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Comment la Tunisie compte-t-elle booster ses exportations d’huile d’olive ?

Huile d'oliveLe ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, le 15 décembre,  une série de mesures visant à soutenir la filière stratégique de l’huile d’olive conditionnée.

Au nombre de ces mesures figure l’annulation du contrôle technique exigé lors de l’exportation de ce type de produit.

Objectifs : assurer à l’huile d’olive conditionnée la valeur ajoutée requise, simplifier les procédures administratives et encourager les exportateurs à profiter des avantages offerts par le décret n°949 de 2019 qui complète le décret n°94-1744 de 1994, établissant les conditions d’exemption de contrôle technique à l’export.

En accompagnement de cette mesure, un programme de commercialisation est prévu pour explorer de nouveaux marchés internationaux, tout en renforçant la participation des acteurs tunisiens aux foires agricoles internationales.

Ainsi le Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée jouera un rôle essentiel pour assurer la présence de l’huile tunisienne sur des marchés compétitifs. L’Office national de l’huile (ONH) poursuivra son programme d’achat auprès des producteurs, avec une attention particulière portée aux petits exploitants.

Des capacités de stockage supplémentaires seront mobilisées, et un programme de financement spécifique sera mis en place, incluant un prolongement des crédits saisonniers de trois mois pour soulager les agriculteurs et huileries.

Et pour ne rien oublier le décret n°949 de 2019  stipule que les exportations de produits exemptés du contrôle technique à l’export sont les produits alimentaires transformés si elles sont :

  • des exportations par des entreprises ayant des laboratoires d’analyse accrédités par le conseil national d’accréditation ou agréées par des instances internationales reconnues,
  • des exportations portant une marque conforme aux normes tunisiennes ou un label de qualité,
  • des exportations sous forme d’échantillons selon les conditions exigées par les règlements douaniers,
  • des exportations d’entreprises ayant le statut d’opérateur économique agréé.

ABS

Pourquoi l’Algérie mise-t-elle autant sur la culture de l’olivier ?

Huile d'oliveSelon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), l’Algérie est en train de consolider sa position dans le club des grands producteurs d’huile d’olive. En effet, nos voisins de l’ouest projettent de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement algérien a décidé d’étendre cette culture dans les zones désertiques, en puisant abondamment dans la nappe phréatique, la fameuse nappe albienne localisée à hauteur de 70% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie.

Le programme arrêté par les algériens se propose de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année, dans le cadre des plans du gouvernement visant à régénérer les champs et à en étendre la culture aux provinces situées au plus profond du désert.

Pour situer le potentiel oléicole algérien, le Conseil oléicole international a classé l’Algérie au quatrième rang mondial en termes de production d’olives de table et au septième rang en termes de superficies de production d’huile d’olive.

L’olivier en Algérie représente environ 45% de la superficie cultivée en arbres fruitiers, avec une superficie totale estimée à 443 000 hectares, selon les données du ministère, contre 160 000 hectares au début du millénaire, répartis dans 49 des 58 provinces.

Le pays compte plus de 48 variétés d’oliviers inscrites au catalogue officiel des arbres fruitiers, certaines pour le pressage et d’autres pour les olives de table, a-t-il ajouté, soulignant qu’il existe une grande expertise en matière de production locale de semences et de techniques de conservation.

ABS

Tunisie : la balance commerciale alimentaire excédentaire

La balance commerciale alimentaire de la Tunisie a enregistré un excédent de 1 386,4 millions de dinars (MDT) à fin octobre 2024, contre un déficit de 915,7 MDT durant la même période en 2023, soit un taux de couverture de 124,7% au terme des 10 premiers mois de l’année, alors qu’il était à 85,7% à la même période en 2023.

D’après les données publiées, ce mardi 19 novembre 2024, par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les exportations alimentaires ont enregistré une hausse de 27,3% en valeur, alors que les importations ont baissé de 12,5%.

L’excédent enregistré est essentiellement le résultat d’une part de la hausse des exportations de l’huile d’olive (+47,7%) et des dattes (+30,9%) et d’autre part de la régression des importations du sucre (-34,3%) et des céréales (-22%).

Les prix à l’exportation ont observé une hausse de 53,1% pour l’huile d’olive, de 21,2% pour les agrumes, de 3,9% pour les dattes et de 3,4% pour les produits de la pêche par rapport à la même période de l’année précédente.

Une hausse du prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive (26,72 DT/kg) enregistrant une croissance de 53,1% par rapport à l’année précédente.

Les prix à l’importation des céréales ont connu une baisse de 13,5%) pour le blé dur, de 20% pour le blé tendre, de 24,7% pour l’orge et de 22,7% pour le maïs. Il en est de même pour le prix des huiles végétales (-13,5%) et du lait et dérivés (-4,9%) contre une hausse de 7,8% pour le sucre.

Pour rappel, le déficit de la balance commerciale globale du pays s’est allégé, à fin octobre 2024, pour s’établir à un niveau de -15 716 MDT, contre -15 853,1 MDT, durant les 10 premiers mois de 2023. Le taux de couverture a gagné 0,6 point par rapport à la même période de 2023 pour s’établir à 76,7%, d’après l’Institut national de la statistique (INS).

Tap.

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2,5 millions de tonnes des phosphates supplémentaires pourraient compenser la baisse des prix d’huile d’olive

Quand l’espagnol Deoleo parle, il faut l’écouter. C’est le premier transformateur mondial d’huile d’olive qui établit ses propres prévisions pour le marché mondial en la matière.

Selon la société, le secteur se rapproche de la fin de l’un des cycles les plus difficiles de son histoire. Les prix de l’or liquide devraient être réduits de près de moitié par rapport à leur niveau record de l’année dernière. Une bien mauvaise nouvelle pour la Tunisie.

L’augmentation de l’offre stabilise les marchés

L’année 2024 fut historique pour l’huile d’olive. La période prolongée de conditions climatiques extrêmes et de sécheresse dans le sud de l’Europe a gravement affecté les récoltes d’olives ces dernières années, entraînant une hausse vertigineuse des prix. La pénurie d’huile d’olive, un aliment de base du régime méditerranéen, a poussé le secteur dans la crise.

Les prix se sont toutefois refroidis depuis, car les estimations de l’industrie indiquent une amélioration significative des récoltes pour la saison 2024-2025, en particulier dans les principaux producteurs tels que l’Espagne, la Grèce et la Turquie. Les leçons apprises des années précédentes indiquent que la crise n’est pas terminée, mais des étapes vers l’amélioration ont été accomplies.

Le marché traverse toujours une phase de tension dans les prix de l’huile d’olive, en particulier celles de qualité supérieure, telle que l’extra vierge. Dans les mois à venir, les perspectives commenceront à se stabiliser et la normalité serait progressivement rétablie à mesure que la nouvelle récolte progresse et que l’offre augmente.

Les prix chutent

Les prix de l’huile d’olive extra vierge en Espagne tourne actuellement autour de 6 euros le kilogramme, une baisse de 35 % par rapport au record de 9,2 euros atteint en janvier 2024.

Cette détente des prix devrait se consolider en décembre et janvier prochains, à condition que les conditions météorologiques et de récolte restent stables. Deoleo estime que les prix tomberaient à environ 5 euros le litre, ce qui représente une chute brutale.

L’industrie commence à s’adapter plus rapidement à un avenir de plus en plus incertain causé par le changement climatique. En même temps, elle absorbe des investissements importants dans de nouvelles technologies agricoles et dans le développement de variétés d’olives plus résistantes. L’objectif est de maintenir l’offre à des niveaux qui permettent un prix accessible pour le consommateur final.

La carte des phosphates

Mais pour un pays comme la Tunisie, le plus important dans les calculs est l’exportateur et les recettes qu’il rapatrie. Pour 2024, le cap des 5 milliards de dinars de recettes a été dépassé. Pour 2025, cela relève du domaine de l’impossible. Nous allons perdre, au moins, un milliard de dinars de revenus d’exportation.

Pour remplacer cette perte, il n’y a pas deux chemins. Seule la piste des phosphates peut être réactivée rapidement. Avec seulement 2,5 millions de tonnes produites depuis le début de l’année, il y a une marge de progression.

Avec un prix moyen de 150 dollars pour la tonne métrique, nous aurions besoins de produire pas moins de 2,5 millions de tonnes supplémentaire en 2025 pour s’assurer que nous pourrons compenser intégralement toute baisse des prix de l’huile d’olive.

A bon entendeur.

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Exportation de l’huile d’olive : Pour que les “petits” producteurs prospèrent

La production d’huile d’olive est classée, depuis les dernières années, comme étant un des secteurs stratégiques qui boostent l’économie nationale grâce, notamment, à la demande croissante aussi bien locale qu’internationale, ce qui constitue un puissant levier pour les exportations et, par voie de conséquence, pour la trésorerie du pays et pour l’apport en devises fortes.

Aussi est-il nécessaire de briser les monopoles que veulent exercer certains lobbies, passés maîtres en matière de spéculation et de manipulation des prix au gré de leurs intérêts au grand dam des petits entrepreneurs.

C’est donc dans cet esprit qu’intervient la récente décision prise par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche consistant à annuler l’autorisation préalable pour l’exportation de l’huile d’olive afin de simplifier les procédures administratives et de permettre aux “petits” exportateurs de profiter pleinement des avantages du décret n°949 de 2019, complétant le décret n°94-1744 de 1994 et établissant les conditions d’exemption de contrôle technique à l’export.

Et tout en confirmant la poursuite de son programme d’intervention pour l’achat d’huile d’olive auprès des producteurs, l’Office national de l’huile (ONH) a assuré que les efforts seront redoublés en vue de faire bénéficier pleinement et directement les petits producteurs de ce soutien avec des mesures spécifiques adaptées à leurs besoins.

L’Office prévoit également de mettre en place les moyens adéquats pour le stockage à travers ses centres régionaux grâce au lancement d’un programme de financement pour le stockage de l’huile d’olive tout en faisant prolonger, de trois mois, le délai de remboursement des crédits saisonniers octroyés aux agriculteurs et aux propriétaires d’huileries.

D’autres initiatives sont en train d’être mises en place en vue d’améliorer la communication et la réactivité dans ce domaine, dans le but de pouvoir intervenir rapidement et efficacement par le biais du portail du commerce extérieur.

C’est dire que l’Etat est conscient de la situation tout en étant soucieux, voire déterminé à garantir la réussite de la campagne de récolte, de transformation et de commercialisation des olives, sans monopole, sans spéculation et sans favoritisme

En bref, et en soutenant activement les producteurs et les intervenants de la filière, le ministère entend préserver ce secteur stratégique tout en luttant fermement, selon les directives du Président de la République, contre les pratiques de spéculation et de monopole susceptibles de mettre en péril sa pérennité.

Il convient rappeler, à ce propos, les affirmations de l’ancien ambassadeur de l’Union européenne, Patrice Bergamini, en 2019 déjà et selon lesquelles les difficultés auxquelles fait face l’économie tunisienne sont dues au fait “qu’il y a des positions d’entente et de monopole, puisque certains groupes familiaux n’ont pas intérêt à ce que de jeunes opérateurs tunisiens s’expriment et percent au même moment que le poids de certaines familles tunisiennes pourrait entraver le décollage économique…” 

En tout état de cause, après les réussites enregistrées concernant la qualité et la valeur ajoutée de notre huile d’olive, qui multiplie les distinctions et les trophées à l’échelle internationale, il était temps de concrétiser l’option de l’égalité des chances entre tous les producteurs et exportateurs de l’or vert du pays.

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Les prix de l’huile d’olive baisseront de moitié cette année indique Deoleo

L’entreprise espagnole Deoleo, le plus grand producteur mondial d’huile d’olive, a affirmé samedi 16 novembre 2024 que l’une des périodes les plus difficiles de l’histoire de l’industrie touche à sa fin. Car elle s’attend à ce que le prix de l’huile d’olive diminue de près de moitié par rapport au sommet de l’année dernière, dans les mois à venir.

Les conditions météorologiques extrêmes et la sécheresse qui ont frappé l’Europe méditerranéenne pendant de longues périodes ces dernières années ont gravement affecté la récolte des olives, entraînant une hausse vertigineuse des prix qui a choqué les producteurs et les consommateurs.

Les pénuries d’huile d’olive, qui est le principal superaliment du régime méditerranéen, ont conduit à une crise pour les producteurs d’olives. De même qu’elles ont suscité des craintes d’insécurité alimentaire et même provoqué des vols massifs d’huile d’olive dans les supermarchés espagnols.

Depuis lors, cependant, les prix ont commencé à baisser car les estimations indiquent une nette amélioration des récoltes en 2024-2025. Et ce, en particulier dans les principaux pays producteurs comme l’Espagne, la Grèce et la Tunisie.

« Bien que des mesures aient été prises pour améliorer la situation, il ne serait pas tout à fait exact de dire que la crise est terminée ». C’est ce qu’a déclaré à CNBC Miguel Angel Guzman, responsable des ventes chez Deoleo.

« Nous traversons encore une phase de tension dans les prix de l’huile d’olive, en particulier pour les huiles de meilleure qualité comme les huiles extra vierges », a ajouté M. Guzman. Tout en soulignant qu’il y a encore une certaine incertitude sur le marché avant la récolte des olives 2024-2025.

« Toutefois, les perspectives sont positives pour les mois à venir, car le marché devrait commencer à se stabiliser et revenir à la normale. Et ce, à mesure que la nouvelle récolte progresse et que l’offre augmente », a-t-il conclu.

Deoleo, qui produit de grandes marques d’huile d’olive domestique en Espagne telles que Bertolli et Carbonell, a décrit les conditions des deux dernières années comme une « tempête parfaite de défis » et « l’une des périodes les plus difficiles de l’histoire de l’industrie » et a demandé sa « transformation profonde ».

« La baisse des prix devrait commencer entre novembre, décembre et janvier, à condition que les conditions météorologiques et les récoltes restent stables dans les semaines à venir », a déclaré M. Guzman.

« Tout indique que si tout se passe bien, surtout si les pluies continuent de favoriser la production, nous pourrions assister à une tendance à la baisse des prix tout au long de 2025 », a-t-il ajouté.

Deoleo a déclaré que les prix de l’huile d’olive tomberaient à environ 5 euros le litre, une forte baisse par rapport aux sommets de 9 à 10 euros qui étaient devenus la norme dans les supermarchés espagnols en 2024.

« Ce prix serait raisonnable dans un contexte d’augmentation de la production. Ce qui atténuerait les tensions sur le marché et faciliterait la normalisation progressive des prix après une période caractérisée par la volatilité », a conclu M. Guzman.

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Quand se termine la saison de l’huile d’olive en Tunisie ? Les dates officielles sont dévoilées !

SfaxLes ministères de l’Agriculture et de l’Industrie ont fixé le calendrier du démarrage et de clôture de la saison de la cueillette et de la transformation des olives 2024/2025, précisant que la fin de la saison est prévue le 31 mars 2025, dans les gouvernorats de Mahdia, Kairouan, Sidi Bouzid et Sfax.

La clôture de la saison dans d’autres gouvernorats est fixée à une date précoce correspondant au 31 janvier 2025.

La liste des gouvernorats regroupe Tunis, Ariana, Manouba, Kébili et Tozeur, qui sont les moins producteurs de cette matière à l’échelle nationale, selon une décision publiée dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) n°138 de l’année 2024.

Il convient de rappeler que le président directeur général de l’Office National de l’Huile, Hamed Dalli a estimé le 11 novembre 2024 que les exportations tunisiennes de l’huile d’olive atteindraient au cours de la saison 2024/2025 le seuil de 300 mille tonnes, contre une production de près de 340 mille tonnes.

Vers une ouverture des vannes de l’exportation de l’huile d’olive tunisienne 

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a indiqué, samedi 16 novembre 2024, qu’il a été décidé d’annuler l’ »autorisation préalable » pour l’exportation de l’huile d’olive et d’inviter les exportateurs à tirer profit des dispositions du décret n°949, pour l’année 2019, complétant le décret n°94-1744 de 1994, lequel fixe les conditions d’exemption de contrôle technique, lors de l’exportation.

Il a ajouté qu’à l’issue de la tenue du Conseil national d’Olive (CNO), le 15 novembre 2024, il a été décidé, aussi, d’accélérer le rythme d’exportation de l’huile d’olive conditionnée à forte valeur ajoutée, et de mettre en place un programme de commercialisation pour conquérir de nouveaux marchés extérieurs, ainsi que de renforcer la participation des professionnels tunisiens dans les manifestations internationales agricoles.

Il s’agit également de continuer à soutenir les sociétés industrielles productrices de l’huile d’olive, grâce à l’appui du Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée, et la promotion de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés promoteurs.

Parmi les décisions annoncées figure la poursuite du programme d’intervention de l’Office national de l’huile (ONH) d’achat de quantités de l’huile d’olive, tout en oeuvrant à  mettre en place les mesures adéquates pour que les petits producteurs puissent bénéficier de ce programme.

Il s’agit en outre de mettre en place des cellules d’écoute et d’exploiter le service d’intervention rapide en ligne sur le portail de commerce extérieur.

L’ONH poursuivra à cet égard la mise en oeuvre des mesures annoncées le 9 novembre 2024, relatives à la mise à disposition des professionnels, de ses capacités de stockage, dans ses centres régionaux, au lancement d’un programme de financement du stockage de l’huile d’olive auprès des producteurs, et la prorogation de trois mois du délai de remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires des huileries.

Ces mesures ont été prises au profit des agriculteurs et des intervenants de la filière de l’huile d’olive, et ce, dans l’objectif de garantir la réussite de la campagne de la récolte, de la transformation et de la commercialisation des olives. Il s’agit de préserver cette filière stratégique en luttant contre toutes formes de spéculation et de monopole.

Avec TAP

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Tunisie : nouvelles mesures pour stimuler l’exportation de l’huile d’olive

Tunisie : nouvelles mesures pour stimuler l’exportation de l’huile d’olive

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources en eau et de la Pêche a annoncé la suppression de l’exigence d’une approbation préalable pour l’exportation de l’huile d’olive, invitant ainsi les exportateurs à bénéficier des dispositions du décret n°949 de l’année 2019. Cette mesure vise à encourager l’exportation et à faciliter l’accès aux marchés internationaux. Lors de […]

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L’huile d’olive tunisienne dans tous ses états à Doha du 4 au 6 décembre 2024

Un événement promotionnel de l’huile d’olive tunisienne sera organisé du 4 au 6 décembre 2024 à Doha au Qatar, par l’Ambassade de Tunisie à Doha, en partenariat avec le Centre de promotion des exportations et PACKTEC, a fait savoir, mercredi 13 novembre, le CEPEX.

Cet événement comprendra une exposition de l’huile d’olive tunisienne au Village Culturel KATARA, des rencontres professionnelles entre les exportateurs tunisiens d’huile d’olive et des acheteurs et importateurs potentiels qataris. Il vise à renforcer la visibilité de l’huile d’olive tunisienne sur le marché qatari et ouvrir de nouvelles opportunités d’affaires pour les exportateurs tunisiens d’huile d’olive.

Les entreprises tunisiennes intéressées peuvent s’inscrire via la plateforme E-CEPEX, au plus tard le vendredi 22 novembre 2024 avant 12h.

Le CEPEX assurera l’envoi des échantillons au profit des entreprises participantes à cet événement. La date limite pour la remise du fret échantillons est fixée au lundi 25 novembre 2024 avant 12h, sachant qu’il s’agit d’une exportation définitive sans rapatriement partiel ni intégral et que le poids net autorisé ne doit pas excéder 60 Kilos.

Avec TAP

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Hausse des recettes drainées par les exportations de l’huile d’olive de 50,8%, durant la campagne 2023-2024 (ONH)

Les recettes drainées par les exportations de l’huile d’olive, durant la campagne 2023-2024, ont augmenté de plus de 50,8%, en comparaison avec la campagne écoulée, pour atteindre 5,162 milliards de dinars, d’après des données publiées sur le site de l’Office National de l’Huile (ONH).

Cette hausse est expliquée, essentiellement, par l’augmentation du prix de l’huile d’olive de 50,2%, passant de 17,590 mille dinars/ tonne, au cours de la campagne 2022- 2023, à 26,422 mille dinars/ tonne, durant la campagne actuelle. De même, les quantités exportées ont légèrement évolué de 4%, à 195,3 mille tonnes, dont 28,6 mille tonnes de l’huile d’olive conditionnée. Il importe de préciser que les quantités de l’huile d’olive conditionnée exportée ont connu une hausse de 46%, par rapport à la saison écoulée.

Avec TAP

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Rapport : Croissance économique et système fiscal en Tunisie

L’économie tunisienne a connu une croissance de 0,6% au premier semestre 2024, soit une hausse limitée par rapport à sa performance de 2023, selon la dernière édition du Moniteur économique de la Banque mondiale.

Des signaux positifs sont apparus, notamment une amélioration du solde extérieur et une réduction de l’inflation.

Dans le même temps, même si l’agriculture montre des signes de reprise, certains secteurs clés, notamment le pétrole et le gaz, l’habillement et la construction, continuent de connaître des difficultés.

Le rapport, intitulé «Équité et efficacité du système fiscal tunisien», prévoit une croissance de 1,2% pour 2024. Ce ralentissement de l’économie s’inscrit dans le contexte d’un déclin à long terme de la croissance au cours de la dernière décennie, avec des investissements et une épargne limités. Le rapport souligne l’urgence d’augmenter les investissements pour soutenir la croissance et la concurrence.

Un secteur dans lequel les investissements et la concurrence commencent à augmenter est celui des énergies renouvelables, dans lequel la Tunisie fait avancer son ambitieux programme. Cela comprend la construction d’une capacité de 500 mégawatts grâce à des projets solaires à Kairouan, Sidi Bouzid et Tozeur. Le gouvernement prévoit d’ajouter 1 700 mégawatts supplémentaires d’ici 2026, dans le but que les énergies renouvelables constituent 17 % du mix électrique et d’économiser 1 million de tonnes d’équivalent pétrole dans les importations de gaz, soit environ 30% des importations totales de gaz en 2023.

La Tunisie a réussi à contenir son déficit de compte courant, principalement grâce à l’amélioration des termes de l’échange, notamment la baisse des prix des importations d’énergie et la hausse des prix des exportations d’huile d’olive, ainsi qu’un rebond du tourisme.

Le déficit commercial s’est réduit de 3,4% au cours des neuf premiers mois de 2024 par rapport à l’année précédente et représente désormais 7,8% du PIB, contre 8,8% en 2023. L’inflation est tombée à 6,7 % en septembre 2024, marquant son niveau le plus bas depuis janvier 2022, même si l’inflation alimentaire reste à 9,2 %.

La dette intérieure passe de 29,7% à 51,7 % en 5 ans

La Tunisie se tourne de plus en plus vers les sources de financement intérieures, la dette intérieure passant de 29,7% de la dette publique totale en 2019 à 51,7 % en août 2024. Cette évolution détourne une part croissante du financement des banques vers les besoins du gouvernement et la détourne du reste de l’économie. Cela présente également des risques pour la stabilité de la monnaie et des prix.

La deuxième partie du rapport passe en revue le système fiscal tunisien et souligne l’importance de parvenir à un meilleur équilibre entre la fiscalité du travail et celle du capital afin de favoriser une approche plus équitable.

La lourde fiscalité actuelle sur le travail – notamment d’importantes cotisations de sécurité sociale, même pour les salariés à faible revenu – pourrait encourager l’informalité, décourager l’embauche et réduire les salaires.

En outre, le rapport souligne la nécessité d’améliorer la transparence au sein du système pour garantir l’équité et la responsabilité.

L’introduction d’un impôt foncier annuel et l’augmentation des taxes sur les carburants en 2023 ont été des mesures positives, et la Tunisie pourrait obtenir de meilleurs résultats en rééquilibrant sa structure fiscale et en renforçant son mécanisme de taxe carbone, favorisant ainsi un cadre économique plus équilibré et durable.

«Malgré des défis persistants, l’économie tunisienne continue de faire preuve de résilience et de nouvelles opportunités émergent», a déclaré Alexandre Arrobbio, responsable pays de la Banque mondiale pour la Tunisie. «La Banque mondiale reste déterminée à aider la Tunisie à relever les défis soulignés dans le rapport, notamment pour soutenir la croissance et le développement du secteur privé», a-t-il ajouté.

Lire le rapport original en anglais.

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Tozeur : 15 dinars le litre d’huile d’olive

La direction régionale du commerce à Tozeur a entamé, mardi 12 novembre, la commercialisation de l’huile d’olive à un prix subventionné, soit 15 dinars le litre. Et ce, dans un point de vente du producteur au consommateur situé au Marché central de la ville de Tozeur.

Une quantité de 900 litres par jour sera disponible au sein de ce point de vente tout au long de la période à venir, a affirmé à l’Agence TAP, le directeur régional du commerce Riadh Guesmi.

La même source a ajouté que le point de vente a été créé par la Direction Régionale du commerce en partenariat avec l’Office Tunisien du Commerce et l’Union régionale de l’Agriculture et de la Pêche. En outre, il a connu dès son premier jour une affluence remarquable des consommateurs et a assuré la distribution des quantités d’huile d’olive, en présence des agents de contrôle économique et de la police municipale.

Avec TAP

 

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Tunisie : la production d’huile d’olive augmente de 55%

Selon le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Prêche, la production tunisienne d’huile d’olive pour la saison 2024/2025 devrait atteindre 340 000 tonnes, soit une augmentation de 55% par rapport à la campagne précédente.

Le département a indiqué, selon les données présentées le 5 novembre 2024, que la production nationale d’olives avait déjà atteint 1,7 million de tonnes, avec des prix de vente de l’huile d’olive attendus entre 18 et 22 dinars le litre.

De novembre 2023 à fin septembre 2024, la Tunisie a exporté 190 122 tonnes d’huile d’olive d’une valeur de 5 025 millions de dinars (MDT), dont 26 483 tonnes d’huile d’olive conditionnée d’une valeur de 765 MDT.

La quantité d’huile d’olive conditionnée a augmenté de 45% par rapport à la saison précédente.

Parallèlement, les exportations tunisiennes d’huile d’olive biologique ont atteint, au cours de la même période, 39 194 tonnes, pour une valeur de 1 061 MDT, soit une baisse de 26,8% en termes de quantité, même si les recettes ont augmenté de 9,4%.

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Tunisie: Baisse attendue des prix de l’huile d’olive

Tunisie: Baisse attendue des prix de l’huile d’olive

Adel Tebini, membre de la chambre nationale des propriétaires de huileries, a déclaré ce mardi que « les prix de l’huile d’olive connaîtront une baisse sur le marché local », en précisant que « les prix avaient augmenté l’année dernière en raison de l’offre et de la demande et de la baisse de la production […]

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Production d’huile d’olive : des estimations élevées et une baisse des prix

Production d’huile d’olive : des estimations élevées et une baisse des prix

Le Président Directeur Général de l’Office de l’huile, Hamed Dali, a confirmé aujourd’hui, lundi 11 novembre 2024, que les estimations de production d’huile d’olive pour cette saison atteignent 340 000 tonnes. Lors d’une conférence de presse, Dali a précisé que le prix du litre d’huile d’olive a baissé de 18 dinars au début de la […]

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Tunisie : mesures en faveur de la filière de l’huile d’olive

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, dans un communiqué publié samedi 9 novembre 2024, une série de mesures importantes en faveur des  oléiculteurs et des intervenants dans la filière de l’huile d’olive.

Selon ce communiqué, l’Office national de l’huile (ONH) a entamé la phase d’achat de quantités d’huile d’olive à des prix prenant en considération ceux en vigueur sur le marché intérieur et extérieur, tout en mettant les capacité de stockage de l’ONH, à travers ses centres régionaux, à la disposition des agriculteurs et des producteurs afin qu’ils puissent y stocker leur production conformément à leurs besoins.

Il a été aussi décidé de mettre en place un plan pour financer le stockage d’une quantité d’huile d’olive chez les producteurs, et ce dans le cas où la baisse des prix se poursuivra sur le marché intérieur. Et de maintenir, également, en vigueur la mesure relative à la prolongation de trois mois du délai de remboursement des prêts saisonniers par les agriculteurs et les propriétaires de pressoirs.   

Un accord a, par ailleurs, été trouvé avec les banques pour garantir le financement des intervenants dans la filière d’huile d’olive, ainsi que la bonne marche de la saison oléicole.

Une cellule a été créée à cet effet, qui assurera la coordination avec les comités de suivi au niveau régional. Sa tâche consiste à aplanir les difficultés et à suivre l’avancement de la saison oléicole : de la cueillette des olives, de leur transformation, de leur commercialisation et de l’évolution des prix sur les plans intérieur et extérieur.

I. B.

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La Tunisie prévoit une hausse de 55% de la production d’huile d’olive

La Tunisie se prépare à une saison exceptionnelle dans le secteur de l’huile d’olive. Selon le ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, la production de la campagne 2024/2025 devrait atteindre 340 000 tonnes, soit une augmentation de 55% par rapport à la précédente.

Cette augmentation s’accompagne d’une production nationale d’olives estimée à 1,7 million de tonnes.

Lors d’une conférence de presse tenue  le 5 novembre 2024 à Tunis, le ministère a expliqué que les régions du centre du pays, dont les gouvernorats de Sidi Bouzid et Kairouan, assurent 35% de la production nationale, tandis que les régions du sud suivent de près avec 25% et que les régions du Sahel y contribuent. 24%.

Les oliveraies irriguées ont joué un rôle important dans cette production, représentant 60% des olives récoltées et transformées. Les cultures sèches, quant à elles, ont contribué à 40% de la production totale.

Quant aux prix, le ministère s’attend à ce que le prix de vente de l’huile d’olive varie cette saison entre 18 et 22 dinars le litre (5,5 à 6,6 euros/litre).

La campagne de récolte, débutée le 14 octobre, a déjà enregistré une progression de 5%, marquant un bon début de saison.

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L’Algérie continue de développer sa production d’huile d’olive

L’Algérie est en train de consolider sa position dans le club des grands producteurs d’huile d’olive. En effet, nos voisins de l’ouest projettent de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année, le gouvernement visant à étendre cette culture dans les zones désertiques, en puisant abondamment dans la nappe phréatique, autant de ressources dont sera privée la Tunisie, qui souffre déjà de sécheresse. 

En Algérie, un programme visant à planter un million d’oliviers sera achevé d’ici la fin de l’année, dans le cadre des plans du gouvernement visant à régénérer les champs et à en étendre la culture aux provinces situées au plus profond du désert.

Comme l’a récemment annoncé Redouane Messaoudi, directeur adjoint du secteur au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, lors d’une conférence de presse tenue récemment à Alger, le ministère a élaboré un programme de plantation d’un million de plants d’oliviers, qui sera achevé d’ici la fin de décembre, dans le but de renouveler les champs et d’étendre ce type de culture à de nouvelles zones.

Le Conseil oléicole international a classé l’Algérie au quatrième rang mondial en termes de production d’olives de table et au septième rang en termes de superficies de production d’huile d’olive, a rappelé Messaoudi, soulignant que ce secteur est soutenu par l’Etat compte tenu de son importance pour l’économie algérienne et la sécurité alimentaire.

L’olivier en Algérie représente environ 45% de la superficie cultivée en arbres fruitiers, avec une superficie totale estimée à 443 000 hectares, selon les données du ministère, contre 160 000 hectares au début du millénaire, répartis dans 49 des 58 provinces.

Ces dernières années, l’oléiculture s’est déplacée des régions côtières méditerranéennes comme la Kabylie au centre du pays et Jijel, Skikda et Guelma à l’est, vers l’arrière-pays et même jusqu’aux provinces désertiques comme Oued Souf, située à 650 kilomètres, au sud-est d’Alger, à la frontière avec la Tunisie.

Les autorités algériennes prévoient d’atteindre 1 million d’hectares d’oliviers d’ici 2030 et de produire 100 millions de litres d’huile d’olive par an, a indiqué le responsable du ministère.

Le nombre total d’oliviers est actuellement estimé à plus de 65 millions, dont 48 millions sont productifs.

L’année dernière, l’Algérie a produit plus de 9 millions de quintaux d’olives, dont 3 millions de quintaux destinés à la consommation.

Le pays compte plus de 48 variétés d’oliviers inscrites au catalogue officiel des arbres fruitiers, certaines pour le pressage et d’autres pour les olives de table, a-t-il ajouté, soulignant qu’il existe une grande expertise en matière de production locale de semences et de techniques de conservation.

I. B.

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