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Réunion entre Samir Abdelhafidh et la CONECT : Renforcer la complémentarité public-privé pour l’économie tunisienne

Le ministre de l’économie et de la planification, Samir Abdelhafidh a souligné au cours de sa rencontre avec le président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), Aslan Ben Rejeb, l’importance des concertations dans l’impulsion du développement économique et social.

Au cours d’une réunion tenue, mercredi, les deux parties ont mis l’accent également sur la nécessité des échanges de points de vue dans le cadre de la complémentarité entre les secteurs public et privé pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement économique et social, a indiqué un communiqué du ministère de l’Economie publié jeudi.

Les deux parties ont par ailleurs passé en revue les efforts et les réformes engagés afin d’améliorer davantage le climat des affaires et d’investissement aux niveaux institutionnel et législatif.

L’objectif est de favoriser des conditions adéquates aux entrepreneurs et investisseurs pour contribuer activement dans la dynamisation de la session économique nationale et créer de la richesse et des opportunités d’emploi, a rapporté la même source.

Cette réunion a été l’occasion de discuter de l’état des lieux et des perspectives dans plusieurs domaines et activités prometteuses, dont l’innovation, la digitalisation, les industries cinématographiques, les industries navales et les industries cosmétiques.

Elle a permis aussi de mettre l’accent sur le rôle joué par les organisations professionnelles en termes d’appui des efforts de l’Etat pour booster l’investissement privé et l’entreprenariat, outre la responsabilité sociétale des entreprises.

Forum économique Tunisie – Gabon à Libreville

Un forum économique tuniso-gabonais s’est tenu mardi 19 novembre 2024 à l’hôtel Hibiscus Louis à Libreville en présence d’officiels tunisiens et gabonais ainsi d’une centaine d’opérateurs économiques des deux pays.

Le ministre de l’Industrie gabonais François Mbongo Rafemo Bourdette a prononcé l’allocution d’ouverture du forum en mettant en relief l’importance des relations économiques entre les deux pays et le potentiel des différents secteurs au Gabon. Il a ensuite expliqué aux hommes d’affaires tunisiens que la Stratégie nationale d’industrialisation se focalise sur la transformation localement des ressources naturelles du Gabon pour favoriser la création d’emplois, le transfert de technologie et le développement régional avec la création des zones industrielles.

Khemaies Mestiri, directeur général des Relations bilatérales avec les États africains au ministère des Affaires étrangères, a, de son côté, mis en exergue les relations historiques et solides qui existent entre les deux pays, tout en insistant sur la volonté ferme des autorités tunisiennes de hisser les liens avec le Gabon au niveau d’un partenariat stratégique. La visite d’officiels tunisiens accompagnés d’une importante délégation d’hommes d’affaires témoigne de tout l’intérêt qu’accorde la Tunisie au renforcement des relations de coopération avec le Gabon dans tous les domaines d’intérêt commun.

Pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi), Ghislain Moanza Mboma a présenté les opportunités d’investissement dans son pays et les nouvelles mesures favorisant les échanges commerciaux avec les pays africains.

Jaziri Anis, président de Tunisia Africa Business Council (TABC), a évoqué les efforts déployés par son institution pour nouer des partenariats entre les opérateurs économiques des deux pays, compte tenu des possibilités d’augmenter les échanges commerciaux et de saisir les diverses opportunités offertes des deux côtés. Il a présenté ensuite l’expertise et le savoir-faire tunisien susceptible d’accompagner le Gabon dans l’effort d’industrialisation et transformation des ressources locales.

Par la suite, le ministre de l’Industrie a eu une série d’entretiens individuels avec chaque membre de la délégation tunisienne en présence de la directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie, du directeur général de l’Anpi et du directeur général de l’industrie.

A l’occasion de cette mission, le TABC et l’Anpi ont signé une convention de partenariat pour œuvrer ensemble au développement des échanges et des investissements entre les deux pays. Ce nouveau partenariat vient renforcer le réseau des partenaires de TABC qui ne cesse de s’élargir depuis sa création.

Outre le forum économique, il y a eu plusieurs rencontres BtoB et BtoG entre les opérateurs économiques des deux pays, des visites ciblées aux institutions et entreprises gabonaises et la signature de plusieurs conventions de partenariats.

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Quels sont les secteurs éligibles à la nouvelle ligne de crédit italienne pour les PME tunisiennes ?

Les conditions et modalités d’utilisation de la ligne de crédit italienne d’un montant de 55 millions d’euros (près de 182 millions de dinars), en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur privé tunisien” ont fait l’objet d’une note publiée le 19 novembre courant par la Banque Centrale de Tunisie.

Cette ligne de crédit s’inscrit dans le cadre de la Convention Financière signée le 17 avril 2024 entre la BCT et la “Cassa Depositi e Prestiti” S.p.A, en application du Protocole d’Accord entre les gouvernements tunisien et italien.

L’Institut d’émission a précisé que cette ligne de crédit vise “à faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises du secteur privé tunisien au financement à des conditions qui lui sont favorables pour promouvoir les investissements et soutenir la croissance”.

” Les secteurs éligibles au financement dans le cadre de cette ligne de crédit sont ceux de l’industrie (à l’exception de l’industrie de l’armement), de l’agriculture, de la pêche et de sylviculture, mais, aussi, des services (à l’exception des services financiers, commerciaux et touristiques) et des activités touristiques telles que l’agritourisme, les pensions familiales, les hôtels et les activités entrepreneuriales liées au tourisme éco-culturel”.

En effet, “cette ligne est mise à la disposition des PME pour financer l’acquisition des biens d’équipement productifs neufs et de services connexes aux équipements d’origine italienne ou tunisienne ainsi que les opérations de restructuration financière destinées au fonds de roulement, au rééchelonnement de la dette bancaire et aux prêts participatifs destinés exclusivement à l’augmentation du capital”.

En outre, “elle offre aux PME des conditions financières avantageuses avec des durées de remboursement flexibles et un taux d’intérêt annuel plafonné à 2,5 % pour les crédits rétrocédés en Euro et à 6,5 % pour ceux rétrocédés en Dinar Tunisien”.

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La Tunisie met en place une plateforme numérique pour les investissements

La Tunisia Investment Authority a lancé officiellement le Projet de Développement de la Plateforme Nationale d’Investissement, avec le soutien du ministère de l’Économie et de la Planification et l’appui de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD).

Cet projet s’inscrit dans la stratégie nationale de digitalisation et de simplification des procédures administratives, visant à moderniser l’écosystème d’investissement en Tunisie. La signature du contrat avec le cabinet AMC Ernst & Young a marqué un moment clé de la cérémonie. Les investissements représentent toujours l’enjeu majeur.

Une plateforme moderne et performante pour les investissements.

La nouvelle plateforme nationale d’investissement a pour objectif de créer un écosystème intégré, moderne et performant. Elle ambitionne de répondre aux besoins des investisseurs, tant locaux qu’internationaux, en simplifiant et harmonisant les démarches administratives. Grâce à une expérience utilisateur optimisée et transparente, cette plateforme promet également de centraliser les données et statistiques nationales, favorisant ainsi une meilleure gestion des dossiers et des politiques publiques plus informées. L’interopérabilité entre les institutions clés sera également renforcée, permettant une gestion plus rapide et efficace des projets d’investissement.

Standards internationaux et sécurité

S’appuyant sur les meilleures pratiques mondiales en matière de benchmarking, le projet mettra en place une plateforme conforme aux plus hauts standards en termes de performance, de sécurité et d’innovation. Cela positionne la Tunisie comme une destination compétitive pour l’investissement international, tout en améliorant son climat des affaires.

Une stratégie de croissance économique

Ce projet phare s’inscrit dans une dynamique nationale de transformation digitale, visant à hisser la Tunisie dans les classements internationaux, tels que le B-Ready, et à renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs. Le projet est également conçu pour stimuler l’économie nationale, en soutenant la croissance des entreprises et la création d’emplois.

Un engagement collectif pour booster les investissements.

La réussite de ce projet repose sur l’engagement collectif des principales parties prenantes, telles que l’APII, l’APIA, la FIPA, l’ONAT, l’ONTT et le CNI, qui ont déjà exprimé leur volonté de collaborer activement pour garantir la réussite de cette initiative stratégique.

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Investissement en Tunisie : une nouvelle plateforme numérique pour simplifier les procédures et renforcer l’attractivité

L’Instance Tunisienne de l’Investissement (TIA) a annoncé, lundi 18 novembre, le lancement officiel du projet de développement de la plateforme Nationale de l’investissement, un projet qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de digitalisation et de la simplification des procédures administratives.

Lancée avec le soutien du ministère de l’Économie et de la Planification et l’appui de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), cette plateforme nationale d’investissement ambitionne d’instaurer un écosystème d’investissement intégré, moderne et performant, répondant aux attentes des investisseurs locaux et internationaux, indique la TIA dans un communiqué.

Le contrat de lancement de ce projet a été signé, entre la TIA et le cabinet AMC Ernest & Young, a indiqué la TIA.

La plateforme permettra en outre, de simplifier et harmoniser les procédures, d’offrir une expérience utilisateur optimisée et transparente, et de consolider les données et statistiques nationales.

Elle garantira également une interopérabilité accrue entre les institutions clés, facilitant une gestion plus rapide et plus efficace des dossiers tout en appuyant des politiques publiques mieux informées.

S’appuyant sur les meilleures pratiques internationales en matière de benchmarking, la plateforme répondra aux standards les plus exigeants en termes de performance, de sécurité et d’innovation.

Ce projet, “véritable levier stratégique”, vise à améliorer le climat des affaires, renforcer l’attractivité de la Tunisie et positionner le pays comme une destination d’investissement compétitive, souligne la TIA, ajoutant qu’il s’inscrit dans une dynamique collective qui ambitionne de hisser la Tunisie dans les classements internationaux.

 

Investissements directs : Un mémorandum d’entente scelle la coopération Tunisie-Arabie saoudite

Un mémorandum d’entente de coopération en matière d’investissement direct, a été signé, samedi, entre la Tunisie et l’Arabie saoudite à l’occasion de la visite en Tunisie du ministre saoudien de l’Investissement , Khaled Bin Abdulaziz al-Faleh.

Ont procédé à la sigature de ce mémorandum le ministre tunisien de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh et le responsable saoudien en visite de travail en Tunisie.

Le mémorandum vise à consolider les relations entre les deux pays en matière d’investissement direct en favorisant l’exploration des opportunités qui se présentent et en œuvrant à les concrétiser, a indiqué Abdelhafidh. Il a aussi pour objectif de renforcer la coordination entre les deux pays en échangeant les données relatives au climat des affaires et de l’investissement et en intensifiant l’organisation d’événements et de visites entre les secteurs privés des deux pays.

Pour sa part, le ministre saoudien a mis l’accent sur la solidité des relations bilatérales et la grande volonté de les consolider davantage, affirmant la détermination des deux parties à élever la coopération économique au niveau d’un partenariat stratégique.

Il a considéré que le mémorandum signé ouvrira de nouveaux horizons pour renforcer et diversifier les investissements saoudiens en Tunisie, d’autant plus que le pays connaît aujourd’hui une grande dynamique de réforme dans tous les secteurs, notamment le domaine de l’investissement et des affaires, ce qui constitue un terrain favorable à un partenariat prometteur entre les deux pays.

Pour tirer un meilleur profit des fonds transférés par les Tunisiens à l’étranger

Les transferts de fonds des Tunisiens résidant à l’étranger ont dépassé 7 milliards de dinars au cours de l’année 2023, ce qui a permis de couvrir 65% de la dette extérieure du pays. Ces fonds bénéficient essentiellement aux familles et aux ménages. Comment faire pour en faire un maillon important de l’économie nationale en en orientant une partie vers l’investissement ?

C’est pour répondre à ce genre de question que le Bureau pour l’Afrique du Nord de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le ministère tunisien de l’Économie et de la Planification ont organisé, le 13 novembre 2024 à Tunis, un atelier de lancement d’un  programme visant à «Renforcer le lien entre migration et développement en Afrique – Tunisie».

La rencontre, qui a réuni une soixantaine de représentants de divers ministères et institutions, a permis d’explorer les options disponibles pour tirer le meilleur parti de l’engagement de la diaspora.

L’atelier s’est déroulé dans le cadre du nouveau programme de la CEA pour le renforcement du lien entre migration et développement en Afrique, qui vise à fournir un appui technique aux pays africains et accroître leur capacité à intégrer la contribution des diasporas aux plans socio-économiques nationaux et sectoriels par le biais des transferts de fonds.

Les envois de fonds des migrants sont restés stables malgré les chocs récents tels que la pandémie de Covid-19 et restent une ressource vitale pour le développement, a indiqué le Coordonnateur résident des Nations Unies en Tunisie, Arnauld Péral, qui a exprimé sa gratitude vis-à-vis de la CEA et des institutions nationales pour leur collaboration sur ce projet et souligné le rôle clé du ministère de l’Économie et de la Planification dans cette initiative.

Les institutions nationales doivent coordonner efficacement leurs interventions pour tirer le meilleur parti des envois de fonds, a appelé Samia Hamouda, économiste et responsable de programme au Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord. Les envois de fonds sont une opportunité qui doit être pleinement exploitée, a-t-elle ajouté, appelant à la tenue de discussions productives pour identifier les principales priorités de la Tunisie en vue de saisir au mieux les opportunités de contribution de la diaspora au développement.

Tarek Bouhlel, directeur de la Coopération africaine au ministère tunisien de l’Économie et de la Planification, a remercié la CEA pour son soutien et sa collaboration et remarqué que le programme est à la fois opportun et efficace. Il a confirmé que le plan national de développement 2025-2030 de la Tunisie sera l’occasion d’intégrer pour la première fois la contribution des envois de fonds comme source de financement du développement en Tunisie et a appelé à la poursuite de la collaboration pour assurer son succès. M. Bouhlel a également remercié les institutions nationales pour leur participation active à l’initiative.

L’atelier a réuni des parties prenantes de nombreuses institutions nationales publiques et privées dont des ministères, des agences gouvernementales en charge des expatriés tunisiens, des organismes de planification et d’investissement, des Nations Unies, des acteurs du secteur privé, et des organisations de la société civile.

Les échanges ont permis de mieux comprendre le processus de transfert de fonds, les canaux de transmission utilisés, les défis rencontrés et les éventuelles améliorations possibles. Et de réfléchir à des stratégies nationales et les plans sectoriels nationaux pour optimiser la contribution de ces fonds au développement durable.

I. B.

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Tunisie-Arabie Saoudite: Accord pour promouvoir l’investissement

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le ministre saoudien de l’Investissement, Khalid bin Abdoulaziz Al-Falih, ont signé samedi une lettre d’intention pour renforcer la coopération en matière d’investissement direct entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite. Cette signature a eu lieu lors de la visite de travail du ministre saoudien en Tunisie.

Lors de la cérémonie, à laquelle assistaient l’ambassadeur saoudien en Tunisie, Abdulaziz bin Ali Al-Saqr, ainsi qu’une délégation d’investissement et plusieurs responsables ministériels, le ministre de l’Economie et de la Planification  a précisé que cette lettre vise à renforcer les relations entre les deux pays dans le domaine des investissements directs. Elle prévoit d’explorer des opportunités d’investissement, d’améliorer la coordination et d’échanger des informations sur l’évolution du climat des affaires.

Il a également souligné la volonté des deux parties de consolider leur coopération dans divers domaines économiques, conformément aux directives des dirigeants des deux pays et dans un esprit de bénéfice mutuel. La Tunisie, qui connaît actuellement une dynamique réformatrice dans plusieurs secteurs, notamment l’investissement et les affaires, offre un environnement favorable pour établir ce partenariat prometteur.

De son côté, le ministre saoudien a déclaré que cette lettre d’intention ouvrirait de nouvelles perspectives pour renforcer les investissements saoudiens en Tunisie.

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Le ministre saoudien de l’Investissement chez Kaïs Saïed

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, dans la matinée du samedi 16 novembre au Palais de Carthage, avec le ministre de l’Investissement en Arabie Saoudite, Khaled Bin Abdulaziz al-Faleh.

Lors de cet entretien, le chef de l’Etat tunisien a évoqué les relations de fraternité, de coopération et de partenariat entre les deux pays, affirmant que la Tunisie œuvre à promulguer de nouvelles législations pour faciliter les procédures d’investissement, baliser le terrain aux investisseurs tunisiens et étrangers et les inciter à lancer des projets dans un climat sain et favorable qui préserve leurs droits et les droits de l’Etat tunisien.

Avec TAP

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L’Arabie saoudite compte booster ses investissements en Tunisie

Un mémorandum d’entente de coopération en matière d’investissement direct a été signé, samedi 16 novembre à Tunis, entre la Tunisie et l’Arabie saoudite à l’occasion de la visite en Tunisie du ministre saoudien de l’Investissement, Khaled Bin Abdulaziz al-Faleh.

Côté tunisien, ledit mémorandum a été signé par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et côté saoudien par le ministre de l’Investissement, Khaled Bin Abdulaziz al-Faleh.

Le mémorandum vise à consolider les relations entre les deux pays en matière d’investissement direct en favorisant l’exploration des opportunités qui se présentent et en œuvrant à les concrétiser, a indiqué Abdelhafidh. Il a aussi pour objectif de renforcer la coordination entre les deux pays en échangeant les données relatives au climat des affaires et de l’investissement et en intensifiant l’organisation d’événements et de visites entre les secteurs privés des deux pays.

Pour sa part, le ministre saoudien a mis l’accent sur la solidité des relations bilatérales et la grande volonté de les consolider davantage, affirmant la détermination des deux parties à élever la coopération économique au niveau d’un partenariat stratégique.

Il a considéré que le mémorandum signé ouvrira de nouveaux horizons pour renforcer et diversifier les investissements saoudiens en Tunisie, d’autant plus que le pays connaît aujourd’hui une grande dynamique de réforme dans tous les secteurs, notamment le domaine de l’investissement et des affaires, ce qui constitue un terrain favorable à un partenariat prometteur entre les deux pays.

Avec TAP

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Aslan Ben Rejab plaide pour une réforme juridique ciblée pour dynamiser l’investissement

«Il n’est pas nécessaire de réviser la nouvelle loi sur l’investissement, mais plutôt de concevoir une loi horizontale regroupant entre 10 et 15 textes juridiques se rapportant au domaine de l’immobilier, à l’article 96 du Code pénal, au Code des sociétés commerciales, au Code des changes, et au Code de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme.

L’objectif est d‘impulser l’investissement, en attendant la publication de textes portant sur l’investissement“, a indiqué le président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), Aslan Ben Rejab, vendredi, dans une déclaration à l’agence TAP.

Intervenant en marge d’une journée d’information, organisée, vendredi, à Sfax, à l’initiative de la Confédération, en partenariat avec la Douane tunisienne, Ben Rejeb s’est félicité des dispositions portant sur l’investissement dans le projet de Loi de Finances pour l’année 2025.

Il a noté, aussi, que « la dernière circulaire portant sur les mesures visant à accélérer la réalisation des projets et à stimuler l’investissement, adressée par le Chef du Gouvernement aux ministres, gouverneurs et autres responsables, les invitant à œuvrer à résoudre les problèmes économiques rencontrés par l’entreprise tunisienne, constitue une étape très positive ».

D’après lui, « nous n’avons pas besoin de lois et de nouveaux textes juridiques pour booster les investissements, mais nous devons prendre des mesures spécifiques dans certains secteurs, à l’instar de l’immobilier, des marchés publics…, afin d’améliorer le climat des affaires en Tunisie ».

Tunisie : Les investissements étrangers atteignent 2125,9 MD en 2024, un bond de 21,5 % pour les IDE

La Tunisie est parvenue au cours des neufs premiers mois de l’année 2024, à attirer des investissements étrangers, d’une valeur de 2125,9 millions de dinars (MD).

Selon les données de l’Agence de promotion de l’investissement Extérieur (FIPA), les investissements étrangers ont augmenté de 14,4 % par rapport à la même période de l’année précédente, quand la Tunisie a attiré des investissements étrangers d’un montant de 1858 MD.

Le directeur central à la FIPA, Hatem Soussi a fait valoir, dans une déclaration à l’agence TAP,  que la Tunisie peut atteindre l’objectif de 2400 MD planifié cette année, puisque le pays connaitra au cours de ce dernier trimestre une augmentation du nombre de projets déclarés.

En 2025, la Tunisie prévoit d’attirer des investissements étrangers pour un montant de 3400 MD. Ce chiffre pourrait franchir le cap de 4000 millions de dinars en 2026.

Selon la même source, les flux des investissements étrangers en Tunisie jusqu’à fin septembre 2024 ont été répartis en 33,6 MD dans le portefeuille (placements en bourse) contre 236,4 MD au cours de la même période de l’année précédente avec une baisse significative de 75,4 %.

Ils se répartissent également en 2092,3 MD comme investissements directs étrangers (IDE) contre 1726,6MD à fin septembre 2023, soit une hausse de 21,5 %.

À cet égard, Hatem Soussi explique que de nombreuses unités industrielles notamment, étrangères, procèdent à des investissements importants dans le domaine de l’énergie et de la transition numérique en allouant des fonds importants  pour s’adapter aux évolutions technologiques mondiales et adopter des normes environnementales internationales.

Il a également expliqué la dynamique que connait le pays au cours de cette année, au niveau de l’accélération de la cadence des projets des énergies renouvelables, par la conclusion des contrats de réalisation des stations de production des énergies renouvelables pour produire de l’électricité.

Les investissements étrangers dans le secteur agricole ont, en outre, connu un bond quantitatif de19, 2 MD contre 5,7 MD entre septembre 2024 et 2023, soit une augmentation de 237 % selon la FIPA.

Hatem Soussi a signalé que deux grandes entreprises étrangères ont investi dans le secteur agricole en Tunisie des fonds importants pour exploiter les dernières technologies et l’intelligence artificielle.

Il a ajouté que les deux projets ont été intégrés et ont couvert de nombreuses filières agricoles prometteuses telles que la production des légumes et fruits en utilisant des eaux souterraines.

En revanche, les investissements directs étrangers dans le secteur des services ont diminué de 12,7 % ou à moins de 50 MD à fin septembre 307 MD contre 351,6 MD au cours de la même période de l’année dernière.

Par contre, les mêmes données statistiques ont révélé que le flux des IDE hors énergie,  a permis de réaliser des opérations d’investissement de 1558,2 MD qui a permis la création de 9906 emplois directs.

La répartition régionale a montré des disparités importantes, avec 52 % des IDE concentrés dans le Grand Tunis (810,6 MD), essentiellement le gouvernorat de Tunis de 387,2 MD, suivi du district du Nord-Est, qui a détenu 26 % du total des IDE (403,6 MD).

S’agissant de la répartition des IDE par pays, la France a maintenu sa position en tant que premier investisseur étranger en Tunisie avec des investissements de 464,9 MD, suivie par l’Allemagne avec 241,9 MD, l’Italie avec 209,8 MD, le Qatar avec 97,1 MD et les États-Unis avec 88,3 MD, selon la même source.

Phosphates, hydrocarbures et renouvelables : Les ambitions tunisiennes pour booster l’économie

Le département de l’Economie et des Mines est engagé à booster la compétitivité et à promouvoir sa contribution au développement global, a souligné, jeudi, la ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub.

Il est également résolu à garantir une exploitation optimale des ressources énergétiques et minières et partant à concrétiser l’objectif de transition vers un modèle énergétique à faible émission de carbone, a-t-elle encore ajouté.

S’adressant aux parlementaires et aux conseillers des régions, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue, jeudi, au Palais du Bardo consacrée à l’examen de la mission du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, la ministre a affirmé que le gouvernement a fixé des stratégies sectorielles, dont celles relatives à l’industrie et de l’innovation et l’énergie à l’horizon 2035.

Evoquant les indicateurs du secteur de l’industrie et des mines pour l’année 2024 ainsi que le programme d’action du département pour 2025, elle a affirmé que le secteur industriel constitue un levier essentiel de l’économie nationale et contribue à réduire le déficit commercial du pays à travers la promotion des exportations et la diversification des produits locaux et l”encouragement de sa compétitivité.

A cela s’ajoute sa capacité à générer des postes d’emploi durables ce qui ne manquera pas de favoriser, selon ses dires, la stabilité sociale et économique et booster le climat d’investissement et la compétitivité des PME.

Chiffres à l’appui, la ministre a révélé que jusqu’au 13 novembre 2024, 142 entreprises embauchant plus de 7500 ouvriers ont bénéficié d’avantages dont le montant s’élève à 190 millions de dinars.

Elle a ajouté que ce programme vise à renforcer la compétitivité et à préserver le tissu industriel et à développer les services industriels.

Ce tissu compte actuellement 4713 entreprises offrant plus de 530 mille emplois, dont 45% sont totalement exportatrices (2126) moyennant une capacité d’employabilité avoisinant 355 mille emplois.

Pour le volume des exportations des entreprises totalement exportatrices, il s”élève à 45 millions au titre de 2023.

Revenant à la nouvelle nomenclature des entreprises, notamment au niveau de l’activité, la ministre a fait état de la montée en puissance des nouveaux créneaux à forte valeur ajoutée et à haut niveau technologique, tels que les industries des composants automobiles et aéronautiques et les centres de recherche et de développement.

Elle a par ailleurs indiqué que les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur des industries manufacturières ont augmenté de 52 % au cours du premier semestre de 2024, par rapport à la même période de 2023, pour atteindre 792 millions de dinars, suite à la hausse des investissements notamment dans le secteur du textile, de l’habillement, du cuir et des chaussures.

Quant à l’évolution de la balance commerciale pour le secteur manufacturier, le taux de couverture a atteint 92,4 % au cours des dix premiers mois de 2024, en raison de l’augmentation de 30 % des exportations des produits alimentaires.

Volet énergie, Thabet a cité au nombre des des défis les plus importants auxquels fait face le département , la garantie de la sécurité énergétique, la diversification des sources d’énergie et l’élaboration d’une stratégie nationale et une feuille de route pour le secteur.

Elle a dans ce contexte noté que l’autonomie énergétique a enregistré une baisse de 41% à la fin du mois de septembre 2024 contre 49% au titre de la même période en 2023.

S’agissant du déficit de la balance commerciale énergétique, quant à lui, il a connu une augmentation de 35 % en septembre 2024, atteignant 9 milliards de dinars contre 6 milliards pour la même période de 2023.

S’attardant sur les raisons de cette situation, la ministre a expliqué cette situation par les défis majeurs auxquels est confronté le secteur, tels que le déclin de la production des champs pétroliers et l’absence de grands projets d’exploration permettant de reconstituer le stock national.

Elle a expliqué que pour consolider le secteur et garantir sa pérennité, les activités de recherche et d’exploration se poursuivront jusqu’en 2025, tout en œuvrant à régler les dettes des entreprises locales et à parachever la révision du code des hydrocarbures.

La ministre a promis également de consacrer la bonne gouvernance, la transparence et le suivi de l’évolution du secteur, en plus de l’adoption d’une politique de promotion afin de favoriser l’attrait des investisseurs à l’exploration et à la production des hydrocarbures.

Quant au secteur de l’électricité, la ministre table sur un volume global d’investissements estimé à 2.500 millions de dinars en 2025, année qui devrait connaître l’élaboration du Code des énergies renouvelables et la mise en place de l’Instance de régulation du secteur de l’électricité.

En ce qui concerne le secteur minier, le ministre a indiqué que ce secteur a accusé une baisse au cours de la décennie précédente au double plan productivité et efficacité économique, étant donné que le volume de production a baissé à moins de 50% par rapport à 2011.

Evoquant les actions à venir visant à rétablir le secteur des phosphates, le ministre a révélé l’élaboration d’un programme d’investissement pour la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), ainsi que la préparation d’un programme de travail pour la période 2025-2030.

Un programme qui, a-t-elle dit, vise essentiellement à augmenter la capacité de production des laveries, la reprise des travaux sur tous les sites de production et l’achèvement de la révision du code minier.

Le ministère, a-t-elle ajouté, prévoit aussi d’introduire une nouvelle dynamique dans la production de phosphate dans le nord-ouest, où des permis de recherche seront accordés à des investisseurs privés tunisiens et à une société étrangère (australienne).

En ce qui concerne les engrais, la ministre a souligné la volonté de l’autorité de tutelle d’assurer l’approvisionnement en engrais chimiques durant la saison 2024-2025, ajoutant qu’en septembre 2024, un accord a été signé dans la perspective d’achever le projet de l’usine de triple superphosphate “Mdhila 2” resté longtemps bloqué et qui devrait fournir 400 000 tonnes de phosphate par an.

Peut-on faire de la Tunisie un hub régional de talents

La Tunisia Investment Authority (TIA) a tenu mercredi 13 novembre 2024 sa 19e session du Conseil stratégique, présidée par Namia Ayadi. Le débat à porté sur les moyens à mettre en œuvre pour faire de la Tunisie un hub régional de talents.

Lors de cette session, l’expert international Luke Tay a présenté le modèle économique de Singapore, mettant en avant les réformes efficientes qui ont transformé le pays en un hub incontournable pour l’investissement et le commerce.

Singapour s’appuie sur des priorités stratégiques : stabilité macroéconomique, développement des infrastructures modernes, formation continue des talents, et relations harmonieuses entre le gouvernement, les entreprises et les travailleurs.

Ses politiques visent à attirer les multinationales dans des secteurs prioritaires comme les TIC, l’industrie pharmaceutique et celle des semi-conducteurs, tout en renforçant l’innovation, la R&D et la durabilité.

Les échanges ont souligné l’importance de s’inspirer du modèle économique de Singapour pour améliorer le cadre de l’investissement en Tunisie, en mettant l’accent sur la stabilité législative, les métiers d’avenir et l’attractivité pour les talents.

Des recommandations ont été formulées pour stimuler la croissance économique et dynamiser l’investissement et le commerce, en s’inspirant du modèle économique de Singapour tout en l’adaptant au contexte tunisien.

Ce modèle met l’humain au cœur des politiques publiques, avec un système d’éducation efficace, des services de santé développés et des investissements dans les métiers d’avenir pour les ressources humaines.

Il a également été recommandé d’assurer une stabilité législative tout en intégrant une certaine flexibilité dans l’évaluation des politiques publiques, afin de répondre aux mutations rapides de l’économie mondiale et de donner la priorité aux secteurs présentant des atouts et des avantages comparatifs.

Ce n’est qu’à ces conditions que la Tunisie pourra devenir réellement un hub régional de talents; ce qu’elle est loin d’être encore.  

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Propositions du CCM pour relancer l’investissement en Tunisie

Le Conseil des chambres mixtes (CCM) a profité de la discussion du projet de loi de finances 2025 (PLF 2025) pour proposer une série de mesures dont la mise en œuvre est susceptible de stimuler la croissance et l’investissement en Tunisie.

Ces propositions ont été présentées par une délégation du CCM, conduite par son président Nacef Belkhiria, lors de l’a réunion qu’elle a eue avec les membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), mercredi 13 novembre 2024.  

Lors de cette rencontre, le CCM a présenté une série de recommandations et de propositions suivantes pour la PLF 2025, visant à renforcer l’attractivité de la Tunisie pour les investisseurs et soutenir la dynamique économique du pays.

Impact de l’augmentation des impôts sur les employeurs : le CCM met en garde contre une hausse des impôts sur les personnes, estimant qu’elle pourrait affecter indirectement les employeurs en alourdissant leurs charges financières. Cette situation pourrait compromettre la création d’emplois et la compétitivité des entreprises tunisiennes.

Stabilité fiscale pour attirer les investissements étrangers : le CCM a rappelé que la stabilité fiscale est un élément crucial pour les investisseurs étrangers, dont les investissements ont atteint 2,5 milliards de dinars en 2024. Une prévisibilité fiscale est essentielle pour maintenir cet intérêt et attirer davantage de capitaux étrangers en Tunisie.

Renforcement du contrôle fiscal : le CCM recommande de renforcer les équipes de contrôle fiscal au sein du ministère des Finances. Cette mesure permettrait de récupérer des recettes fiscales significatives auprès des contribuables défaillants et du secteur informel, contribuant ainsi à une amélioration des finances publiques.

Réduction de la TVA sur les camions : en reconnaissance de leur rôle dans les grands projets et leur impact sur l’économie nationale, le CCM propose de baisser la TVA de 19% à 7% pour les camions. Cette réduction contribuerait à diminuer les coûts pour les entreprises opérant dans le transport et la logistique.

Encouragement des véhicules hybrides : afin de promouvoir l’adoption de véhicules écologiques, le CCM suggère une exonération des droits de consommation et une réduction de la TVA à 7% pour les voitures 100% hybrides, qui consomment 40% de moins de carburant que les véhicules traditionnels. Cette initiative permettrait de réduire la consommation de carburant et de soutenir les efforts de transition énergétique de la Tunisie.

Amnistie des infractions douanières : le CCM recommande également une amnistie pour les infractions douanières, permettant aux opérateurs économiques de régulariser leur situation et de bénéficier d’un nouveau départ pour leurs activités. Cette mesure serait favorable à la reprise de l’investissement et de la croissance économique.

Ces propositions traduisent l’engagement du CCM à soutenir une économie tunisienne résiliente, compétitive et durable, et à encourager un environnement favorable aux investissements.

Le CCM espère que ces recommandations seront prises en compte dans l’élaboration de la Loi de finances 2025 pour stimuler la croissance, renforcer les recettes fiscales et promouvoir une économie plus verte.

Communiqué.

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La BM prévoit une croissance du PIB de la Tunisie de 2,3 % en 2025-2026

La croissance en Tunisie devrait augmenter modérément pour 2025-2026, pour se situer à environ 2,3 %, et ce en dépit des prévisions de risques de baisse importants, liés aux conditions de financement, à la demande extérieure et à la sécheresse, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale(BM).

C’est la principale information qu’on retient du rapport de la Banque mondiale publiée mardi 12 novembre 2024 à Tunis.

« Equité et efficacité du système fiscal Tunisien », c’est le titre du rapport  prévoit une croissance économique de 1,2 % pour l’année 2024, inférieure à ses prévisions précédentes, expliquée par la sécheresse et les conditions de financement externe qui continuent d’affecter les secteurs clés en 2024, telles que l’agriculture, l’agro-industrie et la construction.

Elle s’explique également par la demande extérieure limitée, sans oublier un besoin de réformes économiques qui limite les perspectives de croissance.

Bonne novelle pour le secteur agricole

Parallèlement, la croissance du secteur agricole devrait prendre de l’élan au cours du second semestre de 2024.

L’économie tunisienne a enregistré une croissance de 0,6 % au premier semestre 2024, marquant une légère amélioration par rapport à 2023, selon l’institution de Bretton Woods. Des signes encourageants sont perceptibles, notamment une amélioration du solde extérieur et une réduction de l’inflation.

Par contre, d’autres secteurs importants de l’économie tunisienne, entre autres le pétrole, l’habillement et la construction, continuent à rencontrer des obstacles.

Davantage d’investissements

La BM insiste sur la nécessité d’augmenter les investissements pour soutenir la croissance et renforcer la concurrence. Les énergies renouvelables font figure de secteur dynamique où les investissements et la concurrence progressent, avec la mise en œuvre d’un ambitieux programme tunisien prévoyant la construction de 500 mégawatts de capacité via des projets solaires dans les régions de Kairouan, Sidi Bouzid et Tozeur.

De plus, le gouvernement prévoit 1 700 mégawatts supplémentaires d’ici 2026, visant à porter la part des énergies renouvelables à 17 % du mix électrique et ainsi économiser 1 million de tonnes d’équivalent pétrole en importation de gaz, soit environ 30 % des importations totales de gaz en 2023.

La BM se félicite par ailleurs que la Tunisie soit parvenue à contenir son déficit courant, principalement grâce à une amélioration des termes de l’échange, dont la baisse des coûts d’importation d’énergie et la hausse des prix à l’exportation de l’huile d’olive, en plus du rebond du secteur touristique.

En effet, le déficit commercial a baissé de 3,4 %, au cours des neuf premiers mois de 2024 par rapport à l’année précédente, représentant désormais 7,8 % du PIB, contre 8,8 % en 2023.

L’inflation est tombée à 6,7 % en septembre 2024, son niveau le plus bas depuis janvier 2022, tandis que l’inflation alimentaire reste stable à 9,2 %.

Moins d’endettement extérieur

« La Tunisie s’oriente de plus en plus vers des sources de financement internes, la dette intérieure étant passée de 29,7 % de la dette publique totale en 2019 à 51,7 % en août 2024 », lit-on dans le rapport de la BM.

Cette tendance oriente une part croissante du financement des banques vers les besoins du gouvernement mais l’éloigne du reste de l’économie, regrette la Banque mondiale. Elle présente, également, des défis pour la monnaie et la stabilité des prix.

Nécessité d’un équilibre entre fiscalité sur le travail et celle sur le capital

Evoquant le système fiscal tunisien, le rapport souligne l’importance d’un meilleur équilibre entre la fiscalité sur le travail et celle sur le capital pour promouvoir une approche plus équitable.

Actuellement, la charge fiscale sur le travail, explique le rapport, y compris les importantes cotisations sociales même pour les personnes à faible revenu, peut encourager l’informalité, freiner l’embauche et limiter les salaires.

Le rapport recommande, en outre, davantage de transparence au sein du système fiscal pour renforcer l’équité et la responsabilité.

Il a expliqué que la Tunisie pourrait réformer les impôts directs et indirects, à travers une stratégie élaborée avec les citoyens, les travailleurs et le secteur privé, et ce en vue d’accroître l’efficacité et l’équité du système fiscal.

« L’instauration d’une taxe foncière annuelle et l’augmentation des taxes sur les carburants en 2023 ont constitué des mesures positives, et un rééquilibrage de la structure fiscale et un renforcement de la taxe carbone contribueraient à un cadre économique plus stable et durable », note le rapport de la BM.

« Malgré des défis persistants, l’économie tunisienne continue de faire preuve de résilience, et de nouvelles opportunités se présentent », a indiqué le responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, Alexandre Arrobbio.

Il a affirmé, à cette occasion, que la BM reste déterminée à soutenir la Tunisie à relever les défis soulignés dans ledit rapport, en particulier pour appuyer la croissance et le développement du secteur privé.

D’après rapport

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Un taux directeur à 8%: est-ce que cela encourage l’investissement?

Lors de son intervention dans l’émission Expresso animée par Wassim Belarbi ce 11 novembre, le député Maher Ktari a exprimé son inquiétude quant aux conditions économiques actuelles pour l’investissement en Tunisie. Selon lui, le discours du chef du gouvernement, Kamel Madouri, manquait de réalisme face aux taux d’intérêt élevés pratiqués par la Banque centrale.

«Le taux d’intérêt directeur est à 8%. Est-ce normal que le chef du gouvernement parle d’encourager l’investissement avec un tel taux?», a lancé Ktari, mettant en doute la cohérence des objectifs annoncés.

En effet, avec un taux directeur de 8%, la Banque centrale prête aux banques à des conditions élevées, et ces dernières répercutent ces coûts sur les investisseurs. Ainsi, les taux appliqués aux crédits pour les entreprises et les particuliers qui souhaitent lancer des projets se situent souvent entre 10 et 12%. «Est-ce que ces taux encouragent vraiment les investissements?», a-t-il interrogé, soulignant l’impact direct de ces taux sur le climat des affaires et la capacité des entreprises à financer leurs projets.

Pour Ktari, le chef du gouvernement devrait prendre en compte ces réalités économiques pour renforcer le climat de l’investissement et favoriser une véritable relance économique.

 

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La relance de l’investissement, priorité de la Tunisie pour 2025

Le renforcement des investissements et l’amélioration de l’attractivité de la destination tunisienne revêtent une importance capitale, d’autant plus que l’investissement constitue le moteur principal de la croissance économique et la tête de pont pour le développement et l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale.

C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement Kamel Maddouri, en donnant lecture de la déclaration du gouvernement sur les projets de loi de Finances et du Budget économique pour l’exercice 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), vendredi 8 novembre 2024.

Maddouri a indiqué que l’Etat œuvrera à la révision du système législatif régissant l’investissement pour surmonter les obstacles qui entravent le développement de l’initiative privée et la réalisation de projets prometteurs dans les domaines stratégiques. Cette révision sera réalisée dans le cadre d’un unique texte juridique, unifié et horizontal, en plus des avantages inclus dans le projet de révision du Code des changes, qui ouvrent des perspectives pour libérer les capacités, notamment celles des jeunes, indique encore le chef du gouvernement.

Plateforme unifiée d’investissement

Il a précisé que le gouvernent œuvre à hâter la numérisation des services administratifs liés aux investisseurs, évoquant la mise en place d’une plateforme nationale unifiée d’investissement et le développement du portail numérique de l’Agence foncière industrielle (AFI), en plus du lancement d’un portail pour l’identification des financements en partenariat avec le conseil financier et bancaire.

Maddouri a relevé, qu’au cours de l’année 2025, le gouvernement œuvrera à élaborer une carte d’investissement pour chaque district, en vue de garantir la répartition équilibrée des mégaprojets d’investissement sur le territoire tunisien, en prenant en considération les avantages compétitifs de chaque district ainsi qu’une meilleure affectation des compétences humaines et des ressources naturelles.

Il a, dans le même contexte, déclaré que «les efforts seront focalisés sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, mais aussi pour renforcer l’utilisation des technologies susceptibles d’assurer la gestion des ressources en eau, d’encourager la recherche et l’innovation et d’accorder à l’être humain l’attention nécessaire en ce qui concerne son accès à une protection sociale adéquate».

Instituer une nouvelle gouvernance

Maddouri a, également, souligné la nécessité d’instituer une nouvelle gouvernance pour suivre la réalisation des projets d’investissement publics et privés qui font face à des difficultés afin d’identifier des solutions appropriées. Ila évoqué la mise en place de la Commission des grands projets, en vertu du décret n°497 de l’année 2024, présidée par le chef du gouvernement. Cette commission est chargée de fixer les procédures relatives à la réalisation des grands projets publics à caractère stratégique et à l’accélération des travaux des projets publics bloqués.

Le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de prendre des décisions pour accélérer la réalisation d’un nombre important de projets bloqués depuis 5 et 10 ans; à l’instar de l’hôpital Roi Salmen Ben Abdelaziz à Kairouan, l’hôpital universitaire à Sidi Bouzid, l’hôpital multidisciplinaire à Gafsa et autres hôpitaux régionaux ainsi que le projet du RFR (Réseau Ferroviaire Rapide) reliant Tunis à Manouba et le projet du super phosphate triple à Mdhila 2 et le projet de l’unité de production du phosphate commercial à Oum Khechab.

Il a, dans ce cadre, annoncé que les problèmes fonciers qui concernent les deux projets d’investissements sur les côtes Nord de la ville de Sfax et à sebkha Ben Ghayadha à Mahdia, ont été résolus.

Tap.

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