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PDL : Derniers développements dans l’affaire Abir Moussi

Le comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a organisé une conférence, ce mardi 19 novembre 2024, en vue de présenter les derniers développements dans l’affaire dite « du bureau d’ordre ».

Annoncée hier, la conférence de presse a été organisée avec le bureau politique du PDL qui avait alerté sur de « graves développements » dans ladite affaire et notamment sur les poursuites engagées contre Abir Moussi après le pourvoi en cassation introduit par le ministère public.

En effet le comité de défense a indiqué qu’après le classement, en janvier dernier, de l’instruction dans l’affaire relative aux accusations à caractère criminel sur la base de l’article 72 (prévoyant des peines allant jusqu’à la peine de mort) le juge d’instruction a de nouveau décidé de poursuivre Abir Moussi conformément à l’article 72 du Code pénal.

Le comité de défense qui a dénoncé cette décision, estime que celle-ci est injustifiée d’autant qu’aucun nouvel élément n’a été introduit dans ce dossier et a affirmé qu’il fera donc appel de cette décision afin de demander à nouveau de classer l’instruction dans l’affaire relative aux accusations à caractère criminel sur la base de l’article 72*

Y. N.

*Article 72 du code pénale dont les peines vont jusqu’à la peine de mort : «attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien ».

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Affaire Abir Moussi : l’ombre de l’article 72 et la menace de la peine de mort

Le Parti Destourien Libre (PDL) a tenu un point de presse le mardi 19 novembre 2024, au cours duquel il a dénoncé plusieurs irrégularités qui auraient entaché l’affaire concernant le bureau d’ordre. Le parti remet en question la décision de clore l’enquête et de renvoyer l’affaire à l’article 72 du Code pénal. 

Mohamed Ali Bejaoui, avocat, et membre du comité de la défense d’Abir Moussi  a ajouté que l’affaire d’Abir Moussi est de nouveau sur la table, mentionnant l’article 72 qui pourrait conduire à la peine de mort. Il s’est interrogé sur les nouveautés dans cette affaire, précisant qu’aucun élément ne justifie une telle peine. Bejaoui a affirmé qu’ils interjetteraient appel de cette décision et qu’ils suivraient de près l’affaire pour s’assurer que justice soit rendue à Abir Moussi.

Même constat pour Mohamed Karim Krifa, qui lui aussi, a  indiqué que le juge avait décidé de clore l’enquête et de renvoyer l’affaire à l’article 72. Cela soulève des questions sur la nature des verdicts rendus et les motivations derrière ceux-ci.

Par ailleurs, Thameur Saad, membre du PDL, a déclaré que la santé d’Abir Moussi est préoccupante, soulignant qu’elle est emprisonnée depuis plus d’un an. Il a évoqué des points de similitude  entre les événements historiques liés à des personnalités politiques ( Ghandi, Nelson Mandela…)  et ceux de la situation actuelle notamment le cas de Abir Moussi.  Thameur Saad a rappelé que des figures comme Habib Bourguiba et Hédi Nouira étaient des avocats ayant joué un rôle crucial dans l’histoire de la Tunisie.

Il a établi des parallèles entre Abir Moussi et Habib Bourguiba, notant que ce dernier avait réussi à unir les Tunisiens en tant que destourien. 

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