Il y a aussi une convention-cadre de bancassurance entre les deux parties, et qui permet un flux d’affaires au profit de la compagnie.

Ce changement de dénomination n’est autre que la dernière étape d’un long processus de rapprochement entre les deux entités.

 

L’article AMI Assurances tourne une page et deviendra BNA Assurances est apparu en premier sur Managers.

Hausse mondiale attendue des prix de l’huile de tournesol?

L’Association ukrainienne de l’agro-industrie a révélé que la récolte des graines de tournesol de cette année est tombée à 10,8 millions de tonnes, ce qui représente une baisse significative par rapport à la récolte de l’année dernière qui s’élevait à près de 15 millions de tonnes. Cette estimation décevante intervient alors que l’Ukraine reste l’un des plus grands producteurs de graines de tournesol et exportateurs d’huile de tournesol au monde, ce qui renforce l’importance de cette baisse et son impact sur le marché mondial.

Les prévisions de l’association sont bien inférieures aux 12,5 millions de tonnes prévues par les producteurs locaux. Selon les données du ministère de l’Agriculture, les agriculteurs avaient récolté 9,7 millions de tonnes de graines de tournesol à la fin de la première semaine de novembre. Cette divergence entre les producteurs et les statistiques officielles concernant le volume réel de la récolte de graines de tournesol provient du fait que les autorités estiment que les agriculteurs cachent jusqu’à 1,5 million de tonnes de graines de tournesol qui ne sont pas incluses dans les rapports officiels. La capacité de traitement des graines oléagineuses du pays est bien plus importante que la quantité de la récolte, et certaines petites raffineries achètent souvent des tournesols en dehors du marché officiel pour éviter de payer des taxes et pour être compétitives par rapport aux raffineries plus récentes et plus productives.

Sur les marchés, cela risque de donner un coup de pouce aux prix qui n’est pas en faveur des pays importateurs, comme la Tunisie. Ce produit est sensible et cher, et il représente un casse-tête pour le ministère du Commerce. Cette tendance risque d’augmenter l’inflation et de gonfler la facture des subventions. Bref, tout ce qui est indésirable pour l’économie.

 

L’article Hausse mondiale attendue des prix de l’huile de tournesol? est apparu en premier sur Managers.

Un chiffre d’affaires de 201 Mtnd pour la SO.PRO.PHA en 2023

La Société des produits pharmaceutique SO.PRO.PHA, premier grossiste pharmaceutique répartiteur en Tunisie, a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2023. Beaucoup ne savent pas que cette société est le premier fabricant de médicaments en Tunisie, celle qui a pu casser le monopole public en 1983 en créant le laboratoire Simed.

Pour l’année écoulée, son chiffre d’affaires s’est établi à 201,288 Mtnd, avec une marge brute de 15,859 Mtnd, soit un taux de marge de 7,8% contre 8,2% en 2022. La hausse des ventes de 7,8% en glissement annuel s’est faite au détriment des marges. Avec la hausse des frais de distribution (+14,8% à 9,445 Mtnd), des frais d’administration (+7,3% à 2,234 Mtnd) et des autres charges d’exploitation (+34,4% à 0,742 Mtnd), l’EBIT s’est établi à 3,437 Mtnd, en repli de 24,8% en glissement annuel.

Les charges financières nettes de la société ont également enregistré la même tendance haussière, évoluant de 33,8%, à 2,683 Mtnd. La société a des concours bancaires de 9,053 Mtnd, outre des emprunts de 0,452 Mtnd. Son activité consomme des ressources, avec un BFR de 16,149 Mtnd. Le résultat net est passé de 2,005 Mtnd en 2022 à 0,410 Mtnd une année plus tard.

Nous n’avons pas de détails sur le mix produits de la SO.PRO.PHA, qui aurait pu nous aider à identifier l’origine de la baisse des marges. Nous pensons qu’un ajustement de ces produits serait la clé pour retrouver les mêmes niveaux de profitabilité antérieurs.

 

L’article Un chiffre d’affaires de 201 Mtnd pour la SO.PRO.PHA en 2023 est apparu en premier sur Managers.

Semaine boursière: les banques ont tiré le Tunindex vers le bas

 dirige La semaine boursière écoulée a été marquée par un repli du Tunindex de 0,47%, à 9 794,99 points. Sur les cinq séances d’échanges, 4 ont été dans le rouge. La journée d’hier a été la seule dans le territoire positif. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive, mais le marché reste toujours sur une note positive de 11,94% depuis le début de l’année. Idem pour le Tunindex20, qui a reculé de 0,54% sur la semaine, mais demeure à +13,28% depuis janvier.

La part des banques dans cette baisse s’élève à 0,27%, soit 57,4%. Il est évident qu’il y a un sentiment d’inquiétude parmi les investisseurs qui craignent que la capacité des banques à pouvoir garder la même cadence de progression des profits soit affectée à cause de la pression fiscale. Notre avis est que les bénéfices des établissements de crédit vont, globalement, reculer mais à un seul chiffre. De plus, leur capacité à distribuer des dividendes restera intacte. Nous sommes habitués depuis des années à des limitations dans la rémunération des actionnaires des banques, une recommandation qui a été renouvelée cette semaine par le Comité de surveillance macroprudentielle. Il n’y aurait pas de déception à ce niveau, mais il faut désormais bien sélectionner les titres dans lesquels il convient de mettre son argent.

Le volume des échanges s’est établi à 43,899 MTND, un rythme quotidien de 8,779 MTND, bien plus important que celui de l’ensemble de l’exercice. Les meilleures performances hebdomadaires sont revenues aux Ciments de Bizerte (8,89%), Cellcom (6,96%) et Sotemail (6,38%). La principale baisse a touché la STIP (-20,1%), UADH (-11,76%) et SPDIT-Sicaf (-10,57%).

Le marché se dirige vers une fin d’année calme, sans grande surprise. Il est d’ailleurs temps de se positionner pour ceux qui veulent mettre en place une stratégie dividende. Jouer sur les mouvements du marché pour réaliser des plus-values est assez risqué en l’absence de vrais moteurs de croissance.

 

L’article Semaine boursière: les banques ont tiré le Tunindex vers le bas est apparu en premier sur Managers.

La croissance s’établit à 1,8% au troisième trimestre 2024

L’activité économique a enregistré une accélération au cours du troisième quart de l’année 2024. Les estimations issues des comptes nationaux trimestriels, qui viennent d’être publiées par l’INS, montrent que le PIB en volume a enregistré une croissance au taux de 1,8% en glissement annuel et de 0,8% en rythme séquentiel. Ainsi, sur les neuf premiers mois de l’année, la croissance s’est établie à 1,0%.

Cette légère reprise reflète le bon comportement du secteur agricole, qui a vu sa valeur ajoutée progresser de 10,6% au cours du troisième trimestre (glissement annuel). Sa contribution s’est élevée à 0,83% sur le 1,8% enregistré par l’ensemble de l’économie.

Les industries manufacturières se sont bien comportées également, progressant de 1,6%. Les industries agroalimentaires et celles chimiques ont significativement participé à cette tendance, évoluant chacune de 3,0%. Les Industries mécaniques et électriques ont bénéficié d’une meilleure demande extérieure, ce qui leur a permis d’augmenter leur valeur ajoutée de 2,8%.

Par contre, les activités liées à l’énergie, aux mines, à la production et la distribution de l’eau, à l’assainissement et la gestion des déchets ont déçu, reculant de 10,4%, sous le poids du ralentissement du secteur de l’extraction du pétrole et du gaz de 19,8%. En tout, l’industrie a négativement contribué à la croissance, affichant un repli de 1,5%.

Quant aux services, ils ont pu progresser de 1,4% grâce à la bonne saison touristique (+6,1% en glissement annuel), ce qui a permis de tirer le transport vers le haut (+1,3%). Le secteur de l’information et des télécommunications a aussi réalisé un saut de 1,5%.

Pour pouvoir réaliser une croissance de 1,6% sur l’ensemble de l’année 2024, il nous faut une évolution de la valeur ajoutée de 3,3% en rythme annuel au dernier quart, ce qui nous semble difficile.

 

L’article La croissance s’établit à 1,8% au troisième trimestre 2024 est apparu en premier sur Managers.

La startup tunisienne WeFix remporte le 2e prix de l’OSVP

La liste des lauréats de la 14e édition d’Orange Social Venture Prize, un événement qui récompense les startups dont les solutions technologiques ont un impact social positif en Afrique et au Moyen-Orient, a été révélée à Casablanca. L’événement, comme son nom l’indique, est initié par Orange, qui cherche à contribuer au développement de l’écosystème entrepreneurial et à la croissance inclusive des pays où le Groupe est présent. 

1600 startups ont envoyé leurs candidatures, opérant dans l’éducation, la santé, l’agriculture, l’environnement et le commerce électronique, mais 5 seulement ont été sur le podium.

Pour le Grand Prix International, qui récompense les trois meilleurs projets technologiques ayant un impact social ou environnemental, le gagnant (25 000 euros) est la startup marocaine Savey. C’est une solution numérique et logistique pour lutter contre le gaspillage alimentaire, en créant une passerelle en temps réel entre les stocks invendus des fabricants, des grandes surfaces, des magasins de proximité et la demande des consommateurs.

Le deuxième prix (15 000 euros) est tunisien, grâce à WeFix, qui propose une solution digitale pour aider les particuliers et les entreprises à gérer durablement leurs appareils électroniques et électroménagers du début à la fin.

La dernière marche du podium est occupée par l’ivoirien Cocoa Shield, dont la solution associe l’IA à des dispositifs de l’internet des objets pour surveiller et suivre les cultures de cacao et lutter contre les maladies qui les affectent.

Le Prix international des femmes (20 000 euros) a été remporté par le marocain MyTindy, qui met en relation des artisans avec des clients du monde entier, leur permettant de vendre leurs produits directement et de manière autonome.

Quant au prix Coup de Cœur (10 000 euros), il a été attribué à l’égyptien Intella pour sa solution qui comble le fossé entre les avancées mondiales en matière d’IA et le monde arabophone grâce à l’un des moteurs de transcription de la parole en texte arabe multi-dialectes les plus précis au monde.

Félicitations à tous les gagnants et espérons voir davantage de Tunisiens sur le podium lors des prochaines éditions.

 

L’article La startup tunisienne WeFix remporte le 2e prix de l’OSVP est apparu en premier sur Managers.

Best Invest cesse son activité d’intermédiation boursière

Dans un avis publié sur le site du Conseil du marché financier, la société Best Invest, intermédiaire en Bourse, a porté à la connaissance de ses clients qu’après information du régulateur, elle a décidé la cessation de son activité à la date du 31 décembre 2024. Les clients sont donc invités à se présenter à son siège social afin de donner ses instructions concernant le sort de ses comptes (espèces et titres) ouverts sur les livres de la société, et ce, au plus tard le 25 décembre 2024.

C’est un autre intermédiaire qui quitte le circuit, soit pour cessation d’activité, soit pour fusion avec une autre entité. Le marché est très concentré entre les cinq principaux acteurs qui, grâce à leurs riches historiques d’IPO, excellente notoriété et taille des portefeuilles, peuvent attirer un nombre important de clients retail. Leur point de force est la gestion collective qui rapporte des frais de gestion importants, alors que cela n’est pas valable dans le cas de Best Invest. Le modèle économique des brokers est basé sur un volume élevé des échanges et une dynamique du marché. Ces deux facteurs ne sont pas toujours présents, surtout qu’il y a beaucoup d’attentisme parmi les investisseurs.

L’industrie de l’intermédiation est la première à connaître une sorte de mouvement de consolidation, avec une rationalisation du nombre d’acteurs par rapport à la taille du marché. C’est rare de voir cela dans la sphère financière tunisienne, et cela va dans le bon sens. La longue période de taux élevés a prouvé que la gestion collective, essentiellement les OPCVM obligataires, doit être la pierre angulaire du modèle de génération de revenus pour tout intermédiaire qui veut assurer la durabilité de son business.

 

L’article Best Invest cesse son activité d’intermédiation boursière est apparu en premier sur Managers.

Le Stade 974 est toujours là, au Qatar

Vous vous rappelez du Stade 974 qui a accueilli des matchs de la dernière Coupe du monde de football « Qatar 2022 » ? Celui dont plein d’articles et de plateaux ont évoqué la possibilité qu’il soit offert à la Tunisie après la compétition.

Les débats sont même passés à un autre niveau, à propos de la ville qui l’accueillera, allant de la capitale (Tunis) pour remplacer ceux d’El Menzah et de Zouiten, à Sfax dans sa ville sportive qui demeure un rêve.

La réalité est qu’il n’a pas été démantelé. Il a été maintenu et les visiteurs de la péninsule l’ont certainement gardé sous leurs yeux.

La nouvelle a été annoncée mardi 12 novembre 2024. Le stade accueillera à nouveau des matches de la Coupe des Confédérations de la FIFA, coïncidant avec le deuxième anniversaire de l’organisation par le Qatar du plus grand événement sportif de la FIFA.

Ainsi, le 11 décembre, le stade accueillera le Derby des Amériques entre les champions de la Copa Libertadores et les Mexicains de Pachuca, champions de la Ligue des champions de la CONCACAF et une ancienne connaissance de l’Etoile Sportive du Sahel. Le 14 décembre, il abritera un match de la FIFA Challenger Cup.

Ce stade a été construit à partir de conteneurs d’expédition et d’unités d’acier recyclées pour devenir le premier stade entièrement déconstructible de l’histoire de la Coupe du monde. Depuis, il est resté en place et a accueilli de nombreux événements non sportifs, tels qu’un défilé de mode et un festival de musique.

Le nombre 974 dans le nom du stade fait référence au nombre de conteneurs maritimes utilisés pour sa construction. Et c’est aussi l’indicatif téléphonique international du Qatar.

Si les plans de démantèlement du stade sont prêts, ils n’attendent que la décision des autorités à Doha.

A noter que le Qatar accueillera la Coupe arabe en 2025, 2029 et 2033, ainsi que la Coupe du Monde U-17 de la FIFA de 2025 à 2029. Il pourrait donc être maintenu jusqu’à la fin de ces rendez-vous.

Nous concernant, cela servira bien d’une leçon pour compter sur soi et veiller à se doter d’une infrastructure sportive moderne. Le sport est un l’un des moyens les plus efficaces pour redorer l’image d’un pays et nous en avons tellement besoin.

L’article Le Stade 974 est toujours là, au Qatar est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Bourse de Casablanca se dote d’un marché à terme et de produits dérivés

Le Maroc a annoncé aujourd’hui le lancement d’un marché à terme et de produits dérivés à la Bourse de Casablanca. Cela augmentera la liquidité et fournira des outils de couverture contre les risques commerciaux et financiers, contribuant ainsi à l’efficacité du système financier et à la croissance économique.

La Place marocaine compte actuellement 77 sociétés cotées pour une capitalisation boursière de 75 milliards de dollars. L’ambition du Royaume est de porter le nombre de sociétés cotées à plus de 300 à l’horizon 2035.

Cette étape s’inscrit dans le cadre d’une réforme qui comprend la restructuration de la Bourse de Casablanca en une société holding capable de soutenir toutes les activités de la chaîne de valeur: le marché au comptant, le marché à terme et la chambre de compensation qui se chargera de la gestion des risques. Le capital actuel de la Bourse de Casablanca s’élève à 38 millions de dollars, dont 39% sont détenus par les banques locales, un quart par la Caisse de dépôt et de gestion et le reste par les sociétés de courtage et d’assurance et la Place financière de Casablanca.

Autre développement important qui sera mis en place dès le début de l’année prochaine: la Banque centrale du Maroc devrait lancer un marché à terme interbancaire pour les swaps de taux d’intérêt au jour le jour, ce qui fournira une courbe de référence en dirhams pour donner un nouvel élan au développement de tous les produits de couverture, en particulier sur le marché des changes. L’année prochaine verra également l’introduction d’un marché à terme interbancaire de change qui constituera une référence pour la couverture du risque de change, en complément du marché à terme de change.

Toute cette infrastructure devrait améliorer significativement l’attractivité du Maroc pour attirer les grands groupes étrangers qui veulent s’installer dans la rive sud de la Méditerranée. Espérons que nous verrons autant de développement de notre côté prochainement.

 

L’article La Bourse de Casablanca se dote d’un marché à terme et de produits dérivés est apparu en premier sur Managers.

AMI Assurances: plus confiant pour la profitabilité de 2024

La Société Assurances Multirisques Ittihad – AMI Assurances – a publié ses états financiers pour la première moitié de 2024. Les six premiers mois se sont soldés par une belle hausse des bénéfices de 74,6%, à 6,818 MTND. L’amélioration provient des deux branches d’activité Non-Vie et Vie.

Pour l’assurance Non-Vie, le résultat technique s’est établi à 5,357 MTND fin juin 2024 contre 3,518 MTND une année auparavant. Le chiffre d’affaires des six premiers mois de l’exercice s’est élevé à 72,182 MTND, dont 64,744 MTND relatifs au segment Automobile et 3,940 MTND à celui Groupe Maladie. Les prestations et frais payés ont été de 48,625 MTND, essentiellement sous le poids du segment Automobile (44,992 MTND).

En parallèle, les frais d’exploitation ont évolué, atteignant 22,735 MTND, en hausse de 15,4% en glissement annuel. Les produits nets de placements ont atteint 8,963 MTND, grâce à l’environnement favorable des taux.

L’Automobile a généré des bénéfices techniques de 7,343 MTND. L’assurance Groupe Maladie et Incendie ont affiché également une profitabilité positive, respectivement de 0,308 et 0,177 MTND. Les Risques spéciaux et le Transport sont, par contre, déficitaires, avec des pertes techniques respectives de -1,243 et -1,159 MTND.

En Vie, le résultat technique a basculé en territoire positif, atteignant 0,810 MTND en juin 2024. Les primes émises et acceptées ont été de 11,808 MTND.

Globalement, en combinant ces chiffres avec les indicateurs du troisième trimestre, marqués par une hausse du chiffre d’affaires et un contrôle des sinistres réglés, l’exercice semble être bon pour l’assureur.

 

L’article AMI Assurances: plus confiant pour la profitabilité de 2024 est apparu en premier sur Managers.

Le marché secondaire de la dette: moins de volume, mais plus de rendement

Au cours de cette semaine, la Bourse des valeurs mobilières de Tunis a émis une nouvelle version de sa physionomie quotidienne, avec une meilleure qualité d’information. En particulier, il y a des statistiques détaillées pour le marché obligataire, de loin le plus actif dans son compartiment primaire depuis des années.

Le volume des échanges sur le marché secondaire a totalisé 126,400 MTND, soit une moyenne quotidienne de 0,585 MTND. Les transactions ont concerné plus les titres émis par le Trésor (73,166 MTND, soit une part de 57,9%) que ceux corporate (53,234 MTND, soit une part de 42,1%).

Par rapport aux années précédentes, il y a eu une baisse de 16% en glissement annuel. C’est loin d’être inquiétant et nous pensons que cela s’explique par deux facteurs.

Le premier est que les OPCVM sont sur un nuage en termes de collectes nettes. Les rendements sont élevés et le marché actions n’est pas aussi attractif que pour les preneurs de risques ou les épargnants à long terme. Il n’y a pas de besoins pour liquider des positions afin d’assurer la trésorerie requise lors des opérations de rachat. Cela donne une stabilité à l’actif sous gestion et une meilleure visibilité pour le rendement. D’ailleurs, ces véhicules ont assuré 79,3% des achats contre 50,9% des ventes.

Le second est que, par nature, ce marché est dominé par les institutionnels. Ces derniers s’inscrivent généralement dans une logique de hold to maturity, ce qui leur permet d’encaisser un retour élevé sur les placements actuels. Il n’y a pas d’autres choix et la diversification est, réellement, une stratégie à mettre en place.

Si vous êtes intéressés par une épargne longue et sûre, c’est le moment ou jamais de jeter un coup d’œil sur ce compartiment de la Bourse de Tunis.

 

L’article Le marché secondaire de la dette: moins de volume, mais plus de rendement est apparu en premier sur Managers.

Les revenus d’Ooredoo Tunisie s’élèvent à 974 Mtnd jusqu’à fin septembre

Le Groupe de télécommunications qatari Ooredoo a publié ses chiffres pour les neuf premiers mois 2024. Depuis le début de l’année, les revenus ont totalisé 17 657 MQAR (14 898 MTND), en hausse de 4% en glissement annuel. Le nombre de clients reste solide, à 50,713 millions d’abonnés.

La rentabilité opérationnelle du Groupe s’est améliorée de 4%, à 7 698 MQAR (6 495 MTND), avec une marge d’Ebitda de 44%. Sur une base normalisée, le bénéfice net s’est établi à 2 923 MQAR (2 466 MTND), un bond de 15% en glissement annuel. Ooredoo progresse vers son objectif de devenir le premier fournisseur d’infrastructures numériques de la région Mena. Les opérations sont structurées selon une nouvelle organisation qui comporte les segments de tours, des centres de données et de la fintech.

Ooredoo a mobilisé une dette de 2 000 MQAR (1 688 MTND) qui serviront à accélérer l’expansion de ses centres de données et de ses activités d’IA. À cela s’ajoute une émission d’obligations internationales d’un montant de 500 MUSD (1 565 MTND) sur une durée de 10 ans. Ces ressources aideront le géant qatari à concrétiser ses ambitions.

Pour sa filiale tunisienne, le premier trimestre 2024 a été marqué par des revenus de 410,9 MQAR (319 MTND). Depuis le début de l’année, les revenus ont totalisé 1 141,7 MQAR (974 MTND).

La base de clientèle est repassée au-dessus des 7 millions d’abonnés  (7 040 867). Le revenu moyen mixte par client s’est établi à 16 QAR (13,5 TND) au troisième trimestre 2024. Les abonnements Wifi sont les plus rentables (revenu moyen par client de 33,3 QAR, soit 28,1 TND), contre 18,1 TND pour les abonnements postpayés et 11,9 TND pour ceux prépayés.

L’Ebitda jusqu’à fin septembre s’est élevé à 469,7 MQAR (400 MTND), soit une hausse de 12,7%. La marge d’Ebitda a progressé de 300 points de base, à 41%.

L’opérateur a fixé une stratégie orientée maîtrise des coûts et expansion dans le segment de la fibre. Les investissements réalisés ont atteint 207 MQAR (175 MTND), soit environ 17,9% de ses revenus, l’une des proportions les plus importantes au sein du groupe. L’adoption de la 5G devrait consolider la position de l’opérateur sur le marché tunisien.

L’article Les revenus d’Ooredoo Tunisie s’élèvent à 974 Mtnd jusqu’à fin septembre est apparu en premier sur Managers.

Vous détenez un actif à l’étranger? Un face-à-face avec le fisc tunisien est désormais plus probable

Dans le cadre du programme d’assistance technique en matière fiscale pour la Tunisie, financé par l’Union européenne, le secrétariat du «Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales» a organisé la semaine dernière à Tunis un atelier de formation sur «L’assistance internationale au recouvrement». Ce forum est chargé de la surveillance approfondie et de l’examen par les pairs de la mise en œuvre des standards en matière de transparence et d’échange de renseignements à la demande et d’échange automatique de renseignements.

Pour rappel, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a annoncé en janvier 2022 que la Tunisie s’est engagée à mettre en œuvre la Norme d’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers en matière fiscale avant 2024. Cette décision entre dans le cadre de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. L’échange automatique permettra en effet à la Tunisie d’obtenir de nombreux renseignements sur les actifs financiers détenus à l’étranger par les résidents tunisiens.

Trente fonctionnaires des services centraux et régionaux de la Direction générale des impôts, de la Direction générale de la comptabilité publique et du recouvrement et de la Direction générale des douanes ont participé à cet atelier. L’objectif est de sensibiliser les participants à l’assistance internationale au recouvrement des créances fiscales. Elle permettra aux participants de se familiariser au concept d’assistance internationale au recouvrement des créances fiscales ainsi qu’aux cadres juridiques et opérationnels de cette forme d’assistance administrative en matière fiscale.

En pratique, cela signifie que l’administration fiscale est de plus en plus outillée pour avoir une idée plus claire sur les propriétés des Tunisiens, qui résident en Tunisie, dans d’autres pays. Même avec la promulgation d’un nouveau code de change, nous ne pensons pas que ce droit sera octroyé. Une mauvaise nouvelle pour plusieurs personnes qui détiennent discrètement des actifs, car la réglementation ici est très stricte en la matière.

 

L’article Vous détenez un actif à l’étranger? Un face-à-face avec le fisc tunisien est désormais plus probable est apparu en premier sur Managers.

75% des détenus à cause de chèques sans provision ont déjà quitté la prison

Depuis le 2 août 2024, le sujet qui a fait couler le plus d’encre est la modification du Code de commerce, plus connue par la loi sur les chèques. Bien que cette période transitoire serve plutôt à la gestion des situations des personnes qui ont déjà des affaires, plusieurs questions planent autour de ce nouveau cadre réglementaire qui n’est pas tout à fait clair même pour les professionnels du secteur.

Mais est-ce qu’il y a des “victimes” de l’ancienne réglementation qui ont pu bénéficier de la fenêtre de tir qui leur a été offerte par cette loi? La réponse a été apportée par la ministre de la Justice hier devant l’Assemblée des représentants du peuple. Avant la promulgation du texte du 2 août, 542 personnes étaient incarcérées pour des affaires de chèques sans provision. À la date du 4 novembre 2024, ce nombre est passé à 136. En tout, ce sont 406 prisonniers qui ont pu trouver un arrangement et retrouver la liberté, ce qui n’est pas rien. De ce côté, la loi semble bien fonctionner.

Reste maintenant à voir l’effet de l’entrée en vigueur du reste des articles. Les avis divergent, mais convergent vers une seule réalité: le nombre des chèques qui circulent va baisser drastiquement. Dans un climat de business dans lequel la confiance entre les opérateurs est à son plus bas niveau, il serait assez compliqué de reconstruire un système où les remboursements sont garantis.

 

L’article 75% des détenus à cause de chèques sans provision ont déjà quitté la prison est apparu en premier sur Managers.

Des challenges de taille au menu de la COP29

Le coup d’envoi de la COP29 a été donné à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan. Le moment est difficile pour les Nations unies qui organisent un nouveau round de négociations. Tous les gouvernements ont des problèmes budgétaires qui les détournent de l’action climatique. Les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient brouillent les priorités des pays directement et indirectement impliqués. Pour couronner le tout, les États-Unis viennent d’élire Donald Trump qui aurait déjà lancé les hostilités contre l’accord de Paris sur le climat de 2015.

La conférence de cette année est largement reconnue comme une affaire transitoire, sans l’importance marquante des négociations de 2015 à Paris. Néanmoins, les négociateurs prévoient de se pencher sur des questions clés qui pourraient déterminer la façon dont le monde atténue les émissions de carbone et la manière dont il aborde le bilan croissant des catastrophes climatiques. Quelques questions principales seront débattues. 

Divergences sur les rôles et les finances

La première est ce que l’on appelle le «nouvel objectif collectif quantifié». Il s’agit du montant de l’aide climatique que les pays riches devraient octroyer à ceux pauvres. Ces fonds sont censés aider ces derniers à passer aux énergies renouvelables et à s’adapter aux effets du climat. Les négociations seront tendues, car les donateurs sont revenus sur leurs engagements passés et une grande partie de l’argent qu’ils ont envoyé l’a été sous forme de prêts coûteux ou a été d’une faible valeur. Un rapport de l’ONU publié la semaine dernière a révélé que les efforts d’adaptation en particulier sont sous-financés, à hauteur de 180 à 360 milliards de dollars par an.

Les pays vulnérables réclament un engagement annuel se chiffrant en milliers de milliards de dollars. Les États-Unis et l’Europe ont demandé aux grandes économies comme la Chine et aux riches États pétroliers comme l’Arabie saoudite de contribuer au financement, alors qu’ils étaient considérés comme des pays en développement lorsque les Nations unies ont commencé à négocier sur le changement climatique. Ces nations ont donc résisté à ces appels, soulignant le fait que les États-Unis et l’Europe sont responsables d’un plus grand nombre d’émissions totales dans le passé. Cette impasse géopolitique a empêché les négociations de progresser pendant des mois, alors qu’elle est essentielle à la conclusion d’un accord mondial sur l’aide climatique. La vraie interrogation est donc de savoir si les grands émetteurs, outre l’Oncle Sam, vont renforcer leurs ambitions afin de combler le fossé que Trump créera probablement.

De grands débats auront également lieu sur le rôle de l’énergie nucléaire, qui a suscité ces dernières années un regain d’intérêt de la part des pays à la recherche d’une énergie permanente n’émettant pas de carbone. Idem pour les technologies d’élimination et de stockage de carbone, que l’industrie pétrolière a présentées comme un moyen essentiel de réduire les émissions.

Qui paiera quoi?

Autre patate chaude du sommet: les pays riches se sont engagés à fournir ce qui s’apparente à des réparations pour le rôle qu’ils ont joué dans le changement climatique. L’argument avancé est que ces pays ayant connu une industrialisation précoce sont ceux qui ont émis le plus de gaz à effet de serre au cours de l’histoire et qu’ils devraient contribuer plus pour lutter contre les catastrophes climatiques. Cet engagement est la concrétisation d’une demande que les petits États insulaires et les pays en développement d’Afrique réclamaient depuis des années. Mais le diable se cache dans les détails. Le nouveau fonds «pertes et dommages» est hébergé par la Banque mondiale, qui a un passé trouble avec les pays en développement. Les fonds disponibles ne sont que 700 millions de dollars, soit une infime partie des besoins totaux. La grande question qui se pose à la COP29 est de savoir si ce fonds peut décoller ou s’il va s’enliser dans la bureaucratie au point de ne pas répondre aux défis auxquels sont confrontés les pays qu’il est censé aider.

Le marché du carbone pour les pays

L’un des principaux moyens dont disposent les grandes entreprises pour revendiquer des progrès dans la réalisation de leurs objectifs de réduction des émissions est ce que l’on appelle le marché volontaire du carbone. Aujourd’hui, les Nations unies tentent de créer leur propre marché du carbone pour les pays et non pour les entreprises. L’objectif est de donner aux nations davantage de moyens de coopérer pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Lors de la COP de l’année dernière, les diplomates n’ont fait aucun progrès dans le développement de ce marché, n’étant pas d’accord sur les types de crédits de carbone qui devraient être éligibles à l’échange et sur les méthodologies utilisées pour les générer. Le président de la COP29 a promis de faire avancer le marché «jusqu’à la ligne d’arrivée», mais les désaccords risquent de persister.

Un sommet à suivre, car les répercussions sont importantes. Pour la Tunisie, elle pourra bénéficier d’enveloppes importantes pour investir et accélérer la transition énergétique. Nous avons vraiment besoin de cela.

 

L’article Des challenges de taille au menu de la COP29 est apparu en premier sur Managers.

“Les Ciments de Bizerte” ne voit toujours pas le bout du tunnel

La société des Ciments de Bizerte (SCB) a publié hier ses indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre 2023, avec un retard de plus de deux semaines. Le chiffre d’affaires de la période allant de juillet à septembre 2024 a chuté de 77,4%, à 5,271 MTND. Les revenus proviennent exclusivement du marché local.

La raison de cette dégringolade est bien connue. La production du clinker a été suspendue durant l’intégralité du 3e quart de l’année, à cause de l’absence du coke de pétrole, unique source d’énergie possible pour le fonctionnement de l’usine. Les difficultés financières continuent à peser lourdement sur la société, la rendant incapable d’importer cette matière. La production de ciment par la SCB a été limitée à 16 796 tonnes, en repli de 81,7% en glissement annuel. La société s’est contentée de l’activité de broyage du clinker importé de l’étranger ou acheté localement et de déchargement des bateaux de coke de pétrole au profit des autres cimenteries.

Depuis le début de l’année, les revenus étaient de 25,558 MTND, également en baisse de 65,6%.

L’endettement de la SCB demeure toujours élevé. Ses crédits à long et moyen terme s’élèvent à 122,926 MTND, dont 26,212 MTND d’intérêts. Ceux de gestion sont de 28,056 MTND. Le cimentier n’a pas pu honorer ses engagements envers ses créanciers.

Selon le management, ce quatrième trimestre enregistrera la reprise de la production. Nous le souhaitons bien surtout que la société est en proie à une série de problèmes interminables depuis de longues années. 

 

L’article “Les Ciments de Bizerte” ne voit toujours pas le bout du tunnel est apparu en premier sur Managers.

❌